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On reparle de la grippe aviaire : le virus H5N1, un virus muté s'étend en Asie et...

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On reparle de la grippe aviaire : le virus H5N1, un virus muté s'étend en Asie et pourrait s'étendre...



Après des signes d'une possible expansion géographique des cas de grippe aviaire, à partir d'une souche mutante en Asie, la FAO recommande « une surveillance et une vigilance accrues ». Quels sont les risques ?


  • À lire, notre dossier complet sur la grippe aviaire

L’Organisation des Nations-unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) recommande « une surveillance et une vigilance accrues face à une possible réapparition importante du virus hautement pathogène de la grippe aviaire ». Cette mise en garde intervient alors qu’une souche mutante de ce virus mortel se propage en Asie, avec des risques imprévisibles pour la santé humaine.

Selon les dernières données épidémiologiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « 565 personnes ont été infectées par le H5N1 depuis sa première apparition en 2003, tuant 331 d’entre elles ». Le dernier décès est survenu en début de mois au Cambodge où ont été enregistrés cette année, 8 cas d’infection humaine, tous mortels.

« Depuis 2003, le virus H5N1 a tué ou conduit à l’abattage de plus de 400 millions de volailles », précise la FAO. « Près de 20 milliards de dollars de dommages économiques dans le monde lui étaient imputables avant qu’il ne soit éliminé dans la plupart des 63 pays infectés lors de son pic en 2006 ».

Le virus est toutefois resté endémique dans 6 pays. Et si le nombre de cas de volailles et d’oiseaux sauvages contaminés a diminué jusqu’en 2008, il repart à la hausse. « Dans le même temps, explique la FAO, l’année 2008 a vu les prémisses d’une recrudescence de l’expansion géographique du virus ».

Une variante du virus résistante aux vaccins

Selon Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO, « il semblerait que cette expansion soit liée aux mouvements migratoires des oiseaux. » Les régions récemment affectées se trouvent en Israël, dans les territoires palestiniens, en Bulgarie, en Roumanie, au Népal et en Mongolie.

Toujours selon le même spécialiste, « un motif supplémentaire de préoccupation est l’apparition en Chine et au Vietnam d’une variante du virus apparemment capable de contourner les défenses fournies par les vaccins existants. »

Les services vétérinaires vietnamiens sont en état d’alerte élevée et étudieraient la possibilité d’une campagne de vaccination ciblée cet automne. « Il pourrait y avoir une recrudescence du H5N1 cet automne et cet hiver », a déclaré Juan Lubroth. « Ce n’est pas le moment de faire preuve de complaisance. Nul ne peut baisser la garde avec le virus H5N1. »



Futura Sciences 30/08/2011

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Deux enfants américains infectés à une nouvelle forme de grippe aviaire


Les autorités américaines ont découvert deux enfants qui ont été contaminés ces deux derniers mois par une nouvelle souche du virus de la grippe aviaire.

D'après les responsables du Centre de contrôle et de prévention des maladies, le virus a été détecté sur une fillette de l'Etat de Pennsylvanie et sur un garçon de celui de l'Indiana. Les deux avaient moins de cinq ans. Ils souffraient de fortes fièvres et de diarrhées.

Toujours selon les responsables du centre, la petite fille avait été en contact direct avec des porcs avant l'apparition des symptômes. Le garçon, lui, ne l'a pas été. Il aurait été infecté par contact humain. Les deux enfants sont guéris et aucun nouveau cas n'a été signalé.

Les responsables américains ont précisé que le virus contenait un gène de la souche H1N1, à l'origine d'une pandémie en 2009. Ils ont exhorté les institutions médicales à renforcer la surveillance de ce nouveau type de virus.

Le professeur de l'université japonaise du Tohoku Hitoshi Oshitani a déclaré que le nouveau virus pouvait aisément se transmettre entre les humains, car il contient le gène de la souche H1N1. Pour le chercheur, il faut effectuer de nouvelles études et accentuer la surveillance. Les humains ne sont pas immunisés contre ce virus, précise-t-il. Il pourrait être à l'origine d'une pandémie en cas d'infection


NHK 03/09/2011

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Grippe A : une étude confirme le risque de narcolepsie du vaccin


Le vaccin Pandemrix, employé dans la prévention de la grippe A (H1N1), avait été accusé d'engendrer des cas de narcolepsie. Une étude finlandaise confirme ce risque, qui serait augmenté de 12,7 fois, mais seulement pour les 4-19 ans.

Des chercheurs finlandais ont annoncé jeudi avoir confirmé un lien entre le vaccin Pandemrix contre le virus de la grippe A(H1N1) et l'accroissement de cas de narcolepsie chez les enfants. « Les groupes de travail nationaux sur la narcolepsie confirment [...] que le vaccin Pandemrix distribué au cours de l'hiver 2009-2010 était bien un facteur de l'accroissement des cas de narcolepsie dans la population des 4-19 ans », annonce l'Institut finlandais de la santé et du bien-être (THL) dans un communiqué.


