Admin-lane 0 Posté(e) le 30 octobre 2011 Dragon de Komodo : une morsure faible, mais une technique éprouvéePubliant leurs travaux dans PLoS ONE, des chercheurs américains et australiens ont constaté que le dragon de Komodo, le plus grand des lézards, neutralise et dévore ses proies grâce à des armes plus subtiles que la force brutale…Des chercheurs de l'Université Rutge (États-Unis) et de l'Université des Nouvelles Galles du Sud (Australie), se sont penchés, en utilisant entre autres des modélisations informatisées, sur les techniques de chasse du dragon de Komodo, ce varan géant qui peut dépasser les 3 mètres de long et les 100 kilogrammes. Premier constat étonnant : la morsure de l’animal n’est guère plus puissante que celle d’un chat domestique.Mais celle-ci présente une particularité redoutable : elle injecte un véritable ‘bouillon de culture’, mettant la victime en état de choc et entraînant une abondante hémorragie. Puis, le lézard pèse de tout son corps musclé sur sa proie, tout en arrachant de gros morceaux de chair avec ses dents crénelées. "(…) ces nouvelles données montrent que le dragon de Komodo opère comme un ‘ouvre-boîte écailleux géant’", commente le Dr Stephen Wroe, directeur de l’étude cité par le Daily Mail.Un dragon de Komodo en Indonésie Photo Maxisciences"En utilisant son corps, l'animal supprime la nécessité d'investir de l'énergie dans les lourds os et muscles de sa tête - c'est un système très efficace. Les gens considèrent les dragons de Komodo comme ‘préhistoriques’ ou ‘primitifs’, mais l'image qui émerge ici est celle d'un tueur très efficace", conclut le Dr Wroe.Maxisciences 30/10/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 juin 2012 Des scientifiques ont percé le secret de l’efficacité prédatrice des dragons de Komodo, ces lézards géants qui dévorent des proies plus grandes qu’eux : leurs morsures libèrent un véritable bouillon de culture, une salive où les bactéries infectieuses sont constamment fortifiées par le mode de vie grégaire de ces reptiles. On connaissait déjà le "mangue d’hygiène buccal" des dragons de Komodo – les plus grands lézards du monde, atteignant près de 3 mètres – dont la gueule est infestée de bactéries. Mais à ce point-là non ! Des chercheurs ont trouvé que leur salive contenait en moyenne 58 espèces différentes de bactéries, dont 93% sont potentiellement pathogènes. L’une d’elles, Pastuerella multocida, tue même les malheureuses souris auxquelles on injecte de cette salive. Plus encore, cet arsenal infectieux est entretenu et ‘affuté’ par le mode de nutrition de ces varans, qui dévorent souvent à plusieurs les grosses proies en se jetant à la curée sans trop se soucier de leurs congénères, tout aussi voraces qu’eux, avec lesquels ils échangent ainsi, à leur insu, de la salive. Transmises d’une gueule à l’autre, les bactéries prospèrent et se diversifient, transformant la salive de chaque reptile en un véritable poison. Sangliers, cerfs et même buffles, mordus par l’un ou l’autre de ces prédateurs, s’affaiblissent très vite, et sont alors submergés par les assaillants – et leurs morsures toxiques – accourus en nombre… Maxisciences 03/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 octobre 2012 Les dragons de Komodo femelles vivent deux fois moins longtemps que les mâles. En cause, l'énorme effort nécessaire à ces dames pour creuser un nid à l’échelle des plus gros lézards de la planète, ainsi que les longs mois de privation qu'impliquent la garde des œufs. Cette perte d'énergie explique aussi pourquoi les mâles sont plus imposants.Le dragon de Komodo n’a jamais eu l’air particulièrement sympathique, et ce n’est pas les révélations sur sa vie conjugale qui vont améliorer les choses. Une équipe de l’université de Melbourne a en effet publié dans le journal PLoS ONE l’atroce vérité : les femelles vivent deux fois moins longtemps que les mâles, épuisées qu’elles sont par les tâches "ménagères".Les femelles dragons de Komodo doivent en effet creuser d’importants terriers pour abriter les œufs et garder ces derniers pendant les six mois d’incubation nécessaires. Quand on sait que ces animaux peuvent atteindre trois mètres de long et peser 90 kilos, on imagine l’étendue des travaux que ces dames doivent réaliser à elles seules.Pour arriver à cette conclusion, l’équipe a étudié pendant huit ans une population de 400 dragons répartis sur quatre iles de l’est de l’Indonésie, leur seul habitat naturel. Elle s’est particulièrement intéressée à la croissance et à la longévité des reptiles qu’elle a marqués. Il faut dire que ces animaux continuent de croitre jusqu’à leur mort, même si généralement ils ne grandissent plus beaucoup passé trente ans.Les chercheurs sont alors tombés sur un résultat édifiant. Les mâles vivent en moyenne une soixantaine d’années contre seulement 32 ans pour les femelles. Une découverte qui soulève des inquiétudes pour cette espèce menacée. Mais les mâles se sont aussi avérés plus imposants avec une longueur moyenne de 1,60 mètre et un poids de 65 kilos, contre 1,20 mètre et 22 kilos pour les femelles."Les différences basées sur le sexe en matière de taille semblent être liées à l’énorme quantité d’énergie que les femelles dépensent pour produire des œufs ainsi que pour construire et défendre leurs nids, explique Tim Jessop du département de zoologie de l’université de Melbourne. Ces phénomènes peuvent durer jusqu’à six mois pendant lesquelles les femelles sont réduites à jeûner, ce qui leur fait perdre beaucoup de poids et détériore leur santé. Mâles et femelles ont la même taille à la naissance et ce jusqu’à ce qu’ils atteignent leur maturité sexuelle vers sept ans. A partir de là les femelles grandissent plus lentement, deviennent plus petites que les mâles et meurent plus jeunes."Ces résultats peuvent sembler étranges pour l’homme quand l’espérance de vie des hommes et celle des femmes en Australie ne diffèrent que de cinq ans. Mais chaque espèce a différentes stratégies pour transmettre leurs gènes. Par exemple, l’homme investi beaucoup d‘énergie pour peu d’enfants car c’est très exigeant. Les insectes par contre produisent des milliers d’enfants dont ils ne s’occupent pas", ajoute le chercheur.MAXISCIENCES 18/10/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 mars 2013 Sept dragons de Komodo, les plus gros varans du monde, sont nés dans un zoo indonésien à l'issue d'une incubation artificielle, a annoncé le zoo. Ce succès relance les espoirs sur la survie de l'espèce gravement menacée.Sept oeufs ont éclos le 10 mars d'un groupe de 21 oeufs placés sous incubateurs en septembre et en octobre au zoo de Surabaya, dans l'est de l'île de Java. "Certains oeufs n'ont pas éclos, ce qui est normal", a indiqué le porte-parole du zoo, Anthan Warsito. Il a dit espérer "que sept à huit autres oeufs vont éclore en avril ou mai".L'incubation artificielle fait partie d'un programme visant à reproduire en captivité ces animaux menacés et à protéger les oeufs de la voracité de leurs parents. Le programme permet également d'introduire une puce électronique dans les lézardaux afin de pouvoir mieux connaître l'espèce.Le varan (varanus komodoensis) est le plus grand reptile saurien carnivore du monde, pouvant atteindre trois mètres. Ce rescapé des temps préhistoriques est capable d'assommer un cerf d'un coup de queue et de dévorer une chèvre entière, crâne et cornes comprises.Il n'en existe plus qu'environ 5000 à l'état sauvage, en particulier sur l'île indonésienne éponyme de Komodo (est).Deux employés de la réserve animalière où ils vivent ont récemment été blessés dans l'attaque d'un Komodo, un événement qui demeure cependant rare.ROMANDIE 20/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites