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BelleMuezza

France : Le respect de l'environnement de plus en plus enseigné à l'école

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Afin qu'ils évitent de répéter "les erreurs" commises par leurs parents, les enfants apprennent désormais dès leur plus jeune âge les principes du développement durable. Le respect de l'environnement fait partie intégrante du programme des écoliers, collégiens et lycéens français, et ce depuis plusieurs années.

Cette année, comme tous les ans depuis sa mise en place en 2004, les élèves français, de la maternelle au lycée, se verront dispenser des cours d'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD).



Depuis un an, les collégiens y sont sensibilisés en cours de géographie et de sciences et vie de la Terre. Les élèves de seconde, eux, abordent en cours de géographie plusieurs thèmes liés au développement durable, aux changements climatiques et à leurs impacts. Les déséquilibres démographiques, la sécurité alimentaire, le développement urbain et la gestion des ressources, sont notamment au programme.


"Ce sont des sujets qui rentrent aussi bien dans les sommets des Nations unies que dans les programmes d'enseignement parce que ce sont des questions essentielles du monde contemporain", souligne auprès de l'AFP Jean-Michel Valantin, conseiller pour le développement durable au ministère de l'Education nationale. Ainsi, de nombreux outils sont mis à disposition des enseignants pour sensibiliser les élèves de façon ludique aux défis auxquels ils seront confrontés. Un site Internet dédié a d'ailleurs été créé pour les aider.

Des conférences et des jeux

Aujourd'hui, plusieurs organisations et associations mettent en place des activités, des ateliers, ou des conférences, forment les enfants aux gestes écocitoyens, ou créent des jeux pour les grands comme pour les petits. Ainsi l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), promeut le jeu Ecoville, dont le but est de créer une ville en accord avec un développement durable respectueux de l'environnement.

"La première fois, les élèves échouent toujours parce qu'ils font ce qu'on a l'habitude de faire, à savoir créer des tours pour y mettre rapidement le nombre d'habitants fixés par le cahier des charges" explique à l'AFP Florence Clément, chargée de l'information à l'Ademe. Citant une récente étude menée par l'Agence, elle souligne que "beaucoup d'adolescents ne veulent pas porter la responsabilité des erreurs de la génération précédente en matière d'environnement".



Maxisciences 04/09/2011

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Paris (AFP) - Trousse en pneu recyclé, compas en bois de hêtre ou même règle plate fabriquée à partir d'amidon de maïs... Si les fournitures scolaires "vertes" sont légion, elles tardent à intégrer les cartables.

 Un rayon de fournitures scolaires dans une grande surface (c) Afp

Daniel Lacaille, le gérant d'Un bureau sur la Terre, le reconnaît volontiers: "C'est dur. Le message est difficile à faire passer et en terme de ventes, on est encore très fragiles." En dix ans, ce site de vente en ligne fondé à Angers, spécialisé dans les produits écologiques, est pourtant devenu l'un des leaders de ce marché de niche.

Du sac à dos en chanvre aux surligneurs à base d'eau, les fournitures scolaires "vertes" existent depuis longtemps, et couvrent tous les besoins des élèves. Les labels existent aussi, qui offrent une garantie claire au consommateur, le plus connu étant NF Environnement.

Mais les prix sont souvent rédhibitoires, regrette France Nature Environnement (FNE). Jusqu'en 2012, cette fédération d'associations menait une enquête annuelle comparant les fournitures écolos à celles plus classiques. Avec un constat implacable: le chariot "vert" des "essentiels de la rentrée", pour un élève de primaire, coûtait en moyenne deux fois plus cher.

"Les parents relèvent aussi un problème de visibilité. Les fournitures vertes ne sont pas mises en avant. Elles sont difficiles à trouver dans les rayons, à la différence des produits alimentaires", explique Rachel Louiset, chargée de mission Éducation à FNE.

Pour Daniel Lacaille, la question des prix est un faux problème. "On ne pousse pas à la consommation mais à l'achat intelligent et durable. L'idée est de garder ses fournitures plus d'une année scolaire, alors qu'il faut souvent changer les produits moins chers tous les trois ou quatre mois."



Son site liste les comportements à adopter: choisir des produits rechargeables et des fournitures robustes, réutiliser les produits de l'année précédente s'ils sont encore fonctionnels...

Vieux militant de la cause écologique, Daniel Lacaille évoque aussi des questions de santé publique. Respectueux de l'environnement, ses produits sont garantis "sans produits toxiques". "On trouve des métaux lourds dans les crayons, des solvants dans la colle. C'est inquiétant quand on sait que ces produits sont destinés aux enfants."

Il plaide pour la mise en place d'une TVA réduite sur les produits recyclés. Lui s'était lancé en 2007, peu après le Grenelle de l'environnement, quand il avait "senti les choses bouger". Mais l'idée alors évoquée d'instaurer un système de "bonus malus", copié sur celui ayant fait ses preuves dans l'automobile, n'a jamais été mise en place.

Sciences et avenir 1/9/2014

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