Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique

Messages recommandés

NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Le président (UMP) du conseil général de Vendée, Bruno Retailleau, a demandé mercredi un moratoire sur la construction controversée d'un nouvel aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, au lendemain de la remise au gouvernement de trois rapports invitant à amender ce projet.

La Commission du dialogue, qui a remis mardi ses conclusions au gouvernement, ne remet pas en cause le bien-fondé de ce projet, mais les nombreuses modifications qu'elle demande aboutiront dans les faits à différer celui-ci, relève le sénateur, ancien bras droit de Philippe de Villiers, dans un communiqué.

Ce rapport va donc entraîner un report conséquent du calendrier. Il s'agit d'une opportunité à ne pas rater pour remettre le projet Notre-Dame-des-Landes à l'endroit, estime M. Retailleau, en demandant au Premier ministre un moratoire sur le projet.

Sans être par principe opposés à la construction d'un nouvel aéroport, les décideurs vendéens veulent la garantie qu'il s'accompagne de la construction d'un nouveau pont sur la Loire, ceux existant étant déjà régulièrement congestionnés. L'actuel aéroport de Nantes-Atlantique se trouve en effet sur la rive sud alors qu'un accès à celui de Notre-Dame-des-Landes, au nord de l'agglomération, nécessitera un franchissement du fleuve pour les Vendéens.

M. Retailleau note avec satisfaction que le rapport fait bien mention des inquiétudes et des attentes des élus et des chefs d'entreprises vendéens sur la desserte routière et la nécessité d'un nouveau franchissement de la Loire, et qu'il juge que ces inquiétudes sont formulées "à juste titre", souligne le communiqué.

Le projet d'aéroport, qui prévoit initialement à l'horizon 2017 le transfert de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique au sud de l'agglomération vers le nouveau site à une vingtaine de kilomètre au nord, est soutenu par les collectivités locales socialistes des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne, l'UMP locale, l'Etat.

Il est en revanche vivement contesté par des agriculteurs refusant de quitter leur terre, des militants anti-capitalistes et des partis comme EELV ou le Parti de Gauche. Le projet d'aéroport a été au centre de vifs affrontements entre opposants et forces de l'ordre à l'automne 2012 sur le site.

ROMANDIE 10/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes étaient plus que jamais déterminés mercredi à continuer d'occuper et même à cultiver le site, au lendemain de la remise de rapports réaffirmant la nécessité d'un nouvel aéroport pour Nantes tout en préconisant des amendements au projet.

Les partisans de l'aéroport se sont montrés très satisfaits dès mardi de la réaffirmation de la nécessité du projet, espérant une réalisation sans retard de celui-ci.

Mais dans le camp des opposants, les modifications substantielles demandées, tant en matière environnementale que d'emprise au sol pour limiter les pertes en terres agricoles, étaient interprétées comme un gain de temps voire un signe que le projet pourrait être, à terme, abandonné.

On est sur la bonne voie (dans le sens d'un abandon de l'aéroport, ndlr) mais ça ne va pas se décider tout de suite, a déclaré mercredi à l'AFP Françoise Verchère, conseillère générale Parti de gauche et présidente du Cédpa (Collectif des élus doutant de la pertinence de l'aéroport).

En attendant, sur le terrain, les opposants redoublent d'efforts pour construire des cabanes et préparer une grande manifestation de remise en culture collective des terres, Sème ta Zad, prévue samedi.

Il est impossible de faire cet aéroport-là, et au lieu d'accepter cette impossibilité ils cherchent depuis le début le mouton à cinq pattes, a jugé Mme Verchère, ajoutant que les promoteurs du projet auraient bien mieux fait d'abandonner ce site dès qu'ils se sont aperçus que c'était une tête de bassin versant avec 98% de zones humides notamment.

Répliquant à l'un des arguments contenu dans le rapport de la commission du dialogue, selon lequel un non-transfert de l'aéroport entraverait l'urbanisation de l'agglomération nantaise, Mme Verchère a annoncé que son collectif ferait réaliser son propre plan d'exposition au bruit de la ville.

Sur la RD281, route traversant la zone d'aménagement différé (Zad) dédiée au projet et barrée d'une dizaine de chicanes d'opposants, une vingtaine de militants anti-capitalistes s'affairaient sous la pluie mercredi matin, déchargeant du bois mort destiné aux cultures en buttes qui doivent être mises en place samedi.

Ces rapports n'ont aucune crédibilité pour nous puisque selon ces commissions là, l'aéroport doit être fait. On se prépare à tout..., expliquait parmi eux, un Camille, le prénom générique qui sert depuis des mois aux opposants anti-capitalistes, installé depuis cinq mois dans une cabane collective construite non loin, au bord d'un champ. C'est une bonne nouvelle s'il y a des choses qui posent encore problème au niveau juridique ou administratif comme ça on gagne encore du temps, a-t-il ajouté.

Sur cette route, en prévision d'une éventuelle reprise des interventions des forces de l'ordre, suspendues pendant les quatre mois qu'ont duré les travaux des commissions, les barricades ont aussi été renforcées. Des tôles, des grillages et d'importantes quantités de pneus se succèdent au fil des chicanes dont certaines sont surmontées de miradors faits de matériaux de récupération. Dans les champs alentours, plusieurs nouveaux lotissements de cabanes en bois ont poussé depuis les interventions massives des forces de l'ordre qui en avait abattu la majorité en octobre et novembre. De trente à cinquante cabanes, et de 100 à 300 opposants, selon les moments et les estimations, occupent désormais la zone.

Si les dirigeants politiques socialistes locaux, partisans du projets, se sont montrés très optimistes mardi soir, tablant sur une reprise des travaux dès l'automne, le groupe Vinci, concessionnaire du projet, se montrait nettement plus prudent mercredi.

Nous nous félicitons du dialogue instauré par les commissions et de la confirmation du transfert de l'aéroport mais à présent il faut que nous lisions ces rapports avec les services de l'État pour savoir quelles seront les conséquences sur notre mission telle que formalisée dans le contrat de concession et le planning des travaux, a expliqué la porte-parole d'Aéroport du Grand Ouest (AGO, Vinci), Fabienne Borie, à l'AFP.

ROMANDIE 10/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Plusieurs centaines de manifestants - pelles, fourches et pioches en main - ont entamé sous la pluie samedi une manifestation de remise en culture des terres sur la zone d'aménagement différé (ZAD) destinée au projet controversé de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a constaté l'AFP.

Les manifestants, de tous âges, étaient invités à se rassembler en deux points, au nord et au sud de la zone, munis d'outils de culture et/ou de semences, puis à converger en deux cortèges vers le centre de la zone, où des lieux à remettre en culture ont été préaménagés.

Dans le cortège au sud de la Zad, une fanfare avec des musiciens portant des masques d'animaux suivait une banderole proclamant Sème ta Zad, occuper, cultiver, résister.

Les manifestants peuvent participer à la mise en place de semis en buttes, de céréales, à des constructions de poulaillers, à des chantiers potager, des nettoyages de fossés, des chantiers de clôtures, de constructions de serres ou encore des travaux de drainage.

Des lieux de restauration et d'échanges avec les zadistes, opposants anti-capitalistes au projet d'aéroport, mais aussi avec les agriculteurs opposants de la confédération paysanne, très impliqués dans cette journée de manifestation, étaient prévus.

La préfecture de Loire-Atlantique a indiqué vendredi qu'elle avait pris un arrêté temporaire d'interdiction de circulation sur l'une des routes de la zone, la RD81, pour garantir la bonne circulation des secours lors de cette manifestation non déclarée.

Elle se déroule quatre jours après la remise au gouvernement mardi de trois rapports, l'un d'une commission du dialogue destinée à apaiser le climat après les vives tensions de l'automne et deux autres d'une commission scientifique et d'une autre destinée à apprécier la perte en terres agricoles liée au projet.

Ces rapports - dont le premier réaffirme la nécessité du projet avec des aménagements en terme de diminution de surface et les deux autres impliquent un projet très amélioré pour les compensations environnementales et de pertes de terres agricoles - ont dans l'ensemble plutôt rassuré les opposants dont beaucoup y ont vu un report masqué des travaux.

Le projet prévoyait à l'origine que le transfert d'aéroport de Nantes vers Notre-Dame-des-Landes, soit mis en oeuvre en 2017, une date que même les partisans du projet admettent désormais voir glisser vers 2018.


ROMANDIE 13/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Fournée de pain, curage de fossés, plantation de pommes de terre: après les violents heurts de l'automne 2012 entre opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et forces de l'ordre, les militants ont voulu, samedi, marquer le printemps en reprenant leurs activités sur un mode plus pacifique avec Sème ta Zad!, une manifestation de remise en culture des terres.

Sous une pluie intermittente mais insistante, plus d'un millier d'opposants --anti-capitalistes, agriculteurs ou citadins, pour certains venus en famille-- ont convergé sur la zone d'aménagement différé.

La manifestation était scindée en deux groupes. L'un, plus marqué par la composante anticapitaliste de l'opposition, a emprunté la RD281, une route barrée de chicanes depuis le début des tentatives d'expulsion en octobre 2012. Derrière une banderole proclamant Sème ta Zad, occuper, cultiver, résister, une fanfare composée de musiciens portant des masques d'animaux donnait le tempo, suivie de manifestants portant pelles, bêches, sarcloirs ou fourches sur l'épaule.

Avec les différents chantiers agricoles, nous renforcerons l'implantation dans la durée des occupations sur la Zad, a expliqué à la mi-journée un porte-parole des opposants, monté sur une remorque. Construire là où il veulent détruire, cultiver là où ils veulent bétonner, a-t-il proclamé.

Des citadins avaient fait le déplacement, refusant, comme Jean-François, un homme d'une soixantaine d'années venu avec sa femme et sa fille, le modèle de société associé, selon eux, au symbole représenté par ce projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, prévu initialement en 2017.

Présents à leur côtés, des zadistes anti-capitalistes installés là depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. L'hiver n'a pas été évident, les conditions climatiques, la fatigue, le stress..., a reconnu Milo, une militante anticapitaliste implantée sur la Zad depuis un an, qui a vécu les intenses affrontement lors des expulsions de l'automne.

Là on est au début du printemps, c'est plein de nouvelles énergies: Peut-être qu'on va pas faire germer des graines mais on va faire germer plein d'idées qui vont durer des semaines, explique-t-elle.

Dans un champ, une vingtaine de militants enrichissaient, à l'aide de fumier, la terre d'un grand jardin maraîcher collectif, le Sabot. Dans un autre, à côté de nouvelles cabanes baptisées les 100 noms, des rangs de pommes de terre étaient plantés.

Au nord, à la ferme de Bellevue occupée par des agriculteurs depuis fin janvier pour éviter sa destruction, plusieurs centaines d'opposants s'étaient également rassemblés. Après avoir déjeuné autour de tentes de restauration collective, ils se sont dispersés vers les différents ateliers de curage de fossés ou de réfection de clôture, certains chantiers prévus ayant été repoussés du fait de la pluie et de la terre détrempée.

Dans cette ferme, les militants ont produit samedi la première fournée de pain sortie d'un vieux four en pierre qu'ils avaient remis en état les jours précédents.

Si l'ambiance était dans l'ensemble bon enfant et plutôt familiale, plusieurs équipes de journalistes ont fait les frais d'une hostilité latente: au moins deux véhicules siglés ont eu leurs pneus dégonflés, de la boue a été jetée à plusieurs reprises sur une équipe télé et, au micro, une militante a demandé aux journalistes journaleux des médias bourgeois de ne pas filmer les personnes présentes sans leur permission.


ROMANDIE 13/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NOTRE-DAME-DES-LANDES, Loire-Atlantique (Reuters) - Trois policiers et un manifestant ont été blessés lundi dans des heurts entre forces de l'ordre et opposants au projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, a-t-on appris de source policière.

Les heurts ont éclaté vers 07h00 au niveau du Chemin de Suez qui mène à la Châtaigneraie, lieu de rassemblement des opposants au projet. Les manifestants ont jeté des bouteilles et des cocktails molotov sur les forces de l'ordre déployées sur place qui ont fait usage en retour de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Un gendarme, brûlé superficiellement par un cocktail molotov, et un manifestant touché au visage ont été conduits à l'hôpital. Deux autres gendarmes ont été légèrement blessés.

Le projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, porté par le Premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, a donné lieu à des affrontements parfois violents ces derniers mois sur le site du futur aéroport. Jean-Marc Ayrault a réaffirmé la semaine dernière sa volonté de construire l'aéroport toute en promettant que le projet serait amendé pour tenir compte des critiques des rapports commandés pour apaiser la contestation sur le terrain.

Le rapport de la commission de dialogue remis au gouvernement la semaine dernière confirme la nécessité d'un nouvel aéroport tout en émettant des réserves sur l'argumentaire du projet.

SCIENCES ET AVENIR 15/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
CHATEAUBRIANT (France / Loire-Atlantique) - Une centaine de personnes ont pique-niqué mardi midi devant la gendarmerie de Châteaubriant (Loire-Atlantique), en soutien à un agriculteur opposé au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes placé en garde à vue, a constaté un photographe de l'AFP.

Impliqué dans la lutte contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l'agriculteur, habitant la commune de Couëron, avait reçu une convocation de la gendarmerie pour mardi matin et il avait prévu de s'y rendre, selon ses soutiens.

Les gendarmes se sont rendus à son domicile tôt mardi matin et l'ont embarqué manu militari, a précisé à l'AFP Gérard Durand, secrétaire national de la Confédération paysanne et exploitant en Loire-Atlantique. On ne comprend pas. On était dans une phase d'apaisement (avec les autorités) après les travaux de la commission de dialogue. Et, brutalement, ça se crispe, on ne sait pas pourquoi. C'est surprenant, a commenté M. Durand.

Selon l'officier de communication de la gendarmerie, cet agriculteur a été placé en garde à vue car il est soupçonné d'avoir conduit son tracteur en direction des forces de l'ordre.

Sans connaître le motif exact de la convocation initiale de cet agriculteur âgé d'une cinquantaine d'années, M. Durand suppose qu'elle est peut-être en relation avec une action menée en avril, en vue de libérer une route et où plusieurs tracteurs étaient en action, dont celui de ce paysan, en présence des forces de l'ordre. Cette action est sans lien avec les affrontements qui ont opposé lundi opposants et forces de l'ordre sur le site envisagé pour l'aéroport contesté, a ajouté M. Durand.

Dans ses conclusions rendues la semaine dernière, la Commission du dialogue sur le futur aéroport a justifié l'utilité du projet controversé, en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare nantaise, mais a recommandé des aménagements.


ROMANDIE 16/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NANTES - Le porte-parole de l'Acipa, principale association d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Julien Durand, estime que les tranchées et les barricades ne sont pas une solution, après les violences lundi entre certains opposants anti-capitalistes et les forces de l'ordre.

Dans un entretien publié mercredi par le quotidien Ouest-France, il affirme que les tranchées et les barricades ne sont pas une solution et ne font pas l'unanimité sur la Zad (zone d'aménagement différé du projet, ndlr). Seule une opposition constructive peut convaincre la population de l'inutilité de ce projet, ajoute-t-il, en référence au transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes à l'horizon 2017-2018.

Julien Durand s'exprime alors que lundi, après plusieurs mois de calme relatif, de vifs affrontements ont éclaté sur le site, faisant trois blessés parmi les forces de l'ordre, selon la gendarmerie, et un peu plus d'une quinzaine chez les opposants, selon ceux-ci.

Des opposants anti-capitalistes venus se joindre à ceux qui sont habituellement installés sur place à l'occasion d'une manifestation de remise en culture de la Zad le 13 avril, ont barré de tranchées et de nouvelles chicanes la seule route, nord-sud, encore praticable, l'autre étant barrée de chicanes imposantes depuis l'automne. Pour Julien Durand, les tranchées creusées sur la seule route encore utilisable ont offert un prétexte à l'affrontement. Sans ces tranchées, il n'y aurait pas eu de violence.

Même si nous ne comprenons pas la présence policière, la provocation hier (lundi, ndlr) est venue des auteurs des tranchées alors même que les gardes mobiles s'étaient retirés des carrefours, ajoute-t-il.

Cette violence ne sert que les porteurs du projet et discrédite notre lutte pacifique, juridique et politique. En une demi-journée, on a cassé l'image et l'ambiance conviviale et familiale de l'opération "Sème ta Zad" (de remise en culture, ndlr), regrette-t-il.

A chaque fois que nous organisons une opération pacifique elle est parasitée, avant ou après, par une petite minorité qui crée et entretient ce climat de violence. (...) Ne tombons pas dans ce piège, ni nous, ni les gendarmes!, ajoute-t-il.

M. Durand annonce en outre qu'il rencontrera jeudi les services de la préfecture de Loire-Atlantique pour entendre le compte-rendu des trois rapports de commissions remis la semaine dernière au gouvernement sur le projet.


ROMANDIE 17/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NANTES - Le retard que prendront éventuellement les travaux du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes du fait des aménagements demandés par les trois rapports remis la semaine dernière sera évalué en juin, a indiqué mercredi le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée.

Au début du mois de juin, je pense qu'on pourra répondre à la question: quand est-ce que les autorisations tombent? Quel est exactement le décalage? des travaux du projet et évaluer son retard, très marqué ou moins marqué, a déclaré lors d'une conférence de presse M. de Lavernée, à l'occasion du premier Comité de suivi des engagements de l'Etat.

Citant notamment des relevés complémentaires en matière d'eau et de biodiversité demandés par la commission scientifique, le préfet a estimé qu'il fallait faire ce premier cycle de deux mois de travaux pour (...) voir à quoi ressemble la deuxième phase en procédure et en calendrier.

C'est à ce moment là qu'on pourra évaluer ce que ça peut avoir comme impact sur la concession accordée par l'Etat au groupe Vinci en 2010 pour la réalisation de cet aéroport destiné à remplacer celui de Nantes Atlantique à l'horizon 2017, a-t-il ajouté, reconnaissant qu'à ce stade il y a certainement des raisons d'avenants mineurs.

Si la commission du dialogue a réaffirmé, le 9 avril, la nécessité d'un nouvel aéroport du fait de la saturation à venir de l'actuel équipement, elle a réclamé plusieurs aménagements, notamment de réduction de l'emprise du futur aéroport et des études complémentaires destinées à apaiser le débat.

Le préfet a indiqué, deux jours après de vifs affrontements entre gendarmes et opposants anti-capitalistes qui avaient barré la dernière route nord-sud praticable sur la zone, que les forces de l'ordre veilleraient à maintenir la circulation, à ce que les relevés scientifiques puissent se faire sereinement et dans la sécurité des intervenants et que les terres mises en exploitation puissent l'être sereinement.



ROMANDIE 17/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
RENNES - L'euro-député Philippe Boulland (UMP), membre de la commission des Pétitions du Parlement européen, a demandé vendredi une mission d'enquête européenne sur le projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, invoquant la complexité du dossier.

Le gouvernement vient de formuler ses réponses aux questions de la Commission européenne concernant cet aéroport et celle-ci dispose d'un délai de dix semaines pour donner son expertise - d'ici fin juin, rappelle l'élu dans un communiqué.

Il me semble indispensable de mettre en place une mission d'enquête du Parlement européen en parallèle à cette procédure, avant l'été, affirme M. Boulland, qui est le seul membre titulaire français de la commission des Pétitions.

Les composantes du projet sont trop complexes pour être réduites à des positions de principe des uns et des autres, juge l'élu, soulignant que la commission des Pétitions a été saisie par trois collectifs de pétitionnaires, deux contre le projet et un en faveur, une situation inédite selon lui.

La mission d'enquête européenne permettrait notamment de vérifier la bonne prise en compte des espèces protégées et de l'eau dans le cadre des directives européennes et apportera ou non un soutien au projet dans sa réalisation, précise M. Boulland.

Toutefois, le Parlement européen ne s'exprimera pas sur la pertinence du projet et se limitera au respect de la législation européenne dans la réalisation de l'aéroport, souligne-t-il.

Le gouvernement français s'est vu remettre le 9 avril trois rapports d'expertise affirmant la nécessité d'un nouvel aéroport pour Nantes tout en préconisant de sérieux amendements, principalement environnementaux, au projet de Notre-Dame-des-Landes. Le retard que prendront éventuellement les travaux en raison de ces aménagements doit être évalué en juin, selon la préfecture de Loire-Atlantique.

L'aéroport, qui doit être construit et exploité par le groupe Vinci sur des terres agricoles au nord de Nantes, devait initialement ouvrir en 2017, une échéance jugée aujourd'hui peu réaliste.

ROMANDIE 26/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NANTES - Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) près de Nantes ont réaffirmé samedi leur intention d'enterrer le projet lors d'une parade dans les rues de Nantes pour préparer une chaîne humaine géante qui doit avoir lieu sur le site le 11 mai.

Une trentaine de véhicules avec des affiches placardées ou des peintures sur bois, ainsi que des tracteurs, ont défilé avec près d'une centaine d'organisateurs, de la périphérie nord de Nantes jusqu'au centre, dans le calme, encadrés par les forces de l'ordre, derrière une banderole: Enterrons le projet.

Il y a un an jour pour jour, j'en étais au 24ème jour de grève de la faim, a rappelé sur place un des plus anciens opposants au projet, Michel Tarin, agriculteur à la retraite. Il avait ainsi obtenu la suspension des expulsions des occupants légaux (propriétaires, exploitants, locataires) tant que les recours alors engagés contre le projet n'étaient pas épuisés. Nous sommes au printemps 2013 et pour moi, déjà c'est une grande victoire, a-t-il ajouté, appelant à la participation à la chaîne humaine.

Les organisateurs de la manifestation ambitionnent de rassembler quelque 100.000 personnes le 11 mai pour former une chaîne humaine sur les 25 km de route autour de la Zone d'aménagement différé de Notre-Dame-des-Landes, où est prévu le transfert de l'actuel aéroport de Nantes, à l'horizon 2017.

Trois rapports d'études demandés par le gouvernement et rendus en avril ont réaffirmé le bien fondé du transfert tout en recommandant d'importants réaménagements du projet.



ROMANDIE 4/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NANTES - Les opposants au projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes (Loire-atlantique) organisent samedi une chaîne humaine tout autour du site, au moment où ce projet contesté est en suspens du fait des modifications demandées par plusieurs rapports gouvernementaux.

Programmée en décembre dernier, après des opérations d'expulsion, alors que les opposants craignaient que le printemps ne marque le retour des forces de l'ordre, cette manifestation devrait finalement se dérouler dans un contexte apaisé.

Au terme des conclusions de trois rapports gouvernementaux sur le projet rendus à la mi-avril, le principe du transfert de l'aéroport est, certes, réaffirmé, mais il a de grandes chances d'être repoussé au-delà de la date d'inauguration prévue de 2017.

Les améliorations réclamées dans ces rapports, en décalant le projet, ont redonné de l'air tant aux opposants qu'au gouvernement.

Alors que l'ex-député maire de Nantes devenu Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s'est beaucoup impliqué dans le projet, il s'agissait de reprendre la main sur un calendrier qui impliquait initialement la reprise des travaux dans les tout prochains mois, dans un contexte de crise économique exacerbée et de popularité en chute libre du gouvernement. Et à l'approche des municipales de 2014.

La préfecture de Loire-Atlantique doit préciser courant juin les implications, en termes de calendrier, des modifications réclamées par les experts qui ont rédigé les rapports, afin de limiter l'impact de la nouvelle infrastructure sur l'environnement et les terres agricoles.

En outre, pour la première fois depuis l'automne, les gendarmes qui avaient contrôlé les accès à la zone, au prix de heurts récurrents, s'en sont complètement retirés le 20 avril. Sur place, habitent entre 100 et 300 opposants anticapitalistes qui ont reconstruit depuis fin novembre une cinquantaine de cabanes en plusieurs hameaux disséminés sur le tracé des projets de pistes et d'aérogare.

Ce retrait a été décidé par la préfecture de Loire-Atlantique avec la reprise à la mi-avril du dialogue avec les opposants institutionnels (agriculteurs, habitants, militants écologistes, élus...), qui sont également les organisateurs de la chaîne humaine.

20.000 personnes nécessaires pour entourer le site


De ce fait, la mobilisation samedi pourrait être moins forte que celle qui avait réuni le 17 novembre de 13.500 à 40.000 manifestants, selon les estimations respectives des forces de l'ordre et des organisateurs, alors qu'un mois d'expulsions massives venait d'avoir lieu sur la zone d'aménagement différé (ZAD).

Pour boucler entièrement la chaîne sur le périmètre du site (25 km), les organisateurs ont besoin de quelque 20.000 participants.

La chaîne a été décidée à un moment où on pouvait craindre que le printemps ne signifie le retour des hostilités et des expulsions parce qu'on avait quand même des jugements d'expulsion, souligne Françoise Verchère, conseillère générale parti de gauche et opposante historique au projet.

L'idée est de dire qu'on encercle cette ZAD et qu'elle est donc sous protection populaire: le symbole demeure, ajoute-t-elle. Nous n'avons pas d'objectif chiffré, plus on sera, mieux ce sera.

Les opposants anticapitalistes au projet, auto-baptisés zadistes, se disent moyennement impliqués dans cet événement médiatique. On ne s'y oppose pas, certains participeront à titre individuel et on donne même des coups de main, mais c'est pas trop notre truc, explique à l'AFP un Camille, le prénom qu'ils se donnent tous.

Le projet prévoit le transfert de l'actuel aéroport de Nantes, situé au sud de l'agglomération, à Notre-Dame-des-Landes, commune située à quelque 30 km au nord. Il est soutenu par l'Etat, qui en a attribué la concession au groupe Vinci, les collectivités locales socialistes concernées, l'UMP et les CCI concernées.

S'y opposent, outre les opposants institutionnels regroupés en associations (Acipa, Cedpa) et les anticapitalistes installés sur place, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le Parti de Gauche ou Debout la République.

ROMANDIE 9/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Les députés européens d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) prendront part à la chaîne humaine organisée samedi à Notre-Dame-des-Landes par les opposants au projet de transfert de l'aéroport de Nantes sur ce site de Loire-Atlantique.

Sandrine Bélier, Jean-Jacob Bicep, José Bové, Karima Delli, Yannick Jadot et Eva Joly participent à la grande chaîne humaine organisée à Notre-Dame-des-Landes, indiquent vendredi les eurodéputés écologistes dans un communiqué.

Cette nouvelle mobilisation contre le projet d'aéroport est pour eux d'autant plus importante (...) qu'ils soutiennent à Bruxelles la pétition de l'Acipa (association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport), du Cedpa (collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et d'autres associations environnementales.

Ils qualifient ce rassemblement de justifié après la remise des différents rapports d'expertise en France et au moment où la Commission européenne enquête sur le viol potentiel de lois européennes qu'infligerait le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Alors que trois rapports gouvernementaux rendus à la mi-avril réclament des modifications mais réaffirment le principe du transfert de l'aéroport, les eurodéputés EELV soutiennent que l'abandon du projet doit être acté.



ROMANDIE 10/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
De 12 000 (préfecture) à 40 000 (organisateurs) personnes se sont réunies samedi pour dire non au projet d'aéroport.

Pour les organisateurs, cette journée est un véritable succès. "Nous avons bouclé la chaîne, plus de 25.000 personnes sont sur place, et ça continue à arriver", ont annoncé les organisateurs peu après 14 h 30. Cette chaîne humaine géante de 25 kilomètres devait encercler toute la zone du projet.

Selon les organisateurs, 40.000 personnes ont répondu à leur appel, "comme le 17 novembre", lors d'une première grande manifestation contre ce projet, alors que des opérations d'expulsion des opposants par les gendarmes avaient débuté un mois plus tôt. La préfecture de Loire-Atlantique a elle estimé la mobilisation à 12.000 personnes à 15 h 45, en précisant que la chaîne n'était pas complète sur certaines portions.

"C'est une victoire de la mobilisation citoyenne", a souligné sur place Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), venu participer à la chaîne avec les principaux dirigeants d'EELV comme le secrétaire national, Pascal Durand, ou l'ancienne candidate à la présidentielle, Eva Joly. Des opposants se réclamant pour la plupart des plus de 200 comités anti-Notre-Dame-des-Landes de toute la France, de Savoie, de Lille, de Béziers, mais aussi de nombreux manifestants venus de Bretagne, avaient fait le déplacement en famille, en voiture ou en autocar.

Des opposants se réclamant pour la plupart des plus de 200 comités anti-Notre-Dame-des-Landes de toute la France, mais aussi des représentants de partis politiques comme le NPA ou Europe Écologie-Les Verts (EELV) et le Parti de gauche, étaient présents. "Le projet n'est pas abandonné : ce que nous voulons, c'est l'arrêt de ce projet", a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle d'EELV, Eva Joly, qui s'est rendue sur les lieux.

Des habitants de Béziers, de Lille ou de l'Hérault ont passé la nuit sur les routes pour arriver à temps. Des retraités en tenue de randonnée mais aussi des familles entières avec de jeunes enfants étaient présents, munis de drapeaux à l'effigie du mouvement d'opposition, un avion barré de rouge.

"Nous avons bien conscience que les porteurs du projet n'ont pas intention d'abandonner et que leur stratégie est l'enlisement", a pour sa part souligné une des opposantes historiques, Françoise Verchère, conseillère générale (Parti de gauche) et présidente du Cedpa (élus doutant de la pertinence de l'aéroport).

LE POINT 11/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, estime qu'il faut définitivement enterrer le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, inutile et coûteux.

L'intérêt général impose de définitivement enterrer ce projet de nouvel aéroport, écrit samedi Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué. En écoutant les arguments des deux parties, je me suis forgé une conviction: ce projet est à la fois inutile et coûteux, ajoute-t-il.

Selon lui, une fois encore le gouvernement choisit de laisser une situation pourrir plutôt que de prendre les décisions de bon sens qui s'imposent. Comme sur le mariage homosexuel, le gouvernement divise inutilement quand l'intérêt général impose des décisions rapides et simples.

Ce dossier a assez traîné (...) S'il (Jean-Marc Ayrault) ne prend pas une décision rapide, on risque un nouveau pourrissement de la situation (...) Construire un nouvel aéroport dans l'agglomération nantaise n'est définitivement pas une priorité nationale, conclut le président de DLR.

De 12.000 (préfecture) à 40.000 (organisateurs) opposants à l'aéroport, venus de toute la France, ont formé samedi une chaîne humaine géante de 25 km qui, selon les organisateurs, a encerclé toute la zone du projet. Selon la préfecture, la chaîne n'était pas complète sur certaines portions.

ROMANDIE 11/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Ségolène Royal (PS), présidente de la région Poitou-Charentes, a estimé dimanche que la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, sera très difficile à faire et a jugé qu'il fallait sortir par le haut de ce problème.

Invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, Mme Royal était interrogée sur un parallèle qu'elle établit dans son livre, cette belle idée du courage, entre la contestation du projet d'aéroport et le combat qu'elle avait mené pour la préservation du Marais Poitevin.

"Mon sentiment, c'est que s'il y a de la tension, ce sera très difficile à faire -a-t-elle dit dimanche au sujet de ce projet d'aéroport voulu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault".

Aujourd'hui, les gens n'acceptent plus les formes de tension extrême, de combats, de violence... ce n'est pas possible. Donc, ce qu'il faut c'est sortir par le haut et trouver des solutions en s'écoutant, se respectant, en se comprenant, a ajouté à ce sujet l'ancienne candidate à la présidentielle.

ROMANDIE 19/5/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Notre-Dame-des-Landes (France) (AFP) - Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées samedi soir à Notre-Dame-des-Landes pour une fête musicale de soutien aux opposants au projet d'aéroport nantais, dans une atmosphère bon enfant loin de toute présence des forces de l'ordre.

Sous un immense panneau proclamant "Un aéroport à NDDL, jamais!", un groupe de musique celtique, Timothée Le Net Quartet, a inauguré à 14H00 devant un public clairsemé la scène installée en plein champ, à une vingtaine de km au nord de Nantes.

Mais l'affluence s'est mise à gonfler en milieu d'après-midi, au point que les organisateurs revendiquaient 8.000 personnes à 20h00 "et toujours de nouvelles arrivées en cours pour les concerts de la soirée" qui doivent se terminer après minuit par un spectacle des "Ramoneurs de menhirs".

Selon la préfecture de Loire-Atlantique, un survol du site par hélicoptère permettait d'estimer l'affluence "entre 3.500 et 4.000 personnes" à 17h00. La préfecture, qui n'avait pas mobilisé les forces de l'ordre, a reconnu dans un courriel adressé à l'AFP que l'organisation était "globalement très bonne".

Le rassemblement festif des opposants à Notre-Dame-des-Landes, prévu ce week-end de longue date, a commencé samedi après-midi, sur le site du projet d'aéroport, dans une atmosphère calme faute d'affluence massive. (c) Afp


Les organisateurs se refusaient à tout pronostic sur le nombre de visiteurs attendus au total jusqu'à dimanche soir au rassemblement, qui mélange concerts et conférences dans une ambiance de kermesse ensoleillée.

"On est au creux de l'été. Même si on n'a pas une affluence débordante, il faudra attendre demain soir (dimanche) pour faire les comptes", a déclaré à l'AFP Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, la principale association d'opposants historiques au projet d'aéroport qui organise l'événement.

De nombreux artistes ont prévu de participer au festival, dont Sanseverino et Tryo, attendus dimanche.

Début mai, les opposants étaient parvenus à mobiliser au moins 10.000 personnes pour une chaîne humaine sur le pourtour du site prévu pour l'aéroport, l'Acipa revendiquant 25.000 participants à cette manifestation. "Sur deux jours, j'espère qu'on va faire pareil", a déclaré M. Durand.

Après avoir tenté en octobre d'évacuer les opposants installés sur le site, le gouvernement a décrété un moratoire afin de réaliser de nouvelles études sur le projet d'aéroport. Les gendarmes qui contrôlaient le secteur ont quitté les lieux en avril.

"Ca peut être interprété comme le fait que le gouvernement cherche une porte de sortie, mais nous restons vigilants", a déclaré M. Durand. Le rassemblement estival vise à "montrer à l'Etat que la résistance est toujours là et qu'il faut la prendre en compte", a-t-il dit.

Parmi la foule des jeunes venus davantage pour la musique, des moins jeunes disaient venir avant tout par "militantisme", à l'instar de Marie-Thérèse, originaire du proche village de Bouvron, qui porte un autocollant avec la mention "Non à l'aéroport et à son monde".

"La question de fond, c'est qu'on réclame un autre modèle de société", explique cette agricultrice à la retraite, qui dit avoir milité pour la première fois contre le projet d'aéroport "il y a 43 ans". Nettement plus jeune, Nicolas Dhervaux, 33 ans, dit être venu "pour montrer qu'il y a un soutien dans l'opinion" contre le projet d'aéroport, qui doit s'élever dans une zone de bocage.

"L'Etat essaye d'étouffer le mouvement, de faire passer les opposants pour des marginaux. Il faut montrer qu'on n'est pas des bouseux en train de faire un pique-nique", raconte cet assistant d'éducation d'un lycée professionnel du Morbihan.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, cher au coeur du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, est censé remplacer en 2017 l'actuelle aérogare de Nantes Atlantique, située au sud de l'agglomération. Ses opposants récusent l'argument selon lequel l'actuelle plateforme serait menacée de saturation.


SCIENCES ET AVENIR 3/8/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Notre-Dame-des-Landes (France) (AFP) - Une armada de cerfs-volants contre des Airbus et des Boeing: les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui ont rassemblé des milliers de sympathisants ce week-end au nord de Nantes, ont choisi d'occuper aussi le ciel pour faire plier le gouvernement.

Sur l'immense champ de blé fraîchement moissonné où sont organisés concerts et conférences jusqu'à dimanche soir, les organisateurs s'activent à confectionner un millier de cerfs-volants destinés à garder symboliquement l'espace aérien au dessus du bocage nantais.

A même le sol, deux jeunes femmes accroupies écrivent un message sur un grand cerf-volant triangulaire rouge et blanc "pour que nos libertés occupent le ciel". "Le ciel libre aux hommes libres", peut-on lire sur un de ces messages.

Une armada de cerfs-volants contre des Airbus et des Boeing: les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui ont rassemblé des milliers de sympathisants ce week-end au nord de Nantes, ont choisi d'occuper aussi le ciel pour faire plier le gouvernement. (c) Afp


L'Acipa, la principale association d'opposants historiques au projet d'aéroport qui remonte aux années 1960, a revendiqué plus de 8.000 participants au rassemblement festif à compter de samedi 20h00, tandis que la préfecture de Loire-Atlantique en avait dénombré entre 3.500 et 4.000 trois heures plus tôt.

L'Acipa, qui organise ce rassemblement estival depuis 13 ans sur le site prévu pour la future aérogare, n'avait jamais fait les choses en aussi grand, avec un service d'ordre pléthorique, des chapiteaux, des secouristes et une scène géante sur laquelle défilent les musiciens sous un panneau proclamant "Un aéroport à NDDL, jamais !"

D'autres festivaliers étaient attendus dimanche jusque tard dans la nuit pour assister aux concerts de musiciens connus comme Tryo et Sanseverino. Beaucoup d'artistes se sont mobilisés depuis que les forces de l'ordre ont tenté d'évacuer le site en octobre pour laisser la place aux pelleteuses, observe Julien Durand, porte-parole de l'Acipa.

Cette initiative a relancé la lutte contre le projet confié au groupe de BTP Vinci et qui doit voir le jour en 2017. Au point que le gouvernement a demandé des études complémentaires sur le projet et retiré les gendarmes en avril. "Mais nous restons vigilants", assure M. Durand.

Les noms de la plupart des musiciens invités ne disent pas grand chose à bon nombre de militants plus âgés qui se flattent d'avoir "fait le Larzac" dans les années 1970.

"La symbolique de ce lieu, c'est la résistance", confie à l'AFP le jazzman Bernard Lubat, un ancien musicien de Claude Nougaro qui s'est produit samedi. L'état d'esprit qui règne à Notre-Dame-des-Landes, "je l'ai connu au Larzac", se souvient le musicien, qui fait le lien avec le jazz, "musique de révolte de gens qui se sont libérés de l'esclavage".

Le rassemblement se vit comme une société à part, où l'argent ne règne pas. "Ca fait du bien de se retrouver avec des gens qui ont les mêmes envies, les mêmes idées, les mêmes visions de la société", confie Nicolas Dhervaux, 33 ans, venu du Morbihan voisin avec sa copine Marie-Cécile, assistante d'éducation comme lui dans un lycée professionnel.

L'accès au festival est gratuit, mais les spectateurs sont fortement incités à participer aux frais à leur arrivée. "Les gens donnent en moyenne entre cinq et 20 euros", témoigne Myriam, caissière installée dans une caravane à l'entrée. "Ca va parfois jusqu'à 50 euros, les gens sont très généreux", dit-elle.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et fervent partisan du projet d'aéroport, est dans le collimateur. "Il ferait mieux de reconnaître qu'il a perdu sur ce coup-là", tranche Marie-Thérèse, une retraitée originaire du proche village de Bouvron, qui porte un autocollant avec la mention "Non à l'aéroport et à son monde". "On est venus défendre nos copains paysans. Mais la question de fond, c'est qu'on réclame un autre modèle de société", explique cette ancienne agricultrice, qui dit avoir milité pour la première fois contre le projet d'aéroport "il y a 43 ans".

Mais personne ne se risque à se prononcer sur les intentions du gouvernement. "Mystère", résume Marie-Thérèse.



SCIENCES ET AVENIR 4/8/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nantes - Un collectif d'élus opposés à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes a présenté jeudi une contre-étude sur le plan d'exposition au bruit de l'agglomération nantaise du fait de l'actuel aéroport qui, selon eux, démontre l'inutilité d'un transfert de cet équipement à Notre-Dame-des-Landes.

Le collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le Cedpa, s'est adressé à un cabinet privé européen, Adecs/Airinfra, qui a calculé un nouveau plan d'exposition au bruit (PEB), s'appuyant sur les projections du trafic passager du groupe Vinci, concessionnaire de l'actuel aéroport et du projet de Notre-Dame-des-Landes.


 Un festival de musique organisé par les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 3 août 2013 JEAN-SÉBASTIEN EVRARD AFP


Mais cette étude tient aussi compte du nombre de mouvements réels d'avions, qui a progressé beaucoup plus lentement que prévu en 2003 lors de l'établissement du PEB s'appliquant actuellement à Nantes, du fait d'un doublement du taux de remplissage des avions. En outre, la contre-étude tient compte de l'amélioration des modèles d'avions en termes de bruit.

Selon les scénarios proposés à dix ans (2022) et à vingt ans (2032), l'Ile de Nantes - coeur de la ville où la municipalité entend implanter le futur CHU - ne serait pas touchée par les interdictions de construction d'habitat, qui concernent seulement le coeur du PEB, baptisé zone «C».

De même une ZAC, zone d'aménagement concerté, actuellement en friche au sud de cette Ile de Nantes, serait, elle aussi, en dehors de la zone «C» du PEB.

Pour le Cedpa «le résultat est sans équivoque: l'argument du bruit qui deviendrait insupportable et empêcherait l'urbanisation de Nantes est un mensonge», indique-t-il dans un communiqué.

«Les conclusions de cette étude sont tout à fait en phase avec les conclusions relatives au maintien de l'aéroport de Toulouse: des avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis; moins de mouvements que prévu. A Toulouse le préfet conclut à l'inutilité d'un déplacement; à Nantes, on a conclut à l'inverse. Comprenne qui pourra...», ajoute le Cedpa.

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a suscité une fronde violente à l'automne 2012 quand les gendarmes sont intervenus pour expulser les opposants anti-capitalistes installés sur le site.

Après l'arrêt des interventions - et le report de fait des premiers travaux - pour laisser place pendant l'hiver 2013 à plusieurs mois d'une «commission de dialogue», le projet, qui devait être achevé en 2017, semble actuellement en stand-by. Le gouvernement n'a reformulé aucun calendrier, à ce jour, pour la reprise des travaux.

Néanmoins, la Commission européenne de Bruxelles saisie par les anti-aéroport a estimé le 17 septembre que ce projet n'était pas en infraction avec la législation, notamment en matière d'environnement.

Dans un communiqué jeudi l'association pro-aéroport «Des ailes pour l'ouest» a estimé que cette étude était «un baroud d'honneur après Bruxelles». «Plus personne n’est dupe sur la partialité et la subjectivité des opposants, idéologues de la décroissance», ajoute le président «Des ailes pour l'ouest», Alain Mustière.

«Les données de cette étude sur les courbes de bruit ne recoupent pas les premiers éléments de celle menée depuis plusieurs mois par la DGAC à la demande de la commission de dialogue», a-t-on indiqué jeudi à la prefecture de Loire-Atlantique.

«Nous invitons les opposants à participer à la prochaine réunion de dialogue qui sera organisée avec toutes les parties en présence dans le dossier, d'ici la fin octobre», pour y prendre connaissance des données de cette nouvelle étude de la DGAC, a-t-on ajouté de même source.

20minutes.fr AFP 26/9/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nantes (AFP) - Entre 500 et un millier de manifestants selon les chiffres de la police et des organisateurs ont manifesté samedi dans les rues de Nantes pour protester contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes, pour marquer l'anniversaire des premières tentatives d'expulsion des opposants installés sur place, entamées le 16 octobre 2012.

Derrière une banderole proclamant "Aéroport = Capitalisme, arrêt immédiat", les manifestants, anti-capitalistes comme opposants agriculteurs ou citadins de tous âges, partis de la Place Bretagne, ont entamé leur marche vers 15h, passant devant la préfecture de Loire-Atlantique puis le Château des Ducs de Bretagne. "Vinci (concessionnaire de l'aéroport, ndlr) dégage, résistance et sabotage!", ou "Des légumes pas du bitume!" scandaient notamment les manifestants.

Quatre tracteurs bardés d'autocollants anti-aéroport participaient au défilé ainsi qu'un char de carnaval caricaturant l'ancien maire socialiste de Nantes, devenu Premier ministre, Jean-Marc Ayrault avec un avion dans la main.

 Entre 500 et un millier de manifestants selon les chiffres de la police et des organisateurs ont manifesté samedi dans les rues de Nantes pour protester contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes (c) Afp

Le projet prévoyait une inauguration de l'aéroport en 2017 mais du fait des affrontements violents lors d'une première tentative d'expulsion à l'automne 2012, les travaux préparatoire prévus à cette époque-là ont pris un an de retard.

Néanmoins sur le terrain juridique, après que la Commission européenne a considéré en septembre qu'aucune infraction à la législation environnementale n'avait été commise à ce stade, un important recours contre la déclaration d'utilité publique de l'aéroport a été rejeté jeudi par le Conseil d'Etat.




sciences et avenir 19/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier a confirmé jeudi que l'aéroport controversé de Notre-Dame-des-Landes devait "être construit", au lendemain du feu vert accordé par Bruxelles pour une aide de l'État destinée à financer une partie des travaux. 

"Je souhaite qu'il soit construit et je fais en sorte qu'il puisse être construit", a déclaré le ministre sur RMC, réaffirmant l'engagement du gouvernement Ayrault sur ce projet d'aéroport. "Cet aéroport répond à une nécessité de croissance. La procédure est lancée, elle a été signée, le contrat a été signé pour la construction", a-t-il ajouté.

 Les opposants à la construction du futur aéroport, sur le site de Notre-Dame-des-Landes, en novembre 2012. ©️ SALOM-GOMIS SEBASTIEN / SIPA

Les opposants à "l'Ayraultport", décidé lorsque le Premier ministre était encore maire de Nantes, viennent de subir un nouveau camouflet de la part de la Commission européenne. Bruxelles a estimé mercredi que la subvention de 150 millions d'euros octroyée par les autorités françaises à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, pour la réalisation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, était "compatible avec les règles de l'UE relatives aux aides d'État". "Pratiquement tous les contentieux qui ont été lancés, et ils ont été nombreux, contre Notre-Dame-des-Landes ont été des contentieux perdus par les opposants", a noté Frédéric Cuvillier.

En septembre, la Commission avait déjà renoncé à ouvrir une procédure d'infraction contre la France comme le demandaient les opposants à l'aéroport. Le dossier n'est cependant pas clos et la Commission cherche toujours à s'assurer que le projet d'aéroport est compatible avec la législation européenne en matière environnementale. Sur ce point, Frédéric Cuvillier a loué la "phase de dialogue" prévue pour améliorer le projet, reconnaissant que "les dispositifs, notamment d'un point de vue environnemental, n'étaient pas suffisamment précis".

À l'heure actuelle, Notre-Dame-des-Landes vise théoriquement une mise en service en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique. Mais les travaux préparatoires ont déjà pris un an de retard. "Nous faisons tout pour que nous répondions, en infrastructures, à cette croissance à deux chiffres de l'aéroport" de Nantes, a conclu le ministre.

 Aéroport NOTRE DAME DES LANDES: Comment dépenser l'argent public à l'encontre des avis techniques. Yuri Keijnov / Youtube 3/11/2013



Le point 21/11/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Après un an de travail, la commission du dialogue mise en place par le premier ministre en novembre 2012 pour mettre un terme aux affrontements entre opposants et partisans du transfert de l'aéroport s'est achevée vendredi 13 décembre par une ultime réunion à la préfecture de Nantes.

Lundi matin, le préfet de Nantes, Christian de Lavernée, devrait annoncer la signature dans la semaine de deux arrêtés rendant possible le démarrage des travaux du futur aéroport Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes.

 Un millier de personnes ont manifesté le 19 octobre à Nantes contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Crédits photo : SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA/SIPA




Cette année de retard aurait déjà coûté 50 millions d'euros de pénalités. Pour Jacques Auxiette, président PS de la région de Pays de la Loire et du Syndicat mixte aéroportuaire, fervent défenseur du nouvel équipement, cette année n'a pas été «perdue, mais utile pour conforter le dossier et exemplaire en termes de concertation et de dialogue et d'amélioration du projet», avance-t-il. Les opposants, s'exprimant via deux associations principales, l'Acipa, réunissant des citoyens, et le Cedpa, des élus, n'ont toutefois pas vraiment la même lecture La première dénonce un «simulacre» et le second exige à nouveau «une expertise indépendante». «Nous préparons une deuxième vague de résistance depuis longtemps», prévient l'Acipa

Outre la commission du dialogue, deux autres instances, la mission agricole et le collège d'experts scientifiques, ont pourtant travaillé durant toute l'année 2013 dans l'espoir d'apporter des réponses aux divers points de blocage.

Les études de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) ont démontré que le maintien de la plate-forme actuelle, située au sud de l'agglomération nantaise et proche de diverses zones humides - dont le site Natura 2000 du lac de Grand-Lieu -, s'avérait impossible. La DGAC estime à 80.000 le nombre de personnes possiblement impactées par le bruit en raison de l'augmentation prévisible du trafic voyageurs et chiffre à 825 millions d'euros le coût du réaménagement de l'aéroport actuel, alors que la construction d'un nouvel équipement à Notre-Dame-des-Landes avait été estimée à 450 millions à la fin de 2010, lors de la signature de la concession avec Vinci. Mais les opposants au projet considèrent que la DGAC, en tant que service de l'État, est juge et partie dans cette affaire et déplorent que ces études ne tiennent pas compte des performances des nouveaux avions. Moins bruyants, leur plus grande capacité permet de plus d'absorber l'évolution du trafic voyageurs sans augmenter le nombre de mouvements d'avion sur les pistes.

À la suite des réserves et des recommandations du collège d'experts scientifiques sur le respect de la loi sur l'eau, «l'État et Vinci ont apporté des réponses approuvées par le conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques», fait valoir Jacques Auxiette. Ce que contestent tant les deux associations d'opposants que les associations de défense de l'environnement, arguant que les mesures prévues ne sont pas à «la hauteur des enjeux».

Sur place, si 95 % du foncier de la zone sont d'ores et déjà acquis, il reste toujours une dizaine d'occupants légaux en cours d'expropriation et une centaine d'occupants illégaux.

Les derniers recours juridiques purgés devraient toutefois donner les coudées franches au préfet pour libérer la zone afin de laisser Vinci démarrer les travaux, quelle que soit la contestation…


Le Figaro 15/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une nouvelle étape pour l'aéroport controversé à Notre-Dame des Landes, près de Nantes, a été franchie ce week-end avec la publication d'arrêtés autorisant des travaux environnementaux préalables à la construction de la plate-forme aéroportuaire.

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, n'a toutefois pas confirmé dimanche que l'aéroport du Grand Ouest entrerait en service en 2019 comme l'ont avancé des défenseurs du projet.



  •  Reuters/Reuters - Une ferme située sur la zone où devrait être construit l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Une nouvelle étape pour ce projet controversé a été franchie ce week-end avec la publication d'arrêtés autorisant des travaux environnementaux préalables à la construction de la plate-forme aéroportuaire. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane 


"Donner le calendrier précis, c'est un peu prématuré car les opposants à ce projet peuvent toujours porter des recours en justice", a-t-elle déclaré dimanche au Grand rendez-vous Europe1/Le Monde/i>TELE. Les travaux préalables devaient à l'origine débuter à l'automne 2012 pour une inauguration de l'aéroport initialement prévue en 2017. Najat Vallaud-Belkacem a néanmoins affirmé que le projet se ferait.

"Après une étape de dialogue qui a duré ces derniers mois et pendant laquelle l'utilité publique du projet a été confirmée, confortée, il est temps maintenant de passer aux travaux préalables à la réalisation du projet", a-t-elle dit.

Le projet, reconnu d'utilité publique en 2007 et voulu par l'ancien maire de Nantes, l'actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, est bloqué depuis un an sous la pression d'opposants, qui le considèrent dangereux pour l'environnement. Najat Vallaud-Belkacem a prévenu qu'à "partir du moment où des décisions de justice sont rendues", les occupants du terrain seraient évacués. Mais, en octobre 2012, une tentative d'évacuation du site, émaillée de violents affrontements, avait tourné court.

La préfecture de Loire-Atlantique a publié samedi quatre arrêtés visant à permettre la compensation de cette zone humide et à préserver l'eau et les espèces protégées. Sous réserve de recours administratifs qui pourraient être suspensifs, ces opérations de préservation seront menées "au cours du premier semestre 2014", a précisé Najat Vallaud-Belkacem.

Ce nouveau pas vers le transfert de l'aéroport de Nantes Atlantique à quelques dizaines de kilomètres de la métropole intervient quelques semaines après le feu vert de la Commission européenne aux aides de 150 millions d'euros octroyées par l'Etat et les collectivités locales au projet.

Après l'interruption des travaux en novembre 2012 en raison de l'opposition sur le terrain, une "commission du dialogue" avait été mise en place par le gouvernement. Ses recommandations pour étudier d'éventuelles alternatives ont fait l'objet durant six mois d'analyses contradictoires, a indiqué la préfecture. "Ces six mois auront permis de confirmer l'utilité et la pertinence de transférer l'aéroport de Nantes-Atlantique pour le développement du grand Ouest et son attractivité au niveau européen", a estimé le préfet de la région Pays-de-Loire Christian de Lavernée.

Les associations hostiles à l'aéroport ont critiqué "une concertation qui n'a lieu que sur la forme" et "la faiblesse du dossier sur le plan environnemental", tout en mettant en avant "l'impossible confiance envers un Etat qui est juge et partie". La concession de l'aéroport a été attribuée à Vinci en décembre 2010 et sa construction oppose les écologistes alliés aux socialistes au sein du gouvernement.

Ses partisans tablent sur l'augmentation du trafic mais les opposants estiment qu'il restera stable et pourrait même baisser, tout en dénonçant les conséquences sur l'environnement.

Ils estiment que la facture totale pourrait s'élever à trois milliards d'euros en tenant compte des infrastructures ferroviaires appelées à compléter le futur équipement aéroportuaire alors que Vinci et la chambre de commerce de Loire-Atlantique chiffrent le projet à 508 millions d'euros.

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a chiffré en novembre à 825 millions d'euros le coût des modifications à apporter à l'aéroport de Nantes Atlantique pour faire face à l'augmentation du nombre d'utilisateurs.

REUTERS / YAHOO NEWS 22/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le maire DVG de Carhaix dans le Finistère et leader des Bonnets rouges Christian Troadec a appelé dimanche à la "mobilisation générale" et à manifester le 22 février à Nantes contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un projet "démesuré" et "inutile" selon lui. Dans un communiqué, Christian Troadec assure qu'il participera lui-même à la manifestation contre le projet, qui vise à remplacer l'actuel aéroport de la ville, inséré dans l'agglomération.

Il invite "les marins, les paysans, les ouvriers de l'agroalimentaire durement frappés par les licenciements, les petits entrepreneurs, commerçants, artisans, l'ensemble des citoyens qui refusent cette fracture territoriale à se mobiliser dès maintenant et à prendre part à ce qui aura toutes les chances d'être l'une des plus grandes manifestations de l'histoire de la Bretagne".


 Le maire DVG de Carhaix et leader des Bonnets rouges Christian Troadec, photo d'illustration. ©️ Fred Tanneau / AFP 


"Tous à Nantes, en Bretagne, le samedi 22 février prochain", lance le leader des Bonnets rouges, qui ont fait de la suppression de l'écotaxe -simplement suspendue- et de la décentralisation leurs principaux chevaux de bataille. Ils ont réussi à organiser deux manifestations de masse en novembre, dans le Finistère, sur ces sujets.

Christian Troadec plaide aussi dans son communiqué en faveur de la réunification administrative des cinq départements bretons.

Pour lui, le projet d'aéroport, dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, est un fervent partisan, est "démesuré", "inutile" et va hypothéquer "le développement économique de la pointe bretonne déjà bien trop touchée par les crises et les licenciements".

Samedi, la préfecture de Loire-Atlantique a publié quatre arrêtés préalables au début des travaux, les opposants au projet ayant toutefois manifesté leur intention d'engager des recours.


Le point 22/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce samedi, des milliers d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont attendus ans les rues de Nantes, où ils entendent réaffirmer leur refus du projet de transfert de l'actuel aéroport vers celui qui doit être construit dans le bocage à 15 km au nord de la ville d'ici 2020.

Sont attendues les différentes composantes de l'opposition à ce projet : des associations comme l'Acipa, agriculteurs proches de la Confédération paysanne, mais aussi des personnalités politiques et des militants anticapitalistes.

 Les manifestants entendent réaffirmer leur refus du projet de transfert de l'actuel aéroport vers celui qui doit être construit dans le bocage d'ici 2020. ©️ SALOM-GOMIS SEBASTIEN / Sipa Press

Parmi les personnalités politiques annoncées, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, plusieurs personnalités d'Europe Écologie-Les Verts parmi lesquelles José Bové, Eva Joly, mais aussi, à titre personnel, Christian Troadec, le maire DVG de Carhaix (Finistère) et leader des Bonnets rouges.

Compte tenu notamment de la composante anticapitaliste de la manifestation et des précédents, la préfecture de Loire-Atlantique a imposé vendredi par arrêté une modification du tracé de la manifestation afin qu'elle évite l'hypercentre commerçant comme cela était initialement prévu par les organisateurs.

Le début du défilé est prévu à 13 heures à la préfecture et il doit arriver, en contournant le centre ainsi que la principale avenue de Nantes, le cours des 50 otages, sur le square Daviais, au milieu d'un large terre-plein de parking et de pelouses, au pied des vieux quartiers nantais. Les tracteurs doivent en majorité s'y rendre directement et c'est là que sont prévues les prises de parole.

Les organisateurs de la manifestation n'ont pas souhaité donner le nombre de personnes attendues mais plus de 200 tracteurs et 60 cars sont prévus.

 

BFMTV 22/2/2014


En milieu de matinée, les convois d'opposants commençaient à converger vers la ville. Un convoi d'une quarantaine de tracteurs et d'une cinquantaine de voitures roulaient au pas sur la route en provenance de Rennes, a constaté un journaliste de l'AFP.

Un important dispositif de maintien de l'ordre - autour d'un millier d'hommes des forces de police et de gendarmerie - est mobilisé. Certains transports en commun et parkings nantais annonçaient déjà à leurs usagers vendredi qu'ils ne seraient pas en service samedi après-midi du fait de la manifestation.

Celle-ci est organisée deux mois après la publication des arrêtés préfectoraux autorisant le début des travaux préalables à la construction de l'aéroport: transfert des espèces, diagnostics archéologiques et défrichage. Des recours ont été déposés contre ces arrêtés mais ils n'ont pas de caractère suspensif et les travaux n'ont toujours pas commencé.


 Télénantes 20/1/2014


Selon un sondage Ifop publié samedi, une majorité de Français (56 %) se disent opposés au futur aéroport, 24 % y étant favorables et 20 % ne se prononcent pas. Ce sondage a été réalisé pour le compte d'Agir pour l'environnement, d'Attac et de l'Acipa.

L'organisation de la manifestation a lieu un mois avant le premier tour des élections municipales, alors que la candidate socialiste, Johanna Rolland, est soutenue par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et à ce titre très engagé en faveur du projet de transfert d'aéroport.

C'est aussi la première fois depuis plusieurs mandatures que socialistes et Europe Écologie-Les Verts ne font pas liste commune au premier tour des municipales à Nantes, en grande partie en raison de leur divergence sur le projet d'aéroport.

 

seaym noitpecrep 21/1/2014


Depuis l'arrêt d'une première opération d'expulsion des opposants installés sur le site, en novembre 2012 à la suite d'intenses affrontements avec les forces de l'ordre, les travaux préalables qui auraient dû se dérouler au premier semestre 2013 n'ont pratiquement pas avancé.

Et l'inauguration du futur aéroport, prévue initialement en 2017 est désormais envisagée seulement "en 2019 ou avant 2020" par les partisans du transfert.

Après une phase de "concertation" et de "dialogue" destinée à apaiser le débat en 2013, en théorie les travaux auraient pu démarrer après la publication le 20 décembre 2013 des arrêtés préfectoraux les autorisant.

Le projet de transfert de cet aéroport, reconnu d'utilité publique en 2008, est justifié par ses partisans, du PS comme de l'UMP, par le risque de saturation de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique ainsi que par les entraves qu'il génère sur les constructions du centre de Nantes, soumises au bruit des avions.

LE POINT 22/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Si elle n'était pas ministre... "Plutôt deux fois qu'une ! Je suis de coeur avec eux et ils le savent", a indiqué Cécile Duflot au Monde samedi.

Si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait "plutôt deux fois qu'une" les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui manifestent dans la journée, se disant "de coeur avec eux".

 Cécile Duflot et Eva Joly soutiennent les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes en août 2010. ©️ HALEY / Sipa Press

"Ma contestation de ce projet est ancienne, notre participation à la majorité n'y change rien. Le sujet n'est pas politicien, c'est un moyen de débattre de la transition énergétique dans un moment où l'on a du mal à trouver des fonds pour investir", ajoute l'ancienne secrétaire nationale d'Europe Écologie-les Verts.

"La question qui se pose, c'est celle de la transition écologique", insiste Cécile Duflot. "Ce n'est plus une option, c'est désormais un devoir. Notre continent a été capable de faire la révolution agraire et industrielle, il doit faire maintenant la révolution écologique. Nous sommes à un rendez-vous historique".

Elle estime qu'à ce stade le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n'a "pas encore démontré" qu'il était conscient de cette urgence. "Les élus locaux, les chefs d'entreprise l'ont mieux compris : ils sont dix fois plus en avance que les responsables politiques nationaux", affirme-t-elle.

Plusieurs milliers d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont de nombreux élus EELV, étaient attendus samedi après-midi dans les rues de Nantes pour réaffirmer leur refus du projet de transfert de l'actuel aéroport vers celui qui doit être construit dans le bocage, à 15 km au nord de la ville d'ici 2020.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, s'est beaucoup engagé en faveur de ce projet de transfert de l'aéroport.

LE POINT 22/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est ce qu'indique un sondage publié samedi, jour de mobilisation des opposants à ce projet.

Le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL) n'emballe pas l'opinion. Alors que les opposants à ce projet organisent samedi 22 février une manifestation à Nantes (Loire-Atlantique), un sondage Ifop indique qu'une majorité de Français se déclare contre la construction de cet aéroport.

 Des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes défilent près de Nantes (Loire-Atlantique), le 6 septembre 2013. (ALAIN LE BOT / PHOTONONSTOP / AFP)


Cette étude a été réalisée pour le compte d'Agir pour l'environnement, d'Attac et de l'Acipa (association locale) et a consisté en une seule question :

- "en considérant les incidences économiques, écologiques et climatiques d'un tel projet, estimez-vous que la construction du nouvel aéroport Notre-Dames-des-Landes doit être maintenue ou non ?".  

Si 20% ont répondu ne pas savoir, 8% ont dit "oui certainement", 16% "oui probablement", tandis que 21% ont dit "non probablement pas" et 35% "non certainement pas".


Commentant le résultat du sondage, le porte-parole de l'Acipa, a appelé le gouvernement "à entendre l'opposition qui s'exprime depuis plusieurs années à l'encontre de ce projet et à l'abandonner définitivement". Agir pour l'environnement, relève pour sa part qu'à "l'inutilité intrinsèque d'un tel projet, s'ajoute une véritable impopularité".

La publication de cette étude intervient alors que les anti-NNDL organisent samedi une démonstration de force dans les rues de Nantes. Plusieurs milliers de personnes sont attendues en début d'après-midi : des associations comme l'Acipa, agriculteurs proches de la confédération paysanne, mais aussi des personnalités politiques et des militants anti-capitalistes.

Parmi les personnalités politiques annoncées, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, plusieurs personnalités d'Europe Ecologie - Les Verts parmi lesquelles José Bové, Eva Joly, mais aussi, à titre personnel, Christian Troadec, le maire DVG de Carhaix (Finistère) et leader des Bonnets rouges.

Les autorités semblent en tout cas redouter des débordements. La préfecture de Loire-Atlantique a en effet imposé vendredi une modification du tracé du défilé : l'hypercentre commerçant de la ville sera interdit aux manifestants.

Le sondage a été réalisé du 12 au 14 février selon la méthode des quotas, auprès de 1 011 personnes âgées d'au moins 18 ans.

FRANCETV INFO 222/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plusieurs milliers de personnes ont défilé sous la pluie samedi après-midi à Nantes. Elles ont protesté contre le projet de transfert de l'actuel aéroport de la ville vers le site de Notre-Dame-des Landes, au nord de la cité. De violents heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre.



 AFP 22/2/2014


Six blessés ont été recensés dans les rangs des forces de l'ordre, selon la préfecture, qui a encore fait état de quatre interpellations. Elle n'a pas donné d'évaluation du nombre de manifestants.


 Photographes.nantais 22/2/2014



"C'est plusieurs dizaines de milliers", a assuré Julien Durand, porte-parole de l'ACIPA, la principale organisation d'opposants au projet d'aéroport, tout en refusant de donner un chiffre précis. Selon lui, la participation est équivalente aux précédents grands rassemblements, comme celui de novembre 2012 qui avait totalisé selon les organisateurs 40 000 personnes (13 000 selon la police).

Sur différents endroits du parcours de la manifestation, des participants ont tiré des projectiles en direction des forces de l'ordre. Ils s'en sont pris à un poste de police ainsi qu'à une agence du groupe Vinci, concessionnaire du projet d'aéroport.



 France 3 Pays de la Loire 22/2/2014


Depuis un barrage tenu par les forces de l'ordre, les CRS ont fait usage de grenages lacrymogènes et de canons à eau, ont constaté un photographe et une journaliste de l'AFP . CRS et gendarmes mobiles ont également reçu "quelques jets de billes d'acier sans causer de blessure", selon des policiers.



 BFMTV 21/2/2014

"Ayraultport non merci", "Ni aéroport ni métropole, la ville est à nous", pouvait-on lire notamment sur des banderoles. Des slogans scandés aussi par des manifestants qui visaient le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes et fervent défenseur du projet aéroportuaire.



 BFMTV 22/2/2014


"Nous sommes ici pour montrer notre détermination pour l'abandon de ce projet inutile et coûteux en cette période de pénurie", a déclaré Eva Joly, députée européenne EELV. "Il y a déjà un aéroport à Nantes, il y en a 145 en France. Mettre aujourd'hui un milliard (d'euros) dans un projet tant contesté, ça n'a pas de sens", a commenté le sénateur EELV, Jean-Vincent Placé.



 BFMTV 22/2/2014



Romandie 22/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je comprends le ras-le-bol des gens face à une situation de crise alors qu'un projet jugé inutile et coûteux devrait être construit. Toutefois, je ne cautionne pas la violence car, à mes yeux du moins, elle dessert le mouvement de contestation.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nantes (AFP) - Le maire de Nantes Patrick Rimbert (PS) a indiqué dimanche qu'il allait porter plainte "contre X" pour tous les dégâts causés par la manifestation anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui a dégénéré samedi dans les rues de sa ville, a-t-il déclaré à la presse.

"J'en veux à tous ceux qui ont une certaine complaisance par rapport à ces faits parce qu'on les avait prévenus, on leur avait demandé de suivre des circuits, d'encadrer les manifestants", a déclaré M. Rimbert, alors qu'autour de lui, au coeur de la ville, sur le parcours de la manifestation, une soixantaine d'agents municipaux s'activaient pour tenter de nettoyer.

 Vitrines brisées, agences des transports nantais ou poste de police saccagés, pavés du tram descellés: Nantes affiche des scènes de vandalisme après que la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a dégénéré en raison de l'affrontement entre un millier d'opposants radicaux et les forces de l'ordre. (c) Afp

"Il y a eu un espèce de laisser-aller, quasiment de la complaisance", a-t-il insisté, précisant néanmoins que sa plainte serait "contre X". "Je porterai plainte et j'aiderai les personnes qui ont eu des problèmes à porter plainte, je mettrai à leur disposition un cabinet d'avocat", a-t-il ajouté.

M. Rimbert a estimé, en dépit des débordements, que le préfet de Loire-Atlantique avait "mis les forces nécessaires, mais ce qui devait arriver est arrivé. Il y a des blessés mais il n'y a pas mort d'homme: compte tenu de la violence, compte tenu du nombre, je pense que la police a fait vraiment son travail et a essayé de contenir, c'est tout ce qu'on pouvait faire".

Sur tout le parcours emprunté par la manifestation la veille, on pouvait encore voir dimanche matin les traces des débordements, a constaté une journaliste de l'AFP.

Plusieurs agents s'activaient à effacer les nombreux tags et peintures sur les façades notamment celle de la mairie. La façade d'une agence Vinci Immobilier, premier lieu saccagé samedi, avait été remplacée par des plaques de bois. Vinci est le concessionnaire du projet d'aéroport.

Sur des chantiers un peu plus loin, les carcasses noircies d'une foreuse géante et d'un bulldozer gisaient. La façade du tribunal administratif, repeinte avec de grandes quantités de peinture rouge, et dont les vitres de plusieurs fenêtres du rez-de-chaussée ont été cassées, était méconnaissable. Un immense "Zad Partout" a été tagué sur la porte d'entrée principale.

Zad signifie "zone d'aménagement différé" de l'aéroport, devenu l'acronyme symbole d'une partie des opposants.

Sur l'île Kervegan, un des plus vieux quartiers de Nantes, les rues pavées à l'ancienne comportaient de larges trous remplacés par de la terre là où les pavés avaient été arrachés, lorsque des barricades ont été érigées puis enflammées, la veille, dans certaines ruelles.

Au centre névralgique des transports de la ville, la place du Commerce, toutes les guérites des bureaux de la société de transports nantais ont été incendiées. Des pavés sur plusieurs zones de la ligne de tram ont été descellés.

Interrompus samedi en début de soirée, la totalité des transports nantais avaient repris dimanche matin, a indiqué la direction de la Semitan.

Sciences et avenir 23/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le coût des dégâts à Nantes après la manifestation anti-aéroport qui a dégénéré samedi est évalué à environ un million d'euros pour la ville et les transports en commun, selon une première estimation communiquée mardi par Nantes métropole. Ce chiffre comprend le "nettoiement et remplacement, réparations au global (voirie, déchets, espaces verts, mobilier urbain, heures travaillées): 300 000 euros" et les dégâts subis par le réseau de transport en commun (Semitan) et les parkings (heures supplémentaires travaillées, espace mobilité, distributeurs de titres de transport,...), soit "600 000 euros", selon cette même source.

 Photo d'illustration. © Frank Perry / AFP



Ces coûts ne prennent pas en compte les dégradations subies par les commerçants et les particuliers (vitrines cassées, tags...), précise-t-on à Nantes métropole.

La manifestation contre la construction de l'aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes a mobilisé à Nantes samedi de 20 000 (préfecture) à plus de 50 000 à 60 000 (organisateurs) personnes parmi lesquelles, selon la préfecture, un millier de radicaux qui se sont affrontés avec les forces de l'ordre et ont saccagé du mobilier urbain, incendié des engins de travaux ou encore brisé des vitrines de commerçants.

Le point 25/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nantes (AFP) - Le président (PS) de la région Pays de la Loire Jacques Auxiette demande mercredi, dans un courrier adressé à François Hollande, l'évacuation du site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, occupé depuis de nombreux mois par des militants anti-capitalistes.

Dans ce courrier, dont la copie a été adressée à l'AFP, M. Auxiette "en appelle" au président de la République, dans son "rôle de garant des règles de la République, pour que soient exécutées sans délai toutes les décisions de justice qui permettent l'évacuation de la +Zad+", la zone d'aménagement différé dédiée au projet.


BFMTV 26/2/2014



"Plus de 50 procédures contentieuses ont été intentées par les opposants. Toutes ont été gagnées par l'Etat, les collectivités ou le concessionnaire" de l' aéroport, le groupe Vinci, justifie M. Auxiette.

Son courrier intervient quatre jours après une manifestation des opposants à l'aéroport, au cours de laquelle un millier de radicaux se sont affrontés violemment avec les forces de l'ordre et de nombreuses dégradations ont été commises dans la ville.

Nantes métropole a évalué le coût des dégâts de la manifestation à environ un million d'euros pour la ville et les transports en commun, hors dégradations subies par les commerçants et les particuliers (vitrines cassées, tags...).

"Les événements de Nantes ne sont pas le fruit du hasard", estime M. Auxiette. "Ils sont pour une large part le fait de groupes organisés qui vivent sur la Zad et qui vivent avec le soutien effectif d'une partie des opposants traditionnels facilitant et organisant la logistique de leur installation et leur ravitaillement", affirme-t-il.

De plus, depuis des mois, la situation sur le site du projet, à Notre-Dame-des-Landes, "est invivable pour les habitants qui subissent les violences, les vols, le racket orchestrés par les +zadistes+", affirme M. Auxiette selon lequel "on ne compte plus les témoignages de commerçants, d'artisans, d'agriculteurs, d'habitants menacés, volés, molestés".

La manifestation nantaise, samedi, a rassemblé entre 20.000 et 50-60.000 personnes contre le projet de transfert de l'actuel aéroport nantais à une quinzaine de km au nord de la ville, à Notre-Dame-des-Landes.

Sciences et avenir 26/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nantes (AFP) - Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont dits "prêts" jeudi à faire face, unis, à une éventuelle intervention des forces de l'ordre sur le site prévu pour le projet, au lendemain de l'appel des partisans de la future aérogare nantaise à venir les déloger.

"Nous sommes plus que jamais résolus, dans l'unité, à défendre les terres, les habitants, les paysans", a déclaré Julien Durand, président de l'Acipa, principale association d'opposants, lors d'un point presse commun des différentes organisations hostiles au projet.

 Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont dits "prêts" jeudi à faire face, unis, à une éventuelle intervention des forces de l'ordre sur le site prévu pour le projet, au lendemain de l'appel des partisans de la future aérogare nantaise à venir les déloger. (c) Afp

Ce point de presse, organisé sur le site même du projet d'infrastructure, était le premier organisé par les opposants après la manifestation record de 20 à 60.000 personnes qui a dégénéré samedi à Nantes.

"Si les gendarmes viennent, on ne peut pas aujourd'hui dire ce qu'on va faire, s'ils veulent passer en force, il faudra qu'ils considèrent que nous nous sentons agressés", a prévenu M. Durand. "La mobilisation se mettra en place dans toute la France".

"Nous sommes prêts en cas d'intervention", a-t-il déclaré, tandis que toutes les associations anti-aéroport ainsi que les représentants des militants anti-capitalistes installés sur la Zone d'aménagement différée, les "zadistes" (estimés à 150 à 200 sur la zone), se tenaient symboliquement par les bras.

 

BFMTV 26/2/2014


Les "zadistes" ont raillé l'appellation de "Black blocs" employée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls pour désigner certains des militants radicaux, estimés à un millier par la préfecture, qui ont généré heurts et destructions lors de la manifestation de samedi, revendiquant plutôt l'appellation de "Black ploucs".

"Notre détermination n'a absolument pas changé", a expliqué une "Camille", le prénom générique des "zadistes" . "S'ils veulent venir expulser la zone, on leur souhaite bien du courage", a ajouté un Camille.


Yuri Keijnov 3/11/2013




Après l'appel du président PS de la région des Pays de la Loire Jacques Auxiette mercredi au président François Hollande pour qu'il ordonne l'expulsion de la Zad, "en cas de nouvelle tentative de vidage de la zone, nous poursuivrons avec acharnement la résistance sur le terrain, ensemble, dans le respect de nos valeurs", a expliqué Geneviève Coiffard pour Attac. "Nous ne serons pas les initiateurs de la violence, bien que prêts à l'affronter".

Les représentants ont pour la plupart dénoncé une "manipulation", au sujet des dérapages violents de la manifestation. "Nous condamnons les violences organisées et tolérées (...) pour jeter le discrédit", a déclaré Julien Durand au sujet des dérapages de la manifestation. Le président de l'Adeca, Sylvain Fresneau, a dénoncé une "manipulation de la part de l'Etat"


BFMTV 28/2/2014


"L'opération de manipulation et vraiment de mise en danger, je dirais même, de la sécurité des 50.000 manifestants, personne n'est dupe!", a pour sa part déclaré Vincent Delabouglisse pour les agriculteurs opposants du collectif "Copain".

"Nous savons que, au-delà de votre propre jugement, vous êtes sous les ordres des actionnaires de vos rédactions respectives et des pressions politiciennes", avait déclaré Julien Durand, en ouverture de la conférence, à la vingtaine de représentants des médias qui avaient fait le déplacement.

----->(A propos des dérapages cités, la plupart des gens que j'ai interrogés autour de moi, toutes tendances politiques confondues pensent exactement la même chose : une action téléguidée pour jeter le discrédit sur les antis-aéroport).

Sciences et avenir 27/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le campagnol amphibie (Arvicola sapidus) communément nommé rat d'eau est une espèce protégée. Il fait l'objet d'un recours juridique par les opposants au projet de l'aéroport et empêche pour l'heure toute progression des pelleteuses.

 ©️ Bretagne Vivante Campagnol amphibie

Concrètement, le chantier de l'aéroport peut débuter à tout moment puisqu'il a été autorisé par des arrêtés préfectoraux. Mais si c'était le cas, les anti-NDDL auraient la possibilité de déposer un recours en référé qui aurait, lui, un effet suspensif.

La petite bête menacée, en l'occurence le campagnol amphibie semble le dernier rempart à la horde de Bulldozer que s'apprête à envoyer le constructeur AGO Vinci.

Les principales associations d'opposants - l'Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes), le CéDpa (Collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et l'Adeca (Association de défense des exploitants concernés par l'aéroport), ainsi que la conseillère générale Parti de gauche Françoise Verchère et l'agriculteur Sylvain Fresneau, président de l'Adéca, ont nominalement déposé le recours.

Le collectif considère que l'Etat et le concessionnaire de l'aéroport sont dans "l'incapacité écologique et technique de procéder aux compensations environnementales qu'impose normalement la loi en cas de destruction d'une zone humide ou d'espèces protégées".

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en 2008 et a été attribué sous forme de concession publique au groupe Vinci fin 2010 pour un achèvement des travaux en 2017, mais la contestation sur place est très soutenue.


Le campagnol amphibie (Arvicola sapidus) est en quelque sorte le cousin aquatique du campagnol terrestre dont le mode de vie est très différent. Contrairement au campagnol terrestre fouisseur, le campagnol amphibie ne présente pas de phases de pullulations, et du fait de ses faibles effectifs et de son mode de vie complètement lié à l'eau, ne cause jamais de dommages aux parcelles agricoles.


Photo : David Perez CC-BY-3.0



Autrefois commun sur les berges de tous les petits cours d'eau propres en Europe, encore répandu sur de nombreuses rivières dans les années 1970, il a probablement subi une importante régression et semble même avoir disparu localement dans certains secteurs de son aire naturelle de répartition. C'est une espèce autrefois mal aimée, encore largement méconnue, qui malgré les alertes d'ONG ou de naturalistes tels que Jean-François Noblet, la société française pour l'étude et la protection des mammifères, ou le muséum national d'histoire naturelle, de France nature environnement, n'ont pu mobiliser beaucoup de moyens sur cette espèce qui - peut-être en raison de sa ressemblance avec les rats - n'a pas su sensibiliser le public ou le WWF comme le Watervole technical group (WVTG) a su le faire pour son cousin anglais. Pourtant depuis les années 1970/1980, il est en fort recul au profit du rat musqué. Toutefois, depuis 2008, une enquête nationale menée par la société française pour l'étude et la protection des mammifères est en cours afin de préciser l'état des populations de campagnol amphibie en France.

Fiche d'idendité : C'est un animal de 150 à 280 grammes au corps arrondi et aux petites oreilles peu visibles dans le pelage. Son corps mesure entre 16 et 23 cm auquel il faut rajouter une queue de 10 cm en moyenne. Le pelage est brun foncé sur le dos tirant sur le gris sur le ventre et les flancs. Il est plus épais que la fourrure des autres campagnols. Longévité : 2 ans.

Habitat : berges et cours d'eau, berges de zones humides.
Il creuse un terrier dans les berges avec une entrée immergée et une autre au-dessus du niveau de l'eau. Il construit parfois un nid dans les herbes de la berge.

Alimentation : essentiellement végétarien, il apprécie particulièrement les joncs, roseaux, graminées des berges, le cresson (racines et feuilles).. mais il ne dédaigne pas de manger quelques organismes aquatiques (invertébrés dont écrevisses, insectes, alevins, amphibiens) voire de goûter à l'occasion aux charognes localement présentes.

Bien que ne posant pas de problèmes de déprédation, le campagnol amphibie a néanmoins été pourchassé, empoisonné, mangé... Il a souvent été tué ou repoussé par des travaux de rectification et d'artificialisation des berges, des travaux d'aménagement. Il est également victime des appâts empoisonnés destinés aux rats ou au rat musqué et au ragondin, deux espèces introduites et invasives qui, depuis les années 1920, ont également contribué à le chasser de son habitat. L'entretien trop radical des berges, pression du vison d'Amérique introduit, pression des tirs visant à réguler les rats ou rats musqués (de loin, cet animal est facilement confondu avec d'autres rongeurs) et peut-être une sensibilité accrue aux épidémies en raison d'une exposition croissante à certains polluants (pesticides, perturbateurs endocriniens...).

Fin 2013, sur le site du projet d'aéroport du Grand Ouest de Notre-Dame-des-Landes, l'Arvicola Sapidus est considéré comme le symbole des espèces à protéger dont la destruction sur le site était prévue en 2014... Comme d'ailleurs toutes les autres espèces locales sur le site du futur aéroport ! 

En effet, il semble que l'arrêté concernant les espèces protégées, dans le cadre d'une construction, d'un aménagement ou réaménagement de sites soit ni plus ni moins qu'un permis de destruction ! En quelque sorte c'est un permis de destruction d'espèces protégées... 



France3 Pays de Loire 17/2/2014 WIKIPEDIA

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Vigneux-de-Bretagne (France) (AFP) - Plus d'une centaine d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, se sont mobilisés tôt mercredi matin sur le site du projet pour empêcher l'expulsion d'une maison squattée qu'ils redoutaient et qui n'a pas eu lieu, a constaté l'AFP.

Le tribunal de Nantes a autorisé mardi l'Etat et AGO (Vinci) concessionnaire du futur aéroport à procéder à l'expulsion de la maison visée, Saint-Jean-du-Tertre, squattée depuis le 14 avril. Mercredi midi, la préfecture de Loire-Atlantique a assuré, dans un entretien à l'AFP, qu'il n'y avait pas d'intervention prévue "à ce stade".

 n site occupé par des opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, le 27 février 2014 (c) Afp

"A ce stade, dans les conditions telles qu'elles sont présentes aujourd'hui, nous ne souhaitons pas une intervention. Il n'y a pas d'intervention à ce stade", a déclaré à l'AFP un responsable de la préfecture.

"Sur les routes, on a quelques barrages. On va essayer de discuter, on va s'attacher à ce qu'il n'y ait pas un usage démesuré de la force", a-t-il ajouté, avant de préciser que "le juge (du tribunal correctionnel de Nantes, ndlr) a constaté une occupation illégale".

Par ailleurs, ce responsable a précisé que le début des travaux de l'aéroport n'était toujours pas d'actualité. "On se situe toujours dans le cadre annoncé (par l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, puis l'actuelle ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, ndlr) du traitement des contentieux avant le début des travaux. Pas de début des travaux avant le traitement des contentieux".

Par crainte d'une intervention des forces de l'ordre, cinq barrages faits de blocs de chantiers ou d'engins agricoles ont été dressés par les opposants, dans la nuit de mardi à mercredi, sur toutes les routes et chemins d'accès menant à la bâtisse.

A partir de 05H00 du matin, plus d'une centaine de personnes, opposants de tous âges, se sont engagées à pied en file indienne sur un petit chemin boueux, dernier accès à la ferme, éclairés dans la nuit par des lampes frontales.  "Ça fait plaisir de voir qu'on est venus aussi nombreux", s'est réjouie Geneviève Coiffard, d'Attac.

"Il y a une grosse mobilisation, il faut que ça se maintienne", a souligné le porte-parole de l'Acipa (association d'opposants), Dominique Fresneau, dans la cour de la ferme de Saint-Jean-du-Tertre où a eu lieu un point presse vers 08H00, une fois la crainte d'une intervention écartée.

Dans la cour, plus d'une centaine de personnes, sexagénaires de l'Acipa, agriculteurs opposants à l'aéroport du "Copain" et "zadistes" (jeunes opposants à l'aéroport anti-capitalistes habitant sur la zone d'aménagement différée dans des fermes squattées ou des cabanes) ont affirmé leur volonté de maintenir la vigilance plusieurs jours.

Jean-François CASTELL 24/12/2012


Prévu pour être achevé en 2017, le projet de transfert d'aéroport n'a pas avancé depuis l'automne 2012, date des dernières grandes interventions des forces de l'ordre sur place.

Sciences et avenir 23/4/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plusieurs milliers d'opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont afflué samedi sur le site au nord de Nantes, malgré la pluie. Des concerts et des débats sont programmés durant le week-end. Invitée surprise, l'ex-ministre Cécile Duflot a fait le déplacement.

"Il faut qu'on sorte de la pression qu'on fait peser sur les gens qui vivent et qui travaillent ici et qui depuis tellement d'années vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il faut que ça s'arrête maintenant", a déclaré la députée écologiste de la 6e circonscription de Paris.

En fin d'après-midi plus de 7000 personnes étaient arrivées sur place selon les organisateurs, plus de 4000 selon la police. Elles sont venues réclamer l'abandon du projet contesté de transfert de l'aéroport Nantes-Atlantique.

L'optimisme domine, depuis l'annonce cet hiver par le gouvernement que les travaux ne débuteront pas avant la fin des recours juridiques. Mais pour Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, principale association d'opposants, "tant que nous n'aurons pas une signature officielle du gouvernement arrêtant la déclaration d'utilité publique, le projet peut toujours revenir".


romandie 5/7/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

De Cécile Duflot à José Bové, ils étaient ce week-end sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour une manifestation militante. Occasion d'exercer une constante pression au sein de la majorité présidentielle sur le dossier de l'aéroport.

Ministre du logement du très pro-aéroport Jean-Marc Ayrault, Cécile Duflot avait toujours fait part de son désaccord quant à la construction de Notre-Dame-des-Landes. Redevenue députée, Cécile Duflot revient physiquement sur place à la ZAD (la "Zone à défendre" ou "Zone d'aménagement différée" de l'aéroport du Grand-Ouest) pour une fois de plus remettre en cause le projet :

"Il faut qu'on sorte de la pression qu'on fait peser sur les gens qui vivent et qui travaillent ici depuis tellement d'années avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, il faut que ça s'arrête maintenant".


Presse Océan 6/7/2014



Celle qui a poussé les écologistes à ne pas rejoindre le gouvernement Valls, qui pourtant était, selon de nombreuses indiscrétions, prête à revoir le dossier NDDL, était accompagnée de la vielle garde du parti et de l'emblématique militant anti-Mac Do et du Larzac, le député européen José Bové.

"Il faut que l'Etat accepte, c'est l'expérience du Larzac qui me le fait dire, de confier la gestion des terres de cet ancien projet à une structure qui se mettrait en place regroupant l'ensemble des habitants et des gens concernés sur le terrain", explique José Bové qui conclut "On est à un tournant dans ce combat : on voit bien qu'aujourd'hui l'État est en train de comprendre que ce projet n'aboutira pas".

Lors de son intervention, sous chapiteau, des zadistes "anti système" ont coupé l'accès à l'électricité comme l'ont constaté nos confrères de Presse-Océan. Les activistes alter-mondialistes voulaient la parole et interrompaient régulièrement les orateurs aux cris de "arrêtez de travailler, la démocratie c'est de la M...". Les organisateurs ont accepté de leur donner le micro après l'intervention du député européen. Suite à cette promesse l'électricité a été rétablie sur le chapiteau.
Une preuve de plus des divisions sur place et de la tension qui règne entre zadistes et agriculteurs ou écologistes militants présents au quotidien à Notre-Dame-des-Landes.

FR3 Pays de loire 6/7/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Des pneus ont été brûlés vendredi matin par une cinquantaine de manifestants, qui se sont enfuis avant l'arrivée des gendarmes. La circulation est rétablie.

 Photo d'illustration - La circulation a été bloquée quelques minutes ce matin à proximité du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. ©️ Sébastien Salon-Gomis / Sipa

Plusieurs dizaines d'opposants au projet d'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont brûlé des pneus vendredi matin sur la RN137 entre Rennes et Nantes, interrompant la circulation pendant un peu plus d'une heure, a-t-on appris auprès de sources concordantes. Arrivés vers 9 heures sur la nationale à hauteur de Grandchamps-des-Fontaines (Loire-Atlantique), les manifestants ont tendu des banderoles et brûlé des pneus avant de s'enfuir, causant trois kilomètres de bouchons dans les deux sens à environ 10 heures, selon la gendarmerie.

Environ une cinquantaine de manifestants étaient présents et se sont enfuis avant l'arrivée des gendarmes. "La priorité maintenant, c'est de rétablir la circulation le plus rapidement possible", a dit le directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique, Laurent Buchaillat, tandis les services de l'État évaluaient les dégradations causées par les pneus en flamme. À 10 h 30, la circulation a pu être rétablie sur une voie dans chaque sens de circulation sur la RN137, mais des déviations mises en place une heure plus tôt restaient opérationnelles.

 Presse Océan 5/7/2014


Le point 18/7/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dans une lettre adressée à l'association Des ailes pour l'Ouest, le Premier ministre confirme, selon l'information parue sur le site de Francetv Info, l'attachement de l'Etat au projet controversé.

Lettre de Manuel Valls sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes publié par France_Info.fr


L'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) verra bien le jour. Dans un courier révélé mardi 4 novembre par France Info et RTL, le Premier ministre Manuel Valls assure que "la détermination de l'Etat a voir ce projet réalisé est intacte". La lettre, datée du 28 octobre, est adressée à Alain Mustiere, président de l'association Des ailes pour l'Ouest.

Cette association pro-aéroport a écrit au Premier ministre pour lui faire part de son attachement au projet. "Soyez assuré que j'ai pris connaissance avec une grande attention de votre démarche et des arguments qui la motivent", répond Manuel Valls. Pour lui, il ne fait pas de doute que les recours contre le projet n'empêcheront pas sa réalisation. "Conformément aux engagements pris par le gouvernement, les travaux ne s'engageront qu'une fois les recours contre le projet jugés", écrit Manuel Valls.

C'est la première fois depuis quelques mois que le gouvernement se montre si ferme sur la question. Jusqu'à maintenant, Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a simplement déclaré qu'il fallait attendre les décisions de justice pour décider de l'avenir du projet.

Francetv info 4/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La lettre du Premier ministre à l'association pro-aéroport "des Ailes pour l'ouest" fait réagir les écologistes. Pour Jean-Vincent Placé "On peut être Premier ministre et ne pas voir ses vœux se réaliser".

La lettre du Premier ministre aux partisans d'un déménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes était rendue publique. Aussitôt, le parti Europe Ecologie les Verts a réagi, préférant ne retenir que la deuxième partie de la missive ministérielle.

Sur France Info, Ronan Dantec, voit dans les déclarations de Matignon la confirmation de l'immobilisme total de l'Etat sur ce dossier. Le Sénateur écologiste de Loire-Atlantique ne retient du courrier que les précautions légalistes du locataire de Matignon, Manuel Valls soulignant que "les travaux ne s'engageront qu'une fois les recours contre le projet jugés".

Le bouillonnant patron des écologistes au Sénat, livrait hier matin lui aussi son analyse sur la radio info du Service Public. "C'est la position constante du Premier ministre et très franchement, c'est un entêtement vain et inutile (..) "Notre-Dame-des-Landes, c'est non, ça n'a strictement aucun sens".

Un peu plus tard dans la journée, il monte d'un cran sur Itélé. Question, "alors Notre-Dame-des-Landes va se faire finalement?       

           
Les propos sur l'aéroport de Nantes à partir de 5 minutes 15"

- Eh bien moi je pense que non, vous voyez. Comme quoi on peut être Premier ministre, écrire des courriers et ne pas voir ses vœux se réaliser, et être parlementaire écologiste modeste comme moi et penser qu'on a plutôt raison."

Le même Jean-Vincent Placé pensait en août être en phase avec Valls. Il avait confié à son ami l'ex-Euro député  Dany Cohn Bendit la teneur d'une conversation avec le Premier ministre. "Cet aéroport on ne le fera pas, il est trop cher, il est d'un autre temps, mais on ne peut pas le dire publiquement parce que je ne peux pas froisser mon prédécesseur Jean-Marc Ayrault"

FR3 Pays de Loire 6/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une nouvelle manifestation aujourd'hui à Nantes à l'appel d'une vingtaine de collectifs, le rassemblement est prévu à 14h devant le palais de justice, parmi les manifestants, les blancs-blocs pour organiser une "résistance passive" entre zadistes et policiers.


 ©️ Franck Dubray / Maxppp Une nouvelle manifestation sans demande d'autorisation aujourd'hui à Nantes contre les violences policières, les autorités redoutent de nouvelles actions de casseurs

Les transports publics annoncent des fermetures de lignes de bus et de tram, que ce soit sur le réseau Tan ou Lila. Les commerçants ont été invités à baisser le rideau tant les autorités craignent les débordements. On attend a priori beaucoup de monde pour cet appel national à manifester contre les violences policières. Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes en ont donné un avant goût hier en s'attaquant à la gendarmerie de Sautron, pour tenter de faire libérer ceux d'entre-eux, "pris en otages", entendre par là , entendus par les gendarmes dans une enquête !

Difficile de dresser la liste des collectifs d'opposants à l'aéroport, ou résolus à en découdre avec la police. Aucune demande d'autorisation de manifester n'a d'ailleurs été déposée en préfecture.

Hier, la maire de Nantes, Johanna Rolland, a demandé au préfet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir l'ordre et éviter à nouveau que le centre ville ne montre encore une fois des images d'ultra-violence urbaine. "Le droit de manifester est un droit fondamental de notre République. J’y suis attachée et il doit être scrupuleusement respecté. Mais il s’accompagne évidemment d’un droit à la sécurité pour les habitants de notre ville mais aussi pour les manifestants eux mêmes. Il ne peut être question pour moi de confondre le droit démocratique de manifester et l’intention de ceux dont le seul objectif est d’affronter les forces de l’ordre et de dégrader les biens publics et privés".

Les Verts de leur côté n'appellent pas à manifester. "Comme pour la manifestation du 1er novembre à Nantes, les conditions d’un déroulement paisible ne semblent pas être réunies. C’est pourquoi Europe Écologie - Les Verts Nantes et les élus écologistes et citoyens n’appellent pas à manifester demain.

Manifester est un droit fondamental qui doit se faire dans le respect et dans le cadre d’une démarche pacifiste. Cela a eu lieu lors de l’hommage à Rémi Fraisse sur le site de Notre-Dame-des-Landes le 8 novembre dernier".

Seule l'Acipa par la voix de Françoise Verchère a fait part de sa volonté de participer à la manifestation. En s'interposant sous forme de "blancs-blocs". "Cessons de laisser dire et croire que notre appel à des manifestations sans dérapage ne serait qu'un mauvais alibi pour masquer notre propre peur : la peur est certes bien compréhensible dans le contexte actuel, mais elle ne nous paralyse pas ! Cessons de regarder avec désolation les violences comme si nous ne pouvions rien y faire : non, nous ne sommes pas démunis ! Constituons des "blancs-blocs" nombreux, bien visibles et identifiables, agissant fermement dans le respect de l'intégrité des personnes. Dès le 22, nous proposons que le plus grand nombre possible de personnes arborent très visiblement écharpes, coiffures, vêtements blancs ..."


FR3 Pays de Loire 22/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Le Conseil d'Etat a rejeté vendredi les pourvois formés par des riverains opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes pour obtenir l'annulation de leur expropriation.

26 requêtes différentes avaient été présentées sur le même modèle devant la plus haute juridiction administrative française pour demander l'annulation d'un arrêté du 11 septembre 2011, dans lequel le préfet de Loire-Atlantique déclarait cessibles plusieurs parcelles.

Il s'agissait d'une étape préalable à l'expropriation de ces riverains, survenue par la voie d'une ordonnance dont ils ont également demandé l'annulation en justice. Les requérants étaient soutenus par trois associations ainsi que par le syndicat local de la Confédération paysanne. En décembre 2012 et février 2014, la justice administrative avait déjà rejeté à deux reprises les demandes d'annulation. Les plaignants s'étaient tournés vers le Conseil d'Etat.

Les opposants faisaient notamment valoir que l'appréciation des impacts du projet n'avait pas été réalisée de manière globale ou que l'Etat n'avait pas diligenté d'analyse comparée des conséquences des différentes options du projet. "Aucun (des moyens soulevés) n'est de nature à permettre l'admission du pourvoi", a jugé le tribunal administratif.

La procédure d'admission permet d'examiner, avant une éventuelle audience au fond, la recevabilité d'un pourvoi qui "n'est fondé sur aucun moyen sérieux", selon l'article L. 822-1 du code de justice administrative. Après le rejet des pourvois, l'arrêté déclarant cessibles les parcelles incriminées devient donc définitif.

La décision du Conseil d'Etat "confirme" que celui-ci "est très proche du pouvoir politique", a commenté auprès de l'AFP Julien Durand, un des porte-parole de l'Acipa, la principale organisation d'opposants. "Nous, on a été un peu surpris de ne pas avoir été jugés sur le fond. Ça (les recours devant le Conseil d'Etat) a juste été jugé en terme de recevabilité", a-t-il ajouté.

Outre le pourvoi devant la Cour de cassation contre les ordonnances d'expropriation, les opposants au projet d'aéroport ont engagé des actions devant le tribunal administratif de Nantes concernant le respect de la loi sur l'eau et la destruction d'espèces protégées, a rappelé Julien Durand.

Au niveau européen, la commission des pétitions est par ailleurs saisie sur le respect des directives européennes concernant la protection des espèces et des zones humides, ont précisé Julien Durand et Françoise Verchère, présidente du Collectif des élus doutant de la pertinence de l'aéroport (Cédpa).

Depuis la publication des ordonnances d'expropriation, quelques riverains ont accepté de quitter les lieux contre indemnisation. Quantité d'entre eux sont restés, notamment de nombreux agriculteurs.

L'aéroport, dont la concession a été attribuée au groupe Vinci, devait être mis en service en 2017 pour remplacer l'aéroport de Nantes Atlantique. Le chantier n'a pas commencé.


Sciences et avenir 28/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Le Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité (CSPNB), une instance consultative, a émis "un avis défavorable", dans le dossier du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.

Le CSPNB émet "un avis défavorable à la destruction de cet ensemble très original par la réalisation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes", dans ce texte daté du 2 février.


 Un opposant à la construction de l'aéroport de Notre-Dame des Landes sur le site le 8 novembre 2014 (c) Afp

Ce projet "aurait un impact très important" sur certains agroécosystèmes de zones humides "en voie de disparition sur l’ensemble de l’Europe de l'Ouest, précieux par leurs fonctions écologiques et leur richesse en biodiversité", souligne le Conseil. "C'est un avis qu'on va regarder avec intérêt puisque c'est un conseil scientifique", a-t-on indiqué lundi au ministère de l'Ecologie. Il "ne s'inscrit pas dans une procédure particulière" et résulte d'une "autosaisine du Conseil", a-t-on ajouté, mais "fera partie des points qui seront regardés par les services".

Pour le Conseil, "les possibilités de compensation à l’identique (des agrosystèmes) apparaissent très restreintes", souligne le Conseil. "La compensation à la destruction de ces zones humides serait très problématique dans le contexte actuel d’intensification agricole et de changement climatique", explique le Conseil.

"Les propositions du dossier ne permettraient pas d’atteindre les critères fixés par le code de l’environnement et les dispositions du SDAGE (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) de Loire-Bretagne", ajoute-t-il.

Par ailleurs, "les agriculteurs eux-mêmes sont très réservés par rapport à des mesures compensatoires d’extension de pratiques agricoles dans les territoires voisins, qu’ils considèreraient comme une +double peine+ par rapport à leur activité. La mise en oeuvre effective de telles mesures compensatoires par la profession agricole serait donc loin d’être assurée", relève le CSPNB.

Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes fait l'objet depuis le début des années 2000 d'une intense bataille juridique de la part de ses opposants qui ont jusqu'à présent perdu toutes leurs actions en justice. Le projet est suspendu à l'épuisement de ces recours. Il est source de tensions entre l'exécutif et les écologistes depuis le début du quinquennat de François Hollande.

Le CSPNB a "une fonction de veille, de conseil, d'alerte et de réflexion prospective sur l'ensemble des questions scientifiques concernant le patrimoine naturel terrestre et aquatique (eaux douces ou marines), qu'il s'agisse de paysages, d'écosystèmes, d'espèces ou de génomes", selon son arrêté de création daté du du 26 mars 2004. Il "émet des avis scientifiques destinés à éclairer les choix politiques", selon le même arrêté.


Sciences et avenir 9/2/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La ministre de l'Écologie estime que le projet contesté d'aéroport pourrait faire l'objet d'une consultation au niveau départemental.

La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, a suggéré lundi l'organisation d'un référendum local sur le projet contesté d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). "Pourquoi pas là aussi un référendum local au niveau départemental ?" a déclaré la ministre, interrogée sur BFM TV-RMC. "Dans le cadre de la réforme des procédures que je suis en train de réaliser, il y aura la possibilité d'ouverture pour les maîtres d'ouvrage de recourir à un référendum. (...) Pourquoi pas (sur Notre-Dame-des-Landes), comme sur les autres sujets ?" a-t-elle ajouté.

  Le Point 9/3/2015


Le président François Hollande avait annoncé début janvier que lorsque "les recours ser(aient) épuisés, le projet" d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes, près de Nantes, serait "lancé". En décembre, le Premier ministre Manuel Valls avait plaidé pour la construction de l'aéroport après la mi-2015, une fois épuisés les recours. Une déclaration qui avait, semble-t-il, surpris Ségolène Royal. Le Premier ministre "a dit les travaux seront engagés lorsque les procédures autoriseront ces travaux. Les procédures sont en cours", a rappelé lundi Ségolène Royal, soulignant qu'il y avait toutefois plusieurs recours engagés.

"Ouvrons les choses au lieu de toujours se figer dans des postures, dans des conflits. Décompressons, ouvrons le jeu de la société, permettons que les gens s'expriment, faisons confiance à l'intelligence humaine, au dialogue démocratique, à la démocratie participative", a-t-elle lancé à l'appui de sa suggestion d'un référendum. Lors de la conférence environnementale fin novembre, François Hollande avait évoqué la possibilité de recourir à des référendums locaux lorsque des projets d'aménagement du territoire sont contestés.

Une commission spéciale a été chargée de remettre d'ici à fin mai des propositions pour favoriser la "démocratie participative", qui doit permettre de mieux associer les citoyens aux projets d'aménagement afin d'éviter des blocages comme à Sivens (Tarn). Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes fait l'objet depuis le début des années 2000 d'une intense bataille juridique menée par les opposants à sa construction, qui ont jusqu'à présent perdu toutes leurs actions en justice.


Le Point 9/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis 6 ans le site est une ZAD, officiellement une zone d'aménagement différé. Mais le terme a été détourné par les opposants qui occupent les lieux en zone à défendre. Dans quelles conditions vivent-ils ?


C'est l'une des premières fermes occupées, voilà plus de 6 ans : Les Fosses noires, juste à côté d'un champ, surnommé "rouge et noir", l'une des plus grosses productions agricoles, de la ZAD. Ici, une soixantaine de lieux de vie, comme ce hameau de caravanes, abritent quelques 200 personnes, des militants. Pour beaucoup, comme ce porte-parole, ils ont quitté, des études, un travail, des proches, et surtout, du confort.

 Reportage d'Eléonore Duplay, Pascal Cosset, Daniel Le Floch et Philippe Coat

"C'est jamais un choix évident, sinon ça se saurait... quand on voit ce qu'a été l'opération César, ça n'a pas été facile... c'est un choix qui certes n'est pas facile, mais qui apporte beaucoup dans la manière dont on se construit individuellement et collectivement". raconte Camile, (nom générique des zadistes). 

Lancée il y a deux ans, l'opération "César" a détruit une trentaine de lieux de vie. Aujourd'hui, les landes de Notre Dame abritent pourtant plus de cabanes, la vie s'y est organisée, avec salle de spectacle, services aux habitants. Mais aussi, les chicanes, les points de contrôle, qui rappellent que les 2000 hectares sont désormais sous surveillance. Contrainte qui ne semble pas gêner les premiers opposants, une dizaine de familles nées et demeurées là. 

 ©️ France 3 Aujourd'hui, les landes de Notre Dame abritent toujours des cabanes

"Heureusement qu'ils ont été là pour nous aider dans notre lutte. On se serait pas mis devant les CRS... pour moi c'est normal qu'on travaille avec eux... C'est une entraide, quoi" rappelle Sylvain Fresneau, agriculteur, habitant de la ZAD.
Et si demain, l'Etat décidait d'évacuer la zone, ces cabanes verraient à nouveau affluer des zadistes de toute la France pour renforcer les quelques habitants présents ici à l'année.

Sur ces terres qu'ils espèrent protéger, les opposants pensent pouvoir déplacer les foules et les tracteurs. Plusieurs centaines de comités de soutien
à travers toute la France. De quoi, disent-ils, occuper l'ensemble des 2000 hectares.


F3 Pays de Loire 31/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Notre Dame des Landes aurait dû accueillir un aéroport en 2017. Mais c'était sans compter la mobilisation des opposants. Notamment sur le terrain juridique. Ils ont déposé 54 recours contre le projet, dont 13 concernant la loi sur l'eau...

Dans ce reportage consacré à Notre-Dame-des-Landes, Eléonore Duplay, Pascal Cosset et Frédéric Grunchec reviennent sur les nombreux recours déposés contre l'aéroport.



De loin, on ne voit qu'une vaste étendue d'herbe. Et des bosquets. Pour percevoir la zone humide, il faut se mettre, au ras du sol.

"C'est une prairie permanente, humide, qui déborde, vous voyez, on a un ruisseau ici, on a un autre ruisseau qui déborde dans la mare...ça irrigue tout le milieu... on n'a plus du tout affaire à des milieux comme celui-ci" confie Guy Bourlès, un naturaliste en lutte.

Sur 1600 hectares, environ 200 mares, souvent reliées par de petits cours d'eau... Le tout, au beau milieu d'une ligne de partage des eaux.... de l'Erdre à la Vilaine. C'est cette situation particulière, unique dans la région, qui en fait une réserve pour beaucoup d'amphibiens.

 ©️ France 3 Un batracien de Notre-Dame-des-Landes


Ici, les opposants à l'aéroport ont recensé 1200 espèces d'animaux, dont 130 protégées... L'inventaire officiel ne prévoit le transfert que pour 4 d'entre-elles... Et la méthode choisie pour les compensations, est expérimentale... Elle n'a jamais été testée, et surtout pas à aussi grande échelle.

Dommages collatéraux... mais nécessaires. Pour ceux qui portent le projet, Les procédures ont été respectées.

Si le tribunal rejetait les recours sur l'eau et les espèces, nous serions là en plein sur l'une des pistes de l'aéroport...


F3 Pays de Loire 24/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le procès concernant la possible expulsion d'un couple habitant sur la zone de l'aéroport de Notre-Dame des Landes s'est tenu le 25 mars, à Saint-Nazaire.

Des dizaines de zadistes se sont rassemblés devant le tribunal de Saint-Nazaire. C'est ce mercredi que le tribunal entend les plaidoiries d'AGO, filière de Vinci, et de l'avocat de Christine et Claude Herbin, menacés d'expulsion.

France 3 Pays de la Loire 25/3/2015


Le couple Herbin est locataire d'une maison située sur la zone du futur aéroport de Notre-Dame des Landes depuis 1996. Presque vingt ans. Ils y ont élevés leurs deux enfants. AGO leur demande aujourd'hui de partir.

Il est vrai que depuis 2009, tous les terrains situés dans cette zone ont été vendus à l'État. Mais à la suite d'une grève de la faim menée par des opposants au projet de l'aéroport, les personnes vivant sur les lieux avant le rachat des terrains par l'État sont autorisés à rester sur les lieux. C'est sur cet argument que M. et Me Herbin base leur défense. Seulement voilà. Le propriétaire n'aurait pas déclaré leur présence et c'est sûre ce vice de procédure que compte AGO.

Les zadistes sont furieux. Et Claude Herbin, incrédule:"Normalement, il n'y a rien qui va se construire avant deux ou trois ans, à cause des recours, donc je ne vois pas pourquoi ils nous expulsent maintenant. Et puis de toute façon l'aéroport ne se fera pas".


F3 Pays de Loire 25/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Notre-Dame-des-Landes (France) (AFP) - Remise en état de maisons promises à la démolition, consolidation de cabanes en bois: les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), près de Nantes, ont lancé jeudi un chantier de rénovation pour marquer leur volonté de "s'enraciner" et de construire "un avenir sans béton".

La construction du futur aéroport nantais, que Manuel Valls avait suggéré en décembre d'engager après la mi-2015, n'a toujours pas débuté, les recours déposés par les opposants au projet n'ayant pas encore été examinés par la justice administrative. Mais les occupants de la Zad - la "zone d'aménagement différé" qu'ils ont rebaptisée "zone à défendre" - veulent montrer qu'"en revanche, les travaux collectifs de construction et de reconstruction battent déjà leur plein et vont s'accélérer".

 Claude Herbin (g), un habitant qui pourrait devoir quitter sa maison en raison de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 14 mai 2015 (c) Afp

"Nature des travaux: rénovation des dépendances. Mise en oeuvre: mouvement de lutte contre l'aéroport". Le premier "permis de construire" de ce "chantier public", qui débutera proprement dit en août, a été symboliquement posé devant la maison de la famille Herbin, arrivée en 1996 sur la zone où doit être construit l'aéroport, et à laquelle la justice a ordonné la veille de quitter les lieux dans un délai de 18 mois.

"Que ce soit 18 mois, ou trois ans (le délai maximum prévu par la loi dans une procédure d'expulsion, ndlr), nous ne partirons pas car l'aéroport ne va pas se faire", assure Claude Herbin, le père de famille, assis dans la cuisine de sa maison de plain-pied, située dans le village du Liminbout, que son propriétaire avait vendue à l'Etat en janvier 2009 sans mentionner la présence de locataires.

Dès la mi-août, ce cuisinier natif du territoire de Belfort, installé à Notre-Dame-des-Landes il y a dix-neuf ans pour raisons professionnelles, commencera avec ses soutiens la rénovation de la grange attenante à la maison. "On va refaire la toiture, aménager une salle de réunion, une cuisine car on essaye de s'auto-nourrir", détaille-t-il.

Pour les matériaux de construction nécessaires à ce chantier et à la rénovation d'une dizaine d'autres maisons ou cabanes en bois pendant l'été, "on a mis à contribution les comités de soutien pour fournir ciment, sable, gravier, planches de bardage", tandis que le bois, abattu à Notre-Dame-des-Landes durant l'hiver, sera scié à la mi-juillet grâce à la venue d'une scierie mobile, explique "Raoul", occupant de la Zad depuis 2013.

Après l'opération de remise en culture des terres, lancée au printemps 2013 sous le nom de "Sème ta Zad", "on a voulu faire une réflexion sur le bâti. Notre opposition ne se résume pas à l'abandon du projet. On se donne les moyens de rester sur le long terme, (...) on cherche à s'enraciner", poursuit-il.

Alors que deux ans et demi plus tôt, de violents heurts entre opposants à l'aéroport et forces de l'ordre avaient secoué le bocage, "aujourd'hui, on n'a pas de menace policière et on pense que cette période floue, pendant laquelle il n'y aura pas de décision de mise en route ou d'abrogation du projet, va durer encore deux ou trois ans. Donc d'une phase d'opposition, on passe à une phase de construction", souligne Marcel Thébault, agriculteur dont la maison voisine à celle de la famille Herbin est également promise à la démolition.

"Sur place, on veut construire ensemble un avenir sans béton (...), sans le béton de Vinci (dont la filiale AGO, Aéroports du Grand Ouest, est concessionnaire du futur aéroport, ndlr)", lance-t-il.

"On tient notre marqueur depuis 1973, depuis le début de la lutte, à savoir garder ce lieu en vie (...). Depuis le début, on veut que les terres agricoles soient entretenues, il faut aussi que les bâtiments soient entretenus pour qu'une fois que la sérénité sera revenue chacun puisse vaquer à ses occupations", insiste Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, principale association d'opposants.


Sciences et avenir 14/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "va pouvoir se poursuivre" dans "un souci d'excellence environnementale", s'est félicité vendredi Manuel Valls. Il a salué ainsi le rejet par la justice des 17 recours déposés par les opposants. Ceux-ci vont faire appel.

"Cette décision confirme la parfaite conformité du projet au droit, et le respect des procédures encadrant la réalisation des projets d'infrastructures", écrit Matignon dans un communiqué.

"Le Premier ministre, Manuel Valls, prend acte de cette décision qui doit entraîner la reprise des travaux. La réalisation du projet est ainsi à nouveau engagée après avoir été suspendue depuis fin 2012", poursuit le texte.

"Le projet va donc pouvoir se poursuivre, en concertation avec les collectivités locales et la Commission européenne, dans un souci d'exemplarité environnementale et de respect scrupuleux des procédures nationales et communautaires", conclut le texte.

Les principales associations opposées au transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique vers le bocage de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres, avaient saisi la justice administrative en février 2014. Elles souhaitaient faire annuler quatre arrêtés environnementaux pris par le préfet de Loire-Atlantique quelques semaines plus tôt.

Ceux-ci donnaient le feu vert au concessionnaire du futur site de 1650 hectares, Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, pour détruire les zones humides et près de 100 espèces protégées, ou les déplacer. Cela, dans le but d'aménager et exploiter la plate-forme aéroportuaire ainsi que la desserte routière de l'aéroport, au mépris, selon les opposants, de la réglementation en vigueur en matière d'environnement.


Romandie 17/7/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les principales associations opposées au transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique vers le bocage de Notre-Dame-des-Landes avaient saisi le tribunal administratif pour faire annuler quatre arrêtés environnementaux.

Le tribunal administratif de Nantes (Loire-Atlantique) a rejeté les recours environnementaux contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, vendredi 17 juillet. Les principales associations opposées au transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique vers le bocage de Notre-Dame-des-Landes, à une vingtaine de kilomètres, avaient saisi le tribunal administratif de Nantes en février 2014. Objectif : faire annuler quatre arrêtés environnementaux pris par le préfet de Loire-Atlantique semaines plus tôt.

Que signifie cette décision ? : Les arrêtés mis en cause par les opposants donnaient le feu vert au concessionnaire du futur site de 1 650 hectares, Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, pour détruire les zones humides et près de 100 espèces protégées, ou les déplacer. Le but final de cette opération est d'aménager et d'exploiter la plateforme aéroportuaire ainsi que la desserte routière de l'aéroport, au mépris, selon les opposants, de la réglementation en vigueur en matière d'environnement.

En rejetant les recours intentés, la justice accorde donc le droit au concessionnaire d'effectuer les travaux envisagés.

Est-ce que la bataille juridique va prendre fin ?Cette décision de justice constitue un nouveau revers pour les opposants, qui mènent depuis le début des années 2000 une intense bataille juridique pour obtenir l'abandon du projet, parallèlement à une occupation sur le terrain. Un accord politique passé entre le PS et les écologistes prévoyait que les travaux seraient suspendus jusqu'à l'épuisement des recours juridiques.

Dans les heures qui ont suivi le rejet des recours environnementaux, les associations écologistes ont confirmé qu'elles allaient faire appel devant la cour administrative d'appel de Nantes, dans le délai légal de deux mois. "On avait de grands espoirs au niveau du volet environnemental, c'est pour ça qu'on va repartir sur une procédure en appel, encore plus motivés. Car si à Notre-Dame-des-Landes on bafoue les lois environnementales, que va devenir demain la planète ?", s'est interrogé Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, l'une des associations historiques d'opposants.

Me Thomas Dubreuil, l'avocat des associations qui ont déposé les recours, avance que "de nombreuses autorisations sont encore nécessaires pour le projet, qu'il s'agisse des autorisations de défrichement, de permis de construire, ou de l'autorisation de dérogation relative au campagnol amphibie", une autre espèce protégée qui n'a pas encore fait l'objet d'un arrêté préfectoral. La joute juridique n'est pas donc pas encore terminée.

Que vont devenir les zadistes ?Dès l'annonce du rejet des recours, Manuel Valls s'est félicité de la décision : "Le projet va pouvoir se poursuivre", a déclaré le Premier ministre, pour qui cette décision "doit entraîner la reprise des travaux". Mais cette volonté de reprendre le cours des choses là où il s'est arrêté en 2012 se heurte à un problème : la présence continue de militants écologistes, baptisés "zadistes", sur le site.

La Chambre de commerce et d'industrie Pays de la Loire et plusieurs associations ont sommé le gouvernement de procéder à l'évacuation immédiate de la zone. Elles ont été rejointes par Bruno Retailleau, tête de liste des Républicains aux régionales en Pays-de-la-Loire, qui exige l'évacuation des "ayatollahs de la décroissance". Le sénateur, proche de François Fillon, appelle le gouvernement à faire "enfin le choix de l'autorité et de la fermeté face aux zadistes".

Europe Ecologie-Les Verts, pour qui la "bataille n'est pas finie", a estimé que toute tentative d'expulsion ou de lancement des travaux "serait une provocation". La dernière tentative majeure d'évacuation remonte à 2012 et s'était soldée après des semaines d'affrontements par l'annonce de la mise en place d'"une commission du dialogue" par l'ex-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre.



----->Je m'interroge sérieusement sur le parti pris par le premier ministre actuel, Manuel Valls d'accréditer cet aéroport... Alors qu'en réalité il suffirait de faire des travaux de rénovation et d'agrandissement de l'aéroport actuel, Nantes Atlantique. D'autant qu'une contraction du trafic aérien est attendue et que l'effet du TGV sur la fréquentation des lignes desservies est somme toute important ! Et qu'il faudra attendre de nombreuses années pour retrouver un taux de fréquentation "rentable", comme cela a été le cas sur les dessertes de Lyon et de Strasbourg... Tout se passe, sur le plan politique, comme si on cherchait délibérément à ignorer ces faits. Quant à la position de Manuel Valls on pourrait penser qu'il s'agit d'un contrat moral envers Jean-Marc Ayrault, ex-premier ministre, qu'il a remplacé à la tête de l'état... Rappelons aussi que ce projet est sur les rails depuis les années 1960.... Et que depuis la problématique environnementale a bien changé (notamment à propos des zones humides, la loi sur l'eau et les espèces menacées), tout comme l'environnement économique dont le transport aérien fait partie. Pour preuve d'une désaffection de la desserte, sa suppression au départ d'Orly, la mise en ligne d'appareils de moindre capacité et un recadrage prévu par Air France pour l'exploitation de la ligne, notamment en regroupant ses compagnies régionales sous une même banière... Et même, aux dernières nouvelles, de fusionner les compagnies régionales ! Ce qui était peut-être utile il y a plus de 50 ans, ne l'est plus nécessairement aujourd'hui... A moins que ce ne soit que pour une question d'orgueil mal placé... Je suis sidérée du mépris du monde politique (excepté Europe Ecologie les Verts) envers les préoccupations environnementales exprimées par le peuple !




Francetv info 17/7/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Plusieurs centaines d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont mobilisés tôt ce mardi matin pour empêcher la venue des forces de l'ordre et d'un juge des expropriations sur le site du projet contesté.

Dès 07H00, les accès à deux routes départementales, portes d'entrée de la "Zad" -la "zone d'aménagement différé" que les opposants ont rebaptisée "zone à défendre"- et menant aux maisons de trois familles menacées d'expulsion, étaient bloqués par des barrages routiers, à l'aide de tracteurs, chicanes ou encore pneus.

 ©️ Jean-Pierre Brenuchon / France 3 Blocage d'opposants au carrefour des Ardillières, près de Notre-Dame-des-Landes.

Plusieurs barricades ont été tenues jusqu'en fin de matinée, sous une pluie soutenue, par plusieurs dizaines d'occupants de la "Zad", des paysans et membres d'associations opposés de longue date au projet d'aéroport. "On ne laissera pas passer la police, on ne laissera pas passer le juge qui devait se rendre sur la zone ce matin" a expliqué un "Camille" (surnom générique que se donnent les opposants) sur l'un des barrages, au carrefour des Ardillières, près de Notre-Dame-des-Landes. Le magistrat devait selon cet occupant "faire des propositions en termes de relogement et d'indemnisations" aux locataires, "qui ont toujours refusé toutes les offres pour partir et qui resteront là jusqu'au bout".

"Le juge des expropriations avait notifié sa venue, mais on s'attend plutôt à ce qu'il renonce, sinon ce serait de la provocation", a lancé ce "Camille", qui s'exprimait devant la presse au nom des autres manifestants.

Au final, le juge n'a pu se rendre sur place : "On est allé en transport sur les lieux ce matin. Le convoi a été bloqué par des manifestants et nous avons fait demi-tour", peu avant 9h, a expliqué Rémi Bascoulergue, avocat des locataires qui était dans le convoi avec le juge. "Il avait décidé de faire un transport sur les lieux. Il a constaté qu'il ne pouvait accéder aux biens et a confirmé que l'audience se tiendrait à 14h", a ajouté Me Bascoulergue.

La mobilisation a donné lieu à un face-à-face tendu vers 9h, au carrefour de la Saulce à Vigneux-de-Bretagne, entre plusieurs dizaines d'opposants, la plupart le visage dissimulé, et quelques dizaines de gendarmes, répondant par des grenades lacrymogènes aux projectiles (feux d'artifice, fumigènes) lancés par les manifestants.


ipt>


Les forces de l'ordre ont quitté le carrefour quelques minutes plus tard. Au moins deux véhicules de journalistes, dont un appartenant à l'équipe de France 3 Pays de la Loire, garés à proximité du carrefour ont eu leur pneus crevés à l'aide de couteaux.

Un autre rassemblement est prévu à 14H00 devant le palais de justice de Nantes, où une audience doit se tenir. La construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, initialement prévue en 2017 pour remplacer celui de Nantes, est suspendue depuis 2012.


F3 Pays de Loire 22/9/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...