La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle peut s'accompagner de pertes soudaines du tonus musculaire (cataplexie).

Dans cette classe d'âge, les patients à qui l'on a injecté le Pandemrix étaient 12,7 fois plus enclins à la narcolepsie que ceux qui n'ont pas reçu l'injection, souligne l'étude, selon laquelle toutefois les sujets ayant développé la narcolepsie avaient des prédispositions génétiques.

Les chercheurs finlandais ont en outre relevé que le Pandemrix n'avait pas provoqué de narcolepsie chez les enfants en dessous de 4 ans ni chez les jeunes au-delà de 19 ans.


En Finlande, 79 enfants âgés de 4 à 9 ans ont souffert de narcolepsie à la suite du vaccin contre la grippe A(H1N1), soit un taux de 6 sur 100.000. L'étude publiée jeudi confirme une première annonce des chercheurs finlandais en janvier sur le lien entre le Pandemrix et la narcolepsie.

Le vaccin fait toutefois plus de bien que de mal



« L'Agence européenne des médicaments recommande d'utiliser le Pandemrix pour les sujets de moins de 20 ans uniquement dans les cas où des vaccins contre la grippe saisonnière sont indisponibles et uniquement si l'individu risque de développer des complications », selon le THL.



La pandémie de 2009-2010 a causé 44 morts en Finlande et le THL s'accorde avec l'Agence européenne des médicaments pour dire que malgré des cas « très malencontreux » de narcolepsie, le Pandemrix fait plus de bien que de mal.



« Selon nos données, nous estimons que le vaccin contre la grippe A(H1N1) a évité 40.000 infections durant la saison 2009-2010 et encore 40.000 lors de la saison 2010-2011 », souligne le THL.






Futura Sciences03/09/2011

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Détectée le 9 avril dernier, la grippe aviaire touche les autruches d’Afrique du Sud. Élevées pour leur viande, nombreuses d'entre elles ont dû être abattues. Une mesure systématique qui plonge la région d’Oudtshoom dans une crise économique difficile à surmonter.

En Afrique du Sud, l’autruche est un animal qui fait vivre une partie importante de la population. Non seulement cette industrie nécessite beaucoup de main d’œuvre mais elle fait également prospérer le secteur touristique. En effet, de nombreux visiteurs passent par des établissements où ils peuvent monter sur les oiseaux et même assister à des courses.

Mais c’est surtout pour leur viande que les autruches sont élevées dans le pays. Or, depuis le 9 avril, le virus de la grippe aviaire a été détecté. Il s’est rapidement répandu dans le sud du pays, dans la région d’Oudtshoorn, et l’Union européenne a décidé de stopper immédiatement ses importations (qui représentent 90% des ventes) bien que le virus ne soit pas transmissible aux humains et qu’il soit détruit à la cuisson.

Ce que craignent les professionnels, c’est que ce virus H5N2 (cousin du tristement célèbre H5N1) ne mute et affecte les autres volailles. Les animaux ne paraissent pas du tout malades et il est donc nécessaire de procéder à des tests systématiques. A chaque test positif, la ferme concernée est immédiatement mise en quarantaine et toutes les autruches abattues. A l’heure actuelle 33.000 oiseaux, soit un quart de la population de la région a été liquidé et a fini en engrais.

Une perte économique considérable

Les quelques exploitations qui ont été épargnées n'ont pas pu conduire leurs autruches à l'abattoir avant juillet, ce qui les a obligées à les nourrir plus longtemps que prévu. De plus, tous les transports d'animaux ont été interdits. Selon un professionnel du secteur, éleveurs perdent 108 millions de rands (soit 11 millions d'euros) par mois.
Le gouvernement sud-africain indemnise les fermiers à hauteur de 2.000 rands (200 euros) par tête mais les employés au chômage forcé ne sont pas subventionnés. "Nous ne sommes pas vraiment sûrs qu'il faille essayer de devenir à nouveau une grosse ferme d'autruches comme avant, compte tenu des risques sanitaires" (et aussi de l'augmentation des charges), s’inquiète un éleveur.

Au moins 3 ans pour reconstruire la filière

Au mieux, les exportations ne pourront pas reprendre avant décembre et il faudra au moins trois ans pour reconstruire la filière, de nombreuses reproductrices ayant été tuées. En attendant, les éleveurs sud-africains espèrent que Bruxelles voudra bien autoriser les importations de viande d'autruche venant d'autres régions du pays, rapporte romandie.com.



Maxisciences 10/09/2011

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Le ministère chinois de l'Agriculture vient tout juste d'annoncer que quelque 150.000 poulets avaient dû être abattus à la suite d'une grippe aviaire dans la région autonome du Xinjiang.

Alors que le Mexique a déclenché l'état d'urgence de santé animale, c'est au tour de la Chine de signaler une épidémie de grippe aviaire. Le ministre de l'Agriculture chinois a en effet annoncé que la maladie avait provoqué la mort de 1.600 poulets et contaminé 5.500 autres. Plus sérieux encore, plus de 150.000 volailles ont dû être abattues au cours des dernières semaines. D'après les informations communiquées par le ministère, l'épidémie était connue depuis le 20 juin mais il a fallu attendre lundi la publication des résultats d'analyses pour la confirmer.

En effet, les tests ont indiqué qu'il s'agissait bien du virus H5N1 qui contaminait les volailles de la région autonome du Xinjiang dans le nord-ouest du pays, renforçant l'inquiétude des autorités.

Aujourd'hui, la Chine est considérée comme l'un des pays les plus menacés par la grippe aviaire dans la mesure où elle possède la plus grande population mondiale de volailles et que les humains continuent de vivre en contact étroit avec de nombreux animaux dans les régions rurales et ce, malgré les recommandations des autorités. La crainte est ainsi bien évidemment que des hommes ne soient victimes de la grippe aviaire.

Début juin, un bébé de deux ans vivant dans la province du Guangdong (sud) a été diagnostiqué comme ayant contracté la grippe aviaire à Hong Kong, où il a été hospitalisé. Mais avant cela, en décembre dernier, le pays avait déjà annoncé son premier décès dû à la maladie en 18 mois. Ensuite, un second cas mortel a été recensé en janvier. D'après les chiffres, le virus H5N1 est mortel dans 60% des cas pour l'homme. Néanmoins, les contaminations observées ne se font que de l'animal à l'homme, ce qui fait redouter une possible mutation du virus.

Si cela se produisait, il pourrait alors devenir apte à passer d'un homme à un autre. Depuis 2003, la maladie a fait plus de 350 morts dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais la Chine n'est pas la seule à avoir observé des cas humains mortels, le Vietnam ainsi que l'Indonésie en ont également signalés.




Maxisciences 04/07/2012

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Lundi, le Mexique a déclenché l'état d'urgence de santé animale dans tout le pays. Une épidémie de grippe aviaire dont le virus est hautement pathogène a déjà touché 1,7 million de volailles dont 870.000 sont mortes ou ont été abattues.

Si quelques cas humains mortels avaient été recensés ces derniers mois en Asie, c'est une véritable épidémie de grippe aviaire qui touche actuellement les volailles du Mexique. Lundi, le ministère de l'Agriculture du pays a en effet annoncé que quelque 1,7 million de volailles avaient déjà été contaminées et que pas moins de 870.000 en étaient mortes ou avaient dû être abattues. Des chiffres qui ont incité le gouvernement mexicain a déclenché l'état d'urgence de santé animale sur tout le territoire.

"Le dispositif national d'état d'urgence de santé animale est activé (...) dans l'objectif de diagnostiquer, prévenir, contrôler et éradiquer le virus de la grippe aviaire de type A, sous-type H7N3", a expliqué un bulletin du ministère paru au Journal officiel. La présence du virus a été détectée le 20 juin mais depuis les cas se sont multipliés à travers le pays prenant l'aspect d'une épidémie. Le virus est transmissible "par le contact direct ou indirect entre animaux, produits ou sous-produits (...) infectés", précise encore le ministère dans son bulletin relayé par l'AFP.

Vendredi, l'Organisation mondiale des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a confirmé l'épidémie au Mexique et les chiffres données : 1,7 million de volailles ont bel et bien été contaminées dont 870.000 en sont mortes, dans 10 élevages de l'Etat de Jalisco (ouest).

Avec le déclenchement de l'état d'urgence nationale, le Mexique a ainsi annoncé une série de mesures censée contenir l'épidémie et réduire la dispersion de la maladie. Celles-ci consistent notamment à mettre en quarantaine les volailles contaminées voire à les abattre si nécessaire et à vacciner celles qui ne le sont pas encore.

Le ministère de l'Agriculture a également demandé de détruire les produits infectés qui pourraient favoriser la contamination. En outre, il a précisé que l'aviculture "contribue à hauteur de 40% du volume total" de l'élevage dans le pays. Ainsi, "les pertes économiques" dues à cette épidémie "sont et seront irréparables", a t-il estimé.



Maxisciences 03/07/2012

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L’OMS comptait environ 18.500 victimes durant l’épidémie de grippe A (H1N1) entre mars 2009 et août 2010 d’après les données analysées. Mais l’organisation savait très bien qu’elle sous-estimait la mortalité réelle. Une nouvelle évaluation annonce 284.500 décès, soit quinze fois plus que ce qui avait été comptabilisé !

La grippe A (H1N1) aurait été bien plus dangereuse que l’on croit. La maladie, devenue pandémique entre juin 2009 et août 2010, n’aurait pas fait 18.500 victimes comme annoncé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais plutôt 284.500 selon les nouvelles estimations de scientifiques des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) parues dans The Lancet Infectious Diseases.

L’OMS se doutait que ses chiffres étaient très largement inférieurs à la réalité, car ils ont été établis à partir des données récoltées par les laboratoires. Or, ceux-ci reconnaissent qu’ils rataient davantage de cas qu’ils n’en détectaient. En effet, et c'est d'autant pus vrai dans les pays sans système de santé, certaines victimes n’étaient pas soignées dans les hôpitaux et mourraient de l’infection sans rentrer pour autant dans les statistiques. Dans d’autres situations, le virus H1N1 n’était pas détectable chez les patients après la mort, si bien qu'ils ne traduisaient pas la réalité.

Dans ce nouveau travail, les scientifiques ont récolté les données émanant de douze pays (plus ou moins développés) et ont estimé la proportion de victimes dans chaque pays, notamment grâce à un indice multiplicateur dépendant de la qualité des soins pratiqués dans la région. Ont été relevés plus précisément les décès de maladies respiratoires (pneumonies) et par maladies cardiovasculaires. Finalement, d’après leurs estimations, la mortalité des pays les plus modestes était plus élevée que celle relevée dans les pays les plus riches. Rien de surprenant.

L’Afrique constitue le continent le plus ravagé, avec deux à trois fois plus de victimes qu’ailleurs. Afrique et Asie du Sud-Est comptabilisent 59 % des décès à l’échelle mondiale, tandis qu’ils ne représentent que 38 % de la population.

Dans un commentaire qui accompagne le texte, deux chercheurs du National Institute of Health (NIH) américain critiquent la précision de certains chiffres. Par exemple, ils considèrent que le Mexique a été plus affecté que ce que l’étude révèle, tandis que le Japon et Singapour auraient plutôt été davantage épargnés. Cependant, à l’échelle de la planète, ils trouvent cohérent le facteur 15 qui différencie les données de l’OMS de celles de cette étude.

La particularité de cette grippe est sa propension à frapper mortellement des individus jeunes. Environ 80 % des victimes avaient moins de 65 ans tandis qu'elle ne représente que 10 % des décès dans le cas de la grippe saisonnière. Les enfants étaient particulièrement touchés.

Pour les scientifiques, l’explication réside dans le fait que les personnes les plus âgées avaient développé des anticorps contre ce virus original car il ressemble à un variant qui a circulé avant 1957.

La grippe A (H1N1) avait, au moment de son explosion, suscité la panique à travers le monde avant que celle-ci ne retombe lorsqu’on constatait qu’elle n’était pas aussi mortelle que prévu. Ce travail à postériori démontre que notre ressenti sur l’instant était erroné, l’épidémie ayant emporté près de 300.000 personnes en une année. Rien à voir avec la grippe espagnole de 1918 ou celle qui pourrait éventuellement se produire si le virus H5N1 pouvait se transmettre d’Homme à Homme, mais elle nous permettra peut-être de mieux nous prémunir dans le cas où une telle pandémie meurtrière venait à contaminer l’humanité.



Futura Sciences 29//06/2012

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Les soupçons s'accumulent autour du vaccin Pandemrix largement utilisé contre la grippe pandémique A (H1N1) en 2009, après une nouvelle étude française qui évoque un risque multiplié par quatre chez les personnes vaccinées de développer une maladie rare, la narcolepsie.

"Notre étude conforte des études effectuées dans d'autres pays, notamment en Finlande et en Suède", commente le Dr Antoine Pariente, coordinateur de l'étude, qui fait partie d'une série d'études européennes rendues publiques jeudi à Stockholm.

Mais alors que la Finlande et la Suède font état d'une association entre vaccination et narcolepsie principalement chez les jeunes et les adolescents vaccinés, l'étude française évoque également un risque accru de narcolepsie chez les adultes vaccinés.

La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle peut s'accompagner de pertes soudaines du tonus musculaire (cataplexie).

"Chez les moins de 19 ans, le risque pourrait être multiplié par 5 et chez les plus de 19 ans par 3,5", précise le Dr Pariente, soulignant qu'il s'agit d'une "association significative".

"Les informations permettant d'établir un lien formel entre la vaccination et la narcolepsie doivent maintenant être évaluées, et l'association retrouvée chez l'adulte nécessite d'être confirmée par d'autres études", précise-t-il.

L'étude, coordonnée par l'Inserm et le CHU de Bordeaux, entre octobre 2009 et avril 2011, a concerné 287 personnes au total, dont 85 atteintes de narcolepsie et 202 "témoins".

Selon un bilan établi en juin dernier, près de 450 cas de narcolepsie ont été signalés après la vaccination A (H1N1), pour la plupart en Finlande et en Suède, deux pays où le Pandemrix (GlaxoSmithKline) a été le seul vaccin utilisé lors de la campagne de vaccination 2009-2010.

En France, l'agence du médicament ANSM fait jeudi état de 51 cas de narcolepsie rapportés à ce jour chez des personnes vaccinées, dont 47 cas chez des personnes vaccinées par le Pandemrix.

Parmi ces cas, 22 concernent des personnes âgées de 16 ans et plus et 28 des personnes âgées de 8 à 15 ans. Le début des symptômes est intervenu entre 2 jours et 15 mois après la vaccination, selon l'ANSM.

Lors de la campagne de 2009-10, 4,1 millions de personnes ont été vaccinées en France par Pandemrix, contre 1,6 millions qui ont reçu le vaccin Panenza (Sanofi), réservé aux nourrissons, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées.

Quelques 900 nouveaux cas de narcolepsie sont dénombrés chaque année en France où le taux de prévalence (cas nouveaux et anciens confondus) de la maladie est de 20 cas pour 100.000 habitants. En se fondant sur la nouvelle étude française, l'ANSM évalue à 400 le nombre de cas de narcolepsie qui pourraient être attribuables à la vaccination tout en rappelant, elle aussi, qu'"aucune relation de causalité" n'a été établie "sur la base des données existantes", d'autres causes (notamment génétiques et environnementales) "ne pouvant en effet pas être écartées".

"Une analyse approfondie doit être menée" afin de conforter les divers "signaux", ajoute l'agence.

En juillet 2011 l'Agence européenne du médicament (EMA) avait conclu que la balance bénéfice/risque du Pandemrix restait positive mais qu'en raison de rares cas survenus chez des personnes jeunes, le vaccin ne devait être utilisé qu'en l'absence d'autres vaccins disponibles.

Les vaccins pandémiques dont le Pandemrix ne sont plus commercialisés en France depuis la fin de la pandémie.




SCIENCES ET AVENIR 20/09/2012

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MEXICO - Le Mexique a réussi à circonscrire une épidémie de grippe aviaire déclarée depuis le mois juin en sacrifiant 22 millions de volailles, a annoncé mercredi le président mexicain Felipe Calderon.

Le virus en cause --de type A, sous-type H7N3-- ne touche pas les humains mais provoque une forte mortalité parmi les volatiles.

Selon les critères internationaux, étant donnés que depuis 68 jours consécutifs ne sont pas apparues de nouvelles manifestations de grippe aviaire, nous pouvons considérer le phénomène comme surmonté et déclarer l'épidémie totalement sous contrôle, a dit le président mexicain dans un discours devant des professionnels du secteur dont une copie a été transmise à l'AFP.

Il a précisé que plus de 22 millions de volailles ont été sacrifiées, la majorité dans des élevages de l'Etat du Jalisco (ouest), et que la vaccination a permis d'éviter que le virus ne se propage dans d'autres régions du Mexique.

En juin, quelque 150 fermes du Jalisco avaient été placées en quarantaine après l'apparition du virus. De nombreuses autres exploitations ont été touchées par la suite.

Cette situation a entraîné une forte hausse du prix des oeufs, une nourriture de base traditionnelle pour les familles modestes au Mexique, ce qui a obligé les autorités à autoriser des importations massives. Cinquième producteur et principal consommateur d'oeufs frais au monde, le Mexique a importé depuis juin quelque 14.000 tonnes de ce produit, principalement en provenance des Etats-Unis.

Selon le président Calderon, le Mexique est entré dans une nouvelle phase, celle de l'éradication définitive du virus et a assuré que le Mexique serait totalement remis de la crise du secteur courant novembre.


ROMANDIE.COM 24/10/2012

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ROME - Le monde risque une répétition des flambées de grippe aviaire apparues en 2006 si la surveillance et le contrôle de cette maladie ne sont pas renforcés au niveau mondial, a averti mardi l'organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), basée à Rome.

La poursuite de la crise économique internationale signifie qu'il y a moins d'argent disponible pour la prévention de la grippe aviaire de type H5N1 ou d'autres menaces d'origine animale, s'inquiète Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO, dans un communiqué.

Même si tout le monde sait qu'il vaut mieux prévenir que guérir, je suis préoccupé parce que les gouvernements, dans les conditions actuelles, sont incapables de rester sur leurs gardes, déplore-t-il.

Selon la FAO, une stricte vigilance s'impose en permanence, car de larges réservoirs du virus H5N1 sont encore présents dans certains pays d'Asie et du Moyen-Orient, où la maladie est devenue endémique.

En l'absence de contrôles adéquats, le virus pourrait se propager facilement au niveau mondial, comme cela s'était produit lors du pic des flambées en 2006. A l'époque, 63 pays avaient été touchés.

Entre 2003 et 2011, la maladie a entraîné la mort ou contraint à l'abattage de plus de 400 millions de poulets et canards d'élevage et provoqué des pertes économiques évaluées à 20 milliards de dollars.

A l'instar de plusieurs autres maladies animales, H5N1 peut également être transmis à l'homme. Entre 2003 et 2011, ce virus a infecté plus de 500 personnes et en a tué plus de 300, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Malgré des budgets serrés, nous devons nous unir pour trouver ensemble les moyens d'assurer la sécurité de la chaîne alimentaire mondiale, souligne M. Lubroth. Les coûts et les périls résultant de l'inaction seraient trop élevés, conclut-il.


ROMANDIE.COM 29/1/2013

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WASHINGTON - Les marchés aux volailles vivantes en Asie peuvent être des foyers actifs du virus H5N1 de la grippe aviaire mais de simples mesures telles la désinfection des camions et des équipements pourraient arrêter la propagation du pathogène, affirment lundi des chercheurs.

Une équipe de chercheurs français, britanniques et vietnamiens a interrogé des vendeurs sur ces marchés dans le nord du Vietnam et déterminé comment l'infections pouvait se répandre même dans des zones reculées.

L'abattage des volailles ou la fermeture des marchés sont inefficaces, affirment-ils dans une étude publiée dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

Mais des désinfections quotidiennes de seulement quelques marchés de volailles vivantes et des véhicules de transport suffit, selon ces scientifiques. Des désinfections tous les jours ont réduit l'ampleur d'une épizootie moyenne de 80 à 89%, ont-ils déterminé. Une désinfection tous les deux jours a été moins efficace, réduisant la propagation de l'infection d'environ 30% seulement.

Les principaux avantages de cette approche sont son bas coût et la facilité de suivre les mouvements des marchands, souligne Guillaume Fournie, de l'Université de Londres, un des auteurs de la recherche.

On a dénombré 566 cas confirmés d'infection humaine avec H5N1 depuis 2003 dont 332 décès, soit un taux de mortalité de 58%, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La Chine s'efforce actuellement de contenir le nouveau virus H7N9 de la grippe aviaire, qui n'avait jamais jusqu'alors été transmis des volailles à l'homme et qui a déjà fait 27 morts dans le pays depuis deux mois.

L'OMS a affirmé qu'il n'y avait pas eu à ce jour de transmission entre humains de H7N9, qui, met en garde l'organisation, est l'un des virus de la grippe les plus mortels, pressant les visiteurs en Chine d'éviter les marchés aux volailles vivantes.

Sur les quelque 120 personnes infectées depuis la fin mars en Chine, dont un en dehors du pays à Taiwan, 27 sont décédées, soit un taux de mortalité de 22%.


ROMANDIE 7/5/2013

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Une semaine après son retour de voyage de Pékin, une personne est morte au Canada de la grippe aviaire H5N1, un cas mortel présenté comme le premier sur le continent nord-américain. Cette victime, habitant en Alberta, est rentrée de Pékin le 27 décembre et décédée le 3 janvier dans un hôpital d'Edmonton, la capitale de cette province de l'ouest canadien, ont indiqué mercredi les autorités canadiennes de la santé.

"Je suis ici pour confirmer le tout premier cas de H5N1, aussi connu comme la grippe aviaire, en Amérique du Nord", a déclaré la ministre de la Santé, Rona Ambrose, lors d'une conférence de presse. Le décès de cette personne est un "cas isolé", a estimé Rona Ambrose en parlant de risques de transmission humaine "très faibles".

 Un marchand d'oiseaux dans une rue de Shanghai, le 8 janvier 2014 (c) Afp

               

La victime avait commencé à ressentir des symptômes de mal de tête et de fièvre sur un vol d'Air Canada entre Pékin et Vancouver le 27 décembre. Elle avait poursuivi son voyage sur un autre vol à destination d'Edmonton. Son état de santé s'est rapidement détérioré et elle a dû se rendre à l'hôpital, où elle est décédée le 3 janvier, a précisé le responsable de la Santé de l'Alberta, le Dr James Talbot.

"Les résultats en laboratoire ont confirmé qu'il s'agissait bien du virus H5N1", a déclaré de son côté un autre responsable du ministère canadien de la Santé, Howard Njoo. ]b]La victime, qui avait effectué le voyage en Chine avec deux proches, était auparavant en parfaite santé. "Je peux confirmer qu'ils sont restés à Pékin et qu'ils n'ont pas visité une ferme ou un marché[/b]", a dit le Dr Talbot. Ce dernier a refusé de confirmer que la victime était une femme, mais il a utilisé à plusieurs reprises le "elle" pour y faire référence.

Les deux personnes qui ont voyagé avec la victime "seront suivies pendant une dizaine de jours". "Habituellement les symptômes apparaissent sous deux à cinq jours" après l'exposition au virus, permettant de penser que deux semaines après le voyage de retour, ces personnes n'ont pas développé la maladie, selon le Dr Talbot. "Il leur a été proposé du Tamiflu (un antiviral administré pour atténuer l'intensité et la durée de la grippe, et produit par le laboratoire suisse Roche, NDLR) en prévention" et "cinq jours après son décès, aucun d'entre eux n'a présenté de symptômes".


ARIRANG NEWS 8/1/2014


Le fait que la victime n'ait pas quitté Pékin ni visité de ferme ou de marché inquiète les autorités canadiennes, d'autant que les autorités chinoises n'ont pas fait mention de cas de grippe aviaire dans des élevages de la région de Pékin, a déclaré en substance le Dr Talbot. "Ce n'est pas une maladie qui est transmise entre humains, donc à moins que vous ne soyez dans une zone infectée ou que vous soyez en contact avec un volatile infecté, vous n'attraperez pas cette maladie", a indiqué Dr. Theresa Tam, du ministère de la Santé.

 

euronews (en français) 9/1/2014


"Un des points inhabituels dans ce cas est qu'à aucun moment la personne n'a présenté des symptômes de toux ou d'insuffisances respiratoires", a aussi souligné le Dr Talbot. "En fait, la cause du décès a été identifiée comme une encéphalite-méningée".

Quelque 650 cas de grippe aviaire ont été répertoriés dans 15 pays depuis dix ans, avec un taux de mortalité de 60%, a noté le Dr Talbot. En 2013, un total de 38 cas ont été recensés dans le monde, dont 24 se sont avéré mortels.

S et A 9jan2014

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Le Japon a ordonné l'abattage de plus de 100 000 volailles après la confirmation dimanche par les autorités de la présence du virus de la grippe aviaire dans une ferme au sud de l'archipel, pour la première fois depuis trois ans.

"Des tests ont confirmé la présence de la souche H5 dans un élevage de 56 000 volatiles, dans la préfecture de Kumamoto", a indiqué le ministère de l'Agriculture japonais dans un communiqué. Le propriétaire avait rapporté samedi dernier une poussée du nombre de volailles mortes soudainement. Les autorités ont ordonné l'abattage de 56 000 autres poulets dans une autre ferme, détenue par le même propriétaire, en raison des risques de contamination.

 Des tests ont confirmé la présence de la souche H5 dans un élevage de 56 000 volatiles. JIJI PRESS / AFP

Une équipe d'experts et de responsables va être envoyée sur les lieux pour déterminer la cause de l'infection.

Aucun cas de transmission du virus des animaux aux humains n'avait été détecté ce week-end, selon les autorités locales. Elles ont interdit samedi dernier le transport ou déplacement des animaux des deux fermes incriminées et des élevages voisins. Des opérations de désinfection sont actuellement en cours, ainsi que de nouveaux dépistages. Les véhicules passant à proximité des deux fermes seront également désinfectés à des points donnés, sur les grands axes, afin d'empêcher la propagation de l'épidémie.

Le ministère de l'Agriculture japonais a mis en garde les éleveurs contre les risques d'infection, rappelant la présence persistante de la maladie en Asie, dont la Corée du Sud voisine. Au mois de mars dernier, la Chine avait notifié à l'OMS huit nouveaux cas d'infection par le virus de la grippe aviaire A (H7N9) et le sud du pays avait également rapporté quatre décès récents de personnes en contact avec des volailles. A l'échelle nationale de la Chine, le virus H7N9aurait déjà infecté cette année plus de 120 personnes, dont 36 sont décédées.

Sciences et avenir 14/2/2014

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Les autorités néerlandaises ont décrété une interdiction temporaire du transport de volailles dans tout le pays. Une souche hautement pathogène de la grippe aviaire a été détectée dans un élevage du centre du pays. Les 150'000 poulets de l'exploitation vont être évacués et détruits.

"Il a été déterminé ce matin que la variante de la grippe aviaire détectée dans une exploitation de volailles à Hekendorp est hautement pathogène", a annoncé le ministère des Affaires économiques dans un communiqué.

Un porte-parole a précisé: "Il s'agit d'une souche hautement pathogène, mais on ne sait pas encore laquelle précisément". Pour limiter les risques de contamination, les autorités néerlandaises ont décrété une interdiction du transport de volailles, d'oeufs ou de fumier de volailles. Cette interdiction durera 72 heures au maximum.

