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Le vent... Les noms des vents, tout savoir ou presque sur le vent...

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L'actualité sur les différents événements climatologiques survenus dans le monde, concernant les tempêtes, je me suis interrogée sur les noms donnés en France aux différents vents. J'en connaissais quelques-uns... Mais j'ai été surprise de la variété des noms donnés selon les régions...

Jugez-en vous-même... Cliquez sur les noms pour lire les informations...

Bretagne :


  • Nordet
  • Père Banard
  • Suroît = Surouas
  • Noroît

Normandie :


  • Nordet
  • Suez
  • Vent d'amont
  • Vent d'aval

Val de Loire :


  • Bise
  • Galerne (du breton 'Gwalarn')
  • Vent de haut

Ile de France :

Père Lachaise


Nord :


  • Écorche-vache (Flandre)
  • Écorche-vel (Picardie)
  • Escorche-river (Pas-de-Calais)

Champagne-Bourgogne :


  • Aurisse (Centre, Nièvre)
  • Betchawind (Bourgogne, Franche-Comté)
  • Bise, vent du nord ou nord-est
  • Dret vent, vent d'ouest
  • Écorche-ville, vent du nord, souvent froid
  • Gailairme (Morvan)
  • Galerne, vent de l'ouest, du nord-ouest
  • Hâle, harle (Morvan, Champagne, Wallonie), vent desséchant qui souffle généralement aux mois de mars et avril, en wallon « les håles di mås » signifient aussi : les bises de mars
  • Norois, vent du nord-ouest
  • Soulaire, soulère (Aube, Yonne, Marne, Haute-Marne), vent sec généralement du sud (ou plutôt du sud-ouest) ou de l'est.

Nord-est :


  • Al dé Mars (Vosges, Haute-Saône, Doubs, Jura)
  • Dretvent (Nivernais)
  • Niederwind (Vosges)
  • Thalwind (Alsace)

Jura :


  • Bise
  • Joran ou Juran (Jura, lac Léman)

Alpes :


  • Aberwind = Alpach = Aperwind
  • Auro (Drôme, Hautes-Alpes)
  • Bise
  • Cisampo (Alpes, Vallée du Rhône)
  • foehn = Favogn = Jauch = Jauk
  • Labech
  • Matinière = Matinal (Alpes, Vallée du Rhône)
  • Monsieur de Port de l'Écluse (de Grenoble à Genève)
  • Vaudaire = Vauderon (Mont-Blanc)
  • Lombarde (Alpes du Sud)

Vallée du Rhône :


  • Aloup de vent (vallée de la Brevenne)
  • Aouro (Ardèche, Drôme)
  • Burle (Ardèche)
  • Mistral
  • Mistralet (= mistral soufflant très modérément)
  • Vésine (Drôme)

Massif central :


  • Agueil (Cévennes, Gard, Lozère)
  • Amarijo (Haute-Vienne, Creuse, Corrèze)
  • Aouro (Lozère, Aveyron, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales)
  • Arouergue (Lozère, Gard, Aveyron)
  • Aspre
  • Aura de Méije (Cévennes)
  • Eisserot (Auvergne, Cévennes)
  • Limousin-pliau (Limousin)
  • Traverse (Massif Central, Jura, Alpes)
  • Vent du Midi (Auvergne, Forez)
  • Vent mouillé (Auvergne)

Sud-ouest :


  • Aïgal (Tarn, Tarn-et-Garonne, Lot)
  • Autal (Aquitaine)
  • Autan (Hérault)
  • Bordelais (Bordeaux)
  • Carcenet (Pyrénées de l'est)
  • Hegoa (Pyrénées de l'ouest)
  • Vent de Barran (Gers)

Méditerranée - Corse- Provence :


  • Aguiéloun (Drôme, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse, Var, Gard, Bouches-du-Rhône, Vaucluse)
  • Albe (Pyrénées-Orientales)
  • Aouro (Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales)
  • Auro (Drôme)
  • Cers (bas-Languedoc)
  • Grec = Grécal = Grégale = Grégalade = Grégou (au large de Nice)
  • Levant (Provence, Côte d'Azur, Roussillon (llevant), Corse (levante))
  • Libeccio (Côte d'Azur, Corse)
  • Marin = Mejournaous (Provence, Languedoc)
  • Marinada (Catalogne, Roussillon)
  • Maristraou (Languedoc-Roussillon)
  • Mélamborée (Alpes de Haute-Provence, Var)
  • Mistral = Canigonenc = Cierzo = Dramundan = Lipo fango = Magistral = Maistrau = Maistre = Mangofango = Rameaux = Sécaire
  • Mitgjorn (Pyrénées-Orientales)
  • Narbonnais = Narbonés (Narbonne)
  • Nord
  • Orsure (golfe du Lion)
  • Ponant
  • Pontias Nyons : Vent du matin [Drome Provencal]
  • Poulen : vent chaud du Var qui souffle des îles d'Hyères à la plaine du Luc
  • Seguin (Provence)
  • Sirocco (Côte d'Azur, Corse)
  • Tramontana (Corse) (à ne pas confondre avec 'Tramontane')
  • Tramontane = Montagnère = Montagneuse
  • Vent sombre (auro bruno) (Var, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Gard)
  • Vent du sud (Vallée du Rhône, Bourgogne)

Atlantique :


  • Atèn (Poitou-Charentes, Indre-et-Loire)
  • Dalu (Loire-Atlantique)
  • Drau (Indre-et-Loire)

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Le vent est le mouvement d’une atmosphère, masse de gaz située à la surface d'une planète. Les vents les plus violents connus ont lieu sur Neptune et sur Saturne. Il est essentiel à tous les phénomènes météorologiques. Comme les courants marins, le vent est décrit par les lois de la dynamique des fluides. Il existe une inter-dépendance entre ces deux circulations de fluides.

Les vents sont provoqués par un réchauffement inégalement réparti à la surface de la planète par l’énergie solaire, et par la rotation de la planète. Les vents sont généralement classifiés selon leur ampleur spatiale, leur vitesse, leur localisation géographique, le type de force qui les produit et leurs effets. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre mais peut être estimée par une manche à air, un drapeau, etc.

Le vent est l'acteur principal de l'oxygénation des océans par agitation de sa surface. La circulation engendrée par les vents permet de disperser de nombreux agents minéraux et organiques. Il façonne la forme des plantes et du relief, influence le déplacement des populations d’insectes volants et la migration des oiseaux. Le vent a inspiré dans les civilisations humaines de nombreuses mythologies ayant influencé le sens de l’histoire. Il a influé sur les transports, voire les guerres, mais également fourni des sources d’énergie pour le travail purement mécanique et pour l’électricité. Il influe même sur les loisirs.

Le vent fait le plus souvent référence aux mouvements de l’air dans l'atmosphère terrestre. Par extension, le mouvement de gaz ou de particules polarisées allant du Soleil vers l’espace extérieur est appelé vent solaire et l’échappement gazeux de particules légères d’une atmosphère planétaire vers l’espace est nommé le vent planétaire.

Les vents sont souvent classifiés selon leur force et la direction d’où ils soufflent. Il existe plusieurs échelles de classification des vents dont les plus connues sont l'échelle de Beaufort et l'échelle de Fujita. La première classe les vents soutenus selon treize niveaux qui vont de la brise à celui des vents de force d'ouragan, en passant par la force de coup de vent et de tempête. La seconde classifie la force des vents dans une tornade.

Les pointes de vents au-dessus du vent moyen sont appelées rafales. Des vents violents associés à un orage sont appelés rafales descendantes, connues en mer comme des grains. Des vents violents sont associés avec plusieurs autres phénomènes météorologiques tels les cyclones tropicaux, les tempêtes et les tornades.

Le premier instrument de mesure du vent est celui de la girouette, invention de la Grèce antique destinée à indiquer la direction du vent. Nous devons la première description scientifique des phénomènes éoliens à Evangelista Torricelli qui mit en évidence la pression atmosphérique de l'air avec son baromètre et à Blaise Pascal qui fut le premier à décrire le vent comme un mouvement de l'air, un courant d'air plus ou moins puissant ainsi que la diminution de pression avec l'altitude puis Robert Hooke construira le premier anémomètre. Benjamin Franklin se lancera lui dans les premières descriptions et analyses de vents dominants et de systèmes météorologiques.

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Lorsqu’un véhicule ou une personne se déplace, le vent ressenti au cours du déplacement peut être très différent du vent généré par les conditions météorologiques avec des conséquences parfois importantes. On distingue :

  • Vent réel : le vent qui est ressenti par un observateur immobile par rapport au sol : il est dû uniquement au déplacement de l’air autour de celui-ci. Sa direction et sa force peuvent être lues sur un instrument fixé sur le lieu où l’observateur se situe : ces valeurs sont théoriquement celles communiquées par les bulletins météorologiques (avec une fiabilité variable). Le qualificatif de « réel » est utilisé quand l’observateur se situe à bord d’un engin se déplaçant (avion, voilier…) pour le différencier d’autres composantes du vent engendré par le déplacement : vent apparent ou le vent dû à la vitesse. Ce vent a une composante moyenne à laquelle s'ajoutent souvent des rafales, soit des hausses soudaines et temporaires de sa vitesse ;
  • vent vitesse ou vent relatif : le vent généré par le seul déplacement de l’observateur, égal en intensité, de même direction, et opposé en sens, à la vitesse relative de celui-ci. Il est d’autant plus fort que la vitesse de déplacement est élevée. C’est par exemple le vent que l’on ressent lorsque l’on se déplace à vélo, en l’absence de tout vent réel ;
  • vent apparent (pour la navigation maritime) : le vent tel qu’il est ressenti par l’observateur en déplacement, somme vectorielle des deux précédents, c’est-à-dire du vent réel et du vent vitesse (ou relatif). La notion de vent apparent est surtout utilisée en voile ou en char à voile : en effet, le vent ressenti sur le bateau dépendra non seulement du vent réel, mais également de la vitesse du bateau, ce qui conduit à devoir ajuster le réglage des voiles. C’est le vent que reçoit effectivement la voile.

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Comment circulent les vents... cette partie répondra à l'une des interrogations de mon petit-fils : Edouard6 sur le forum...

On distingue trois zones de circulation des vents entre l'équateur et les Pôles. La première zone est celle de Hadley qui se situe entre l'équateur et 30 degrés Nord et Sud où l'on retrouve des vents réguliers soufflant du nord-est dans l'hémisphère nord et du sud-est dans celui du sud : les alizés. Les navigateurs à voile ont depuis longtemps utilisé cette zone de vents réguliers pour traverser les océans. La seconde se situe aux latitudes moyennes et est caractérisée par des systèmes dépressionnaires transitoires ou les vents sont surtout d'ouest, c'est la cellule de Ferrel. Finalement, la cellule polaire se retrouve au nord et au sud du 60e parallèle avec une circulation de surface généralement d'Est. Entre ces trois zones, on retrouve les courant-jets, des corridors de vents circulant autour de la planète à une altitude variant entre 10 et 15 km et qui sont le lieu de frontogenèses.

Ces traits généraux de la circulation atmosphérique se subdivisent en sous secteurs selon le relief, la proportion mer/terre et d'autres effets locaux. Certains donnent des vents ou des effets sur de grandes étendues alors que d'autres sont très locaux.

Schéma des circulations atmosphériques terrestres. (Wikipedia)


La cellule du Pacifique, entièrement océanique, est particulièrement importante. On lui a donné le nom de cellule de Walker en l'honneur de Sir Gilbert Walker, dont le travail a conduit à la découverte d'une variation périodique de pression entre les océans Indien et Pacifique, qu'il dénomma l’oscillation australe. Le courant de Humboldt, venant de l'Antarctique, refroidit la côte occidentale de l'Amérique du Sud, créant une grande différence de température entre l'Ouest et l'Est du continent, laquelle donne lieu à une circulation directe semblable à celle de Hadley mais limitée à la zone Pacifique. El Niño est un courant d'eau chaude de surface qui envahit la partie orientale du Pacifique Sud suite à un affaiblissement des alizés, vents équatoriaux, déplaçant la cellule de Walker et permettant à l'eau plus chaude du Pacifique Sud-Ouest de se déplacer vers l'est. Les remontées d'eau froide qui se retrouve habituellement le long de la côte de l'Amérique du Sud sont coupées ce qui modifient grandement le climat, non seulement dans le Pacifique Sud mais également la circulation atmosphérique générale à des degrés divers. Par exemple, El Niño empêche la formation de tempêtes tropicales et d'ouragans sur l'océan Atlantique, mais augmente le nombre de tempêtes tropicales qui touchent l'est et le centre de l'océan Pacifique.

La Niña est l'inverse du phénomène El Niño alors que l'eau chaude de surface se déplace plus vers l'Asie. Il ne s'agit pas d'un retour vers la situation normale mais un extrême de l'autre côté. Il n'y a pas de symétrie entre les deux phénomènes, on a relevé par le passé davantage d'épisodes El Niño que d'épisodes La Niña.

Articles détaillés : El Niño et La Niña (météorologie).



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Les causes principales des grands flux de circulation atmosphérique sont la différence de température entre l’équateur et les pôles, qui cause une différence de pression, et la rotation de la Terre qui dévie le flot d'air qui s'établit entre ces régions. Des différences locales de pression et de températures vont quant à elle donner des circulations particulières comme les brises de mer ou les tornades sous les orages.

A noter : Il existe également des systèmes météorologiques si anciens et si stables que ces vents ont reçu un nom, voire étaient parfois considérés comme des divinités comme au Japon pour les kami kaze. De très nombreux vents célèbres existent autour du monde tels le couple Mistral/Tramontane, le sirocco, le Chinook, Khamsin ou encore le Simoun.

Cette rose des vents était utilisée par les marins sur la Méditerranée pour se repérer. La direction, le nom et les effets de chacun de ces vents peuvent varier suivant les régions (en particulier, les directions du Mistral et de la Tramontane sont permutées dans la région du Languedoc).

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La pression atmosphérique en un point est le résultat du poids de la colonne d’air au-dessus de ce point. Les différences de pression qu’on note sur le globe terrestre sont dues à un réchauffement différentiel entre ces points. En effet, l’angle d’incidence du rayonnement solaire varie de l’équateur aux pôles. Dans le premier cas, il est normal à la surface de la Terre alors que dans le second, il est rasant. Cette variation conditionne le pourcentage d’énergie solaire reçue en chaque point de la surface terrestre. De plus, les nuages reflètent une partie de cette énergie vers l’espace et elle est absorbée différemment selon le type de surface (mer, forêt, neige, etc.).

La différence de pression ainsi créée est la force qui déplace l’air. Si la Terre ne tournait pas sur son axe, la circulation serait donc directe entre les centres de haute et de basse pression. Cependant, cette rotation dévie l’air dans la direction perpendiculaire au déplacement par rapport à un observateur au sol. En fait, c’est l’observateur qui bouge mais on l’appelle quand même force de Coriolis. Elle est proportionnelle à la vitesse de l’air déplacé mais vers la droite dans l’hémisphère Nord et à gauche dans celui du sud.

Lorsque la somme vectorielle de ces deux forces est devenue presque égale mais opposée, la direction du déplacement de l’air se stabilise pour être perpendiculaire au gradient de vent. La petite différence qui subsiste laisse une accélération vers la plus basse pression, la direction du vent reste donc orientée un peu plus vers les basses pressions ce qui fait que le vent tourne autour des systèmes météorologiques. Aux forces de pression et de Coriolis, il faut ajouter la friction près du sol et la force centrifuge de courbure du flux pour correctement évaluer le vent dans le cas général.

À grande échelle dans l'hémisphère nord, les vents tournent donc dans le sens horaire autour d'un anticyclone, et anti-horaire autour des dépressions. L'inverse est vrai pour l'hémisphère sud où la force de Coriolis est inverse. On peut déterminer notre position entre ces deux types de systèmes selon la loi de Buys-Ballot : un observateur situé dans l'hémisphère nord qui se place dos au vent a la dépression à sa gauche et l'anticyclone à sa droite. La position des zones de pressions est inversée dans l'hémisphère sud.

Diagramme qui montre comment les vents sont déviés pour donner une circulation anti-horaire dans l’hémisphère Nord autour d’une dépression. La force de gradient de pression est en bleu, celle de Coriolis en rouge et le déplacement en noir.



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Au sol, en mer et en altitude, le vent est mesuré en kilomètre par heure, en mètre par seconde ou en nœuds. La mesure directe du vent se fait dans des stations météorologiques sur la terre ferme ou en mer grâce à un anémomètre, qui en donne la vitesse, et une girouette, qui en donne la direction. Les anémomètres mécaniques sont formés de coupelles qui tournent autour d'un axe quand le vent souffle. Il existe d'autres versions dont celles dites à fil chaud où le changement de température d'un thermistor causé par le flux d'air correspond à la vitesse de ce dernier.

On obtient par radiosondage la variation des vents avec l'altitude en suivant le mouvement d’un ballon-sonde depuis le sol. La mesure du déplacement d'un ballon ascensionnel dépourvu de sonde à l'aide d'un théodolite constitue une alternative économique au radiosondage. Depuis l’espace, grâce aux instruments d’un satellite météorologique, on peut obtenir les vents dans toute l’atmosphère. Ces données sont particulièrement utiles aux endroits inhabités comme les déserts et les océans. C'est également de cette façon que les vents sur les autres planètes sont estimés. En aviation, la vitesse du vent est estimée en utilisant deux tubes de Pitot, le premier dans la direction opposée au déplacement et le second perpendiculairement à celui-ci.

Les radars météorologiques Doppler, les profileurs de vent, les lidars Doppler et les sodars sont des instruments de télédétection au sol capables de mesurer la vitesse du vent en altitude.

Le vent peut également être estimé par un manche à air au sol et les marins l'estime en utilisant l’échelle de Beaufort, échelle fermée à 13 niveaux de force 0 à force 12, s’ils n’ont pas d’instruments pour la mesurer. Cette échelle relie l’effet du vent sur la mer (hauteur des vagues, production d’embruns, etc.) à sa vitesse. L'échelle de Fujita et l'échelle de Fujita améliorée utilisent les dommages causés par une tornade pour estimer la force qu'avaient ses vents.

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L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a homologué début 2010 le record du vent le plus violent jamais observé scientifiquement sur Terre, hors ceux des tornades. Il s'agit de rafales de 408 km/h enregistrées le 10 avril 1996 à l’île de Barrow (Australie-Occidentale) lors du passage du cyclone Olivia. Le précédent record de 372 km/h datait d'avril 1934 au sommet du mont Washington aux États-Unis. Cependant, le cyclone Olivia n'est pas considéré lui-même comme le plus violent à avoir affecté la région australienne car ce record ne représente pas l'intensité générale du système.

La mesure record dans une tornade a été effectuée à Moore en Oklahoma lors de la série de tornades de l'Oklahoma du 3 mai 1999. À 18 h 54, un radar météorologique Doppler mobile a détecté des vents de 484 km/h +/- 32 km/h dans le tourbillon près de Bridge Creek à une hauteur de 32 mètres au-dessus du sol. Le record précédent était de 414 à 431 km/h mesuré dans une tornade près de Red Rock (Oklahoma). Cependant, les vents au sol ont pu être plus faibles à cause de la friction.



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Des vents de plus de 300 km/h soufflent sur Vénus et font que ses nuages font le tour de la planète en 4 à 5 jours terrestres.

Lorsque les pôles de la planète Mars sont exposés aux rayons du soleil à la fin de l'hiver, le CO2 congelé est sublimé, créant ainsi des vents quittant les pôles à plus de 400 km/h ce qui va alors transporter des quantités conséquentes de poussière et de vapeur d'eau à travers tous les paysages martiens. Il existe également des vents subits et liés à l'activité solaire qui ont été surnommés « cleaning event » par la NASA parce qu'ils apparaissaient subitement et dépoussiéraient tout, y compris les panneaux solaires.

Sur Jupiter, les vents soufflent jusqu'à 100 m/s (360 km/h) dans les zones de courant-jet. Saturne fait partie des records du système solaire avec des pointes à plus de 375 m/s (1 350 km/h). Sur Uranus, dans l'hémisphère nord jusqu'à 50° de latitude, la vitesse peut monter à 240 m/s (864 km/h) « seulement ». Finalement, par-dessus les nuages de Neptune, les vents dominants peuvent atteindre 400 m/s (1 440 km/h) le long de l'équateur et jusqu'à 250 m/s (900 km/h) à ses pôles. Il existe en outre un courant-jet extrêmement puissant à 70° de latitude Sud qui peut atteindre 300 m/s (1 080 km/h).

