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le gène de la douleur chronique identifié

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Bien que cet article ne concerne pas directement la médecine douce, nous sommes nombreux à souffrir de douleurs chroniques et recherchons souvent le moyen de les soulager par le biais de la médecine alternative lorsque la médecine traditionnelle est impuissante à nous soulager... En conséquence, il m'est apparu opportun de vous communiquer l'information qui suit, ainsi que d'autres articles relatifs à la douleur...



Rappel : lorsque des médicaments sont cités, ils le sont à titre informatifs... Ne jamais faire d'automédication irraisonnée sans avis médical. Seul un médecin ou un professionnel de la santé est à même de poser un diagnostic et de mettre en oeuvre le traitement approprié...


le gène de la douleur chronique identifié


Des scientifiques de l'université de Cambridge ont mis en évidence le gène responsable du déclenchement de certaines douleurs chroniques. Ces expériences ouvrent une voie de recherche vers un futur traitement qui concernerait environ un tiers de la population.

Un remède contre les douleurs chroniques ? Ça n’est bien sûr pas pour tout de suite, mais les récentes expériences réalisées par les chercheurs de l’équipe du département de pharmacologie de l’université de Cambridge, décrites cette semaine dans la revue Science, mettent en évidence l’existence d’un gène qui active le processus des douleurs neurogènes (ou neuropathiques) souvent impliquées dans les cas de douleur chronique.

Les tests ont été réalisés sur des souris. Les chercheurs, emmenés par Edward Emery, ont montré que lorsqu’on supprime ce gène, nommé HCN2 (en créant des souris génétiquement modifiées), les stimuli qui, normalement, déclenchent des douleurs, n’ont plus aucun effet sur les souris. HCN2 est donc bien le gène à l’origine du déclenchement des douleurs neurogènes.

Ces recherches pourraient ouvrir la voie vers des traitements efficaces, signifiant la fin de longues souffrances pour 25 à 40 % (en fonction de la définition du terme « chronique » et l’intensité de la douleur) de la population générale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la douleur est dite chronique lorsqu’elle se prolonge au-delà de six mois, de façon persistante ou récurrente. Les migraines et les maux de dos sont parmi les pathologies les plus concernées et les remèdes sont rares.



Futura Sciences 10/09/2011

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En modifiant légèrement un des composants du puissant venin concocté par les cônes, des gastéropodes marins, des chercheurs ont obtenu un puissant antidouleur. Aussi efficace que la morphine, l’accoutumance en moins, l’α-conotoxine va sûrement se faire connaître.

Les cônes et leurs très belles coquilles attirent le plongeur et le collectionneur de coquillages mais les connaisseurs se méfient de ce gastéropode, au poison dangereux. Les scientifiques, eux, sont intéressés par le venin, contenu dans la sorte de dent qui sert de harpon à l'animal pour chasser ses proies, et composé de conotoxines.

En effet, les α-conotoxines sont connues pour avoir une action antidouleur, comparable à celle de la morphine, avec l’avantage de ne pas provoquer d’accoutumance. Elles agissent comme des inhibiteurs des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine au niveau des nerfs et des muscles.

Les médecins cherchent depuis longtemps à utiliser les α-conotoxines comme traitement analgésique mais leur utilisation est pour l’instant très modeste. Son administration est compliquée puisque la molécule doit être directement introduite dans la moelle épinière des patients.

Les chercheurs de l’Institute for Molecular Bioscience à l’Université du Queensland en Australie ont publié dans le journal Angewandte Chemie International Edition des résultats qui promettent à l’α-conotoxine de beaux jours devant elle. Ils ont en effet réussi à montrer l’efficacité d’un peptide, dérivé de l’α-conotoxine, utilisable par simple voie orale. Leur idée a été de mofifier la structure de la molécule pour la rendre, en quelque sorte, plus solide.

Une arme possible contre les douleurs neuropathiques

La stratégie a consisté en la circularisation du peptide, en rassemblant les deux extrémités de la protéine. Habituellement, les peptides ne sont pas ou très peu utilisés comme médicaments par voie orale car ils sont très instables et dégradés dans le système digestif avant d’avoir pu jouer leur rôle. Le fait que la protéine soit circularisée la rend résistante aux exopeptidases (enzymes qui s’attaquent aux extrémités protéiques) mais aussi aux endopeptidases (enzymes qui clivent les liaisons peptidiques internes) grâce au renforcement des liaisons hydrogène internes.

Les deux extrémités d’une protéine sont fréquemment localisées assez proches l’une de l’autre : l’ajout de quelques acides aminés suffit donc à joindre les deux bouts. Ici, le lien entre les deux extrémités est composé de seulement six acides aminés, dont 2 alanines et 4 glycines. Il a été choisi pour la faible réactivité de ces deux acides aminés. De plus, son faible coût et sa facilité d’identification par résonance magnétique nucléaire (RMN), constituaient les autres avantages.

Le peptide ainsi circularisé a été testé sur des rats, chez qui la molécule a été administrée oralement. L’efficacité antidouleur de l’α-conotoxine circularisée est bluffante : elle est aussi efficace que le médicament habituellement donné dans les cas de forte douleur (la gabapentine) et il suffit d'administrer un centième de la dose habituelle !

Son petit nom, l’α-conotoxine cVc1.1, est à retenir. Ce peptide porte en lui l’espoir des patients atteints de douleurs neuropathiques, c'est-à-dire dues à des lésions du système nerveux, permanentes et difficiles à supporter. Pour l'heure, ces patients sont privés de traitements réellement efficaces.
Futura Sciences

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Face à la douleur, point d'égalité



En étudiant l'activité cérébrale de volontaires soumis à une stimulation thermique, des chercheurs américains ont montré que les variations, d'un individu à un autre, dans la perception de la douleur n'étaient pas subjectives.

Alors que l'on chauffait une zone de peau de leur jambe droite et que l'on enregistrait par IRM (imagerie par résonance magnétique) les réactions de leur cerveau, 17 personnes ont été invitées à évaluer sur une échelle de 1 à 10 l'intensité de la douleur.

La comparaison de cette évaluation et de l'examen cérébral a appris à Robert Coghill, du Centre Médical Baptiste de l'Université Wake Forest, et ses collègues que les parties du cerveau associées à la sensation de douleur étaient plus actives chez les volontaires qui avaient déclaré souffrir le plus.

Plus précisément, les chercheurs ont mis en évidence une augmentation d'activité du cortex somatosensoriel primaire et du gyrus cingulaire antérieur, mais pas (ou peu) du thalamus qui aide à la transmission des signaux de douleur depuis la moelle épinière jusqu'aux régions cérébrales.

Il se pourrait donc que la différence de perception de la douleur entre individus ne se situe pas sur le chemin vers le cerveau mais plutôt dans la façon dont ce dernier fait face aux stimuli.

Quoiqu'il en soit la conclusion des auteurs est la suivante : médecins, quand il s'agit de douleur, faites confiance au jugement de vos patients !

Futura Sciences

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Un médicament unique contre la douleur




Des scientifiques de l'institut peterbourgeois d'étude des molécules complexes ont mis au point un nouveau médicament à base de calcitonine du saumon, beaucoup plus efficace que ceux déjà existant, efficace à très faible dose et relativement peu coûteux.

Jusqu'à présent il existait surtout deux types d'analgésiques : les préparations narcotiques comme la morphine et celles comme l'analgine. Un autre type, à base de calcitonine extraite du saumon était utilisé dans les cas extrêmes (comme la phase terminale du cancer), à cause de ses très lourds effets secondaires et de son coût élevé.

La nouveauté introduite par l'équipe de Guenada Vlassova consiste à avoir identifié et séparé les molécules de calcitonine qui ont un effet analgésique. Le produit obtenu neutralise les effets secondaires, tout en étant efficace à très faible dose, 100 voire mille fois plus faibles que celles utilisées pour les analgésiques classiques. Il supprime la douleur pour 10 - 12 heures.


La buprénorphine est un morphinomimétique dérivé de la thébaïne, ayant un effet analgésique majeur, équivalent à celui de la morphine, qui dure environ huit heures et qui est obtenu avec une dose environ trois fois plus faible que celle de morphine.



Futura Sciences

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Un patch anti-douleur aussi efficace que l'intraveineuse ?



Le patch anti-douleur de la société californienne Alza, filiale de Johnson & Johnson, serait aussi efficace que l'administration d'analgésiques par pompe intraveineuse.

De la taille d'une carte de crédit, le dispositif placé sur le bras ou la poitrine délivre sur demande un anti-douleur, le fentanyl, avec une fréquence maximale d'une dose toutes les 10 minutes.

Lorsque le malade appuie deux fois dessus, un faible courant électrique fait passer le médicament à travers la peau jusque dans la circulation sanguine.

Afin d'obtenir l'aval de la Food and Drug Administration pour une utilisation en milieu hospitalier, une étude - financée par Alza - a été menée auprès de 636 patients en post-opératoire qui avaient le choix entre le patch et la traditionnelle pompe. Les résultats ont révélé une diminution de la perception de la douleur de 74 % dans le premier cas, contre 77% dans le second, signe d'une efficacité comparable.

En fait, la principale limite de cette innovation, qui pourrait rendre aux patients opérés une plus grande liberté de mouvement et donc éviter certaines complications liées à l'immobilisation, reste le dosage. A l'heure actuelle, le patch n'est disponible qu'en un type de dose, trop élevée pour les personnes âgées et trop faible pour celles réclamant une forte médication.

Futura Sciences 10/09/2011

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