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Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !

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Une importante quantité d'eau ayant inondé le nord de Bangkok se dirige lentement vers le sud, interrompant la circulation routière et les autres moyens de transport.

Ce samedi, un quartier situé à 7 kilomètres du centre de Bangkok était inondé par 30 à 40 centimètres d'eau, qui progresse vers le sud à une vitesse d'environ 2 kilomètres par jour.

Le gouvernement continue de pomper l'eau des canaux situés à l'est et à l'ouest du fleuve Chao Phraya, et de consolider les rives du fleuve pour tenter d'empêcher que l'eau ne déborde.

NHK 05/11/2011

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La plupart des habitants de la capitale thaïlandaise ont reçu des conseils d'évacuation, alors que l'eau, qui se trouve à 5 km du centre de la ville se rapproche lentement, s'écoulant vers le sud, bloquant les routes dans le nord de la capitale.

Entre-temps, les travaux de drainage ont commencé dans une zone industrielle à Ayutthaya, dans le centre du pays. Environ 150 filiales de sociétés japonaises, dont Honda et Nikon, y sont présentes.

NHK 08/11/2011

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En Thaïlande, où la saison des grandes marées se poursuivent, la capitale Bangkok reste en état d'alerte.

D'importantes quantités d'eau provenant du nord de la Thaïlande inondent actuellement une zone située à 5 km du centre de la capitale, bien que le niveau ait commencé à baisser par endroits.

Des sacs de sable sont empilés et l'eau est transférée des routes inondées vers des canaux.

Ce vendredi matin, à l'heure où la marée était au maximum, le niveau du fleuve Chao Phraya a augmenté mais il n'y a pas eu de crue comme à la fin du mois d'octobre, en raison d'une grande marée.

Le niveau de l'eau n'a pas augmenté non plus dans un marché proche du fleuve.

Un commerçant a déclaré que les clients étaient de retour et qu'il pouvait donc rouvrir sa boutique.

Dans des zones proches du fleuve, les soldats restent vigilants car la marée pourrait atteindre dimanche son plus haut niveau.

NHK 11/11/2011

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La Thaïlande reste sous la menace de nouvelles inondations, une grande marée devant atteindre son pic ce dimanche.

Bangkok se trouve sous une double menace. La première est la montée des eaux du fleuve Chao Phraya, venu du nord et qui traverse la capitale en son centre. La seconde, au sud de la ville, est le risque de nouvelles inondations provoquées par les grandes marées.

Samedi, le Chao Phraya a inondé certains quartiers au moment d'une marée haute. Plusieurs zones riveraines du cours d'eau ont été placées en alerte maximum.

Dans le complexe industriel de Bang Chan, à l'est de Bangkok, les militaires continuent de pomper l'eau des crues pour la déverser dans les canaux. Ils espèrent préserver les usines, dont une vingtaine appartient à des groupes japonais. Mais la montée des eaux est difficile à enrayer. Certaines routes sont déjà sous 50 cm d'eau.

NHK 13/11/2011

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A Bangkok, en Thaïlande, les berges du fleuve ont subi des inondations mais aucun dégât important n'est à déplorer.

Le niveau maximum d'une nouvelle grande marée a provoqué une crue ce dimanche matin, inondant certaines zones de la capitale.

L'eau a traversé des rues commerçantes et les inondations ont atteint des zones situées à 200 mètres du fleuve.

Le centre-ville a toutefois été épargné par les fortes crues déclenchées au nord de Bangkok.

Selon les responsables de la cellule de crise, l'eau est correctement drainée et le coeur de la ville ne devrait pas subir de nouveaux dégâts. La situation serait donc en train de s'améliorer.

NHK 13/11/2011

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Dans les régions inondées de la Thaïlande, des résidents en colère ont détruit une digue de défense construite par le gouvernement afin de détourner les eaux du centre de Bangkok.

Une paroi de sacs de sable, longue de 5 km au nord de la capitale, avait pour but d'éviter que les eaux s'écoulant vers le sud ne viennent immerger les quartiers du centre de la ville, mais ces barrières ont aggravé les inondations dans les régions au nord de Bangkok.

Dimanche, des résidents ont détruit la digue sur une largeur de 10 mètres près de l'aéroport Don Muang, situé au nord de la capitale.

Une femme a expliqué que sa maison était sous eau depuis plus d'un mois à cause de la digue en question, ajoutant que les habitants de son quartier étaient tous en difficulté. Entre-temps, les eaux se sont déversées par les brèches.

Le gouvernement thaïlandais a affirmé qu'il réparera la digue, mais les spécialistes pensent que les quartiers du centre de Bangkok risquent d'être inondés si les résidents rompent à nouveau la digue.

NHK 15/11/2011

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M. Ban et Mme Clinton promettent de l'aide à la Thaïlande

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se sont rendus à Bangkok mercredi. Ils ont promis une aide supplémentaire à la ville affectée par les inondations.

NHK 17/11/2011

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Le Japon envoie en Thaïlande 10 camions équipés de pompe pour aider à l'évacuation des eaux suite aux fortes inondations qui ont frappé le pays.

Cette aide supplémentaire accordée par le Japon, s'explique par le fait que de nombreuses firmes ont implanté des entreprises dans le payx. Cette action s'explique aussi par la solidarité qui unit les deux pays. En effet, la Thaïlande est intervenue au Japon après la triple catastrophe du 11 mars, autant financièrement que par l'envoi de bénévoles pour aider à rechercher des survivants dans les décombres ou pour soigner des blessés dans les hôpitaux.

NHK 19/11/2011

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Depuis que l'eau a envahi Bangkok en Thaïlande, le célèbre chasseur de serpents Sompop Sridaranop est débordé. Des habitants ne cessent de l'appeler pour qu'ils viennent débarrasser leur maison des reptiles qui les envahissent.

Les inondations qui sévissent depuis des mois en Thaïlande ont provoqué de nombreux dégâts et fait des milliers de sinistrés. Mais si le niveau des eaux handicape considérablement le quotidien des habitants de Bangkok, celui-ci n'est pas le seul ennui auquel ils sont aujourd'hui confrontés. En effet, les inondations déplaisent également à d'autres êtres vivants et en ont poussé plus d'une à chercher un refuge bien au sec... dans les maisons des habitants.

Résultat : le célèbre chasseur de serpents Sompop Sridaranop est aujourd'hui débordé par les appels de personnes affolées qui lui demandent de les débarrasser des reptiles. "Les serpents vivent dans les canalisations et dans des zones isolées avec de l'herbe, et quand ces lieux sont inondés, ils se déplacent à travers les tuyaux vers les maisons", explique cet homme de 57 ans qui enchaine les interventions et a fait de la capture des reptiles une véritable mission d'assistance à la population. Pour preuve, les cicatrices qui couvrent ses bras.

"J'ai eu très peur. Je n'ai pas osé regarder quand ils l'ont attrapé", avoue Pattaya Tasua une employée dont les collègues ont capturé un python près de l'usine où elle travaille, au nord de Bangkok. Bien que les pythons ne soient pas dangereux, d'autres espèces le sont en revanche bien plus, souligne le chasseur : des espèces "comme les cobras, ont pointé leur langue fourchue régulièrement depuis le début des inondations. En particulier la nuit, et en marge de la ville".
Encore bien plus dangereux, quinze mambas verts africains se seraient échappés d'une maison inondée, d'après une rumeur qui circule sur les réseaux sociaux et qui a poussé les autorités à importer 50 doses de sérum anti-venin d'Afrique du Sud. Néanmoins, si le reptile à la morsure mortelle en ferait fuir plus d'un, Sompop est pour sa part impatient de le rencontrer. "J'adorerais en attraper un et voir à quel point c'est excitant", confie t-il cité par l'AFP. Face à ce danger potentiel, Lawan Chanhome, vétérinaire de l'établissement, conseille aux sinistrés des zones inondées de ne pas s'aventurer dans l'eau la nuit, à moins que ce ne soit nécessaire.

Par ailleurs, les reptiles rampants ne sont pas les seuls animaux en vadrouille : les varans, qui vivent près des nombreux lacs et canaux de la capitale, se sont eux aussi fait plus envahissants. "Ils ne sont pas vraiment dangereux. Mais si vous ne savez pas comment les attraper, alors ils peuvent mordre et leur salive est sale", note Sompop qui a capturé, non sans mal, un spécimen de deux mètres dans un jardin à l'Ouest du Chao Phraya, qui traverse Bangkok, avant de le relâcher dans le fleuve.

Pas moins de 190 espèces venimeuses ont été répertoriées dans le pays, et les serpents n'ont pas très bonne réputation en Thaïlande. Mais, Sompop, lui, aimerait bien redorer un peu l'image d'un animal qui joue un rôle important en limitant la population de rats : "les serpents existaient avant les humains. Ils ont toujours été en Thaïlande. Sans eux dans le coin, on souffrirait", estime t-il.

Maxisciences 19/11/2011

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Les efforts pour assécher les complexes industriels touchés par les inondations en Thaïlande portent leurs fruits, mais de nombreuses entreprises ont toujours du mal à reprendre leurs activités.

Le gouvernement thaïlandais a annoncé être venu à bout de l'assèchement de 4 des 7 parcs industriels inondés, mais plus de 80 pour cent des usines qui y sont implantées sont toujours fermées.

Les inondations ont touché environ 460 firmes japonaises.

Les ouvriers ont ainsi terminé les opérations d'assèchement du complexe industriel Hi-Tech situé dans la province centrale d'Ayutthaya, qui abrite une centaine d'entreprises japonaises, mais seules quelques unes d'entre elles ont pu reprendre leurs opérations.

Au parc industriel Rojana, qui se trouve lui aussi à Ayutthaya, les travaux d'assèchement sont quasiment terminés. Sur les 150 entreprises japonaises qui y sont abritées, seule une firme a repris ses activités. L'électricité et l'approvisionnement en eau devraient être rétablis d'ici la fin du mois de février prochain.

NHK 03/12/2011

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Le gouvernement japonais va fournir du riz aux populations affectées par les récentes inondations en Thaïlande par le biais d'un programme multilatéral d'assistance d'urgence.

Une cérémonie était organisée mercredi pour l'occasion dans la capitale thaïlandaise, Bangkok.

Le Japon a conclu un accord en octobre avec les 10 membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est ainsi qu'avec la Chine et la Corée du Sud. Les signataires ont mis en place un fonds commun destiné à pallier aux pénuries provoquées par les désastres naturels.

Le Japon va fournir du riz à hauteur de 50 000 dollars à la Thaïlande, qui devient ainsi le premier pays à bénéficier de ce fonds commun.

Les inondations se sont soldées par des pertes évaluées à environ 2,3 milliards de dollars dans le secteur agricole. 1,4 million d'agriculteurs ont été affectés.

NHK 08/12/2011

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Yingluck Shinawatra envisage des mesures contre les risques d'inondations en Thaïlande

Le premier ministre thaïlandais Yingluck Shinawatra souhaite recourir au savoir-faire japonais pour la prévention des inondations dans son pays.

Ce vendredi, Mme Shinawatra a accordé un entretien à la NHK à l'occasion de sa première visite dans l'Archipel depuis son accession au poste de premier ministre.

Elle a évoqué les inondations dévastatrices de 2011 qui ont contraint près de 460 entreprises japonaises établies en Thaïlande à interrompre la production dans d'importants complexes industriels. Mme Shinawatra a donc déclaré qu'elle prévoyait d'ériger des digues et de surélever le niveau des routes en vue de protéger les complexes en question.

Elle a ajouté que son gouvernement allait débloquer un fonds d'environ 1,5 milliard de dollars pour assurer les entreprises contre les catastrophes naturelles. L'impôt sur les sociétés serait par ailleurs abaissé à 20 pour cent.

Concernant la démocratisation récente du Myanmar, Mme Shinawatra a parlé d'une évolution extrêmement importante pour les pays de l'ASEAN, l'Association des nations du sud-est asiatique.

NHK 09/03/2012

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Une bordée de neige en Australie en plein été ? Non, ce que vous voyez sur la photo ci-dessus est le résultat étonnant des inondations exceptionnelles qui ont touché le sud-est du pays ces derniers jours. Pour fuir la montée des eaux, les araignées se sont regroupées dans la campagne australienne où elles ont tissé leurs toiles avec une rare densité. Les araignées se sont réfugiées dans les arbres pendant les inondations de 2010 au Pakistan.



Pakistan en 2010 - Photo WildKick



Plus de 200 000 personnes sont touchées par des inondations d’une ampleur jamais vue dans l’est de l’Australie. Une superficie équivalente à celle de l’Allemagne et de la France est actuellement sous les eaux. Dans la ville de Wagga Wagga, plus de 8000 personnes ont été évacuées mardi à cause d’une digue qui menaçait de céder sous la pression de l’eau qui continuait de monter. De retour chez eux après l’évacuation, ils ont eu la surprise de découvrir leur campagne recouverte par des toiles d’araignées.


Australie - Photo WildKick



Le phénomène est connu. Il avait déjà été remarqué au Pakistan pendant les inondations de 2010. La montée des eaux fait fuir les araignées qui se réfugient sur la moindre surface encore sèche dans la zone. L’énorme concentration de ces petites bêtes, qui tissent chacune leur toile pour survivre, donne au paysage des allures fantasmagoriques.

Avant les araignées, les crocodiles et les serpents. Dans la ville de Rockhampton, elle aussi soumise à une évacuation de ses habitants, les crocodiles et les serpents venimeux ont profité de la montée des eaux pour s’inviter dans les zones résidentielles. Ils pénètrent parfois dans les maisons à la recherche de nourriture ou d’un endroit sec.

«C’est la saison des amours et ils ont été brusquement sortis de leur environnement naturel. Les serpents sont très très nerveux en ce moment», déclarait à l’AFP Scott Mahaffey, le directeur des opérations des services d’urgence. Les autorités australiennes craignent aussi que toute cette eau stagnante ne favorise la prolifération des moustiques porteurs de maladies.

Futura Sciences 08/03/2012

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L'année dernière, la Thaïlande a connu ses plus graves inondations depuis plusieurs décennies.

Pendant sa visite au Japon la semaine dernière, la première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra a insisté sur le fait que la catastrophe de 2011 ne se reproduirait pas et que des mesures avaient été mises en place à cet effet, y compris des projets de construction de digues ainsi que pour élever les routes afin de protéger les zones industrielles et de regagner la confiance des autorités et des entreprises japonaises.

Nous nous sommes entretenus de ces questions avec Komsan Maleesee, professeur assistant et vice-président de la faculté d'ingénierie de l'Institut du Roi Mongkut's de technologie Ladkrabang, en Thaïlande.

Radio Japon :
Tout d'abord, est-il possible qu'un désastre de cette ampleur survienne encore cette année?

Komsan Maleesee :
Si vous me posez la question, je vous dirais sans penser me tromper que la plus grande partie du territoire ne subira pas d'inondations d'une gravité comparable à celles de l'an dernier car le niveau des précipitations ne sera pas supérieur.

La catastrophe a été causée par les pluies les plus importantes que nous ayons connues ces 20 à 30 dernières années. Mais d'après nos prévisions, de fortes averses ne tomberont pas de manière continue tous les ans, ce qui diminue les risques pour 2012.

De plus, le gouvernement est en train de mettre en oeuvre des mesures préventives de gestion des eaux, à la lumière des expériences du passé. Certaines d'entre elles sont déjà en place.

Radio Japon :
Quelle est la situation au niveau des municipalités ?

Komsan Maleesee :
C'est une question très importante. Celles-ci ne doivent pas se contenter d'attendre l'aide gouvernementale. Dans de nombreux pays, tel le Japon, la population prend part à des exercices organisés pour prévenir les désastres.

Les municipalités thaïlandaises commencent à s'inspirer de ce modèle et ont créé l'année dernière une association dénommée Centre de prévention des désastres. Les populations qui habitent en amont des fleuves établissent des contacts avec celles qui résident à l'embouchure. Des réunions sont organisées pour discuter des moyens de protection et d'entraide.

Radio Japon :
Quel est votre principal sujet d'inquiétude ?

Komsan Maleesee :
C'est le manque de coordination entre le gouvernement central et les municipalités. Le processus est unilatéral. Le gouvernement veut bien faire mais il doit fournir davantage d'efforts pour améliorer la coordination. Il devrait notamment diffuser l'information de manière à ce que les Thaïlandais comprennent ses actions et ses intentions. Ils retrouveraient ainsi confiance en lui et cela permettrait de déboucher sur une solution durable.

Radio Japon :
Vous venez de lire le point de vue de Komsan Maleese, professeur assistant et vice-président de la faculté d'ingénierie de l'Institut du Roi Mongkut's de technologie Ladkrabang, en Thaïlande.


NHK 14/03/2012

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A Fidji, des inondations majeures ont fait au moins 2 morts et 5
disparus.

Par ailleurs, 7000 personnes ont dû être
évacuées.

Depuis la semaine dernière, une dépression tropicale à l'ouest
du pays, a occasionné de fortes pluies sur l'île principale de Viti Levu, où se
trouve la capitale, Suva.

NHK 02/02/2012

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Depuis une semaine, l'archipel des Fidji fait face à d'importantes inondations. Celles-ci pourraient s’aggraver encore avec l'arrivée redoutée du cyclone Daphné.

Les îles Fidji font face à de très importantes inondations qui ont paralysé l'activité de tout l’archipel. Les crues soudaines de la semaine dernière, provoquées par des torrents de pluie, ont causé la mort d'au moins trois personnes et forcé 8.000 habitants à se réfugier dans des centres d'accueil. Les routes étant impraticables, des milliers de touristes se trouvent piégés dans les hôtels.

Mais la situation pourrait encore empirer avec l'arrivée imminente d'un cyclone : Daphné. La météo prévoit en effet "des coups de vents susceptibles de causer des dégâts". D'une vitesse attendue de 110 kilomètres par heure, le cyclone risque d’entraîner "des inondations importantes, par les rivières ou la mer, des zones côtières les plus basses". Hier soir, le gouvernement a toutefois décidé de lever l'interdiction aux avions de déposer des passagers dans l'archipel, a indiqué la compagnie aérienne locale Air Pacific cité par Liberation.fr. Les avions ne pouvaient, jusqu'à présent, qu'arriver à vide pour embarquer les partants.

Les acteurs du secteur du tourisme, première activité de cet archipel du Pacifique sud, craignent les conséquences de ces intempéries. "C'était censé être une semaine bien pleine à cause des vacances de Pâques, on avait beaucoup de réservations. On a tout annulé et maintenant nous allons voir ce que le cyclone nous réserve", a déclaré Davendra Singh, qui a dû fermer son agence de location de véhicules.

Maxisciences 03/04/2012

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Le chef du gouvernement japonais Yoshihiko Noda a déclaré à son homologue cambodgien Hun Sen que le Japon offrirait une aide financière pour aider le pays à lutter contre les inondations.

Les deux hommes se sont rencontrés ce samedi à Tokyo en marge du sommet annuel Japon-Mékong réunissant le Japon et cinq pays d'Asie du Sud-Est.

M. Noda a déclaré qu'il souhaitait renforcer la coopération avec le Cambodge, président actuel de l'Asean.

M. Noda a également annoncé que son pays fournirait jusqu'à 15 milliards de yens, soit environ 130 millions de dollars au Cambodge pour la prévention des inondations.

Les inondations de l'an dernier dans le pays avaient affecté 1,5 million de personnes.


NHK 21/04/2012

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En début de semaine, de fortes pluies se sont abattues dans la région de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et ont causé de sérieuses inondations dans plusieurs communes. Des routes ont été coupées et une personne est portée disparue.

Le niveau de vigilance orange a été déclenché par Météo France lundi à 19H30 locales. Depuis hier, la Guadeloupe est en proie à de très fortes pluies qui ont inondé plusieurs communes dans le centre de l'île. Si les intempéries ont cessé mardi vers 2H00 locales, elles ont provoqué au cours des heures précédentes d'importantes et brusques montées des eaux. Des tronçons de plusieurs routes nationales ont ainsi été coupées et plusieurs quartiers, notamment à Pointe-à-Pitre, aux Abymes et au Gosier, ont été inondés, selon la préfecture cité par l'AFP.

Selon des témoignages diffusés par les radios locales, le niveau de l'eau aurait même atteint par endroits 1,50 à 1,80 mètre. Les services de secours ont ainsi dû intervenir à de nombreuses reprises pour des maisons, des commerces inondés ou pour des portions de routes bloquées. Parallèlement, les municipalités de Pointe-à-Pitre et des Abymes ont ouvert des écoles pour y accueillir les naufragés de la route après en avoir fait l'annonce par voie radiophonique.

A cause des inondations, les communications ont été coupées dans certains quartiers des communes touchées et beaucoup de gens ont signalé que leur téléphone portable était déchargé. Ainsi, depuis lundi, les deux principales radios insulaires, Radio Caraïbes Internationale (RCI) et Radio Guadeloupe 1ère (France Télévisions) ont mis en place des émissions spéciales qui servent notamment de liens aux familles mais aussi de moyens d'informer la population sur la situation.

Dans les premières heures, plusieurs personnes ont été portées disparues. Néanmoins, la préfecture a annoncé que toutes avaient été retrouvées excepté une qui aurait été emportée par les eaux dans un canal des Abymes, selon un témoin. Alors que les prévisions météorologiques ont annoncé que les pluies pourraient reprendre mardi, les autorités ont demandé à la population de rester très vigilante et de continuer à écouter les informations relayées par la radio.





Maxisciences 08/05/2012

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Commençons d'abord par des photos qui montrent bien l'ampleur des dégâts....


"A 2h20, nous en sommes à plus de 460 interventions des pompiers dans l'agglomération de Nancy", a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton. (POL EMILE/SIPA)


Les pompiers du Bas-Rhin ont reçu plus de 1.700 appels entre 17H30 lundi et 06H30 mardi matin, donnant lieu à 701 interventions directement en rapport avec l'épisode orageux. (POL EMILE/SIPA)


Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l'AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. (POL EMILE/SIPA)


Environ 5.000 habitants sont privés d'électricité dans toute l'agglomération, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy. (POL EMILE/SIPA)


Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l'on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. (POL EMILE/SIPA)


Sur Instagram, @moscardinho accompagne sa photo de route défoncée par les flots de mots-clés dont certains sont quelque peu définitifs. Jugez plutôt : "#eclair #foudre #apocalypse #nancy #endoftheworld #pic #omg #terre #route #floor #orage #dead". (@moscardinho sur Instagram)


Des habitants de la région ont posté des images sur Twitter, à l'instar de @loogaroo qui a envoyé cette photo d'un parking souterrain submergé par les eaux. (@loogaroo sur Twitter)

Le Nouvel Observateur 22/05/2012

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De violents orages et de fortes précipitations ont provoqué des inondations à Nancy et dans les villes voisines comme à Essey-lès-Nancy, dans la nuit de lundi à mardi, conduisant les pompiers à mener plus de 460 interventions, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l'Etat. "À 2h20, nous en étions à plus de 460 interventions dans l'agglomération de Nancy, essentiellement dans la partie Est", a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton.

Il n'y a pas de blessés, aucune personne dont la vie est en danger, mais beaucoup d'inondations. À Nancy, un sous-plafond est tombé sous le poids de l'eau, obligeant à reloger 15 personnes. D'autres groupes de personnes sont relogées au cas par cas". Environ 5.000 habitants sont privés d'électricité dans toute l'agglomération, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.

Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient sur le terrain à 2h30

Essey-lès-Nancy, certaines avenues sont ensevelies sous 2 mètres d'eau, "avec un très fort courant qui empêche les pompiers de traverser", selon le cabinet du préfet. "On a 10 centimètres de boue dans tout le magasin", témoigne un commerçant sinistré de la ville, "tout est foutu", déplore-t-il.

Jean-Paul Monin, maire d'Essey-lès-Nancy, évoque les nombreux "dégats" causés par les intempéries. Il parle "de la boue, de l'eau encore dans certaines rues" et du "désespoir des personnes". Le maire raconte qu'il a dû abandonner sa voiture sur place, tant l'eau est montée rapidement. Il évoque "Un rideau de pluie et un mur d'eau" qui se sont abattus sur l'Est de la France.

une personne âgée a été retrouvée morte par les pompiers, à son domicile d'Essey-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle.

BFM TV 22/05/2012 Vous pouvez aussi écouter l'information...

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De violents orages accompagnés de fortes précipitations ont provoqué des inondations, à Nancy, dans la nuit de lundi à mardi 22 mai, conduisant les pompiers à mener plus de 460 interventions, mais sans blessés à déplorer, a-t-on appris de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

Une personne âgée a été retrouvée morte à son domicile par les pompiers à Essey-lès-Nancy a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l'Etat. (...) Il n'y a pas de blessés, aucune personne dont la vie est en danger, mais beaucoup d'inondations.

(...) Environ 5.000 habitants sont privés d'électricité dans toute l'agglomération, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.

Dans la quartier de la Commanderie, à Nancy, plus d'un mètre d'eau a inondé les caves en quelques minutes, a expliqué une habitante qui a dû faire face "à un véritable torrent".

Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l'AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation.

Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l'instant, nous n'avons pas eu d'évacuations de masse", a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

Un bus d'écoliers, qui se rendait à Saulxures-sur-Nancy, a par ailleurs renoncé à poursuivre son chemin: ses passagers ont été accueillis au commissariat de police de Nancy.

Depuis 2h30, les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations devraient se poursuivre au moins jusque 3h30.

Dans le Bas-Rhin, un collège sera fermé mardi alors que les pompiers ont effectué plus de 700 interventions ces dernières heures.

Les secteurs les plus touchés sont ceux de Benfeld et de Barr, où le collège a été inondé au niveau de son sous-sol. Il devait garder porte close mardi. Les 24 internes et trois personnels habitant sur place ont été relogés, ont précisé les pompiers.

La commune de Bernardvillé a été touchée par une crue torrentielle. Les pompiers n'ont pas fait état de blessés et les dégâts restent en général limités.

Les pompiers du Bas-Rhin ont reçu plus de 1.700 appels entre 17H30 lundi et 06H30 mardi matin, donnant lieu à 701 interventions directement en rapport avec l'épisode orageux. Ils effectuent environ 160 interventions pour une journée normale.

Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l'on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes.



Le Nouvel Observateur 22/05/2012

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Les inondations dues à la mousson en fait plus de 65 morts et 11 disparus dans le nord-est de l'Inde.

Les fortes pluies qui sévissent depuis la semaine dernière ont gonflé le fleuve Brahmapoutre dans l'Etat d'Assam, qui a inondé quelque 2000 villages. Des responsables de l'Etat ont annoncé que plus de 400 mille résidents avaient évacué. Ils précisent qu'environ 2 millions de personnes ont été affectées par les inondations.




NHK 02/07/2012

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Vous vous souvenez probablement des inondations qu'a connu la Thaïlande l'année dernière... Elles ont duré plusieurs semaines et de nombreux habitants ont été sinistrés... (voir les informations dans les pages précédentes).

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Le Japon va octroyer une aide financière non remboursable à la Thaïlande pour participer aux travaux qui visent à éviter que les inondations ne se reproduisent.

Les inondations de l'année dernière ont touché de larges zones résidentielles et industrielles au centre de la Thaïlande et 460 sociétés japonaises ont subi des dégâts considérables.

L'ambassadeur du Japon en Thaïlande, Seiji Kojima, et un haut responsable du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, ont signé jeudi à Bangkok un document par lequel le Japon s'engage à verser 110 millions de dollars au titre de l'aide gouvernementale.

Les fonds seront affectés à la construction de deux vannes sur une rivière de la ville centrale d'Ayutthaya. Les routes autour de Bangkok seront par ailleurs rehaussées sur une distance de 30 kilomètres.

La saison des pluies à débuté au mois de mai, et certaines zones en amont ont déjà été touchées par les inondations.

L'ambassadeur du Japon en Thaïlande, Seiji Kojima, a déclaré aux journalistes qu'il avait demandé au gouvernement thaïlandais de mettre en place rapidement les mesures de lutte contre les inondations.




NHK 05/07/2012

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Le 16 Mai 2012, le niveau du fleuve Amazone près de la ville de Manaus, capitale de l'Etat brésilien d'Amazonas et plus grande ville d'Amazonie, a dépassé son record historique enregistré en 1902. Depuis cette date, le record est chaque jour battu.

Cette situation fait suite aux inondations historiques plus en amont au sein des affluents du fleuve Amazone, au Pérou notamment.

Le 4 avril dernier, le niveau du fleuve Amazone dans sa partie amont au Pérou avait dépassé son record historique dans la ville d'Iquitos, en aval de la confluence de ses deux principaux formateurs, les fleuves Ucayali et Marañón. Le 19 Avril, un nouveau record absolu y était établi et c'est la propagation de cette crue qui se poursuit désormais en aval au Brésil.

Depuis le début de l'année, le fleuve Amazone et ses principaux affluents présentent des hauteurs d'eau très élevées. En janvier, le niveau de la rivière Marañon, un des principaux affluents de l'Amazone, était 2 mètres au-dessus de la valeur habituelle à cette date. Le niveau atteint au début du mois d'avril au Pérou est le plus élevé jamais enregistré depuis 42 ans.

Jusqu'à début avril, plus de 140 000 personnes ont été affectées par les inondations dans la province de Loreto (Pérou) et notamment dans sa capitale Iquitos. De nombreuses infrastructures (collèges, centres de santé, etc.) dans les principaux centre urbains ont été sinistrés. Face à cette situation, les autorités péruviennes ont déclaré l'état d'urgence dans la région depuis le mois d'avril.

Au Brésil, les inondations provoquent également d'importants dégâts, perturbant l'économie et la vie de nombreuses communautés le long des cours d'eaux, uniques voies de communication pour la plus grande partie des habitants de la région. Ce sont actuellement près de 400 000 personnes qui sont concernées. Dans le seul état d'Amazonas, dont la capitale est Manaus, 50 régions administratives, sur les 62 que compte cet état, ont déclaré l'état d'urgence.

Surveillance par l'observatoire HYBAM


L'Observatoire de Recherche en Environnement HYBAM ("Contrôles géodynamique, hydrologique et biogéochimique de l'érosion/altération et des transferts de matière dans le bassin de l'Amazone"), est une structure portée par l'Institut français de Recherche pour le Développement (IRD) et le laboratoire GET au sein de l'Observatoire Midi-Pyrénées de l'Université de Paul Sabatier de Toulouse, en partenariat avec plusieurs universités et services hydrologiques des pays de la région du bassin Amazonien (Brésil, Pérou, Bolivie, Equateur, Venezuela, Colombie).

Cet observatoire mesure l'hydrologie et la géochimie des eaux Amazoniennes afin de fournir sur le long terme des observations de qualité sur le devenir du plus grand bassin hydrographique du monde, représentant à lui seul près de 20 % des apports en eaux en provenance des surfaces émergées aux océans, hors calottes polaires.

Les équipes de terrain de l'observatoire HYBAM, en partenariat avec les services hydrologiques du Pérou (SENAMHI), du Brésil (ANA et CPRM) et l'Université de l'état d'Amazonas (UFAM), ont enregistré les débits historiques des fleuves Amazoniens ces dernières semaines par des techniques acoustiques (ADCP) introduites par les équipes françaises dans ces pays depuis 1995. Le 12 Avril dernier, un débit de 55 000 m3/s était mesuré près d'Iquitos. Le 26 Mai, un débit de 260 000 m3/s a été enregistré à la station d'Obidos, 700 kms en aval de l'embouchure du fleuve à l'Océan Atlantique. La coopération entre les groupes de recherche français et les pays de la région permet de suivre au mieux l'évolution de cette crue exceptionnelle qui s'inscrit dans une suite rapprochée d'évènements extrêmes pour un bassin habitué à des variations internannuelles limitées.

Des extrêmes hydrologiques de plus en plus fréquents


La crue de 2012 du fleuve Amazone fait partie d'une série d'évènements extrêmes devenus fréquents depuis quelques années en Amazonie. Au Pérou, les 2 niveaux les plus élevés du fleuve Amazone des 40 dernières années ont été enregistrés en 2009 et 2012 tandis que les plus faibles datent de 2005 et 2010.

Par ailleurs, entre 2010 et 2011, l'Amazone dans sa partie péruvienne a connu une transition sans précédent, par sa rapidité, entre les périodes de basses et hautes eaux.

Au Brésil, on enregistre les mêmes phénomènes : la crue de 2009 avait été la plus importante jamais enregistrée près de la ville de Manaus en 100 ans de mesures. La crue de cette année est donc encore plus forte, attestant un enchainement inquiétant de situations hydrologiques extrêmes.

Ces phénomènes ont attiré l'attention de la communauté scientifique mondiale et ont donné lieu à des études publiées par les scientifiques péruviens, brésiliens et français de l'observatoire ORE-HYBAM. Bien que ces évènements soient liés à la variabilité climatique régionale et en particulier aux changements d'une année sur l'autre de la température de surface des océans Pacifique et Atlantique, les spécialistes n'écartent pas que ces extrêmes s'inscrivent dans le cadre du changement climatique et qu'ils soient également liés à la déforestation.


Auteur : Institut de Recherche pour le Développement



Notre Planète Info 21/06/2012

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Le bilan des victimes de pluies torrentielles et de violentes crues dans la région russe de Krasnodar (sud-ouest) est passé à 150 morts dimanche, les secours continuant de retrouver de nouvelles victimes dans cette zone du piémont du Caucase bordée par la mer Noire. Le précédent bilan dimanche matin était de 141 morts.

Neuf corps de plus ont été retrouvés dans la matinée dans le district de Krymsk, une petite ville de l'arrière-pays, une zone la plus touchée par une crue violente dans la nuit de vendredi à samedi, avec au total 139 morts à cette heure, selon un dernier bilan cité par Interfax. Deux corps ont été retrouvés dans le port de Novorossiisk, le plus important de la côte russe de la mer Noire, et neuf dans la station balnéaire de Gelendjik. De nombreuses victimes n'ont pas encore pu être identifiées, a précisé un responsable de la force spéciale pour les catastrophes naturelles.


La ville russe de Krymsk a été atteinte par une crue de plusieurs mètres de haut dans la nuit de vendredi à samedi.©️ Mikhail Mordasov / AFP

Le district de Krymsk, située à 200 km au nord-ouest de la cité balnéaire de Sochi où se trouve la résidence d'été du président russe, a été atteint par une crue de plusieurs mètres de haut dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué la police. Selon les autorités locales, plus de 12 000 habitants et 4 000 habitations ont été touchés par le désastre.
Vladimir Poutine s'est rendu samedi dans la zone sinistrée, alors que le mécontentement grandissait sur place, selon les témoignages et les messages diffusés sur l'internet où se multipliaient les accusations de négligence des autorités. Vladimir Poutine a survolé samedi soir la zone en hélicoptère en compagnie du gouverneur de la région de Krasnodar, Alexandre Tkatchev, puis a tenu une réunion de crise à Krymsk. Il a d'ores et déjà promis des aides financières pour les maisons détruites et des compensations - 2 millions de roubles (50 000 euros) pour chaque famille de victime - et a ordonné une enquête sur les circonstances du drame.

Le président s'est notamment intéressé à d'éventuelles négligences dans l'information de la population - de nombreux habitants ont affirmé n'avoir pas été avertis de la menace - et aux soupçons largement répandus sur un lâcher d'eau d'une retenue artificielle en amont. Les responsables présents ont répété qu'aucun lâcher d'eau volontaire n'avait été effectué, affirmant que la seule arrivée d'eau possible, par le trop-plein de cette retenue, ne pouvait avoir causé la catastrophe. Le Comité d'enquête russe, dont le chef Alexandre Bastrykine s'est rendu sur place à la demande expresse du président, a cependant ouvert une enquête pour homicide par imprudence.

La catastrophe a aussi provoqué le blocage des routes et interrompu le trafic ferroviaire et maritime.


Le Point.fr 08/08/2012

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La Russie se cherche des responsables des inondations qui ont causé jusque-là plus de 170 morts à Krymsk, près de la mer Noire. L'ensemble de la presse nationale, à la fois celle de l'opposition et pro-gouvernementale, pointent du doigt la négligence des autorités locales. Lundi, le chef du district incriminé a été limogé par le gouvernement régional.

"La tragédie de Krymsk […] est la démonstration parfaite de ce à quoi peuvent mener la négligence et la vie au petit bonheur la chance", écrit le quotidien pro-gouvernemental Izvestia.

Le dernier bilan est lourd : 172 morts dans les inondations qui ont frappé la région de Krasnodar près de la mer Noire. Pluies torrentielles, violentes crûes, le sort s'est acharné sur la ville de Krymsk. Pour les journalistes russes, la responsabilité de ce tragique bilan n'est pas uniquement à rechercher du côté du ciel et des intempéries : les autorités locales auraient manqué à leur devoir. "Des erreurs ont été commises", a souligné lundi à l'AFP le ministre des Situations d'urgence, Vladimir Potchkov. Une enquête pénale à été ouverte à l'encontre des dirigeants pour "homicide par imprudence".

Près de 48.000 personnes auraient été affectées par les inondations, d'après les communiqués officiels. "Dans la ville de Krymsk, 17.600 personnes ont été privées d'électricité, 28.000 autres de gaz et 2.000 d'eau courante", a indiqué M. Potchkov. Sur le terrain, près de 3.000 secouristes s'activent pour aider les sinistrés à réparer les dégâts, évacuer les zones encore inondées et aider les personnes encore en danger.

La gouverneur de la région de Krasnodar, Alexandre Tkatchev, a expliqué que la direction du district avait été informée de l'alerte de risque d'inondations, au moins trois heures avant l'arrivée de la catastrophes. Bon nombre des habitants affirment ne pas avoir été alertés. Le déferlement de la crûe les a surpris dans leur sommeil dans la nuit de vendredi à samedi.

"Mon grand-père s'est levé dans la nuit, réveillé par le bruit", témoigne à Euronews une jeune victime du drame. "L'eau coulait déjà et cassait des choses. Il est sorti dans la rue et a été emporté par le courant. On l'a trouvé noyé dans l'eau le matin, non, échoué, il n'y avait plus d'eau depuis longtemps à ce moment". Un mur d'eau de sept mètres de haut a tout ravagé sur son passage.

"En conséquence, j'estime que le chef du district (de Krymsk) doit être relevé de ses fonctions dès aujourd'hui", a ajouté le gouverneur, Alexandre Tkatchev dans un communiqué. En vertu du principe de verticalité des responsabilités, ce dernier est lui-même mis en cause par les parlementaires d'opposition. Le chef de l'Etat, Vladimir Poutine, serait même considéré comme co-responsable par certains de ses détracteurs, affirme lefigaro.fr.

Une journée de deuil national pour les victimes a été décrétée par le chef de l'Etat ce lundi. Le président russe Vladimir Poutine a exigé une enquête rapide pour déterminer les causes de la tragédie. Sur place, il a mis en cause les autorités locales dans la gestion des bulletins d'alertes météorologiques.

Pour son nouveau mandat, c'est la première catastrophe que doit endurer le président russe. Vladimir Poutine a promis une aide financière pour les maisons détruites : il devrait indemniser les familles à hauteur de 2 millions de roubles (50.000 euros) pour chaque famille de victime.

Pays voisin, l'Azerbaïdjan a envoyé un convoi d'aide humanitaire dans la région de Krasnodar. Des produits de première nécessité ont été envoyés à bord de 22 véhicules, vers la Russie, accompagnés d'une équipe de 38 secouristes.



Maxisciences 10/07/2012

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Environ 7,4 millions de personnes sont actuellement touchées par des pluies diluviennes en Chine.

Des averses torrentielles affectent les provinces de Guizhou et de Hubei depuis la semaine dernière, résultat de l'air humide en provenance du sud du pays, qui déstabilise les conditions atmosphériques.

A Guizhou, 13 personnes ont perdu la vie dans des coulées de boue qui ont détruit des maisons. Il s'agissait des deuxièmes plus graves précipitations en 50 ans dans cette province.

Dans les provinces de Hubei et Jiagnxi, des pompiers s'affairent à secourir des résidents qui sont isolés en raison des inondations.

Le ministère chinois des Affaires civiles annonce qu'au moins 30 personnes sont mortes depuis mercredi dernier dans sept provinces.



NHK 18/07/2012

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En Chine, le gouvernement municipal de Pékin confirme que 77 personnes ont perdu la vie lors des récentes pluies torrentielles. Les autorités ont été critiquées par les citoyens pour leur lente intervention dans cette affaire.

De fortes pluies se sont abattues sur la région de Pékin pendant plus de dix heures samedi jusqu'à tôt dimanche matin, inondant une centaines d'artères du centre de la capitale chinoise.



NHK 27/07/2012

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Des inondations ont fait 88 morts en Corée du Nord en juillet, et laissé plus de 60.000 personnes sans abri, a annoncé samedi l'agence officielle nord-coréenne KCNA, faisant état d'importants dégâts dans ce pays dont la population souffre de pénuries alimentaires.

Les inondations qui se sont produites entre le 18 et le 24 juillet ont fait 88 morts et 134 blessés dans l'ensemble du pays, a précisé l'agence. En outre ces inondations, provoquées par des pluies torrentielles et un typhon, ont fait quelque 63.000 sans abri et endommagé ou détruit des milliers d'habitations, selon l'agence officielle.

Le plus grand nombre de morts a été enregistré dans deux comtés de la province du Pyongan du Sud (centre), où des averses torrentielles se sont produites lundi et mardi derniers.

Plus de 30.000 hectares de terres agricoles ont été dévastées ou submergées et d'importants tronçons de routes détruits, a ajouté l'agence. Quelque 300 bâtiments publics et 60 usines ont été endommagés.

Cette semaine, les medias officiels ont fait état d'une soixantaine d'habitants, dont des femmes et des enfants, piégés par la montée des eaux après qu'une rivière eut débordé dans le nord-ouest, qui ont été sauvés par un hélicoptère des forces aériennes. L'hélicopère a été dépêché sur les lieux sur instruction du cher et respecté leader Kim Jong-Un, ont proclamé les medias.

La Corée du Nord, dont les 24 millions d'habitants subissent d'une manière chronique des pénuries alimentaires, a été affectée pendant plusieurs semaines par la sécheresse avant que surviennent des averses diluviennes dans certaines régions.

Après des décennies de déforestation, la Corée du Nord, où persistent des méthodes agricoles dépassées, est particulièrement vulnérable face aux inondations. En juin et juillet 2011, des tempêtes et pluies diluviennes avaient fait des dizaines de morts ou blessés, des milliers de sans abri, et inondé de grandes superficies de terres agricoles.

Dans les dernières années de la décennie 1990, des centaines de milliers de Nord-Coréens étaient morts de famine.




ROMANDIE.COM 28/07/2012

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Des pluies diluviennes ont frappé le centre de l'Autriche dans la nuit de vendredi à samedi, causant des inondations et des coulées de boue qui ont fait un mort, ont annoncé les autorités.

Un homme de 47 ans est décédé, pris vendredi soir dans une coulée de boue à Thörl (Land de Styrie). Son corps a été retrouvé samedi matin, selon les services de secours.

La Styrie a été particulièrement touchée par de violents orages dans la nuit de vendredi à samedi, qui ont coupé certaines voies de circulation et mobilisaient encore samedi pompiers et policiers.

Le village de Sankt Lorenzen im Paltental a été traversé par une coulée de boue haute de plusieurs mètres qui a causé d'importants dégâts matériels. Une vingtaine de personnes a dû être évacuée par hélicoptère samedi matin, dont un blessé grave qui a été hospitalisé, selon les pompiers.

Dans le village voisin de Schwarzenbach, menacé par des coulées de boue, les 100 à 150 habitants ont été évacués samedi.

Un chasse-neige a dû intervenir vendredi soir sur l'autoroute A9 toute proche, afin de dégager les grêlons de la chaussée, a indiqué la société de gestion des autoroutes autrichiennes Asfinag.

Les autorités de Graz (sud-est), la 2e ville du pays, ont émis une alerte inondation face à la montée du niveau de la rivière Mur qui traverse la ville.

En Carinthie (sud), un glissement de terrain sur le site touristique du château de Hochosterwitz a fait cinq blessés, dont au moins un grave, selon la Croix-Rouge. Les fortes pluies ont entraîné le détachement de près de 100 kg de terrain qui sont tombés sur un chemin d'accès au château, selon les pompiers. Les services météorologiques prévoyaient que les précipitations devaient se poursuivre toute la journée samedi.

Le ministre de l'Environnement Nikolaus Berlakovich a annoncé samedi une aide d'urgence de 1,5 million d'euros pour le Land de Styrie.



ROMANDIE.COM 21/07/2012

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Liestal : Caves inondées, villas ravagées par des flots de boue, ruisseaux débordant sur les routes: des pluies torrentielles ont dévasté la région de Bâle-Campagne dans la nuit de samedi à dimanche. Par chance, on ne déplore jusqu'ici aucune victime, a annoncé dimanche matin l'état-major de crise cantonal. Les dégâts sont "énormes" et n'ont pas encore été chiffrés.

Les fortes précipitations de ces dernières heures ont fait déborder de manière menaçante avant tout de petits ruisseaux, a expliqué l'état-major. Trois communes, Liestal, Giebenach et Frenkendorf ont particulièrement souffert. Dans la deuxième notamment, un ruisseau a débordé, inondant plusieurs caves. Dans le troisième, des flots de boue ont dévasté au moins trois villas.

Une vingtaine de corps de pompiers ont été mobilisés durant la nuit. Ils ont reçu le soutien des compagnies de protection civile de Liestal et d'Altenberg.

Le reste du canton a cependant relativement peu souffert. Plusieurs routes ont dû être fermées dans la vallée de Laufon. La police cantonale a lancé un appel à la prudence: pour leur sécurité, les automobilistes doivent s'adapter aux conditions de la route.





ROMANDIE.COM 29/07/2012

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L'agence officielle nord-coréenne a annoncé que les pluies torrentielles apportées par un typhon ont fait au moins 88 morts et 134 blessés.

L'Agence centrale de presse nord-coréenne a déclaré que les fortes pluies qui sont tombées entre le 18 et le 24 juillet ont provoqué de nombreuses inondations dans l'ensemble du pays. Les conditions sont particulièrement mauvaises dans la province du Sud-Pyongan dans l'ouest de la Corée du Nord.

Au moins 5000 maisons ont été détruites et environ 12 mille inondées. Quelque 62 mille personnes ont perdu leur logement.

Selon l'agence, plus de 25 mille hectares de terres cultivées sont sous les eaux, ce qui pourrait se traduire par une aggravation des pénuries alimentaires.

Les Nord-Coréens ont subi de graves inondations au cours des deux dernières années, conduisant à des appels en faveur d'une meilleure protection contre les inondations le long des rivières.

De fortes précipitations sont attendues pour ce lundi.




NHK 30/07/2012

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De fortes pluies ont provoqué des inondations de bâtiments et de champs en Corée du Nord, contraignant les habitants et leur bétail à trouver refuge sur les toits des maisons.

La capitale Pyongyang et des zones sur la côte ouest du pays ont souffert de gros dégâts provoqués par la pluie dimanche et lundi.

A Anju, dans la province de Pyongan-Sud, un millier de maisons et de bâtiments ont été détruits et 2.300 hectares de terre agricole ont été complètement submergés, ont rapporté des responsables. Ce sont les pires dégâts de l'histoire de la ville, a déclaré Kim Kwang Dok, un responsable municipal.

Ces nouvelles inondations interviennent après de violents orages qui avaient fait 88 morts et 60.000 sans abri, plus tôt ce mois-ci.




ROMANDIE.COM 30/07/2012

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Une délégation des Nations unies va se rendre dans les régions inondées de Corée du Nord pour évaluer la situation en vue d'une aide éventuelle, a indiqué mardi un responsable de l'organisation, après que Pyongyang a fait état de 88 morts et de cultures dévastées.

Des responsables des Nations unies, basés dans le pays, vont se rendre dans les deux régions les plus touchées pour voir s'il y a besoin d'une aide apportée par l'équipe de l'ONU dans le pays, a indiqué dans un mail Christopher de Bono, porte-parole régional de l'Unicef à Bangkok.

L'agence officielle nord-coréenne KCNA a annoncé que les inondations entre les 18 et 24 juillet avaient causé la mort de 88 personnes, fait quelque 63.000 sans-abri et détruit plus de 30.000 hectares de cultures céréalières.

Une déforestation intensive a rendu le pays vulnérable aux inondations en cas de pluies violentes.

La Corée du Nord souffre de pénuries alimentaires chroniques, en raison d'une économie en lambeaux, après des décennies de centralisation et d'allocation des ressources principalement vers l'armée et le programme nucléaire.

Les Nations unies estimaient en novembre dernier que trois millions de Nord-Coréens, sur une population de 24 millions, avaient besoin d'une aide alimentaire d'urgence.



ROMANDIE.COM 31/07/2012

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La Corée du Nord a entrouvert ses portes à l'aide humanitaire lors des récentes inondations qui ont balayé le pays réputé le plus fermé au monde, ont indiqué vendredi plusieurs agences de l'ONU. Les crues des dernières semaines ont fait 119 morts et 84'000 sans-abri, selon Pyongyang.

"Il y a eu un assouplissement et un meilleur accès au pays ainsi qu'une atmosphère légèrement plus détendue", a déclaré le porte-parole de l'Unicef (Fonds des Nations Unies pour l'enfance), Patrick McCormick, lors d'un point presse à Genève.

Une délégation des Nations Unies s'est rendue mardi en Corée du Nord afin de mettre en place un plan d'aide humanitaire. "Même avant les inondations, la question de l'accès à la Corée du Nord s'était assouplie pour les opérations de l'Unicef", a précisé M. McCormick.

Jens Lärke, porte-parole du bureau pour la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, a précisé que la Corée du Nord avait elle-même pris l'initiative de demander une aide suite aux crues des dernières semaines, dues à des pluies torrentielles et au passage d'un typhon.

De tels événements climatiques ont pu pousser la Corée du Nord à s'ouvrir dans le passé à une aide humanitaire, sans que cela ne soit durable pour autant.

Les puissances mondiales cherchent depuis des mois à décrypter les décisions du nouveau dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un pour savoir s'il rompra avec la politique d'isolement de son père Kim Jong-Il, décédé en décembre.



ROMANDIE.COM 03/08/2012

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Le Programme alimentaire mondial, un organisme onusien, a dévoilé un projet d'aide d'urgence pour la Corée du Nord, pays fortement affecté par les inondations.

Depuis la mi-juillet, de fortes pluies s'abattent sur la Corée du Nord. Elles ont provoqué des inondations dans plusieurs régions, notamment la province de Pyongan du Sud, dans l'ouest du pays.


D'après l'Agence coréenne centrale d'informations, organe officiel, 169 personnes sont mortes et 400 ont disparu le mois écoulé. Plus de 65 000 hectares de terres agricoles ont été inondées et plus de 210 000 personnes ont perdu leur maison.

Le PAM a décidé vendredi d'envoyer un total de 340 tonnes de maïs au cours des deux prochaines semaines. Auparavant, une équipe onusienne s'était rendue en Corée du Nord pour évaluer les besoins.

Le PAM envisage d'envoyer à nouveau des responsables le mois prochain pour faire un bilan de la pénurie alimentaire et des perspectives de production des récoltes.



NHK 05/08/2012

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De fortes pluies causées par deux typhons ont provoqué des inondations et des coulées de boue dans les régions côtières de l'est de la Chine, faisant au moins sept morts.

La province de Shandong a reçu plus de 200 millimètres de pluie depuis le début du mois. Le gouvernement de cette province a dénombré six morts et deux personnes disparues.

Les fortes pluies ont aussi causé de graves inondations dans la province de Liaoning, faisant un mort et cinq disparus.

Selon le ministère chinois des Affaires civiles, les inondations et les coulées de boue ont endommagé les demeures de millions de personnes. De plus, de forts vents empêchent les hélicoptères transportant des secouristes de venir en aide aux résidents isolés par les inondations.


NHK 06/08/2012

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Les pluies diluviennes à l'origine d'inondations monstres à Manille ont fait près de deux millions de sinistrés qui nécessitent une aide alimentaire et matérielle, en attendant le reflux des eaux, ont annoncé les secours mercredi.

Le déluge qui s'est abattu sur la capitale philippine entre lundi et mercredi a directement affecté 1,95 million de personnes, dont 300.000 qui ont fui leur habitation sont hébergés dans des centres d'urgence. Les eaux ont commencé à se retirer dans une grande partie de la ville, inondée à 80 % par l'équivalent d'un mois de précipitations tombées en 48 heures.

La priorité des secours est désormais d'apporter eau potable, nourriture et médicaments aux sinistrés, le plus vite possible, les services météorologiques ayant annoncé un possible retour de la pluie dans les jours à venir. "Il faudra des jours pour régler la situation, à condition que la pluie s'arrête maintenant. Mais s'il continue de pleuvoir, personne ne sait combien de temps cela prendra", a prévenu le chef de la sécurité civile des Philippines, Benito Ramos.

Faute de moyens humains, le gouvernement et les services de secours ont lancé un appel aux bénévoles pour acheminer l'aide aux sinistrés. "Nous avons besoin de plus de personnes pour participer à cette opération massive", a dit Sheila Alinsangan, du ministère de la Protection sociale.

Vingt personnes ont péri dans les intempéries, à Manille et dans les provinces alentours, dont neuf membres d'une même famille emportés par un glissement de terrain dans un bidonville du nord de la ville. Ce bilan porte à 73 le nombre de victimes des pluies de mousson qui tombent sur l'archipel depuis la fin juillet.

Pour les experts, ces inondations résultent de l'incurie des pouvoirs publics, du délabrement des infrastructures, de l'absence de drainage et de la présence de bidonvilles dans les zones exposées. L'urbaniste Nathaniel Einseidel, ancien responsable de l'aménagement à la mairie de Manille, dénonce "un cercle vicieux" d'incompétence qui fait que "la planification, la décision et la mise en oeuvre ne sont pas synchronisées".

"Je ne connais pas un seul gouvernement local, une ville ou un village qui se soit doté d'un plan de drainage digne de ce nom", affirme-t-il. Un rapport gouvernemental publié après les inondations de 2009, qui avaient fait plus de 460 morts, recommandait le déplacement de 2,7 millions de personnes vivant dans les immenses taudis de Manille près de rivières, de lacs et d'égouts.

Ce projet, qui concerne près d'un habitant de la capitale sur trois, prendrait dix ans pour un coût de 130 milliards de pesos (2,2 milliards d'euros), une somme considérable dans un pays où 25 millions de personnes - sur 90 millions - vivent avec moins de 1 dollar par jour.

"Ça coûte des milliards, mais nous perdons de toute façon des milliards à chaque inondation", observe cependant l'architecte urbaniste Paulo Alcazaren. Une vingtaine de typhons frappent les Philippines chaque année pendant la saison (été et automne). Les derniers, en septembre 2011, Nesat et Nalgae, ont causé la mort d'au moins 101 personnes, et des dizaines de milliers d'autres n'ont pu regagner leurs logements à cause des inondations, ont indiqué dimanche les autorités. En 2009, la tempête tropicale Ketsana, qui avait noyé une grande partie de Manille sous les eaux, avait fait 464 victimes.


LE POINT.FR 09/08/2012

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En Thaïlande, une nouvelle digue a été testée dans une zone industrielle vendredi. La zone industrielle de Nava Nakorn dans la banlieue de Bangkok avait été gravement touchée lors des inondations de l'année passée.

Le gouvernement a ordonné la construction d'un mur de 3 mètres 50 autour de la zone. Le premier ministre thaïlandais Yingluck Shinawatra était présent lors du test. De l'eau a été pompée sur une superficie de 1800 mètres carrés. La zone testée était entourée d'une enceinte similaire à la nouvelle digue. Le mur a pu contenir la pression de l'eau.

Ce test est perçu comme une tentative du gouvernement de montrer son état de préparation en cas d'inondation.

La zone industrielle de Nava Nakorn abrite les usines de plus de 200 sociétés, dont environ une centaine sont japonaises. Le niveau de l'eau avait atteint 2 mètres 70 lors des inondations de l'année dernière. 38 entreprises n'ont toujours pas repris leurs activités dans cette zone industrielle.



NHK 11/08/2012

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MANILLE (Philippines) - Les autorités philippines craignaient des épidémies dimanche après les inondations meurtrières qui ont affecté près de deux millions et demi de personnes à Manille, dont près de 400.000 étaient toujours hébergées dans des conditions d'hygiène déplorables.

Le bilan provisoire des pluies de mousson qui se sont abattues sur la capitale, inondant 80% de sa superficie, s'établissait dimanche à 85 morts, essentiellement par noyade, a indiqué à l'AFP le responsable de la défense civile de l'archipel, Benito Ramos.

Les eaux se sont très largement retirées du coeur de la mégapole mais la crue persistait à sa périphérie, alimentée par les barrages qui continuaient de déverser leur excédent dans les rivières et les champs.

En ville, la décrue a laissé derrière elle une montagne de détritus qui font craindre l'apparition de maladies comme la leptospirose, une maladie infectieuse qui s'attrape souvent via l'urine des rats mélangée à l'eau douce.

La leptospirose avait fait 249 morts après les inondations de 2009, le plus lourd bilan pour cette maladie jamais enregistré dans le monde, selon Benito Ramos.

Beaucoup ont réchappé aux inondations, mais beaucoup pourraient aussi mourrir de leptospirose ou d'autres maladies, a-t-il averti.

Les secours ont mobilisé des spécialistes des situations sanitaires d'urgence dans les zones inondées et dans les centres d'hébergement afin d'organiser la purification de l'eau, la conservation des aliments et l'installation de latrines.

Des colis alimentaires ont été distribués à quelques 770.000 déplacés, dont la moitié vivent dans des conditions précaires dans les 948 centres d'hébergement ouverts par les autorités, en majorité des églises et des écoles.


Une vingtaine de typhons frappent les Philippines chaque année pendant la saison de la mousson (été et automne).

En 2009, la tempête tropicale Ketsana, qui avait noyé une grande partie de Manille sous les eaux, avait fait 464 morts.



ROMANDIE.COM 12/08/2012

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MANILLE (Philippines) - Les Philippines redoutaient lundi de nouvelles pluies torrentielles dans le sillage d'une tempête tropicale attendue dans la soirée, après le déluge qui a noyé Manille la semaine dernière et touché près de 3,5 millions de personnes.

L'agence météorologique du pays estime que la dépression tropicale observée lundi matin à 600 kilomètres des côtes orientales, dans l'océan Pacifique, devrait épargner l'archipel.

Mais elle pourrait apporter d'importantes précipitations et aggraver les effets de la mousson qui a inondé 80% de la capitale et fait 92 morts, essentiellement par noyade, selon le dernier bilan des secours.

3,4 millions de personnes ont été affectées par la crue. Près d'un demi-million de personnes ayant perdu leur logement dépendaient toujours lundi de centres d'hébergement installés dans des écoles et des églises, selon le Conseil national de réduction et de gestion des catastrophes naturelles.

Les eaux se sont très largement retirées du coeur de la mégapole mais la crue persistait à sa périphérie, alimentée par les barrages qui continuaient de déverser leur excédent dans les rivières et les champs.

Les populations rurales étaient coupées du monde, souvent sans vivres ni eau potable, exposées à l'irruption de maladies comme la leptospirose qui avait fait 249 morts après les inondations de 2009.

Ce sont ces populations qui nous préoccupent le plus, a confié à l'AFP le chef de la sécurité civile, Benito Ramos. Une tempête arrive alors que nous ne nous pas encore remis de la précédente.

Une vingtaine de typhons frappent les Philippines chaque année pendant la saison de la mousson (été et automne).

En 2009, la tempête tropicale Ketsana, qui avait noyé une grande partie de Manille sous les eaux, avait fait 464 morts.




ROMANDIE.COM 13/08/2012

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JOS (Nigeria) - Des inondations dues à des pluies diluviennes ont fait au moins 28 morts et un nombre non déterminé de disparus dans le centre du Nigeria, où elles ont aussi provoqué d'importants dégâts, ont déclaré des responsables.

J'ai compté 28 corps et des personnes sont toujours portées disparues, a indiqué Kemi Nshe, un responsable local du district de Shendam, dans l'Etat du Plateau. Il a ajouté que les pluies, dont les plus violentes sont tombées dimanche, avaient fait quelque 1.500 déplacés. Des cultures ont été inondées, des ponts et des habitations détruits, selon des responsables.

Un responsable de la Croix Rouge a ajouté que l'accès aux zones inondées était rendu difficile pour les équipes de secours après les pluies qui ont commencé samedi et se sont poursuivies dimanche. De nombreux ponts ont été détruits, beaucoup de gens ont perdu leur maison, a dit Manasseh Panpe, précisant que les eaux recouvraient près de cinq districts.

Des inondations s'étaient déjà produites le mois dernier dans une autre région de l'Etat du Plateau où les pluies avaient fait déborder un barrage. Trente-cinq personnes sont mortes et 200 maisons ont été détruites ou endommagées.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, est touché depuis samedi par des fortes pluies et les autorités ont mis en garde contre le risque de nouvelles inondations dans les jours qui viennent.

Bon à savoir : La saison des pluies dure généralement de mars à septembre.




ROMANDIE.COM 14/08/2012

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MANILLE (Philippines) - Une tempête tropicale a fait quatre morts mercredi aux Philippines, provoquant d'abondantes pluies et aggravant les inondations et glissements de terrain dans un archipel touché depuis plusieurs semaines par une mousson destructrice.

La tempête Kai-tak a atteint le nord-est de l'île principale de Luzon avant l'aube, accompagnée de vents forts et de jusqu'à 35 millimètres de pluie par heure, a indiqué l'institut de météorologie.

Bien qu'elles n'aient pas été directement atteintes, Manille et les régions environnantes ont été inondées à la suite de grosses averses intermittentes, une semaine après des inondations dans la capitale qui ont fait 95 morts.

Nous avons subi de très importantes averses depuis hier soir, et nos sauveteurs ont évacué des habitants après des inondations à hauteur de cou, a affirmé Melchito Castro, chef de la défense civile dans la région d'Ilocos (nord).

Il a précisé que les inondations ont touché quatre petites villes rurales. Des glissements de terrain ont aussi sévi sur des parcelles d'une autoroute importante, interrompant le trafic.

Deux personnes ont trouvé la mort dans l'extrême nord du pays, dont un homme de 47 ans emporté par une rivière en crue, tandis que deux autres ont été ensevelis dans un tunnel après un glissement de terrain.

Le bilan des inondations qui ont noyé la capitale Manille la semaine dernière est de 95 morts.

Norma Talosig, membre de la défense civile de la partie est de Luzon, a indiqué que les autorités y surveillaient de près le bassin de la rivière Cagayan, par crainte qu'elle puisse déborder de son lit. A plus de 500 kilomètres, la très vaseuse rivière Cagayan est la plus longue du pays et passe à travers quatre provinces agricoles du nord.

Le niveau des eaux monte, mais il n'a pas encore atteint de seuil critique, a affirmé Mme Talosig à l'AFP. Le danger est que lorsque la rivière va déborder de son lit, elle va inonder des centaines d'hectares de régions et de communautés de production agricole.

Mme Talosig a déclaré que les autorités attendaient dans la région orientale de plus lourdes pluies encore alors que Kai-tak se déplaçait lentement vers le nord.

Quand les bandes extérieures de la tempête nous touchent, c'est comme un fouet en plus mortel, a-t-elle ajouté.

Il était attendu que Kai-tak affecte davantage près d'un demi-million de personnes toujours réfugiées dans des centres d'hébergement en dehors de Manille où les inondations de la semaine dernière persistaient.

Le Conseil national pour la gestion et la réduction des risques de désastre a affirmé que de nombreuses zones agricoles en basse altitude sont restées inondées et le resteront encore plusieurs jours, les pluies devant continuer à tomber.

Le chef du Conseil Benito Ramos avait averti les habitants de Manille et des régions où les eaux se retiraient qu'ils devaient se préparer à de nouvelles phases d'évacuation avec l'arrivée de Kai-tak.

3,4 millions de personnes ont été affectées par la crue de la semaine passée à Manille. Les habitants des immenses bidonvilles bâtis près de rivières, de canaux ou de réservoirs ont été les plus sévèrement touchés.

Une vingtaine de typhons frappent les Philippines chaque année pendant la saison de la mousson (été et automne).

Kai-tak se dirigeait mercredi soir vers Hong Kong.





ROMANDIE.COM 15/08/2012

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NIAMEY - Au moins 31 personnes sont mortes et près de 100.000 sont sinistrées après des inondations causées par de fortes pluies tombées depuis mi-juillet au Niger, a annoncé mardi l'Organisation des Nations unies (ONU).

Les inondations affectent toutes les régions du pays. On a un bilan provisoire d'au moins 31 morts et nous approchons les 100.000 sinistrés à travers le pays, a indiqué à la presse Modibo Traoré, responsable du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Niamey.

Un précédent bilan établi ce week-end par l'AFP à partir de données de l'ONU et des autorités faisait état d'au moins 20 morts.

Après une visite sur des sites inondés par une crue du fleuve Niger, le président Mahamadou Issoufou a promis lundi sur la télévision publique une aide de 1.400 tonnes de vivres et un fonds de 600 millions FCFA (900.000 euros) aux profit des sinistrés. Cela ne suffira pas. Je lance un appel à nos partenaires afin qu'ils nous aident à surmonter cette situation difficile, a-t-il déclaré.

Mais l'opposition critique le régime pour son inertie. Il n'y a eu aucune aide du gouvernement aux sinistrés livrés à leur sort, c'est irresponsable, a affirmé Seïni Oumarou, le chef de file de l'opposition, sur des télévisions privées.

Dans la capitale, de nombreux quartiers ont été inondés depuis dimanche à la suite d'une crue importante du fleuve. Un enfant est mort à Zarmagandeye, un des quartiers les plus sinistrés, selon des habitants.

La région de Dosso (sud) est actuellement la plus éprouvée avec trois décès la semaine dernière dans l'effondrement de maisons et plus de 70.000 sinistrés, selon Ocha.

Des centaines d'hectares de champs, des jardins, des mosquées, des puits d'eau potable sont engloutis par les eaux dans les zones affectées, y compris à Agadez, dans le Nord aux confins du désert, selon la Croix-Rouge locale et l'ONU. Des centaines de bêtes ont été également emportées.

La plupart des sans-abri sont relogés dans des écoles ou chez de proches parents.

Le responsable d'Ocha a averti que cette catastrophe va avoir une incidence négative sur la situation alimentaire, alors que le Niger est déjà depuis plusieurs mois frappé, comme d'autres pays du Sahel, par une nouvelle crise alimentaire qui touche environ six millions de ses habitants.


ROMANDIE.COM 21/08/2012

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NIAMEY (Niger) - L'Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN, neuf Etats) a lancé mercredi une alerte sur des risques de graves inondations au Bénin et au Nigeria, deux pays traversés par ce cours d'eau qui connaît actuellement une crue exceptionnelle en territoire nigérien.

Nous avons déjà saisi les autorités du Bénin et du Nigeria afin qu'elles prennent des dispositions, a affirmé à la presse Robert Dessouassi, un responsable de l'ABN, basée à Niamey.

D'après les experts de cette structure, la crue du fleuve constatée à Niamey devrait atteindre les zones riveraines du fleuve au Bénin dans les cinq prochains jours et dans neuf jours au Nigeria.

Notre devoir c'est de vite prévenir, sinon toutes les zones en aval du fleuve, au Bénin et au Nigeria, vont vivre la même situation catastrophique que Niamey, a averti M. Dessouassi. Nous suivons le niveau des eaux heure par heure.

Au moins 31 personnes sont mortes après les inondations depuis la mi-juillet dans plusieurs régions du Niger, a indiqué mardi l'ONU. Certains quartiers de Niamey sont à leur tour inondés depuis dimanche par la crue du fleuve, qui a fait au moins un mort selon les riverains.

Nous conseillons aux gens d'évacuer les zones du fleuve, c'est une crue exceptionnelle (...) et ce n'est pas fini, a prévenu le responsable de l'ABN.

A l'issue d'une réunion du comité de crise nigérien sur les inondations, le ministre de l'Intérieur Abdou Labo a déclaré mercredi soir sur la télévision publique que toutes régions confondues, le Niger avait enregistré à la date du 21 août plus de 340.000 sinistrés.

Les précédentes données faisaient état d'environ 100.000 sinistrés. Des centaines d'hectares de champs, des jardins, des mosquées ou encore des puits d'eau potable sont sous les eaux.

Le gouvernement a débloqué d'urgence 200 millions FCFA (300.000 euros), sur une somme totale annoncée de 700 millions FCFA (près de 1,1 million d'euros), et va distribuer 1.400 tonnes de céréales aux sinistrés, a indiqué M. Labo.

Le ministre a annoncé l'ouverture d'une quête nationale et volontaire en faveur des sinistrés et a aussi appelé la communauté internationale à aider le Niger à surmonter l'adversité.

Troisième fleuve d'Afrique, le Niger dispose d'un bassin de plus de deux millions de km 2 où vivent plus de 100 millions de personnes, de la Guinée au Nigeria.



ROMANDIE.COM 22/08/2012

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KANO (Nigeria) - Dix personnes sont mortes et environ 20.000 ont été déplacées suite à l'ouverture d'un barrage au Cameroun après d'importantes pluies, a indiqué lundi une source officielle nigériane.

L'inondation a balayé plus de 40 villages et tué au moins 10 personnes tandis que beaucoup d'autres sont toujours portées disparues, a déclaré Shadrach Daniel, le directeur de l'agence de gestion des urgences de l'Etat d'Adamawa (est), où l'inondation a eu lieu.

Il y a maintenant environ 20.000 personnes déplacées, abritées dans des camps qui ont besoin de biens de base comme de la nourriture, de l'eau, des vêtements et des couvertures, a-t-il ajouté.


L'inondation provient de l'ouverture du barrage de Lagdo, au Cameroun voisin, dont les responsables locaux avaient prévenu le Nigeria plusieurs semaines auparavant. L'ouverture du barrage a provoqué des inondations le long de la rivière Benue au Nigeria.

Les habitants le long de la rivière Benue ont été prévenus mais ils n'ont pas tenu compte de ces avertissements, a déclaré Shadrach Daniel.

Des milliers d'hectares de cultures et des habitations ont été détruits par l'inondation. Nous sommes en train d'évaluer la situation pour déterminer comment aider au mieux les habitants concernés, a-t-il poursuivi.

Les inondations, liées à la saison des pluies, ont déjà causé la mort de dizaines de personnes au Nigeria. Dans l'Etat du Plateau (centre), plus de 60 personnes ont été tués dans deux inondations distinctes.

L'agence nationale de gestion des catastrophes avait mis en garde 12 des 36 Etats du pays contre les inondations durant la saison des pluies, qui dure de mars à septembre.

Le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique avec 160 millions d'habitants. Ses principales villes sont surpeuplées, avec des infrastructures qui font cruellement défaut. Les systèmes d'évacuation des eaux, souvent mal entretenus, contribuent à augmenter les problèmes liés aux inondations.

En 2010, des inondations avaient touché près de 500.000 personnes dans les deux tiers des 36 Etats du Nigeria.

Au cours des dernières années, l'Afrique de l'Ouest a connu un accroissement des inondations, dû essentiellement au changement climatique. Pour la seule année 2010, 2,2 millions de personnes y ont été affectées et 500 personnes ont perdu la vie dans les inondations, selon le Centre africain de météorologie appliquée au développement (Acmad).



[url]ROMANDIE.COM 27/08/2012[/url]

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La tempête Isaac provoque des inondations dans le golfe du Mexique

De graves inondations causées par la tempête tropicale Isaac ont touché les côtes du golfe du Mexique jeudi matin. Une personne est morte dans la tempête et 3000 personnes ont été évacuées. Les digues construites après l'ouragan Katrina, qui avait dévasté la Nouvelle-Orléans il y a sept ans, ont toutefois résisté.

Selon le gouverneur de la Louisiane Bobby Jindal, au moins une personne est morte dans la tempête. Les autorités ont en outre ordonné l'évacuation de quelque 3000 personnes dans la région côtière de Plaquemines, zone la plus durement touchée par la tempête, avec des rafales de vent qui ont passé les 85 km/h, rendant difficile le travail des sauveteurs.

Des digues y ont été submergées, digues qui ne font pas partie du réseau construit par l'Etat fédéral. Les eaux passant au-dessus d'une digue sont montées brutalement jusqu'à 3,6 mètres dans certaines maisons, a indiqué à CNN Billy Nungesser, président de la paroisse (comté, NDLR) de Plaquemines.

Au moins la moitié des 2000 personnes habitant dans la zone menacée avaient déjà quitté les lieux avant l'arrivée d'Isaac, a-t-il précisé, prédisant cependant des dégâts "historiques".

Dans le comté, selon des médias locaux, certains habitants sont restée coincés dans leur grenier ou sur le toit de leur maison pendant plusieurs heures avant d'être secourus.

Prochaine victime: l'Arkansas

Selon le Centre de surveillance des ouragans (NHC), Isaac -ouragan qui a été déclassé en simple tempête tropicale mercredi- continuera à s'affaiblir en se déplaçant vers le Nord, mais les prévisionnistes ont réitéré leur mise en garde contre de nouveaux risques d'inondations.

Les fortes pluies - jusqu'à 64 centimètres dans certaines régions - se poursuivront jusqu'à vendredi, a annoncé le NHC, le vortex tourbillonnant de nuages et de vents se déplaçant lentement vers le Nord.




ROMANDIE.COM 30/08/2012

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Jeudi, le Centre de surveillance des ouragans (NHC) a annoncé qu'Isaac avait de nouveau faibli, se voyant rétrogradé en dépression tropicale. Toutefois, celle-ci continuait de déverser des trombes d'eau en Louisiane.

Isaac continue de sévir sur la Louisiane mais avec une intensité un peu plus faible. C'est ce qu'a indiqué jeudi le Centre de surveillance des ouragans (NHC) annonçant que le phénomène avait de nouveau été rétrogradé, cette fois-ci en dépression tropicale. Ainsi, ses vents ne dépassent plus aujourd'hui les 55 kilomètres par heure. La dépression se trouvait alors à 55 kilomètres au nord-ouest de Monroe (nord de la Louisiane) et à 60 km au sud-est de El Dorado (sud de l'Arkansas), et se déplaçait à 19 km/h, selon le dernier bulletin du NHC diffusé à 21H GMT.

Néanmoins, malgré cette baisse d'intensité, Isaac continue de menacer la région par ses fortes pluies capables de provoquer d'importantes montée des eaux ainsi que des tornades.

La dépression a notamment provoqué des dégâts sur le barrage de Percy Quin, près du lac Tangipahoa, qui menaçait de rompre jeudi dans le sud du Mississippi, frontalier de la Louisiane. Les autorités locales de ces deux Etats ont ainsi dû ordonner l'évacuation des habitants qui se trouvaient menacés par les eaux du barrage. Quelque 40.000 à 60.000 personnes pourraient être touchées s'il rompait, ont expliqué les services du gouverneur de la Louisiane, Bobby Jindal.

Pour éviter que le pire ne se produise, des équipes de secours se sont rendues sur le barrage pour procéder à un écoulement d'eau "contrôlé". Ceci devrait permettre de faire baisser la pression. "Les autorités entendaient relâcher l'équivalent de 2,5 m d'eau avant de renforcer la structure de l'ouvrage", a précisé M. Jindal cité par l'AFP. "Des équipes du gouvernement fédéral, de l'Etat et des agences locales vont travailler toute la nuit pour sécuriser le barrage", a promis pour sa part sur son compte Twitter Phil Bryant, gouverneur du Mississippi.

Mais à Slidell, une ville située au nord du lac Pontchartrain en Louisiane, des centaines de maisons et d'entreprises ont été submergées par les eaux, et une centaine de personnes ont dû être sauvées par des bateaux. Des dizaines d'autres restaient bloquées chez elles alors que la montée des eaux rendaient les routes impraticables.

Alors que le sud des Etats-Unis appréhendait grandement l'arrivée d'Isaac, hanté par le souvenir de l'ouragan Katrina, les spécialistes avaient indiqué que le phénomène pourrait faire de sérieux dégâts. Mais "on ne s'attendait pas à cela", a déclaré le chef de la police Randy Smith cité par l'AFP. "J'ai peur", avouait Latoya Sanders, 26 ans, qui vivait son premier ouragan à Slidell, alors que la police emportait dans un camion ses cinq enfants, âgés de 1 à 7 ans.

Jeudi soir, en Louisiane, dans le Mississippi, l'Arkansas et le Texas, plus de 760.000 personnes étaient en outre toujours privées d'électricité, selon la compagnie Entergy. En effet, les vents violents ont coupé de nombreuses lignes que les équipes de secours peinent à réparer. Toutefois, bien que la montée des eaux ait déjà noyé plusieurs régions de la Louisiane, l'armée s'est félicitée de la résistance des digues construites autour de La Nouvelle-Orléans après les ravages causés il y a sept ans par l'ouragan Katrina.

De son côté, l'Institut de géophysique américain (USGS) a annoncé que lorsqu'il avait encore la force d'un ouragan, Isaac avait poussé le fleuve Mississippi à rebrousser chemin. Ce dernier a remonté son cours pendant près de 24 heures, repoussé par l'ouragan sur plus de 200 kilomètres. Selon le NHC, Isaac devrait continuer sa course sur les Etats-Unis pour atteindre l'Arkansas vendredi.


MAXISCIENCES 31/08/2012

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KANO (Nigeria) - Trente personnes sont mortes et plus de 120.000 ont été déplacées au Nigeria à cause des inondations entraînées par l'ouverture fin août d'un barrage au Cameroun voisin, après d'importantes pluies, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par une source officielle nigériane.

Le précédent bilan de ces inondations était de 10 morts et 20.000 déplacés.

Jusqu'à présent nous avons enregistré 30 morts à cause des inondations entraînées par l'ouverture du barrage de Lagdo au Cameroun, a déclaré Shadrach Daniel, le directeur de l'agence de gestion des urgences de l'Etat d'Adamawa (est). Vingt personnes sont toujours portées disparues. Les inondations ont déplacé 121.000 personnes, dont 61.000 vivent dans 30 camps répartis dans l'Etat, a-t-il ajouté.

Une épidémie de choléra s'est déclarée, mais sans faire de victimes parmi les 65 cas recensés, a précisé le responsable.

Les inondations liées à la saison des pluies ont déjà causé la mort de dizaines de personnes cette année au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 160 millions d'habitants et dont les infrastructures font cruellement défaut.



ROMANDIE.COM 09/09/2012

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NIAMEY - Les inondations provoquées au Niger par les fortes pluies tombées depuis juillet ont fait 81 morts et plus de 520.000 sinistrés, tandis que le dernier bilan de l'épidémie de choléra en cours depuis le début de l'année se montre également à 81 morts, a déclaré jeudi l'ONU.

La dernière mise à jour du bilan des inondations datée du 11 septembre indique que 527.471 personnes ont été affectées par les intempéries et 81 personnes y ont perdu la vie, indique le bulletin du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Niamey. Un précédent bilan établi par les autorités nigériennes faisait état de 68 morts et 485.000 personnes affectées.

Parallèlement à la catastrophe, l'ONU signale une flambée du choléra dans l'ouest du Niger, sans qu'un lien soit encore établi avec les inondations. Quatre foyers de choléra sont encore très actifs, portant à 3.854 cas et 81 décès le bilan de l'épidémie depuis le début de l'année, précise l'Ocha.

Des milliers de maisons, des écoles, des dispensaires, des mosquées et d'importants stocks de vivres ont été détruits par les eaux, selon les autorités. En province comme dans la capitale Niamey, en proie à une crue importante du Niger, la plupart des sinistrés sont relogés dans des mosquées, des bâtiments publics et surtout dans des écoles. En attendant de reloger les sinistrés sur des sites plus appropriés, le gouvernement a repoussé au 27 octobre la rentrée scolaire initialement prévue le 17 octobre.

Au Burkina Faso voisin, les pluies diluviennes accompagnées d'inondations ont fait 18 morts et plus de 21.000 sinistrés depuis juin. Le Sénégal et le Nigeria ont également été touchés par ces intempéries.


ROMANDIE.COM 13/09/2012

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