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Le vent a inspiré dans les civilisations humaines de nombreuses mythologies ayant influencé le sens de l’Histoire. Beaucoup de traditions religieuses personnifient le vent :


  • Éole, dieu du vent dans la Rome et la Grèce antiques ;
  • Borée, Euros, Notos et Zéphyr étaient les dieux secondaires des vents chez les Grecs ;
  • Fūjin dieu du vent de la Mythologie japonaise ;
  • Chi Po, Dieu des vents chinois ;
  • Le Saint-Esprit dans la théologie chrétienne s’est manifesté parfois par un vent mais n’est pas le dieu du vent ;
  • Amon, dieu du soleil et du vent chez les Égyptiens ;
  • Kirk, Dieu du vent chez les Celtes ; Tarann y étant celui du tonnerre ;
  • Quetzalcóatl, ou serpent à plumes, ou encore Tezcatlipoca blanco, est le dieu de la créativité et de la fertilité mais aussi du vent chez les Toltèques, les Mayas l'appellent : Kukulcan ;
  • Marouts, dieux de l'atmosphère et génies des vents (Les Marouts, jeunes guerriers exubérants, au nombre de onze ou vingt, gardaient le soma, boisson préférée d'Indra, et l'accompagnaient dans ses déplacements) ;
  • djinns, esprits immatériels de la civilisation arabe, appelés aussi spécifiquement Maritins pour ceux qui peuplent l'air.

La tradition orale canadienne française raconte que « lorsqu'on aperçoit un pied-de-vent, c'est que le bon Dieu descend sur Terre ».

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Selon les régions, ces vents sont connus sous différents noms, notamment :


  • en Amérique du Sud :

    • « Zonda » en Argentine,
    • « Puelche » au Chili,
    • « Chanduy » au Mexique,

  • en Amérique du Nord :

    • « Chinook » dans les Montagnes Rocheuses, aux États-Unis et au Canada, ainsi que dans les Chugach Mountains d'Alaska,
    • « Diablo » dans la region de San Francisco,
    • « Santa Ana » dans le sud de Californie,

  • « The Nor'wester » ou Canterbury Northwester dans le sud de la Nouvelle-Zélande,
  • en Europe :

    • « Halny » dans les Carpates,
    • « Fogony » ou « tramontane » dans les Pyrénées-Orientales,
    • « Balaguère » dans les Hautes-Pyrénées,
    • « Haize Hegoa» au Pays basque,
    • « Halny wiatr » en Pologne,
    • « Aspr » dans le Massif central,
    • « Jauk » en Carinthie (du slovène Jug)
    </LI>

L’effet de foehn, ou effet de föhn, est un phénomène météorologique créé par la rencontre de la circulation atmosphérique et du relief quand un vent dominant est entraîné au-dessus d'une chaîne montagneuse et redescend de l'autre côté après l'assèchement de son contenu en vapeur d'eau. Le nom vient du foehn, un vent fort, chaud et sec que l'on rencontre dans certaines régions d’Europe.



- En Suisse et en Alsace, foehn est le synonyme de sèche-cheveux, en français comme en allemand ou en alsacien (voir français de Suisse).



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États-Unis - Ce que Sandy a de si exceptionnel


Il a déjà fait plusieurs dizaines de morts, fait fermer la Bourse de Wall Street et interrompu la campagne présidentielle américaine... Qu'a donc l'ouragan Sandy de si exceptionnel ?

[b]François Gourand, prévisionniste à Météo-France, explique les spécificités de l'ouragan qui frappe le nord-est des États-Unis[/b] Il répond aux questions de Chloé Durand-Parenti du Point.fr

Le Point.fr : Comment se forme un tel ouragan ?

François Gourand : Dans un premier temps, vous avez des perturbations à petite échelle, des amas orageux qui se forment généralement, pour ce qui concerne l'Atlantique, à l'ouest de l'Afrique et qui dérivent ensuite vers les Caraïbes. Sur le chemin, si la mer est suffisamment chaude en surface (de l'ordre de 25 à 26 degrés) et s'il n'y a pas trop de différences entre le vent au sol et celui présent en altitude, un tourbillon va se former et se mettre à tourner de plus en plus vite pour devenir tempête ou ouragan. C'est un phénomène que l'on observe régulièrement...

Qu'est-ce que Sandy a donc de si particulier ?

D'abord, on a rarement vu, depuis que l'on fait des relevés météorologiques fiables, un système avec une pression aussi basse s'approcher aussi haut, en latitude, des États-Unis.

Or, la puissance d'un ouragan résulte justement du différentiel de pression entre le centre du système et l'extérieur. C'est à cause de cela que les vents sont particulièrement violents. De plus, les violentes rafales qui se concentrent d'habitude assez près de l'oeil du cyclone ont été observées sur des centaines de kilomètres, bien au-delà de celui-ci. Enfin, Sandy a également une trajectoire assez inhabituelle. En général, les ouragans qui ont sévi dans cette région s'incurvent vers le nord-est à mesure qu'ils remontent vers le nord, de sorte qu'ils passent plus au large, sans pénétrer profondément dans les terres. Sandy, lui, s'est au contraire rapproché de la côte pour entrer largement dans une zone très peuplée du nord-est des États-Unis.

Comment peut-on expliquer ce phénomène ?

En réalité, c'est parce qu'il y avait déjà une perturbation sur les États-Unis avec de l'air froid qui avait envahi la région des Grands Lacs. Il y a alors eu une interaction entre l'ouragan qui remontait et cet air froid qui descendait des Grands Lacs vers l'est des États-Unis. Cela a créé une sorte d'effet d'aspiration qui a ramené l'ouragan vers la côte.

Y a-t-il d'autres éléments qui peuvent expliquer l'ampleur des dégâts déjà constatés ?

Les rafales ont atteint jusqu'à 150 km/h en arrivant sur la côte et 130 km/h à New York même. C'est important, mais ce n'est pas un record. En revanche, dans le même temps, Sandy s'est déplacé très lentement, ce qui a laissé aux vents violents le temps de faire un véritable travail de sape.

Par ailleurs, les cumuls de pluie sont allés jusqu'à 300 millimètres localement dans le New Jersey, ce qui est l'équivalent de deux mois de précipitations tombeés en seulement 24 heures. Et il faut ajouter à cela une importante montée du niveau de la mer, avec jusqu'à 3,5 m de surcôte localement. La pression très basse au coeur du cyclone a joué le rôle d'une pompe qui a fait monter mécaniquement le niveau de l'océan alors que la marée était déjà forte à ce moment de l'année. Ajoutez ensuite à cela des vents violents qui poussent toute cette eau vers les côtes et vous obtenez des inondations importantes, y compris dans les quartiers bas de New York.

A-t-on répertorié dans cette zone, par le passé, un événement comparable ?

Oui, il y a eu un ouragan majeur sur la région de New York en 1938, classé en catégorie 3, soit plus fort que Sandy qui n'est que de catégorie 1. Il avait été, déjà à l'époque, très destructeur, même si la zone était évidemment moins peuplée qu'aujourd'hui.

Peut-on faire un lien entre ce gigantesque ouragan et le changement climatique ?

Pas vraiment. C'est un phénomène qui s'est produit de tout temps et qui fait partie du climat de la Terre. A priori, les scénarios d'évolution actuels ne prévoient d'ailleurs pas d'augmentation de la fréquence des ouragans. En revanche, il est vrai que ces événements pourraient gagner en intensité localement (vents plus forts, pluies plus soutenues).

Sandy est pourtant très tardif pour un ouragan de cette ampleur ?

C'est vrai, car, en général, les gros ouragans se situent plutôt en août, septembre, voire début octobre. C'est probablement lié au fait que la température de la mer reste plus élevée, plus longtemps, dans le contexte d'un climat plus chaud. Elle part d'une température estivale plus haute et refroidit donc plus lentement. En ce sens, on peut donc effectivement penser que, dans le cadre d'un réchauffement climatique, la période de vie des ouragans puisse être plus longue. Mais il faut rester prudent...



LE POINT.FR 30/10/2012

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Phénomène météorologique à l’intensité réputée imprévisible, la mousson est conditionnée par un couplage océan-atmosphère complexe. Des scientifiques ont récemment identifié une forte corrélation entre la mousson asiatique estivale et la configuration du climat six mois plus tôt. Leurs résultats pourraient considérablement améliorer la compréhension et la prévision du phénomène.


La mousson estivale d’Asie du Sud-Est impacte l’approvisionnement en eau et en nourriture de milliards d’individus. Au printemps, l’hémisphère nord se réchauffe et provoque un changement de direction des alizés dans l’océan Indien. Ceux-ci apportent alors des masses d’air humide sur les continents, entraînant d’intenses précipitations. Le phénomène est particulièrement intense en Asie du Sud-Est, puisque la chaîne de l’Himalaya bloque les nuages convectifs. En Inde, la mousson d’été fournit 80% du total de précipitations annuel. L’intensité des moussons rythme donc l’agriculture du pays, secteur qui représente 70 % des emplois.


Les moussons influencent donc fortement la vie du sud de l’Asie, mais chaque année est une surprise. L’intensité du régime de pluies dépend principalement de la température de surface de l’océan Indien. Mais la variabilité d’année en année du phénomène de mousson est mal comprise. Elle est gouvernée par des phénomènes climatiques plus complexes. Les cycles climatiques naturels, comme les événements El Niño, et le climat du Pacifique nord-ouest en particulier ont une influence majeure. Dans ce contexte, la prévision climatique saisonnière de la mousson est bien souvent imprécise. Les locaux ne peuvent donc pas s’appuyer dessus pour anticiper les inondations ou les sécheresses à venir.


Une étude menée par la Scripps Institution of Oceanography en collaboration avec la NOAA pourrait considérablement améliorer la fiabilité des prévisions. Dirigée par les chercheurs Yu Kosaka et Shang-Ping Xie, l’équipe a mis en évidence que l’apparition d’un événement El Niño en hiver influençait la mousson six mois plus tard. Les anomalies climatiques de l’événement hivernal El Niño modifient donc les conditions climatiques de l’océan Indien avec un délai d’un semestre. Les résultats de l’étude publiée dans les Pnas révèlent que le délai de réponse de l’océan Indien aux anomalies de l’océan Pacifique est engendré par la téléconnexion Pacifique-Japon.


Les chercheurs ont étudié les anomalies de température (sea surface temperature, SST) observées (A) et modélisées (C), et les ont comparées aux données de précipitation observées (B) et modélisées (D), afin d’établir le lien entre El Niño et la mousson. ©️ Xie et al., Pnas

L’étude montre que les anomalies de température dans l’océan Indien sont physiquement couplées aux anomalies atmosphériques du Pacifique nord-ouest. Leur interaction amplifie les deux systèmes. Un événement El Niño se met généralement en place à la fin du mois de décembre (d’où le nom «El Niño», l’enfant Jésus en espagnol). Durant l’été suivant un événement El Niño majeur, la température de l’océan Indien est anormalement élevée. Ainsi, via la téléconnexion Pacifique-Japon, El Niño apporte un temps frais et humide l’été qui suit sa formation en Asie du Sud-Est.


Lorsqu’un événement El Niño se déclare, les nuages convectifs normalement situés dans le Pacifique occidental se déplacent vers le centre du bassin. Les nuages ne sont alors plus disponibles à l’ouest pour refroidir la température de la piscine d’eau chaude (warm pool) de l’océan Pacifique. Cette configuration finit par atténuer les vents dans le nord de l’océan Indien. L’influence de cette atténuation est ressentie jusqu’à l’est du bassin Pacifique, et celle-ci amplifie les anomalies climatiques de la région asiatique. Il s’agit là d’une rétroaction positive du couplage de l’océan Indien et du schéma climatique Pacifique-Japon.


Ainsi, l’interférence d’El Niño dans le régime de mousson peut être vue comme le dernier écho du phénomène. La corrélation entre les anomalies climatiques du Pacifique-Japon et de l’océan Indien est semble-t-il tout à fait prévisible. Cet élément peut donc considérablement améliorer le modèle de prévision de mousson estivale.



En 2005, l'Inde a connu une mousson particulièrement violente. À Bombay, huit cents personnes ont trouvé la mort, et un tiers de la ville était sous les eaux. Des précipitations record de 942 mm ont été enregistrées. ©️ Hitesh Ashar, Wikipédia, cc by 2.0

FUTURA SCIENCES 27/4/2013

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La liste des 26 prénoms des futurs cyclones de la saison 2015/2016 est publiée. Féminin, masculin classiques ou rares, les 15 pays de la zone Sud-Ouest de l’océan indien ont fait leur choix.

Un cyclone est baptisé quand il atteint le stade de tempête tropicale modérée. Il faut pour ce faire que les vents enregistrés au coeur du système dépassent 61 km/h pendant 10 minutes. Il est question de vents moyens constants. Une seule rafale ne permet pas de baptiser le système.

Comme tous les ans, l’ordre alphabétique international de A à Z. Le premier système de la future saison sera Annabelle et le dernier, si 26 phénomènes sont observés, Zenani. Les noms ont été choisis par les Seychelles, le Lésotho, le Kenya, Maurice, Madagascar, la France, mais également le Swaziland ou le Malawi…


Réunion1ère 1/9/2015

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