Dans un rayon de 10 kilomètres autour de l'exploitation concernée, cette interdiction pourrait durer jusqu'à 30 jours. Seize autres exploitations se trouvent dans ce rayon et des analyses vont y être menées. Un protocole visant à contrôler les visites rendues aux diverses exploitations du pays a également été instauré, tout comme une interdiction de chasser.

"La contamination peut se faire depuis un animal vers les humains", a rappelé le ministère néerlandais des Affaires économiques. "C'est pour cette raison que des mesures de protection vont être prises pour les gens qui peuvent entrer en contact avec des volailles contaminées".

L'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en garde en septembre contre la nouvelle variante H5N6, en raison de sa forte virulence. Une autre variante, H5N8, jusque-là cantonnée à l'Asie, a été détectée début novembre pour la première fois en Europe, en Allemagne.

Selon les médias néerlandais, la variante H7N7 de la grippe aviaire avait durement frappé les Pays-Bas en 2003. Quelque 30 millions de volailles avaient été détruites par les autorités sanitaires.


Romandie 16/11/2014

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Un premier cas avait été signalé il y a une semaine en Dordogne, une première depuis 2007. Ce 1er décembre, deux autres cas ont été découverts dans ce même département.

C'est dans cet élevage de canards de Saint-Paul-la-Roche (Dordogne) qu'un des deux nouveaux cas du virus H5N1 a été découvert ce 1er décembre. Depuis une semaine, cette exploitation était surveillée par la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. Hier et aujourd'hui, les services de l'État ont fait procéder à l'abattage des 6 000 canards de l'élevage, qui étaient en grande partie destinés à la fabrication du foie gras.



En cause, la présence d'anticorps du virus H5N1 sur les volailles. Toutefois le maire de la commune précise qu'aucune mortalité anormale n'a été recensée dans l'exploitation. "Les prélèvements qui ont été effectués sur ces volailles montrent qu'ils ont été en contact avec de la faune sauvage, a priori des oiseaux migrateurs", commente-t-il au micro de France 3. Un coup dur pour la filière, à quelques semaines de Noël. Alors les éleveurs locaux appellent les habitants à ne pas céder à la panique.


Francetv info 1/12/2015

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Un virus d'influenza aviaire a été détecté dans au moins trois élevages de volailles dans les Landes, qui seraient situés dans le secteur d'Hagetmau et dans le sud des Landes.

La grippe aviaire gagne du terrain dans le sud-ouest de la France. Après 3 foyers infectieux détectés en Dordogne depuis le 25 novembre 2015, deux nouveaux cas ont été identifiés dans ce département et un autre dans les Landes, a annoncé lundi 7 décembre 2015 le ministère de l'Agriculture. "Trois nouveaux foyers d'influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été confirmés, deux dans les Landes (pintades et canards) et un en Dordogne (canards)", a-t-il précisé. Selon nos confrères du quotidien Sud Ouest, ces foyers sont situés dans le secteur d'Hagetmau et dans le sud des Landes. On ignore encore le nom de la souche en question.

 Élevage de canards et de poules. ©️ FRANK PERRY / AFP

Le gouvernement a "décidé immédiatement du déploiement des mesures de protection destinées à prévenir le risque de propagation de la maladie dans les nouveaux foyers et dans les nouveaux départements touchés"
. Ces mesures comprennent la mise en place de "zones de protection et de surveillance, mesures de biosécurité, abattage des animaux des foyers"

Fin novembre 2015, un cas de grippe aviaire H5N1 — le premier depuis 2007 — avait été repéré sur des poules élevées chez des particuliers en Dordogne. Le gouvernement a interdit dans la foulée l'exportation d'oiseaux vivants et d’œufs à couver depuis la Dordogne et mis en place des restrictions de transports sur le territoire français des volailles, poussins et œufs à couver, mais aussi de viandes de gibier à plumes provenant de 87 communes en Dordogne et en Haute-Vienne.


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Au moins huit pays d'Asie et d'Afrique du Nord ont fermé leurs frontières aux volailles et autres produits avicoles français, dont le foie gras. Pourtant, "l'influenza aviaire (virus de type européen et non asiatique, ndlr) n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire", a rappelé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. 


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"Le risque de contamination est extrêmement faible et il est nul si on prend toutes les précautions", avait assuré à l'AFP le virologue Bruno Lina, soulignant qu'"il n'y a pas de chaîne de transmission interhumaine qui a pu s'installer". 

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la grippe aviaire H5N1 a tué 447 personnes, sur 842 cas confirmés de contamination entre 2003 et juin dernier, principalement en Égypte et en Asie du sud-est. En France, la dernière crise remonte à 2006 et avait touché 64 élevages, presque tous dans l'Ain. Les derniers cas isolés avaient été détectés en Moselle en août 2007.


Sciences et avenir 7/12/2015

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