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Le tigre de Tasmanie, une espèce injustement exterminée

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Le tigre de Tasmanie, une espèce injustement exterminée



Publiée récemment dans le Journal of Zoology, une étude australienne montre que le thylacine, un prédateur marsupial éradiqué au début du 20e siècle pour protéger le cheptel ovin, était en fait incapable de capturer un mouton adulte.

Il y a 75 ans s’éteignait au zoo de Hobart, en Tasmanie, le dernier spécimen connu de thylacine, ou tigre de Tasmanie, un animal carnivore de la taille et de l’aspect d’un chien, aux flancs rayés, appartenant néanmoins à l’ordre des marsupiaux. Jadis répandue en Australie et en Nouvelle-Guinée, la créature, inspirant haine et terreur aux colons britanniques, qui voyaient en elle un massacreur de moutons, fut impitoyablement chassée. Ne subsistant plus que sur l’île de Tasmanie à la fin du 19e siècle, elle ne fut protégée qu’à partir des années 1930, trop tard pour empêcher l’extinction de l’espèce. Une perte en terme de biodiversité, mais aussi une injustice.



La dernière photo d'un thylacine vivant prise dans le zoo de Hobart en Australie en 1933. Photo National Archives of Australia.

Des chercheurs de l’Université des Nouvelles Galles du Sud, à Sydney, viennent en effet de démontrer l’incapacité du prédateur à capturer un mouton adulte. Scannant numériquement le crâne d’un thylacine et le soumettant à de véritables ‘crash tests’ informatisés similaires à ceux utilisés pour évaluer la résistance de ponts ou d’ailes d’avions, ils ont établi que sa mâchoire, qu’ils ont comparée à celle d’autres espèces carnivores, n’avait tout simplement pas la puissance suffisante. Elle devait au contraire obliger cet animal – éteint avant d’avoir pu être vraiment étudié – à consommer de nombreuses petites proies. Un régime qui devait le rendre particulièrement vulnérable aux changements écologiques induits par l’arrivée des colons européens, éleveurs de mouton. Inversion des rôles…

"La compréhension des facteurs de risque - tels qu’une spécialisation dans l'habitat ou le régime alimentaire – chez des espèces déjà éteintes peut aider à éviter de futures pertes de biodiversité, en anticipant et en prévenant le déclin d’espèces avant qu'il ne commence", conclut ainsi Marie Attard, directrice de cette étude.



Maxisciences 04/09/2011

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Le tigre de Tasmanie a pour nom scientifique le Thylacinus Cynocephalus, mais est plus connu sous le nom de Thylacine, Loup de Tasmanie ou Hyena. Il fait partie de la famille des marsupials tout comme le Kangourou le Koala ou le Possum.

Tasmanie : île située au Sud-Est de l'Australie, dont elle constitue un État fédéré; 68 400 km² (soit environ 0,9 % de la superficie totale de l'Australie) ; les habitants sont appelésTasmaniens. Capitale : Hobart ; ville principale : Launceston.

Séparée de l'Australie par le détroit de Bass, parsemé de petites îles (Furneaux, du Roi, etc.) qui font le lien avec le continent, elle offre au Sud-Est des côtes découpées. Son relief est très accidenté ; à l'Ouest, lesWest Coast Ranges sont constituées de roches très anciennes, précambriennes, faillées et disloquées, dont l'altitude atteint 1 000 m vers le Sud ; au centre, le plateau central s'élève à plus de 1 600 m (1 617 m au mont Ossa); il est composé de roches du Secondaire soulevées au Tertiaire ; un vaste glacier l'a jadis occupé et de nombreux lacs s'y maintiennent, qui alimentent les rivières de l'île ; le couloir des Midlands est une plaine qui sépare le plateau central des Eastern Highlands, peu élevées, mais très accidentées.

Située entre les 40° et 45° de latitude Sud, sur le passage des grands vents d'ouest (les Westerlies), la Tasmanie jouit d'un climat océanique tempéré et pluvieux ; les West Coast Ranges et le plateau central, directement exposés aux Westerlies, reçoivent des précipitations abondantes (2 000 à 3 000 mm par an) ; les Midlands et les hautes terres de l'Est, moins directement exposées reçoivent moins de pluies. La végétation est composée de forêts à l'ouest (hêtres à feuilles persistantes), de prairies au centre, et d'une forêt d'eucalyptus très dégradée à l'Est.


