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Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !

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Des inondations et glissements de terrain dus aux pluies de mousson ont jeté plus d'un million de personnes sur les routes dans le nord-est de l'Inde, où les autorités craignent une crise sanitaire, a annoncé lundi l'agence indienne de gestion des catastrophes naturelles.
"Pour l'heure, 18 des 27 districts (de l'Etat) d'Assam ont été touchés par les inondations, avec plus d'un million de déplacés" et 11 morts en une semaine, a précisé l'agence.


SCIENCES ET AVENIR 24/09/2012

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GAUHATI (Sipa) — Des inondations et des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies ont fait au moins 32 morts dans le nord-est de l'Inde, ont annoncé les autorités et médias indiens lundi.

Selon la police de Gangtok (nord-est), 21 corps ont été découverts et huit personnes étaient portées disparues lundi dans la région reculée de l'Etat montagneux de Sikkim, ravagée par les fortes pluies. Dix mille villageois étaient coupés du monde par les dommages causés aux routes près de la ville de Chungthan.

Au moins quatre personnes ont également été tuées en trois jours dans la province voisine de l'Arunachal Pradesh, a annoncé l'agence de presse indienne PTI. De même, cinq personnes ont trouvé la mort dans les inondations et près d'un million de personnes ont dû quitter leur habitation dans l'Etat d'Assam (est).





ROMANDIE.COM 24/09/2012

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Des hélicoptères de l'armée et des soldats en canots pneumatiques ont été appelés en renfort mardi pour fournir des vivres et de l'eau potable aux victimes des inondations dans le nord-est de l'Inde, où le nombre de déplacés s'élevait désormais à 1,8 million.

Dix-neuf districts sur les 27 que compte l'Etat de l'Assam ont été affectés par les inondations et 13 personnes ont péri au cours de la semaine passée, selon les derniers chiffres de l'agence indienne de gestion des catastrophes naturelles.

Des pluies incessantes ont provoqué la crue du fleuve Brahmapoutre et de ses affluents, causant des inondations qui ont submergé au moins 2.200 villages et dévasté les cultures ces derniers jours dans cet Etat frontalier du Bangladesh.

"Nous avons appelé l'armée pour assister les autorités civiles dans les opérations de secours dans diverses parties de l'Etat où les gens sont pris au piège dans des maisons inondées", a déclaré à l'AFP le ministre du gouvernement de l'Assam en charge des Secours et de Réinsertion, Prithvi Majhi.

Un hélicoptère de l'armée, en mission entre deux fortes précipitations, a été vu en train de larguer des paquets de riz, d'eau, de biscuits et de vivres pour bébés, provoquant une bousculade parmi une foule de jeunes et de personnes plus âgées sur une rive de Majuli, une île fluviale située sur le Brahmapoutre.

Les efforts du gouvernement pour aider les personnes bloquées ou déplacées étaient en cours mais le mauvais temps ralentissait les secours. "Nous avons ouvert plus de 3.000 hébergements provisoires dans tout l'Etat", a indiqué à l'AFP le ministre de l'agriculture, Nilamoni Sen. Il s'agit de la deuxième vague d'intempéries touchant le nord-est en 4 mois.

Les premières crues fin juin avaient fait près de 130 victimes et six millions de personnes avaient dû quitter leurs maisons pour rejoindre des zones surélevées.

La mousson, qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre, est cruciale pour des millions de paysans, mais elle provoque chaque année des inondations meurtrières. Cette année, la saison a été très irrégulière, le nord étant noyé sous des trombes d'eau tandis que d'autres régions ne recevaient pas assez de pluies.



MAXISCIENCES 26/09/2012

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ISLAMABAD - Au moins 371 personnes ont été tuées et près de 4,5 millions affectées par des inondations consécutives aux pluies de mousson cet été au Pakistan, notamment dans le sud, a annoncé vendredi le Service national de gestion des catastrophes naturelles (NDMA).

Le pays avait déjà été victime d'inondations les deux étés précédents, dont les plus graves de son histoire en 2010 avec 21 millions de sinistrés et 10 milliards de dollars de dégâts ou de manque à gagner.

Comme les deux années précédentes, la majorité des personnes sinistrées cette année (2,8 millions) se trouvent dans la province du Sind (sud), selon le NDMA qui en dénombre également environ 705.000 dans le Baloutchistan (sud-ouest) et 887.000 au Pendjab (centre).

Le porte-parole du NDMA, Ahmad Kamal, a estimé que les inondations de cette année étaient à ce stade moins importantes que celles de l'an dernier, qui avaient affecté 9,1 millions de personnes au total, et celles de 2010.

Les inondations de cette année ont commencé début septembre. Près de 80 personnes avaient alors été tuées et des dizaines blessées en quelques jours, notamment dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), adossée à la frontière afghane, et dans le Cachemire administré par le Pakistan (nord-est).

L'Unicef a de son côté indiqué vendredi dans un communiqué qu'au moins 2,8 millions de personnes avaient été affectées par les inondations cette année, dont 1,4 million d'enfants, et parmi ces derniers 392.000 de moins de cinq ans.

L'agence onusienne pour les enfants a ajouté avoir déjà réussi à fournir de l'eau potable à 183.000 sinistrés au Pendjab, au Baloutchistan et dans le Sind. Les enfants de familles très pauvres sont parmi les plus affectés par ces graves inondations et ont besoin de notre aide immédiate, souligne dans ce communiqué la représentante adjointe de l'Unicef au Pakistan, Karen Allen.

L'agence onusienne a selon elle besoin en urgence de 15,4 millions de dollars pour fournir de l'eau et des services d'hygiène à près de 400.000 personnes qui en auront besoin dans les prochains mois, ainsi que de l'aide en matière d'éducation, de santé et de nutrition.

L'Unicef s'inquiète notamment des conséquences des déplacements de population engendrés par les inondations sur la santé des jeunes enfants. La raréfaction des accès à l'eau potable renforce les risques de les voir contracter des diarrhées ou des maladies telles que le paludisme, la polio ou la pneumonie, souligne-t-elle.

Le NDMA semble, lui, écarter pour l'heure tout appel à une aide internationale. Aucune décision n'a été prise. Le gouvernement pense pour l'instant que la situation peut être gérée avec nos propres ressources, a déclaré M. Kamal.



ROMANDIE.COM 28/09/2012

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BOGOTA - Quatre personnes ont été tuées et onze portées disparues en Colombie après la crue soudaine d'un cours d'eau survenue dans une vallée de la province de Huila (sud-ouest), a-t-on appris auprès des autorités.

Samedi matin, de fortes pluies dans une vallée ont provoqué la crue de la rivière El Mortiño, inondant le village de Villa del Pardo, dans la municipalité d'Isnos.

Selon le dernier bilan des organismes de secours, quatre personnes ont été tuées, dont deux mineurs, 11 personnes demeuraient portées disparues, et six autres ont été blessées. Les même sources ont fait état de 13 habitations détruites et 20 autres inondées, affectant un total de 165 familles.

Le département de gestion des risques du ministère de l'Intérieur avait annoncé samedi qu'une centaine de secouristes avaient été dépêchés sur place pour retrouver les disparus. Ces derniers ont toutefois dû suspendre leurs opérations dans la nuit de samedi à dimanche.


ROMANDIE.COM 07/10/2012

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LOURDES (Hautes-Pyrénées) - Plus de 450 pèlerins ont été évacués samedi de leurs hôtels inondés de Lourdes, où les Sanctuaires sont également sous les eaux, une situation désormais sous contrôle selon les autorités, qui restent vigilantes car la pluie devait persister jusqu'à dimanche.

Tous les hôtels de la ville basse, situés au bord de la rivière, le gave de Pau, se sont vidés progressivement d'une cohorte de pèlerins du monde entier et d'infirmes en quête de miracle. Des autobus les ont conduits vers le palais des congrès, avant de les reloger dans d'autres établissements de la 2e ville hôtelière de France.

Le gave de Pau, cours d'eau habituellement paisible, est devenu un torrent de boue. Dans l'avenue du Paradis, entre la rivière et les Sanctuaires, l'eau a atteint les vitres des voitures.

Les accès aux Sanctuaires de Lourdes, premier lieu de pèlerinage en France, sont fermés et ne devraient pas rouvrir avant mardi ou mercredi. Il y a environ 1,5 mètre d'eau devant la Grotte de Massabielle, où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous. Seule la Basilique de l'Immaculée Conception et la crypte, qui surplombent la cité mariale, étaient accessibles.

Une décrue s'était amorcée en début d'après-midi, mais la pluie a redoublé samedi dans la soirée. La situation est contrôlée, maîtrisée et toutes les mesures ont été prises pour réagir en fonction des besoins, a indiqué à l'AFP le sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre, David Ribeiro. La vigilance reste toutefois de mise, a-t-il souligné. La décrue devrait débuter dimanche vers 07h00, selon M. Ribeiro.

Les pompiers devaient maintenir pendant la nuit à Lourdes un dispositif de 80 personnes, a expliqué le patron du Sdis des Hautes-Pyrénées, le colonel Patrick Heyraud. Mais normalement, on a évacué toutes les personnes qu'il était nécessaire d'évacuer.

Je n'avais pas vu ça depuis 40 ans, lance Pierre Barrère, le patron de l'Hôtel Christina, qui observe médusé les opérations d'évacuation des pèlerins.

Catherine Brun, une Grenobloise d'une soixantaine d'années, se rendait pour la première fois à Lourdes. Valide, elle a été évacuée à 08h30 de son hôtel. Elle dit avoir eu juste le temps de retirer sa voiture du parking de l'hôtel Paradis avant la brusque montée des eaux. Quelques heures plus tard, les pompiers ont évacué de l'hôtel inondé sa mère, diminuée physiquement, avec un canot. Elles ont été relogées dans un autre hôtel de la ville.

Nous avons fermé l'accès au public. L'espace devant la grotte est complètement envahi par l'eau, l'autel est sous l'eau. Des torrents de boue déferlent. On aura de gros dégâts qui auront un coût très élevé, avertit Thierry Castillo, le responsable des Sanctuaires, qui accueillent chaque année 6 millions de pèlerins.

La centrale hydroélectrique des Sanctuaires a été considérablement endommagée par des troncs d'arbre.

Les pompiers barraient les accès aux Sanctuaires où se pressaient des curieux munis d'appareil photo soucieux d'immortaliser la crue, la première de cette importance depuis 1982, loin toutefois de la crue millénaire de 1933, d'après le maire UMP Jean-Pierre Artiganave.

Les sapeurs-pompiers ont également réalisé des opérations de sauvetage spectaculaires: un couple de personnes âgées a été hélitreuillé tandis que leur chien, un berger allemand d'un an et demi, a été évacué par hydro-speed, petite embarcation gonflable.

La citerne de gaz d'un hôtel de Cauterets, station de sports d'hiver, emportée par les flots du gave a été retrouvée 30 km en aval, prise dans une écluse à Lourdes.

Diverses routes aux environs de Lourdes et vers les stations d'altitude ont été fermées, parce qu'elles sont inondées ou par précaution, en raison du risque de coulées de boue ou d'éboulements. Les touristes de deux campings ont été évacués à Cauterets. Aucun blessé n'a été signalé, mais des personnes ont été secourues par les pompiers, selon la préfecture.

Météo France prévoyait une baisse des précipitations dimanche matin.

L'alerte orange liée aux pluies concerne les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques, où les service de l'Etat n'étaient pas inquiets.

Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Lourdes et Pau.



ROMANDIE.COM 20/10/2012

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LOURDES - Les dégâts infligés par les intempéries aux Sanctuaires de Lourdes, notamment à sa centrale hydro-électrique et à deux ponts piétons, vont coûter plusieurs centaines de milliers d'euros au centre de pèlerinage, a dit à l'AFP l'économe des Sanctuaires, Thierry Castillo.

Nous avons des dégâts graves. La micro-centrale hydroélectrique a été heurtée par des troncs d'arbres transportés par le gave de Pau, un élément a été emporté par les flots. Les troncs ont aussi endommagé les deux ponts piétons, importants pour la circulation des pèlerins, on a aussi des effondrements de berges et de la voirie a été détruite, détaille Thierry Castillo, qui gère les Sanctuaires, où 6 millions de pèlerins se rendent chaque année.

C'est un nouveau coup dur pour les Sanctuaires, dont les comptes sont déjà plombés par une baisse des dons et offrandes. En 2011, les comptes laissaient apparaître un déficit d'un million d'euros sur un budget annuel de 30 millions.

On s'en serait bien passé, ajoute Thierry Castillo, c'est d'autant plus difficile qu'on constatait que nos recettes baissaient. Ca tombe mal. Ca va nous obliger à faire des choix. Il va falloir faire ces travaux et on remettra certainement les travaux qu'on avait prévus cet hiver.

L'économe des Sanctuaires pense que ces difficultés passagères pourraient relancer les fidèles les plus généreux: Nous espérons aussi une mobilisation des donateurs à cette occasion.

Dimanche, les Sanctuaires ont reçu des appels de personnes proposant leurs services pour participer au travail de nettoyage qui devait débuter lundi.



ROMANDIE.COM 21/10/2012

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LOURDES (Hautes-Pyrénées) - La décrue était en cours dimanche à Lourdes, après les inondations qui ont nécessité l'évacuation de 450 pèlerins: les pompiers commençaient à pomper l'eau dans les caves, les sous-sols et les Sanctuaires, fermés au public le temps de la remise en état.

On a eu une montée des eaux entre 22h00 et 02h00 du matin, mais inférieure à celle de samedi matin. Nous sommes en pleine décrue. Nous sommes dans une phase de retour à la normale. Il n'y a plus de souci majeur. On reste vigilants malgré tout, a déclaré à l'AFP le sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre, David Ribeiro.

Météo France a levé à l'aube l'alerte orange liée aux pluies mais a maintenu une vigilance orange pour ce qui est des crues. Ce sont désormais les départements des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l'Hérault, du Var et du Vaucluse qui sont en alerte orange pour fortes précipitations.

Dans les rues situées sur les rives du gave de Pau, l'eau s'est retirée, laissant apparaître un tapis de boue atteignant par endroit 10 cm d'épaisseur.

Environ 80 pompiers ont commencé les opérations de pompage aux abords de la rivière et dans les Sanctuaires, et les services municipaux nettoyaient ce que le gave a charrié jusqu'à Lourdes, comme cette citerne de gaz d'un hôtel de Cauterets emportée par les flots sur 30 km.

Au coeur des Sanctuaires, il n'y a plus d'eau sur l'esplanade du Rosaire. Devant la Grotte, l'espace de prière situé en contrebas était toujours inondé et encerclé de boue. Une énorme poutre a fini sa course à côté des fontaines, où les pèlerins viennent remplir les bouteilles d'eau bénite.

Le site qui accueille 6 millions de visiteurs par an était désert et jonché de débris de bois, de branches, des cierges flottaient dans des flaques.

...L'accès aux Sanctuaires était fermé par des barrières. Des pèlerins rebroussaient chemin avec un air désabusé. Le temps de dégager les déchets, les troncs d'arbres, la boue et de vérifier l'état des infrastructures, il faudra attendre au moins mardi avant de rouvrir.

Laura Generini, une Italienne qui fêtait ses 39 ans dimanche, est désolée de ne pas pouvoir approcher de la Grotte de Massabielle, lieu emblématique de Lourdes, où la Vierge serait apparue à Bernadette Soubirous. J'espère pouvoir aller prier à la Grotte avant mon départ, dit l'Italienne, venue de Florence, en prenant la direction de la basilique supérieure, qui domine la cité mariale et qui est restée ouverte.

On reviendra au printemps pour aller à la grotte, lance Eric Alvès d'Olivera, un Montpelliérain de 51 ans, en week-end à Lourdes avec sa femme, sa fille et son petit-fils.

Les magasins de souvenir aux abords des Sanctuaires étaient ouverts. Seulement quelques-uns avaient fermé samedi.

Dans l'avenue Bernadette Soubirous, Le Bastan est un des nombreux magasins de souvenirs. Il y a eu beaucoup d'affolement pour pas grand-chose. Il y a eu pire que ça, en 1982, commente la propriétaire Lise Aldaz. Heureusement que ça arrive en fin de saison. C'est triste pour tous ces gens, surtout les étrangers, qui ont fait la route jusqu'ici.

Les salariés de l'Hôtel d'Espagne se débarrassaient de la boue à l'aide d'un jet d'eau et de balais-brosse.

Samedi, les pompiers ont dû évacuer plus de 450 pèlerins de toutes nationalités, souvent infirmes. La plupart des hôtels de la ville basse, situés au bord de la rivière en crue. Leurs pensionnaires ont été relogés au sec dans d'autres hôtels. Des personnes âgées ont dû être évacuées par hélitreuillage.

Des quartiers de Lourdes ont été inondés samedi non pas à cause des précipitations dans la ville, mais en raison des pluies dans les montagnes et les bassins versants, qui se sont écoulées jusqu'au gave de Pau. Lourdes est un goulot d'étranglement, le cours d'eau y est canalisé, il n'est pas dans son lit normal, précise un cadre de la mairie.

Par chance, ce n'était pas la grande affluence à Lourdes. De nombreux hôtels, restaurants et boutiques de souvenirs étaient fermés pour la basse saison.




ROMANDIE.COM 21/10/2012

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JOHANNESBOURG - Huit personnes ont péri dans les pluies torrentielles qui ont frappé le sud-est de l'Afrique du Sud durant le week-end, causant également d'importants dommages matériels, a indiqué lundi un responsable des services d'urgence.

Les villes de Port Elizabeth et Grahamstown ont été les plus touchées, une grande partie de la route reliant les deux villes s'est effondrée et le trafic a été interrompu. La plupart des victimes sont mortes noyées ou tuées dans des accidents de la route, a déclaré John Fobian, un porte-parole de la direction régionale des services d'urgence.

Des pluies diluviennes s'abattent sur la région depuis vendredi et des milliers de personnes ont dû être évacuées de leurs maisons ou de leurs lieux de travail. La ville d'East London a également été concernée. Les dégâts sur les maisons et sur la route sont énormes. La reconstruction de la route prendra sans doute plusieurs mois, a affirmé M. Fobian.

Entre 2009 et 2010, de grandes parties de la région ont connu l'une des pires sécheresse depuis 50 ans et la ville de Port Elizabeth a dû restreindre l'utilisation de l'eau.

Des pluies sont encore prévues tout l'après-midi selon les services météorologiques.


ROMANDIE.COM 22/10/2012

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Etudiants emportés par les eaux dans le Var : un mort et un disparu


...Des pluies, de l'ordre de 50 à 100 mm par endroits, se sont abattues vendredi après-midi, provoquant des inondations localisées et des coulées de boues. Des inondations dramatiques en juin 2010 avaient fait 23 morts et deux disparus entre Draguignan et Fréjus.

Un jeune homme et une jeune femme, âgés d'une vingtaine d'années, se trouvaient vendredi après-midi sur le parking de l'université du Sud Toulon-Var, quand ils ont été emportés dans les eaux d'un souterrain qui traverse le campus, a précisé le préfet du Var, Paul Mourier. Selon lui, la «jeune étudiante a glissé et un jeune homme s'est porté à son secours. Tous les deux ont été emportés par les eaux dans la partie souterraine de ce canal», qui se situe à 1,50 mètre en contrebas du parking. «Malheureusement, cette partie enterrée du canal fait 800 mètres de long» avant de ressortir à l'air libre puis de se jeter dans la mer, a ajouté le préfet.

Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur, qui a fait part dans un communiqué de sa «consternation» et de sa «tristesse», a annoncé qu'elle se rendrait samedi matin sur le campus varois.

Un dispositif important de recherche a été mis en œuvre. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers et gendarmes ont été mobilisés. Un poste de commandement a été installé sur place. Un hélicoptère a été engagé, avec des plongeurs à bord, ainsi que trois ambulances, et une embarcation, dépêchée au débouché du canal dans la Méditerranée.

Le journal «Var-Matin» a mis en ligne des images des inondations qui touchent le département.

Météo France, qui avait placé vendredi soir le département des Alpes-Maritimes en vigilance orange en raison des précipitations très intenses attendues dans la nuit, a levé l'alerte.

Peu avant 8 heures, ce samedi matin, les recherches ont repris pour retrouver un étudiant de l'université de Toulon à La Garde (Var), porté disparu à la suite des inondations survenues vendredi dans la région. Selon les secouristes, il avait tenté de venir au secours d'une étudiante emportée par les fortes pluies qui ont frappé la région.

Le corps de l'étudiant porté disparu après avoir été emporté vendredi par les eaux dans un canal souterrain sur le campus de Toulon, a été retrouvé samedi dans un ruisseau bordant un golf sur la commune de La Garde, dans le Var. Il avait tenté de porter secours à une camarade dont le corps a été retrouvé vendredi. Les deux étudiants, un jeune homme et une jeune femme, âgés d'une vingtaine d'années, ont été entraînés vendredi vers 15H45 dans une canalisation d'évacuation des eaux. On est quasiment à 1,5 km du lieu de l'accident, ce qui indique la virulence de la pluie et du torrent ainsi formé", a déclaré le maire de La Garde.

Au-delà du cas dramatique de l'université de Toulon à La Garde, tout l'ouest des Alpes-Maritimes a connu des pluies très violentes. Des "orages violents mais très localisés" ont touché le Var vendredi après-midi et des dégâts ont été signalés à la préfecture, sans gravité. Des rues ont été inondées, des voitures bloquées, mais les intempéries n'ont pas fait d'autres victimes.

Selon Météo France, les précipitations "ont atteint 60 à 80 mm sur les 12 dernières heures, voire 100 à 130 mm sur le secteur de Mandelieu-la-Napoule". Après ces orages, dont les plus actifs se sont déplacés dans la nuit vers la mer, Météo France a prévu pour ce samedi un fort mistral sur la région, avec des pointes à 80 à 100 km/h en rafales.

En raison de coulées de boue et d'inondations localisées, la circulation des trains a été très perturbée vendredi entre Marseille et le Var, d'après la SNCF. Les intempéries ont provoqué une interruption de la circulation des TGV et des TER entre 15 heures et 16 heures. Puis le trafic a repris dans les deux sens, mais les trains roulaient au ralenti en fin d'après-midi sur la ligne Toulon-Hyères-les Arcs et entre Toulon-Aubagne-Marseille. L'eau a franchi les voies à la Seyne-sur-Mer et Carnoules (Var), ce qui a contraint la SNCF à vérifier que les installations électriques fonctionnaient bien avant faire repartir les trains.

Le Parisien.fr 26/10/2012 - LCI 27/10/2012

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LILLE - Plusieurs communes du Pas-de-Calais, dans une zone au nord de Montreuil-sur-Mer, étaient touchées par des inondations liées aux intempéries lundi soir, a-t-on appris auprès de la préfecture du département.

Il y a une légère baisse, ça a l'air de vouloir se résorber, a indiqué à l'AFP Yves Martel, maire de Longvilliers, la commune la plus touchée par la montée des eaux, lors d'un point de situation peu après minuit.

Selon le maire, les maisons les plus touchées étaient inondées à hauteur de cinquante centimètres d'eau, en raison de débordements de la rivière et de l'eau qui descendait de la plaine, le village se trouvant en fond de vallée.

On a évacué quelques personnes. La plupart ont voulu rester chez elles, a indiqué M. Martel, qui estimait qu'une douzaine de villageois avaient été évacués dans un local communal.

Des renforts de moyens nautiques ont été envoyés sur place, ainsi que des gendarmes supplémentaires.

Une petite dizaine de communes étaient dans une situation délicate mais sous contrôle. Aucune victime n'a été décomptée. Nombre de caves et rez-de-chaussée étaient envahis par les eaux.

Un point précédent effectué à 18H15 faisait état de 29 communes touchées, principalement pour des rues inondées. A Hubersent, à une quinzaine de kilomètres au nord de Montreuil, quatre habitations ont été envahies par environ un mètre d'eau et 10 personnes ont été mises en sécurité.

Plusieurs opérations de sauvetage de bétail ont également eu lieu.

Les marées très fortes, combinées à des précipitations importantes, provoquaient des phénomènes de torrents sur des rivières, a expliqué à l'AFP Michel Sauvage, le maire de Cormont, petite commune voisine de Longvilliers touchée mardi après-midi. Selon la préfecture, l'élévation du niveau des eaux devait atteindre un pic après 23H30, au plus fort de la marée. Les prévisions météorologiques annonçaient un arrêt des précipitations vers 02H00 du matin. La circulation sur certaines routes était très difficile, a expliqué M. Sauvage.

Les crues sont habituelles à cette saison dans la région.

La Hem et la Liane ont été placées en vigilance crues jaune par Vigicrues. Ce sont des bassins versants qui ont réagi en fin de semaine dernière et dont les sols sont déjà bien humidifiés, est-il précisé sur le site internet.


ROMANDIE.COM 29/10/2012

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VENISE - Le Centre des marées de Venise a lancé mercredi une alerte à l'acqua alta, une montée de la mer dans la ville, alors que le centre touristique et la célèbre place Saint-Marc de Venise étaient déjà les pieds dans l'eau dans l'après-midi, a constaté un photographe de l'AFP.

La mairie avait fait poser des passerelles en bois pour permettre aux touristes et aux Vénitiens de circuler en dépit de l'eau dans les rues et sur les places.

Selon les prévisions du Centre, l'acqua alta, qui était dans la journée à une hauteur de 1,10 m au-dessus de son niveau normal, devrait atteindre vers minuit locale le 1,40 m au-dessus du niveau normal.

