Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique

Messages recommandés

Paris (AFP) - Manuel Valls a réaffirmé mardi face aux députés "l'engagement du gouvernement" à poursuivre le projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) "pour que cessent" les "mises en cause de l'autorité de l’État de la part d'une minorité violente".

"Vous pouvez compter sur l'engagement du gouvernement et donc de l’État pour la mise en œuvre de ce projet et pour que cessent ces mises en cause de l'autorité de l’État de la part d'une minorité violente" qui "doit trouver une réponse ferme", a déclaré Manuel Valls interrogé par Yannick Favennec, député UDI de la Mayenne (Pays-de-la-Loire), sur l'évacuation des opposants à la construction du nouvel aéroport de Nantes. "Donc, nous allons poursuivre ce projet", a-t-il tranché.

 Le Premier ministre français, Manuel Valls, et la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, lors d'un séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale, le 20 octobre 2015 à Paris (c) Afp

Le Premier ministre a rappelé le rejet en juillet dernier par le tribunal administratif de Nantes "de l'ensemble des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux qui autorisaient le lancement des travaux du futur aéroport du Grand Ouest" et évoqué la "parfaite conformité du projet au droit".

"Déclaré d'utilité publique en 2008", ce projet "est nécessaire pour des raisons économiques" et "bon, contrairement à ce qu'on entend, pour l'environnement, il est nécessaire enfin pour la préservation des populations", a-t-il argumenté.

"La décision du tribunal est donc d'application immédiate et le projet va donc pouvoir se poursuivre normalement", a conclu Manuel Valls.

Les travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui devait être initialement inauguré en 2017, à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes, sont suspendus depuis 2012, dans l'attente de l'épuisement des recours déposés par les opposants, ce qui inclut selon eux les procédures d'appel et devant le Conseil d’État.

Les principales associations opposées au projet ont néanmoins saisi en août et septembre la cour administrative d'appel de Nantes après le rejet de leurs demandes d'annulation d'arrêtés préfectoraux autorisant le début des travaux.

Elles avaient alors prévenu que "tout début des travaux démontrerait un mépris flagrant de l’État de droit".


Sciences et avenir 20/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Rennes (AFP) - Près de trois ans après l'arrêt total des travaux pour construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, en raison de la guérilla juridique et de l'opposition sur le terrain des opposants, l'État a officiellement annoncé vendredi une reprise pour 2016.

L'annonce de la préfecture de Loire-Atlantique, faisant suite aux déclarations en ce sens de Manuel Valls, avait été précédée, dès lundi, par le lancement d'un appel d'offres pour des "travaux de débroussaillage, de rétablissement d'accès et de clôtures de la desserte routière de l'aéroport du grand ouest à Nantes", à échéance du 23 novembre 2015 pour des travaux "en 2016".

 Rassemblement lors d'une manifestation contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame- des-Landes près de la Cour administrative de Nantes le 18 Juin 2015. Le rapporteur public a demandé au tribunal de rejeter les 17 pétitions déposées par des opposants au projet. Le magistrat, Christian Rivas, a déclaré que le projet n'occasionnait aucun dommage environnemental majeur et qu'il y avait des "raisons impérieuses d' intérêt public pour la construction d'un nouvel aéroport". PHOTO / GEORGES GOBET ( c ) Afp

Une rapidité qui contraste avec les nombreux délais qui ont progressivement fait prendre trois ans de retard à un aéroport déclaré d'utilité publique en 2008 et qui devait initialement être inauguré en 2017, une dizaine de kilomètres au nord de Nantes, afin de remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.

Une première intervention des forces de l'ordre de grande ampleur avait été lancée en octobre 2012 avec plus d'un millier de gendarmes mobiles. Les unes après les autres les fermes squattées ou les cabanes étaient expulsées puis démolies, mais le 24 novembre 2012, le gouvernement présidé par l'ancien maire socialiste de Nantes Jean-Marc Ayrault avait suspendu toutes les opérations. Le temps que travaille une "commission du dialogue" mais aussi qu'aboutissent les nombreux recours juridiques, déposés systématiquement par les opposants à tous les stades du projet.

Alors que les partisans de l'aéroport, au premier chef desquels les collectivités locales de Loire-Atlantique et de Nantes, attendaient impatiemment la reprise des travaux, cette zone humide bocagère de quelque 1.600 hectares dédiée au projet n'a vu se construire que plusieurs dizaines de nouvelles cabanes d'opposants anticapitalistes.

Ils sont entre 100 et 300 installés sur place, rejoints à chaque tentative d'intervention par une opposition "institutionnelle" d'agriculteurs proches de la Confédération paysanne, d'élus écologistes. Quelque 200 comités anti-"NDDL" ont essaimé dans toute la France en 2012.

La "Zone d'aménagement différé" délimitée dans les années 1970 pour ce projet qui a connu vingt ans de pause avant d'être relancé au début des années 2000 est devenue une "Zone à défendre" (ZAD) peuplée de "zadistes" qui ont donné leur surnom à d'autres oppositions anticapitalistes en France, notamment à Sivens (Tarn) contre un projet de barrage où Rémi Fraisse, un opposant, a trouvé la mort en octobre 2014.

Dernière grosse démonstration de force, une manifestation anti-aéroport en février 2014 à Nantes avait rassemblé de 20.000 à 60.000 personnes, selon la police et les manifestants. Plusieurs centaines de radicaux, employant des méthodes "black blocks" avaient fait d'important dégâts en centre ville. Le gouvernement avait alors réaffirmé la nécessité d'attendre "la fin des recours".

En juillet dernier, le tribunal administratif de Nantes a rejeté l'ensemble des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux qui autorisaient le lancement des travaux du futur aéroport par son concessionnaire Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci.

Les opposants ont fait appel, mais celui-ci n'est pas suspensif et le 20 octobre le Premier ministre Manuel Valls a annoncé l'intention du gouvernement de "poursuivre le projet""C'est une excellente nouvelle pour tout le Grand Ouest", s'est aussitôt réjouie la direction de la CCI des Pays de la Loire, tout comme le candidat Les Républicains aux régionales Bruno Retailleau.

"Ce qui me met hors de moi, c'est la stratégie du gouvernement qui ne répond pas aux arguments de fond, leur oppose un silence opaque et, pire, pratique la rétention d'informations et même le mensonge", s'est insurgée Françoise Verchère qui préside le Cédpa, une des principales associations d'opposants. "Un État qui fait cela n'est pas respectable. L’État de droit n'existe plus dans notre pays".

Dénonçant "la volonté du gouvernement de passer en force" et son "hypocrisie" à l'heure où il s'apprête à recevoir la COP21, un représentant des "zadistes" a fait part à l'AFP de leur intention de "s'opposer à toute tentative de reprise des travaux".



Sciences et avenir 30/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
 Le député écologiste a réagi à l'annonce du gouvernement de reprendre les travaux de l'aéroport alors que la France va accueillir la Cop 21. (Photo François de Rugy à l'Assemblée nationale, le 25 octobre 2011. FDR - François de Rugy Flickr / ccby-sa2.0)

L'annonce d'une "reprise des travaux" du projet contesté d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, est "en contradiction totale avec les positions réitérées" du président Hollande, a estimé samedi le député écologiste François de Rugy. "Alors que la France organise la conférence mondiale de lutte contre le changement climatique" en décembre à Paris, "personne ne comprendrait que l'État relance ce projet d'aéroport", écrit l'élu de Loire-Atlantique, qui préside le nouveau parti "Écologistes !", dans un communiqué.

Selon lui, dans une interview datée du 25 septembre, le président François Hollande "s'est clairement exprimé sur le fait que les travaux ne démarreraient que lorsque tous les recours seraient épuisés et a tenu à préciser que tous les recours n'étaient pas épuisés". "Ces annonces contradictoires créent un climat de tension et de crispation regrettable", souligne-t-il. La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé vendredi que l'État engageait la "reprise des travaux" du projet d'aéroport en suspens depuis l'automne 2012.

Et d'ajouter "Alors que ce projet d'aéroport a été imaginé dans les années 60-70 et que la DUP (déclaration d'utilité publique) date de 8 ans, ce projet apparaît de plus en plus anachronique par rapport aux priorités écologiques d'aujourd'hui".


Le Point 31/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts Emmanuelle Cosse et la coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée Cécile Duflot se rendront mercredi sur le site de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, quelques jours après l'annonce de la reprise des travaux, a annoncé mardi EELV.

Les deux responsables politiques rencontreront "des collectifs d'opposants, des associations d'agriculteurs et Philippe Trotté, vice-président du Cédpa", une des principales associations d'opposants, précise le parti écologiste dans un communiqué. Une conférence de presse est prévue sur place à 15H30.




Mmes Cosse et Duflot seront accompagnées notamment de Sophie Bringuy, tête de liste régionale écologiste dans les Pays de la Loire. Dans un communiqué distinct, celle-ci a dénoncé mardi les "provocations successives" dans le dossier de cet aéroport sur lequel le gouvernement a tranché vendredi après trois ans d'arrêt total des travaux. "Les doubles discours permanents des responsables socialistes empêchent toute relation de confiance, pourtant indispensable au sein d'une majorité", estime Mme Bringuy, voyant dans l'annonce de la reprise des travaux sur ce lieu devenu symbolique de la lutte écologiste "un obstacle" au rassemblement de sa liste avec celle menée par le PS entre les deux tours des régionales.




"Depuis plusieurs mois, nous proposons un compromis: le lancement dès 2016 d'une étude indépendante sur l'optimisation de l'aéroport actuel Nantes-Atlantique, avec la réaffirmation du moratoire présidentiel", a expliqué la candidate, évoquant "une demande légitime".

Elle a regretté que "cette alternative (ait) été confisquée au débat public" mais a précisé que EELV ferait son "maximum pour trouver un accord" pour le deuxième tour.



Lors de la présentation des têtes de liste, en mai, EELV avait évoqué un second tour "de raison", avec une alliance avec le PS pour garder la région à gauche. La droite est donnée largement favorite pour l'emporter dans les Pays de la Loire dans les derniers sondages.

Samedi, EELV s'était ému de l'annonce d'une reprise des travaux, dénonçant "une provocation" du gouvernement qui "s'était engagé à geler les travaux jusqu'à épuisement des recours juridiques, appels compris". Le parti écologiste avait critiqué l'"entêtement" du gouvernement à "défendre un projet d'aéroport d'un autre temps".

L'aéroport de Notre-Dame des Landes, déclaré d'utilité publique en 2008, devait initialement être inauguré en 2017, à une dizaine de kilomètres au nord de Nantes, afin de remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.


sCIENCES ET AVENIR 3/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une délégation d'élus écologistes d'EELV a effectué cette visite mercredi, alors que les travaux du projet d'aéroport sont en passe de reprendre après deux ans de suspension.


ipt>


Les responsables d'Europe Ecologie-Les Verts sont venus soutenir les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), mercredi 4 novembre, dans leur bras de fer contre le gouvernement de Manuel Valls. La délégation d'EELV a effectué cette visite alors que les travaux sont en passe de reprendre après deux ans de suspension, comme l'a réaffirmé le Premier ministre, Manuel Valls, à l'Assemblée nationale.

 Anne-Myriam Douchement 4/11/2015



ipt>


Quant à Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'EELV, elle observe que l'engagement des écologistes contre Notre-Dame-des-Landes n'est pas récent : "Cela fait des dizaines d'années que les militants écologistes sont engagés aux côtés d'habitants du coin", a-t-elle déclaré.


ipt>



Francetv info 4/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La reprise des travaux de cet aéroport, à l'origine de vives polémiques, a été acceptée par le Premier ministre. La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie n'a pas caché son agacement.

Ségolène Royal est mécontente et le fait savoir. En visite en Corée du Sud avec François Hollande, la ministre de l'Ecologie a commenté le fait que Manuel Valls ait accepté la reprise des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "Ségolène Royal ne cache pas son agacement, un membre de la délégation présent ici à Séoul ajoute même qu'elle est 'furax'. En privé, Ségolène Royal estime que relancer ce projet à trois semaines de la conférence de Paris sur le climat et à un mois des élections régionales est un mauvais signal", rapporte la journaliste de France 3 Anne Bourse.



La ministre de l'Ecologie n'a jamais caché ses réserves sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "Aujourd'hui elle s'interroge. Si prendre cette décision est simplement une façon de faire preuve d'autorité et que la situation s'enkyste, c'est un mauvais signe. Ségolène Royal pourrait s'exprimer à son retour de Corée, mais la polémique est relancée et elle risque d'envenimer un peu plus les relations avec les Verts et de créer des tensions au sein du gouvernement", conclut la journaliste. 


Francetv info 4/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes enflamme à nouveau le débat. Le Premier ministre confirme que les travaux vont reprendre. Colère de Ségolène Royal. Les écologistes en profitent.

Les ténors écologistes ont voulu marquer le coup. Alors que la reprise des travaux de Notre-Dame-des-Landes a été annoncée, Cécile Duflot, Emmanuelle Cosse, Noël Mamère et d'autres sont venus s'afficher mercredi 4 novembre aux côtés des opposants au projet. "Notre engagement est ancien, répété, régulier", a rappelé Emmanuelle Cosse, la patronne des Verts.



Et Cécile Duflot de marteler : "Il faut dire la vérité. Non seulement le projet de cet aéroport est contre les engagements que va prendre la France lors de la COP 21, mais il est surtout inutile économiquement. Le PDG d'Air France l'a même reconnu ce matin, lors d'une audition à l'Assemblée nationale".

"Le projet est conforme au droit. La réalisation du projet peut donc reprendre dans le respect des procédures", a déclaré Manuel Valls à l'Assemblée. Au sein du gouvernement, Ségolène Royal a dénoncé une erreur politique. La ministre aurait même un plan B : un TGV spécial entre Nantes et Roissy.



Francetv info 5/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Après la visite de responsables écologistes, venus apporter leur soutien aux opposants au projet d'aéroport, francetv info a rencontré, mercredi, des militants, inquiets et en colère.


Sur la poche de sa veste en jean, il porte un petit badge jaune et rouge "non à l'aéroport". Jean-Claude est là pour rencontrer la direction d'Europe Ecologie-Les Verts, venue apporter son "soutien indéfectible" aux opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), mercredi 4 novembre. "Je manifeste à chaque fois que c'est possible", nous confie cet ambulancier, qui vit à Grandchamps-des-Fontaines, à quelques kilomètres de là. Comme lui, une trentaine de militants, drapeau vert sur l'épaule et badge à la poitrine, sont réunis, paisibles, sous le hangar de la "Vache-rit", l'une des fermes menacées d'expulsion, dans la "zone d'aménagement différé", baptisée "zone à défendre" (ZAD) par les opposants. 




Sylvain Fresneau, le propriétaire des lieux, s'est entretenu, à huis-clos, avec le cortège écologiste. Il est "satisfait" d'avoir leur soutien, car "cela prouve que la mobilisation est forte". Après le rendez-vous, la secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, et les députés Cécile Duflot et Noël Mamère, prennent la parole pour fustiger un projet "inutile", "anti-écologique" et "absurde". Sophie Bringuy, tête de liste EELV dans les Pays de la Loire, attaque un dossier "pourri, hors-la-loi", monté sur des "chiffres gonflés". Le public, réduit, applaudit. Les piques contre "les mensonges" de Manuel Valls, qui a annoncé la reprise du chantier en 2016, à l'Assemblée nationale, provoquent quelques "bravo".

René Louail, candidat EELV en Bretagne, prévient le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tête de liste PS pour les régionales : "Il n'y aura pas d'accord avec le ministre-candidat s'il ne s'engage pas clairement à ne donner aucun euro à ce projet". 

L'approche des élections régionales, justement, est dans toutes les têtes. "Si (Bruno) Retailleau passe, c'est foutu", s'inquiète Jean-Claude. Le sénateur, candidat de la droite dans les Pays de la Loire, est, en effet, un fervent défenseur du projet, qui divise la gauche.




L'échéance laisse un peu de temps aux opposants. Les forces de l'ordre ne devraient pas intervenir pour les déloger avant 2016. D'ailleurs, Claude Herbin, menacé d'expulsion après une décision de justice, "ne croit pas Manuel Valls". "Ce ne sont que des annonces, cet aéroport n'existera pas", nous assure-t-il. En mai, le tribunal de grande instance de Saint-Nazaire lui a donné dix-huit mois pour quitter les lieux, mais "d'ici là, ma maison sera un lieu où les opposants pourront se rencontrer et s'organiser".

Plus méfiant, le zadiste Alex croit que "Manuel Valls est capable de tout". Il redoute, par exemple, une intervention pendant que les militants seront mobilisés autour de la COP21, à la fin novembre.




Sur la terre humide de la "Vache-rit", il trotte derrière les journalistes pour essayer de faire passer son message au Premier ministre, qui a qualifié les opposants de Notre-Dame-des-Landes de "minorité d'individus ultra-violents". Sous son petit bonnet tricoté, ce "zad-nomade" bavard, qui voyage d'une ZAD à l'autre, de Notre-Dame-des-Landes et Sivens, demande : "Nous sommes hyper-violents ? Mais combien il y a eu de blessés graves dans les rangs des forces de l'ordre ? Combien de morts ?" Le nom de Rémy Fraisse, tué par une grenade offensive tirée par des gendarmes, lors d'une manifestation sur le site de Sivens, ponctue régulièrement son discours.

La possible reprise du chantier réveille le souvenir des affrontements passés, entre zadistes et forces de l'ordre. "Je n'ai pas aimé la manif du 22 février" 2014, qui avait dégénéré, à Nantes, se souvient l'ambulancier Jean-Claude. Entre 20 000 et 60 000 opposants avaient défilé dans la ville, mais de violents affrontements avaient fait plusieurs blessés et conduit à des condamnations




"Et puis, bloquer les routes, ça ne sert à rien, ça ennuie surtout les habitants du coin, déplore Jean-Claude. C'est contre-productif". Il veut un référendum local, dans le Grand Ouest. "C'est la meilleure solution pour une issue pacifique", selon lui. Il demande son avis à Noël Mamère. "Pourquoi pas", lui répond, sans conviction, le député écologiste de Gironde, avant de filer prendre son train pour Paris.

De son côté, Alex prétend que "personne ne souhaite la confrontation" et compte, pour l'éviter, sur la mobilisation de la population. "Le jour où on sera 500 000 ici, le pouvoir comprendra", croit-il. 





Pourtant, les zadistes s'attendent à une nouvelle tentative d'expulsion. "On s'y prépare", nous confie l'un d'eux, dans son sweat-shirt sale, croisé sur la route du supermarché voisin. Comment ? "On se prépare", répète-t-il, méfiant. Claude Herbin n'est pas plus précis : "On est prêts, on se défendra comme on pourra". Il prévient : "Valls va déclencher des événements qu'il ne maîtrisera pas".




Cabanes dans les arbres, sabotage des engins de chantier, occupation de mairies et de préfectures, barricades... "Chacun arrivera avec ses techniques de résistance", pour défendre les logis de fortunes et les cultures installées sur la ZAD, explique un zadiste, un peu plus bavard, à Libération. Et même si les forces de l'ordre parviennent à les expulser, "il faudra aussi nous empêcher de revenir", défie-t-il. Ils connaissent ce terrain difficile, ses petits chemins, ses zones boisées et humides d'où les forces de l'ordre n'ont encore jamais réussi à les déloger. Chaque panneau de circulation, aux alentours, porte une marque ou un autocollant, "la ZAD est partout", qui rappelle leur détermination.





Francetv info 6/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Trois ans après les affrontements entre zadistes et les forces de l'ordre, la reprise des travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes attise la colère des opposants.


ipt>


Les bulldozers vont revenir à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Le gouvernement a confirmé que le chantier de l'aéroport va reprendre. Les opposants n'ont presque plus de recours. Une équipe de France 2 s'est rendue sur place. La Zone à défendre (Zad) semble calme. Mais les occupants sont bien là, à l'image de cet homme qui voyage à travers l'Europe depuis 50 ans et qui s'est installé ici en 2010. "C'est le fort de la résistance, on en a pour 20 ans encore ici", estime-t-il.



Les zadistes n'ont pas l'intention de partir. Ils utilisent une ancienne ferme comme quartier général. Ils ont même organisé une vie de village, et font eux-mêmes leur nourriture. Beaucoup ne sont pas des gens de la région, mais plutôt qui défendent certaines valeurs. Ils reconnaissent que leur union ne se limite plus au projet d'aéroport. Mais leur présence ne plaît pas forcément aux habitants des communes alentour.


ipt>



Francetv info 11/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Nantes - Environ un millier d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont manifesté samedi sur le site pour dénoncer l'incohérence d'un accord sur le climat qui s'accompagnerait localement de projets inutiles et climaticides, a constaté un photographe de l'AFP.




Après s'être rassemblés à La Vache Rit, lieu historique de rassemblement des anti-aéroport, les manifestants se sont rendus dans un climat bon enfant jusqu'à un autre lieu-dit, Le Bourget, distant de 4 kilomètres, pour un pique-nique qui devait être suivi de débats et de concerts.




Le cortège a regroupé des membres des différentes associations politiques, citoyennes ou environnementales opposées au projet d'aéroport, ainsi que des zadistes qui occupent la zone d'aménagement différé qui doit accueillir l'aéroport et qu'ils ont rebaptisée zone à défendre.

Derrière un tracteur, les manifestants ont déambulé au son de tambours et de fanfares à travers le bocage nantais, tandis qu'un discret dispositif de gendarmerie avait été mis en place. Aéroport NDDL, c'est pas COP ou encore Si on COP, on est cap, proclamaient des pancartes, tandis que certains manifestants arboraient des lunettes en forme de logo de la COP21.




Pour la coordination des opposants au projet d'aéroport, cette manifestation, qui se voulait un contre-sommet climat symbolique et festif, s'inscrivait dans la multitude d'actions internationales (...) pour faire pression sur les dirigeants et les pousser à obtenir un accord concret à l'issue de la COP21.






Romandie 5/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Notre-Dame-des-Landes (France) (AFP) - Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) appellent à une journée de mobilisation samedi à Nantes pour réclamer l'abandon de ce projet contesté et des procédures juridiques visant à expulser des habitants et paysans "historiques", ont-ils annoncé mardi.




Plusieurs centaines de tracteurs, ainsi que des cyclistes et des piétons, sont attendus en milieu de journée pour une "démonstration de force" sur le périphérique nantais, ont expliqué les organisateurs lors d'un point presse sur le site de la "Zad", la zone d'aménagement différé dédiée au projet, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants.

Un premier convoi doit partir en début de matinée de Notre-Dame-des-Landes, et sera rejoint par trois autres convois de tracteurs et de vélos, ainsi que par des piétons sur le périphérique, avant que tous ne convergent au pied du pont de Cheviré, où se tiendra un "grand banquet", "dans une ambiance enthousiaste, conviviale et sereine", a assuré la coordination des opposants.




Cette manifestation, initialement prévue le 16 janvier, a été avancée d'une semaine à la suite de la relance par le concessionnaire du futur aéroport, une filiale de Vinci, des procédures d'expulsion à l'encontre de quatre exploitants agricoles et de onze familles, "habitants historiques" de la Zad.




La société Aéroports du Grand Ouest (AGO) a délivré le 30 décembre des assignations en référé (procédures d'urgence) pour demander l'expulsion immédiate de ces locataires, propriétaires et agriculteurs, sous peine d'une astreinte de 200 à 1.000 euros par jour et d'une mise sous séquestre des biens et cheptels. L'audience se tiendra le 13 janvier.




Une première audience devant le juge de l'expropriation était prévue le 10 décembre, mais elle ne s'était pas tenue à cette date. AGO avait cependant annoncé qu'elle renouvellerait les procédures d'expulsion début janvier, "en respect du calendrier fixé par l'Etat", celui-ci ayant décidé fin octobre "de lancer les travaux pour le début de l'année 2016".




L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer celui de Nantes-Atlantique, devait initialement être inauguré en 2017. Sa construction était suspendue depuis 2012, en raison de l'engagement pris par l'Etat de ne pas débuter les travaux tant que les recours juridiques des opposants n'étaient pas épuisés.




Les opposants à l'aéroport avaient essuyé un nouveau revers judiciaire en juillet, après le rejet de leurs recours environnementaux par le tribunal administratif de Nantes. Ils ont depuis fait appel de cette décision.





Sciences et avenir 5/1/2016

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ce mardi matin, 19 opposants au projet d'aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes ont été interpellés lors de l'opération escargot menée sur le périphérique nantais.

Les 19 opposants ont été arrêtés pour entrave à la circulation. Ils ont été conduits au commissariat central de Nantes afin d'être placés en garde à vue. Leurs véhicules ont été saisis et conduits à la fourrière.

Lundi soir, trois agriculteurs avaient déjà été interpellés et leurs tracteurs saisis par les forces de l'ordre. Ils ont été libérés dans la soirée vers minuit.


 Interview d'un "Camille", opposant au projet d'aéroport du Grand Ouest, par Vincent Raynal. France 3 Pays de la Loire 12/1/2016





F3 Pays de Loire 12/1/2016

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Collectif des naturalistes en lutte rend public les résultats de l’inventaire précis de la richesse biologique du site de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. 3 espèces végétales et 2 animales ont été oubliées lors des études d’impact précédentes.


ipt>


Pendant trois ans, plus d’une cinquantaine de spécialistes des vertébrés et des invertébrés, des plantes et des arbres ont arpenté les 1200 hectares de prairies et champs qui pourraient disparaître sous l’emprise du projet aéroportuaire de Nantes (Loire-Atlantique). "Les visites mensuelles sur le terrain ont remplacé les explorations thématiques par espèce", raconte François de Beaulieu, porte-parole du Collectif des naturalistes en lutte. 

 Les naturalistes en lutte montrent une espèce de plante protégée sur le site de l'aéroport de Notre dame des Landes. Sebastien Salom-Gomis/SIPA


Le but des naturalistes était évidemment de donner de nouveaux arguments de protection de la biodiversité aux opposants au projet. A ce titre, l’objectif est rempli : les scientifiques amateurs et professionnels ont débusqué trois espèces protégées qui n’avaient pas été repérées dans les inventaires précédents. Crossope aquatique et triton de Blasius pour les animaux, Pulicaria vulgaris, Exaculum pusillum et Sibthorpia pour les végétaux devraient donc en toute logique obliger les pouvoirs publics à redémarrer une procédure d’enquête publique. "Nous offrons ainsi une solution juridique au gouvernement pour rouvrir le dossier et réévaluer le projet sans que personne perde la face", espère François de Beaulieu.

Au passage, les "naturalistes en lutte" mettent en doute le sérieux des inventaires précédents. Ainsi, le triton crêté et le triton marbré avaient bien été repérés par les études précédentes, mais pas le triton de blasius, alors que celui-ci est un hybride de ces deux espèces.

Au-delà des aléas procéduraux, l’inventaire participatif des naturalistes est certainement le plus précis qui ait jamais été mené sur un bout du territoire français. Les réserves naturelles et les biotopes exceptionnels ne font pas l’objet d’études aussi précises pour des raisons de coût et de temps nécessaire à passer sur le terrain. L’opposition au projet a fait lever ces deux obstacles. 


ipt>


"Avec 1500 espèces recensées, la richesse biologique de cet espace souvent dépeint comme ordinaire, est en réalité du même niveau que les sites Natura 2000 du département" peut ainsi assurer François de Beaulieu. Onze habitats d’intérêt communautaire au sens donné par la Directive européenne Habitat sont présents sur le site, contre 6 sur le lac de Grand-lieu, 12 en Grande Brière et dans les marais de Donges, près de l’estuaire de la Loire. 14 espèces animales retrouvées sur le site sont inscrites en annexe 2 de la Directive habitat imposant des zones spéciales de conservation pour leur préservation.

Outre ces découvertes, les entomologistes ont identifié plusieurs dizaines d’espèces nouvelles pour la région et cinq jamais répertoriées en France. Ce qui montre bien que la richesse biologique est partout beaucoup plus importante que ne pourrait faire penser une absence de classement ou de distinction naturaliste. "Cela remet en cause la notion de compensation, c’est-à-dire de recréation de zones naturelles à côté du site pour remplacer celles qui seront détruites par le projet, poursuit François de Beaulieu. Comment compenser ces espèces dont on ignore l’existence même?".


ipt>


L’ironie de l’histoire, c’est que la richesse biologique du lieu est vraisemblablement une conséquence des retards pris par le projet d’aéroport. Pendant plus de quatre décennies, les agriculteurs ont vécu avec l’imminence d’une expulsion, ce qui ne les a pas incités à effectuer des travaux d’intensification de leurs exploitations. Les ruisseaux n’ont pas été rectifiés, les 220 mares du lieu n’ont pas été comblées, les talus n’ont pas été arasés et les prairies ont gardé leur caractère oligotrophe, pauvre en substances nutritives, induisant une faune et une flore d’autant plus exceptionnelles que ces prairies sont en voie de raréfaction. Et ils ont ainsi préservé une nature qui pourrait bien en retour sauver leurs fermes. Les résultats de l’inventaire seront publiés dans les prochains mois dans la revue Penn Ar Bed.


ipt>



Sciences et avenir 13/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le tribunal de grande instance de Nantes a rendu lundi une décision confirmant l'expulsion des derniers occupants "historiques" des terrains prévus pour accueillir le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une filiale de Vinci réclamait ces expulsions.





Onze familles et quatre agriculteurs, opposants historiques au projet d'aéroport, sont concernés par ces expulsions. Huit des onze familles se sont vu accorder un délai de deux mois, courant jusqu'au 26 mars, a ajouté le juge en annonçant sa décision.




"L'évacuation peut commencer pour les exploitations agricoles" et pour les familles non concernées par le délai, a indiqué Pierre Gramaize, le juge de l'expropriation.

Lors de l'audience en référé, le 13 janvier, Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale du groupe Vinci et concessionnaire du site, avait demandé l'expulsion immédiate de ces onze familles et quatre agriculteurs. AGO demandait en outre qu'elle soit assortie d'une astreinte journalière de 200 à 1000 euros.

Participez à la campagne La France doit abandonner Notre-Dame-des-Landes ! Je tweete à Manuel Valls. Voir le lien ci-dessous :


 



M. Gramaize a estimé que "le principe de l'astreinte n'était pas justifié" car elle est "disproportionnée pour des familles qui ne disposent que de revenus modestes".

Le transfert de l'actuel aéroport vers le site de Notre-Dame-des-Landes, un projet vieux de plus de 40 ans, devait initialement s'achever en 2017.






Romandie 25/1/2016

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des milliers de personnes ont manifesté dans le calme samedi contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes. Il s'agit de la première grande manifestation organisée depuis l'annonce d'un référendum sur ce sujet le 11 février.


ipt>


Les manifestants étaient plus de 10'000, selon la préfecture. Les organisateurs ont de leur côté fait état de "plusieurs dizaines de milliers" de personnes rassemblées sur le site prévu pour le transfert de l'aéroport nantais.

La route nationale Nantes-Vannes, fermée à la circulation, était noire de monde sur plusieurs kilomètres, a constaté un journaliste de l'AFP au Temple-de-Bretagne, où deux cortèges se sont rejoints. Sur une passerelle enjambant l'axe routier, une grande banderole jaune proclamait "un aéroport à NDDL jamais".


ipt>


"Cette manifestation est importante pour montrer notre détermination et montrer aux politiques que nous sommes les plus nombreux", a lancé un porte-parole de la Coordination des opposants à l'aéroport, Dominique Lebreton. ll faisait allusion au référendum annoncé par François Hollande pour trancher sur ce projet d'aéroport vieux de près d'un demi-siècle.


ipt>


"Nous avons le devoir de conserver ces terres et ces paysans pour produire l'alimentation de demain", a-t-il poursuivi, depuis un camion-tribune, avant de faire scander à la foule "Vinci dégage!" Une filiale du groupe français de BTP, Aéroports du Grand Ouest (AGO), a été désigné concessionnaire du futur aéroport.


ipt>


Les opposants avaient déjà réussi une démonstration de force le 9 janvier, en réunissant entre 7200 et 20'000 personnes sur le périphérique nantais.


ipt>


Il y a deux ans, entre 20'000 et 40'000 personnes avaient défilé à Nantes lors de la manifestation du 22 février 2014. Ce rassemblement avait donné lieu, en parallèle, à des violences et dégradations par plusieurs centaines de radicaux.


ipt>



Romandie 27/2/2016

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...