Admin-lane 0 Posté(e) le 9 septembre 2011 Découverte historique au large de la GuyaneTotal et Shell se frottent les mains. Il se pourrait bien que les deux groupes pétroliers aient mis la main sur un nouvel Eldorado. Ils ont annoncé ce vendredi avoir découvert du pétrole au large de la Guyane.La découverte, historique, a été faite en eaux profondes (sous plus de 2 000 mètres d'eau), à environ 150 kilomètres au nord-est de Cayenne, où le forage avait débuté en mars, à la grande inquiétude d'écologistes, un an après la catastrophe de la plate-forme de Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique. «Nous sommes satisfaits des résultats préliminaires du premier forage exploratoire jamais entrepris au large de la Guyane française», a affirmé un responsable du département exploration de Shell, David Lawrence. La «major» anglo-néerlandaise, qui détient la principale part (45%) du projet, a indiqué qu'il était trop tôt pour évaluer les réserves, mais que les premiers résultats étaient «encourageants». Un porte-parole de Total, qui détient 25% des parts, a confirmé qu'il s'agissait de la première découverte de pétrole au large du département français. La Guyane, région et département d'outre-mer français dont le revenu par habitant est un des plus faibles de France, n'a jamais produit de pétrole. La perspective d'en trouver au large avait été renforcée récemment par d'importantes découvertes au nord-est des côtes du Brésil. Les géologues présument que le sous-sol de cette côte de l'Amérique du Sud est aussi riche en hydrocarbures que celle du Golfe de Guinée en Afrique, car les deux étaient reliées avant que les continents ne dérivent loin l'un de l'autre.Le permis d'exploration guyanais autorisant un forage jusqu'à 6 000 mètres de profondeur (2 000 mètres d'eau puis 4 000 m dans le sous-sol océanique) est exploité par la compagnie britannique Tullow Oil, qui détient 27,5% du projet. «La coentreprise va poursuivre ses forages, évaluer les résultats et décider des prochaines étapes», a indiqué Shell de son côté. AFP / Le Parisien 09/09/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 21 septembre 2011 L'annonce par Shell et Total de la découverte de pétrole au large de la Guyane française a suscité des réactions variées. Pour les uns, c'est une manne financière laissant envisager des retombées économiques et sociales importantes ; pour les autres, c'est un danger environnemental qui expose la biodiversité au risque de marées noires. Le 9 septembre dernier, un consortium pétrolier formé par Shell, Tullow Oil, Total et Northpet a annoncé la découverte de pétrole au large de la Guyane française. Si cette découverte pourrait bien représenter une ressource financière pour la population locale, des forages supplémentaires sont nécessaires afin de confirmer que les hydrocarbures découverts sont effectivement exploitables, ce qui inquiète particulièrement les écologistes. Le forage du consortium pétrolier se situe à environ 150 km des côtes guyanaises où le plancher océanique est recouvert par 2.000 m d'eau. Le forage, qui a débuté en mars dernier, a atteint une profondeur de plus de 5.700 mètres où il a rencontré environ 70 mètres d’huile. Les travaux doivent continuer en vue de l’exploitation des hydrocarbures. Or forer à cette profondeur n’est pas sans danger. Les associations environnementales ne sont donc pas rassurées. Dans un communiqué de presse, les membres de EELV (Europe Écologie Les Verts) avaient d’ailleurs déclaré : « L’avenir de la Guyane, ce sont l’écotourisme, la pêche artisanale, les énergies renouvelables, pas les marées noires ! » Pourtant, selon les propos d’un responsable de communication, Shell se veut rassurant et « s’engage à protéger les ressources naturelles de la Guyane française, sur terre et en mer : surveiller les activités qui pourraient concerner les mammifères marins, être préparé en cas d’incident, travailler avec les populations locales… » Un discours qui doit probablement sonner faux du côté de l’Écosse. Il y a environ un mois, au large d’Aberdeen, une fuite avait été détectée sur un des oléoducs de la plateforme Gannet Alpha, exploitée par Shell. Elle avait causé la perte de l’équivalent de 1.300 barils de pétrole brut – soit environ 200.000 litres – qui s’étaient rependus dans la mer du Nord. Que se passerait-il en cas de fuite similaire au large de la Guyane ? Au-delà de l'impact que pourrait avoir une marée noire sur l'ensemble de la vie marine, c'est la mangrove qui est exposée. À peu près toute la côte est de l’Amérique du Sud en est recouverte. La Guyane française n’échappe pas à cette règle. Cet écosystème particulier est constitué principalement de palétuviers, un groupe d’arbres particulièrement adaptés au littoral puisque leurs racines tolèrent d’être baignées dans l’eau de mer. La mangrove accueille une diversité abondante et variée. Cet écosystème serait directement menacé en cas de marée noire et c’est un des aspects qui inquiètent les associations environnementales. En outre, des études ont montré que les mangroves étaient capables de fixer de grandes quantités de carbone et ainsi, étaient particulièrement importantes dans la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, la pêche – essentiellement de la crevette et du vivaneau – est une des principales activités économiques du pays et serait fortement menacée en cas de fuite. Cependant, la découverte de pétrole est aussi une bonne nouvelle pour l’économie, dans une région où le taux de chômage dépasse les 20 %. Au ministère de l’Écologie, on assure d’ailleurs que « si une exploitation d'hydrocarbures se révèle possible, l'État veillera tout particulièrement à ce que les collectivités, les entreprises locales et plus généralement la population de la Guyane bénéficient des retombées économiques ». Une découverte douce-amère donc, entre manne financière et danger écologique...Futura Sciences 17/09/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 31 mai 2012 Le bateau avec lequel la compagnie Shell compte effectuer des forages au large de la Guyane devrait arriver sur place "mi-juin", a indiqué jeudi le président de Shell France, Patrick Roméo. Le bateau "est en route pour la Guyane" et "devrait arriver sur zone mi-juin", a-t-il dit lors d'une audition devant la délégation à l'outre-mer du Sénat. M. Roméo a rappelé que sa société avait déposé "un dossier pour quatre forages à partir de juin de cette année et jusque juin de l'année prochaine", et qu'il était était "en attente d'autorisation". Le premier forage visera à "évaluer la découverte" d'un gisement l'année dernière. Il interviendra à proximité du forage de 2011 et permettra de voir "si la couche d'hydrocarbures se prolonge", a-t-il expliqué. Le deuxième forage prévu cette année est d'exploration, dans un autre gisement potentiel. Shell prévoit deux autres forages l'année prochaine, à des endroits qui "dépendront des résultats des activités de 2011". Parallèlement, Shell prévoit de réaliser une nouvelle campagne sismique, pour continuer l'analyse du sous-sol afin de rechercher d'autres potentiels réservoirs à forer. Cette campagne "démarrerait début juillet", a précisé M. Roméo. Interrogé par plusieurs élus sur une éventuelle liaison de ce projet à la raffinerie en difficulté de Petit-Couronnes (Seine-Maritime), et la possibilité pour elle de traiter le pétrole guyanais, le président de Shell France a assuré qu'il n'y avait "aucune relation à court terme entre les deux dossiers". "On parle d'un projet qui produirait du pétrole à partir de 2019. C'est très loin", a-t-il souligné. "On ne peut pas conditionner l'avenir d'un site à ce qui peut se passer en 2019." M. Roméo a souligné que les projets de Shell en Guyane s'inscrivaient dans la recherche de nouvelles ressources face à une "pénurie énergétique" qui s'annonce. "La demande énergétique va énormément augmenter" et "peut doubler d'ici 2050", a-t-il estimé. "La production va avoir du mal à suivre. Nous sommes à l'aube d'une période de pénurie énergétique" qui va entraîner une "montée des prix", a-t-il prévenu. Le permis d'exploration d'hydrocarbures au large de la Guyane couvre une zone d'environ 24.100 km2, et vient d'être prolongé jusque 2016. Shell possède 45% du projet aux côtés de Total (25%), Tullow-Oil (27,5%) et Northpet Investments (2,5%).Sciences et Avenir 31/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 21 juin 2012 Les forages exploratoires de la compagnie pétrolière Shell en Guyane "vont pouvoir reprendre" a priori "lundi", ont annoncé à l'AFP des parlementaires guyanais mercredi soir à l'issue d'une rencontre avec le ministre des outre-mer, Victorin Lurel.Le sénateur Georges Patient (PS) et la députée Chantal Berthelot (PRG) ont affirmé que le préfet de Guyane avait eu "l'autorisation de signer les arrêtés préfectoraux" permettant la relance de cette nouvelle campagne d'exploration dans les eaux guyanaises et que les forages devraient "reprendre lundi"."Le préfet a signé les arrêtés aujourd'hui mercredi et donc les forages vont pouvoir recommencer lundi", a déclaré Mme Berthelot, rappelant que le bateau de forage ultra moderne affrété par Shell était "arrivé mardi" comme prévu initialement dans les eaux guyanaises.Interrogée par l'AFP, une porte-parole de Shell a indiqué ne faire "aucun commentaire dans l'attente d'une notification officielle".Guyane Nature Environnement (GNE) s'est déclarée prête à attaquer au contentieux les arrêtés préfectoraux s'ils contreviennent au code de l'Environnement. Les études sismiques recourent à des émissions sonores extrêmement puissantes, nuisibles pour la faune marine à plus de 100 km du navire émetteur, a rappelé GNE interrogé par l'AFP.Depuis une semaine, un certain flou entourait le devenir de cette exploration pétrolière: mercredi dernier, la ministre de l'Ecologie Nicolas Bricq avait parlé d'une suspension du permis de Shell avant de parler d'une "remise à plat"."tactique et stratégie"Cela avait provoqué un certain émoi chez les élus guyanais -- attachés à cette perspective de développement-- et surtout chez l'opérateur qui n'avait pas été prévenu."Les forages vont reprendre lundi et des avancées ont pu être obtenues tant en terme de garanties environnementales qu'en terme de garanties économiques. Et très probablement les retombées financières pour les collectivités et pour l'Etat seront revues à la hausse, par rapport à ce qui était avancé jusque là par Shell", a ajouté M. Patient "très satisfait" de l'entretien.Pour le sénateur, "il y a un peu de tactique et de stratégie dans cette façon de faire" du gouvernement, d'autant qu'au "ministère de l'Ecologie (où les élus ont aussi été reçus, ndlr) ils n'avaient rien trouvé dans les dossiers pour travailler correctement"."Cette petite mise à plat a permis de faire comprendre qu'une autre logique était à l'oeuvre avec ce nouveau gouvernement: si le précédent privilégiait l'exploitation par le privé quitte à réguler, là ce gouvernement sera plus vigilant sur l'intérêt général et les retombées pour la population", a estimé M. Patient.Selon Mme Berthelot, "ce petit couac du départ permet de ramener les choses vers une gouvernance différente".Parallèlement aux travaux exploratoires, des discussions vont avoir lieu pour définir "les besoins en formation et en définition des métiers" que pourraient générer la plate-forme s'il y a exploitation.On espère que le projet sera "synonyme de développement d'infrastuctures et d'accès à l'emploi, important quand on a 20% de taux de chômage, surtout chez les jeunes", a souligné la députée.La compagnie Shell, associée pour ce projet avec Total et le Britannique Tullow Oil, avait annoncé en septembre dernier, à l'issue d'une première campagne de prospection, la découverte de pétrole pour la première fois au large de la Guyane.Cette découverte faite par quelque 6.000 mètres de profondeur (2.000 m d'eau et 4.000 m de plancher océanique) suscite l'appétit des pétroliers mais aussi la crainte des écologistes pour une biodiversité particulièrement riche.Sciences et Avenir 20/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 8 juillet 2012 L’ancienne ministre de l’Écologie, Nicole Bricq, avait annoncé il y a dix jour une “remise à plat” de tous les permis d’exploration pétroliers et gaziers. Et notamment ceux de la compagnie Shell , au large de la Guyane.Oui mais … Nicole Bricq a depuis été débarquée du ministère pour être remplacée par Delphine Batho. Il n’aura donc fallu que huit jours à Shell et à Total pour convaincre notre nouveau gouvernement de revenir sur ses pas et de réautoriser les forages en Guyane, c’est vraiment du jamais vu. Mercredi, des parlementaires ont annoncé que les forages exploratoires de la compagnie pétrolière Shell en Guyane “vont pouvoir reprendre” a priori “lundi”, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des outre-mer, Victorin Lurel.Et, de fait, , les arrêtés préfectoraux d’ouverture de travaux de Shell viennent d’être publiés sur le site de la Préfecture de Guyane Arrêté préfectoral sismique Arrêté préfectoral forage Les études sismiques recourent à des émissions sonores extrêmement puissantes, nuisibles pour la faune marine à plus de 100 km du navire émetteur, au moment même où les cétacés sont particulièrement présents dans cette zone ! De plus, la recherche par forage test avec injection de cocktails chimiques et tous les risques de fuite qui en découlent, surtout par plus de 2000 mètres de fond et 4000 mètres sous terre, est aussi dangereuse que l’exploitation commerciale. L’ensemble des ONG de protection de la nature et de l’environnement s’insurgent contre cette décision dangereuse Quelles que soient les améliorations techniques que Shell peut promettre au gouvernement pour mieux protéger l’environnement, le dérèglement climatique nous interdit tout simplement d’extraire ces nouvelles ressources.La refonte du code minier est nécessaire, c’est une étape critique. Les projets de recherche et d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, doivent être abandonnés.La prise en compte de l’environnement ne doit pas être optionnelle, mais globale en s’intégrant à la “transition écologique” promue par la nouvelle équipe gouvernementale.(voir le communiqué de presse cosigné par les ONG le 22 juin) Un Collectif citoyen et apolitique s’est constitué le 3 mai dernier en Guyane pour s’opposer au projet pétrolier au large de la Guyane. Le collectif Or Bleu contre Or Noir.Pour les soutenir, c’est ici : http://or-bleu-contre-or-noir.org/Pour signer leur pétition c’est par là. Greenpeace 25/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 juillet 2012 La compagnie pétrolière Shell a confirmé mardi l'initiation des travaux de forage d'un puits au large de la Guyane dont elle détient une partie des parts. L'excavation est la deuxième de la sorte située dans la même région. Les travaux de forage au large de la Guyane ont débuté. Une porte-parole de Shell France, société pétrolière anglo-néerlandaise a en effet confirmé la nouvelle à l'AFP ce mardi. "Comme prévu par Shell France le 23 juin, le navire de forage Stena Drillmax ICE a débuté le 6 juillet ses opérations sur le GM-ES-2" a ainsi expliqué la petite compagnie britannique Northern Petroleum partenaire du projet, précisant qu'il s'agit du deuxième permis de Guyane Maritime. Ce forage doit en fait servir à confirmer la découverte des sources de pétrole mises en évidence l'an passé à une profondeur proche de 6.000 mètres. Néanmoins, il s'ancre dans un plus vaste projet incluant les travaux de trois autres puits : un juste après à quelques kilomètres de distance puis deux autres en 2013. Les débuts des travaux laissent à penser que le gisement représente environ 300 millions de barils de brut. Shell, opérateur du permis depuis février, détient 45% des parts contre 27,5% pour la société britannique Tullow Oil, 25% pour Total et 2,5% pour Northern Petroleum et Wessex.Mais les travaux des géants pétroliers ont d'ores et déjà attiré les foudres et l'inquiétude des écologistes. Ceux-ci ont récemment déposé des recours à Cayenne contre les arrêtés autorisant les forages. En juin dernier, l'ex-ministre de l'Ecologie Nicole Bricq avait même annoncé vouloir "remettre à plat" tous les permis d'exploration pétrolière avant que des parlementaires guyanais n'autorisent finalement la compagnie à reprendre son projet. Si elle n'a pas suspendu les permis, la nouvelle ministre Delphine Batho a elle confirmé que le code minier français, que certains jugent trop peu exigeant financièrement et écologiquement pour les compagnies, ferait l'objet d'un projet de loi de réforme d'ici la fin de l'année. Une décision qui lui a d'ores et déjà valu plusieurs critiques de la part des écologistes. Maxisciences 18/07/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 septembre 2012 CAYENNE - Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane (CRPMEM) a réclamé un moratoire contre l'exploration pétrolière de Shell dans le département, dans une lettre à la ministre de l'Ecologie qui pointe notamment l'absence d'un référencement exhaustif de la ressource halieutique.L'évaluation du potentiel de la pêche n'a pas été établi et la ressource halieutique guyanaise est minimisée, a expliqué à l'AFP le président du CRPMEM, Jocelyn Médaille.Nous étions favorables à ce projet mais dès lors que nos intérêts sont menacés, on dit "Halte-là", a-t-il ajouté, précisant que les études menées sur la ressource initiale sont incomplètes et réalisés alors que les forages d'exploration ont déjà débuté.Dans une lettre de 5 pages adressée à la ministre de l'Ecologie Delphine Batho et rendue publique vendredi, les pêcheurs guyanais réclament en outre la conduite d'une étude d'impact environnementale et sociale plus approfondie, la mise en place d'un fonds de compensation alimenté par Shell au profit du secteur ou encore l'extension de la responsabilité environnementale aux exploitants pétroliers offshore.La direction de Shell France, contactée par l'AFP, s'est dite très surprise par la déclaration du CRPEMM, avec lequel elle entretient de bonnes relations. Shell a parfaitement respecté les termes du protocole d'échantillonnage des ressources rédigé conjointement avec le CRPEMM, a dit la direction du groupe.Les pêcheurs affirment vouloir une démarche concertée avec la ministre mais avertissent qu'ils ont des moyens de pression s'ils n'ont pas de réponse dans un délai raisonnable d'une quinzaine de jours, a dit Jocelyn Médaille. On fait passer beaucoup de choses avant notre filière qui, elle, est bien réelle avec 2.400 emplois, 3.000 tonnes de poissons pêchés et des millions d'euros d'exportations chaque année, a-t-il ajouté.Shell (45%) est l'opérateur du consortium qu'il forme avec Total (25%), Northpet (2,5%) et Tullow Oil (ex-opérateur avec 27,5% des parts) sur un permis d'environ 24.100 km2 à 150 km des côtes de Guyane où se déroulent aujourd'hui des forages d'exploration autorisés par deux arrêtés préfectoraux de mai et juin 2012.Quatre recours au tribunal administratif et un recours hiérarchique auprès de la ministre de l'Écologie ont été déposés contre ces arrêtés préfectoraux, principalement au motif d'une étude d'impact jugée insuffisante.ROMANDIE.COM 08/09/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 17 avril 2013 PARIS - Le groupe pétrolier Shell a annoncé mercredi qu'il va prolonger jusqu'à 6.438 mètres de profondeur le forage de son second puits d'exploration au large de la Guyane, après l'échec d'une première recherche qui n'avait pas détecté d'hydrocarbures commercialement exploitables.Nous allons effectuer une prospection un peu plus profonde, parce que la cible initialement projetée ne contenait pas d'hydrocarbures, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la filiale française du géant anglo-néerlandais Shell.Dans un communiqué, le groupe britannique Northern Petroleum, associé au projet, a précisé que le prolongement du forage pourrait fournir une information cruciale pour une meilleure compréhension du potentiel d'exploration de cette zone.Une découverte de pétrole avait été effectuée au large de la Guyane en 2011, lorsqu'un premier forage effectué par Tullow Oil, autre associé au projet, avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d'eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l'océan).Sur la base de ce premier forage réussi, Shell espérait un gisement d'au moins 300 millions de barils de brut. Afin de confirmer cette découverte, Shell avait démarré en juillet dernier le forage d'un deuxième puits, le GM-ES-2 (ou Zaedyus-2), à proximité du premier, mais la prospection n'a pas détecté d'hydrocarbures commercialisables.La découverte effectuée l'an dernier avait fait miroiter en Guyane, un des départements les plus pauvres de France, d'énormes retombées économiques potentielles, même si l'exploitation de pétrole ne devait pas démarrer quoiqu'il arrive avant la fin de la décennie.romandie 17/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 23 avril 2013 LONDRES - Le britannique Tullow Oil a annoncé mardi l'échec du forage d'un troisième puits au large de la Guyane française alors qu'une première découverte de pétrole en 2011 avait fait miroiter d'énormes retombées potentielles.N'ayant rencontré aucun hydrocarbure dans le réservoir principal, le puits a été bouché et abandonné, a indiqué dans un communiqué Tullow, qui est l'un des partenaires de Shell, l'opérateur du permis d'exploration au large de la Guyane.Ce puits baptisé Priodontes-1 a été foré à une profondeur totale de 6.318 mètres dans une profondeur d'eau de 1.750 mètres. Le navire de forage Stena Ice Max va maintenant se déplacer sur le site du puits d'exploration Cebus (GM-ES-4). Le forage de ce puits, qui va tester une nouvelle couche sédimentaire totalement séparée (des puits creusés jusqu'à présent) doit commencer d'ici deux semaines, a ajouté Tulow. Bien que (le forage de) ce puits n'ait pas rencontré une quantité significative d'hydrocarbures, nous avons renforcé nos connaissances de cette zone frontière d'exploration, a déclaré Angus McCoss, responsable de l'exploration chez Tullow Oil. Nous pouvons nous attendre à un résultat plus tard cette année grâce au forage du puits Cebus, a-t-il assuré.Une découverte de pétrole avait été effectuée au large de la Guyane en 2011, lorsqu'un premier forage effectué par Tullow Oil avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d'eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l'océan).Sur la base de ce premier forage réussi, Shell espérait un gisement d'au moins 300 millions de barils de brut.Afin de confirmer cette découverte, le forage d'un deuxième puits, le GM-ES-2 (ou Zaedyus-2) avait été effectué à proximité du premier mais s'était déjà soldé par un échec en décembre dernier.Shell est opérateur du permis d'exploration au large de la Guyane, dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%), le géant pétrolier français Total (25%) et deux autres britanniques, Northern Petroleum et Wessex, qui se partagent les 2,5% restants.ROMANDIE 23/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 23 avril 2013 PARIS - La campagne de forages pétroliers au large de la Guyane française a essuyé un deuxième échec, une nouvelle déconvenue qui amenuise les espoirs soulevés par une découverte d'or noir en 2011, même si Shell croit toujours au potentiel du site et poursuit la prospection.Un porte-parole de Shell a confirmé mardi à l'AFP cet échec annoncé un peu plus tôt par la compagnie pétrolière britannique Tullow Oil, qui est l'un des partenaires avec le Français Total de la campagne d'exploration pétrolière menée par le géant pétrolier anglo-néerlandais dans les eaux guyanaises.Le forage du puits GM-ES-3 ou Priodontes n'a pas rencontré les hydrocarbures espérés, a-t-il déclaré. Cet échec était à craindre depuis l'annonce la semaine dernière que le forage du puits à sa profondeur initiale avait fait chou blanc. Shell avait néanmoins décidé de creuser un peu plus loin (jusqu'à plus de 6.300 mètres au total, dont 1.750 mètres d'eau), mais sans plus de réussite.La couche cible n'avait pas donné de résultats et nous avons donc poursuivi l'exploration à une plus grande profondeur, mais cela n'a pas donné les résultats attendus, a expliqué le porte-parole. Le puits a donc été dûment rebouché et abandonné. C'est le deuxième échec successif essuyé par Shell, depuis que le géant pétrolier a pris la direction des travaux début 2012.[...]Ce nouvel échec vient rappeler la prudence toujours de mise en matière d'exploration pétrolière.Lors de la dernière réunion en mars d'une commission de suivi guyanaise, le patron de Shell France, Patrick Roméo, avait rappelé que l'exploration pétrolière est, par définition, un métier aléatoire, et qu'il n'est pas sûr que suffisamment de pétrole soit trouvé au final pour qu'il puisse être exploité.Et dans le cas où des réserves suffisantes seraient trouvées, une mise en production nécessiterait la construction d'importantes infrastructures pour l'extraction et le transport du pétrole, avec d'importants investissements en Guyane à la clef. Une éventuelle extraction ne serait donc pas envisageable avant la fin de la décennie.Néanmoins, malgré sa double déconvenue, Shell dit croire toujours au potentiel guyanais, et assure que les forages ,même infructueux, permettent d'améliorer sa connaissance du secteur. Les indices recueillis serviront pour la suite de la campagne de prospection. Il y a toujours de l'espoir et on croit toujours au potentiel de la Guyane, a assuré le porte-parole de Shell.Le creusement d'un nouveau puits, GM-ES-4, également surnommé Cebus, va ainsi démarrer dans une huitaine de jours selon la compagnie anglo-néerlandaise, le temps principalement de déplacer le navire de forage, le Stena Ice Max. Ce sera le 4e puits en tout foré au large de la Guyane (le 3e sous l'égide de Shell), et un 5e est prévu d'ici la fin de