Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

8.7 millions d’espèces sur Terre

Messages recommandés

8.7 millions d’espèces sur Terre



C'est la nouvelle estimation du nombre total d'espèces sur la Terre. Elles se divisent en 6,5 millions d'espèces terrestres et 2,2 millions dans les profondeurs des océans.

Ce chiffre, annoncé par les scientifiques du Census of Marine Life, est fondé sur une nouvelle méthode qui réduit considérablement la fourchette des estimations antérieures. Jusqu'à présent, le nombre d'espèces sur Terre était estimé entre 3 et 100 millions.


Par ailleurs, leur étude, publiée aujourd'hui par PLoS Biology, affirme que 86% de toutes les espèces sur terre et 91% de celles des mers sont encore à découvrir, à décrire et à cataloguer.

Depuis que le Suédois Carl von Linné a créé et publié en 1758 son système de classification, encore utilisé, pour baptiser et décrire les espèces, environ 1 million sur terre et 250.000 dans les océans ont été décrites.

Grâce à un modèle informatique intégrant le rythme de découverte des espèces mais aussi d’autres regroupements taxonomiques, les chercheurs peuvent prédire le nombre d’espèces. Le modèle a ainsi bien fonctionné pour plusieurs groupes bien étudiés comme les mammifères, les poissons ou les oiseaux.

Le tableau ci-dessous regroupe leurs conclusions, selon les différents ordres de la vie.



Tableau des espèces. CoML.



.Sciences et Avenir 24/08/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les Terriens une fois de plus à découvert écologique



Une organisation américaine a fixé au 27 septembre la date symbolique à laquelle les Terriens auront consommé l'équivalent des ressources naturelles que peut générer la Terre en un an sans compromettre leur renouvellement. Après cette date, l’humanité puisera dans les stocks et appauvrira la planète.

Le "think tank" Global Footprint Network est une organisation américaine qui s'est spécialisée dans le calcul de l'"empreinte écologique" de l'humanité. Il s’agit de la comparer avec ce que la Terre est en capacité de générer comme ressources renouvelables et d'absorber comme déchets sans puiser dans ses réserves.

En arrêtant chaque année une date symbolique à laquelle les Terriens commencent à puiser dans les stocks, le Global Footprint Network cherche à faire prendre conscience de cet écart grandissant. L’organisation précise toutefois qu’"il n'est pas possible, bien sûr, de déterminer avec une précision absolue le moment exact où nous dépassons notre budget", mais une chose et sûre, la tendance reste la même avec un épuisement croissant des ressources.

Résultat : si la Terre a été pendant très longtemps à même de répondre aux besoins des hommes sans s'épuiser, on a franchi un seuil "critique" au cours des années 70. Ainsi, depuis plus de 30 ans, l'humanité vit au-dessus de ses moyens et il faudrait l’équivalent de 1,2 à 1,5 Terre pour assumer aujourd'hui les besoins de l’humanité toute entière. Un rapport qui reste à mettre en perspective car, selon un rapport de WWF datant de 2010, les habitants de la Terre consomment 4,5 planètes et demie s'ils vivent aux Etats-Unis ou aux Emirats arabes unis mais moins d'une moitié s'ils vivent en Inde.

Cette année, la date est fixée au 27 septembre alors qu’elle était fixée à début novembre en 2000. Ainsi, à partir de mardi prochain, l’humanité finira l’année écologiquement à "découvert" et devra puiser dans des stocks chaque année plus maigres. Concrètement, la pêche fera diminuer le nombre de poissons dans les océans, la déforestation sera supérieure au reboisement et les rejets de CO2 supérieurs à ce que la Terre peut absorber.

Une réduction de notre dépendance aux ressources

"Alors que nous cherchons à reconstruire nos économies, c'est le moment de se présenter avec des solutions qui resteront opérationnelles et pertinentes dans le futur", souligne le président de Global Footprint Network, Mathis Wackernagel. "Une reconstruction à long terme ne peut réussir que si elle est conduite avec une réduction systématique à notre dépendance aux ressources".

Car comme il l’explique, à l’heure actuelle, nous fonctionnons comme si nous avions dépensé notre "salaire annuel trois mois avant la fin de l'année, et [que nous grignotions nos] économies année après année". Une vie "à découvert" que les bientôt sept milliards de Terriens (d’ici fin octobre selon l’ONU) débutent chaque année un peu plus tôt.

Maxisciences 21/09/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...