Le phénomène de l'acqua alta est dû aux résultats conjugués de la marée, des fortes intempéries et du reflux régulier des eaux de l'Adriatique vers la lagune de Venise.

La pire acqua alta de l'histoire de Venise remonte au 4 novembre 1966 : elle avait été submergée par 194 cm d'eau alors que l'ensemble du territoire italien connaissait des inondations catastrophiques.

Depuis, le gouvernement a entrepris avec le projet Moïse des travaux gigantesques pour construire un ensemble de 78 digues mobiles d'une longueur totale d'environ 2 km aux entrées de la lagune.Les travaux d'un coût prévu de 4 milliards d'euros ont commencé en 2003 et Moïse devrait être terminé en 2014.

La vulnérabilité de Venise s'est aggravée au fil des années avec plus de 50 inondations dans la décennie 1993-2002 et la ville s'est enfoncée de 23 cm au cours du XXe siècle.

Une vague d'intempéries a touché depuis le début de la journée une grande partie du territoire de l'Italie causant des problèmes, notamment dans la navigation, et plusieurs îles du golfe de Naples (sud) sont coupées du reste du continent.

Dans certaines régions de Sicile, les écoles primaires ont été fermées, tandis qu'en Toscane une cinquantaine de personnes ont été évacuées dans une zone déjà durement touchée par des inondations en 2011.

Des habitations sur le littoral romain ont aussi été inondées, mais selon les prévisions météo la vague d'intempéries devrait s'achever dès jeudi.



ROMANDIE.COM 31/10/2012

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BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) - Les cours d'eau du Pas-de-Calais, placés en vigilance orange vendredi, ont poursuivi dans la nuit de samedi à dimanche leur décrue, avant un retour des précipitations dans la matinée accompagné d'un risque de vent fort, a-t-on appris de sources concordantes.

Nous avons une accalmie avant le retour d'une perturbation active et d'averses ce dimanche, informe le service de prévision des crues Vigicrues sur son site internet. (...) Compte tenu des quantités de pluies, potentiellement fortes, prévues pour la journée (dimanche), des montées d'eau rapides pourraient à nouveau se produire sur les zones où des débordements sont déjà observés, poursuit Vigicrues.

Sur les douze dernières heures, le régime d'averses orageuses était plutôt à l'accalmie dans le Pas-de-Calais, permettant aux équipes de se reposer, a déclaré le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, lors d'un point presse. On a enregistré néanmoins 5 à 8 mm d'eau sur la Liane et 10 à 12 sur un banc allant de Berck à Fruges, a-t-il noté.

Si la nuit était à l'accalmie, les nouvelles sont inquiétantes car il y a une bande active sur la Normandie qui se dirige vers le Pas-de-Calais qui atteindra le département vers 10H-10H30, a ajouté le préfet.

C'est un moment qui nécessite la pleine solidarité, a estimé le ministre des Transports, de la Mer, de la Pêche, Frédéric Cuvillier, ex-député-maire de Boulogne-sur-mer, saluant la mobilisation remarquable des secours - jusqu'à 500 sapeurs-pompiers du Service départemental d'incendie et de secours - et des élus locaux.

Les perturbations qui vont se poursuivre vont être doublées dans l'après-midi par le vent et des averses orageuses. Je suis venu me rendre compte de la situation, de la solidarité et de l'attente des élus locaux, a indiqué le ministre, qui devait poursuivre son déplacement dans des communes touchées par les inondations.

Selon Météo France, la perturbation active en milieu de matinée sera accompagnée d'un renforcement des vents avec des rafales pouvant temporairement dépasser les 100km/h sur le littoral vers la mi-journée et en première partie d'après-midi. Des averses isolées de faible intensité sont attendues dans l'après-midi.

A partir de 18h et toute la nuit, on attend des averses conséquentes, entre 20 et 30 mm sur le secteur et jusqu'à 40 mm par endroits, a expliqué le préfet du Pas-de-Calais. Le régime d'averses devrait se poursuivre lundi et jusqu'à mardi matin.

Les cours d'eau de la Liane, de l'Hem, de l'Aa et l'amont de la Lys restent en vigilance orange.

On est en décrue, mais n'oublions pas que la Liane est une rivière à régime torrentiel, elle sort très rapidement de son lit mais elle y rentre très rapidement aussi, a souligné auprès de l'AFP André Bodart, maire d'Hesdigneul.

Je demande au ministre de prendre en considération ma demande de reconnaissance en catastrophe naturelle et de continuer à travailler, réaliser les travaux nécessaires pour limiter les catastrophes, a-t-il ajouté. Les procédures sont en cours, les services de préfecture sont à la disposition des élus, a affirmé Frédéric Cuvillier, assurant que cette reconnaissance c'est important pour le territoire.


ROMANDIE.CO 4/11/2012

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BROUCKERQUE (France / Nord) - Les responsables d'organisations agricoles régionales ont rendu visite lundi à des agriculteurs du Nord/Pas-de-Calais sinistrés par les inondations de la semaine dernière, pour évaluer les dégâts et trouver des solutions d'aide.

Au moins 1.000 hectares de cultures de pommes de terres sont déjà en déclaration sinistre, et au total 5.000 hectares devraient être déclarés inaptes à la récolte dans le Nord/Pas-de-Calais, première région productrice de France, a expliqué Marc Ruscat, président du syndicat agricole FDSEA Nord. 150 hectares de lin ne pourront pas non plus être récoltés, selon les premières estimations de la FDSEA, qui table sur un total de 400 hectares sinistrés.

Dans un communiqué publié lundi soir, le ministère de l'Agriculture a indiqué que le ministre Stéphane Le Foll se tenait informé de manière régulière de la situation et qu'il avait demandé aux services de l'Etat d'évaluer la situation sur le terrain et de lui en faire le rapport aujourd'hui. En fonction de ces éléments, le ministre prendra le cas échéant les décisions nécessaires pour venir en aide aux producteurs dont la production a été affectée par les intempéries, selon le ministère.

Les agriculteurs liés par des contrats annuels à la grande distribution risquent de subir une double peine, a estimé Francis Vermersch, président de l'Union agricole de Dunkerque. Pour assurer les contrats, ils vont devoir acheter des pommes de terre ailleurs, à 200 euros la tonne, alors que leurs contrats sont payés 100 euros la tonne, a-t-il expliqué.

Un agriculteur visité à Brouckerque a vu la majorité de ses récoltes de maïs, lin et pommes de terres détruites, et était dans l'impossibilité de nourrir ses bêtes. Il faut voir si on peut amener une réponse fiscale ou autre pour un allégement des agriculteurs dans cette situation difficile. Il faudra aussi une solidarité entre agriculteurs d'autres régions, a déclaré Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre régionale d'agriculture.

Sur les causes des inondations, M. Bayard a dénoncé l'augmentation des surfaces bétonnées qui ne permettent plus l'infiltration des eaux, ainsi que le problème de la gestion des cours d'eau. Aujourd'hui, quand on cure un canal, ce qu'on récupère est considéré comme un déchet, et plus personne n'a les moyens (financiers, ndlr) de les traiter, a-t-il dit. Les cours d'eau ne sont plus entretenus, ce qui crée une situation infernale selon M. Bayard.

Le littoral du Pas-de-Calais a été affecté ces derniers jours par des inondations, dues à de fortes précipitations sur des sols déjà gorgés d'eau après un mois d'octobre exceptionnel-lement pluvieux.


ROMANDIE.COM 5/11/2012

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LJUBLJANA - Les opérations de nettoyage ont commencé mardi en Slovénie et les personnes évacuées ont pu regagner leur domicile après d'importantes inondations dans l'est et le nord-est de ce pays, tandis que la Croatie voisine était à son tour touchée par les intempéries.

Lundi, la Drava et la Save, deux affluents du Danube, sur sa rive droite de ce fleuve, étaient sorties de leur lit après de fortes pluies, causant des inondations. Les autorités locales avaient alors déclenché l'alerte rouge, appelant la population à évacuer les lieux.

Plus de 500 soldats ont été déployés pour aider les pompiers dans ces opérations le long de la Drava, de la Save et de la Krka (confluent de la Save), qui avait également quitté son lit, a annoncé mardi le ministère de la Défense. Le niveau des eaux a diminué mardi, et les personnes évacuées ont pu regagner leur maison, tandis que les habitants nettoyaient les routes et pompaient l'eau hors de leur cave. Plus de 2.200 bâtiments ont été affectés par les inondations, a indiqué le directeur de la Protection civile, Darko But.

Nous n'avons pas encore évalué le montant des dégâts causés par les inondations, mais, selon les premiers rapports, plus de 2.200 bâtiments ont été touchés, a-t-il expliqué. Des ponts ont également été endommagés au cours des inondations. La liaison ferroviaire entre les villes slovènes de Celje et de Velenje (est) n'était assurée que partiellement, a annoncé la compagnie des chemins de fer. Dans d'autres zones, un service de cars a été mis en place pour pallier l'annulation de trains.

Les autorités ont en outre demandé aux populations des zones touchées de ne pas boire l'eau du robinet, qui pourrait être contaminée.

Dans le nord de la Croatie, région frontalière de la Slovénie, environ 300 personnes ont été évacuées mardi, la Drava sortant de son lit en territoire croate.

Une centaine de pompiers ont participé aux opérations de sauvetage dans le village d'Otok Virje, près de Varazdin (nord), où quelque 100 maisons ont été inondées, selon les autorités croates. Deux postes-frontières avec la Slovénie ont dû être fermés et plusieurs routes régionales étaient interdites à la circulation.

Les autorités croates surveillaient également de près la situation dans la capitale Zagreb, traversée par la Drava, dont le niveau a considérablement augmenté après plusieurs jours de fortes pluies.


ROMANDIE.COM 6/11/2012

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JAKARTA (Sipa-AP) -- Plusieurs jours de fortes pluies ont provoqué des inondations soudaines et des glissements de terrain sur l'île de Sulawesi en Indonésie, faisant au moins 10 morts et 20 disparus, a annoncé vendredi la police.

A Batanguru, un village situé dans une région accidentée de la province de Sulawesi Ouest, les résidents et les secouristes ont fouillé la boue à mains nues pour retrouver des proches qui manquaient à l'appel, a révélé le chef de la police locale, le capitaine Yuslim Yunus. Dix victimes, mortes noyées ou ensevelies par la boue, ont été découvertes tard jeudi soir. Le chef de police a indiqué qu'une dizaine de blessés avaient été transportés dans des hôpitaux.

Selon lui, sept maisons ont été emportées lorsqu'une rivière obstruée par un glissement de terrain est sortie de son lit jeudi. Il a ajouté que plusieurs personnes n'avaient pas eu le temps de prendre la fuite et que la situation géographique de Bantaguru, situé dans un coin reculé avec des moyens de communication limités, nuisait au travail des équipes de secours.

Le bilan pourrait encore s'alourdir alors que les recherches se poursuivaient pour retrouver les disparus.

Les pluies saisonnières causent souvent des inondations soudaines et des glissements de terrain en Indonésie, un archipel comptant 17.000 îles où des millions de personnes vivent dans des zones montagneuses ou près de plaines inondables.



ROMANDIE.COM 9/11/2012

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PORT-AU-PRINCE - Des inondations dans le nord d'Haïti ont fait 16 morts, dont au moins trois enfants, dans la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, a indiqué vendredi la police à l'AFP.

Des patrouilles de la police haïtienne ont découvert de nombreux cadavres dans les rues. Nous avons vu des corps de trois enfants âgés de 2 à 3 ans, a indiqué à l'AFP le chef de la police de la ville, Kenel Pierre, qui avance un bilan provisoire de 16 morts.

Des pluies diluviennes se déversent depuis 24 heures sur cette zone et ont également inondé d'autres villes haïtiennes.

Interrogé par l'AFP, le maire de Cap-Haïtien, Wilborde Béon, a affirmé qu'il était difficile d'établir un bilan précis à ce stade, tout en soulignant que la ville était sinistrée et qu'il y avait beaucoup de morts.

Il y a effectivement beaucoup de victimes. Nous ne pouvons pas encore établir un bilan car il est difficile de circuler. L'entrée de la ville est complètement inondée. Toutes les rivières et les ravines sont en crue, a déclaré le maire du Cap-Haïtien, qui a lancé un appel à l'aide et à la solidarité.

Tous les quartiers populaires sont inondés, nous avons secouru de nombreuses personnes pour les placer dans des abris provisoires, a-t-il encore ajouté.

Les cadavres de quatre membres d'une famille de huit personnes ont été retrouvés vendredi matin par des secouristes de la ville. Trois enfants sont portés disparus tandis que leur père se trouve à l'hôpital.

Nous demandons aux membres du secteur privés de venir nous aider car il continue de pleuvoir. Tous les autres secteurs de l'Etat sont mobilisés, a dit M. Béon.

L'ouragan Sandy, qui avait frappé Haïti fin octobre, a quant à lui laissé un bilan de 54 morts, 21 disparus et des dégâts évalués à 750 millions de dollars par les autorités haïtiennes, qui ont décrété l'état d'urgence dans le pays et lancé un appel à la solidarité internationale.


ROMANDIE.COM 9/11/2012

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D'importantes précipitations ont arrosé la Suisse romande entre vendredi soir et dimanche 06h00, gonflant le débit de maintes rivières. Pas moins de 85 litres d'eau au m2 ont douché Nyon (VD), soit quasiment la quantité de pluie tombant en moyenne en novembre.

En Suisse romande, les régions vaudoises de La Côte et du Gros-de-Vaud ont été particulièrement rincées durant ce laps de temps. La quantité la plus importante a été observée à Nyon (VD) avec 85 litres d'eau au m2, a indiqué meteonews.

Le Centre de traitement des appels du canton de Vaud (118) a reçu plus d'un millier d'appels et a dû renforcer ses effectifs. Dans certaines localités, les pompiers étaient toujours sur pied de guerre dimanche matin. Des barrages préventifs ont été posés avec l'appui de la protection civile dans les situations les plus critiques.

Ces fortes précipitations ont gonflé le niveau des cours d'eau. Le débit de la Venoge à Ecublens (VD) est passé de 20m3 par seconde samedi à l'aube contre plus 70m3 par seconde durant la nuit de samedi à dimanche.

Le trafic ferroviaire entre Payerne et Lausanne, perturbé depuis lundi dernier à la suite d'un glissement de terrain, ne se normalisera pas dimanche comme prévu. Dans la nuit, les fortes pluies ont provoqué un nouvel éboulement.

Pour la Suisse romande, dans le détail, il est tombé 72 litres au m2 à Genève, 70 à Bière et Cossonay (VD), 54 à Lausanne, 51 à Neuchâtel, 49 à Payerne (VD), 46 à La Chaux-de-Fonds (NE), 41 à Fribourg et notamment 29 à Aigle (VD).

De nombreux petits lacs se sont formés dans les champs. Les conditions de circulation ont été parfois difficiles en raison de chaussées détrempées voire localement inondées. Dans le canton de Fribourg, des maisons et des immeubles ont été inondés, sans faire de blessé, a signalé la police cantonale.

Des pluies incessantes ont arrosé samedi soir les districts de la Broye et du Lac, dans le nord du canton. Pas moins de 18 corps de sapeurs-pompiers ont été engagés à 27 reprises dans le canton de Fribourg.





ROMANDIE.COM 11/11/2012

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VENISE (Sipa-AP) -- De fortes pluies et les grandes marées accompagnées de vents violents ont provoqué des inondations dans les rues de Venise, qui connaît son sixième plus haut niveau d'inondations depuis 150 ans.

Cette dépression, qui a inondé dimanche 70% de la cité des Doges, a provoqué le chaos dans le nord et le centre de l'Italie, notamment en Toscane où 200 personnes ont évacuées, selon l'agence de presse italienne ANSA.

Si les inondations dues aux grandes marées sont fréquentes à Venise à cette période de l'année, les eaux ont atteint 1,50m dimanche, soit le sixième plus haut niveau depuis 1872.

Des barrières amovibles, qui protégeraient la lagune de la montée des eaux, sont en travaux depuis des années et ne devraient être opérationnelles qu'à partir de 2014.


----->Pour avoir vu quelques images au journal télévisé, les vénitiens ne semblent pas plus que ça gênés dans leur quotidien... Les images ont montré des gens qui se baladaient, habillés et chaussés en conséquence... et même faire les magasins !



ROMANDIE.COM 12/11/2012

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Rome a vécu mercredi matin une crue exceptionnelle du Tibre. Elle a entraîné des inondations dans des quartiers de la banlieue nord de la ville, même si les températures dans la capitale italienne se situent autour de 22 degrés depuis 48 heures et qu'il n'y pleut plus depuis dimanche.

Cette crue est due à l'arrivée d'une grande masse d'eau de l'Ombrie, une région voisine où il a beaucoup plu depuis samedi ainsi qu'à l'ouverture des vannes d'une digue proche de la capitale pour soulager la pression de l'eau, ont indiqué des experts de la protection civile.

L'Aniene, une autre rivière, plus petite, traversant Rome est également en crue et la circulation dans les quartiers périphériques est devenue très difficile.

Les pompiers et la police ont établi un service de secours d'urgence sur le Ponte Milvio, un des ponts les plus célèbres de la capitale, mais un pompier a indiqué à l'AFP que la crue devrait commencer à refluer dans l'après-midi. Un de ses collègues a évacué deux hommes d'une baraque proche du fleuve, apparemment des roms d'origine roumaine.

Dans le centre de l'Italie, durement touché ces derniers jours par une vague d'intempéries qui a fait quatre morts en Toscane, la situation s'améliore progressivement, la pluie ayant cesser de tomber depuis mardi.

Une partie de la principale autoroute du pays, la A1 qui relie Rome à Milan et qui avait été fermée en Toscane en raison des inondations, a été rouverte pour les voitures mais pas pour les poids-lourds.

L'électricité a été rétablie chez la majeure partie de la population dans les provinces toscanes les plus durement touchées, même si les intempéries ont causé d'importants dégâts matériels. Les prévisions météo étaient favorables pour la journée de mercredi avec du soleil attendu sur toute la péninsule.


ROMANDIE.COM 14/11/2012

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RIO DE JANEIRO - Au moins une personne a trouvé la mort, huit autres sont portées disparues et plus de trois mille ont dû abandonner leur domicile jeudi dans l'Etat de Rio, après de fortes pluies qui ont inondé plusieurs municipalités, selon un nouveau bilan de la Défense civile.

La victime, une personne âgée encore non identifiée, a été entraînée par une trombe d'eau dans la municipalité de Xerem, la plus atteinte, dans la zone nord de Rio où quatre rivières ont débordé et un pont a été détruit. Huit autres personnes -dont cinq de la même famille- sont également portées disparues dans cette commune et quelque mille personnes ont dû sortir de chez elles en raison de risques d'éboulements ou de glissements de terrain.

Nous avons eu des pluies ininterrompues pendant la nuit dans la Baixada Fluminense (zone nord), dans la région montagneuse de Rio et à Angra, Mangaratiba et Paraty, des villes touristiques du littoral à quelque 120 km au sud de Rio, a indiqué le secrétaire de la Défense civile de l'Etat de Rio, Sergio Simoes à la chaîne de TV Globo news.

Il a appelé la population vivant dans les zones à risque à suivre les consignes données par la mairie et à se réfugier si besoin est dans les abris (églises et écoles) mis à sa disposition. Les services météorologiques prévoient de nouvelles pluies et des centaines de pompiers y ont été envoyés en prévention, selon lui.

A Xerem, il est tombé 212 millimètres d'eau en 24 heures, plus de la moitié de ce qui tombe en un mois, selon les services météos. Au cours des quinze derniers jours, Rio avait connu des températures records, depuis 1915, de plus de 40 degrés Celsius.

Jeudi, de nombreux habitants tentaient encore de récupérer leur meubles dans la boue, certains avec de l'eau jusqu'aux genoux, selon des images montrées à la télévision.

A Angra dos Reis, où se trouve la centrale nucléaire, 2.500 personnes ont été retirées des zones à risque, sur les versants des collines en particulier. Dans cette région dénommée la Côte verte, il est tombé 184 millimètres d'eau en 24H, selon les services météo.

Dans la région montagneuse (à quelque 80 km de Rio), à Petropolis, Teresopolis et Nova Friburgo, des renforts de pompiers sont déjà sur place.

En janvier 2010, dix jours de pluies torrentielles s'étaient soldés par 900 morts et 400.000 sans abri dans cette région.

Les pluies n'ont pas épargné l'Etat de Sao Paulo où à Serrana, près de Ribeirao Preto, un pont a été détruit, laissant des centaines habitants isolés, selon la Défense civile locale.



ROMANDIE.COM 04/01/2013

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AMMAN - Les pluies torrentielles qui touchent le Proche-Orient depuis plusieurs jours ont provoqué mardi des inondations et des dégâts matériels en Jordanie, mais elles ont été accueillies avec soulagement dans ce pays désertique parmi les plus secs au monde.

Plusieurs routes ont été fermées à Amman après des inondations et la police a mis les automobilistes en garde contre l'utilisation de certains tunnels bloqués à cause des fortes précipitations, qui ont commencé lundi et sont prévues jusqu'à jeudi. La route principale entre Amman et Zarqa, dans le nord du pays, a été fermée, le niveau de l'eau ayant atteint par endroits jusqu'à un mètre.

Nous attendons plus d'innondations, puisque nous allons avoir plus de pluie et de neige, a prévenu à l'AFP Mohamed Khatib, un porte-parole de la police, sans faire état de problèmes ou d'accidents majeurs jusqu'à présent.

A Amman, la capacité des égouts a été vite dépassée par ces précipitations inhabituelles, ce qui a provoqué des inondations parfois importantes, tandis que la municipalité et la compagnie des eaux se rejetaient la faute.

Au lieu de se vanter du fait qu'Amman est une des plus belles villes du monde arabe, le gouvernement devrait commencer par réparer les égouts et les rues de la capitale, a écrit le commentateur Ibrahim Khreisat sur le site internet du quotidien indépendant Al-Arab Al-Youm.

Mais dans un pays à 92% désertique qui souffre de pénuries d'eau chroniques, les pluies ont permis d'ajouter 62 millions de mètres cubes d'eau en 48 heurs aux maigres réserves des barrages, selon l'Autorité de la vallée du Jourdain.

Les pluies, le vent et les inondations ont aussi touché les pays voisins, faisant trois morts dont un bébé lundi au Liban et plusieurs blessés en Israël.



ROMANDIE.COM 8/1/2013

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Quatre Palestiniens, dont trois femmes, sont décédés en Cisjordanie à la suite de pluies torrentielles. Israël et les Territoires palestiniens sont frappés par des intempéries exceptionnelles, accompagnées d'orages de grêle et de chutes de neige, notamment à Jérusalem.

A Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, les corps de deux femmes portées disparues ont été retrouvés dans une voiture tandis qu'un autre occupant du véhicule, apparemment le chauffeur du taxi, a été découvert dans un état grave, selon des sources officielles palestiniennes.

A Jénine, une autre ville du nord de la Cisjordanie, un Palestinien est mort, emporté par un glissement de terrain dû aux inondations, et une femme a péri dans l'incendie de sa maison qu'elle tentait de chauffer, a indiqué un responsable de la protection civile palestinienne.

A Ramallah, également en Cisjordanie, la neige est tombée depuis le début de la journée. Quelques flocons ont fait également leur apparition à Jérusalem dans l'après-midi, mais cette chute de neige a été moins importante jusqu'à présent que ne le prévoyaient les services météorologiques.

A titre de précaution, la municipalité israélienne de Jérusalem a en outre ordonné la fermeture des établissements scolaires. La ville de Hadera, dans le nord d'Israël, a été privée d'électricité après l'inondation de la centrale électrique. La circulation a été perturbée en raison des très fortes pluies tombées lors de ce que les médias ont présenté comme la "tempête de la décennie".

Des rivières ont débordé dans le nord d'Israël et près de Tel-Aviv provoquant des inondations. La police a demandé aux automobilistes d'utiliser le moins possible leur véhicule en ville. Le trafic ferroviaire a été sérieusement perturbé. Au moins trois personnes ont été blessées par des chutes d'arbres ou d'objets divers, selon la police. Vacances prolongées

En Cisjordanie, les inondations ont amené l'Autorité palestinienne à prolonger les vacances scolaires jusqu'à samedi. Les écoles étaient fermées mercredi sur les hauteurs du Golan occupé par Israël, touchées par la neige.

"Les infrastructures palestiniennes sont défaillantes et incapables de faire face à de telles conditions climatiques", a déclaré le chef des services d'urgences à Naplouse, Ghassan Hamdane.



ROMANDIE.COM 9/01/2013

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MAPUTO - Quatre enfants ont péri au Mozambique au cours d'inondations provoquées par les fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale de ce pays d'Afrique australe - les plus fortes jamais enregistrées depuis l'an 2000- ont annoncé les autorités mercredi.

Nous confirmons quatre morts dans la ville de Maputo, a déclaré Rita Almeida, une porte-parole de l'Agence de secours offcielle, ajoutant qu'il s'agissait uniquement d'enfants. Le bilan total des personnes décédées dans ces inondations est porté à six, depuis l'alerte aux intempéries lancée vendredi par les autorités.

Les équipes de secours ont mis en place des abris temporaires autour de la capitale, alors que près de 400 maisons ont été détruites au cours des averses de la journée de mardi.

Selon un spécialiste de la météorologie, Sergio Buque, de l'office nationale de météo du Mozambique (Inam) 55 millimètres d'eau sont tombés en deux heures. Aucun système de drainage n'aurait pu résoudre cela, a affirmé M. Buque.

Ces pluies étaient les plus fortes depuis celles de 2000 au cours desquelles 800 personnes avaient péri et quatre millions avaient été touchées. Les zones rurales avaient été les plus affectées, 75% de la population dépendant des ressources de l'agriculture.

Plus de 14.000 personnes ont été touchées par les pluies actuelles, surtout autour du bassin du fleuve du Zambeze. Bien que les pluies aient cessé actuellement sur la majeure partie du pays, de nouvelles précipitations sont attendues pour la semaine prochaine. Les autorités ont annoncé qu'elles surveillaient particulièrement la zone de la côte sud, dont Maputo, Xai Xai et Inhambane.

La saison des pluies au Mozambique s'étend d'octobre à mars.


ROMANDIE.COM 16/1/2013

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De l'eau boueuse à hauteur de taille jusqu'aux alentours des hôtels de luxe, des milliers de véhicules inondés et le président obligé de retrousser ses pantalons pour rejoindre son palais : Jakarta était submergé jeudi par l'une des pires inondations de son histoire.

"Jakarta est inondé", a reconnu avec une grande perspicacité le président Susilo Bambang Yudhoyono, les jambes de pantalons remontées jusqu'aux genoux, et les pieds dans une eau de couleur douteuse inondant la cour de son palais, en plein centre-ville.

Non loin de là, les ambassades de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni notamment, étaient encerclées par les eaux, tout comme les hôtels de luxe et les gratte-ciel de verre et d'acier du quartier de la finance.

Des milliers de voitures étaient bloquées depuis le début de la journée, souvent abandonnées par leurs occupants. De courageux conducteurs d'"ojek" (motos-taxis) tentaient de pousser leur mobylette dans les eaux limoneuses, d'où ne dépassaient que les guidons.

Dans les rares quartiers encore au sec, les bouchons s'allongeaient sur des kilomètres, dans cette capitale d'une vingtaine de millions d'habitants où la circulation est déjà dantesque en temps normal.

La ville entière était paralysée, de nombreux bureaux restant vides, faute d'employés.

"J'espère qu'il n'y aura pas trop de victimes", a déclaré le président Yudhoyono, avant d'aller sécher ses pieds trempés.

Mercredi soir, le bilan des inondations était de deux morts, dont un bébé emporté par les eaux, et d'une dizaine de milliers de sans-abri. Jeudi, les services de secours étaient incapables de fournir un décompte actualisé.

Le niveau d'alerte est à son plus haut et "la situation pourrait empirer", a prévenu le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho. "Jakarta est assiégée par les eaux", a-t-il lâché dans une interview à l'AFP.

Il en fallait plus pour faire perdre aux Indonésiens leur légendaire bonne humeur. Aux carrefours transformés en lacs, on s'amusait à se prendre en photo, de l'eau jusqu'à la taille et la tête dégoulinante, tandis que des bateaux pneumatiques passaient entre les feux de signalisation routiers.

Jakarta connaît chaque année des inondations en période de saison des pluies (de novembre à avril approximativement) mais celles-ci comptent parmi les pires récemment connues.



LE POINT.FR 17/01/2013

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Jakarta (awp/afp) - Onze personnes sont mortes depuis mardi, et 18'000 habitants étaient sans abri, à la suite d'inondations qui ont submergé une partie de Jakarta, les pires depuis 2007, a-t-on appris vendredi de source officielle.

"Des inondations sont encore en cours et, depuis le 15 janvier, onze personnes sont mortes, dont cinq en raison d'électrocution", a indiqué le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho lors d'une conférence de presse. Parmi les victimes, figurent deux enfants de deux et treize ans, a-t-il précisé, ajoutant que plus de 18'000 personnes ont dû être évacuées.

Les inondations, démarrées en début de semaine, ont paralysé jeudi une partie de Jakarta, dont le quartier des affaires et des administrations. La situation revenait doucement à la normale vendredi mais une partie du centre-ville et du quartier des affaires était encore perturbée.

... Plusieurs centres commerciaux huppés étaient assiégés par les eaux, les magasins Gucci, LVMH et autres Hermès restant désespérément vides. 8% de la capitale était encore affecté vendredi matin, a indiqué M. Nugroho. "La situation est sous contrôle", a-t-il assuré. Le niveau d'alerte est à son plus haut et l'état d'urgence a été décrété.




ROMANDIE.COM 18/1/2013

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MAPUTO - Les autorités mozambicaines ont annoncé mardi avoir commencé à évacuer d'urgence 55.000 personnes menacées par des inondations dans le sud du pays.

Nous demandons aux gens de se rendre dans des zones plus sûres. Nous estimons que 55.000 personnes sont concernées, a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'Institut de gestion des catastrophes du Mozambique, Rita Almeida.

Des équipes de secours d'urgence sont en place et des bateaux à moteur ont été envoyés dans le Sud pour évacuer les habitants menacés.

Le Sud et le centre du Mozambique avaient été placés en alerte rouge après avoir été frappés par les plus fortes pluies tombées depuis des inondations en 2000 qui avaient fait 800 morts et affecté des millions de personnes.

Un bilan établi vendredi par les autorités fait état de 35 morts depuis que la saison des pluies a commencé en octobre, dont 13 ce mois-ci. Huit des principaux fleuves du pays ont dépassé leur niveau critique.

Selon les experts, la ville méridionale de Chokwe -- où le niveau de l'eau avait atteint les toits des maisons lors de précédentes inondations-- pourrait à nouveau être particulièrement touchée. La situation est critique, a déclaré un conseiller du Programme des Nations unies pour le développment (PNUD) auprès des services d'urgence du Mozambique, Elidio Jamisse. Le barrage de Massingir sur le fleuve Elephant (un affluent du Limpopo) est déjà à 3.500 mètres cubes par seconde, a-t-il indiqué. Cette eau va s'ajouter à celle du Limpopo et toute cette eau va se diriger vers Chokwe, a-t-il expliqué.

Des zones au nord de la ville, où le niveau du fleuve a grimpé à plus de onze mètres, sont déjà sous l'eau. Selon lui, cette masse d'eau devrait arriver à Chowke à partir de mercredi. C'est pourquoi toutes nos équipes travaillent pour évacuer les gens, a-t-il dit.

Entre dimanche et lundi , près de 185 millimètres de pluie sont tombés sur le bassin du fleuve Limpopo, dans la province méridionale de Gaza. Les populations les plus menacées habitent dans cette province, autour de la ville de Chokwe.

Dans la ville de Panda (sud-est), plus de 232 millimètres d'eau sont tombés entre lundi et mardi, selon des chiffres publiés mardi par la Direction nationale mozambicaine de l'eau.

Les autorités ont libéré l'eau de deux barrages situés sur les fleuves Limpopo et Inkomati. Nous enregistrons des niveaux d'eau très élevés sur les fleuves Limpopo et Inkomati qui pourraient inonder la ville de Chokwe, a déclaré Mme Almeida.

Des ONG internationales se préparaient mardi aux pires scénarios. Il y a une grande digue à Chokwe qui pose problème. Ils ont peur qu'elle ne cède, tous ces gens devront devront partir rapidement, a déclaré à l'AFP la responsable du Programme alimentaire mondial pour le Mozambique, Lola Castro. Les personnes évacuées vont être accueillies dans une dizaine de centres d'hébergement temporaires, a-t-elle précisé.

Le Mozambique abrite les bassins de neuf grands fleuves, ce qui le rend particulièrement vulnérable aux inondations. Bien que les pluies aient cessé dans la plupart des zones, les risques d'inondations demeurent élevés, les eaux provenant de l'intérieur du pays.

Des pluies torrentielles ont également frappé le Nord de l'Afrique du Sud voisine, rendant difficile, voire impossible, l'accès à plusieurs parcs et réserves.

Des dizaines de touristes et membres du personnel ont été évacués depuis dimanche du célèbre parc Kruger, frontalier avec le Mozambique et au moins huit personnes sont mortes dans l'extrême nord du pays où le Limopo est sorti de son lit.


ROMANDIE.COM 22/1/2013

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MAPUTO - Les autorités mozambicaines se hâtaient mercredi pour évacuer plusieurs dizaines de milliers de personnes menacées par la montée des eaux dans le sud du pays, en proie à d'importantes inondations.

La situation est critique. La population est évacuée partout où cela est nécessaire, a déclaré à l'AFP Rute Nhamucho de la direction nationale de la gestion de l'eau du Mozambique. Quelque 55.000 personnes habitent la zone la plus menacée autour de Chokwe (sud), mais certaines sont en mesure de quitter la région d'elles-mêmes.

Les priorités actuelles font état de 6.000 familles, soit environ 30.000 personnes qu'il faut évacuer, a précisé Hanoch Barlevi, un spécialiste des situations d'urgence de l'Unicef.

La situation devrait empirer dans les prochains jours, le fleuve Limpopo charriant des masses d'eau venues du Nord de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe voisins, plus en amont, où les pluies ont été particulièrement abondantes ces derniers jours. Il est difficile de dire quand, mais (...) la grande vague doit encore venir, a soupiré M. Barlevi.

Le débit du fleuve a contraint les autorités à ouvrir des barrages, ce qui devrait permettre d'éviter des ruptures potentiellement désastreuses, mais déverse davantage d'eau en aval.

Les inondations ont coupé l'accès à plusieurs villages et les communications sont difficiles, tandis que la station balnéaire de Xai-Xai, sur la côte de l'océan Indien, est à son tour menacée. Les équipes de secours ont en conséquence dû apporter des tentes et de la nourriture au district frontalier de Pafuri en passant par l'Afrique du Sud voisine, qui a elle-même été touchée.

Trois hôpitaux ont aussi été évacués, ce qui oblige les patients à attendre sous des tentes. Dans la province sud-africaine du Limpopo (nord), dix personnes sont mortes et quatre autres sont toujours portées disparues. Près de 900 habitants prisonniers des eaux y ont été secourus par les autorités, selon le gouvernement.



ROMANDIE.COM 23/1/2013

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De fortes inondations à Jakarta depuis mardi dernier ont tué 20 personnes et affecté environ 250 000 autres, a confirmé lundi un haut-responsable indonésien

Lundi, les inondations se sont retirées de la plupart des zones touchées, mais dans le nord de la capitale, certains quartiers restent submergés, a indiqué à Xinhua par téléphone Lukman Hakim, chargé de l'agence nationale de la gestion des catastrophes naturelles.

"Les dernières statistiques dont nous disposons aujourd'hui (lundi) indiquent que 20 personnes ont péri dans les inondations", a fait savoir à Xinua Nelis Zuliansri, porte-parole de l'agence. "Les victimes ont été tuées par des décharges électriques ou par noyade", a-t-elle précisé.

M. Lukman a ajouté que les inondations avaient affecté 249 154 personnes.

Elles ont été provoquées par la mousson, dont la force des précipitations a atteint le niveau le plus fort enregistré depuis cinq ans, selon l'agence de météorologie et de géophysique.

La catastrophe a paralysé jeudi les activités commerciales et la vie publique à Jakarta suite à la montée des eaux dans les centres d'affaires et les bâtiments administratifs.

Les responsables politiques de Jakarta ont déclaré l'état d'urgence jusqu'au 27 janvier.


French People.com.cn 22/1/2013

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CITE DU VATICAN - Le pape Benoît XVI a exprimé mercredi sa solidarité et sa prière pour les victimes des inondations à Jakarta, lors de l'audience générale hebdomadaire au Vatican.

Je suis avec préoccupation les nouvelles qui arrivent d'Indonésie où une grande inondation a dévasté Jakarta, faisant des victimes, des milliers de sans abri et des dommages importants, a déclaré le pape de 85 ans, devant quelque 2.000 fidèles du monde entier.

Je désire faire part aux populations frappées par cette calamité naturelle de ma proximité dans l'épreuve, les assurant de ma prière et encourageant à la solidarité afin que personne ne manque des secours nécessaires, a-t-il ajouté.



ROMANDIE.COM 23/1/2013

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MAPUTO - Dix-sept personnes ont trouvé la mort depuis la mi-janvier dans des inondations au Mozambique et des dizaines de milliers d'autres ont fui les flots déchaînés, a-t-on appris auprès des services des Nations Unies sur place.

Mise à jour : Les inondations au Mozambique ont fait 36 morts ces derniers jours et conduit au déplacement de près de 85.000 personnes, selon un nouveau bilan de l'ONU publié vendredi. Selon l'ONU, le pays compte désormais 67.995 personnes déplacées et 84.658 personnes au total ont été touchées par ces intempéries. Nous lançons un appel à nos donateurs pour qu'ils fassent le nécessaire afin que des fonds supplémentaires soient immédiatement débloqués pour pouvoir gérer cette urgence, a déclaré le coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Mozambique.

Les inondations continuaient vendredi à dévaster des vallées du sud du pays, dans le bassin du fleuve Limpopo, alors que le gouvernement et les ONG tentaient de s'organiser pour venir en aide aux populations sinistrées. Des foules de Mozambicains ayant fui les inondations campent tant bien que mal sur le bord des routes, sans nourriture et parfois sans abri. Certains en étaient réduits à manger des sauterelles, l'aide promise n'ayant pas encore été acheminée sur place, a constaté une journaliste.

Les pluies ont cessé depuis plusieurs jours au Mozambique, mais de très fortes précipitations en amont, en Afrique du Sud et au Zimbabwe, ont grossi les eaux du fleuve. Et la météo annonçait vendredi de nouvelles pluies torrentielles pour le week-end.

La ville touristique côtière de Xai-Xai, à l'embouchure du Limpopo, s'attendait notamment à être engloutie sous plusieurs mètres d'eau, comme lors des grandes inondations de 2000 qui avaient fait 800 morts et des millions de sans-abri dans le pays. L'eau entre dans la ville. C'est juste le début. Plusieurs routes dans la ville basse sont déjà sous l'eau, a déclaré le porte-parole du gouvernement Joao Carlos.

A partir d'aujourd'hui, la situation n'est pas très bonne, a-t-il soupiré, ajoutant toutefois que les habitants étaient prévenus, et s'étaient préparés au pire. L'essentiel de la population a fui.

La grande route reliant Maputo au nord du pays, qui traverse le Limpopo à Xai-Xai, était sur le point d'être coupée. Des localités comme Chokwe, plus en amont, ont déjà été submergées, avec des milliers de maisons détruites, ainsi que des écoles, des hôpitaux et des centres commerciaux dévastés.

Près de 30.000 personnes étaient encore en cours d'évacuation, dans cette zone où nombre de gens n'ont pas entendu ou pas voulu croire les alertes lancées par les services d'urgence, qui les exhortaient à quitter leur ville depuis plusieurs jours. Ceux qui n'ont pu fuir se sont réfugiés sur les toits.

A Maputo même, des ponts, des routes et des écoles ont été très endommagés la semaine dernière. Les dégâts dans la seule capitale sont déjà estimés à 30 millions de dollars, selon l'ONU.

Les secouristes s'efforcent désormais d'acheminer de la nourriture et de l'eau potable vers les déplacés, dans une course de vitesse contre le choléra, la malaria ou les diarrhées mortelles, notamment pour les enfants et les personnes les plus faibles.

Plus en amont, les crues du Limpopo et de ses affluents ont fait une dizaine de morts dans le nord de l'Afrique du Sud voisine, où des milliers de crocodiles se sont échappés d'une ferme d'élevage.

Une chasse au crocodile a été engagée pour en récupérer le plus possible.




ROMANDIE.COM 25/1/2013 - ROMANDIE.COM 25/1/2013

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MACIA (Mozambique) - Le bilan des graves inondations qui touchent le sud du Mozambique faisant déjà au moins une quarantaine de morts, s'est encore alourdi avec la découverte de quatre corps dans la ville de Chokwe, envahie par les eaux mercredi, a indiqué dimanche le maire de la localité.

Ils ont trouvé quatre corps dans ces dernières 24 heures, a raconté le maire, Jorge Makwakwa, à l'AFP, ajoutant que les rues étaient jonchées de carcasses d'animaux commençant à pourrir. Je mobilise des ouvriers pour aller enlever les corps, mais nous avons besoins de masques et de gants, a-t-il soupiré.

Alors que les eaux du fleuve Limpopo ont commencé à se retirer, quelque 9.000 habitants étaient toujours coincés à Chokwe dimanche et avaient besoin d'eau et de vivres, selon le maire. Ce sont des gens qui n'ont pas les moyens de partir, a-t-il dit.

Le dernier bilan des inondations au Mozambique publié vendredi soir par l'ONU faisait état de 36 morts ces derniers jours dans le sud du pays, tandis que 84.000 personnes ont été affectées et 70.000 déplacées.

Les agences de l'ONU ont indiqué dimanche que 23.000 familles avaient trouvé refuge dans des camps, et que le programme alimentaire mondial (PAM) avait commencé à nourrir 75.000 personnes.

Les autorités mozambicaines essayaient toujours dimanche de protéger tant bien que mal la station de Xai Xai, à l'embouchure du Limpopo, et partiellement inondée. Quelque 45.000 personnes y sont menacées par les eaux, a indiqué dimanche à l'AFP Rita Almeida, porte-parole de l'Institut mozambicain des situations d'urgence.

Notre priorité première est d'atteindre des gens (réfugiés) dans les arbres, a-t-elle par ailleurs souligné, notant que des hélicoptères allaient à nouveau tenter de repérer des sinistrés dimanche.


ROMANDIE.COM 27/1/2013

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De violents orages ont provoqué des inondations qui ont fait un mort et deux disparus dimanche dans le nord-est de l'Australie. Un millier d'habitants ont également été évacués. Ces catastrophes surviennent quelques jours après une vague d'incendies qui a ravagé le sud du pays.

Des avions de l'armée ont été déployés pour participer aux secours dans l'Etat du Queensland (nord-est), battu par les pluies torrentielles du cyclone Oswald et balayé par plusieurs mini-tornades, ont indiqué les autorités de l'Etat.

Un homme de 27 ans était porté disparu, après avoir tenté de traverser une rivière à Gympie, au nord de Brisbane, ainsi qu'une jeune femme, aperçue au volant de sa voiture au milieu des flots, a indiqué le premier ministre du Queensland, Campbell Newman.

Plusieurs habitants de Gympie ont dû se réfugier sur le toit de leur maison, en attendant les secours, a indiqué le maire de la ville.

A quelques centaines de kilomètres au nord de Brisbane, le long de la côte est, des inondations étaient attendues dans les villes de Bundaberg et Gladstone, dont plusieurs bâtiments viennent juste d'être rénovés après les inondations gigantesques de début 2011, qui avaient causé la mort de 35 personnes.

La police a indiqué dimanche avoir retrouvé le corps d'un homme âgé, dans les flots d'une rivière au nord de Bundaberg. A Biloela, à l'ouest de Bundaberg, une femme a été secourue après avoir passé huit heures réfugiée dans un arbre. Quelque 900 habitations ont été évacuées dans la région de Gladstone.

Le Conseil australien de l'assurance a décrété l'état de catastrophe pour l'ensemble du Queensland. Les cyclones et les inondations sont relativement fréquents dans le nord du pays pendant l'été de l'hémisphère austral.


----->Puisque l'on sait les régions les plus exposées aux inondations... Pourquoi ne peut-on anticiper ou mettre en place des systèmes de dérivation des eaux vers des zones inhabitées... Que ce soit en Australie, en Afrique, en France ou.... Des retenues d'eau ont souvent été créées, les barrages servent aussi à ça dans certains cas... Mais apparemment ce n'est pas suffisant. Il faut dire aussi que le manque d'enracinage de la terre concourt à aggraver dans certaines zones la conséquence des inondations...



ROMANDIE.COM 27/1/2013

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MAPUTO - Les inondations qui frappent le Mozambique ont fait sept morts supplémentaires, portant leur nombre total à 55 depuis la mi-janvier, et au moins 17.000 personnes ont fui les pluies qui frappent le centre et le nord du pays, ont indiqué des médias mercredi.

15.415 habitants de la ville de Zambezia (centre) et 1.830 de Nampula (nord) ont été évacués, a indiqué la porte-parole de l'Institut de gestion des catastrophes naturelles, Rita Almeida, à la télévision publique.

Quatre personnes sont mortes à Nampula dans l'effondrement de leur maison. Trois autres sont décédées dans la localité de Nicoadala où près de 160 millimètres de pluie sont tombés ces dernières 24 heures.

Mardi, l'armée mozambicaine avait été appelée à la rescousse pour faire face aux sévères inondations qui affectent le sud du pays. Les inondations actuelles sont les plus graves survenues au Mozambique depuis celles qui avaient fait quelque 800 morts en 2000.



ROMANDIE 30/1/2013

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En Indonésie, la capitale Djakarta a été durement touchée par de graves inondations à la mi-janvier. De fortes pluies ont fait déborder les digues et ont même inondé la résidence du président. Djakarta, qui compte 10 millions d'habitants, est située dans les basses terres. 40% de la superficie de la ville, ou 24.000 hectares, se trouve sous le niveau de la mer.

Les inondations pendant la saison des pluies, sont devenues un événement presque annuel et les dommages causés sont de plus en plus graves. La ville de Djakarta envisage la construction d'un tunnel multi usage pouvant garder sous terre une énorme quantité d'eau. Coût du projet : 1,6 milliard de dollars.

Pour en savoir davantage, un journaliste de la NHK s'est entretenu avec le promoteur de cette idée, Firdaus Ali. Il est professeur de technologie environnementale à l'université d'Indonésie.

Radio Japon : Parlez-nous de ce projet de tunnel à Djakarta.

Firdaus Ali : La problématique est compliquée. A Djakarta, les inondations se produisent chaque année et de nombreux quartiers sont touchés lors des marées hautes. La ville est aussi affectée par une congestion automobile chronique. L'approvisionnement en eau potable est déficient, de même que le système d'épuration des eaux usées. De plus, le réseau souterrain pour les services publics n'est pas assez développé. Quand la ville a proposé des mesures de protection contre les inondations et la construction de routes, elle a été confrontée au manque de terrains disponibles. L'idée m'est donc venue d'un souterrain.

Radio Japon : En quoi consisterait votre tunnel?

Firdaus Ali : Il aurait un diamètre de 13 à 15 mètres. L'intérieur du tunnel serait à trois niveaux :

- le niveau supérieur servirait de route à péage à sens unique.
- Le deuxième étage serait une route à péage dans l'autre direction.
- Et le niveau du bas consisterait en une conduite d'évacuation et une autre pour le transport de l'eau.

Lors d'une réunion au ministère des Travaux publics, des dirigeants ont décidé que 16 des 26 kilomètres de ce tunnel seraient utilisés comme routes.

Le tunnel de Djakarta fonctionnerait comme le tunnel SMART de Kuala Lumpur, la capitale de Malaisie. En temps normal, le tunnel fonctionne selon le "mode un", c'est-à-dire que deux des étages servent de routes et le niveau du bas permet le transport des eaux. Lorsque les pluies font monter les rivières, le tunnel fonctionne selon le "mode deux" : on ferme l'une des deux routes et on se sert d'un système de portes hydrauliques pour bloquer les entrées et sorties quand toutes les voitures ont quitté le tunnel. On peut ainsi utiliser le tunnel pour contenir le surplus d'eau. Si le niveau des rivières continue de monter, le tunnel fonctionne alors selon le "mode trois" : toutes les routes du tunnel sont fermées pour pouvoir canaliser l'eau et l'expulser vers la mer.

Le gouverneur de Djakarta Joko Widodo espère que la construction de ce tunnel sera terminée d'ici cinq ans. Jusqu'à présent, sept entreprises, notamment d'Allemagne, de Corée du Sud et de Chine, ont dit être intéressées à participer au projet.


NHK 31/1/2013

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JOHANNESBURG - L'ONG sud-africaine Gift of the Givers a suspendu ses secours aux réfugiés de la ville de Chokwe, la plus touchée par les récentes inondations meurtrières au Mozambique, après la découverte d'une tentative de détournement de l'aide au profit des autorités du camp, a rapporté lundi la presse sud-africaine.

Ca a mal tourné à cause des responsables officiels mozambicains. J'avais donné des instructions pour obtenir une liste des femmes, enfants, vieillards et malades, et à la place, j'ai découvert de fausses listes fictives avec les noms de gens n'ayant besoin de rien du tout, notamment des proches des autorités du camp, a expliqué au quotidien The Times le responsable de l'ONG, Imtiaz Sooleiman. Ils comptaient se servir au détriment des gens qu'on était censé aider, a ajouté M. Sooleiman, cité par The Times. Il n'était pas joignable lundi matin.

Gift of the Givers avait prévu de distribuer au camp de Chokwe une aide de près de 2 millions de rands (165.000 euros) sous forme de nourriture, aliments pour bébé, porridge, haricots, riz, maïs, eau et vêtements.

L'ONG s'est rabattue sur le village de Howke où ont fui de nombreux sinistrés qui campent dans des écoles après avoir tout perdu. L'aide aux victimes y est coordonnée par les autorités religieuses.

Un appel à l'aide internationale avait été lancé par l'ONU après les inondations au Mozambique ont fait environ 70 morts depuis la mi-janvier, un bilan qui pourrait encore s'alourdir. Plus de 180.000 personnes ont été déplacées en raison des inondations qui ont ravagé le sud du Mozambique et touché en premier lieu la province de Gaza, qui correspond à la basse vallée du fleuve Limpopo.

Ce sont les plus graves inondations survenues au Mozambique depuis celles qui avaient fait quelque 800 morts en 2000.

Fortement appauvri par seize ans de guerre civile, le Mozambique, ancienne colonie portugaise, est actuellement l'une des économies du monde en plus forte croissance mais rongée par la corruption, pointant à la 123e place au classement international du degré de perception de corruption sur 178.

----->La corruption un mal endémique dans de nombreux pays du monde et plus particulièrement en Afrique et en Asie...


ROMANDIE 4/2/2013

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Une femme est morte et des dizaines d'automobilistes ont été pris au piège à l'intérieur de leurs véhicules vendredi en raison de pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale grecque, Athènes. On n'y avait pas vu pareil déluge depuis un demi-siècle.

Les intempéries ont provoqué une panne d'électricité dans une grande partie de la ville, une rivière a débordé et les embouteillages ont paralysé une bonne partie de la capitale à l'heure de pointe du matin.

Une jeune femme de 27 ans est morte, vraisemblablement d'une crise cardiaque, alors qu'elle était prise au piège dans sa voiture à Halandri, dans la banlieue nord.

"Ce sont les pires précipitations depuis 1961. Cinquante-deux ans que l'on n'avait pas connu un déluge aussi violent dans cette région", a déclaré un météorologue à la télévision nationale.




ROMANDIE 22/2/2013

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PERPIGNAN - Les Pyrénées-Orientales, touchées par la crue exceptionnelle et localisée de la rivière Agly, au nord de Perpignan, devraient rapidement bénéficier de l'état de catastrophe naturelle facilitant l'indemnisation des communes et particuliers touchés par les inondations.

Venue sur place constater les dégâts, la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Batho, a annoncé jeudi la décision de lancer la procédure, a-t-on appris auprès de la préfecture du département.

La crue de l'Agly a dépassé les niveaux enregistrés lors de la crue historique de 1999, selon le service d'information Vigicrues.

Mme Batho a visité jeudi après-midi une entreprise de fabrication de stores et d'abris de jardin située à Rivesaltes et durement touchée par les inondations.

L'eau est montée à 60 cm dans les bureaux et dans les ateliers. Toute la partie informatique est pour le moment H.S., ainsi que la marchandise qui était prête à partir, a expliqué à l'AFP le PDG de la société éponyme, Raymond Mitjavila.

La crue a également fortement endommagé la digue de protection de la plaine de la Salanque, un ouvrage long d'environ 15 km, a-t-on appris auprès du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis).

Plusieurs brèches ont été constatées sur cette digue, entraînant des inondations de zones commerciales et d'habitations dans les environs. Toutefois, notait le Sdis, la digue a plutôt bien tenu son rôle.

Météo France a levé jeudi l'alerte rouge déclenchée la veille dans le département et rétrogradé le niveau de vigilance pour le département voisin de l'Aude en raison d'une amélioration des conditions.

Le caractère exceptionnel de l'événement a conduit mercredi les autorités à prendre des mesures d'évacuation préventives. Quelque 750 personnes ont ainsi été temporairement hébergées dans des centres d'accueil avant de regagner leur domicile, dans la soirée pour la plupart.

Une diminution des précipitations et une inversion du sens du vent sur le littoral avaient entraîné l'amorce de cette décrue en fin de journée.

On a évité la catastrophe. Heureusement que la pluie s'est arrêtée cet après-midi, se félicitait mercredi soir le maire de Rivesaltes, André Bascou.

L'alerte rouge n'est déclenchée que très rarement par Météo France depuis l'adoption de l'actuel système d'alerte météorologique en 2001.

La situation des Basses plaines de l'Aude, à cheval sur les départements de l'Aude et de l'Hérault, s'améliorait également.

L'épisode de fortes pluies est terminé sur l'arc méditerranéen. Tous les cours d'eau sont à la baisse. La vigilance orange est levée sur le tronçon Basses plaines de l'Aude, selon Vigicrues.

Les niveaux d'eau restent cependant encore élevés, tant sur l'Aude dans sa partie aval avec des secteurs inondés, que sur les cours d'eau côtiers du Roussillon dont de nombreux gués sont encore submergés. Le fleuve Aude, entre Carcassonne et la mer, ainsi que les cours d'eau côtiers du Roussillon restent donc maintenus en vigilance jaune, a toutefois mis en garde le site d'information.

L'une de ces rivières côtières, la Berre a submergé mercredi la réserve africaine de Sigean (Aude). Plusieurs centaines d'animaux ont été immergés toute la journée dans une eau glaciale et ses responsables s'inquiétaient jeudi pour leur état de santé, notamment pour six jeunes alligators. Cliquez ICI pour lire l'article sur le parc de SIGEAN

La réserve en a profité pour demander à nouveau au préfet de réhausser la digue censée protéger le domaine au même niveau que celle détruite par les inondations catastrophiques de 1999.

Météo France a renouvelé ses appels à la prudence, appelant les usagers à respecter les déviations mises en place et à ne s'engager en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée.

Mercredi matin, une automobiliste de 41 ans est morte noyée après avoir tenté de franchir un passage à gué interdit depuis la veille, à une dizaine de kilomètres au sud de Perpignan.


ROMANDIE 7/3/2013

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Dix personnes ont péri dans des inondations consécutives à des pluies torrentielles qui se sont abattues samedi sur Port-Louis, capitale de l'île Maurice, a annoncé dimanche le centre d'information de la police mauricienne à l'AFP.

Les corps de six victimes ont été découverts dans un tunnel piétonnier dans le centre de Port-Louis, un septième a été retrouvé dans un jardin et deux autres dans un parking souterrain. Une dixième personne est décédée d'une crise cardiaque lors de la brusque montée des eaux.

Les services météorologiques ont indiqué dans un communiqué que 152 mm de précipitations s'étaient abattues en 90 minutes samedi sur Port-Louis. La moyenne des précipitations à Maurice en mars, mois le plus pluvieux, est de 220 mm. "On avait prévu du mauvais temps et de la pluie, mais pas de cette intensité et en un temps aussi court", a déclaré Balraj Dunputh, directeur des services météorologiques mauriciens. Les autorités ont décrété lundi jour de deuil national et annoncé qu'il serait férié. De nouvelles pluies étaient attendues dimanche.

Quatre personnes avaient déjà péri en mars 2008 lors d'inondations provoquées par des pluies dans l'est de l'île Maurice, destination appréciée des touristes.


















LE POINT 31/3/2013

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BUENOS AIRES - Au moins 25 personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville de La Plata, à 60 km de Buenos Aires, à la suite d'inondations et des milliers d'habitants ont été évacués de leur logement, selon le gouverneur de la province.

Dans la nuit de lundi à mardi, de fortes pluies se sont également abattues sur l'agglomération de Buenos Aires, faisant au moins 8 morts.

Des quartiers entiers sous l’eau, des milliers de commerçants et de familles qui ont tout perdu, des dizaines de milliers de sinistrés... A l’origine des inondations sans précédent qu’a connu Buenos Aires ce mardi 2 avril, une tempête d’une intensité exceptionnelle. Mais les critiques se multiplient contre le maire de la capitale argentine, accusé d’imprévoyance.

«Ces pluies sont les plus importantes depuis 1906. Alors, je ne trouve vraiment pas bien que, une fois de plus, des responsables du gouvernement national fassent de la basse politique avec ceci, quand ils ont été responsables de ce que les travaux n’aient pu être exécutés.»

Pour le maire de Buenos Aires, Mauricio Macri, par ailleurs un des principaux opposants à la présidente Cristina Kirchner, c’est la faute au changement climatique et au gouvernement, qui n’a pas autorisé les crédits qu’il a demandés pour améliorer le système d’évacuation des eaux de la ville.

Tout n’est pas faux dans ce qu’il dit. Mais il n’est pas moins vrai que le désastre a été amplifié parce que les canalisations étaient obstruées par des détritus et par des feuilles que -comme il est normal en automne- les arbres perdent en quantité ces jours-ci. Ce qui révèle au moins un manque flagrant dans l’entretien des infrastructures existantes.

Par ailleurs, il est vrai aussi que l’assistance et les secours, qui dépendent de la mairie, ont tardé à se déployer. C’est pourquoi, indépendamment de ses disputes avec la présidente, les victimes des inondations de ce 2 avril, dont beaucoup étaient encore sans électricité 18 heures après la tempête, sont en colère contre Mauricio Macri.


ROMANDIE 3/4/2013 - RFI 3/4/2013

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LA PLATA (Argentine) - La ville de La Plata, à 60 km de Buenos Aires, a été noyée sous deux mètres d'eau dans la nuit de mardi à mercredi, à la suite d'inondations subites qui ont causé la mort de 48 personnes. La nuit précédente, des pluies diluviennes avaient causé la mort d'au moins 8 personnes à Buenos Aires, la capitale.

Le gouverneur provincial Daniel Scioli a indiqué que face à la montée des eaux, qui a atteint deux mètres de haut par endroits, les gens avaient tenté de se réfugier sur les toits et dans les arbres, mais certains n'y étaient pas parvenus. Les corps sont apparus au fur et à mesure que les eaux ont commencé à baisser, a ajouté au cours d'une conférence de presse le gouverneur de la province de Buenos Aires, qui englobe La Plata. Le bilan s'est rapidement aggravé mercredi après-midi, passant en moins d'une heure de 25 à 46 morts, et pourrait encore s'alourdir, selon le gouverneur.

La moitié de cette agglomération de 900.000 habitants a été inondée et privée de courant mercredi. Des voitures flottaient dans les rues et la ville était partiellement paralysée. Plus de 2.500 personnes ont dû abandonner leurs logements envahis par les eaux et ont été hébergés dans une vingtaine de centres d'accueil temporaires. Des personnes âgées et des mères portant leur enfant dans les bras étaient évacuées à bord de canoës, tirés dans les rues transformées en cours d'eau par des voisins ou des secouristes.

Selon les services météorologiques, il est tombé 400 mm de pluie en deux heures mardi soir, un record pour La Plata. L'eau s'est accumulée dans les parties basses de la ville, située à une dizaine de kilomètres du Rio de la Plata, dans une région marécageuse. Dans le quartier périphérique de Tolosa, plusieurs dizaines de voitures émergeaient à peine de l'eau.

Ca fait 40 ans que je vis ici et c'est la première fois que je vois ça. J'héberge trois familles là-haut, deux vieux, trois enfants, dont un handicapé; ce sont des voisins que nous avons accueillis, dit en montrant les étages de sa maison Maximiliano Miceli, affairé à nettoyer sa voiture remplie d'eau, dans le quartier de Tolosa.

A La Plata, importante ville universitaire, les écoles et les services publics ont été fermés.

Ce qui s'est passé à La Plata, c'est du jamais vu. La moitié de la ville est sans électricité. Il y a des gens sur les toits, dans les arbres, attendant qu'on puisse aller les chercher, a déclaré le vice-ministre argentin de la Sécurité, Sergio Berni.

A Buenos Aires, 350.000 personnes ont été touchées par les inondations survenues en pleine nuit, mardi entre 00h00 et 07h00. Un agent du métro est mort électrocuté dans une station lors d'une opération de pompage. Les habitations précaires ont été particulièrement touchées, et la tempête a également causé une série de coupures de courant, des chutes d'arbres et l'interruption de plusieurs services de transports en commun.

Mercredi, la vie avait repris son cours quasi-normal dans la capitale, mais des administrations déploraient des coupures de liaison Internet ou du matériel endommagé. De nombreux feux de signalisation étaient en panne.

Le maire de Buenos Aires Mauricio Macri a averti ses administrés que les inondations se reproduiraient. Ces pluies violentes qui se répètent, affirme-t-il, sont dues au réchauffement climatique.

Si les inondations sont peu fréquentes à La Plata, elles sont plus habituelles à Buenos Aires et dans son agglomération de 13 millions d'habitants, où l'urbanisation le long du Rio de la Plata s'est faite en partie sur des terres inondables. Pour l'architecte Roberto Livingston, les inondations de Buenos Aires et La Plata ont des origines similaires : des villes qui ont été bâties de manière irresponsable sans prendre en compte l'hydrographie de la zone.

L'homme construit et pense dominer la nature. Des gens vivent sur des cours d'eau sans le savoir. Il n'y a pas suffisamment de parcs pour absorber l'eau et le système d'évacuation des eaux de pluie n'est pas en bon état.


ROMANDIE 4/4/2013

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Une vingtaine de disparus étaient toujours recherchés jeudi à la suite d'inondations subites qui ont causé la mort de 49 personnes dans la nuit de mardi à mercredi à La Plata. Cette tragédie a été attribuée par les experts au changement climatique et à une série d'erreurs humaines.

"Nous sommes en train d'établir le bilan final et une vingtaine de personnes n'ont toujours pas été localisées", a annoncé jeudi le secrétaire argentin de la sécurité Sergio Berni, précisant qu'"aucun appel à l'aide n'a été reçu" ces dernières heures.

Peu après, le gouverneur de la province de Buenos Aires Daniel Scioli a annoncé un nouveau bilan de 49 morts à La Plata, à 60 kilomètres au sud de Buenos Aires, alors qu'on en était resté à 48 mercredi soir, pour un bilan provisoire global de 57 morts.

La moitié de cette agglomération de 900'000 habitants a été inondée et privée de courant mercredi. Plus de 2500 personnes ont dû abandonner leurs logements envahis par les eaux et ont été hébergés dans une vingtaine de centres d'accueil temporaires.

Selon les services météorologiques, il est tombé 400 millimètres de pluie en deux heures mardi soir, un record pour La Plata. L'eau s'est accumulée dans les parties basses de la ville, située à une dizaine de kilomètres du Rio de la Plata, dans une région marécageuse.

La nuit précédente, des pluies diluviennes avaient déjà causé la mort d'au moins huit personnes dans la capitale argentine et sa région.

Après ces drames, plusieurs responsables et experts ont pointé le changement climatique, mais aussi une urbanisation accélérée qui n'a pas pris en compte l'hydrographie des deux villes. A La Plata notamment, de nombreuses rivières ont été enterrées et coulent dans des canalisations, alors que certaines habitations ont été édifiées sur des terres inondables.

Le défenseur de l'environnement Osvaldo Guerrica Echevarria dénonce de son côté la construction effrénée d'immeubles, dont les fondations imperméabilisées entravent la circulation souterraine de l'eau, en particulier à Buenos Aires.

ROMANDIE 4/4/2013

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NAIROBI - Trente-six personnes ont péri dans les inondations qui touchent le Kenya depuis trois semaines, et plus de 2.000 personnes ont été déplacées dans le pays, a déclaré jeudi un haut responsable gouvernemental.

Les très fortes pluies ont fait 36 morts, 2.393 déplacés et ont détruit des biens et des infrastructures, a déclaré aux journalistes Andrew Mondoh, haut responsable au ministère chargé de la gestion des catastrophes naturelles. Les intempéries ont provoqué de nombreux dégâts sur des routes et des habitations, a précisé ce responsable.

Le gouvernement, a-t-il dit, est actuellement en train de distribuer de la nourriture et d'autres formes d'aide aux habitants dans des régions particulièrement touchées par les inondations dans l'est et l'ouest du pays.

ROMANDIE 11/4/2013

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NAIROBI - Trente-six personnes ont péri dans les inondations qui touchent le Kenya depuis trois semaines, et plus de 2.000 personnes ont été déplacées dans le pays, a déclaré jeudi un haut responsable gouvernemental.

Les très fortes pluies ont fait 36 morts, 2.393 déplacés et ont détruit des biens et des infrastructures, a déclaré aux journalistes Andrew Mondoh, haut responsable au ministère chargé de la gestion des catastrophes naturelles. Les intempéries ont provoqué de nombreux dégâts sur des routes et des habitations, a précisé ce responsable.

Le gouvernement, a-t-il dit, est actuellement en train de distribuer de la nourriture et d'autres formes d'aide aux habitants dans des régions particulièrement touchées par les inondations dans l'est et l'ouest du pays.

ROMANDIE 11/4/2013

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TOULON - Une quinzaine d'agriculteurs ont déversé lundi matin 25 m3 de fumier en bordure de mer entre Saint-Raphaël et Toulon (Var) avec 5 tracteurs pour dénoncer l'immobilité des élus dans la gestion des inondations du fleuve de l'Argens.

A chaque fois qu'il pleut, le fleuve représente un danger pour les habitants mais aussi pour les 180 exploitants-agriculteurs, a déclaré Sébastien Perrin, président du syndicat des jeunes agriculteurs du Var. Les crues de juin 2010 et novembre 2011 du fleuve de l'Argens ont provoquées de nombreux dégâts dans le Var.

On nous a promis des fonds et des travaux et rien n'a été fait. Nous sommes prêt à tuer la saison touristique pour montrer à nos élus qu'il n'y a pas que le tourisme dans le Var, a-t-il ajouté. Les jeunes agriculteurs du Var ainsi que la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) ont menacé de renouveler des opérations coups de poing.

ROMANDIE 15/4/2013

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La Martinique en vigilance jaune pour fortes pluies Il pleut dans le sud à Sainte-Luce, Marin, Sainte-Anne et Rivière-Pilote notamment. De fortes averses frappent toute cette partie de l'île.

Selon les auditeurs du sud, les communes du Vauclin, Sainte-Luce, Sainte-Anne, Marin, entre autres subissent de très fortes averses. Les pompiers interviennent pour des inondations dans des quartiers de toutes ces communes. Les activités sont bloquées actuellement.

Les dernières informations liées au intempéries : Des écoles, collèges et lycées fermés et à Rivière Pilote, la mairie interdit l'accès au bourg, des voitures seraient emportées... Pour le détail et suivre les informations CLIQUEZ ICI

La carte météo à lire : http://www.meteo.gp/donnees/bulletin/3h/bul_3h_mart.php


FRANCE TV INFO / MARTINIQUE 1ère

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NAIROBI - Les intempéries qui sévissent depuis un mois au Kenya ont fait plus de 60 morts, a annoncé jeudi le vice-président kényan William Ruto, qui estime aussi à quelques dizaines de milliers le nombre de personnes ayant dû évacuer leur domicile.

Jusqu'à présent, 63 personnes sont décédées, a déclaré le vice-président, depuis une base militaire de la capitale Nairobi d'où devaient être acheminées plusieurs tonnes de vivres aux sinistrés. Le gouvernement a ordonné à l'armée d'évacuer de façon urgente les populations prises au piège par les inondations, en particulier à Merti et Garbatula (nord-est), a poursuivi M. Ruto.

L'armée kényane a indiqué avoir acheminé plusieurs tonnes d'aides jusqu'à la ville d'Isiolo (centre) et déployé des hélicoptères pour atteindre des zones du nord-est coupées de tout par les inondations.

Tous les ans, des dizaines de personnes périssent au Kenya lors de la saison des pluies. Celle-ci dure généralement de mars à mai, mais a débuté cette année avec des averses d'une particulière intensité. Les intempéries sévissent à travers tout le Kenya, rendent souvent les routes impraticables et détruisent les habitations.

Mercredi, deux enfants ont péri dans un glissement de terrain dans la Vallée du Rift, tandis que huit passagers d'un camion ont été emportés par les eaux sur la route de Marsabit (nord).

Certaines régions du Kenya avaient été frappées par une gravissime sécheresse en 2011. Les fortes pluies sont bien accueillies par les agriculteurs. Mais elles sont un casse-tête pour les commerçants, qui restent parfois bloqués avec leur marchandise plusieurs jours dans une même ville.

Tous mes produits vont être bons à jeter, a ainsi déploré Sokotei Balesa, chauffeur de camion coincé à Isiolo avec un chargement de légumes. J'essaie de trouver quelqu'un pour les acheter.

ROMANDIE 18/4/2013

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RENNES - Six mois après l'arrivée massive des forces de l'ordre sur le site de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, pour tenter d'évacuer les opposants au projet d'aéroport, les gendarmes s'en sont retirés samedi, un geste d'apaisement dix jours après la publication de rapports préconisant des études complémentaires avant les travaux.

Au cours de la nuit, dans la plus grande discrétion, les gendarmes, qui, depuis les affrontements d'octobre, sont en moyenne 150 à 200 à se relayer sur place, ont quitté les deux points de contrôle routier sur la zone d'aménagement différé (ZAD).

L'information a été aussitôt relayée sur les réseaux sociaux par les anticapitalistes, environ 150 à 300 militants installés sur place dans des cabanes, pour certains depuis plus de deux ans.

Ce retrait, dont l'objectif affiché par l'Etat est de calmer les esprits, intervient dix jours après la publication des rapports de trois commissions qui ont préconisé des études complémentaires avant le lancement des travaux de transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes à l'horizon 2017-2018.

Mais surtout le dialogue s'est renoué entre l'Acipa, principale association historique d'opposants, et la préfecture.

Cette semaine, Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, avait ainsi estimé que les tranchées et les barricades installées sur le site par les anticapitalistes ne sont pas une solution, après de nouvelles violences lundi entre certains opposants anticapitalistes et les forces de l'ordre. Ces violences avaient fait trois blessés parmi les forces de l'ordre, selon la gendarmerie, et un peu plus d'une quinzaine chez les opposants, selon ceux-ci.

Partisan d'une opposition constructive, M. Durand a accusé les anticapitalistes d'avoir provoqué les forces de l'ordre par l'installation d'une nouvelle barricade sur la seule route encore praticable de la zone du projet, tout en regrettant la présence des forces de l'ordre sur place. Il s'est attiré par ses propos les foudres des militants anticapitalistes. Il a ensuite rencontré jeudi des représentants de la préfecture de Loire-Atlantique. Une rencontre a priori fructueuse.

Les gendarmes sont partis dans la nuit. On revient à un régime normal de présence de gendarmerie comme sur le reste du département, a déclaré samedi à l'AFP un haut responsable de la préfecture. On est en train de réorganiser notre dispositif, c'est-à-dire que l'on tente une configuration qui ne soit plus une présence permanente des forces de l'ordre, mais des interventions au coup par coup en cas de besoin, a-t-il ajouté.

Le retrait des gendarmes est un signe fort soumis cependant à conditions, comme l'absence d'obstacles à la circulation, au travail des agriculteurs et à la possibilité pour les différents experts de faire les relevés scientifiques demandés dans les rapports des commissions, a précisé ce responsable.
Si on n'y arrive pas, on sera malheureusement obligés de revenir à la situation antérieure, a-t-il averti.

En juin, la préfecture doit communiquer sur les éventuels retards des travaux de construction de l'aéroport du fait des aménagements demandés par les trois rapports remis la semaine dernière au gouvernement.

Le rapport principal, celui de la commission du dialogue, a réaffirmé la nécessité d'un nouvel aéroport du fait de la saturation à venir de l'actuel équipement, mais a réclamé plusieurs aménagements, notamment de réduction de l'emprise du futur aéroport et des études complémentaires destinées à apaiser le débat.

L'Etat avait accordé en 2010 la concession de l'aéroport au groupe de BTP Vinci.

ROMANDIE 20/4/2013

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RYAD - Treize personnes ont été tuées et quatre portées disparues dans les inondations en Arabie saoudite provoquées par les pluies diluviennes qui s'abattent depuis plusieurs jours sur ce royaume désertique, a indiqué mercredi la défense civile.

Selon le colonel Abdallah al-Harethi, responsable à la défense civile cité par l'agence officielle SPA, ces personnes ont péri mardi soir à Ryad, ainsi que dans les localités d'al-Baha (sud), Haël (nord) et dans l'ouest du pays.

Le responsable a appelé la population à éviter les plaines et les vallées qui sont inondées par les fortes pluies qui s'abattent depuis vendredi.

La télévision d'Etat a montré des images de voitures 4X4 bloquées au milieu d'une vallée et des personnes acrochées à des arbres pour fuir les eaux.

La pluviométrie n'a jamais été aussi élevée en 25 ans en Arabie saoudite.

En 2011, dix personnes avaient été tuées dans des inondations à Jeddah, la capitale économique. Et en 2009, 123 personnes avaient péri dans cette ville où des milliers d'habitations avaient été détruites par les intempéries, en raison notamment de l'incapacité des infrastructures à drainer les flots et la construction anarchique dans et autour de la cité.


ROMANDIE 1/5/2013

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RYAD - Vingt personnes ont été tuées et quatre portées disparues dans des inondations en Arabie saoudite provoquées par les pluies diluviennes qui s'abattent depuis près d'une semaine sur ce royaume désertique, a indiqué jeudi la défense civile.

Ces noyades ont eu lieu dans différentes régions du pays, précise un communiqué de la défense civile publié par l'agence publique SPA. Les secouristes ont évacué six villages de la province de Bicha (sud-ouest) après qu'un barrage de sable de la vallée de Tabala s'est partiellement effondré, ajoute le texte.

Les autorités exhortent la population a éviter les vallées et les plaines inondées par les puissantes précipitations qui ont commencé à tomber vendredi. La pluviométrie n'a jamais été aussi élevée en 25 ans en Arabie saoudite.

En 2011, dix personnes avaient été tuées dans des inondations à Jeddah, la capitale économique. Et en 2009, 123 personnes avaient péri dans cette ville où des milliers d'habitations avaient été détruites par les intempéries, en raison notamment de l'incapacité des infrastructures à drainer les flots et de la construction anarchique dans et autour de la cité.

ROMANDIE 2/5/2013

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