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Les phénomènes orageux

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La compréhension des phénomènes orageux nécessite d'avoir de solides notions de météorologie générale ainsi que la connaissance d'un vocabulaire spécifique

Afin de nous aider à une bonne compréhension des phénomènes et connaissances indispensables, 13 chapitres, (mis à jour régulièrement) ont été rédigés par KERAUNOS / Observatoire français des tornades et orages violents. Cliquez sur les liens des chapitres ci-dessous pour avoir accès directement à l'information sur le


notions de météorologie générale appliquées à la convection

indices et radiosondages

les nuages pré-orageux

orages et éclairs

les précipitations convectives

hydrologie

rafales descendantes, microrafales et macrorafales

● organisation de la convection

les orages monocellulaires

● les orages multicellulaires

les orages supercellulaires

les tornades, trombes, tubas et gustnados

les épisodes orageux

KERAUNOS / Observatoire français des tornades et orages violents.

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A tous les amateurs des phénomènes météorologiques, dont mon petit-fils de 9 ans fait partie, je vous garantis que sur le site indiqué vous trouverez une foule d'informations qui vous permettront de comprendre l'essentiel et même plus !

Je vous souhaite une bonne lecture... d'actualité compte tenu des conditions météorologiques actuelles.

J'ai mon opinion sur la situation et l'aggravation de certains phénomènes mais n'étant étayés par aucune étude scientifique... je préfère m'abstenir (dans cet article) pour ne pas entacher le sérieux des informations que vous trouverez sur le site cité qui, de plus, est très bien construit !

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Les orages se développent en journée plus fréquemment au-dessus des surfaces sèches entourées de zones plus humides qu'ailleurs, a montré une équipe européenne dans une étude publiée mercredi, invitant à mieux prendre en compte ce phénomène dans les modèles climatiques.

Une équipe européenne, associant en France le Centre national de recherches météorologiques (CNRS/Météo France), a passé au crible de l'analyse statistique dix ans de données satellites portant sur les six continents.

Pour chaque zone de 150 km de côté étudiée, les scientifiques ont d'abord recherché dans leurs jeux de données à haute résolution spatiale et temporelle (quelques dizaines de kilomètres et quelques heures), les régions et les dates où étaient survenus des orages. Puis, ils ont relevé à ces mêmes endroits l'humidité du sol dans les heures précédant le début des perturbations et ont comparé ces valeurs à celles mesurées, au même moment, quelques dizaines de kilomètres plus loin.

Ils ont ainsi observé qu'en journée (les déclenchements d'orages sont plus nombreux le jour que la nuit), les orages se développent plus fréquemment au-dessus des surfaces sèches entourées de zones humides. Cette tendance est particulièrement marquée sur les sols semi-arides du Sahel ou de l'Australie. Les chercheurs ont par ailleurs constaté que les modèles climatiques actuels ne rendent pas bien compte de ce phénomène et donnent même souvent des résultats inverses.

Ce "défaut" est selon eux susceptible d'entacher d'erreurs les scénarios d'évolution des sécheresses obtenus grâce à ces modèles.

"Afin de mieux comprendre les évolutions climatiques à l'échelle régionale sur les continents, il paraît donc important d'améliorer la prise en compte de ce phénomène dans les modèles", estiment le CNRS et Metéo France dans un communiqué. Cette étude est publiée par la revue scientifique britannique Nature.




SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012

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Le gel participe à l’érosion des sommets rocheux, mais il n’est pas responsable de tous les maux pour autant. Une nouvelle étude vient de quantifier l’effet d’un agent d'érosion trop longtemps sous-estimé : la foudre. En effet, chaque fois qu’elle tombe sur un substrat dur en altitude, elle peut briser plusieurs mètres cubes de roches. Le phénomène vient d’être estimé en Afrique du Sud.

Les plus hauts sommets rocheux de la planète sont régulièrement couverts de cailloux aux arêtes anguleuses. Le gel est souvent désigné comme étant le responsable de leur formation, et donc de l’érosion progressive des montagnes. Leurs substrats durs sont régulièrement parcourus par des fissures dans lesquelles l’eau peut pénétrer. Or, ce liquide se dilate en présence de températures négatives, ce qui signifie que son volume augmente. Lorsque cela survient dans une anfractuosité rocheuse, les forces en jeu sont alors en mesure de briser la roche.

  La foudre est une décharge électrostatique disruptive qui peut atteindre 100 millions de volts. ©️ Striking Photography by Bo Insogna

Il semble que quelques raccourcis aient été pris lorsque l’eau, ou parfois la chaleur, sont directement accusés d’être les principaux agents responsables de l’érosion des sommets rocheux. À l’aide d’une carte et d'une boussole, Jasper Knight et Stefan Grab de l’université du Witwatersrand (dite Wits University) en Afrique du Sud, viennent de montrer que la foudre joue un rôle non négligeable dans cette problématique. Les géologues s’en doutaient déjà, mais les deux chercheurs ont confirmé ce fait en présentant des chiffres dans la revue Geomorphology.

Lorsque la foudre s’abat, la chaleur peut atteindre 8.000 à 30.000 °C au point d’impact, c’est dire si l’apport en énergie est important. Elle est en grande partie absorbée si l’éclair touche un sol meuble ou un arbre… mais pas lorsqu’il tombe sur de la roche ! Dans ce cas de figure, il peut s’en suivre une puissante explosion qui brise alors le substrat en une myriade de cailloux aux arêtes anguleuses. Pour déterminer le volume touché, les scientifiques ont recherché des points d’impact sur de hauts sommets de la chaîne de montagnes du Drakensberg, en Afrique du Sud.

  Qui peut dire si ces pierres situées au sommet d'une montagne ont été brisées par le gel ou par la foudre ? La réponse se trouve dans leurs minéraux magnétosensibles. ©️ edmaphar, Flickr, cc by nc sa 2.0

Il est particulièrement difficile de dire si une roche a été brisée par le gel ou par la foudre. Difficile, mais pas impossible. Lorsqu’un tel substrat se forme, il peut intégrer des minéraux orientés vers le Nord magnétique. C’est précisément ce qui est survenu voici 180 millions d’années, lorsque les montagnes du Drakensberg se sont formées. Seulement voilà, le pôle Nord magnétique a depuis changé de position, ce qui signifie que les minéraux magnétosensibles ont perdu leur alignement. Ce détail est crucial pour la suite des explications.

Voici l’astuce : lorsqu’elle s’abat sur un sol rocheux, la foudre provoque une réorientation des minéraux magnétosensibles en direction du Nord magnétique dans le voisinage du point d’impact. Or, ce changement perturbe par la suite le comportement des boussoles qui passent à proximité des sites concernés. C’est donc en randonnant avec cet outil à la main que les deux chercheurs ont pu cartographier des points d’impact, puis mesurer le volume de pierres brisées par les « explosions électriques ». Résultat : entre 3 et 10 m3 par impact.

Ces chiffres sont loin d’être négligeables. Ils démontrent que des changements géomorphologiques peuvent survenir bien plus rapidement qu’on ne le pense au sommet de certaines montagnes. N’oublions pas que les chaînes montagneuses sont quasi quotidiennement frappées par des orages en été. À chacune de ces occasions, elles peuvent alors être touchées par plusieurs dizaines d’éclairs par km2. Selon les auteurs, ce facteur aurait dans certains cas davantage de conséquences que le gel sur l’érosion d’un relief déterminé. Ainsi, le climat ne doit plus être le seul facteur pris en compte pour prévoir le devenir d’un édifice géologique.


futura sciences 29/10/2013

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Selon deux scientifiques ayant étudié une chaîne d’Afrique du Sud, la foudre est capable de sculpter des montagnes. Ce serait même les éclairs, plus que n’importe quel autre élément qui serait à l’origine de la transformation des massifs montagneux de la région.

Si la foudre est un phénomène redoutable, on imaginait pas jusqu'ici l'impact qu'elle pouvait avoir : en Afrique du Sud, elle peut tout simplement façonner les montagnes. C'est du moins ce qu'affirment les scientifiques Stefan Grab et Jasper Knight dans une étude publiée ce mois-ci dans la revue Geomorphology. Pourtant, au départ, eux-même n'y croyaient pas.

Panorama depuis le Giant's Castle sur le Drakensberg. KlausF CC-BY-SA-3.0-migrated


Mais après une étude de plusieurs années, les chercheurs n'ont pu que reconnaitre l'évidence. La foudre serait bien à l'origine du changement de morphologie des montagnes du Drakensberg (les montagnes du dragon) situées dans l’est de l’Afrique du Sud. Pour en arriver là, Grab et Knight ont étudié une partie des pics de cette chaine montagneuse et ont réussi à identifier 90 endroits où la foudre a frappé la surface de la roche basaltique, détachant des morceaux entiers de quelques kilos à plusieurs tonnes.  

Derrière eux, les impacts de foudre ont laissé des trous pouvant aller jusqu'à 90 centimètres de profondeur. Une puissance qui n'étonne pas quand on sait que la température au point d'impact peut atteindre les 30.000°C, éclatant en quelques millisecondes des roches pouvant faire la taille d'une camionnette. "Cela fait comme une bombe qui explose à la surface de la roche", a indiqué Knight, repris par le National Geographic.

 Vue de Cathedral Valley. Cwawebber CC-BY-SA-3.0


En profondeur, la foudre briserait les roches un peu de la même façon que peut le faire ce qu'on appelle la cryoclastie. Ce phénomène conduit à la fragmentation de roches sous l'effet de gel et dégel répété. Comme l'eau gagne en volume lorsqu'elle gèle, elle s'étend aussi lorsqu'elle est vaporisée par la foudre. Et l'expansion aggrave les petites fêlures présentes dans les roches conduisant à une véritable fracture. La foudre agirait de la même façon mais ce, bien plus rapidement, en quelques secondes. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce procédé serait même le principal à façonner les montagnes.


 

bradshawhall 15/1/2011


On pensait jusqu'ici que, le Drakensberg, comme la plupart des chaînes montagneuses, avait été façonné par les conditions météorologiques, la glace, et un peu par la chaleur et des réactions chimiques se produisant naturellement. "Mais ce n'est pas le cas", a commenté Knight.  

 Coup de foudre sur la roche. Mel Burbank 17/7/2012


Une fois que la foudre a frappé la roche, d'autres facteurs secondaires comme l'eau, les plantes, la glace et la chaleur viendraient approfondir les fractures. D'après les chercheurs, la foudre serait ainsi une "partie d'un plus grand puzzle" que les géologues tentent de comprendre depuis des décennies. Désormais, les deux spécialistes comptent poursuivre leur étude afin de mettre en évidence d'autres exemples de chaînes de montagnes transformées par les éclairs. Ils prévoient notamment de se rendre dans les régions chaudes d'Australie, d'Afrique et d'Asie.

 Dans les hautes prairies alpines du Drakensberg, les élans broutent l'herbe luxuriante. Mais cette région est une zone dangereuse. A cette altitude l'air est tellement sec que la pluie s'évapore avant qu'elle ne touche le sol. (On comprend des lors son appellation : les montagnes du dragon par les  Afrikaners). Un coup de foudre allume un feu qui engloutit rapidement la montagne dans une épaisse fumée, détruisant les pâturages précieux de l'élan. PBS 6/2/2009


A noter Un parc classé sur la liste du patrimoine mondial protège la faune, la flore et les vestiges archéologiques locaux, le parc national du Royal Natal.


Maxisciences 19/1/2014

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Derrière un orage se cache toujours un cumulonimbus. Telle est la règle qui ne souffre aucune exception, même s'il se dissimule parfois derrière d'autres types de nuages.

 Photo d'illustration. Un orage éclate dans la campagne française. ©️ Christophe Suarez / Biosphoto

Le cumulonimbus est un géant, ample et menaçant, qui s'étale énormément à la verticale, de 300 à 3 000 mètres au-dessus du sol jusqu'à la limite de la troposphère, à environ 12 kilomètres d'altitude sous nos latitudes (celle-ci est en effet plus épaisse au niveau de l'équateur).

S'il atteint son stade ultime de développement - celui de cumulonimbus capillatus - et que son sommet vient s'écraser sur la stratosphère, ce nuage peut d'ailleurs prendre la forme d'une enclume ou d'une chevelure.

Loïc Tripier 3/7/2012


Ainsi, chaque année, selon Météorage, la foudre provoque entre 15 et 25 décès (soit environ 40 % des personnes victimes de la foudre, chiffres Inserm), tue près de 20 000 animaux et provoque environ 20 000 sinistres importants, dont 15 000 incendies.



Le Point 27/7/2013

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Un orage (dérivé à l'aide du suffixe age de l'ancien français ore, signifiant « vent ») est une perturbation atmosphérique d'origine convective associée à un type de nuage particulier : le cumulonimbus. Ce dernier est à forte extension verticale, il engendre des pluies fortes à diluviennes, des décharges électriques de foudre accompagnées de tonnerre. Dans des cas extrêmes, l'orage peut produire des chutes de grêle, des vents très violents, voire des tornades.

Arcus de type "multicouche" lors d'un orage au-dessus de Enschede (Pays-Bas). Photo de John Kerstholt CC BY-SA 3.0).

Les orages peuvent se produire en toute saison, tant que les conditions d'instabilité et d'humidité de l'air sont présentes. Le plus grand nombre se retrouve sous les tropiques et leur fréquence diminue en allant vers les pôles où ils ne se produisent qu'exceptionnellement. Dans les latitudes moyennes, le nombre varie avec la saison.

Ci-dessous, vous allez découvrir (plus ou moins succintement) :

- Les mécanismes de formation,
- La classification des orages et les types d'orages,
- Les phénomènes associés : foudre, grêle, neige, pluie, vent...
- Un aperçu sur la climatologie orageuse...

Wikipedia juin 2014

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Comme dans le cas des averses, les orages se forment dans une masse d'air instable lorsqu'il y a une réserve importante de chaleur et d'humidité à bas niveau de la troposphère et d'air plus sec et froid en altitude. Une parcelle d'air plus chaude que l'environnement entre en convection (voir l'article détaillé). Tant qu'elle n'est pas saturée, sa température change selon le taux adiabatique sec.

À partir de la saturation, la vapeur d'eau contenue dans la parcelle d'air condense selon les lois de la thermodynamique, ce qui relâche de la chaleur latente et son changement de température avec la pression est alors celui appelé le taux pseudo-adiabatique humide.

Téphigramme qui montre le chemin de la parcelle d'air convective, température versus pression (ligne rouge), par rapport à l'environnement (en noir). La surface en jaune est égale à son EPCD. Pierre cb GPL

L'accélération ascensionnelle se poursuit, jusqu'à ce que la parcelle arrive à un niveau où sa température égale celle de l'air environnant. Ensuite, elle se met à décélérer et le sommet du nuage est atteint quand la particule atteint une vitesse nulle.

Orage, Garajau, Madère. Don Amaro Flickr / CC BY-SA 2.0

L'Énergie Potentielle de Convection Disponible (EPCD) pour ce type de nuages est plus grande que pour une averse et permet de développer des sommets de nuages qui atteindront une plus grande altitude. Ceci est important car les gouttes qui s'élèvent dans le courant ascendant perdent des électrons par collision comme dans un accélérateur de Van de Graff.

Un plus haut sommet permet d'atteindre une température inférieure à -20 °C nécessaire pour donner un grand nombre de cristaux de glace. Ces derniers sont de meilleurs producteurs et transporteurs de charge, ce qui permet une différence de potentiel suffisante entre la base et le sommet du nuage pour dépasser le seuil de claquage de l'air et donner de la foudre.


L'instabilité potentielle de l'air n'est pas le seul critère, il faut généralement un déclencheur. Par exemple, le passage d'un front froid ou le réchauffement diurne. Un tel déclencheur peut agir à la surface ou en altitude, ce qui fait que les orages peuvent se développer près du sol ou être basés aux niveaux moyens de l'atmosphère. Les orages peuvent donc se produire en toute saison et à toute heure du jour, pourvu que les conditions soient remplies.


Hormis les régions équatoriales, la période la plus active va de la fin du printemps au début de l'automne, car c'est à ce moment que l'atmosphère est la plus chaude, humide et instable. Cependant, si l'instabilité est en altitude, elle n'a rien à voir avec la période de l'année, ainsi le passage d'un front froid en hiver dans les latitudes moyennes peut donner des orages.


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Les orages sont classés en plusieurs catégories selon l'énergie potentielle de convection disponible (EPCD) et le cisaillement du vent avec l'altitude3 :


  • Orages unicellulaires
    Orages multicellulaires
    Orages supercellulaires
    Système convectif de mésoéchelle dont :
    Ligne de grain
    Derecho
    Complexe convectif de méso-échelle
    Orage en série ou en V


 Un orage violent a touché Paris, le 8 juin 2014. ( MAXPPP)


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L'orage unicellulaire, ou monocellulaire, est le type le plus fréquent, c'est pourquoi il est nommé orage « ordinaire ». Il peut être associé à une forte averse et des rafales de vent. Les pluies ne sont presque jamais torrentielles et les chutes de gros grêlons sont rarissimes. Quand cela se produit, il est question d’orage « pulsatif », car il surgit et se dissipe comme une impulsion soudaine. Dans les régions arides du globe, l'évaporation peut être telle que la pluie n'atteint pas le sol et forme de la virga sous le cumulonimbus.

Cycle de vie d'un orage unicellulaire (ordinaire) Pierre_cb CC BY-SA 3.0

 Le météorologue américain Horace R. Byers est le premier à décrire la dynamique du cycle de vie de ces orages en 1948 suite à un programme d'études in situ du phénomène : la formation dominée par le courant ascendant dans le nuage, l'état mature où un courant descendant se forme près du premier, suite à la chute des précipitations, et la dissipation dominée par un courant descendant allant en faiblissant. (Photo Cumulus mediocris sur le Mont Eden, Auckland. Gadfium / domaine public)

 L'orage unicellulaire est caractérisé par une faible énergie (EPCD de 500 à 1000 J/Kg) avec peu ou pas de changement des vents avec l'altitude. Donc le cycle de vie d’environ 30 à 60 minutes de ces orages est caractérisé par un courant ascendant plus ou moins fort et vertical. Au départ, nous sommes en présence de cumulus mediocris qui fusionnent entre eux pour former un cumulus bourgeonnant (ou cumulus congestus) avec début de précipitations en son sein. Lorsque des cristaux de glace se forment au sommet du nuage, ce congestus devient par définition un cumulonimbus calvus. Apparaissent alors les premiers phénomènes électriques qui caractérisent les orages. (Photo 2 cumulus bourgeonnant (congestus) isolés. Saperaud / domaine public)

 Au stade mature, une enclume se forme au sommet du nuage qui prend alors le nom de Cumulonimbus capillatus. Cette enclume est provoquée par l'étalement du nuage suite à l'inversion de température à la tropopause et à la présence de forts vents à cette altitude. Cependant, le cœur de précipitations dans le nuage, qui se trouve à une grande altitude, commence à être trop pesant pour que le courant ascendant puisse le soutenir. La pluie mêlée de petits grêlons commence alors à redescendre vers le sol, ce qui provoquera bientôt la dissipation. (Photo Cumulonimbus capillatus incus. Herbert Campbell NOAA / domaine public)
 En effet, cette précipitation descend dans le courant ascendant et s'évapore partiellement en refroidissant l'air qui l'entoure. Ce dernier devient alors plus froid que l'environnement, et par poussée négative d'Archimède, accélère vers le sol. Graduellement le courant descendant s'intensifie et supplante le courant ascendant5. Après la pluie, l'orage unicellulaire se dissipe rapidement créant une zone plus fraîche autour de lui. Le front de rafales engendré par l'orage peut servir de déclencheur pour d'autres orages en aval. (Photo Cumulonimbus calvus entouré par deux cumulonimbus capillatus incus en Haute-Provence. JPS68 CC BY-SA 3.0)

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Lorsque la force et la direction des vents augmentent avec l’altitude de façon linéaire, le courant ascendant de convection n’est plus à la même position que le courant descendant avec la précipitation. Cela produit un front de rafale qui s’éloigne en arc du cœur de précipitations et repousse la zone d’ascension. Un surplomb de précipitation se forme donc généralement dans le quadrant sud-ouest de la cellule mère dans l’hémisphère nord alors que les vents dominants de surface viennent de cette direction. Comme le front de rafale se dissocie avec le temps de la cellule initiale en formant des cellules filles, le multi-cellulaire forme donc une ligne d'orages à différents stades de développement.

 Cycle de vie d'un orage multicellulaire. Pierre cb CC BY-SA 3.0

La structure radar de ce type d’orage est caractérisée par des surplombs sur la partie sud-ouest d’une ligne de fort échos et ces surplombs semblent se déplacer dans cette direction alors que la ligne se déplace à 30° et 70 % de la vitesse des vents dans la couche où se produisent les orages.

En général, l'EPCD est moyen dans ce type d'orage, soit entre 800 et 1 500 J/Kg. Selon l'énergie et l'humidité disponibles, ce type d'orage peut donner des rafales de vents violentes, des pluies diluviennes et très rarement des tornades.

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Lorsque le cisaillement des vents tourne avec l’altitude, un renforcement du mouvement vertical sous le courant ascendant et une synchronisation entre le front de rafales descendantes et le courant ascendant peuvent être perçus. De plus, si l'énergie potentielle convective disponible monte au-dessus de 1 500 J/kg, le courant ascendant permettra une très large extension verticale (jusqu'à plus de 15 km).

C'est ce qui donne des cellules orageuses indépendantes en équilibre, stables entre l’entrée et la sortie des courants qui leur permettent de vivre très longtemps. Elles peuvent produire de la grosse grêle, des vents destructeurs et des pluies torrentielles. De plus, si un cisaillement horizontal du vent en surface est transformé en tourbillon vertical par le courant ascendant, ces supercellules peuvent produire des tornades si la rotation est accentuée par le courant descendant.

Vue conceptuelle d'un supercellulaire. Pierre cb / domaine public

Sur l'image de ci-dessus, une représentation d'un tel cumulonimbus qui comprend :

- Une enclume se forme à la tropopause qui est une barrière au développement vertical du nuage. Elle s'étend loin de la cellule originale poussée par des vents horizontaux très forts.

- Un sommet en dôme stratosphérique, dit sommet protubérant, qui dépasse l'enclume là où le courant ascendant se trouve et indique qu'il est assez fort pour vaincre l'inversion de température à la tropopause.

- Des mammatus sous l'enclume, des protubérances nuageuses formées par l'air froid d'altitude descendant par poussée négative d'Archimède dans le nuage. Ils sont signe d'instabilité.

- Dans le flanc arrière droit, derrière les précipitations, une tornade sous le nuage-mur (Wall-cloud).

 Descente de la tropopause vers les Pôles. National Weather Service / domaine public

Du point de vue radar, il est possible de remarquer une voûte sans échos (dite voûte d'échos faibles) dans une coupe verticale (images ci-dessous), là où le fort courant ascendant permet à l'humidité des parcelles d'air en convection de ne se condenser qu'à très haut niveau. Ceci donne sur une coupe horizontale (PPI ou CAPPI) une forme à bas niveau d'écho en crochet (partie droite de l'image) à l'image radar et un fort gradient de réflectivité près du crochet. Du point de vue circulation de l'air, les zones en bleu sur la figure de gauche montrent où l'air descend dans ce type de nuage donnant des rafales au sol, les courants descendants de flanc avant et arrière. Dans le flanc arrière, le courant descendant entre en interaction avec le courant ascendant (jaune) et c'est à cet endroit que les tornades peuvent se produire.

 Structure horizontale et verticale d'un orage supercellulaire vu par radar. Pierre cb CC BY-SA 3.0

Des expériences ont également montré que la densité de coups de foudre à l'intérieur d'un orage supercellulaire donne un trou de foudre dans le courant ascendant et la voûte d'échos faibles7.

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Il existe quatre types d'orages supercellaires, classés selon leur intensité de précipitation ou leur extension verticale :

Cumulonimbus associé à un orage supercellulaire. Orage supercellulaire en fin d'après midi du 3 avril 2004. Chute de grêlons de 5 cm de diamètre sur Chaparral, Nouveau Mexique. Dégâts importants. Greg Lundeen  / domaine public

- Supercellule classique : c'est la forme la plus typique d'une supercellule décrite précédemment.

- Mini-supercellule (LT pour Low Topped en anglais) :
caractérisée par une hauteur de tropopause plus faible et généralement une EPCD (Energie Potentielle Convective Disponible) plus modérée. Elles se produisent en général dans des conditions atmosphériques plus froides comme au printemps et à l'automne. Le cisaillement et la présence d'un mésocyclone sont par contre bien présents car le cisaillement des vents est alors plus important. Elles sont aussi appelées micro-supercellules.

- Supercellule à faible précipitation (LP en anglais pour Low Precipitation) :
caractéristique des endroits plus secs comme les Prairies canadiennes et les Grandes Plaines américaines, elles ont une base très haute au-dessus du sol et une grande extension verticale mais leur dimension horizontale est faible. Le taux de précipitation vu au radar, dans le nuage et sous celui-ci, est peu élevé et il est souvent difficile d'y voir une rotation. Toutefois, il peut se produire une chute de gros grêlons qui engendrent peu d'échos radar. La colonne de pluie est séparée de la zone en rotation et de celle de grêle. Ces cellules orageuses peuvent donner tous les éléments violents mentionnés antérieurement mais le plus probable est la grêle.

- Supercellule à forte précipitation (HP pour High Precipitation en anglais) :
elles se forment dans un environnement riche en humidité. Elles sont plus étendues horizontalement, leur base est le plus souvent obscurcie par la pluie et les zones de pluie, grêle et de rotation ne sont souvent pas distingués. Ils donnent surtout des pluies torrentielles, des rafales descendantes et des tornades faibles à modérées, mais sont très dangereuses car les tornades sont dans une supercellule HP noyées dans le cœur des précipitations, ce qui rend la tornade presque invisible. La grêle y est moins probable.

Belgorage 13/9/2011


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Un système convectif de méso-échelle (SCM) est un ensemble d'orages qui se répartissent avec le temps, en ligne ou en zones, pour former des entités qui peuvent occuper de plusieurs dizaines à quelques centaines de kilomètres de longueur ou de diamètre (méso-échelle).

Passage d'une ligne de grain en Pennsylvanie aux États-Unis, vue par radar météorologique. Il s'agit de l'un des types de système convectif de méso-échelle. NOAA / domaine public

Ces systèmes météorologiques sont souvent associés avec du temps violent car les orages intenses qui les composent peuvent produire des pluies torrentielles causant des inondations, des vents de plus de 90 km/h et parfois de la grosse grêle. Ces phénomènes, même s'ils ont une durée de vie en général plus limitée que ceux produits par les dépressions synoptiques, affectent quand même de larges zones à cause du déplacement du système.

Info Meteo 27/7/2013


L’American Meteorological Society spécifie que la dimension horizontale de ces systèmes doit être d'au moins de 100 km et que la convection doit y être intense. Le terme SCM désigne donc un classe plutôt qu'un type particulier d'orages ; classe se composant de : la ligne de grain, le Derecho, le grain en arc, le complexe convectif de méso-échelle, les cyclones tropicaux et tout ensemble d'orages plus ou moins organisé.

Pour plus d'information sur le Système convectif de méso-échelle.


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 Lorsque des orages isolés se rassemblent en une ligne et que cette ligne se déplace avec le vent moyen dans l’atmosphère, il s'agit d'une ligne de grain dont l’extrême est le derecho. Une telle ligne produit un front de rafales qui s’organise en ligne à l’avant de la convection. Il est renforcé par la subsidence du courant-jet des niveaux moyens qui est rabattu vers le sol. En effet, l'entrée de ce dernier dans le nuage y amène de l'air froid et sec de l’environnement ce qui est en équilibre négatif selon la poussée d'Archimède. (Image Représentation du courant-jet. Pierre cb / domaine public)

 Vues en coupe verticale et horizontale des précipitations et de la circulation de l'air dans une ligne de grain. Pierre cb / domaine public

La coupe horizontale à travers une telle ligne, dans le haut de l'image, montre donc de forts gradients de réflectivité (taux de précipitations) sur l’avant de la ligne. Sur la partie du bas, il existe une coupe horizontal où des encoches derrière la ligne donne une forme ondulée à celle-ci. Ces encoches sont créées là où le jet assèche la précipitation en descendant. Il y a généralement des reformations d’orages en amont de la ligne principale avec la rafale descendante. La coupe verticale montre que les orages sont suivis d'une zone continue et moins intense associé à des précipitations stratiformes et la position du jet de niveau moyen descendant vers le sol.

Selon l'EPCD et le cisaillement des vents avec l'altitude, une ligne de grain donnera des vents plus ou moins forts le long de la ligne. Ces vents peuvent être dévastateurs. Les pluies diluviennes ne durent que très peu de temps au passage de la ligne mais des quantités importantes peuvent persister dans la partie stratiforme à l'arrière. Les autres phénomènes violents comme la grêle et les tornades sont plus rares.

Image satellitaire et radar du passage d'un derecho (4-5 juillet 1999) au Québec, Canada. (ON = Ontario, NY = État de New York, VT= Vermont, M= Montréal, S= Sherbrooke et V = Val-des-Lacs). L'image montre la ligne orageuse entre 22h et minuit le 4 juillet alors qu'elle passait sur le Témiscamingue au Québec (Canada) et se dirigeait vers le Maine (États-Unis). Des rafales à 100 km/h furent mesurée au Témiscamingue à ce moment et le taux de foudre était de 6 000 éclairs à l'heure. Pierre cb / domaine public

Pour plus d'informations sur la ligne de grain et Derecho.

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Complexe orageux se formant généralement en fin de journée à partir d'orages dispersés. Il atteint son apogée durant la nuit alors qu'il s'organise comme une large zone circulaire. Ils sont définis comme ayant :

- Sommet des nuages ayant une température inférieure à -32 °C et une surface d'environ 150 000 km².

- Durée de plus de 6 heures.

- Rapport entre les diamètres nord-sud et est-ouest doit s'approcher de 1.

Ces systèmes sont fréquents dans les plaines américaines durant l'été. Ils dérivent durant la nuit dans le flux d'altitude et donnent principalement des précipitations intenses causant des inondations sur de larges régions. De la fin avril à octobre 1993, les inondations qui ont sévi tout le long du bassin du fleuve Mississippi, des Grands Lacs à La Nouvelle-Orléans, ont été en grande partie causées par des CCM à répétition durant plusieurs semaines au début de l'été (Inondation du Midwest américain de 1993).

futururgentiste 12/7/2010. Très rare en Europe, ce MCC (en anglais) s'est développé en fin de nuit sur la France avant de se diriger vers le Benelux. A noter que des phénomènes venteux violents ont été observés dans le Nord-Est de la France (à la limite du Nord) avec des rafales observées entre 100 et 130 km/h et des rafales possibles dépassant ces valeurs jusqu'à 140 km/h (D'après Keraunos, un bow echo aurait évolué en hook echo)

Pour en savoir plus sur le Complexe convectif de méso-échelle.

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Les « orages en V », à formation rétrograde ou en série, sont des complexes orageux formés de cellules individuelles qui se reforment plus ou moins au même endroit et dérivent ensuite dans la circulation atmosphérique. Le nom d'orages en V provient du fait que, vus sur les images d'un satellite météorologique, la couverture nuageuse de l'ensemble des orages semble former un V, ayant l'orage le plus récent comme apex. Ce type est aussi appelé train d'échos en anglais (Training thunderstorms) car au radar, il ressemble à une série de wagons de train défilant sur des rails.

 Échos radar en série, ou train, caractéristique des orages à formation rétrograde. Les flèches donnent la direction de déplacement des orages individuels mais la reformation se produit toujours au bout en bas de la ligne. NOAA / domaine public

Les conditions nécessaires à leur formation sont donc une forte instabilité thermique et une zone stationnaire servant à déclencher la convection. Ce déclencheur peut être un front ou un creux barométrique stationnaire, ou bien d'une barrière physique causant le soulèvement de l'air localement, comme une chaîne de montagnes.

 Comme ils se reforment continuellement au même endroit, les orages à formation rétrograde donnent surtout des pluies diluviennes, causant des inondations, et une très forte activité électrique. Des rafales de vent violent et parfois de la grêle sont possibles mais rarement des tornades. Les orages en V sont parfois associés aux épisodes cévenols en automne au pourtour de la méditerranée. (Photo : orage cévenol de nuit. Dorothée Taverne CC BY-SA 3.0)

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Les orages sont potentiellement dangereux, car ils sont le lieu d'importants mouvements verticaux, de foudre, de vents forts et de précipitations de différents types. Leur apparition est très rapide et peut prendre par surprise les animaux et les humains.



Temps ou phénomène
météorologique
Explications






Foudre

Même l'orage le plus bénin comporte par définition de la foudre. Celle-ci est une décharge électrique à travers l'air entre une partie du nuage et un autre ou le sol. Cette décharge se fait sous une haute tension, crée un plasma et cause des dégâts si elle passe à travers un objet. Lorsque la foudre va du nuage vers le sol, elle emprunte le chemin le plus court et frappe donc généralement le point le plus élevé de ce dernier. Lorsque foudroyé, un arbre, une maison ou un humain sera soumis à ce courant intense qui causera des dommages importants et souvent la mort.

Les accidents liés à la foudre sont rares avec les avions et les planeurs. Bien qu'ils puissent être frappés, ils constituent une cage de Faraday qui isole leurs occupants. Le courant suit donc l'extérieur de la carlingue et continue vers le sol ou un autre nuage. La même chose peut être dite d'une automobile frappée par la foudre mais pas d'une motocyclette, puisque l'occupant dans ce cas est exposé aux éléments et que l'arc électrique peut passer par son corps puis continuer vers le sol à travers l'air humide.


Grêle
La grêle se forme sous certains orages et peut détruire les cultures, endommager les véhicules et les maisons ainsi que nuire à la circulation. Les avions, planeurs et dirigeables sont très susceptibles d'encourir des dommages lorsqu'ils passent à proximité de ces nuages. En effet, non seulement ils seront frappés dans le nuage mais également à une certaine distance de celui-ci par l'éjection des grêlons. De plus, ces derniers seront souvent plus gros que ceux retrouvés au sol, puisque les appareils volent à un niveau de température où la fonte n'a pas encore eu le temps de réduire les grêlons.


Neige

Il est question d’orage de neige quand de nuage convectif se forme en hiver dans de l'air très instable et donne des précipitations neigeuses accompagnées de manifestations électriques comme le tonnerre et des éclairs.

Ce phénomène est relativement rare mais il peut être trouvé dans une masse d'air très froide, et donc polaire, rencontrant des zones plus chaudes et humides. Ces mouvements de masses d'air peuvent créer des courants instables formant des cumulonimbus de faible extension verticale. Les orages de neige sont décrits comme des averses neigeuses accompagnées d'activité électrique suivies du tonnerre. Ces sortes d'orages sont perçus en plein hiver ou pendant les giboulées.
Mouvements verticaux intensesIl est extrêmement dangereux de voler près ou sous des orages. Les courants ascendants sous les cumulonimbus calvus isolés lors d'orages unicellulaires, sont parfois utilisés par les pilotes de planeur. Toutefois, ces nuages qui ont un diamètre de quelques kilomètres, peuvent avoir des courants ascendants de 10 à 15 m/s qui aspirent le planeur au sein du nuage. Si le planeur n'est pas équipé pour le vol aux instruments (IFR), le pilote perd tout repère visuel et le planeur peut se mettre rapidement dans une posture dangereuse. Lors de leur dissipation, l'air devient très stable près des restants du nuage, il n'y a alors plus de courants ascendants et la région devient inutilisable pour les pilotes de planeur.

Certains pilotes de planeurs ont évolué le long de la ligne de cumulonimbus où se produisent des courants ascendants comme le long d'une montagne. Comme une ligne d'orages multicellulaires se déplace, il est impossible de revenir à l'aérodrome de départ sans traverser la ligne d'orages et l'atterrissage dans un champ est périlleux car l'orage produit des rafales descendantes destructrices. Dans certains cas, les planeurs ont pu être retournés et détruits après l'atterrissage dans le champ par la ligne d'orages. Finalement, les orages supercellulaires sont incompatibles avec la pratique du vol à voile à cause des phénomènes extrêmes qui peuvent se produire.

Les avions doivent éviter les orages pour les mêmes raisons. Ceci est particulièrement vrai lors du décollage et de l'atterrissage alors que la vitesse de l'appareil est plus proche de celle de décrochage et qu'une rafale de dos ou une rafale descendante peut faire décrocher l'appareil et il risque de s'écraser du fait de la proximité du sol. En vol, les orages provoquent des turbulences incompatibles avec le transport de passagers, ainsi que des risques de givrage de la cellule et des moteurs. Les avions évitent donc les orages.

Les mouvements verticaux sont également dangereux pour les parachutistes, qui peuvent être aspirés dans le courant ascendant de l'orage. Ils sont non seulement ballottés violemment mais vont se retrouver à des hauteurs où la température est bien en dessous du point de congélation dans une atmosphère remplie d'eau surfondue et de grêlons. Gelures et hypothermie en résultent, et même la mort.

Pluie
La quantité de pluie sous un orage est variable selon son type mais se produit toujours rapidement. Cependant, le relief de la région où il tombe peut influencer l'effet de celle-ci. Dans les zones montagneuses, le ruissellement dans les pentes peut amener des inondations dans la vallée en concentrant les quantités reçues vers une région restreinte. La déforestation et la saturation des sols vont accentuer les effets d'une pluie sous un orage. La pluie peut causer une liquéfaction du sol dans certaines conditions, ce qui donnera des coulées de boue.

En aviation, il existe des exemples d'écrasements sous des orages, dont celui du Vol 358 Air France à Toronto (Canada) en août 2005, où la pluie semble avoir mené également à de l'aquaplanage ce qui lui a fait manquer de freinage et sortir de piste.
Vent et tornadeCertains types d'orages sont associés à de fortes rafales de vents qui peuvent causer des dommages par leur apparition soudaine, le changement de direction du vent ou un réchauffement soudain (coup de chaleur). Les tornades sont particulièrement dévastatrices mais ne se produisent qu'avec une infime proportion des orages.


Virga
Un orage à virga, ou orage sec, est un orage dont la base se situe à assez haute altitude et qui surplombe de l'air sec. Il est accompagné de foudre mais les précipitations qui tombent sous le nuage s'évaporent totalement ou presque totalement dans l'air sec sous-jacent.

Ces altocumulonimbus se forment le plus souvent dans une couche nuageuse instable en altitude, là où se trouve de l'humidité, au lieu de se développer à partir du sol. C'est pourquoi, ils se produisent le plus souvent en fin de journée, ou la nuit, alors que le sommet des nuages se refroidit par radiation ce qui permet à l'air plus chaud et humide à la base d'être soulevé par la poussée d'Archimède. Ils peuvent également provenir de cumulonimbus formés dans une région chaude et humide en surface mais qui se déplace dans une autre zone sèche.

En général, il s'agit d'orages unicellulaires de faible intensité qui ne durent que peu de temps. Cependant, la précipitation qui s'évapore sous le nuage refroidit l'air car l'évaporation nécessite un apport de chaleur aux molécules d'eau. L'air refroidi étant plus dense que l'environnement, il accélère vers le sol et peut causer des rafales descendantes plus ou moins importantes. En descendant, l'air se réchauffe par compression adiabatique et peut donner un coup de chaleur local.

Comme ces orages se produisent en régions souvent désertiques (nord du Sahara, Asie Centrale, Etats-Unis) ou à végétation éparse, les rafales de vents peuvent également causer des tempêtes de sable ou de poussière. La foudre peut aussi déclencher des feux de brousse qui ne peuvent être éteints car aucune pluie n'en tombe.

Les orages secs s'accompagnent souvent d'une activité électrique intense, et on peut parler familièrement d'éclairs de chaleur.



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Dans l'image ci-dessous, le taux de foudre, indicateur d'orages, est généralement relié à la latitude et à la proximité de l'humidité. Les zones équatoriales montrent la plus grande densité de foudre, particulièrement les zones côtières, car les orages qui produisent la foudre sont générés par une instabilité de l'atmosphère et une humidité de bas niveau qui y sont présentes à l'année. À l'inverse, les latitudes moyennes et les zones polaires n'ont des conditions favorables qu'une partie de l'année.

 Carte mondiale avec la fréquence de la foudre. NASA/GHRC/NSSTC Lightning Team / domaine public

Naturellement, les conditions à l'Échelle synoptique organisent la convection également. Ce n'est pas partout à l'équateur où les conditions sont favorables à la formation des orages. Ainsi, la Zone de convergence intertropicale, où convergent les alizés, donne le soulèvement nécessaire pour la formation d'orages assez continuels mais, au nord et au sud de celle-ci, il y a un mouvement descendant de l'air qui dégage le ciel. De la même manière, les eaux des courants marins froids inhibent les orages (ex., la côte ouest de l'Amérique du Nord et du Sud) alors que les eaux chaudes les favorisent (ex., le Gulf Stream où se déplacent les ouragans).

 Principaux courants marins : en rouge les courants chauds, en bleu les courants froids. Dr. Michael Pidwirny / domaine public

Dans les latitudes moyennes, l'air est plus instable en été alors qu'un maximum de température et d'humidité peut être retrouvé. Cependant, même en hiver les systèmes frontaux amènent en contact des masses d'air froid et chaud, ce qui peut créer les conditions favorables au développement orageux.

Finalement, des effets locaux comme le régime de brise côtière, le soulèvement orographique et le réchauffement différentiel vont créer des conditions favorables localement à la convection.

Effet sur l'environnement : Les orages comme d'autres évènements météorologiques (inondations, tempêtes, sécheresses) contribuent au lessivages et/ou à la remise en suspension d'aérosols ou à l'érosion de sols ou sédiments pollués, et donc a des transferts de polluants ou contaminants dans le temps et l'espace. Les crues brutales ou les lessivages de sols urbains, routiers ou pollués par l'industrie ou l'agriculture ne peuvent généralement pas être absorbées par les bassins d'orage ou les stations d'épuration.


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Les orages et la grêle ont marqué les dernières 24h. Et si ces billes de glaces étaient formées à partir de micro-organismes ?

Météo France maintien jusqu'à mardi 9 juin 2014 au matin son bulletin de vigilance Orange pour plusieurs départements, compris dans une bande allant du Nord et du Pas-de-Calais jusqu'aux Pyrénées Atlantique et aux Hautes Pyrénées.

 Photo de grêlons publiée sur Instagram, à la suite de l'orage du 8 et du 9 juin 2014. (@marcelpaneole/Instagram)

Des orages violents sont possibles ainsi que des averses de grêle. La formation des grêlons dans les nuages est largement étudiée par les météorologues mais des découvertes récentes suggèrent que des micro-organismes présents dans les nuages pourraient jouer un rôle dans la formation de ces billes de glace.

"Des bactéries ont été découvertes dans l’embryon du grêlon, qui est la première partie à se développer. L’embryon est un instantané de ce qui a initié la croissance des grains de grêle" expliquait Alexander Michaud de la Montana State University lors d'une conférence en 2011 où le chercheur présentait des résultats surprenants.

Son équipe avait travaillé sur des grêlons de plus de 5 centimètres de diamètre, collectés sur le campus de l'université après une tempête en juin 2010.

Les gros grêlons ont été séparés en 4 couches et l'eau de fonte de chaque couche a été analysée. Et c’est dans la couche correspondant à l’embryon que le nombre de bactéries cultivables a été le plus élevé.  

"Pour que ce phénomène météorologique puisse se produire, une particule de nucléation doit être présente. C'est cela qui permet l'agrégation des molécules d'eau. Il y a de plus en plus de preuves indiquant que ces noyaux peuvent être des bactéries ou d'autres particules biologiques" signalait-il.

Cette étude fait partie d’un domaine en plein essor qui se concentre sur la "Bioprecipitation", un concept où les bactéries peuvent déclencher la pluie ou d’autres types de précipitation comme la neige ou la grêle. Pour que la glace puisse se former dans les nuages, il faut, au départ, des noyaux de glace (IN pour Ice Nuclei) autour desquels les cristaux grossissent.

Une gamme variée de particules sont capables de servir d’IN, mais les plus actifs sont d'origines biologiques, capables de catalyser la formation de glace à des températures autour de -2 °C.

L’agent biologique le plus étudié sur le sujet est Pseudomonas syringae, un pathogène des plantes. Mais, en 2013, une étude de l'université d'Uppsala en Suède révélait qu’il y a autant de matériel organique dans les cumulonimbus que dans les lacs, les rivières ou les océans.

Les conclusions de ces études vont dans le même sens : il est probable que les micro-organismes jouent sans doute un rôle dans la formation de la pluie en servant de noyaux de condensation ou de la grêle, dans ce cas elles deviennent des noyaux de nucléation.

Sciences et avenir 9/6/2014

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Keraunos, l'observatoire français des orages et des tornades, basé à Lille a fait escale à Bordeaux ce week-end, pour son sixième séminaire, ouvert aux professionnels et au grand public. Keraunos est spécialisé dans la prévision des épisodes violents.

 France 3 Aquitaine 16/11/2014


Les orages concernent particulièrement l'Aquitaine, l'une des régions de France les plus exposées. Pourquoi ? La réponse avec Nathalie Pinard de Puyjoulon et Jean-Rémi Haas.

 Photo FR3 Aquitaine


FR3 Aquitaine 16/11/2014

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Chaque année en France, la foudre tombe environ un million de fois. Elle génère une série de phénomènes mal connus que l’on ne peut observer que depuis l’espace. À partir de 2016, le satellite Taranis devrait nous permettre de mieux les comprendre. Le Cnes nous parle plus en détail de ce projet en vidéo.

CNES 30/9/2014


La foudre apparaît lors des orages. Ce phénomène naturel se forme par la différence de potentiel électrique entre un nuage et la terre ou un autre nuage. Elle s’accompagne de lumière et de tonnerre, perceptibles à plusieurs kilomètres à la ronde. D’un point de vue terrestre, c’est un phénomène que l’on connaît globalement assez bien. Toutefois, ce qui se passe au-dessus des nuages reste plutôt mystérieux. Avec le satellite Taranis, le Cnes sera bientôt en position d’en savoir un peu plus sur ces phénomènes.

Cette mission permettra d’avoir une vision plus globale des orages et d’obtenir très rapidement une carte de distribution des éclairs. Son but est aussi de mieux comprendre l’impact du réchauffement climatique sur la formation et la disposition des orages à la surface du globe. Pour mener à bien sa mission, le satellite est équipé d’une batterie de capteurs spécialisés dans la chasse aux orages. Le Cnes espère sa mise en orbite fin 2016.

Futura Sciences 13/12/2014

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Les orages s’accompagnent en général de pluie, d’éclairs et de tonnerre, mais savez-vous d’où part exactement la foudre ? Unisciel et l’Université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, les mystères de ce phénomène dans la vidéo ci-dessous.

Les cumulonimbus sont des nuages orageux qui contiennent des milliards de gouttelettes d’eau. Ces gouttes, en s’accumulant à la base du nuage, sont chargées négativement. De son côté, la terre est chargée positivement, il y a donc un potentiel électrique important entre la surface terrestre et les nuages.

Pour qu’un éclair puisse naître, l’un des deux pôles doit amorcer la réaction, seulement l’air est un bon isolant électrique. La plupart du temps tout commence dans le nuage. Une petite décharge électrique se produit à sa base et le rend conducteur en ionisant l'air. Cette première décharge, lorsqu’elle est suivie d’une seconde identique sur terre, peut générer un canal conducteur électrique et ainsi un éclair.

 Unisciel 30/6/2011




Futura Sciences 29/3/2015

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Deux personnes sont mortes au Pays de Galles après avoir été frappées par la foudre. Des médias évoquent le fait qu'une perche à selfie ait attiré l'éclair comme un paratonnerre.

La mort des deux randonneurs a été confirmée par l'hôpital Prince-Charles qui les avait pris en charge après l'accident survenu dans les Brecon Beacons, dans le pays de Galles. Ils ont été frappé par deux éclairs distincts

 Les Débats Scientifiques 24/3/2013


En France, pareils accidents sont rares : faute d’un recensement très précis, on estime que 50 à 100 personnes chaque année sont foudroyées. Certaines en gardent des séquelles et 20 à 30 % en meurent (soit 16 décès en moyenne). Sachant que l'hexagone reçoit chaque année un million de coups de foudre au sol, la probabilité qu’une personne soit touchée est donc faible, même si les chiffres sont vraisemblablement sous-estimés. 

Comme dans le récent accident au Pays de Galles, c’est le plus souvent en montagne ou près des côtes que se produisent les foudroiements, qui ne durent que 10 à 20 millisecondes. Voir l'infographie de Sciences et Avenir consacrée à ce phénomène naturel et essentiellement estival. 

Le nuage orageux est bourré de charges électriques avec une répartition bien spécifique : les charges positives se concentrent plutôt au sommet du nuage, les charges négatives à la base.

Au sol, sous le cumulonimbus, les charges positives remontent vers la surface, attirées par leurs contraires. Lorsque des charges électriques négatives descendent du nuage, elles cherchent à rejoindre le sol au plus court : l’air étant un isolant, elles profitent de tout ce qui leur offre une moindre résistance électrique pour rejoindre le sol – comme un arbre par exemple.

La décharge peut rester confinée à l'intérieur du nuage. Mais dans 20 % des cas environ, l'éclair va relier le ciel au sol : c’est le coup de foudre. La décharge électrique rencontrant une résistance électrique au point de contact, un dégagement de chaleur intense se produit : c’est l’effet joule. La température peut monter jusqu’à 30.000 °C.


Sciences et avenir 10/7/2015

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