Découverte par le Hollandais Abel Janszoon Tasman en 1642, l'île s'appela tout d'abord Terre de Van Diemen (elle ne reçut le nom de Tasmanie, en hommage à son découvreur, qu'en 1853). Ce fut le navigateur britannique Matthew Flinders qui, le premier, découvrit le détroit de Bass, et reconnut qu'il s'agissait d'une île (1801). Les Britanniques, qui occupèrent la Tasmanie à partir de 1803, y installèrent des colonies pénitentiaires (la capitale, Hobart, fondée en 1803 près de l'estuaire du Derwent, sur la côte sud plus abritée, fut le deuxième établissement colonial ouvert par les Britanniques en Australie). La population mélanésienne aborigène disparut dans la seconde moitié du XIXe siècle, exterminée par les colons. En 1901, la Tasmanie devint un État du Commonwealth australien.



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FUTURA SCIENCES dossier 2003

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La Tasmanie se sépare physiquement et définitivement du continent australien. Ce bouleversement isole certaines especes animales condamnées à s'adapter ou à s'éteindre. Le tigre de Tasmanie, tout comme le diable de tasmanie, fait partie de ces espèces.


En Tasmanie, il y a beaucoup de reliefs, les forêts sont épaisses et difficilement accessibles. Les montagnes depassent rarement les 1200m. Les pluies sont abondantes dans de nombreuses régions. La difficulté pour l'homme de s'établir sur cette île va jouer en la faveur des espèces animales.


A cette époque le Tigre de Tasmanie est toujours présent en Australie continentale jusqu'en Papouasie Nouvelle-Guinée. Plusieurs élements témoignent de la présence du tigre dans ces régions. Au nord de l'Australie des peintures sur roches représentant le tigre de Tasmanie, et d'origine indigènes ont été identifiées. Un tigre de Tasmanie momifié a même été trouvé dans une caverne sur les plaines de Nullarbor en 1965. Les peuples indigènes étaient apparemment friands de cet animal.

Le tigre de Tasmanie a pour nom scientifique le Thylacinus Cynocephalus, mais est plus connu sous le nom de Thylacine, Loup de Tasmanie ou Hyena.

- Le Thylacine est brun, tirant du jaune au gris. Il a de 15 à 20 rayures foncées sur le dos depuis les épaules jusqu'à la base de la queue. Manifestement le Tigre de Tasmanie et la Hyène sont parents par les rayures sur le dos. Les pattes sont relativement courtes. Les poils sont denses et courts.


- Les oreilles sont courtes et droites. La mâchoire, très grande et puissante contient 46 dents. Le mâle, plus grand que la femelle, mesure plus d'un mètre.
- Le Thylacine femelle a en moyenne quatres petits qu'elle garde dans une poche ventrale.


Avec cette caractéristique, il fait partie de la famille des marsupiaux tout comme le Kangourou, Koala ou Possum. L'animal est plutot nocturne ou semi-nocturne. Il se déplace lentement, et est "gauche" dans ses mouvements. Il chasse généralement seul et se nourrit de petits mammifères et d'oiseaux.





FUTURA SCIENCES dossier 2003

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Bien que les raisons précises de la disparition du Tigre de Tasmanie sur le continent Australien ne soient pas connues, il semble avoir diminué par la présence de son principal ennemi, le dingo.


Mais le Thylacine qui a su s'adapter au fil du temps en Tasmanie est toujours présent. L'espèce est surtout présente dans la région nord et est, mais très rarement dans les montagnes.



  • En 1803, les Européens commencent à émigrer en Tasmanie.
Quelques années plus tard on rapporte que les Thylacines attaquent moutons et la volaille.



  • En 1830 la compagnie pastorale Van Diemens Land est implantée en Tasmanie

Elle propose alors une récompense pour chaque tigre tué. Surnommé le tueur de moutons, le tigre fait alors l'objet d'une chasse sans merci...Plusieurs milliers d'entre eux sont tués, la survie de l'espèce est en danger et étrangement aucun scientique ne s'intérèsse a eux.



  • Le 7 septembre 1936, le dernier tigre tasmanien connu meurt en captivité dans le zoo de Hobart en Tasmanie :
Le garde de poste de jour oublie de fermer le toit de la cage et l'animal meurt sous l'exposition du soleil. Les colons ont éradiqué cette espèce 140 ans après leur arrivée. ...


Il n'existe aucune photo de cet animal dans son élément naturel et seulement quelques unes prisent dans des zoos. Aucune étude n'a été faite sur cet animal durant son existence, ni même pendant sa période d'extinction.


