BelleMuezza 0 Posté(e) le 10 août 2011 Un architecte propose de transformer les routes en centrales solairesOù construire des centrales solaires en ville, où l’espace est rare et cher ? «Sur les routes», propose l’architecte suédois Mans Tham, à travers un concept astucieux baptisé Solar Serpent. L’idée est fort simple : recouvrir les chaussées d’un châssis en treillis recouvert de panneaux photovoltaïques. Le tout couvrirait une grosse partie des besoins en électricité domestique des villes. Un exemple ? L’autoroute de Santa Monica, à Los Angeles (24 km de long sur 40 m de large) pourrait recevoir 600 000 m2 de panneaux, de quoi offrir une puissance maximale de 115 MW et produire 150 GWh d’électricité par an. Assez, explique l’architecte, pour couvrir les besoins du quartier de Venice (40.000 habitants). Le concept offre en outre, selon son inventeur, l’avantage de faire circuler les voitures à l’ombre, de façon à réduire les besoins en climatisation. Mans Tham propose par ailleurs de récupérer le CO2 issus des échappements pour alimenter la production de biofuel dans des bacs installés en bordure de chaussée. L’architecte n’a pas cependant chiffré le coût de son « serpent solaire ». Mais la production de l’énergie sur les lieux de consommation permettrait d’économiser considérablement sur les lignes à haute tension destinées à acheminer l’électricité depuis les centrales solaires californiennes, actuellement construites dans des déserts éloignés des centres urbains. mage: Mans ThamSciences et Vie novembre 2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 14 octobre 2011 Les grandes installations solaires fleurisssent à tour de bras en France, avant que le moratoire sur les tarifs d'achat jusqu'alors très favorables ne jette une ombre sur le secteur en 2012.Coïncidence de calendrier, le plus grand parc photovoltaïque de France, sur le plateau des Mées (Alpes-de-Haute-Provence), et le plus grand toit solaire d'Europe, à Perpignan, ont été inaugurés simultanément jeudi.Encore embryonnaire il y a seulement deux ans, le solaire a connu depuis un boom inattendu dans l'Hexagone, sous l'impulsion d'une politique d'achat très favorable.Ses capacités ont été multipliées par huit depuis 2009, atteignant plus de 1.600 MW de puissance installée à la mi-2011, avec 2.000 MW de plus en cours de mise en service.Les objectifs du Grenelle de l'environnement pour 2020 (5.400 MW), "on les aura en 2016, et peut-être 2015. On a explosé toutes les prédictions", a mis en avant jeudi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, venue inaugurer la centrale du marché international Saint-Charles de Perpignan.Un peu trop même: le gouvernement a décidé en mars un sérieux tour de vis, avec notamment un moratoire sur les tarifs de rachat par EDF pour les grandes installations et des baisses de tarifs pour les petites, au grand mécontentement de la filière florissante.Ces mesures représentaient "une responsabilité vis-à-vis des Français qui paient la facture", a soutenu la ministre jeudi. Cette facture du solaire devrait rapidement dépasser un milliard d'euros par an, répercutée au consommateur via la contribution au service public de l'électricité (CSPE).Course pour finir les chantiersMais les projets inaugurés d'ici au 9 juin 2012 bénéficieront encore des anciens tarifs, d'où une course dans le secteur pour finir les chantiers en temps et en heure."C'est pour cela qu'il y en a aujourd'hui un bon nombre qui sont en train d'être inaugurés. Mais ce portefeuille va s'épuiser", avertit Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER).La filière parle d'un "trou d'air" qui aurait déjà coûté 10.000 emplois à la filière et pense qu'après un pic de 1.000 MW installés cette année, le marché devrait chuter à 600 ou 700, malgré des appels d'offres du gouvernement."D'ici 2013, on espère que les choses vont changer, avec les élections", espère M. Bal, mais compte tenu des délais, même en cas de changement de gouvernement, "2012 sera difficile dans tous les cas", prévient-il.Le solaire, parti de rien ou presque, ne fournissait en juin de l'électricité qu'à 800.000 Français, même si les parcs inaugurés commencent à atteindre une échelle industrielle.La ferme solaire du plateau des Mées, qui a coûté 110 millions d'euros, doit produire 50 gigawattheures par an, soit la consommation de 83.000 habitants, pour un chiffre d'affaires de 14,5 millions d'euros par an.Quant aux 68.000 mètres carrés de tuiles photovoltaïques posées sur la toiture du marché Saint-Charles, ils produiront l'équivalent de 10% de la consommation d'électricité des Perpignanais.La semaine dernière, EDF Energies Nouvelles, la filiale d'EDF spécialisée dans les énergies renouvelables, avait annoncé la mise en service complète de sa grande centrale photovoltaïque du Gabardan dans les Landes, qui approvisionne 37.000 personnes.La plus grande partie de la puissance totale est concentrée en métropole dans trois régions: Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Pays de la Loire. La Corse et l'outre-mer, qui ne peuvent pas importer d'électricité, représentent environ un huitième du total.Sciences et Avenir 14/10/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites