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Paraguay : bovins et fièvre aphteuse

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Les bovins du Paraguay victimes de la fièvre aphteuse


L’armée paraguayenne a commencé à abattre un millier de bovins après avoir découvert un cas de fièvre aphteuse dans une ferme.


La deuxième source de revenus du Paraguay est la viande bovine, qu’il exporte essentiellement vers la Chine, la Russie, Israël, le Venezuela et le Brésil. En 2010, le pays a vendu pour 650 millions de dollars de viande.

Un chiffre qui risque d’être très inférieur cette année avec la découverte de 13 cas de fièvre aphteuse dans une ferme de 800 animaux à Sargento Loma, à 400 kilomètres au nord-est d’Asuncion. Dès lundi, le Paraguay avait annoncé la suspension immédiate de l'exportation de viande bovine pour 80 jours et la mise en place d'un cordon sanitaire dans un rayon de 85 kilomètres autour de la localité de Sargento Loma. La suspension des exportations, qui pourrait durer six mois, représente 70 millions de dollars de pertes mensuelles pour le secteur estiment les professionnels.

L’armée a fait appel à ses tireurs d’élites pour éliminer, un à un, un millier d’animaux. Il s’agit de tirer une balle dans la tête de chaque bovin. "En principe, 820 têtes de bétail, exposées au virus de la fièvre aphteuse, seront soumises à ce "tir sanitaire", a déclaré le directeur par intérim du Service national de qualité et de santé animales (Senacsa), Carlos Simon, à la presse.

Les tireurs d'élite ont procédé à cet abattage, qui prendra fin aujourd’hui, en présence d'observateurs internationaux, dont Isabel Sanchez, représentante de l'OMS et Hernan Chiriboga, directeur adjoint de l'Institut inter-américain de Coopération pour l'Agriculture. M. Simon a précisé que "les cadavres des animaux seront déposés dans trois grandes fosses creusées par des excavateurs puis couverts de chaux avant d'être définitivement enterrés vendredi", rapporte romandie.com.

Maxisciences 23/09/2011

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La fièvre aphteuse est une maladie virale animale généralement non mortelle, voire bénigne qui affecte notamment les bovins et les porcs, les chèvres, les moutons et d'autres animaux. Très contagieuse, bien que durant un temps de contagion plus bref qu'on ne le pensait autrefois, elle a un fort impact économique qui justifie des politiques nationales et internationales. Les chevaux n’y sont pas sensibles et les hommes très rarement.

En plus donc des bovins, des porcs, des chèvres et des moutons elle peut aussi infecter d'autres animaux aux sabots fendus qu'ils soient domestiques ou de la faune sauvage comme l'antilope ou les cerfs. Elle affecte aussi bien les éléphants, que les hérissons.

Les camélidés (chameaux, dromadaires, lamas, vigognes) sont peu sensibles à la maladie. Sont également réceptifs, mais rarement touchés : le tapir et l’ours. Cheval, carnivores (autres que l’ours) et oiseaux y sont insensibles.

Si dans des conditions de laboratoire, des souris et des rats aussi bien que des poulets ont pu être infectés, il n'est pas certain que ces espèces puissent contracter la maladie en conditions naturelles. De même, le lapin adulte a une sensibilité presque nulle au virus aphteux.

Les vaches traditionnelles ou améliorées ne sont pas également sensibles à la maladie. De la même façon, les vaches laitières sont beaucoup plus affectées que les animaux de boucherie.

Les êtres humains peuvent contracter la maladie par contact avec des animaux infectés, mais le fait est extrêmement rare. C’est que le virus qui l’occasionne est sensible à l'acide gastrique, il ne peut donc pas contaminer l’homme par la consommation de viande infectée. La transmission peut avoir lieu par le lait non pasteurisé. Au Royaume-Uni, le dernier cas humain confirmé date de 1967 et quelques autres seulement ont été enregistrés dans les pays d'Europe continentale, d'Afrique et d'Amérique du Sud. La fièvre aphteuse se manifeste chez les humains par des malaises, de la fièvre, des vomissements, des lésions rouges ulcératives des tissus de la bouche (des taches d’érosion montrant une surface de peau endommagée) et quelquefois des lésions vésiculaires de la peau sous forme de petites cloques. Elle peut se soigner à l'aide de capécitabine.

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Le virus :

La fièvre aphteuse est causée par les dénommés FMDV (de l'anglais, foot-and-mouth disease virus), virus du genre aphthovirus de la famille des picornaviridae. Les membres de cette famille sont des virus icosaèdraux non enveloppés de petite taille (25-30 nm), qui contiennent de l’ARN à simple brin (acide ribonucléique, matériel viral génétique) de polarité positive (directement codant).

Quand un virus de cette sorte entre en contact avec une cellule hôte, il s'attache à un récepteur et déclenche un reploiement de la membrane cellulaire.

Une fois que le virus se trouve à l'intérieur de la cellule hôte, son manteau protéinique se dissout. L'ARN viral de polarité positive libéré est alors initialement traduit en poly-protéine par les ribosomes associés au reticulum endoplasmique.

Une fois les protéines nécessaires à sa multiplication synthétisées commence la réplication du génome viral par une ARN polymérase ARN dépendante virale, un brin d'ARN de polarité négative complémentaire de l'ARN (+) est synthétisé qui va à son tour servir de matrice pour la synthèse de l'ARN (+) viral qui représente le génome viral.

Les composants du manteau protéinique, synthétisés en grande quantité, s'y associent pour y assembler de nouveaux virus.

Après cet assemblage, la cellule hôte éclate et les nouveaux virus sont libérés.

Il y a sept sérotypes différents de la fièvre aphteuse - O, A, C, SAT-1, SAT-2, SAT-3 et Asie-1. Ces sérotypes se présentent différemment suivant les régions, le sérotype O étant le plus commun.

Etiologie :

C'est à Francisco Toggia et à ses observations dans le Piémont en 1799 que la Fièvre Aphteuse doit son nom [4]. La maladie (désignée communément surlangue, claudication ou encore cocotte) avait été individualisée cliniquement en 1546 par Fracastor qui lui avait déjà reconnu un caractère contagieux. Friedrich Loeffler, assisté de Paul Frosch, en montre l’origine virale en 1897 : après avoir passé le sang d'un animal infecté à travers un filtre de verre de porcelaine il a constaté que le liquide obtenu pouvait encore provoquer la maladie chez des animaux sains. C'était d'ailleurs le premier virus animal à être découvert. En 1922, Vallée et Carré prouvent la pluralité séro-immunologique du virus (types O et A).

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Symptômes :

Chez les bovins, la fièvre aphteuse se manifeste par une température élevée qui baisse rapidement après deux ou trois jours, des aphtes à l'intérieur de la bouche qui provoquent une production excessive de salive filandreuse ou écumeuse avec hypersialorrhée, et des cloques sur les pieds qui peuvent s'ouvrir et faire boiter. Des animaux adultes peuvent perdre du poids et ne pas s’en remettre pendant plusieurs mois ; les testicules des mâles matures peuvent gonfler tandis que chez les vaches, la production de lait peut baisser de façon importante.

Bien que la plupart des animaux guérissent finalement de la fièvre aphteuse, la maladie peut provoquer la myocardite (inflammation du muscle du cœur) et la mort, particulièrement chez des animaux nouveau-nés. Quelques animaux infectés restent asymptomatiques, mais ils sont des vecteurs de la fièvre aphteuse et peuvent la transmettre à d'autres.

A savoir :

Il existe une autre maladie virale avec des symptômes semblables, généralement mentionnés comme le syndrome mains-pieds-bouche plus fréquent chez les humains, particulièrement chez les jeunes enfants ; cette maladie est causée par un virus différent de la famille des Picornaviridés, il s’agit d’un entérovirus appelé Coxsackie A.

Contamination :

La contamination a lieu par l’air expiré, le sperme, les urines, les matières fécales, la salive, le lait non pasteurisé, la viande congelée trop tôt après l’abattage (avant l’acidification qui intervient avec la maturation). Le virus peut « survivre » longtemps dans les ganglions lymphatiques, les viscères et la moelle osseuse des carcasses congelées.

Le virus est très résistant dans le milieu extérieur.

La contamination se fait donc aussi indirectement, par l’intermédiaire de tout objet qui a été en contact avec le virus (vêtements et peau des personnes en contact avec les animaux, véhicules, eau stagnante, débris alimentaires qui n’ont pas été cuits ainsi que les suppléments alimentaires contenant des produits animaux infectés...).

Sur terre il se propage par voie aérienne dans un rayon de 10 kilomètres. Au-dessus de la mer il peut se propager, si les conditions d’humidité et de vent s’y prêtent, sur de longues distances (280 kilomètres entre la France et l’Angleterre en 1981).

Selon Mac Sharry auteur d'un rapport sur les politiques des États membres dans le domaine de la lutte contre la fièvre aphteuse, sur les 34 foyers primaires de fièvre aphteuse dénombrés entre 1977 et 1987, 13 foyers étaient « probablement associés soit à un virus échappé des laboratoires ou à la production et l'utilisation de vaccin mal inactivé ».

Ainsi d'après le Ministère de l'Agriculture « Le dernier épisode de fièvre aphteuse en Bretagne en 1981 était dû au passage du virus vaccinal (mal inactivé) d’un cheptel de bovins (qui régulièrement vaccinés, étaient immunisés) à une exploitation porcine voisine. »

La maladie procure une immunité solide et durable contre la souche responsable de l'infection, mais du fait de l'existence de souches de virus très différentes les unes des autres, un animal – qui a échappé à l'abattoir – peut contracter la maladie plusieurs fois dans sa vie.

Ce caractère très contagieux justifie de strictes mesures de contrôle comprenant, outre la désinfection, la quarantaine, la destruction des animaux atteints et des interdictions d’exportation pour la viande et les autres produits animaux vers des pays non touchés par la maladie.

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Avant la mise au point du vaccin, l'aphtisation, une technique semblable à la variolisation (qui n'est pas sans inconvénients ni risques) permettait déjà de conférer une bonne immunité à l'ensemble d'un troupeau.

On a pu ensuite avoir recours à un sérum, qui, inventé par Friedrich Loeffler, n'a connu de réelle application qu'à la suite des travaux de Roux, Vallée et Carré en 1903. Après la Première Guerre mondiale, la production industrielle de ce sérum permit de traiter 13,000 bovins en une seule année en France tandis que 112 000 litres de sérum furent utilisés au Danemark dans les années 1920 (sur une durée de 9 ans). Ce sérum, qui a pu être utilisé en association avec l'aphtisation, n'offrait toutefois qu'une immunité limitée à une quinzaine de jours, obligeant à des interventions répétées pour un effet prolongé.

De 1926 à 1936, les travaux de Vallée, Carré et Rinjard puis ceux de Schmidt et de Otto Waldmann (en 1937 ) aboutissent à la mise au point du premier vaccin le vaccin Vallée-Waldmann. À certaines améliorations près (travaux de Frenkel, en 1947...) c’est encore ce vaccin qui est employé partout dans le monde dans la lutte médico-sanitaire contre la fièvre aphteuse.

La production industrielle du vaccin ne commença véritablement qu'après-guerre.[En 1919, Marcel Belin avait fondé l’Institut Bactériologique de Tours (IBT) pour produire sur génisses le virus de la fièvre aphteuse et en faire un vaccin destiné aux bovins. La « Méthode Belin » se calque sur les méthodes employées à l’Institut Vaccinal, ce qui permet la commercialisation du vaccin à l’échelle industrielle].

Pour ce qui est de la France, c'est l'Institut Français de la Fièvre Aphteuse crée par Charles Mérieu en 1947 qui en développa la production.

Une des difficultés pour vacciner contre la fièvre aphteuse réside dans la variation énorme entre sérotypes et même à l’intérieur d’un même sérotype. Il n’existe aucune protection croisée entre sérotypes (ce qui veut dire qu’un vaccin pour un sérotype ne protégera contre aucun des autres) et, de plus, dans un sérotype donné deux souches peuvent avoir des séquences de nucléotides qui différent de 30 %.

Cela signifie que les vaccins contre la fièvre aphteuse doivent être étroitement spécifiques à la souche impliquée. La vaccination ne fournit qu’une immunité provisoire qui dure de quelques mois à quelques années.

Actuellement, l’OIE (Office international des épizooties) reconnaît que dans leur relation avec la maladie les pays sont dans trois situations différentes : ou bien la fièvre aphteuse est présente avec ou sans vaccination, ou bien elle est absente grâce à la vaccination ou bien elle est absente sans qu’on ait besoin de vaccination. Ce sont les pays du troisième groupe qui ont le plus de facilité pour exporter sur les marchés ; c’est le cas de pays développés dont le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Dans les premiers temps beaucoup des premiers vaccins utilisaient des échantillons morts de virus de la fièvre aphteuse pour inoculer des animaux. Cependant, ces premiers vaccins provoquaient parfois des éruptions réelles. Dans les années 1970, les chercheurs ont découvert qu’on pouvait fabriquer un vaccin en employant seulement une simple protéine-clé du virus. Il s’agissait de fabriquer des quantités suffisantes de cette protéine afin de l’employer dans la vaccination. Le 18 juin 1981, le gouvernement américain a annoncé la création d’un vaccin spécifique contre la fièvre aphteuse, le premier du monde à être construit génétiquement. Plus de deux décennies plus tard, la fièvre aphteuse existe toujours.

La Banque Nord-Américaine de Vaccins contre la fièvre aphteuse est hébergée par le Laboratoire de diagnostic des maladies animales étrangère (FADDL) relevant du Département de l’Agriculture (USDA) au Centre des Maladies animales de Plum Island. Le Centre est situé à 1,5 mille de la côte de Long Island, (État de New York), c’est le seul endroit aux États-Unis où les scientifiques peuvent mener des recherches et des travaux de diagnostic sur des maladies animales exotiques fortement contagieuses comme la fièvre aphteuse.

Les travaux et recherches entrepris pour la mise au point d'un vaccin antiaphteux ont eu une importance considérable car, depuis l'origine jusqu'à aujourd'hui, ils ont eu des répercussions plus générales, tant scientifiques, industrielles que sociales.

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Il n'existe actuellement pas de traitement curatif.

Dans les années 1940 toutefois, le Dr André Neveu, fort de son expérience et du soutien du Pr Pierre Delbet obtint de l'École Nationale Vétérinaire de Maison Alfort qu'elle testât son traitement curatif à base de magnésium : l'unique essai, suivant un protocole différent, s'avéra négatif.

Du fait que la fièvre aphteuse n’infecte l’homme que rarement, mais se diffuse rapidement parmi les animaux, elle constitue une menace beaucoup plus évidente pour l’économie agricole que pour la santé humaine.

Dans le monde entier les éleveurs peuvent perdre des milliards de dollars par an à l’occasion d’une épidémie de fièvre aphteuse, avec la perte d’un grand nombre de bêtes et une baisse de production pour le lait et pour la viande.

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La fièvre aphteuse sévit dans de nombreux pays, et infecte partiellement l'Europe, l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud. Cependant quelques pays, dont l'Australie, le Canada et les États-Unis (où depuis 1929 elle a pu être éradiquée) sont exemptés.

Comme elle peut frapper de nombreux hôtes, sa diffusion est rapide et représente pour le monde entier une grande préoccupation. En Grande-Bretagne l’épidémie de 2001 a contraint à abattre beaucoup d'animaux et à annuler de nombreux événements sportifs et loisirs comme le week-end de Ten Tors.

Après la Seconde Guerre mondiale la fièvre aphteuse s’est largement répandue dans le monde entier.

En 1996, elle était endémique en Asie, en Afrique et localement en Amérique du Sud, où cependant le Chili, l'Uruguay et l'Argentine n’ont pas connu d’épidémie depuis avril 1994. La plupart des pays européens ont été reconnus comme n’étant pas touchés, si bien que ceux qui appartiennent à l'Union européenne ont cessé la vaccination.

L'Amérique du Nord, l’Amérique centrale, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et les Îles Britanniques ne l’ont pas connue pendant plusieurs d'années.

En Europe Occidentale, les éleveurs étaient confrontés régulièrement à des épizooties de fièvre aphteuse.

Afin de lutter efficacement contre cette maladie, la plupart des pays européens ont généralisé à partir des années 1960 un programme de vaccination obligatoire. Ce programme a permis l'éradication la fièvre aphteuse à partir du milieu des années 1980.

Compte tenu notamment des risques de contamination inhérents à la manipulation du virus dans les laboratoires d'une part, mais aussi de la possibilité de contamination due au vaccin lui-même en cas d'inactivation imparfaite du virus, le programme de vaccination a été arrêté en 1991. Il a été remplacé depuis par un plan de lutte strictement sanitaire pour deux raisons :


  • l'éradication des foyers de fièvre aphteuse autochtone était terminée et la protection vis-à-vis du risque d'introduction de la maladie passe dès lors par des mesures de contrôle sanitaire aux frontières,
  • l'arrêt de la vaccination permettait de justifier d'un statut indemne de fièvre aphteuse indispensable pour l'ouverture du marché américain aux produits alimentaires européens.

Par la directive 2003/85/CE du 29 septembre 2003 le Conseil de l'Union Européenne – tout en confirmant le choix fait en 1991– a introduit des mesures destinées à faciliter le recours à la vaccination d’urgence, sans abattage systématique ultérieur des animaux vaccinés.

La situation en France

Largement appliquée lors de l'épizootie de 1952, la vaccination devint obligatoire (et gratuite) pour les bovins par la loi du 11 avril 1953. En 1961, la vaccination est généralisée, par arrêté ministériel, à tous les bovins de plus de quatre mois. En 1962 est rendu obligatoire l’abattage des animaux des espèces sensibles dans un foyer (foyer = élevage atteint).

Malgré cette vaccination annuelle, des foyers persistèrent à se manifester. En 1974 une épidémie se déclara en Bretagne dans une centaine de foyers entraînant l’abattage de plus de 35 000 animaux (30 000 porcs, 4 500 bovins et 700 ovins et caprins). L'épidémie s'étendit ensuite à la Normandie (3 000 animaux furent abattus répartis sur 21 foyers).

En 1981, ce fut le tour des Côtes-d’Armor et de la Manche (10 000 animaux abattus et vaccination d’urgence de 700 000 animaux).

Le Finistère, seul département de l'Ouest à n'être pas soumis à l'obligation vaccinale, fut épargné. Suite à la politique adoptée par le Conseil des ministres de l'agriculture des 25 et 26 juin 1990 la vaccination antiaphteuse fut interdite chez toutes les espèces animales par l'arrêté interministériel du 29 mars 1991.

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Cette maladie a déjà touché cette année le sud-est de la Bulgarie où 500 animaux ont dû être abattus afin d'éviter sa propagation.
"Trente-sept tests sur 1.600 se sont avérés positifs à cette étape. Des brebis, des chèvres, des bovins et des porcs du village de Kosti sont notamment touchés". Au total, 500 bêtes ont été tuées dont 250 brebis et chèvres, 200 bovins et 80 porcs, explique l'AFP.

Contrairement au Paraguay où la mise à mort s'est effectuée par tir, la Bulgarie a choisi de donner la mort par injection létale. La fièvre aphteuse n'avait pas été observée dans le pays depuis plus de dix ans tandis que la Commission européenne a pris quelques mesures préventives pour la Bulgarie afin que la maladie ne s'installe pas dans le pays.

Maxisciences

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En fin d'année 2010, les élevages en Corée du Sud ont été lourdement touchés par la fièvre aphteuse. Cela a contraint le gouvernement à procéder à l'abattage de plusieurs centaines de milliers d'animaux. J'ai pu lire sur internet des cris d'effroi sur les mesures prises, alors que celles-ci semblaient justifiées par la situation. Cela dit, il manque des précisions fiables sur les méthodes employées pour l'abattage...

"La fièvre aphteuse sévirait de façon très importante en Corée du Sud et cela alors que plus de 400.000 bêtes ont d'ores et déjà été tuées afin de limiter la propagation du virus."

Par précaution, 480.000 bêtes ont été tuées pour limiter la propagation de la maladie tandis qu'une campagne de vaccination a également été décidée. Et le ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture de préciser dans un communiqué : "La maladie se répand rapidement dans plusieurs régions simultanément et nous craignons une expansion à des zones encore préservées". L'épidémie serait partie d'un élevage de porc le 28 novembre 2010.

Maxisciences

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