15 mois de prison, dont 13 mois "ferme" pour avoir massacré sa chienne

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Dans le Nord Pas de Calais, un homme a été condamné à plus d'un an de prison ferme pour avoir infligé des sévices mortels à son animal de compagnie. Sous l'empire d'un état alcoolique, il a, dans la nuit du 10 au 11 novembre 2011, tué son chien, un berger malinois, dans un accès de violences.

Volka était un berger malinois. Le suspect a expliqué qu'il n'avait pas les moyens de l'euthanasier. PHOTO ARCHIVES «LA VOIX»

Ce bourreau a utilisé ce qu'il avait sous la main : carabine à plombs, masse et couteau... Les jours de Volka, une chienne berger malinois de 7 ans, se sont terminés dans la souffrance et un bain de sang.

Ceux de son maître, Arnaud Magniez, se poursuivront à l'ombre. Cet Inchésien de 30 ans a été présenté au tribunal correctionnel de Cambrai sous le régime de la comparution immédiate. Poursuivi pour acte de cruauté envers son animal domestique, il a écopé de quinze mois de prison, dont deux assortis du sursis et d'une mise à l'épreuve de deux ans. De même, il lui est interdit de détenir un animal pendant cinq ans. Une peine lourde mais, estime la société de défense des animaux, « à la hauteur des souffrances qu'a endurées l'animal ».

Lorsque les gendarmes se rendent au domicile du bourreau (dénoncé par un coup de fil et déjà connu pour ses excès alcooliques et crises de violences), ils ont découvert la dépouille de Vodka gisant dans son sang. La pauvre bête présentait des coups sur la tête et sur le flanc : des blessures faites à l'arme blanche. À l'audience, la présidente du tribunal parlera d'un « couteau de boucher » doté d'une lame de « 34 centimètres ».

L'un des témoins du carnage a expliqué aux gendarmes que le sinistre individu avait attaché son chien, dont il était en possession depuis un peu plus de deux ans, dans le garage. Là, Vodka, sans défense, a été rudoyée à coups de masse, de couteau et de balles de plomb....

Mais qu'à donc pu faire Vodka pour terminer ses jours dans d'atroces souffrances ? : La petite amie, a expliqué aux gendarmes que l'animal aurait mordu Arnaud Magniez, et que ce dernier envisageait, de ce fait, de le tuer. « Il lui en voulait aussi parce qu'elle avait tué ses poulets », a t-on entendu à l'audience. « C'est une chienne que je devais euthanasier, mais je n'en avais pas les moyens », avance le suspect à la présidente du tribunal.

Lui, l'ancien boucher, qui avait déjà achevé des cochons à coups de masse, expliquera encore que, pour son chien, il ne savait pas « comment s'y prendre ». Alors, « il a fait comme il avait vu quand il était boucher », souligne son avocat.

Face au représentant du ministère public qui dénonce « un déferlement de violences », et à un tribunal qui cherche à capter ses regrets, le suspect lâche un aveu de repentir : « C 'est honteux, on ne fait pas souffrir une bête comme ça. »

Et l'avocat de la défense d'ajouter : "on fait bien souffrir des animaux pour des raisons cérémonielles", et il n'y a pas de poursuites ! Là, ça s'est passé quand mon client avait la tête à l'envers ! C'est la folie d'un soir !

La Voix du Nord 15/11/2011

[BelleMuezza 0]

Sois en paix ma belle Vodka... Tu ne seras plus rossée... En lisant ta triste histoire, j'ai eu mal tellement j'ai ressenti chaque coup qui t'était porté ! Ton bourreau paye un prix que certains jugeront élevé... Pour moi il est insuffisant !

[Bagheera1111 0]

Ceux qui considèreront ce jugement "sévère" n'aiment pas les animaux, point barre.

Si je le pouvais, je lui en ferais autant à ce barbare.