Seul le Pr. TT FLYNN (père de l'acteur), s'est intéressé à lui en 1909 avec des spécimens captifs, mais rien n'a été publié.


Entre 1963 et 1980, le Dr. Eric Guiler mène plusieurs recherches dans différentes régions de la Tasmanie, financées par le conseil de protection d'animaux et d'oiseaux et les fonds de faune du monde.


En 1966 il rassemble des échantillons qu'il identifie en tant que poils de l'animal, mais aucune de ses recherches ne rapporte la preuve de la survie de l'espèce.


En 1986, le Tigre de Tasmanie a officiellement été declaré éteint mais beaucoup de mystère subsitent à propos de cet animal.


Plusieurs habitants de Tasmanie vivant à la lisière des forêts ont cru en apercevoir. Ils ont trouvé des animaux portant des traces de machoire du thylacine.


Des villageois d'Irian Jaya en Indonésie, certifient avoir vu un tigre de Tasmanie vivant dans les collines autour de la frontière entre l'Indonésie et la Papouasie Nouvelle Guinée. L'animal vivrait dans les grottes de la région de Kurima autour des villages Oksibil et Okbibab et semble attaquer les animaux domestiques la nuit.

Le 14 mars 2013, lors de la réunion de la CITES à Bangkok, l'espèce a été officiellement déclarée comme totalement disparue.




FUTURA SCIENCES dossier 2003

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Sur une étagère poussiéreuse de l'Australian Museum, à Sydney, le corps d'un jeune tigre de Tasmanie flotte tranquillement dans un bocal depuis 1866.


Les scientifiques espèrent utiliser une séquence d'ADN extraite pour créer un clone et donner à une espèce disparue un nouveau départ.


Ce projet de recherches très complexe devrait prendre des années et coûter entre 20 et 30 millions de dollars. Les descendants des colons de Tasmanie soutiennent ce projet, “nous aurions une obligation morale de le faire” disent-ils.


Etant donné qu'il existe au moins six autres spécimens de cet animal dans d'autres musées du monde, les clones pourraient être croisés avec ces tigres, affirme Don Colgan, le responsable du département de biologie de l'évolution de l'Australian Museum.


A terme, un groupe viable de tigres de Tasmanie sera présenté dans les zoos ou, mieux encore, repeuplera l'intérieur des terres australiennes, d'où l'espèce est originaire. Voir The Thylacine Museum




FUTURA SCIENCES dossier 2003

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Beaucoup de gens croient encore que le tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocéphale) survit dans la nature sauvage de la Tasmanie, même si l'espèce a été déclarée éteinte il y a plus de 80 années. Des observations et des rapports sur ce marsupial carnivore insaisissable, qui était le principal prédateur de l'île surgissent régulièrement, remettant la question à l'ordre du jour...

Pourtant, un cryptozoologiste (celui qui cherche des animaux cachés) connu, Dr. Karl Shuker, a écrit récemment que les chasseurs de tigres devraient peut-être diriger leur attention vers une autre île : la Nouvelle-Guinée...

Le tigre de Tasmanie, également connu sous le thylacine, peuplait autrefois la Tasmanie et l'Australie continentale, où il est également toujours recherché. Mais peu de gens savent que cet animal était également présent en Nouvelle-Guinée.

Sa présence préhistorique a été mise en lumière en 1960, lorsque des archéologues ont découvert la mâchoire inférieure d'un tigre de Tasmanie. Par la suite, d'autres restes fossiles (confirmés), datant de plus de 2 millions d'années, ont été découverts en Nouvelle-Guinée. Quelques années plus tard, l'observation de bêtes ressemblant au thylacine, a été signalée (mais non confirmée) en Papouasie Nouvelle-Guinée (PNG) et à Irian Jaya (Ouest de la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée)
l'observation des bêtes thylacine-like ont été signalés dans la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) et Irian Jaya (de l'ouest, la moitié indonésienne de Nouvelle-Guinée).

Un spécimen de tigre de Tasmanie au Musée d'Histoire Naturelle à Oslo, Norvège - Photo : L. Shyamal


Bien qu'il soit soupçonné que les tigres de Tasmanie aient disparu de Nouvelle-Guinée à la fin du Pléistocène, Shuker pense qu'il y a une chance qu'une population survive encore sur l'île montagneuse, lieu faisant partie, comme d'autres, des moins explorés et donc les moins connus. Irian Jaya, en particulier, est beaucoup moins exploré que la Tasmanie et l'Australie continentale, comme l'ont confirmé, par exemple, les récentes expéditions dans la montage de Foja, où plusieurs espèces nouvelles et potentiellement nouvelles ont été découvertes, dont un rat géant, un petit wallaby... dit Shuker. "Par conséquent, il y a beaucoup plus de chances que de nouvelles découvertes zoologiques aient lieu ici plutôt que dans l'ancienne aire de répartition du thylacine, et la nouveauté pourrait être le thylacine lui-même".

Photo de tigres de Tasmanie au zoo national de Whasington DC en 1906 - Photo : E.J. Keller, archive de la Smithsonian Institution


En fait des histoires curieuses sont parvenues de Nouvelle-Guinée ces dernières années... En Irian Jaya, certains groupes tribaux parlent d'un animal canin local, connu sous le nom de "dobsegna". Selon Shuker, les descriptions de l'animal, pas encore confirmé ou identifié par les scientifiques, ressemblent d'assez près au tigre de Tasmanie, notamment une bouche "énorme" (les tigres de Tasmanie pouvaient ouvrir la bouche jusqu'à 120°) et une longue queue droite.

Le Chien chanteur de Nouvelle-Guinée également connu comme dingo de Nouvelle-Guinée (Canis lupus hallstromi) est une sous-espèce de Canis lupus de la famille des canidés, proche du chien et du loup. Le chien chanteur de Nouvelle-Guinée est à l'origine un chien domestique retourné à l'état sauvage, au même titre que le dingo australien avec lequel il est apparenté. Les chiens chanteurs présentent deux couleurs différentes, certains spécimens sont noirs, d'autres sont roux - Photo : Valerie Abbott / Creative Commons

En outre, Shuker dit qu'il ne croit pas que le "dobsegna" se réfère à un autre chien sauvage sur l'île. Le chien chanteur de l'île (apparenté au dingo) n'est pas rayé (contrairement au mystérieux dobsegna et le thylacine) et n'a pas une queue raide (comme le dobsegna et comme le thylacine). Par ailleurs, les tribus indigènes connaissent bien les chiens chanteurs (connu aussi sous le nom de dingo de Nouvelle-Guinée) qui, dans le passé, les chassaient pour leur viande quand ils étaient encore commun et ces derniers semblent beaucoup plus méfiants et peureux que le dobsegna, explique Shuker.

Le dernier thylacine connu, Bengamin, montrant sa grande bouche (il baille) - Photo : auteur inconnu


Toutefois, jusqu'à présent, ces histoires, bien qu'alléchantes, relèvent uniquement du ouïe-dire (bouche à oreille). Personne, à ce jour, n'a apporté de preuves, comme des photos, des vidéos ou des échantillons quelconques ou, ce qui serait considéré comme le Saint-Graal pour un cryptologiste, un animal vivant, ajoute Shuker.


La prochaine étape consisterait donc à "envoyer" des expéditions dédiées à Irian Jaya et Papouasie Nouvelle-Guinée, à la recherche du "tigre de Tasmanie" ou de reliques conservées de celui-ci dans les villages indigènes. Des pistes de départs possibles : les forêts autour du mon Giluwe dans le sud des terres hautes de Papouasie Nouvelle-Guinée et celles qui entourent Puncak Jaya en Nouvelle-Guinée indonésienne.

De fait, les nouvelles techniques et technologies employées pourraient faciliter la détermination du statut du tigre de Tasmanie en Nouvelle-Guinée, du moins par rapport à il y a quelques décennies. Les pièges photographiques à distance sont utilisés dans le monde entier pour étudier des animaux rares ou énigmatiques dans les forêts, y compris même pour découvrir, au hasard des clichés, de nouvelles espèces. Selon la population locale, le dobsegna mystérieux est incroyablement prudent et reste caché pendant la journée, faisant ainsi des pièges photographiques à distance un outil optimal pour confirmer ou non la présence de cet animal.

Une vue de la forêt en Nouvelle-Guinée indonésiennes. Photo : Rhett A. Butler.

Une autre piste, plus récente, est la percée en matière de conservation qui utilise l'ADN recueilli des invertébrés hématophages, tels que les sangsues et les mouches, afin de déterminer de quoi ils se sont nourris en démêlant les différents marqueurs d'ADN. Les scientifiques détiennent déjà de l'ADN du tigre de Tasmanie à partir de peaux et pourraient ainsi faire des comparaisons.

Même si une population relique de tigres de Tasmanie survit en Nouvelle-Guinée, le temps peut être compté pour lui et d'autres espèces. En effet, dans la dernière décennie, la Nouvelle-Guinée et sa partie indonésienne ont connu une expansion majeure de la déforestation et de la dégradation de l'écosystème. L'exploitation forestière illégale, la construction de routes, les monocultures et les mines deviennent monnaie courante dans tout le pays et, dans de nombreux cas, conduisent à des conflits entre les habitants et les entreprises d'outre-mer.

Mais Shuker précise : "Il y a encore des zones très appréciables actuellement épargnées par la déforestation", ajoutant que "de telle menaces sur son éventuelle existence (tigre de Tasmanie NDLR) devraient clairement inciter la recherche pour la confirmer ou non. Et si réellement, elle existe, sont habitat pourrait alors (du moins on l'espère) bénéficier d'une protection officielle permanente, assurant ainsi sa survie.

"Si le tigre de Tasmanie réside vraiment en Nouvelle Guinée, le trouver serait certainement parmi les plus étonnantes découvertes zoologiques de ces 100 dernières années. Et, quels que soient les scientifiques ou amateurs qui le découvriraient, ils passeraient à la postérité dans les annales de la science ! Bien sûr c'est en supposant qu'après des milliers d'années de sa disparition locale présumée, le tigre de Tasmanie, marsupial prédateur, hante encore la nuit les forêts de Nouvelle-Guinée.

Un chasseur pose avec un thylacine qu'il a captué et pendu - Photo : auteur inconnu.

Comme déjà exposé dans l'un des premiers messages, le thylacine a été délibérément exterminé pour avoir été accusé, à tort, d'être un ravageur des élevages en Tamanie...


MONGABAY.COM 20/5/2013 - WIKIPEDIA

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Le tigre de Tasmanie est considéré comme éteint depuis 1936. Mais des zoologistes prétendent que des témoins auraient aperçu le célèbre mammifère. Ils auraient également retrouvé des fèces qui pourraient appartenir au thylacine.

A l'image du soala, observé pour la première fois depuis 15 ans dans une forêt vietnamienne, le tigre de Tasmanie pourrait-il aussi faire sa réapparition ? Considéré comme éteint depuis 77 ans, le thylacine (son autre nom) n'aurait pas encore réellement rejoint le dodo dans le clan des animaux disparus. Il serait ainsi bel et bien vivant. C'est du moins ce qu'affirme un groupe de naturalistes britanniques. Ces scientifiques du Centre for Fortean Zoology qui entendent bien confirmer leurs dires sont d'ailleurs, actuellement, en Tasmanie, à la recherche de preuves censées attestées que l'animal vit toujours. L'espèce a été déclarée éteinte, il y a bientôt 80 ans, lorsque le dernier individu est mort au Zoo de Hobart, le 7 septembre 1936.

 Documentaire sur le tigre de tasmanie (en anglais). En dépit de sa classification officielle comme éteinte, des observations de l'espèce sont encore signalées, mais aucune n'a été prouvée de façon concluante. Son plus proche parent vivant est pensé pour être le diable de Tasmanie ou numbat. Le thylacine était un des deux seuls marsupiaux pour avoir une poche chez les deux sexes (l'autre étant l'opossum d'eau). Le thylacine masculin avait une poche qui protégeait les organes reproducteurs externes du mâle, notamment lorsqu'il traversait d'épaisses broussailles. Il a été décrit comme un prédateur redoutable en raison de sa capacité à survivre et à chasser des proies dans les zones très peu peuplées. EsotericHaven / Youtube 10/6/2013

Les chercheurs disposeraient déjà de plusieurs preuves de la présence des thylacines, dans plusieurs régions assez reculées du Nord-Ouest de la Tasmanie. En effet, selon les zoologistes, des témoins qualifiés de "très crédibles" auraient aperçu l'animal, rapporte The Guardian. Ajouté à cela, de nombreux échantillons d'excréments pouvant appartenir à ce mammifère auraient été découverts dans les mêmes régions. Ces derniers sont conservés dans de l'alcool et ont été envoyés à des laboratoires pour une analyse ADN.

 Un tigre de Tasmanie filmé en Tasmanie centrale en 2012 ? Ce sont les quelques secondes d'images Filmée d'un possible Tasmanian Tiger (thylacine) au cours d'un voyage d'une semaine de pêche longtemps dans les Highlands de Tasmanie. ... IMLYINGISWEAR / Youtube 22/2/2012

Mais Richard Freeman, directeur du Centre for Fortean Zoology, n'aurait "aucun doute sur la présence de cette espèce dans les zones isolées de la Tasmanie". D'après lui, "ces régions sont si reculées, il y a tellement d'espèces-proies et nous avons énormément de témoins qui connaissent bien la zone". "Je pense donc qu'il existe toujours une population considérable de l'espèce. À mon avis, il y en a plus dans le monde que le rhinocéros de Java". (A titre de comparaison, le rhinocéros de Java a été considéré comme totalement disparu du Vietnam en 2011. Aujourd'hui, WWF estime qu'il ne reste plus que 35 spécimens dans le monde et notamment en Indonésie). 

Richard Freeman a expliqué avoir contacté un garde forestier, qui a aperçu le tigre de Tasmanie, en pleine journée, en 2011. Ce dernier précise que l'animal était facilement reconnaissable grâce à ses rayures sur l'arrière de son corps, sa longue queue raide et "il se dandinait bizarrement, presque comme une vache". Un représentant du gouvernement ainsi que de nombreux habitants ont également repéré le même animal au cours des dernières années.


 
Possible tigre de tasmanie filmé au cours d'une "chasse" au kangourou... Si tel était le cas, c
ette vidéo serait peut être l'une des preuves les plus convaincantes du retour de cet animal qui pendant des années a été considérée comme éteint... XxZTBNxX / Youtube 24/3/2012.



Les scientifiques admettent qu'aucune empreinte de pas ou aucune carcasse de tigre de Tasmanie n'ont été retrouvées. Mais ils attribuent l'absence de trace de pas au caractère principalement rocailleux du sol de la région. Quant à l'absence de carcasse, il est possible que ce soit l'oeuvre des diables de Tasmanie. Ces derniers, plutôt féroces, dévorent rapidement les corps des animaux lorsqu'ils les découvrent. 

"Si nous pouvions obtenir des résultats ADN, cela serait très intéressant. Les thylacines sont vraiment gros pour les diables de Tasmanie, et ils n'ont pas pu être mangés par un chien, car c'est une région très reculée", avance Richard Freeman.

Les crypto-zoologistes ne sont pas près à baisser les bras. Ils ont mis en place de nombreux appâts et ont dissimulé un grand nombre de caméras dans la zone. "Pour le moment, nous avons vu beaucoup de diables de Tasmanie et de chats errants, mais rien d'autre. Mais, cela ne fait que quelques semaines... Cela peut même prendre des mois", explique-t-il. 

Ce n'est pas la première fois que des chercheurs tentent de prouver l'existence du tigre de Tasmanie (voir article précédent). En revanche, le gouvernement tasmanien a toujours estimé qu'il n'existait "aucune preuve concluante" que l'espèce aurait survécu. Mais "nous allons revenir autant de fois que nécessaire. 

Les personnes qui ont déclaré avoir vu l'animal n'ont rien à gagner à dire ce genre de choses. Or, je pense qu'il y a au moins 300 tigres de Tasmanie", affirme Richard Freeman repris par le Guardian.

Le tigre de Tasmanie est un mammifère marsupial, carnivore et de la taille d'un loup, il porte des rayures sur l'arrière du corps. Férocement chassé par les Européens, il a également été victime de l'introduction du dingo, ce qui a provoqué une rapide perte de son habitat en Tasmanie. Alors qu'il peuplait, à l'origine, la Nouvelle-Guinée et l'Australie, il a été enfermé, piégé, abattu et empoisonné par les habitants. Ces derniers craignaient par-dessus tout que les animaux s'en prennent aux troupeaux de moutons. Sa disparition de la Tasmanie est également due à la chasse, à laquelle il faut ajouter les primes d'abattage, l'introduction des chiens ainsi que les sédentarisation des colons. 

Animal plutôt solitaire lorsqu'il chasse, le thylacine se nourrit de toutes sortes d'animaux des kangourous au wallabies en passant par les oiseaux. Espèce plutôt nocturne ou semi-nocturne, il se déplace lentement et est assez maladroit. 

Le dernier tigre de Tasmanie sauvage a été abattu par un fermier en 1930. Le dernier thylacine vivant en captivité, avait été capturé en 1933 et est décédé le 7 septembre 1936... Quelques mois seulement après que le gouvernement tasmanien ait présenté son projet officiel de protection de l'espèce... L'espèce a été déclarée officiellement "éteinte" en 1982 par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et en 1986 par la Tasmanie.

Source : Lien / link 14/11/2013

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