l'année.Ce nouveau forage va permettre d'évaluer une couche sédimentaire distincte des puits précédents, a précisé Shell. Autrement dit, il vise à détecter un éventuel gisement distinct de celui découvert en 2011. De son côté, Tullow a qualifié Cebus d'excellente cible de prospection.Enfin, le permis de Guyane Maritime a été renouvelé l'an dernier jusqu'en juin 2016, ce qui laisse trois ans à Shell et ses partenaires pour poursuivre leurs travaux d'exploration. Ils devraient ainsi déposer cette année une demande d'ouverture de travaux pour pouvoir procéder à de nouveaux forages au-delà des deux autres encore prévus en 2013.Ces opérations, qui suscitent les inquiétudes d'ONG environnementales, sont soumises à une réglementation qui va être bientôt renforcée avec la réforme en préparation du code minier.ROMANDIE 23/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 24 juillet 2013 LONDRES (Greater London) - L'espoir de trouver un gisement pétrolier commercialement exploitable au large de la Guyane s'est de nouveau réduit mardi avec l'annonce de l'échec du quatrième forage exploratoire, le troisième de rang après la découverte de 2011.La compagnie pétrolière britannique Tullow a annoncé ce nouvel échec, ses espoirs de découvrir avec ses partenaires Shell et Total des hydrocarbures exploitables au large du département français reposant désormais sur un ultime forage.Le puits d'exploration GM-ES-4 sur le site de Cebus a été bouché et abandonné après un forage à une profondeur totale de 6.292 mètres (dont 2.252 m de profondeur et 4.040 mètres sous la croûte terrestre), qui n'a montré aucune trace d'hydrocarbures, indique Tullow dans un rapport d'activité.Le puits Cebus-1 était un forage exploratoire ambitieux, qui n'a pas rencontré d'hydrocarbures. La campagne actuelle en Guyane se conclut maintenant avec le puits GM-ES-5, a commenté Angus McCoss, directeur de l'exploration de Tullow.Une porte-parole de Shell France a confirmé à l'AFP l'échec du forage, mais indiqué que le géant anglo-néerlandais, opérateur du permis guyanais, ne renonçait pas à mener à bien son importante --et coûteuse-- campagne d'exploration.C'est vrai que c'est le troisième (échec) de suite mais on sait qu'il y a un système pétrolier dans la zone et il faut continuer à forer, a-t-elle déclaré.Le navire de forage Stena ICEMax va désormais forer GM-ES-5, le dernier puits du programme d'exploration. Ce forage, qui va débuter cet été, sera plus proche du lieu de la découverte de pétrole il y a deux ans.La découverte de pétrole au large de la Guyane avait été annoncée début septembre 2011, après qu'un premier forage effectué par Tullow Oil dans le réservoir Zaedyus a rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d'eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l'océan).Située à environ 150 kilomètres au nord-est de Cayenne, cette découverte avait éveillé les espoirs d'un premier gisement de pétrole majeur sur le territoire français, au large d'un des départements les plus pauvres du pays.Mais les deux forages suivants, distants de quelques kilomètres du premier, n'avaient rien donné. Vient donc s'ajouter l'échec du 4e forage, réalisé à environ 40 kilomètres du premier, plus près de la frontière brésilienne.Shell est devenu l'opérateur du permis d'exploration Guyane Maritime, dont il détient 45% des parts, devant Tullow Oil (27,5%), le géant pétrolier français Total (25%) et deux autres britanniques, Northern Petroleum et Wessex, qui se partagent les 2,5% restants.Les géologues présument que le sous-sol de la côte nord-est de l'Amérique du Sud est similaire à celui riche en hydrocarbures du Golfe de Guinée en Afrique car les deux étaient reliées avant que les continents ne se forment et dérivent loin l'un de l'autre.D'autres nouvelles mitigées ont été annoncées ce mardi pour ces groupes: Tullow a annoncé avoir trouvé du gaz au large du Mozambique, alors qu'il espérait du pétrole plus rentable.Quant à Total, son partenaire australien Oil Search a annoncé mardi que deux forages offshore en Papouasie-Nouvelle-Guinée avaient trouvé du gaz mais que les volumes de ceux-ci devraient probablement être modestes. Ces découvertes restent significatives, a fait valoir Oil Search dans ses résultats trimestriels.ROMANDIE 24/7/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites