BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 novembre 2011 Un nombre exceptionnel d’oisillons est né en 2011, des mesures de protection renforcées ont permis de les sauvegarder jusqu’à ce qu’ils puissent prendre leur envol.L’ara écarlate, Ara macao, est un perroquet vivant dans les forêts du Guatemala et du Pérou. C’est une espèce en voie de disparition pour laquelle des programmes de préservation sont mis en place. En 2011, un de ces programmes mené dans la réserve de biosphère Maya au Guatemala a connu un succès inespéré.Durant la saison de reproduction 29 oisillons sont nés dans les 24 nids surveillés par les membres de la Wildlife Conservation Society du Guatemala. Le programme de surveillance a permis de repérer les poussins les plus fragiles qui ont été retirés des nids pour être élevés dans un milieu plus hospitalier. Par la suite ils ont été replacés dans les nids avec d’autres oisillons du même âge ce qui a grandement accru leurs chances de survie.«Le succès reproductif des aras grâce à une gestion intensive est un grand pas en avant pour la conservation de ces oiseaux», a déclaré Rony Garcia du WCS. «Nous pensons que les leçons apprises peuvent non seulement aider à sauver l'ara au Guatemala mais aussi servir à d'autres espèces de perroquets menacées à travers le monde».Avec une population totale estimée à quelques 300 oiseaux dans le pays, la survie de chaque ara constitue un succès à part entière et est crucial pour la survie de l'espèce. Mais la surveillance de ces perroquets n’a rien d’aisée : leurs protecteurs doivent être capables de grimper aux arbres (souvent avec l'aide de lignes de rappel) pour inspecter les nids, monter des caméras vidéo, et parfois prélever les poussins malades. Mais la survie de ce perroquet est à ce prix ! Ara écarlate dans les forêts du Guatemala WCS Guatemala ProgramSciences et Avenir 15/11/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 novembre 2011 L'Ara rouge ou Ara macao (Ara macao) est un grand perroquet coloré vivant dans les forêts tropicales américaines. Il s'agit de l'oiseau national du Honduras. Il appartient à l'ordre des Psittaciformes, famille Psittacidae.L'ara rouge mesure 86 centimètres de long, dont plus de la moitié est constitué de les longues rectrices pointues typiques de tous les aras. Il pèse un kilogramme en moyenne. Il peut vivre jusqu'à 75 ans, mais sa durée de vie moyenne va de 30 à 50 ans.Le plumage est essentiellement écarlate, mais les plumes de la croupe et du dessus de la queue sont bleu clair, le dessus des ailes est de couleur jaune, les extrémités des plumes de la queue et la partie supérieure de part et d'autre des pennes des ailes sont bleu foncé et le dessous des ailes et les pennes de la queue sont rouge foncé avec des reflets métalliques dorés. Certains individus peuvent avoir du vert sur les ailes près de la bande jaune. Trois sous-espèces présentent des différences de largeur de la bande jaune sur les ailes. La peau nue autour des yeux est blanche jusqu'au bec. De petites plus blanches se trouvent également sur le visage. Le dimorphisme sexuel est faible. La seule différence extérieur identifiable entre les oiseaux se fait avec l'âge : les jeunes ont des yeux sombres, tandis que les adultes ont des yeux jaune clair.Il ressemble beaucoup à l'Ara chloroptère, leur principale différence de plumage est le jaune sur ses ailes en lieu et place du vert.Images : WikipediaL'ara rouge habite dans les forêts humides tropicales américaines, de l'est du Mexique à l'Amazonie péruvienne et brésilienne, dans les terres basses jusqu'à 500 m d'altitude. Alors qu'elles sont peu fréquentes sur le continent, de grandes colonies d'aras rouges peuvent être observées sur l'Île Coiba sur la côte pacifique du Panama.Les populations d'aras rouges ont fortement diminué en raison de la destruction de son habitat, des captures pour le commerce et par l'épandage de pesticides pour les cultures. Au Costa Rica par exemple, l'ara rouge n'occupe plus que 9100 km² contre 42'500 km² auparavant.L'aire de distribution de l'ara rouge reste toutefois la plus grande de tous les oiseaux du genre ara avec une superficie estimée à 6'700'000 km², même si leur habitat est fragmenté et qu'ils ne forment souvent que de petites colonies locales.L'Ara rouge mange principalement des fruits et des graines. Ils aiment notamment les pommes, les noix, les bananes et d'autres fruits, ainsi que le nectar et les bourgeons. Son bec lui permet de casser très facilement les coquilles des noix et des autres fruits de ce genre.Le couple n'effectue qu'un cycle de reproduction par an. La femelle pond deux ou trois œufs dans une cavité d'arbre. Elle les couve pendant 27 jours. Les jeunes s'envolent à l'âge de trois mois mais ne deviennent indépendants qu'entre quatre et cinq mois.Les aras rouges sont des oiseaux extrêmement sociaux qu'on ne trouve presque qu'en groupe, souvent d'une vingtaine d'individus. Les aras ne s'éloignent de leur groupe, en couple, que pendant la période de reproduction. Ils recherchent ensemble leur nourriture, puis retournent le soir dans un endroit commun pour dormir. À des moments précis en effet, les aras s'envolent ensemble pour chercher un endroit où dormir, ce deux fois par jour (à midi et la nuit). Les membres d'une même famille volent très près les uns des autres et recherchent un contact corporel lorsqu'ils dorment.Les chercheurs n'ont pas pu distinguer de hiérarchie chez les aras jusqu'à maintenant, car leurs groupes ne semblent pas être menés par un chef. Toutefois, les aras les plus jeunes laissent toujours la priorité aux plus âgés lorsqu'il s'agit de se nourrir : ce n'est que quand les plus vieux ont terminé de manger que les plus jeunes commencent. La raison de cette pratique est toutefois plus pragmatique que due à la politesse. Les oiseaux plus âgés sont en effet plus expérimentés et savent mieux que les autres où l'on trouve de la nourriture. Les oiseaux les plus jeunes apprennent en observant et en imitant les plus âgés afin de devenir plus tard eux aussi des modèles.Les aras ne possèdent pas de territoires propres, mais parcourent régulièrement une zone étendue dont ils n'essayent pas d'interdire l'accès aux autres aras. Il arrive ainsi que plusieurs groupes d'aras se rassemblent sur un même arbre. L'abondance de nourriture rend une défense du territoire complètement inutile. Toutefois, lorsque plusieurs groupes se retrouvent sur un même arbre, ils font très attention à ne pas se mélanger. Il n'y a pas non plus de lutte pour trouver un partenaire chez les aras : comme pour la plupart des autres espèces de perroquets, lorsqu'un couple s'est formé, il demeure ensemble jusqu'à la mort de l'un des deux.Les cris ont une fonction importante pour la cohésion des couples et des groupes dans ces forêts tropicales très denses. Les aras rouges étant des animaux sociaux, ils font plus que de simples cris : ils émettent des sons différenciés qui ont des significations différentes pour leurs congénères.Les plus grands prédateurs des aras sont les rapaces diurnes. Les mammifères carnivores ne sont que rarement dangereux pour les aras rouges puisque ils chassent au sol. Par ailleurs, les aras rouges évitent les aras hyacinthes, plus gros, qui sont de sérieux concurrents dans leur quête de nourriture.Voir aussi : CITES : espèce Ara macao (Linnaeus, 1758) (+ répartition), CITES : taxon Ara macao (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement), Portail de l’ornithologieWIKIPEDIA NOV 2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 juin 2013 Pendant la saison de nidification 2012, 32 nids actifs ont été suivis: 49 oisillons sont nés. Photo : WCSPour comparer le succès de la nidification dans le temps, WCS utilise l'indice de la réussite du débutant (IFS : Indice First Success) (oisillons / nombre de nids actifs contrôlés). En 2011, la valeur IFS a été de 1,21 oisillons / nid et représentait la valeur la plus forte jamais enregistré au cours des 10 dernières années de surveillance. En 2012, cette valeur (IFS) est passée à 1,53 oisillons / nids actifs. Ces résultats encourageants montrent que les interventions réalisées durant ces dernières années pour recomposer la population d'aras écarlates au Guatemala ont des effets positifs et doivent être poursuivies.La réserve de la biosphère Maya est le dernier bastion des aras écarlates au Guatemala et constitue l'aire de nidification la plus importante pour l'espèce dans le pays. Au cours des dix dernières années, WCS a travaillé dans la protection de son habitat, la surveillance du succès de la nidification, l'évaluation de l'utilisation de l'habitat, la répartition des sites de nidification, la construction des nids artificiels, l'éducation des communautés locales à l'environnemental, en impliquant des membres de la communauté aux efforts de conservation. Photo WCSEn outre récemment que nous avons commencé, avec l'aide d'un vétérinaire, à fournir aux poussins une alimentation complémentaire ainsi que la gestion des poussins sauvages durant la saison de nidification. Grâce à ces interventions, ke nombre de naissances par nid a augmenté et ces résultats indiquent que nous sommes sur le chemin du succès dans le rétablissement de la population du ara écarlate. Photo WCSWCS mai 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites