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Chine : La pollution à Pékin - niveau "dangereux"

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La pollution de l'air dans la capitale chinoise a atteint lundi un niveau "dangereux", selon l'ambassade des Etats-Unis, l'épais nuage grisâtre couvrant la mégalopole ayant déjà perturbé la veille de nombreux vols et imposé la fermeture d'axes routiers.

Ce stade de "dangereux" est le pire niveau de l'indice mis à jour en temps réel par l'ambassade des Etats-Unis à Pékin, qui calcule de façon indépendante le degré de pollution atmosphérique.

Ces niveaux de pollution à Pékin, qui compte quelque 20 millions d'habitants, sont inhabituels pour un mois d'octobre alors que l'automne est généralement ensoleillé dans la capitale.

Les relevés du ministère chinois de l'Environnement diffèrent eux souvent de ceux de la chancellerie américaine.

Le ministère a estimé que l'air n'était que "légèrement pollué" dimanche, alors que la visibilité ne dépassait pas quelques centaines de mètres, forçant l'aéroport à retarder ou annuler de nombreux vols. Cela a suscité un vif débat et des railleries sur l'internet.

Même le journal officiel Global Times a exhorté lundi le gouvernement à "se montrer coopératif et à éviter les informations déroutantes".

Des internautes ont relaté souffrir de difficultés respiratoires et de vertiges."Nous respirons des poisons", a écrit un blogueur nommé Xuemanzi.

Le Bureau de météorologie de Pékin a diffusé dimanche trois alertes sur le brouillard causé par la pollution, à la suite desquelles les autorités ont fermé six autoroutes et retardé ou annulé plus de 200 vols, a rapporté la presse.

La pollution à Pékin est alimentée par de nombreuses centrales thermiques à charbon, les industries dans la conurbation et près de 5 millions de véhicules dans les rues.

En 2010 dans la capitale chinoise, environ 2.000 nouveaux véhicules sont venus chaque jour s'ajouter au trafic déjà saturé, aggravant les embouteillages, malgré la présence de six périphériques, véritables autoroutes urbaines. Cette inflation intenable s'est pouruivie en 2011, malgré un numerus clausus des nouvelles immatriculations décidé par les autorités.

Selon les estimations des chercheurs, 300.000 personnes meurent chaque année en Chine de maladies cardiaques et de cancer du poumon liés à la pollution de l'air.

Sciences et Environnement 31/10/2011

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Les autorités de la capitale chinoise ont accusé l'ambassade des Etats-Unis en Chine de sensationnalisme en diffusant un indice de pollution souvent bien plus alarmant que les chiffres officiels, a rapporté vendredi le quotidien Jinghua Shibao.

Le degré de pollution à Pékin avait par exemple été jugé dimanche "dangereux" par l'ambassade, qui diffuse son indice sur Twitter, tandis que les chiffres officiels maintenaient que l'air n'était que "légèrement" pollué.

En raison de l'épais nuage grisâtre couvrant la mégalopole, les autorités avaient fermé dimanche six autoroutes et retardé ou annulé plus de 200 vols.

"Je ne connais pas leurs méthodes d'évaluation ni la façon dont ils (les Américains) garantissent l'exactitude" de leurs mesures, a déclaré au quotidien Du Shaozhong, porte-parole du Bureau de protection de l'environnement de Pékin.

"Je trouve qu'ils cherchent à faire sensation en publiant (ces chiffres), ce n'est pas une attitude très sérieuse vis-vis de la recherche", a ajouté M. Du, dont le bureau n'était pas joignable dans l'immédiat par l'AFP.

Selon les médias officiels chinois, la différence entre les mesures officielles et américaines est dû à la non-prise en compte par la Chine des particules les plus fines, celles qui sont les plus dangereuses pour la santé.

Cette carence a conduit beaucoup d'habitants à se fier aux chiffres américains, amenant les autorités à promettre d'améliorer leurs mesures de la qualité de l'air.

La ville de Pékin a les moyens de mesurer la densité des particules les plus fines mais n'a pas de calendrier pour les publier, a encore indiqué M. Du, selon le Beijing Chenbao ("Pékin-Matin").

La pollution est alimentée par de nombreuses centrales thermiques à charbon, les industries dans la conurbation et la circulation automobile.

La capitale chinoise est considérée par les Nations unies comme l'une des villes plus polluées du monde.

Sciences et Avenir 04/11/2011

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En Chine, 10% des terres cultivées sont polluées par des métaux lourds. Cet inquiétant constat a été dressé dans une enquête officielle du gouvernement, rapportée ce lundi par la presse chinoise.

La Chine connaît "des problèmes manifestes de présence de métaux lourds dépassant les limites" autorisées, a reconnu Wan Bentai, ingénieur en chef du ministère de la Protection de l'environnement cité par le journal cantonais Nanfang Dushi Bao. Aujourd'hui, environ un dixième des terres cultivées du pays sont touchées par cette pollution, révèle une enquête officielle du gouvernement chinois.

Les métaux lourds comme le plomb, l'arsenic, le cadmium, le cuivre, ou le nickel, rejetés par l'industrie, traversent le sol via les eaux servant à l'irrigation, a souligné l'ingénieur. "Des incidents de pollution aux métaux lourds se sont produits de manière répétée ces dernières années, et rien qu'en janvier et février, il y a eu 11 cas (d'empoisonnement), dont neuf cas de plomb dans le sang" a-t-il déploré.

Au cours des trois dernières décennies, l'industrialisation extrêmement rapide de la Chine fut marquée par de nombreux scandales environnementaux. Ces derniers mois, la population a crié sa colère en organisant plusieurs manifestations pour obtenir la fermeture d'usines polluantes. Récemment à Haining, à l'est du pays, des centaines de manifestants ont ainsi réussi à faire fermer provisoirement une usine de panneaux solaires responsable de rejets toxiques qui selon eux auraient contaminé les poissons d'une rivière proche, et engendré une trentaine de cas de cancers (voir l'article Maxisciences).

Maxisciences 07/11/2011

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Officiellement, "la qualité de l'air s'améliore" à Pékin. Pourtant ces dernières semaines, des centaines de vols ont été annulés ou retardés, des autoroutes fermées et des habitants en détresse respiratoire ont afflué dans les hôpitaux.

Des mois d'octobre et de novembre calamiteux avec une absence de vent ont relancé le débat sur la pollution qui préoccupe de plus en plus les 20 millions de Pékinois.

Et aussi la polémique sur l'indice de qualité de l'air de la municipalité de Pékin qui s'entête à rester dans le vert quand celui de l'ambassade des Etats-Unis vire au rouge et qu'un simple coup d'oeil par la fenêtre peut calmer toute velléité de sortie.

Fin octobre, les autorités de Pékin ont dû fermer six autoroutes et retarder ou annuler plus de 200 vols en raison de l'épais couvercle gris-jaune qui recouvrait la mégapole, l'une des capitales les plus polluées du monde.

"Ces dernières années, la qualité de l'air à Pékin n'a cessé de s'améliorer", affirme pourtant à l'AFP Yu Jianhua, chargé de la pollution atmosphérique à la municipalité : "274 journées avec un air de bonne qualité en 2008" --année de gros efforts pour les jeux Olympiques-- "285 en 2009 et 286 en 2010".

Pékin, assure-t-il alors que l'air de la capitale semble irrespirable ce matin-là, s'est attaqué aux causes majeures de pollution : véhicules, chauffage domestique et centrales au charbon, usines et chantiers.

"Nous avons réduit la combustion de charbon pour le chauffage et les usines, relevé les normes d'émission des véhicules et mis à la casse cette année 150.000 vieilles voitures", explique M. Yu.

Ce que M. Yu ne dit pas, c'est qu'à Pékin 240.000 voitures supplémentaires arrivent cette année dans les rues, où il en circule déjà cinq millions.

Chez Greenpeace, Zhou Rong explique que "la pollution est bien plus préoccupante qu'à Shanghai ou Canton", parce que Pékin "n'est pas proche de la mer et reçoit très peu de pluies".

De plus, ajoute Mme Zhou, "Pékin est encerclé de provinces qui brûlent énormément de charbon".

A l'hôpital Tongren de Pékin, le Dr Gu Haitong, chef adjoint du service de pneumologie, voit les patients se bousculer.

D'habitude "je prends entre 20 et 30 personnes souffrant de problèmes respiratoires par demi-journée", dit-il à l'AFP, "mais depuis le mois dernier c'est entre 40 et 50".

"L'asthme à Pékin est en hausse" constate le médecin. Le cancer du poumon a augmenté de 60% en dix ans pour devenir la première cause de mortalité dans la capitale, les effets de la pollution se greffant sur ceux du tabagisme.

Le gouvernement ne peut plus ignorer la mobilisation croissante des Chinois contre la pollution et le ministère de l'Environnement a commencé à sonder mi-novembre l'opinion publique.

"Les normes en vigueur ne répondent plus aux exigences de la qualité de l'air. Il est donc nécessaire de les amender le plus tôt possible", reconnaît le ministère sur son site, tout en évoquant la date lointaine de 2016.

Il s'agirait notamment de rendre publiques les concentrations de particules fines PM2,5 (d'un diamètre égal ou inférieur à 2,5 microns), et non plus comme aujourd'hui les particules PM10. Les PM2,5 peuvent pénétrer jusqu'aux alvéoles pulmonaires et migrer dans le sang.

Selon le quotidien China Daily, seulement 20% des villes chinoises auraient une qualité de l'air acceptable si ces particules étaient prises en compte, contre 80% actuellement.

C'est justement cette mesure qu'utilise l'ambassade des Etats-Unis pour établir le niveau de pollution à Pékin. Et depuis plusieurs semaines, l'indice américain diffusé sur Twitter --qualifié de "sensationnaliste" par Pékin-- oscille entre "dangereux" et "très dangereux".

Chez Greenpeace, Mme Zhou espère que le gouvernement "introduira les mesures de PM2,5 rapidement, car "2016, c'est trop tard".

Mais "les gouvernements locaux vont perdre beaucoup de 'bons jours'" et ils s'inquiètent de voir leurs performances baisser aux yeux de Pékin.

Les provinces craignent aussi "de provoquer la panique" en publiant les chiffres réels de la pollution, ajoute Mme Zhou.

Sciences et Avenir 01/12/2011

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La Chine refuse catégoriquement de voir d'autres pays s'immiscer dans le contrôle de sa pollution atmosphérique. Ce mardi 5 juin, elle a rappelé aux ambassades étrangères, et notamment celle des Etats-Unis, l'interdiction de la mesurer et de publier des relevés sur la qualité de l'air du pays.

Après que la chancellerie des Etats-Unis à Pékin et le consulat américain à Shanghai ont mis en ligne, sur le réseau social Twitter, des relevés sur la pollution de l'air en Chine régulièrement mis à jour, le pays, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre après les Etats-Unis, a tenu à exprimer son mécontentement.

"Des ambassades étrangères et des consulats en Chine contrôlent la qualité de l'air et publient eux-mêmes les résultats sur l'internet" a déploré Wu Xiaoqing, le vice-ministre chargé de la protection de l'environnement, lors d'une conférence de presse rapportée par l'AFP. Or, cette pratique est illégale. Elle "n'est pas conforme à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et à la Convention de Vienne sur les relations consulaires et cela viole aussi les règlements en vigueur sur la protection de l'environnement" a-t-il rappelé.

Ces mesures publiées par des pays étrangers sont consultées par des milliers de personnes en Chine. Les habitants de Pékin craignent d'être trompés par les chiffres officiels quant à l'ampleur de la pollution atmosphérique à laquelle ils sont exposés. D'importantes différences ont en effet, et à plusieurs reprises, été constatées entre ces données et d'autres mesures non issues du gouvernement.




Maxisciences 06/06/2012

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