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BelleMuezza

L'araignée rouge : l'ennemie de beaucoup d'espèces végétales !

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L’araignée rouge, Tetranychus urticae, porte assez mal son nom puisque cette minuscule bébête n’en est pas une ! C’est en fait un acarien de la famille des Tetranychidae, on l’appelle aussi tétranyque, qui ne dépasse pas 1 mm de long.

Cet acarien est bien connu des jardiniers et agriculteurs puisqu’il est capable de s’attaquer à plus de 1100 espèces de plantes différentes, certaines connues pour produire des composés fortement toxiques et à de nombreuses cultures vivrières comme la tomate, le poivron, le maïs ou le concombre.

T. urticae est également connu pour sa résistance aux pesticides et aux répulsifs ce qui en fait « un important ravageur mondial, qui va être une préoccupation croissante au vu du réchauffement climatique, car il se multiplie très rapidement à haute température, » explique Richard M. Clark, de l’université de l’Utah. « Il aime vraiment bien les climats chauds et secs »

Dans la revue Nature, une équipe internationale présente un séquençage et une analyse du génome du tétranyque dans lequel sont notamment identifiés les gènes impliqués dans la digestion et détoxification qui lui permettent de pouvoir se nourrir d’une grande variété de plantes tout en résistant aux pesticides. Les chercheurs ont découvert 39 gènes de résistance aux médicaments, contre seulement neuf à 14 présents chez les insectes et les vertébrés.

En tout le tétranyque possède 18 414 gènes dont 15 397 sont actifs et déclenchent la production de protéines, cela représente 90 millions de paires de bases génétiques. Cela en fait le plus petit génome d’acarien séquencé : « Beaucoup de génomes d’acariens sont énormes, certains avec près de 3 milliards de bases, soit environ la taille du génome humain, et d’autres composés jusqu'à 7,1 milliards de bases », souligne Richard Clarck.

Les conclusions de l'étude mettent en lumière comment les tétranyques ont évolué différemment des autres arthropodes (insectes, crustacés, araignées..) et pourraient fournir de nouvelles techniques de lutte génomique.


Sciences et Avenir 24/11/2011

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