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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique

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Déflié parisien contre la construction d'un aéroport à Nantes
(France)

Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, près de Nantes, ont rejoint Paris à vélo et en tracteurs pour dénoncer samedi un projet qu'ils jugent "inutile" et qui empiète sur des terres agricoles, avant de se disperser vers 17H00.

Au moins 3.000 personnes arrivées pour la plupart en cars, selon les organisateurs, ont pris - pacifiquement - d'assaut la capitale dans la matinée, a constaté l'AFP.

Arrivés en majorité de l'ouest, à 400 km de là, dont plusieurs dizaines à bicyclette, les manifestants ont remonté le bd Saint-Michel jusqu'aux jardins du Luxembourg qui entourent le Sénat, en présence d'un fort dispositif policier et sans incident.

Des banderoles proclamaient "Oui aux moutons, Non aux avions", ou pour les "bocages et pâturages contre l'aéroport" - dont les travaux doivent commencer en 2014.

Cinq tracteurs avaient pris position aux abords du Sénat dès le début de la matinée. Quelques animaux de la ferme, vaches, moutons, chèvres, étaient poussés devant le cortège mené par José Bové, eurodéputé écologiste (EELV).

"Tout au long du parcours, ceux qui sont venus à vélo ont reçu un merveilleux accueil de la population", s'est réjoui Julien Durand, de la Coordination des opposants au projet, précisant que les manifestants s'étaient dispersés vers 17H00 après un rassemblement place Honnorat, entre les jardins du Luxembourg et ceux de l'Observatoire.

"Ce combat est devenu une cause nationale, on n'a plus besoin d'expliquer: tout le monde nous rejoint dans la nécessité de défendre les terres agricoles", a-t-il déclaré à l'AFP. Le projet empiète sur des terres agricoles dédiées à l'élevage - lait et viande - et aux cultures fourragères, "pourvoyeuses d'emplois", a-t-il relevé.

Certains manifestants étaient déguisés en vaches, en paysans ou en fermières, outils à la main, s'égosillant contre un projet qui ne vise, selon l'un d'eux, qu'à "faire plaisir à Vinci"- le groupe missionné pour la construction du nouvel aéroport.

L'idée, qui date maintenant de plus de 40 ans, est de remplacer l'aéroport actuel, Nantes-Atlantique à 10 km au sud-ouest de la ville, par un aéroport plus étendu, quelque 25 km au nord.

Après l'enquête publique en 2006, la déclaration d'utilité publique en février 2008, et, en décembre dernier, l'attribution de la réalisation et de la concession pour 55 ans au groupe Vinci, l'ouverture de l'aéroport est prévue en 2017.

Sciences et Avenir 12/11/2011

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Deux agriculteurs ont entamé mercredi à Nantes leur troisième semaine de grève de la faim pour demander un moratoire sur les expropriations dont ils font l'objet dans le cadre du projet du futur aéroport international qui doit être construit à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes.

Marcel Thébault, 54 ans, exploitant agricole sur les terres du futur aéroport, et Michel Tarin, 64 ans, agriculteur en retraite, propriétaire en cours d'expropriation et militant historique de combats comme le Larzac, ont arrêté de s'alimenter le 11 avril.

Ils sont alités une grande partie du temps, ayant perdu plus d'une dizaine de kilos chacun, sous une tente dans un square, au centre de Nantes, entourés de militants, d'un tracteurs, de caravane et de quelques moutons.

Une conseillère générale Parti de Gauche, Françoise Verchère, qui avait rejoint leur mouvement le 18 avril, a passé mercredi le relais à un ancien conseiller général Europe Ecologie - Les Verts (EELV), Gilles Denigot. Une "boulangère paysanne", Séverine Durand, 34 ans, opposante à l'aéroport, a également rejoint le mouvement, ce qui porte à quatre le nombre de grévistes de la faim.

Ces opposants demandent la suspension des procédures d'expropriation - entamées depuis début 2012 à l'encontre de 85 propriétaires et onze exploitants agricoles - dans l'attente de l'issue des nombreux recours en justice déposés par les opposants contre la réalisation de ce nouvel aéroport.

Venu mercredi soir les soutenir et passer la nuit avec eux, le député européen (EELV) José Bové a raconté qu'il avait rencontré des gens de Notre-Dame-des-Landes en 1974 au Larzac. "Les histoires de Notre-Dame-des-Landes et du Larzac sont intimement liées parce qu'elles se ressemblent (...) C'est le même combat: la défense de la terre, de la dignité", a-t-il ajouté.

Le projet de Notre-Dame-des-Landes est soutenu par le PS, qui domine les collectivités locales concernées, mais aussi par l'UMP. Lancé dans le courant des années 2000 pour faire face au développement du trafic aérien et lutter contre les nuisances du survol de la ville par une partie des avions, il a été déclaré d'utilité publique par l'Etat en février 2008 et sa concession a été attribuée à Vinci en décembre 2010. Il doit être inauguré en 2017.

Dans un courrier commun mercredi, les trois principaux dirigeants socialistes locaux - le député maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, le président du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, et le président du conseil général de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet - ont exprimé leur "respect" face à la "détermination" de ces opposants. Mais ils ont souligné qu'en "droit, la période du débat sur l'opportunité du transfert de cet équipement est close".

Le futur aéroport est contesté par Europe EELV, le Parti de Gauche, le MoDem, ainsi que par de nombreuses associations locales, comme l'Acipa ou la Cedpa, la Confédération paysanne et des associations de défense de l'environnement. Les opposants contestent autant son utilité économique que les dangers ou nuisances sonores invoquées par les promoteurs du projet.

Lors d'une conférence de presse mercredi, les représentants du groupe Vinci, concessionnaire du projet, ont réaffirmé leur détermination à le mener à terme et souligné que 85% des propriétaires et exploitants concernés par le projet avaient accepté leurs offres amiables.



Sciences et Avenir 26/04/2012

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Une dizaine d'organisations opposées au projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ont accusé l'Etat de vouloir faire passer le dossier en force mardi, jour de clôture de l'enquête publique sur le dossier "loi sur l'eau".

Cinq enquêtes publiques ont été organisées fin juillet, dont deux, dites "loi sur l'eau", ont notamment pour objectif d'évaluer "l'impact de l'aéroport et de sa desserte routière sur l'eau et les milieux aquatiques". En cas d'impacts négatifs sur l'environnement, le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest/Vinci doit proposer des mesures compensatoires.

Les opposants, réunis mardi dans la commune, parmi lesquels les délégations régionales des Alternatifs, d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), d'Attac ou encore de France Nature Environnement, ont dénoncé ces propositions.

"Le dossier ne dit ni comment, ni quand, ces mesures compensatoires seront mises en place. Il n'y a également aucune évaluation financière des coûts. Ce projet est une façon de déshabiller cette loi sur l'eau parce que l'Etat et les maîtres d'oeuvre passent outre et en force", a jugé Hélène Debost, secrétaire régionale d'EELV.

"Il y a 50 ans, quand on a commencé à parler du projet, on ne se souciait pas des zones humides. Et généralement, quand il y a un dossier d'aménagement sur des zones humides, l'Etat est très regardant, il faut aboutir à un plus écologique. Ce n'est pas le cas ici", a de son côté relevé Geneviève Lebouteux, co-présidente du Collectif d'élu-e-s doutant de la pertinence de l'aéroport.

Les Alternatifs dénoncent une méthode "dérogatoire", "réductrice" et "imprécise" dans leur contribution à l'enquête publique.

La commission d'enquête doit à présent analyser chaque courrier et dresser un procès-verbal aux deux maîtres d'ouvrage: AGO/Vinci et la Direction régionale de l'environnement. La commission remettra ensuite son avis au préfet vers la mi-octobre.

L'aéroport doit être construit par le groupe Vinci d'ici à 2017 à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes.

Ce projet, validé par l'Etat et soutenu notamment par les élus locaux PS, est contesté par de nombreuses associations qui contestent l'utilité de cette infrastructure et mettent en avant son impact environnemental et son coût



Sciences et Avenir 07/08/2012

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"Je pense que c'est une infrastructure dont nous aurons besoin (...) C'est la position des socialistes", avait répondu la ministre, interrogée mercredi sur BFMTV-RMC sur ce projet qui suscite des frictions entre socialistes et écologistes.

"Cette déclaration arrive à peine les feux éteints sur les déclarations de Montebourg (sur le nucléaire, une "filière d'avenir")", a réagi jeudi auprès de l'AFP Noël Mamère déplorant "une avalanche massive de coups que sont en train de subir les écologistes".

"C'est aux socialistes de nous expliquer ce qu'ils cherchent", a ajouté le député de Gironde, pour qui il ne "s'agit pas de déclarations isolées, c'est une action concertée et préméditée".


Dimanche, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a dit que "le nucléaire est une filière d'avenir", rallumant une querelle entre socialistes et écologistes.

Noël Mamère se demande si l'objectif recherché est de "préparer dans de mauvaises conditions la conférence environnementale" qui doit se tenir à la mi-septembre. "Est-ce qu'ils (les socialistes) veulent que la conférence environnementale tourne au fiasco ?", a-t-il demandé.

"Les propositions des écologistes sont aujourd'hui méprisées et oubliées", "on ne va pas avaler ce type de couleuvre trop longtemps", a encore averti le député-maire de Bègles, "tous ces signes sont inquiétants".

L'aéroport du Grand Ouest doit être construit d'ici à 2017 à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes. Le projet, validé par l'Etat, est soutenu par le PS, majoritaire dans les collectivités locales concernées, et par l'UMP. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, lorsqu'il était maire de Nantes et président de Nantes Métropoles, était un des principaux défenseurs du projet.

Il est contesté notamment par les écologistes et des associations locales.



SCIENCES ET AVENIR 30/08/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (Loire-Atlantique) - Le numéro un d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Pascal Durand, a estimé vendredi que le Nantais Jean-Marc Ayrault devrait laisser place au Premier ministre et abandonner le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) pour des raisons budgétaires. Jean-Marc Ayrault (...), le Nantais, est très attaché à ce projet, a souligné M. Durand. Mais je ne suis pas persuadé que le Premier ministre, quand arriveront les arbitrages (financiers, ndlr) aura la même vision que le maire de Nantes, a-t-il ajouté, lors d'une visite sur le site de La Vache Rit, une grange d'où est organisée l'opposition à l'aéroport.

On ne peut pas dire qu'on veut un autre modèle de société et en même temps développer des projets absurdes, y compris dans la logique productiviste et économique, comme cet aéroport, la THT ou l'EPR, a ajouté M. Durand. Soyons raisonnables, abandonnez ce projet, a-t-il déclaré à l'adresse des principaux responsables socialistes. Je fais le pari de l'intelligence et que ça ne se fera pas, a-t-il ajouté.

Jean-Marc Ayrault en tant que Premier ministre a une responsabilité nouvelle qui n'a rien à voir avec celle de maire de Nantes, a ajouté le député EELV de Loire-Atlantique, François de Rugy. Dans le cadre du gouvernement, il est confronté à une situation budgétaire très délicate: il n'y a aucune raison que ce projet ne soit pas, lui aussi, remis en cause pour raisons budgétaires.

M. Durand était accompagné du porte-parole national d'EELV, Jean-Philippe Magnen, également vice-président du conseil régional des Pays de la Loire et de plus d'une vingtaine d'élus EELV du Grand Ouest.

Les responsables écologistes sont allés symboliquement arroser quatre chênes plantés en août 2010 par les responsables d'alors d'EELV, parmi lesquels Cécile Duflot, devenue depuis ministre du Logement et de l'Egalité des territoires du gouvernement Ayrault.

Ce projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes, mais il est contesté par de nombreuses associations pour son impact environnemental et son coût.


ROMANDIE.COM 07/09/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (Loire-Atlantique) (AFP) - Une importante opération d'évacuation par les forces de l'ordre de maisons squattées par des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, a eu lieu mardi matin, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie et de CRS ont convergé dans la nuit de plusieurs directions en convoi vers cette zone, a constaté l'AFP, et les premières évacuations ont débuté peu avant 7h00, selon les opposants à l'aéroport. Plus de 500 gendarmes et CRS étaient engagés, a-t-on appris sur place auprès des forces de l'ordre.

Plusieurs hélicoptères tournaient au dessus des lieux et les opposants avaient enflammé un barrage en travers d'une des routes, ont constaté des journalistes de l'AFP, au milieu d'un bocage très dense de haies et de fossés.

Vers 7h15, au lieu-dit le Bel Air, des CRS se sont approchés pour demander aux occupants des lieux de partir. Après l'évacuation de leurs meubles ces derniers, une vingtaine de personnes, ont été évacués de force en scandant "on n'est pas des voyous" et "on vit ici, on reste ici".

L'opération "concerne sept occupations illégales sur des espaces bâtis et quatre zones d'occupation illégales non bâties", a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique dans un communiqué.

"Cette situation ne doit pas être confondue avec celle des personnes présentes légalement sur le site depuis avant la date de déclaration d'utilité publique du projet en 2008 et concernées par une procédure d'expropriation dont l'exécution n'est pas d'actualité", a ajouté la préfecture.

Pour l'occasion, les opposants émettaient localement des informations sur l'intervention sur la fréquence 107.7, d'ordinaire celle des autoroutes Vinci, le groupe concessionnaire du projet d'aéroport, et affirmaient qu'une première maison avait commencé à être évacuée vers 6h45.

Une première expulsion d'une quinzaine de personnes s'était déroulée le 9 octobre dans une commune proche de Notre-Dame-des-Landes. Une autre a eu lieu lundi soir dans une maison fermée et gardée par le concessionnaire du projet d'Aéroport du Grand Ouest (AGO), réoccupée depuis samedi par une centaine de militants, à Notre-Dame-des-Landes.

Les travaux préparatoires à la construction de l'aéroport (bilan archéologique, construction du barreau routier) doivent commencer début 2013 pour un achèvement prévu en 2017 et impliquent que les maisons rachetées par le concessionnaire et celles qui ont fait l'objet d'une procédure d'expulsion soient en grande partie vidées.

Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes, mais son utilité est contestée par de nombreuses associations, qui mettent aussi en avant son impact environnemental et son coût.

Outre les agriculteurs touchés par les procédures d'expropriations, une centaine de militants hostiles à ce projet et proches des mouvances anarchistes se sont durablement installés depuis plus de trois ans. Ces opposants ont déjà appelé à la "réoccupation" en cas d'expulsion.




SCIENCES ET AVENIR 16/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Les opérations des forces de l'ordre très nombreuses qui ont procédé à l'expulsion mardi de quelques 150 squatters anti-aéroport autour de Notre-Dame-des-Landes se poursuivaient mercredi à l'aube, a constaté sur place un photographe de l'AFP.

Il s'agit de la sécurisation physique des sites et de protéger les entreprises qui vont intervenir, indiquait-on mercredi matin à la préfecture de Loire-Atlantique.

Les sites évacués ont commencé à être déménagés mardi et certains qui contiennent de l'amiante nécessitent des dispositifs spécifiques avant de procéder à leur destruction. Des entreprises doivent venir mercredi pour procéder à leur fermeture afin qu'ils ne puissent pas être réoccupés.

Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, avait indiqué mardi que les renforts de 500 gendarmes et CRS venus pour expulser onze lieux occupés illégalement resteraient sur place quelques jours: à l'aube, mercredi, des convois de plusieurs dizaines de véhicules des forces de l'ordre étaient visibles en plusieurs endroits autour de Notre-Dame-des-Landes.

Des gendarmes quadrillaient les abords du village lui-même, des CRS étaient stationnés à Bel Air, l'un des lieux évacués mardi matin, et des camions équipés de puissants projecteurs balayaient dans la nuit les champs de bocage à la recherche de possible opposants.

La plupart des maisons avaient été évacuées mardi en milieu de matinée mais un face à face mouvant entre squatters évacués, qui tentaient de réinvestir des sites, et forces de l'ordre a perduré tout au long de la journée.

Nombre d'entre eux devaient être accueillis pour la nuit à la Vache Rit, une grange aménagée par les opposants historiques à l'aéroport, habitants légaux eux-mêmes visés par des procédures d'expulsion, qui seront eux aussi à terme évacués de la zone.

Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes mais il est contesté sur place par les agriculteurs et les anarchistes venus s'y installer, ainsi que, nationalement, par EELV, le parti de gauche ou le Modem.



ROMANDIE.COM 17/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Une première destruction de maison sur le site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, a débuté mercredi au lendemain de l'évacuation de 150 squatters de onze sites occupés illégalement, a constaté l'AFP.

Une pelleteuse a commencé à détruire, peu après 9H00, une ferme appelée Les planchettes, tandis qu'un important convoi de forces de l'ordre en sécurisait les abords. Des opérations de sécurisations ont débuté dès 6H00 dans tout le périmètre et des barrages de forces de l'ordre en limitait l'accès aux habitants et aux journalistes, a constaté l'AFP. Les cars scolaires qui y passaient habituellement n'étaient plus autorisés à y pénétrer depuis mardi soir, ont indiqué à l'AFP des riverains.

Les forces de l'ordre procèdent à la sécurisation physique des sites et protègent les entreprises qui vont intervenir, indiquait-on mercredi matin à la préfecture de Loire-Atlantique.

Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, avait indiqué mardi que les renforts de 500 gendarmes et CRS venus pour expulser onze lieux occupés illégalement resteraient sur place quelques jours. Ces maisons vont être démolies, certaines dans les deux ou trois jours, d'autres d'ici une quinzaine de jours en raison de présence d'amiante, avait également indiqué le préfet.

Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été déclaré d'utilité publique par l'Etat et soutenu par les collectivités locales socialistes.



ROMANDIE.COM 17/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Trois personnes ont été interpellées jeudi dans le cadre de nouvelles évacuations de maisons squattées par des opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes, selon la préfecture de Loire-Atlantique.

Il s'agit des premières interpellations depuis le début, mardi, d'une massive opération d'évacuation des sites squattés, au cours de laquelle quelque 150 personnes, des opposants de la mouvance anarchiste, avaient été délogées d'une dizaine de lieux à l'aide d'un impressionnant dispositif de 500 gendarmes et CRS.

Les anciens occupants illégaux continuent de s'opposer aux forces de l'ordre dont l'objectif est de libérer les voies de circulation pour assurer la vie quotidienne des riverains. Les forces de l'ordre font face à des jets de pierre, de bouteilles et de cocktails molotov, affirme jeudi la préfecture dans un communiqué.

Le périmètre central du futur aéroport est complètement bouclé depuis mardi par les forces de l'ordre qui ne laissent plus passer que la vingtaine d'occupants légaux sur place, en cours d'expropriation, et filtrent étroitement les véhicules.

Mardi et mercredi les manifestants, qui avaient installé des barricades sur les routes avec des arbres coupés, ont jeté des pommes pourries, des cailloux ou des canettes en verre en direction des forces de l'ordre.

Les opposants, aux visages masqués, installés sur place pour les deux tiers d'entre-eux depuis deux à trois ans, ont exprimé mercredi aux journalistes leur détermination à rester sur place.

Mercredi soir une intervention des forces de l'ordre de forte ampleur avec l'usage de nombreux gaz lacrymogènes a eu lieu mais le périmètre a été interdit, même à la presse. Personne n'a été blessé ni interpellé lors de cette opération, selon la préfecture.

Ce projet d'aéroport Grand Ouest, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été déclaré d'utilité publique par l'Etat et est soutenu par les collectivités locales socialistes. Mais il est contesté sur place par les agriculteurs et les anarchistes, ainsi que, à l'échelle nationale, par EELV, le Parti de Gauche ou le Modem.



ROMANDIE.COM 18/10/2012

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NANTES - Une manifestation contre les expulsions des opposants à la construction de l'aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes a rassemblé samedi à Nantes quelque 1.300 personnes, selon la police.

C'est pas l'Ayraultport qui nourrira le monde, était écrit sur une banderole de l'un des sept tracteurs en tête du cortège qui a quitté la préfecture de Loire-Atlantique pour défiler dans la ville, a constaté un photographe de l'AFP.

Dans une banderole de tête au logo de l'Acipa (association des opposants à la construction de l'aéroport) il était écrit Expulsions, destructions, où va le gouvernement ?, selon cette même source.

Depuis mardi est menée par la préfecture une vaste opération d'évacuation des squateurs installés à Notre-Dame-des-Landes, sur le site où doivent commencer les travaux de construction de l'aéroport. La zone est bouclée par les forces de l'ordre.

Les squateurs installés sur place tentent par tous les moyens de résister en se livrant à une guérilla bocagère et vendredi le préfet de Loire-Atlantique Christian de Lavernée les a appelés à abandonner leurs comportements violents.

Le projet d'aéroport Grand Ouest, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été déclaré d'utilité publique par l'Etat et il est soutenu par les collectivités locales socialistes.

Il est contesté sur place par les agriculteurs et les anticapitalistes, ainsi que, à l'échelle nationale, par EELV, le Parti de gauche ou le Modem.


ROMANDIE.COM 20/10/2012

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PARIS - Onze organisations nationales dont Greenpeace, Les Amis de la Terre, Réseau action climat, la Condéfération paysanne ou Attac ont interpellé jeudi Jean-Marc Ayrault au sujet du projet d'un nouvel aéroport à Nantes et dénoncé la brutalité des expulsions en cours.

Nous appelons le Premier ministre à remettre en cause ce projet d'aéroport qui aura une incidence significative sur le budget de l'Etat, un impact irréversible sur plus de 2.000 hectares de zones humides et terres agricoles et sur nos émissions de gaz à effet de serre, ont déclaré les 11 organisations lors d'une conférence de presse à Paris.

Elles apportent un soutien plein et entier aux opposants au projet de nouvel aéroport, qui doit voir le jour en 2017 et remplacer l'actuel aéroport, et veulent en faire un enjeu national.

Nous appelons avec la plus grande fermeté le gouvernement à cesser les expulsions des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, ont-elles poursuivi, ajoutant que le déploiement de force auquel nous assistons actuellement à Notre-Dame-des-Landes ne fait que renforcer notre détermination à contester ce projet d'infrastructure.

Depuis une semaine, les forces de l'ordre procèdent sur le terrain destiné au futur aéroport à des expulsions de maisons illégalement occupées et à des destructions de ces habitations.

Une lettre ouverte a été adressée jeudi au Premier ministre Jean-Marc Ayrault par les onze organisations (Agir pour l'environnement, Attac, Réseau action climat, Générations futures, Les Amis de la Terre, Confédération paysanne, Greenpeace, Solidaires, Fnaut, Paysages de France, Droit au logement).

M. Ayrault, ex-maire de Nantes, a soutenu ce projet de nouvel aéroport qui est poussé par les dirigeants locaux socialistes et UMP.

Au niveau local et national, EELV, le Parti de Gauche et le MoDem y sont opposés.





ROMANDIE.COM 25/10/2012

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NANTES - Les enquêtes publiques réalisées en juin et juillet 2012 au titre de l'application de la loi sur l'eau sur le projet de futur aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes ont rendu un avis favorable sous réserves et recommandations, a annoncé vendredi la préfecture de Loire-Atlantique.

La principale réserve à l'avis favorable, tant pour l'aéroport que pour sa desserte routière, est la mise en place d'un collège d'expert indépendant qui devra valider les propositions de compensation environnementale que le concessionnaire de l'aéroport, le groupe Vinci, a faites.

Cette réserve n'empêchera pas la publication d'ici Noël 2012, selon le préfet de Loire-Atlantique Christian de Lavernée, des arrêtés d'autorisation de début des travaux dans le cadre de la loi sur l'eau, mais les arrêtés stipuleront que les validations scientifiques devront précéder la réalisation de travaux de terrassements généraux (...) qui créeront un dommage irreversible à l'ensemble du site.

Le préfet estime que l'avis du collège scientifique sur les compensations environnementale ne sera pas rendu avant l'automne 2013.

Néanmoins, la construction d'un échangeur routier qui devait démarrer début 2013 n'a pas été incluse dans le périmètre de cette enquête publique car il n'est pas conditionné par l'aéroport et ses travaux ne sont donc pas retardés, a précisé la préfecture.

Les travaux prévus par Vinci pour 2013 (pour une ouverture de l'aéroport en 2017) prévoyaient un diagnostic archéologique et un diagnostic écologique et ne seront donc pas retardés.

Le futur aéroport étant situé en zone humide, la question des compensations environnementales fait l'objet de vives critiques des opposants à l'aéroport, qui estiment que les compensations proposées par le concessionnaire Vinci sont insuffisantes. Ils estiment que, seules, des compensations quantitatives - deux hectares compensés contre un de perdu - sont valables, alors que Vinci propose une compensation par fonctions écologiques.

Selon le Schéma d'aménagement de la gestion de l'eau (SAGE) Loire Estuaire, qui entre en application dans le cas de l'aéroport et sur le texte duquel s'appuient les enquêteurs publics, dans le cas où le maître d'ouvrage doit compenser un aménagement portant sur un écosystème très important en surface et constitué principalement de zones humides, il peut proposer une démarche de compensation (...) privilégiant la recréation ou la restauration de fonctions écologiques majeures de cet écosystème.

Le dimensionnement des mesures devra permettre la recréation ou la restauration de fonctions écologiques supérieures sur le plan fonctionnel et de la biodiversité à celles perdues. A défaut, l'objectif de compensation basé sur le doublement des surfaces détruites s'applique, ajoute le texte.

Les fonctions écologiques auxquelles il est fait référence peuvent être la dépollution, la régulation du débit de l'eau, la biodiversité, etc, et sont côtées en termes d'unités de compensations écologiques. D'où la nécessité, selon la préfecture, d'un collège scientifique pour évaluer les cotations proposées par l'opérateur du projet.


ROMANDIE.COM 26/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Les forces de l'ordre ont lancé mardi matin une nouvelle opération pour faire évacuer les opposants à l'aéroport en projet à Notre-Dame-des-Landes a constaté un photographe de l'AFP.

Elles se concentrent sur le lieu appelé Le Sabot, l'un des hauts lieux de rassemblement des opposants à cet aéroport, dont l'ouverture est prévue en 2017.

L'annonce de cette évacuation avait filtré dès lundi soir, et des opposants mardi matin avaient érigé des barrages pour ralentir la progression des forces de l'ordre, avec notamment des arbres coupés en travers des voies d'accès.


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (Loire-Atlantique) - De vifs affrontements se déroulaient mardi matin à Notre-Dame-des-Landes, à 30km de Nantes, où les forces de l'ordre ont lancé une nouvelle opération d'évacuation des opposants à l'aéroport en projet sur ce site, ont rapporté des témoins.

La préfecture de Loire-Atlantique a fait état, dans un communiqué, d'opposants très déterminés.

En milieu de journée, les affrontements étaient toujours en cours et les forces de l'ordre avaient recours aux grenades explosives, aux grenades à poivre, ainsi qu'aux lacrymogènes et aux gomme-cognes (ndlr, flashball), selon plusieurs témoins. Sept personnes ont été légèrement blessées mardi lors d'une expulsion à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), dont trois opposants au projet d'aéroport et quatre membres des forces de l'ordre, a-t-on appris auprès de la préfecture et d'un manifestant sur place.

Ces interventions se sont déroulées face à des opposants très déterminés dont le nombre a notablement augmenté ce week-end, suite aux nombreux appels relayés sur les sites internet. Les forces de l'ordre ont du faire face à de violentes attaques par jets de projectiles et éloigner les groupes d'assaillants par l'usage de lacrymogènes, indique le communiqué de la préfecture. La déconstruction des squats se poursuit sous la protection des forces de l'ordre, poursuit le texte.

Cette nouvelle vague d'évacuation, après celles du 9, puis des 15 et 16 octobre, rappelle la préfecture, est rendue nécessaire pour permettre les travaux préparatoires prévus début 2013 (défrichements, déplacements des premières espèces, diagnostics archéologiques, premiers travaux de desserte routière).

Mardi matin, les forces de l'ordre se sont d'abord concentrées sur le lieu appelé Le Sabot, considéré comme un site emblématique de l'opposition à ce projet d'aéroport dont l'ouverture est prévue en 2017. En milieu de journée, une quinzaine d'opposants à l'aéroport étaient toujours sur le toit du Sabot.

Appuyées par un très important dispositif, les opérations se sont ensuite focalisées sur La Saulce, un autre lieu de vie des opposants, non encore détruit, situé entre un et deux kilomètres du Sabot. En milieu de journée, ce site avait été évacué. Les forces de l'ordre s'employaient à évacuer quatre opposants qui s'étaient installés dans les arbres à proximité.

Par ailleurs, une vingtaine de tracteurs, qui étaient arrivés à proximité du Sabot, ont été contraints de faire demi-tour. Les forces de l'ordre nous ont donné un quart d'heure pour évacuer. Sinon, les CRS chargent, a déclaré à l'AFP l'un de ces passagers, Dominique Guitton. Ce rassemblement était programmé depuis plusieurs jours pour ce mardi matin, en soutien aux agriculteurs menacés par le projet de nouvel aéroport, prévu sur un terrain bocager préservé.

Ne faisant pas partie des manifestants, des travailleurs d'un chantier agricole (ensilage), prévu à proximité pour la journée, se sont vu interdire de remplir leur tâche: On leur a dit que s'ils se mettaient à bosser, les forces de l'ordre allaient leur confisquer leur matériel, a indiqué M. Guitton. Des membres des forces de l'ordre sont en train de tirer au flashball à vue, a-t-il ajouté.

L'annonce de cette évacuation avait filtré dès lundi soir. En prévision de cette opération, les opposants, qui tentent de ralentir les opérations d'expulsion, avaient creusé ces derniers jours des tranchées et érigé des barrages pour ralentir la progression des forces de l'ordre, avec notamment des arbres coupés placés en travers des voies d'accès. Des feux, notamment de palettes, avaient également été allumés.

Partenariat public-privé, avec le groupe Vinci en maître d'oeuvre, ce projet d'aéroport est situé à 30 km au nord de Nantes, en direction de Rennes. Il est destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.

Ce projet a été déclaré d'utilité publique par l'Etat et soutenu par les collectivités locales socialistes.Outre les agriculteurs, il est contesté à l'échelle nationale, par EELV, le Parti de Gauche ou le Modem.


ROMANDIE.COM 30/10/2012 - ROMANDIE.COM

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BORDEAUX - Le député écologiste Noël Mamère a estimé mardi que le gouvernement avait dépassé les limites après les affrontements entre forces de l'ordre et opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), jugeant que la question du soutien des écologiste au gouvernement se posait.

Le gouvernement a dépassé les limites (...) On est en droit de s'interroger sur la poursuite de notre soutien à un gouvernement qui utilise la force comme ses prédécesseurs pour imposer un projet dont ne veulent pas les habitants, a estimé le maire Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de Bègles (Gironde) lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP.

Quand un gouvernement qui, dans sa majorité, a des écologistes, renie à ce point ses engagements sur la transition écologique en défendant par les moyens de la force (...) un projet inutile, on est en droit (...) de s'interroger sur la sincérité de ce gouvernement, a-t-il ajouté.

Le projet d'aéroport Grand Ouest, défendu de longue date par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, est un symbole des projets dont on ne veut plus, qui sont gaspilleurs, producteurs de gaz à effets de serre et qui sont la trace d'une économie ancienne dont on doit tourner la page, a poursuivi l'élu.

M. Mamère, qui n'était pas sur place mardi, a par ailleurs indiqué qu'il comptait s'y rendre prochainement avec des parlementaires et des députés européens.

De vifs affrontements, consécutifs à une nouvelle opération d'évacuation des adversaires au projet d'aéroport Grand Ouest, ont opposé mardi à Notre-Dame-des-Landes forces de l'ordre à adversaires du projet.

La préfecture de Loire-Atlantique a comptabilisé six blessés légers côté forces de l'ordre mais n'a pu confirmer si les affrontements avaient fait des blessés côté opposants. Selon ces derniers, au moins trois personnes ont été blessées.

L'opération avait été lancée à l'aube par les forces de l'ordre afin de permettre les travaux préparatoires prévus début 2013, préalables à la construction de l'équipement dont l'ouverture est prévue en 2017, selon la préfecture.


ROMANDIE.COM 30/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Les forces de l'ordre poursuivaient mercredi l'évacuation des opposants à l'aéroport en projet à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), allant jusque dans les arbres pour les déloger et démonter leurs cabanes, a constaté un photographe de l'AFP.

Un gendarme a été blessé, en chutant au sol lors du démontage d'une première cabane située à environ 6 mètres du sol. A l'aide d'échelles de corde, des gendarmes mobiles sont montés vers 9H30 dans des arbres de la forêt de Rohanne - au coeur du site réservé au futur aéroport - pour tenter de déloger une cinquantaine d'opposants réfugiés dans une dizaine de cabanes au total, construites dans les branches. Un tir de gomme-cogne a par ailleurs été effectué par les forces de l'ordre.

Les manifestants criaient gendarmes assassins, vous êtes dangereux et certains, réfugiés dans une deuxième cabane, lançaient des projectiles, dont des morceaux de bois, sur les forces de l'ordre.

L'opération d'évacuation s'est déroulée sans incident, a commenté pour sa part la préfecture de Loire-Atlantique dans un communiqué, en expliquant que l'intervention visait à mettre un terme aux occupations illégales des secteurs non bâtis de la Lande de Rohanne à Notre-Dame-des-Landes, ainsi que des sites du Sabot, des 100 chênes, et du bois du Vivier à Vigneux-de-Bretagne.

Les déconstructions des cabanes illégalement construites sur les parcelles concernées sont en cours, conformément aux décisions de justice rendues par les tribunaux de grande instance de Nantes et Saint-Nazaire, a poursuivi la préfecture. Les équipes du conseil général de Loire-Atlantique travaillent désormais à la réfection des chaussées dégradées par les opposants, a-t-elle ajouté.

Nous lançons un appel à créer partout en France des comités de soutien à la lutte contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a affirmé de son côté Julien Durand, porte-parole de l'Association des opposants au projet (Acipa), qui demande l'arrêt immédiat du projet au président de la République François Hollande.

Mardi, de vifs affrontements ont opposé forces de l'ordre et opposants à ce projet d'aéroport porté de longue date par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes.




ROMANDIE.COM 31/10/2012

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PARIS - L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet phare de Jean-Marc Ayrault lorsqu'il était député-maire de Nantes, au point de susciter le surnom d'Ayraultport, est en passe de devenir une épine dans le pied du Premier ministre, tant il suscite une opposition grandissante.

Les opposants, à ce qu'ils ont rebaptisé Ayraultport, se battent depuis des mois contre ce projet devant les juridictions administratives et sur le terrain. Ces dernières semaines, le débat est également entré au Parlement.

A chaque déplacement dans la région nantaise, le Premier ministre n'y coupe pas, un comité d'accueil des opposants à l'aéroport l'attend. Lors de son interview mercredi dernier sur France Inter, plusieurs d'entre eux ont investi les studios de France Culture pour lire un communiqué pendant qu'un auditeur interrogeait le Premier ministre sur...l'aéroport de Nantes.

Jean-Marc Ayrault maintient que l'aéroport se fera. J'avoue ne pas comprendre cette obstination sur un projet anti-écologique et anti-économique, confie à l'AFP Jean-Philippe Magnen, porte-parole national d'Europe-Ecologie-Les Verts. Ce Nantais connaît bien Jean-Marc Ayrault après dix de coopération politique sur le terrain en tant qu'élu régional.

C'est la verrue dans le pied du Premier ministre, ajoute M. Magnen, soulignant toutefois que les écologistes n'ont pas envie d'en faire une lutte contre la personne du Premier ministre mais une lutte contre le projet.

C'est plus qu'une épine dans le pied, estime François de Rugy, co-président du groupe EELV à l'Assemblée. Cet autre Nantais y voit une forme d'entêtement difficilement justifiable aux yeux des élus et de l'opinion. Il n'est pas concevable que ce projet ne soit pas revisité, dit-il, d'autant qu'il s'agirait du seul projet à survivre à la rigueur budgétaire.

C'est un projet pour faire plaisir à Vinci et à l'ego de Jean-Marc Ayrault, raille auprès de l'AFP Christine Poupin, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

Mardi, l'intervention des forces de l'ordre pour déloger les opposants a provoqué de nouvelles réactions plus ou moins courroucées. Il y a un désaccord sur ce projet, ancien et acté, rien de nouveau sous le soleil, a relevé mercredi sur RTL la ministre EELV Cécile Duflot, en ajoutant ne pas croire que sur des sujets aussi compliqués, la répression et le manque de dialogue - ce qui est le cas - soient la bonne méthode.

Si François de Rugy estime que cette opération policière n'a pas d'autre objet que de faire une démonstration de force aux yeux de l'opinion publique pour montrer que le projet se fera coûte que coûte, Patrick Warin, ancien camarade de promotion de François Hollande à l'Ena, y voit un autre message. Cet ancien directeur de la Caisse des dépôts et consignation, a écrit mardi une lettre ouverte au président de la République.

La manière dont le pouvoir que vous incarnez gère le projet Notre-Dame-des-Landes va totalement bouleverser les positions politiques chèrement acquises (en Loire-Atlantique, ndrl) (...) la technostructure du Parti socialiste et des grand élus régionaux est en train de s'isoler, prévient-il. Vous êtes face à un nouveau Larzac !, ajoute M. Warin.

Onze organisations, dont Greenpeace, la Confédération paysanne ou encore Attac, ont interpellé Jean-Marc Ayrault le 25 octobre au sujet du projet et dénoncé la brutalité des expulsions en cours.

Si le Premier ministre cherche à prouver qu'il sait être ferme et autoritaire, il a bien mal choisi son sujet et son moment. A la veille du débat sur l'énergie, cela augure mal des discussions à venir, a déclaré mardi Greenpeace.

Partenariat public-privé, avec le groupe Vinci en maître d'oeuvre, le projet d'aéroport Grand Ouest est situé à 30 km au nord de Nantes. Il est destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.



----->Je comprends l'attitude des défenseurs de l'environnement et je dirai même que je l'approuve. Ayant travaillé dans l'aérien, la clientèle nantaise a déserté quelque peu l'avion pour se rabattre sur le TGV. La chute a été jugée suffisamment forte pour que la compagnie ferme certaines liaisons. Donc, un nouvel aéroport me semble superfétatoire. Si l'aéroport Nantes-Atlantique ne répond plus au besoin, il me semble qu'il serait moins coûteux de le rénover ou de le réaménager. Cela s'est fait dans d'autres aéroports, notamment Orly préservant ainsi l'environnement et la précieuse biodiversité. Nous ne pouvons plus nous payer le luxe d'en perdre davantage !



ROMANDIE.COM 31/10/2012

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PARIS - Le président du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette (PS), a assuré mercredi que plus aucune action en justice ne pourra remettre en cause le projet de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, cher au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et qui suscite une opposition grandissante.

Il est faux et irresponsable de laisser croire que le projet pourrait encore être abandonné, écrit dans un communiqué Jacques Auxiette, selon qui plus aucune action en justice ne peut remettre en cause la réalisation du projet.

La ministre écologiste Cécile Duflot avait évoqué, quelques heures plus tôt, un projet éventuel, comme d'autres projets d'infrastructures, étudié dans le cadre d'une commission en ajoutant: Ce débat existe, il n'y a pas de tabou.

Tous les recours sont épuisés, les derniers ayant été rejetés par le conseil d'Etat en juillet 2012 et les seuls qui existent encore ne concernent désormais que les travaux et leur déroulement. Faire croire l'inverse aux riverains et à l'opinion est indigne, dénonce M. Auxiette, pour qui l'aéroport du Grand Ouest ouvrira fin 2017. Ce n'est plus un projet, c'est aujourd'hui une réalité.

Les opposants au nouvel aéroport, rebaptisé Ayraultport, se battent depuis des mois contre ce projet devant les juridictions administratives et sur le terrain. Ces dernières semaines, le débat est également entré au Parlement.

M. Auxiette dénonce également un amalgame entre riverains et opposants au projet.

Il est faux de laisser croire que ce sont les riverains qui sont actuellement sur le terrain face aux forces de l'ordre. Il ne s'agit que de l'action d'une poignée d'activistes professionnels mise en scène et relayée par des gens qui ne connaissent pas ou partiellement le projet, affirme-t-il.

L'élu PS réaffirme son respect et sa compréhension pour les riverains concernés par des expropriations en rappelant qu'il existe des règles pour défendre leurs intérêts et les indemniser au mieux. Enfin, il condamne les exactions et violences constatées sur le terrain et salue le courage et le sang-froid des forces de l'ordre qui, dit-il, subissent de véritables assauts.

Onze organisations, dont Greenpeace, la Confédération paysanne ou encore Attac, ont interpellé Jean-Marc Ayrault le 25 octobre au sujet du projet et dénoncé la brutalité des expulsions en cours. Mardi, l'intervention des forces de l'ordre pour déloger les opposants a provoqué de nouvelles réactions plus ou moins courroucées.

Le projet d'aéroport Grand Ouest, situé à 30 km au nord de Nantes, est destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération.



ROMANDIE.COM 31/10/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - De nouveaux heurts ont opposé mercredi matin les gendarmes et les opposants anti-aéroport sur la commune de Notre-Dame-des-Landes où est prévu un projet contesté de transfert de l'aéroport de Nantes, a-t-on appris de sources concordantes.

En milieu de matinée, la préfecture de Loire-Atlantique indiquait que trois opposants avaient été interpellés et six gendarmes légèrement blessés. De leur côté, les opposants signalaient l'usage de grenades assourdissantes.

140 gendarmes ont été envoyés pour tenter de rétablir la circulation sur une route départementale passant en plein centre de la zone du projet et barrée selon la préfecture depuis plusieurs jours par sept barrages des opposants. Alors qu'ils intervenaient pour sécuriser l'intervention de déblaiement des services départementaux, les gendarmes ont été agressés par une quarantaine d'opposants avec notamment des bouteilles incendiaires, des frondes et des projectiles métalliques, selon la préfecture.

En milieu de matinée, cinq des sept barrages avaient été dégagés, 70 gendarmes supplémentaires avaient été envoyés en renfort.

Les expulsions de tous les occupants - et opposants au projet - sans droits ni titres, pour la plupart proches des mouvements anti-capitalistes, qui occupent depuis deux ou trois ans pour les plus anciens, des fermes désaffectées ou des cabanes qu'ils avaient construites, ont débuté le 9 octobre, et plus massivement, depuis le 16 octobre.

Un pic d'intensité dans les affrontements entre les forces de l'ordre et une centaine d'ex-squatters qui n'ont pas quitté les lieux, a été atteint le 30 octobre. Une manifestation de réoccupation est programmée le 17 novembre, sur les lieux, avec notamment la participation d'Europe Ecologie-Les Verts.

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont la concession a été attribuée au groupe Vinci, a vocation à remplacer l'actuel aéroport de Nantes en 2017. Il est défendu par l'UMP et le PS majoritaire dans les collectivités locales concernées.

S'y opposent, outre des agriculteurs et propriétaires qui refusent leur expropriation, des jeunes occupants anti-capitalistes, EELV, le Modem ou le Parti de gauche.


ROMANDIE.COM 7/11/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - Les organisateurs d'une manifestation de réoccupation du site du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont affirmé mercredi qu'elle serait conviviale, au lendemain de l'agression d'un vigile dont ils récusent la responsabilité.

Les organisateurs ont indiqué que leur manifestation, prévue samedi, serait conviviale, familiale, solidaire, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle ils ont refusé d'être filmés de face et nommés, parlant de dos aux caméras dans une grange de Notre-Dame-des-Landes.

Un agent de sécurité chargé de surveiller une maison près du site du futur aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes a été blessé dans la nuit de lundi à mardi par une vingtaine de personnes qui l'ont battu avant de brûler sa voiture. La préfecture de Loire-Atlantique a indiqué mardi que les agresseurs étaient des opposants au projet d'aéroport, tandis que les organisateurs de la manifestation de samedi soulignent que l'action n'a pas été revendiquée et qu'ils ne la revendiquent pas.

L'Acipa, une des principales associations d'opposants locaux a pour sa part clairement condamné l'agression en n'écartant pas une manipulation, tandis qu'un communiqué de la Zad, représentant les squatteurs ou occupants illégaux, soulignait que l'action n'ayant pas été revendiquée il leur était impossible de (se)prononcer dessus en l'état. L'hypothèse d'une manipulation est pour nous envisageable, ajoute le communiqué de la Zad.

L'objectif premier de la journée du 17 novembre est bel et bien d'aller reconstruire et non pas de s'affronter avec la police, ont déclaré les personnes présentes à la conférence de presse, en lisant un communiqué.

Les forces de l'ordre ne seront pas là samedi, ce n'est pas dans l'intérêt du préfet, a pour sa part estimé l'un d'entre eux.

La manifestation, qui devrait attirer plusieurs milliers de personnes et quelque 200 tracteurs, doit partir à 11h00 du bourg de Notre-Dame-des-Landes pour se diriger vers le périmètre du futur aéroport ou Zad (Zone d'aménagement différé) et y construire un lieu d'accueil et de rencontre pour de futurs occupants, ont indiqué les organisateurs.

Les travaux en vue du nouvel aéroport doivent commencer début 2013 et s'achever en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique.


ROMANDIE.COM 14/11/2012

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PARIS - Jean-Marc Ayrault a condamné mercredi toutes les violences sur le site de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes après qu'un agent de sécurité a été blessé et a qualifié d'inadmissible l'attitude de forces ultra-minoritaires et violentes autour de ce projet.

Je condamne toutes les violences, a-t-il dit, en réponse à une question posée lors d'une conférence de presse conjointe avec le numéro deux du gouvernement britannique, Nick Clegg.

Il est absolument inadmissible, quand on s'oppose à un projet qui a fait l'objet de toutes les décisions, (...) donc dans un Etat démocratique, que des forces ultra-minoritaires et violentes venues parfois de différents pays d'Europe s'opposent à un choix légal et parfaitement démocratique, a-t-il ajouté.

Un agent de sécurité chargé de surveiller une maison près du site du futur aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes a été blessé dans la nuit de lundi à mardi par une vingtaine d'opposants qui ont brûlé sa voiture.

Une journée de réoccupation du site est annoncée pour samedi par les opposants, à laquelle doivent participer notamment le sénateur EELV Jean-Vincent Placé et le co-président du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.




ROMANDIE.COM 14/11/2012

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PARIS - Pascal Durand, patron d'Europe Ecologie-Les Verts, Eva Joly, ex-candidate à la présidentielle, l'eurodéputé José Bové et plusieurs parlementaires se rendront vendredi ou samedi à Notre-Dame-des Landes pour dire leur opposition à la construction d'aéroport, selon EELV.

Ont prévu de faire le déplacement sur le site du futur aéroport, en Loire-Atlantique, près de Nantes, le secrétaire national du parti Pascal Durand et le porte-parole Jean-Philipe Magnen, neuf eurodéputés dont José Bové, Eva Joly, Yannick Jadot.

Le sénateur Jean-Vincent Placé a déjà annoncé sa présence. Les députés Noël Mamère, François De Rugy, et le sénateur Ronan Dantec seront aussi sur place.

EELV prévoit une action symbolique à 11H00 vendredi sur le site et le parti ajoute qu'il sera présent en nombre lors de la manifestation de samedi à laquelle appellent associations, collectifs, citoyens et certains partis politiques comme le Parti de gauche (PG). Le coprésident du PG Jean-Luc Mélenchon a aussi annoncé sa présence.


ROMANDIE.COM 15/11/2012

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RENNES - Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à 17 kilomètres au nord de Nantes, qui doit être mis en service en 2017, remonte aux années 1960. Voici la chronologie du projet qui, depuis son lancement, a suscité protestations et manifestations.

- 1965: le préfet de Loire-Atlantique décide d'entamer la recherche d'un nouveau site aéronautique pour les régions Bretagne et Pays de la Loire dans le cadre du schéma de structure de la métropole d'équilibre Nantes-Saint-Nazaire.

- 1967: une zone comprise entre Vigneux-de-Bretagne et Notre-Dame-des-Landes est jugée la plus intéressante par le Service technique des bases aériennes.

- 1970: approbation du nouvel aéroport par le Comité interministériel d'aménagement du territoire (Ciat).

- 1974: création, par arrêté préfectoral, d'une zone d'aménagement différé (ZAD) de 1.225 ha pour cet équipement.

- 1994: une étude du Conseil économique et social des Pays de la Loire relance l'idée d'un aéroport pour 2007.

- 1998: Dominique Voynet, ministre de l'Environnement, déclare l'idée d'un nouvel aéroport à Nantes envisageable dans le cadre d'un nouveau schéma national collectif des transports.

- Octobre 2000: le Premier ministre, Lionel Jospin, lance la procédure préalable à la réalisation de l'aéroport.

- Novembre 2000: création de l'association de riverains Acipa.

- 2002-2003: débat public, sous la présidence de Jean Bergougnoux, ancien PDG de la SNCF.

- 2003: le gouvernement donne son feu vert de principe à la construction du nouvel aéroport.

- 2006: lancement de l'enquête publique.

- Avril 2007: le commission d'enquête publique publie un avis favorable.

- Février 2008: publication au Journal officiel du décret d'utilité publique.

- Juillet 2010: signature par le gouvernement du plan de financement. Vinci désigné pour la concession du nouvel aéroport.

- Septembre 2010: accord de financement entre les régions Bretagne et Pays de la Loire.

- Décembre 2010: signature du contrat confiant à Vinci la conception, le financement, la construction et l'exploitation de Notre-Dame-des-Landes, une concession de 55 ans.

- Juillet 2012 : le Conseil d'Etat rejette plusieurs recours contre le décret approuvant la concession au groupe Vinci.

- Octobre 2012: premières destructions de maison après l'évacuation de 150 squatters de 11 sites occupés illégalement.

- Octobre 2012: vifs affrontements entre opposants et forces de l'ordre avant les travaux préparatoires prévus début 2013.




ROMANDIE.COM 16/11/2012

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GRANDCHAMP-DES-FONTAINES (France) - Plusieurs ténors d'Europe Ecologie-Les Verts ont symboliquement réoccupé vendredi une maison à Grandchamp, dans le secteur de Notre-Dame-des-Landes, pour y protester contre le projet d'aéroport qui doit y être construit.

Équipés de tournevis et d'un pied-de-biche, l'eurodéputé José Bové et l'ancienne candidate à la présidentielle Eva Joly ont retiré, en présence du sénateur Jean-Vincent Placé, des cloisons obstruant le bâtiment blanc voué à la destruction par le groupe Vinci, maître d'oeuvre du projet, a constaté l'AFP.

C'est un acte illégal parce qu'on ouvre un bâtiment qui appartient à Vinci mais c'est un acte légitime parce que nous sommes en plein hiver, qu'il y a des millions de personnes dans la rue que donc on respecte la loi sur les réquisitions, a commenté M. Bové.

C'est un acte de résistance de la part d'élus de la République, a ajouté cet ancien militant du Larzac, en promettant la création de comités de soutien dans toute la France et d'autres actions jusqu'à l'abandon du projet.

EELV avait promis une action surprise ce vendredi à Notre-Dame-des-Landes, à la veille de la manifestation de grande ampleur prévue samedi et pour laquelle des militants anticapitalistes ont annoncé être sur le pied de guerre.

Une cinquantaine de militants écologistes, dont plusieurs leaders du parti, se sont rendus sur le site vendredi matin pour demander à leurs alliés PS au gouvernement de renoncer au projet d'aéroport qui y est prévu, a constaté l'AFP.

Il y a un moment, quand on est Premier ministre, il faut intégrer la question des finances publiques et l'intérêt général du pays, a estimé M. Placé. Dénonçant une erreur économique et écologique, Eva Joly a appelé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et promoteur du projet, à sortir par le haut et à comprendre que le projet qu'il a soutenu comme élu local, il ne doit plus le soutenir comme Premier ministre de la France. Le Premier ministre se grandirait en acceptant l'abandon du projet, a lui aussi souligné José Bové.

Si le gouvernement s'acharne par le truchement de M. Valls (ministre de l'Intérieur, ndlr) à brutaliser ceux qui occupent le terrain, il prend le risque d'ouvrir un nouveau Larzac, a estimé le député Noël Mamère, pointant un vrai problème politique au sein de la majorité PS-EELV.

Le député européen Modem Jean-Luc Bennahmias, également présent, a souligné l'opposition de son parti à un projet qui ne sert à rien: l'aéroport nantais déjà existant est tout à fait suffisant.

Ce projet ne correspond à aucun besoin. C'est un gaspillage financier, ça va être un gouffre pour lÉtat et les collectivités locales, ce sont des milliards d'euros qui vont être gaspillés alors qu'on est en pleine crise, a encore estimé M. Bové.


ROMANDIE.COM 16/11/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (AFP) - Les écologistes venus en force vendredi à Notre-Dame-des-Landes ont tenté d'occuper le terrain médiatique de l'opposition au projet d'aéroport, à la veille d'une grande manifestation mais une réplique massive est venue en fin de journée, de l'Elysée à Matignon en passant par l'Assemblée.

Une importante délégation d'élus EELV - parmi lesquels les eurodéputés Eva Joly, ex-candidate à la présidentielle, et José Bové, le sénateur Jean-Vincent Placé ou le député Noël Mamère - s'est rendue au matin dans la zone concernée. Devant les caméras, ils ont symboliquement rouvert, à l'aide de tournevis et de pieds-de-biche, une des maisons condamnées par les autorités sur le site du futur aéroport qui doit ouvrir ses portes en 2017.

Ils ont justifié leur action illégale par les "opérations complètement dispropor-tionnées" d'expulsion des opposants depuis mi-octobre, selon les termes de M. Placé. En outre, le sénateur a proposé la nomination d'un "médiateur qui remette les gens autour de la table".

Ils se sont ensuite rendus à l'actuel aéroport de Nantes Atlantique, au sud de Nantes, pour y démontrer qu'il n'était pas saturé.

Les parlementaires écologistes entendent aussi participer samedi à la manifestation, où 8.000 à 10.000 opposants au projet sont attendus, mais il s'agissait aussi pour eux d'anticiper sur la présence écrasante, samedi, du coprésident du parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, qui risque d'éclipser la leur.

En outre, plusieurs militants anticapitalistes avaient indiqué que les élus EELV, opposés à l'aéroport mais alliés du PS au gouvernement et dans les collectivités locales favorables au projet, ne seraient pas les bienvenus.

Néanmoins aucune marque d'hostilité n'a été relevée sur le terrain vendredi, y compris lorsque le porte-parole national d'EELV Jean-Philippe Magnen s'est rendu, à la nuit tombée, à la Vache-Rit, centre historique de l'opposition, pour y rencontrer des opposants, a constaté l'AFP.

La permanence parlementaire du député EELV François de Rugy à Nantes avait été taguée dans la nuit de mercredi à jeudi du slogan: "Complice des destructions à NDDL. PS, EELV même merde".

La tension sur le terrain, mais aussi entre le PS et EELV, est montée d'un cran cette semaine après l'agression d'un vigile près du site dans la nuit de lundi à mardi, les uns parlant de "provocation", les autres de "manipulation".

L'entourage de Jean-Marc Ayrault, qui a soutenu le projet en tant que maire de Nantes, a réaffirmé en milieu de journée qu'"il y a un consensus très large" autour du projet. Puis François Hollande lui-même, depuis Varsovie, a rappelé en fin de journée son soutien au projet tout en précisant qu'il faisait "en sorte que tous les recours puissent être traités par une justice indépendante".

Aussitôt après, M. Magnen a souhaité réagir au nom d'EELV: "la force du droit, c'est ce qu'on demande depuis le début dans le suivi de ce dossier", s'est-il félicité en soulignant qu'il restait encore des recours.

"Le droit à manifester est un droit fondamental, mais en même temps, quand une décision a été prise, quand un projet a été déclaré d'utilité publique, il faut savoir les respecter", a souligné la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

Enfin le patron des députés PS, Bruno Le Roux, a mis "en garde" vendredi les élus écologistes sur leur participation aux manifestations contre le projet "qui aujourd'hui mêlent la contestation d'un projet et la mise en cause des élus, et notamment du Premier ministre".

Depuis le 16 octobre, les forces de l'ordre ont expulsé environ 150 "squatters" opposants à l'aéroport, installés pour certains depuis plusieurs années sur place.
Les opposants anticapitalistes ont aussi mis en garde les médias en vue de la manifestation de samedi, indiquant leur volonté de contrôler leur accès aux lieux à couvrir.


SCIENCES ET AVENIR 16/11/2012

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NANTES - Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné mercredi en comparution immédiate trois opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes interpellés dans la nuit de lundi à mardi, l'un à deux mois fermes et six avec sursis et les deux autres à trois mois avec sursis chacun, a-t-on appris de sources concordantes.

L'opposant condamné à de la prison ferme a été écroué à la sortie de l'audience. Il était poursuivi pour violences à l'encontre des forces de l'ordre, outrages et rébellion.

L'avocat général avait requis à son encontre 12 mois de prison dont six avec sursis compte tenu d'antécédents dans son casier judiciaire, selon une correspondante de l'AFP.

Les deux autres opposants, un couple d'Allemands au casier judiciaire vierge, ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis, et comme le premier opposant, à une interdiction de séjour sur les six communes concernées par le projet contesté d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Il s'agit de la deuxième condamnation à de la prison ferme à l'encontre d'un opposant à l'aéroport depuis le déclenchement à la mi-octobre d'une vaste opération d'expulsion des quelques 150 opposants anti-capitalistes alors installés sur le site.

Cette opération a suscité l'émoi et le dossier est devenu un objet de polémique nationale du fait de l'implication du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes.

Alors qu'une commission de dialogue, créée fin novembre par le gouvernement pour apaiser le débat, doit être présentée jeudi et commencer ses entretiens vendredi, sur le terrain, la tension reste vive entre les opposants et les gendarmes qui surveillent la zone.

Un opposant a été blessé au pied dimanche soir par une grenade de désencerclement, lors de vifs heurts qui ont opposé les gendarmes qui surveillent jour et nuit le carrefour central de la zone du projet d'aéroport à des groupes d'opposants. Ces heurts se sont reproduits lundi soir, et ont débouché sur l'interpellation des personnes condamnées mercredi.



ROMANDIE.COM 19/12/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / LOIRE-ATLANTIQUE) - Le groupe Vinci, concessionnaire de l'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes, se dit convaincu que le projet ira au bout même s'il n'exclut pas d'éventuels retards, selon un entretien du directeur du projet à Ouest-France mercredi.

L'aéroport se fera, c'est le message rappelé à plusieurs reprises par le gouvernement, déclare à Ouest-France le directeur du projet Eric Delobel.

Néanmoins interrogé sur le maintien du calendrier qui prévoyait jusqu'ici une ouverture en 2017 en remplacement de l'actuel aéroport de Nantes, M. Delobel envisage pour la première fois la possibilité d'un retard: A cette date, c'est difficile à dire... Cela dépendra des étapes encore à franchir avec la loi sur l'eau et la maîtrise totale du foncier.

M. Delobel envisage un début des travaux au 2e semestre 2014 alors qu'ils devaient débuter en avril 2014. Le gouvernement a annoncé fin novembre un report de six mois du défrichement initialement prévu en janvier 2013, mais Vinci n'avait pas jusque là traduit cette mesure sur le calendrier.

Interrogé sur l'hypothèse d'un arrêt du projet et les clauses d'indemnisation de Vinci par l'Etat prévues dans le contrat de concession de 2010, M. Delobel indique que cela dépend du moment du calcul. Si le projet devait s'arrêter, on peut penser qu'il en coûterait un peu plus cher à l'Etat que sa mise de départ (125,5 MEur, ndlr). Pour les collectivités (115,5 Meur, ndlr), c'est du même ordre, mais je n'ai pas fait le calcul, ajoute-t-il.

M. Delobel dénonce en outre la violence qui émane d'une opposition radicale pour laquelle l'aéroport n'est qu'un prétexte à contester la société. Il est inacceptable de s'attaquer aux biens, aux outils, aux salariés.

Le lancement à la mi-octobre d'une opération massive d'expulsion des quelques 150 opposants qui se sont installés ces dernières années sur la zone dans des fermes désaffectées ou des cabanes qu'ils avaient construites, a suscité l'émoi et le dossier est devenu un objet de polémique nationale du fait de l'implication du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes.

Sur le terrain, la tension reste très vive entre les opposants et les gendarmes qui surveillent la zone.

Un opposant a été blessé au pied dimanche soir par une grenade de désencerclement tandis que quatre autres ont été interpellés lundi soir et au moins deux autres mardi soir.



ROMANDIE.COM 19/12/2012

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NANTES - Des opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes organisent du 4 au 6 janvier 2013 un Festi-zad rassemblant plus d'une vingtaine de groupes musicaux, dont certains célèbres comme Tryo, usant de la techno, du rap ou du reggae pour manifester leur engagement anti-capitaliste ou altermondialiste.

Moins d'une semaine après l'annonce de l'évènement, vendredi à la mi-journée, plus de 4.000 personnes avaient indiqué leur intention d'y participer sur la page Facebook de l'évènement.

Parmi les groupes annoncés figure notamment Tryo, auteur du tube Ce que l'on s'aime, dont les membres se sont déjà rendus, en novembre, dans la zone d'aménagement différé (ZAD) pour soutenir les anti-aéroports.

Le groupe lillois Z.E.P. (Zone d'expression populaire) qui s'était fait connaitre en 2011 par son rap musette polémique baptisé Nique la France, qui s'attaquait au racisme et aux délires capitalistes, est également à l'affiche.

Suivent HK et les Saltimbanks, auteurs notamment d'une chanson baptisée Indignez-vous, du nom de l'ouvrage de l'ancien résistant Stéphane Hessel et en formme d'hommage à son message.

Parmi les autres invités, les rappeurs de Bobigny du groupe Kabal, créé en 1990 et reformé en 2012, également très engagé, sur le site duquel on peut lire: Ici en France le futur meurt en silence, réfléchir aujourd'hui est perçu comme une offense.

L'expulsion massive par les forces de l'ordre des anti-aéroport occupants la ZAD à partir de la mi-octobre a suscité l'émoi, et le dossier est devenu un objet de polémique nationale du fait de l'implication du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes.

Plusieurs opérations d'expulsions et destructions de squats ou cabanes, en octobre, puis les 23 et 24 novembre, après une importante manifestation de réoccupation anti-aéroport le 17 novembre, n'ont pas abouti au départ des opposants installés sur site, qui sont au contraire passés de 150 à plus de 200, vivant dans des tentes ou des cabanes reconstruites.

Une commission de dialogue a été mise en place par le gouvernement pour tenter d'apaiser le débat. Mais elle n'a pas de mandat pour aborder le fond du dossier et une partie des opposants a d'ores et déjà refusé de la rencontrer tant que les forces de l'ordre restent présentes sur la ZAD. Elle doit rendre son rapport en mars.

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) prévoit qu'il remplace celui de Nantes à l'horizon 2017.


ROMANDIE.COM 21/12/2012

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Quoi de commun entre une conseillère générale normalienne, un éleveur de vaches laitières et une éducatrice, un militant libertaire? Une conviction viscérale, depuis quelques mois, que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes en projet près de Nantes ne doit pas se faire.

Sylvain Fresneau, 50 ans, dont le père, Joseph, fonda la première association anti-aéroport, l'Adeca (Association de défense des exploitants concernés par l'aéroport) en 1973, a grandi dans l'amour de cette terre bocagère héritée de quatre générations d'agriculteurs. En succédant à son père à la tête de l'exploitation en 1984, il a aussi pris la suite de son combat contre l'aéroport, dont il est devenu une figure.

Moi au début, tout ce vert, je n'aimais pas, je suis un citadin. Maintenant, la pluie ne me dérange plus, je commence à aimer le bocage, avoue Arnaud, 34 ans, né en région parisienne. Rentré dès l'adolescence au SCALP (Section carrément anti-le Pen) aux méthodes anti-fascistes musclées, il a été salarié plusieurs années dans un centre d'appel, et syndicaliste. Arrivé dans la Zad (zone d'aménagement différé de Notre-Dame-des-Landes) au printemps 2011, à l'occasion de la préparation d'un sommet anti-G8, il n'est pas reparti. La ville ne permet pas l'autonomie (par rapport au système productiviste, ndlr) alors que la campagne, par la culture, oui.

Françoise Verchère, 57 ans, conseillère générale Parti de Gauche de Loire-Atlantique, qui était de 1993 à 2007 maire de Bouguenais, la commune où se trouve l'actuel aéroport de Nantes, affirme: dès le début, j'ai refusé ce projet d'aéroport, mais pour des raisons économiques, pas écologiques.

Ce n'est qu'après que j'ai fait ma +conversion+ contre un capitalisme qui, non seulement exploite l'homme, mais aussi la planète, de manière irréversible, explique la présidente du CéDpa (Collectif des élus doutant de la pertinence de l'aéroport) fondé en 2008.

Marina, 37 ans, éducatrice spécialisée née à Stuttgart, est venue de Paris avec ses trois filles et son compagnon. Je ne trouvais pas l'endroit si sympathique que cela, mais j'en suis tombée amoureuse au fur et à mesure. (...) Si l'aéroport doit se faire, je ne resterai pas pour voir les avions s'envoler, je ne pourrai pas, ajoute-t-elle, les larmes aux yeux en regardant le Bois de Rohanne, futur emplacement des bâtiments aéroportuaires.

Et cette rage, deux mois après le début d'une vaste opération d'expulsion des opposants, est désormais commune aux différentes composantes de la résistance anti-aéroport qui jusque-là ne se mêlaient pas.

Jusqu'où je suis prêt à aller? Je ne mettrai pas en péril des gens, ou ma personne, mais placer mon tracteur pour éviter un affrontement, oui..., répond Sylvain, qui sera exproprié de ses terres et de sa maison à compter du 3 janvier. Il a déjà été condamné à un mois de prison avec sursis pour avoir reculé sa remorque entre des gendarmes et des manifestants en juin.

Arnaud, secouriste, est souvent chargé de soigner les blessés de son camp mais il n'a pas hésité, cagoulé, à résister à la violence des flics. Touché par un tir de flashball, il est prêt à recommencer sans pour autant chercher à blesser les flics.

Marina, elle, assume complètement la lutte, sous toutes ses formes. Elle anime le site automédia, zad.nadir.org, qui indique heure par heure ce qui se passe sur la zad. Je suis mère de famille, je prépare la terre pour mes enfants, ça va être une terre brûlée si on continue comme ça.

Même Françoise Verchère avoue: Je suis fondamentalement légaliste, élevée par mon père sidérurgiste à Longwy (Meurthe-et-Moselle) et ma mère institutrice. Mais les jeunes ont raison de dire: "avec vos pétitions, vos gentilles manifs et vos lettres, qu'est-ce que vous avez obtenu"?

Elle n'a pas hésité à faire neuf jours de grève de la faim au printemps, ou encore, fin novembre, à s'enchaîner aux grilles de la préfecture à Nantes: Désormais je suis révolutionnaire comme je ne l'ai jamais été.


ROMANDIE.COM 27/12/2012

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PARIS - Isabelle Autissier, présidente de l'ONG environnementale WWF France, et les députés européens Corinne Lepage et Daniel Cohn-Bendit demandent l'organisation d'un référendum régional sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dans une tribune publiée vendredi.

Les signataires estiment dans les colonnes de Libération que ce projet controversé échappe de plus en plus au débat argumenté et s'inquiètent que ce désaccord réel puisse basculer à tout moment dans l'irréparable.

Dans une période de mutation et d'incertitudes, les projets structurants nécessitant des budgets publics d'envergure ne peuvent se développer sans un fort consensus de l'ensemble du corps social, écrivent-ils.

Aussi, ils proposent un référendum en 2013, année sans élection, qui concernerait l'ensemble de la population de la région Pays-de-Loire.

Ce projet de trente ans recueille l'assentiment de la très grande majorité des corps institutionnels et d'une large partie de la société convaincue de la nécessité économique et sociale de cet investissement, soulignent les signataires.

Mais, poursuivent-ils, il suscite l'opposition de plus en plus vive de ceux qui parlent au nom des générations futures, qui s'inquiètent du manque de réalisme économique de ce projet (...) qui veulent sauvegarder un écosystème local de grande importance.

Selon eux, le référendum devrait permettre la transparence du débat et la présentation des arguments et des scénarios des parties prenantes.

Le vote aura alors une légitimité indiscutable permettant de sortir d'une confrontation stérile et de dessiner l'avenir, argumentent les auteurs de la tribune.



ROMANDIE.COM 4/01/2013

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (AFP) - Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi, dans une ambiance bon enfant en dépit de la boue et des difficultés d'organisation, sur la zone du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes pour assister au "FestiZad" - des concerts rap, reggae et punk organisés jusqu'à dimanche en soutien aux opposants au projet.

Les gendarmes ont estimé à environ 8.000 le nombre de personnes présentes depuis vendredi soir, tandis que la préfecture de Loire-Atlantique en comptait au moins 5.000.

Les forces de l'ordre ont assuré la "régulation de la circulation" autour du rassemblement et n'ont pas signalé "de tensions particulières", a indiqué dans un communiqué la préfecture de Loire-Atlantique, tout en pointant "l’absence de déclaration préalable" de la manifestation.

Le préfet Christian Galliard de Lavernée a pour sa part indiqué samedi soir à l'AFP que ses services avaient pu obtenir la présence d'un médecin sur le site du festival où, jusqu'alors, seule une association de prévention était présente. "A la suite d'une inquiétude signalée par ce médecin sur un manque d'eau, on en a fait acheminer 2.000 litres", a-t-il par ailleurs souligné.

Jusqu'à 5-6 kilomètres autour du festival, de très nombreux véhicules de toutes sortes - caravanes, camping-cars, voitures, camionnettes où ont dormi des festivaliers dans la nuit de vendredi à samedi - étaient stationnés, sur les routes menant à la ZAD (zone d'aménagement différée, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants). Selon la préfecture, 2.200 véhicules ont été recensés en fin d'après-midi.

Sur place, certains festivaliers, pourtant équipés pour parcourir le bocage détrempé par les pluies et une bruine persistante, se sont englués dans la boue, prisonniers parfois jusqu'aux genoux, et en perdant leurs bottes, a constaté un photographe de l'AFP. lol!

Des concerts ont ainsi dû être reportés, le temps notamment que les participants à la manifestation puissent nettoyer les scènes. Un appel au public a également été lancé pour aller chercher des branches dans les forêts avoisinantes, afin de pouvoir disposer du bois sur le sol piétiné pour le rendre un peu plus praticable.

Mais malgré la boue, les concerts retardés et un groupe électrogène vacillant, l'atmosphère restait bon enfant sur le site, où le public - une foule hétéroclite mêlant familles avec enfants, retraités, groupes accompagnés de chiens - déambulait dans la bonne humeur.

Les organisateurs du festival se sont également dits satisfaits, à ce stade, du déroulement du festival, "malgré la déception de ne pas avoir pu monter tout ce qu'on avait prévu", a affirmé Camille, un des zadistes, insistant sur l'atmosphère "détendue" du rassemblement.

Si quatre chapiteaux - sur sept prévus - ont été dressés en dépit de l'interdiction de la préfecture, "il nous manque les yourtes, les tipis et les habitats légers et écologiques qui auraient dû servir de sensibilisation à ce type d'habitat et abriter des expositions et des stands d'information", a-t-il regretté. Un arrêté préfectoral a interdit du 3 au 6 janvier le transport et l'installation sur la zone de "chapiteaux, tentes et autres structures itinérantes de plein air".

Toutefois, "c'est beaucoup mieux que ce qu'on imaginait après les deux jours" derniers, où la polémique avec la préfecture avait enflé, a-t-il dit.

La gendarmerie avait installé des barrages vendredi sur les principales voies d'accès au site, "pour garantir l'accès des secours", avait expliqué à l'AFP le directeur de cabinet du préfet de Loire-Atlantique Patrick Lapouze.

Mais les organisateurs du festival avaient accusé vendredi la préfecture de mettre "en danger des milliers de personnes". "Tout est bloqué aux entrées de la ZAD. Que ce soit de la nourriture, des structures, du matériel médical et même les toiles de tente des manifestants", avaient dénoncé les opposants à l'aéroport, estimant que "la sécurité sanitaire des participants" s'en trouvait "fortement impactée".


Sciences et Avenir 5/1/2013

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PARIS - Nicolas Hulot, dont François Hollande a fait son envoyé spécial pour la préservation de la planète, pense que le président est embarrassé par le dossier de l'aéroport de Notre-Dame des Landes, mais ne peut désavouer son Premier ministre.

Le chef de l'Etat peut-il reculer sur ce projet soutenu à fond par Jean-Marc Ayrault, lui demande l'Express daté du 30 janvier. Je pense qu'il est embarrassé, répond l'ex-animateur écologiste. Concernant la pertinence du projet, je ne suis pas certain que le président en soit convaincu. Mais il ne peut pas désavouer son Premier ministre.

Nous avons en France un déficit démocratique, regrette M. Hulot. Nous ne savons pas organiser des débats publics dignes de ce nom.

Les terres agricoles deviennent rares. Avant de les sacrifier, il faut analyser le bénéfice social et économique. Dans ce cas de Notre-Dame de Landes, ce bénéfice est plus que discutable, observe-t-il encore à propos de ce chantier nantais très combattu par les défenseurs de l'environnement qui plaident notamment pour la préservation de ces espaces cultivés.


ROMANDIE 31/1/2013

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NANTES - Un arrêt de la Cour de cassation a jeté une nouvelle pomme de discorde entre partisans et opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, qui en font des interprétations diamétralement opposées.

Le 29 janvier, la Cour de cassation a radié et mis en attente un pourvoi, formé par des propriétaires et des exploitants vivant dans la zone d'aménagement différée (ZAD) prévue pour l'aéroport, contre une ordonnance d'expropriation rendue par le TGI de Nantes le 18 janvier 2012.

Les demandeurs réclamaient son annulation pour des motifs de procédure dépendant de l'issue d'un autre recours déposé devant le tribunal administratif de Nantes, ont expliqué les avocats des anti-aéroport dans un communiqué.

La décision de la Cour de cassation est une victoire aux yeux des opposants, qui soulignent qu'elle sanctionne la volonté de la société AGO (concessionnaire du projet) de "passer en force" sans laisser le temps aux juridictions saisies de statuer.

Les avocats des opposants, Mes Erwan Le Moigne et Etienne Boittin, insistent aussi sur l'accord passé le 8 mai 2012 entre les collectivités locales et les anciens occupants légaux de la ZAD, qui suspend les expulsions jusqu'à l'issue de l'ensemble des recours déposés en justice.

Or, les opposants ayant décidé de faire appel du jugement du tribunal administratif de Nantes et envisageant de saisir le Conseil d'Etat, la décision de la Cour de cassation repousse de plus de 18 mois a minima d'éventuelles expulsions, se réjouit l'Acipa, la principale association d'opposants.

De son côté, le syndicat mixte de l'aéroport, qui regroupe les collectivités locales parties prenantes du projet, a jugé très contestable cette interprétation, mercredi dans un communiqué, et indique qu'une nouvelle requête ne sera pas couverte par l'accord du 8 mai.

La requête initiale ayant été radiée, il convient dorénavant de considérer que toute éventuelle requête supplémentaire (...) ne sera pas couverte par le protocole du 8 mai 2012 puisque celui-ci vise exclusivement et très explicitement les recours déposés à la date du 4 mai 2012.


ROMANDIE 6/2/2013

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Comme chaque année, le 2 février est la journée mondiale des zones humides destinée à sensibiliser les citoyens à l'utilité et à la protection des zones humides.

La journée mondiale des zones humides, à laquelle la France s'est toujours associée, prend en 2013 un relief particulier et menace de schizophrénie le gouvernement de Jean-Marc Ayraut qui semble bien décidé à défendre le projet de construction d'un aéroport à Notre Dame des Landes...

Comment en effet se présenter en défenseur des zones humides alors que ce projet détruirait 2000 hectares de terres agricoles bocagères dont 98% est constitué de... zones humides ? Laquelle permet de réguler le débit des cours d'eau, de garantir le bon état des masses d'eau et participe à la filtration de polluants diffus favorisant ainsi la conservation de la biodiversité.

Pour pallier cette destruction, la loi sur l'eau oblige Vinci, constructeur désigné de cet aéroport, à «compenser» les destructions des zones humides en les re-créant de manière artificielle, un peu plus loin, là où il y aurait de la place... ! Cependant, Vinci et la Société Aéroport du Grand Ouest (AGO) tentent coûte que coûte de contourner la loi sur l'eau en inventant ses propres méthodes de compensation ; à tel point que les ministres de l'écologie et des transports ont crée un comité d'expertises scientifiques pour les étudier.

Agir pour l'Environnement et l'Acipa dénoncent l'ineptie de ces pseudo-mesures «compensatrices» car l'environnement n'est pas un jeu de mécano ; ce qui est détruit l'est irréversiblement et ne peut être reconstruit un peu plus loin. Cette "compensation" illustre parfaitement cette vision technicienne de la nature. Or, la technique et la fuite en avant ne permettront pas de concilier préservation de nos écosystèmes et de notre biodiversité d'une part et rêve de la croissance à tout prix de l'autre.

Agir pour l'Environnement et l'Acipa demandent au gouvernement d'arrêter ce double discours en s'affichant d'un côté comme défenseur de l'environnement tout en s'apprêtant à détruire une zone humide de grande importance entre la Loire et la Vilaine pour édifier un projet d'aéroport international hérité d'une époque révolue.

Dans un pays où chaque année disparaissent 93 000 hectares de terres soit l'équivalent d'un département tous les sept ans, au profit d'infrastructures bétonnées érigées au nom de la seule croissance économique, le gouvernement prend avec Notre-Dame-des-Landes le risque de s'embourber en abandonnant les milieux naturels au profit du béton.


Auteur : Agir pour l'Environnement


NOTRE PLANETE INFO 3/2/2013

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SAINT-NAZAIRE (France / Loire-Atlantique) - Une trentaine de personnes se sont dénudées, partiellement ou intégralement, mardi devant le tribunal de Saint-Nazaire pour soutenir deux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes poursuivis pour s'être promenés nus près des gendarmes lors d'une intervention sur le site en novembre.

Élise, 31 ans, et Erwan, 33 ans, étaient poursuivis pour outrage vis-à-vis des forces de l'ordre. Le ministère public a requis à leur encontre un mois de prison avec sursis et 200 euros d'amende, une décision mise en délibéré au 5 mars. De son côté leur avocat Me Erwan Lemoigne a comparé ce procès aux gendarmes de Saint-Tropez. C'est Louis de Funès, les gendarmes qui courent après les nudistes, a-t-il lancé en plaidant la relaxe.

A leur sortie les deux prévenus ont été acclamés par une centaine de manifestants dont une trentaine s'étaient dénudés, allant du torse nu au nu intégral. Leurs parties intimes étaient néanmoins partiellement dissimulées par une banderole jaune sur laquelle on pouvait lire: Violences policières à NDDL: ils veulent notre peau, la voilà!

Le 23 novembre, lors d'une intervention massive des forces de l'ordre pour tenter de déloger de la zone du futur aéroport plusieurs centaines d'opposants, Erwan et Élise avaient été interpellés puis convoqués, dans un premier temps pour exhibition sexuelle, un motif ensuite requalifié en outrage à personne dépositaire de l'autorité publique.

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui prévoit le transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur ce nouveau site à l'horizon 2017, a suscité une vive opposition depuis les premières vaines tentatives à la mi-octobre 2012 pour déloger les opposants, notamment des anti-capitalistes, installés sur place depuis plusieurs années.

Le projet est soutenu par lÉtat, les collectivités locales, le PS et l'UMP, tandis qu'il est combattu par EELV, le Parti de Gauche ou le Modem.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault est régulièrement visé par les opposants du fait de son implication en faveur du projet lorsqu'il était député-maire de Nantes.


ROMANDIE 12/2/2013

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NANTES - Les journalistes de France Bleu Loire Océan ont adressé jeudi une lettre ouverte au président de Radio France, Jean-Luc Hees, pour protester contre une campagne de publicité sur leur antenne en faveur du projet d'aéroport controversé de Notre-Dame-des-Landes, a-t-on appris samedi de sources syndicales.

Nous estimons qu'il (ndlr: le spot publicitaire) porte atteinte à notre travail et à notre crédibilité. Nous craignons d'en subir les conséquences sur le terrain, écrivent les journalistes qui ont obtenu le soutien de plusieurs syndicats nationaux de Radio France ainsi que des élus du CE Radio France Grand Ouest. Sur ce sujet polémique (...) nous ne cessons de respecter une stricte neutralité, en lien avec les valeurs du service public de l'audiovisuel, poursuivent les journalistes. Nous ne comprenons pas comment (...) la direction de Radio France peut cautionner la diffusion de cette campagne promotionnelle, sauf à considérer qu'elle vaut plus que notre travail, écrivent-ils encore.

Dans sa réponse faite jeudi soir, et dont l'AFP a obtenu une copie, le président de Radio France invoque des règles très strictes concernant notamment la notion de "refus de vente".

Tout en comprenant, dit-il, les difficultés, et c'est un euphémisme, que ce message pourrait entraîner dans votre travail quotidien, Jean-Luc Hees écrit que le cahier des missions et des charges de Radio France est sur ce plan explicite et notre régie (publicitaire) n'est habilitée à refuser l'ouverture de ses antennes à un client que dans des circonstances très précises.

Evoquant une question de principe, voire de déontologie, le président du groupe Radio France s'interroge: Les journalistes sont-ils légitimes à refuser ou accepter un message publicitaire sur leur antenne, sauf bien entendu à ce que le contenu dudit message soit expressément mensonger, tendancieux, insultant envers un individu (...)?

Cette campagne de publicité a été lancée jusqu'à fin février par le syndicat mixte aéroportuaire pour convaincre le grand public de la pertinence du projet contesté du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ce dernier vise à remplacer, à l'horizon 2017, l'actuel aéroport de Nantes Atlantique.

Ces derniers mois, les journalistes -tous medias confondus- ont souvent eu le plus grand mal à faire leur travail sur le site où ils ont été fréquemment pris à partie par des opposants au projet.

Le SNJ et la CGT de Radio France ont demandé l'annulation de la campagne publicitaire. Le SNJ souligne que les journalistes de Radio France résistent chaque jour aux pressions économiques, politiques, idéologiques. Ils aimeraient bien que Radio France les aide.

La CGT s'étonne que la vente d'un espace publicitaire de cette nature ait pu être effectuée par Radio France sans même que la direction de la station concernée soit informée ou consultée.

Quant aux élus du CE Radio France Grand Ouest, ils soulignent que cette campagne risque d'avoir des conséquences graves sur la sécurité des personnels de cette station locale et porte atteinte à la crédibilité de la radio.


ROMANDIE 23/2/2013

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SAINT-NAZAIRE (France / Loire-Atlantique) - L'occupation d'une ferme sur le site du futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes par des opposants a été jugée jeudi illégale par le tribunal d'instance de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui a ordonné leur départ ou leur expulsion au besoin par la force, a-t-on appris auprès de leur avocat, Me Etienne Boittin.

Le tribunal a considéré, dans son ordonnance de référé transmise par Me Boittin à l'AFP, que l'occupation sans droit ni titre de la ferme de Bellevue par une dizaine de personnes constituait une voie de fait dont découle un trouble manifestement illicite. Le tribunal leur a donc ordonné de quitter les lieux immédiatement, sous astreinte chacun de 50 euros par jour de retard, et leur expulsion au besoin avec le concours de la force publique.

Les dix occupants ont été condamnés à payer 1.000 euros à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale de Vinci et concessionnaire de l'infrastructure.

Nous avons la possibilité de faire appel, mais l'appel n'est pas suspensif, a indiqué Me Boittin à l'AFP. La décision du tribunal signifie concrètement que l'expulsion peut avoir lieu dès demain (vendredi) matin, a-t-il souligné.

La principale association d'opposants au projet d'aéroport, l'Acipa, a appelé jeudi dans un communiqué à une mobilisation immédiate sur le site de la ferme de Bellevue. Cette ferme est destinée à être démolie dans le cadre de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Au tribunal, les dix occupants avaient demandé à pouvoir rester sur les lieux pendant un an, les travaux, avaient-ils fait valoir lors de l'audience, ne devant débuter qu'au premier semestre 2014, dans la version la plus courte des hypothèses.

A l'automne, des expulsions musclées d'opposants avaient assuré un large écho médiatique à leur cause, dans ce dossier porté notamment par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes.

Une commission de dialogue mise en place par le gouvernement pour tenter d'apaiser les débats doit rendre un rapport fin mars au Premier ministre.

Son président, Claude Chéreau, avait estimé fin décembre que de nouvelles expulsions sur le site ne faciliteraient pas ce dialogue.


ROMANDIE 28/2/2013

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France / Loire-Atlantique) - La commission de dialogue sur le futur aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, semble partagée entre les arguments des pro et des anti-aéroport et pourrait suggérer au gouvernement des compléments d'enquête, selon un article du Monde à paraître dans l'édition de dimanche/lundi.

Dans cet article Claude Chéreau, président de la commission de dialogue, explique que tout dossier qui attend une trentaine d'années perd beaucoup de ses possibilités de conviction et d'ajouter "Les arguments justifiant sa construction ont beaucoup varié dans le temps". Certains datent, d'autres sont devenus moins prioritaires.

On nous a mis en avant la saturation de l'aéroport actuel; or le problème n'est pas aussi simple, cite aussi le quotidien. Selon Le Monde la commission pourrait donc suggérer au gouvernement des compléments d'enquête.

Mais M. Chéreau, qui est aussi président de la Commission des comptes de l'Agriculture de la Nation, ex-conseiller de François Mitterrand et de Lionel Jospin, relativise aussi les arguments des anti-aéroport. Sur la richesse de la biodiversité, je ne suis pas certain que Notre-Dame-des-Landes soit une rareté comparée à la réserve naturelle du lac de Grand-Lieu, située au sud de Nantes, relève aussi le président de la commission.

Sur ce dossier très politique, l'un des ardents défenseurs du transfert d'ici 2017 de l'aéroport actuel Nantes Atlantique, situé dans la périphérie nantaise, vers Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes, n'est autre que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ex-député maire de Nantes.

Il a lui-même créé fin novembre la commission de dialogue sur l'aéroport pour tenter de sortir de l'impasse après l'émoi suscité par les interventions massives des forces de l'ordre contre les opposants.

La commission, qui termine ses entretiens en fin de semaine prochaine, doit rendre son rapport à la fin du mois et on tiendra la date, soit le 29 mars soit le 2 avril, a précisé mercredi à l'AFP M. Chéreau.

Mais l'objectif de la commission n'est pas la remise en cause du projet, avait-il rappelé tout en soulignant que la commission fera des recommandations autonomes, quelles que soient les opinions des gens que nous avons rencontrés: on essayera d'être impartiaux.


ROMANDIE 9/03/2013

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NANTES - Le président de la commission de dialogue sur le futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes s'est dit dimanche soir pas du tout opposé au projet controversé, au lendemain d'un article du Monde évoquant son scepticisme quant au bien-fondé de l'infrastructure.

Invité de France 3 Pays de la Loire, Claude Chéreau a souhaité clarifier ses propos rapportés par le Monde dans son édition datée de dimanche/lundi.

Le texte parle de mes doutes sur quelques arguments, je ne suis pas du tout opposé, je n'ai pas du tout de doute en ce qui concerne le projet aéroportuaire lui-même, déclare le président de la commission qui doit remettre ses conclusions à la fin du mois.

Dans ses déclarations au quotidien du soir, M. Chéreau avait dit douter de la saturation de l'actuel aéroport Nantes Atlantique, avancée par le gouvernement pour justifier la construction du futur aéroport à 30 km au nord de la ville.

Mais sur France 3, il a estimé 'tout à fait légitime de songer à un nouvel aéroport même s'il n'y a pas saturation. Evoquant le bruit engendré par l'actuel aéroport de Nantes, M. Chéreau ajoute que le projet se justifie aussi par d'autres arguments notamment en matière de bruit, par le dérangement que les avions peuvent causer aux gens qu'ils survolent.

Claude Chéreau a aussi semblé vouloir renvoyer dos à dos adversaires et partisans du projet. Des deux côtés, en voulant quelquefois trop prouver, on ne contribue pas à trouver une issue au dossier, a-t-il fait valoir.

Claude Chéreau, ancien conseiller de François Mitterrand et de Lionel Jospin nommé à la tête de la commission de dialogue fin 2012 par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, a tenu également à souligner que le rapport n'est pas tout rédigé et qu'il reste des auditions importantes à réaliser.

Je n'ai pas du tout pris d'orientation sur ce qu'il y aura dans ce rapport, a-t-il assuré.



ROMANDIE 10/3/2013

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SAINT-NAZAIRE (France / Loire-Atlantique) - Le tribunal de Saint-Nazaire a mis en délibéré au 26 mars sa décision d'autoriser, ou non, l'expulsion d'opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes.

Cette demande d'expulsion de la filiale Aéroport du Grand Ouest (AGO) du groupe Vinci, concessionnaire du futur aéroport de Nantes, ne concerne que les cabanes, une dizaine environ, baptisées Chateigne, construites fin novembre 2012, alors que depuis lors plusieurs dizaines d'autres ont été édifiées un peu partout sur le site.

Pour empêcher la destruction de la Chateigne, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s'en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant AGO à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d'expulsion. L'avocat d'AGO a plaidé mardi l'occupation illicite de ces cabanes, construites sur un terrain exproprié devenu la propriété de Vinci.

De son côté Me Pierre-Henri Marterêt qui défendait les quatre occupants déclarés des cabanes soutenait qu'il n'y avait pas d'urgence, car les travaux à cet endroit n'étaient pas prévus tout de suite, et qu'en outre aucun autre logement alternatif n'avait été proposé à ses clients.

La Chateigne, ensemble de constructions collectives édifiées le 17 novembre lors d'une manifestation géante ayant rassemblé de 13.000 à 40.000 personnes selon les estimations divergentes de lÉtat et des manifestants, est devenu un lieu symbolique de cette lutte. Elle accueille depuis lors des collectifs anti nddl venus de toute la France qui s'y relaient chaque semaine.

A l'extérieur du tribunal, une soixantaine d'opposants étaient venus soutenir leurs camarades, a constaté un photographe de l'AFP.

L'aéroport Grand Ouest de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer l'actuel aéroport de Nantes situé au sud de l'agglomération, devait être inauguré en 2017.

Mais les intenses manifestations et les violents heurts avec les forces de l'ordre qui ont accompagné à l'automne 2012 la tentative d'expulsion des quelques 300 opposants anticapitalistes installés sur place ont d'ores et déjà entraîné le report de plusieurs mois de certaines phases de travaux comme le défrichage, prévu initialement en janvier 2013.

La commission de dialogue mise en place par Jean-Marc Ayrault fin novembre pour apaiser la crise doit rendre son rapport fin mars.


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RODEZ - Un opposant au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) a été condamné mardi pour rébellion à 500 euros d'amende avec sursis pour avoir occupé illégalement la mairie de Saint-Affrique (Aveyron) en novembre 2012, a constaté un correspondant de l'AFP. Le tribunal correctionnel de Rodez a relaxé un deuxième prévenu.

Les deux hommes faisaient partie d'un groupe d'une trentaine de manifestants qui avaient occupé les locaux de la mairie de Saint-Affrique en raison du soutien apporté par le sénateur-maire Alain Fauconnier au projet.

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui prévoit le transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur ce nouveau site à l'horizon 2017, a suscité une vive opposition depuis les premières vaines tentatives à la mi-octobre 2012 pour déloger les opposants, notamment des anti-capitalistes, installés sur place depuis plusieurs années.


ROMANDIE 19/3/2013

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SAINT-NAZAIRE (France / Loire-Atlantique) - Une nouvelle procédure d'expulsion en référé d'agriculteurs occupant une ferme vouée à la destruction sur le site du projet d'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes a été mise en délibéré au 28 mars par le tribunal d'instance de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) mercredi.

En marge de l'audience, une centaine de sympathisants anti-aéroport s'étaient rassemblés devant le tribunal, avec une dizaine de tracteurs. Ils ont monté une serre sur la chaussée et symboliquement semé des graines sur le bitume, a constaté l'AFP.

Il y a un mois, le tribunal avait ordonné l'expulsion d'une dizaine d'autres occupants de cette ferme, mais ces derniers avaient aussitôt été remplacés par dix nouveaux opposants, obligeant l'opérateur Aéroport du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, à lancer une nouvelle procédure.

Selon Me Etienne Boittin, avocat des opposants à l'aéroport, AGO cette fois demande 20.000 euros de dommages et intérêts, une somme selon lui parfaitement injustifiée en référé. C'est une demande vexatoire, l'objectif c'est d'intimider, a-t-il estimé.

La décision a été mise en délibéré au 28 mars. Me Boittin a par ailleurs indiqué avoir fait appel de la première décision d'expulsion, prise le 28 février. La ferme occupée est destinée à être démolie dans le cadre du projet controversé de nouvel aéroport de Nantes, programmé pour 2017.

Une commission de dialogue, mise en place par le gouvernement pour tenter d'apaiser les débats, doit rendre son rapport à la fin du mois de mars.


ROMANDIE 20/3/2013

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Après plusieurs mois d’études des différents arguments, le WWF rend public sa position concernant le projet d’aéroport du Grand Ouest. Au regard des risques d’atteintes à la biodiversité locale, le WWF France exhorte les pouvoirs publics à réaliser un certain nombre d’études complémentaires afin de quantifier réellement les impacts du projet sur les écosystèmes et sur les activités humaines.

---> La réalisation d’inventaires faune / flore complets, concernant tous les groupes taxonomiques dont la présence est déjà connue sur le site ou pour lesquels les habitats sont favorables, sur l’ensemble des saisons, en incluant l’automne et l’hiver.

Il s’agit de montrer très précisément les enjeux relatifs à la biodiversité du site de Notre-Dame-des-Landes et d’apprécier objectivement l’impact du projet aéroportuaire sur les habitats naturels, sur les espèces et leur population et sur l’importance écologique du site, en particulier comme carrefour migratoire.

Le WWF considère que les études réalisées à ce jour (étude du cabinet Biotope de 2002, 2006 et 2011) ont certes démontré l’importance de la biodiversité du site mais comportent encore de nombreuses lacunes (sur la flore, les oiseaux, les insectes, les reptiles…) et ne permettent pas de déceler les enjeux écologiques globaux liés au projet. Des études complémentaires sont donc nécessaires pour mieux évaluer la situation.

---> Une étude complète du risque d’inondation que peut entraîner le projet sur les villages alentours.

Le WWF considère que ce risque a été sous-évalué dans les études actuelles, qui sont basées sur les connaissances existantes mais sans prises en compte suffisantes des profondes modifications apportées par le projet. En fonction des résultats de l’étude, une prise en considération de ces risques doit être faite dans le cadre de la mise en place des plans de prévention du risque inondation (PPRI) ;

---> Une réelle évaluation des fonctionnalités hydrologiques des zones humides du site.

Le WWF considère que le dossier loi sur l’eau ne peut se contenter d’indiquer que l’évaluation fine des fonctionnalités hydrologiques des zones humides nécessite la mise en place d’études spécifiques avec la réalisation de mesures et d’analyses in situ mais également à l’échelle des bassins versants concernés et, ce, sur des échelles de temps suffisamment longues (suivis pluriannuels). Ces types d’études, longues et complexes relèvent du domaine de la recherche et de l’expérimentation.Une évaluation fine, «de terrain», des fonctionnalités hydrologiques n’est donc pas réalisable pour ces raisons.

Ces études spécifiques doivent être réalisées pour une réelle prise en compte des services rendus par les zones humides du site, sur les aspects quantitatifs et qualitatifs pour la ressource en eau, sur l’atténuation du risque inondation et sur leur importance comme réservoir biologique ;

---> Une étude juridique des conséquences de ce projet sur le principe de compensation et de ses implications à l’échelle nationale sur la doctrine «éviter, réduire, compenser». Les résultats de cette étude doivent par la suite faire l’objet d’un débat national.

Sans de tels compléments d’information, il apparaît au WWF France inenvisageable de lancer un projet d’infrastructure aéroportuaire sur le site de Notre-Dame-Des-Landes.


WWF 18/3/2013

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SAINT-NAZAIRE (France / Loire-Atlantique) - Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi l'expulsion d'opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, a-t-on appris de source judiciaire.

Néanmoins, compte tenu du fait que le rapport de la commission de dialogue sur cet aéroport - dont les travaux ont permis une trêve de fait des interventions des forces de l'ordre depuis quatre mois - doit être rendu début avril, la probabilité de leur expulsion immédiate mardi était très mince.

Ces cabanes - une dizaine bâties dans deux clairières - se trouvent au centre de la zone d'occupation des opposants, et forment un hameau baptisé La Chateigne par les opposants.

Pour empêcher la destruction des cabanes, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s'en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant Aéroport du Grand-Ouest (Vinci) à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d'expulsion.

Les constructions de La Chateigne, édifiées le 17 novembre lors d'une manifestation géante ayant rassemblé de 13.000 à 40.000 personnes selon les estimations divergentes de l'Etat et des manifestants, sont devenues un lieu symbolique de cette lutte. Elles accueillent depuis des collectifs anti nddl venus de toute la France qui s'y relaient chaque semaine.

L'avocat des opposants Me Pierre-Henri Marterêt a espéré mardi que la décision du tribunal ne soit pas exécutée tant que le rapport de la commission de dialogue ne serait pas rendu.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer l'actuel aéroport de Nantes situé au sud de l'agglomération, devait être inauguré en 2017.

Mais les intenses manifestations et les violents heurts avec les forces de l'ordre qui ont accompagné à l'automne 2012 la tentative d'expulsion des quelques 300 opposants anticapitalistes installés sur place ont déjà entraîné le report de plusieurs mois de certaines phases de travaux comme le défrichage, prévu initialement en janvier 2013.

La commission de dialogue mise en place par Jean-Marc Ayrault fin novembre pour apaiser la crise doit rendre son rapport début avril mais aucune date n'était encore fixée mardi.


ROMANDIE 26/3/2013

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NANTES (LOIRE-ATLANTIQUE) - Les partisans et opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ne cachent pas - après quatre mois de trêve - leur impatience et leurs angoisses dans l'attente du rapport, attendu début avril, de la commission de dialogue.

Je suis serein, mais déterminé et un peu exaspéré aussi, reconnait un des plus bouillants partisans de l'aéroport, le président socialiste du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette. C'est pas quatre mois de perdus si ça améliore le dossier, mais il faut s'en tenir là, ajoute-t-il, avant de marteler ni abandon, ni retard, ni moratoire.

Parmi les opposants qui ont joué le jeu de la commission de dialogue, Françoise Verchère, président du Cédpa (le collectif élus doutant de la pertinence de l'aéroport) est aussi anxieuse. Le président Claude Chéreau nous a lâché plusieurs choses qui nous ont fait froid dans le dos, relate-t-elle, comme le fait que si on ne faisait pas l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ça voulait dire qu'on ne pouvait plus faire aucune infrastructure nouvelle en France.

Dans un entretien publié dans Le Monde du 10 mars, M. Chéreau a réfuté des arguments des pro-aéroports - comme la saturation de l'actuel aéroport - mais aussi des opposants - comme la valeur environnementale de Notre-Dame-des-Landes. Avant de préciser sur France 3: Je ne suis pas du tout opposé, je n'ai pas du tout de doute en ce qui concerne le projet aéroportuaire lui-même.


Sans confirmer ni infirmer l'hypothèse, lourde de conséquences pour la suite du projet, qu'il pourrait demander des compléments d'enquête. Complément d'enquête ? Ce sujet là n'est pas à l'ordre du jour, je ne vois pas pourquoi ils demanderaient un complément d'enquête, réfute fermement Jacques Priol, directeur de cabinet de M. Auxiette.

Selon Françoise Verchère, les membres de la commission ont toutefois indiqué, lors du dernier entretien qu'elle a eu avec eux début mars, qu'ils avaient demandé un nouveau plan d'exposition au bruit (PEB) de la ville de Nantes à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile). Il s'agit d'évaluer un des arguments des partisans de l'aéroport selon lequel la présence de l'actuel aéroport entrave le développement et la densification de l'agglomération nantaise.

A l'Acipa, une des principales associations d'opposants, Julien Durand, qui a refusé d'aller rencontrer la commission de dialogue, n'en attend pas grand chose, si ce n'est que du sur place.

A l'inverse, on espère évidemment qu'ils vont confirmer l'intérêt du projet et son caractère important pour l'ouest, souligne Marc Bouchery un des porte-parole de l'Acipran, association citoyenne pour la réalisation d'un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes, proche de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nantes et de la région.

Outre la commission de dialogue, deux autres commissions doivent rendre leur rapport début avril: la mission agricole, chargée d'évaluer les pertes et compensations en terres agricoles et la commission d'évaluation scientifique du système de compensations environnementales proposé par le groupe Vinci, concessionnaire du projet.

Sur le terrain, occupé par 200 à 300 opposants depuis les spectaculaires et vaines tentatives pour les déloger à l'automne, le programme de travaux préparatoires a pris du retard: le défrichement prévu en janvier a été reporté de six mois, les transferts d'espèces protégées prévus en février n'ont pas eu lieu, et seuls une partie des diagnostics archéologiques, en bordure de la zone, ont été menés à bien.

Des demandes de travaux ont été déposés en mairie ces dernières semaines pour la réalisation des travaux de voirie mais ils ne sont pas prévus avant fin 2013, assure-t-on chez Vinci. Reste aussi en suspens le chantier du barreau routier (route d'accès à l'aéroport), qui lui aussi doit débuter en 2013. Les travaux de construction de l'aéroport à proprement parler ne devaient commencer qu'au printemps 2014, pour une mise en service en 2017.

On attend les conclusions pour voir vraiment, au regard des recommandations qui pourraient être faites par chacune des commissions, quel impact cela peut avoir à la fois sur notre feuille de route et sur le planning général des travaux et de l'opération, explique-t-on prudemment chez Vinci.

ROMANDIE 27/3/2013

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NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, toujours aussi déterminés à la veille de la remise du rapport de la commission de dialogue, ont annoncé lundi leur intention de ressemer les terres de la ZAD, zone du projet, dès samedi prochain.

La manifestation "Sème ta Zad!", du nom de la zone d'aménagement différé (ZAD) destinée au futur aéroport, a pour objectif de mettre en culture les terres libérées par l'abandon de ce projet (selon leurs termes), qui prévoit le transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes en 2017, ont annoncé les opposants lors d'un point de presse organisé dans une ferme qu'ils occupent.

Samedi, deux cortèges sont attendus au nord et au sud de la zone en milieu de matinée. Ils doivent ensuite se rendre en différents endroits pour mettre en place, selon les lieux, des cultures potagères, céréalières ou encore des poulaillers. Des reconstructions de cabanes sur les emplacements de fermes évacuées et rasées lors des massives opérations des forces de l'ordre de l'automne 2012 sont également prévues, ont indiqué les opposants.

Les participants sont appelés à venir avec leurs outils et, le cas échéant, leurs tracteurs, par les organisateurs de la manifestation, des agriculteurs hostiles au projet et des zadistes, occupants anticapitalistes de la zone.

Cette manifestation se déroulera quelques jours seulement après la remise mardi au gouvernement du rapport de la Commission de dialogue, dont les travaux ont été accompagnés d'une relative trêve de quatre mois cet hiver, après les violents affrontements de l'automne.

Une reprise des expulsions pourrait donc désormais avoir lieu. En prévision, les opposants, déterminés à occuper les lieux, ont renforcé en plusieurs points les barricades qui empêchent de pénétrer sur la ZAD, alors que les repérages d'hélicoptères de la gendarmerie au-dessus de la zone ont repris de plus belle, a constaté l'AFP.

On sait qu'ils (les membres de la Commission de dialogue et le gouvernement, ndlr) vont réaffirmer la pertinence du projet d'aéroport, peut-être prôner une mise en avant rapide des travaux, peut-être vouloir relancer quelques études pour temporiser: dans tous les cas, demain, ce ne sera pas une bonne surprise pour nous, a déclaré sur place un opposant anticapitaliste de la ZAD, Benoît.

On estime que ce serait une erreur pour eux sûrement monumentale de relancer ce printemps-ci des expulsions, a-t-il ajouté. Selon lui, nul ne sait s'il y aura reprise des expulsions et je pense qu'eux-mêmes ne le savent pas encore.

ROMANDIE 8/4/2013

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La commission du dialogue sur le futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a justifié l'utilité du projet controversé, en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare mais recommandé des aménagements, dans un rapport remis mardi au gouvernement. Elle explique que le réaménagement de l'actuelle aérogare de Nantes-Atlantique n'apparaît pas "comme une solution viable à long terme", mais recommande d'améliorer le projet de Notre-Dame-des-Landes en réduisant notamment, et "autant que possible", la surface totale de la future infrastructure.

Cette commission n'avait pas pour mandat de remettre en cause le futur aéroport], mais de tenter d'apaiser les esprits après de violents affrontements entre opposants et forces de l'ordre qui les expulsaient à l'automne. "Le réaménagement de Nantes-Atlantique n'apparaît pas à la commission comme une solution viable à long terme", écrit-elle dans ses conclusions.

Elle pointe que "les perspectives de trafic prévoient d'atteindre 4,2 millions de passagers autour de 2018-2020, ce qui correspond au niveau de saturation estimé lors du débat public pour l'aérogare actuelle et qui est corroboré par le constat effectué pendant les 36 jours de pointe de l'année 2012".

- La commission préconise une évaluation des coûts d'un éventuel "réaménagement de l'aéroport actuel" afin de "mettre un terme à une polémique inutile" concernant la possibilité, soutenue par les opposants à Notre-Dame-des-Landes, d'adapter Nantes-Atlantique plutôt que de construire un nouvel aéroport.

Les autres recommandations de la commission portent sur la réduction de la surface totale du futur aéroport. Elle souligne l'importance de réduire "autant que possible" l'emprise du projet sur les terres agricoles, notamment en réduisant les surfaces des parcs de stationnement et celles des activités économiques autour de l'aéroport.

Elle ajoute que les perspectives de desserte du nouvel aéroport mériteraient d'être clarifiées, notamment en termes de transports collectifs. En outre, la Commission estime qu'il "conviendrait d'actualiser" les plans d'exposition au bruit pour l'actuel et le futur aéroport "en fonction d'une nouvelle estimation des prévisions du nombre de mouvements (aériens) et des progrès techniques des avions", afin d'évaluer plus précisément leur impact.


----->Quid des zones humides ? Quid du système de compensation? Quid de l'impact sur la faune sauvage ? A première vue, tels que les éléments sont présentés, on pourrait davantage penser à un rapport de complaisance... Juste ce qu'il faut pour tenter de satisfaire l'opinion publique... Bien sûr pour se faire une opinion impartiale, il faudrait avoir accès au rapport...


LE POINT 9/4/2013

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Jean-Marc Ayrault a réaffirmé mardi sa volonté de construire l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais il a promis que le projet serait amendé pour tenir compte des critiques de trois rapports commandés pour apaiser la contestation sur le terrain.

Après des affrontements parfois violents entre opposants et forces de l'ordre sur le site du futur aéroport, près de Nantes, Jean-Marc Ayrault avait annoncé fin novembre la mise sur pied d'une commission du dialogue pour apaiser les tensions. Le président de cette commission, Claude Chéreau, a rendu mardi son rapport qui confirme la nécessité d'un nouvel aéroport tout en émettant des réserves sur l'argumentaire du projet.

Deux autres rapports remis le même jour, sur l'impact du projet sur les terres agricoles et sur l'environnement, plaident pour que soient mieux pris en compte ces aspects, notamment la compensation des zones humides qui seront détruites par la construction du nouvel aéroport.

"Le Premier ministre demande maintenant à Frédéric Cuvillier, ministre délégué en charge des Transports, de prendre en compte les recommandations des commissions", ont indiqué dans un communiqué les services du Premier ministre.

Dans un communiqué séparé, Frédéric Cuvillier confirme que des efforts seront bel et bien engagés. "Pour limiter l'impact du projet sur les terres agricoles ou les espaces naturels, tout hectare qui peut être gagné le sera", promettent les services de son ministère.

Ces derniers annoncent aussi des clarifications au niveau du réseau de transport de la région ainsi que pour le projet d'urbanisme autour de l'aéroport actuel. Le couple exécutif, déjà confronté à des sondages catastrophiques, à la contestation du mariage homosexuel et à l'affaire Jérôme Cahuzac, risque donc d'être confronté à un deuxième front de tension autour de Notre-Dame-des-Landes. Ancien maire de Nantes et défenseur de longue date du nouvel aéroport, Jean-Marc Ayrault a été critiqué au sein même de son gouvernement pour avoir persévéré malgré le coût politique d'un[i] projet jugé non prioritaire par certains ministres.[/i]

La décision de confirmer Notre-Dame-des-Landes intervient aussi alors que les écologistes, hostiles à l'aéroport, ont ouvert une brèche dans la majorité mardi en s'abstenant à l'Assemblée sur le projet de loi de sécurisation de l'emploi. Le groupe français de BTP et de concessions Vinci n'a pas réagi à l'annonce de la volonté de Jean-Marc Ayrault de poursuivre le projet. Vinci est chargé du financement, de la construction et de l'exploitation du futur aéroport du Grand Ouest à travers une société associant également les chambres de commerce et d'industrie de Nantes et Saint-Nazaire, ainsi que le groupe de travaux publics régional CIFE-ETPO.


----->Avant de faire des commentaires à l'article précédent, j'aurais dû d'abord lire celui-ci... qui évoque les zones humides... sans plus, ainsi que la réduction de l'emprise de la construction sur l'environnement... Pour avoir travaillé dans le domaine aéronautique, je pense effectivement que l'aéroport Nantes Atlantique n'est pas encore (et je crois pour longtemps) arrivé à saturation en raison de la présence du TGV dont on ne parle pas... Les pointes de trafic sont surtout liées à des événements locaux ou aux vacances scolaires... Et compte tenu, de l'insuffisance du nombre de passagers, la desserte Orly/Nantes a carrément été supprimée, le trafic opérant depuis Roissy.

A moins d'un changement profond, c'est le trafic interrégional qui occupe le terrain, sauf en périodes de pointes... et les quelques vols de la semaine venant de Roissy. D'ailleurs, on peut noter au passage qu'il n'y a pas foule d'opérateurs pour desservir l'aéroport de Nantes Atlantique... pour cause de bénéfices insuffisants ! J'aimerai aussi savoir lorsque ce projet de nouvel aéroport a été pondu, s'il était question du projet TGV ? lequel a capté une part non négligeable de la clientèle. Partout où il y a des dessertes aériennes et TGV, le trafic des compagnies aériennes a chuté parfois fortement, comme ce fut le cas pour Lyon mais aussi Strasbourg, Lille (pour ce citer que celles-là) même si après le choc la clientèle est "revenue" vers l'aérien, ce n'est pas au même niveau qu'avant la mise la mise en service du TGV. De ce fait certaines liaisons ont été supprimées...



LE POINT 9/4/2013

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NANTES - Plusieurs des principaux acteurs favorables au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, se sont montrés satisfaits mardi après la publication de trois rapports sur le dossier remis au gouvernement.

L'utilité de cet aéroport est aujourd'hui avérée, prouvée, démontrée et cette démonstration a été faite en écoutant toutes les parties, nous sommes très satisfaits, a déclaré le président PS du conseil général de Loire-Atlantique Philippe Grosvalet.

Il y a un certain nombre de préconisations qui sont faites qui ne remettent pas du tout en cause la justification et l'utilité de ce transfert, a de son côté souligné le président PS de la région Pays de la Loire Jacques Auxiette. Ne confondons pas les processus d'amélioration avec l'idée d'un abandon ou d'un moratoire, ce n'est absolument pas écrit dans aucun des rapports, a-t-il souligné.

Il y a des délais qui sont un petit peu reportés: les petites bêtes qu'il y a dans les mares et autres, au printemps, c'est la période de reproduction donc elles ne peuvent pas être transférées pendant cette période, a expliqué M. Auxiette. Par conséquent il faudra attendre, pour réaliser cela, que ce soit l'automne pour que cette période de reproduction soit terminée. Il en est de même pour le fait qu'il faut débroussailler des arbres etc...: on fait ça généralement en période où il y a moins de feuilles, a-t-il ajouté.

Pour M. Auxiette, l'aéroport, prévu initialement pour 2017, sera achevé pour 2017-2018.

Le maire socialiste de Nantes Patrick Rimbert, successeur de Jean-Marc Ayrault à la tête de la ville, a pour sa part souligné dans un communiqué que le projet avait été conforté et que les rapports apportaient des recommandations constructives.

De son côté l'Acipran (Association Citoyenne Pour la Réalisation d'un Aéroport international sur le site de Notre-Dame-des-Landes) a indiqué dans un communiqué qu'elle se réjouissait que la commission confirme la pertinence du transfert et le bien-fondé de ce projet pour le développement de l'Ouest de la France dans une vision à 50 ans.

Dans ses conclusions, la Commission du dialogue sur le futur aéroport a justifié l'utilité du projet controversé, en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare nantaise, mais a recommandé des aménagements.


ROMANDIE 9/4/2013

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TOULOUSE - Le député européen José Bové a prévenu le gouvernement mardi que le rapport attendu sur Notre-Dame-des-Landes n'entamera pas la détermination des opposants, dont il est l'une des grandes figures.

L'eurodéputé écologiste a aussi exprimé ses doutes quant à la volonté du gouvernement d'imposer à tout prix la construction de l'aéroport, dans un contexte politique délicat.

Le gouvernement devait recevoir mardi le rapport de la commission de dialogue qu'a mise en place le Premier ministre Jean-Marc Ayrault fin novembre pour tenter de sortir de l'impasse.

Ce rapport en aucun cas ne désarmera la mobilisation, a dit M. Bové à la presse à Toulouse, c'est un projet inutile et qui n'a pas de sens, ni économique, ni financier, ni environnemental. La mobilisation, on s'y tient et on se battra jusqu'au bout contre ce projet. Pour autant, je ne crois plus que ce soit aujourd'hui une priorité du gouvernement d'imposer coûte que coûte ce projet.

M. Bové a souligné que de nouveaux rassemblements contre Notre-Dame-des-Landes étaient prévus le 11 mai et le 4 août, et que la Commission européenne avait demandé des informations au gouvernement français à la suite d'une plainte des opposants.

Il a voulu dispenser à M. Ayrault son conseil pour sortir par le haut de cette querelle. Puisque le gouvernement a chargé une mission d'examiner la pertinence et l'urgence d'une série de projets de grandes infrastructures et que cette mission doit rendre son travail sous peu, l'exécutif pourrait en profiter pour dire: Ecoutez, ce dossier ne fait pas partie des (...) dossiers prioritaires, peut être dans (le) futur, si on revoit le projet, a suggéré M. Bové. Mais je ne crois pas que M. Ayrault ait envie de créer un nouveau front sur le terrain avec l'affaire de Notre-Dames-des-Landes, a-t-il ajouté.

ROMANDIE 9/4/2013

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