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Appel au mécénat pour replanter les arbres le long du Canal du Midi

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La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a lancé jeudi la campagne de reboisement des bords du Canal du Midi, où des milliers de platanes malades doivent être abattus, et a appelé entreprises et passionnés du canal à financer un tiers de ce projet coûteux.

Les collectivités sont également pressées de régler 30% des 200 millions d'euros du programme d'abattage et de replantation prévu sur dix ans. Les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ont dénoncé le faible engagement de l'Etat, propriétaire du Canal du Midi.

La ministre a planté jeudi à Trèbes (Aude), près de Carcassonne, le premier platanor, une variété résistante au champignon tueur, le chancre coloré, qui ravage les bords du canal depuis plusieurs années, et qui contraint désormais à abattre 4.000 arbres par an sur un total de 42.000 entre Toulouse et Agde (Hérault).

Elle a fait appel jeudi à "une grande mobilisation pour sauver le Canal du Midi", ouvrage classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Mme Kosciusko-Morizet s'est déclarée convaincue que "les experts de l'Unesco seront sensibles à ces efforts" et a estimé qu'aucun déclassement n'était à craindre.

A Trèbes, près de 200 platanors vont être plantés dans les prochains jours, pour remplacer les platanes abattus il y a un an. La deuxième replantation devrait avoir lieu en décembre à quelques kilomètres de Trèbes, à Villedubert, avec du tilleul argenté cette fois.

C'est à Villedubert qu'ont eu lieu les premiers abattages d'arbres malades.

Le chancre coloré, venu des Etats-Unis dans les caisses d'armes des soldats américains durant la deuxième guerre mondiale, a déjà fait des ravages dans l'Aude et l'Hérault.

Depuis 2006, 1.000 arbres environ ont été abattus, toujours en hiver, mais la progression inexorable est de plus en plus rapide, et Voies navigables de France, qui gère le Canal, a décidé d'accélérer les abattages.

"Nous voulons nous mettre en situation, en concluant de nouveaux marchés avec les entreprises, de pouvoir abattre 4.000 arbres par an à partir de 2013, il faut changer de braquet car la maladie progresse plus vite que nous", a indiqué jeudi Jacques Noisette, responsable de la communication de VNF sud-ouest.

"Il n'y a pas actuellement de programme d'abattage pour les 42.000 platanes du Canal, d'autant qu'aucun platane n'est touché entre Toulouse et l'entrée dans l'Aude à Castelnaudary, mais à terme, on peut arriver à ce total, car on ne sait pas comment arrêter la maladie, qui progresse dans l'eau et par les blessures infligées aux arbres par l'amarrage des bateaux", a-t-il précisé.

Selon Emilie Collet, chargée d'environnement à VNF, plusieurs centaines d'arbres devraient être abattus d'ici au printemps 2012 principalement dans les environs de Béziers et de manière plus ponctuelle entre Carcassonne et la Méditerranée.

La ministre a expliqué son appel au mécénat en déclarant: "Il faut associer toute les bonnes volontés pour sauver le canal et en outre il y a des difficultés budgétaires".

"L'idée est de proposer aux grandes entreprises de prendre un bief complet (espace entre deux écluses) pour la replantation, cela associera leur image à un espace bien identifié", a expliqué la ministre.

Elle a souligné qu'une "association des amis du Canal du Midi pourrait être présentée avec les premières grandes entreprises membres au début du printemps".

Quant aux particuliers, ils auront "un ticket d'entrée peu élevé, et grâce à la géolocalisation chacun saura quel est (l')arbre" qu'ils auront financé. Le logo de cette opération grand public devrait être choisi dans les prochaines semaines, et chacun pourra se procurer des autocollants ou des diplômes en fonction de son engagement.

Sciences et Avenir 24/11/2011

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TOULOUSE - Le rythme d'abattage des platanes malades le long du Canal du Midi s'est accéléré en 2012 et va encore progresser cette année, a-t-on appris mercredi auprès de Voies navigables de France (VNF) gestionnaire du canal appartenant à l'État et classé au patrimoine mondial de l'humanité.

Le chancre coloré, un champignon tueur de platanes, fait des ravages depuis plusieurs années sur le parcours du canal entre Castelnaudary (Aude) et Béziers (Hérault), ce qui implique d'abattre progressivement les 42.000 arbres entre Toulouse et Agde (Hérault), pour les remplacer par des espèces résistantes.

On devrait couper 3.000 arbres en 2013 estime Jacques Noisette, responsable communication de l'établissement public pour le Sud-Ouest. Les campagnes d'abattage ont commencé doucement en 2006 à raison de quelques dizaines d'arbres par an et un premier coup d'accélérateur est intervenu sur la campagne d'hiver 2010-2011, avec 530 platanes abattus. Il faut changer de braquet pour atteindre l'objectif de 4.000 abattages par an, reconnaissait alors M. Noisette.

L'accélération est au rendez-vous, a-t-il déclaré mercredi à l'AFP en commentant le bilan de la campagne d'hiver qui s'est échelonnée du 15 février au 20 avril. Nous avons abattu 1.584 platanes depuis le début 2013 contre 1.629 sur l'ensemble de 2012, et nous devrions atteindre le cap des 3.000 abattages sur 2013 avec une deuxième campagne, du 15 août au 1er novembre, a-t-il précisé.

Selon VNF, 215 foyers contaminés supplémentaires ont été découverts en 2012, principalement dans la partie orientale entre Carcassonne et l'étang de Thau, une zone qui est perdue selon M. Noisette.

La partie occidentale entre Toulouse et Castelnaudary est encore indemne.

VNF n'a pour l'instant replanté que 436 arbres, des platanors résistants au chancre ou d'autres essences comme le tilleul argenté. Il va en planter 300 de plus cette année en expérimentant plusieurs autres essences.

Ces arbres de 4 à 5 mètres aujourd'hui devraient mettre une vingtaine d'années pour redonner au canal l'aspect ombragé qui lui a valu en partie son classement par l'Unesco au patrimoine de l'humanité. Nous travaillons pour les générations futures explique M. Noisette. Le plan devrait coûter plus de 200 millions au cours des 20 prochaines années, à répartir entre l'État, les collectivités territoriales et le mécénat.

Le précédent gouvernement misait sur un tiers de mécénat mais cet aspect du financement a pris du retard. On va lancer une première campagne de sensibilisation sur le mécénat cet été auprès des grands mécènes nationaux comme les fondations, auprès du tissu industriel national et régional et en direction du grand public précise M. Noisette.

ROMANDIE 24/4/2013

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Toulouse (AFP) - D'ici à la fin de l'année, près de 7.000 platanes malades auront été abattus et 1.000 arbres replantés le long du Canal du Midi dans le cadre du projet de restauration de la voûte arborée de ce chef d'oeuvre mondial, selon un point présenté lundi par son gestionnaire public.

Avec ce projet, Voies navigables de France (VNF) veut remplacer les 42.000 platanes, pour la plupart bicentenaires, qui bordent l'ouvrage inscrit au patrimoine de l'humanité et qui sont menacés à terme par un mal incurable, le chancre coloré.

 D'ici à la fin de l'année, près de 7.000 platanes malades auront été abattus et 1.000 arbres replantés le long du Canal du Midi dans le cadre du projet de restauration de la voûte arborée de ce chef d'oeuvre mondial, selon un point présenté lundi par son gestionnaire public. (c) Afp

Aujourd'hui, quelque 10.000 arbres sont atteints par ce champignon tueur à la "progression exponentielle" apparu en 2006, a rappelé Patrick Butte, directeur technique pour le Sud-Ouest de VNF, à l'ouverture à Toulouse du 26e congrès mondial des canaux et voies navigables.

Face au fléau, VNF pilote un projet complexe et ambitieux de restauration du patrimoine végétal, a expliqué M. Butte. Il faudra une vingtaine d'année pour le réaliser et attendre entre 30 et 50 ans pour que la voûte végétale soit reconstituée. Mais, le "paysage ainsi recréé" durera "plusieurs siècles".

Les campagnes d'abattages sont difficiles à mettre en oeuvre à cause, entre autres, des restrictions imposées par les périodes de nidification d'espèces protégées ou les périodes de très forte fréquentation touristique, a précisé M. Butte. Mais, d'ici à la fin de l'année, près de 7.000 platanes auront été abattus, tandis qu'un millier d'arbres auront été replantés (pour un coût de 11,5 millions d'euros).

Ne rien faire aurait pu remettre en cause l'inscription au patrimoine mondial de ce chef d'oeuvre construit à la fin du XVIIe siècle par Pierre-Paul Riquet et porter un gros coup à la fréquentation touristique de l'ouvrage, dont c'est l'usage quasi exclusif. La fréquentation du canal construit pour relier la Garonne à la Méditerranée avait augmenté de 40% entre 1996, date de l'inscription au patrimoine mondial, et 2000, a rappelé M. Butte.

Le projet de restauration de la voûte arborée veut diversifier les essences pour "éviter de recréer les conditions d'un fléau", tout en "conservant l'impression d'une unité paysagère", a-t-il ajouté.

Sur 40% du linéaire, sera plantée une espèce dite jalon, de grande taille, appelée à recréer un effet de voûte et, sur les 60% restants, seront plantées des essences diversifiées. L'espèce jalon sera choisie à l'issue d'une dizaine d'années d'expérimentation en vraie grandeur avec sept espèces pré-sélectionnées, de haute stature et insensibles aux maladies.

Le coût global du projet dépassera les 200 millions d'euros, à financer entre l'Etat, VNF et les collectivités locales. VNF a également lancé une campagne de mécénat.

SCIENCES ET AVENIR 16/9/2013

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Toulouse (AFP) - Les platanes du Canal du Midi, déjà décimés par un parasite mortel, ont en plus été visés récemment par un ou plusieurs malveillants qui les ont attaqués à la perceuse pour y verser du dévitalisant, a indiqué jeudi Voies navigables de France.

Des agents du conseil général de la Haute-Garonne ont constaté le 4 octobre à Revel que sept platanes centenaires plantés le long de la "Rigole de la plaine", qui alimente en eau le canal inscrit au patrimoine mondial, accusaient une défoliation beaucoup trop rapide pour s'expliquer par l'arrivée de l'automne, a dit à l'AFP Jacques Noisette, porte-parole de VNF pour le Sud-Ouest.

 Les platanes du Canal du Midi, déjà décimés par un parasite mortel, ont en plus été visés récemment par un ou plusieurs malveillants qui les ont attaqués à la perceuse pour y verser du dévitalisant, a indiqué jeudi Voies navigables de France. (c) Afp

Ils se sont rendu compte que des trous profonds avaient été percés avec une grosse mèche au pied des arbres et qu'on y avait versé un produit qui devait se révéler être du dévitalisant destiné à les tuer, a-t-il ajouté. Les arbres sont en très mauvais état, s'ils ne sont pas morts, a-t-il précisé.

VNF, gestionnaire du canal, a porté plainte, comme le conseil général et la ville de Revel, et n'a aucune explication à cet acte qui semble sans précédent: "A ma connaissance, depuis 20 ans que je suis dans cette maison, c'est la première fois que je vois ce type d'action", a dit M. Noisette.

Le Canal du Midi, construit par Pierre-Paul Riquet au XVIIe siècle sous Louis XIV pour relier la Garonne et la Méditerranée, est préservé du vandalisme. "Il y a de l'incivilité courante, des gens qui considèrent le Canal comme un dépotoir", mais "on a très, très peu, quasiment aucune dégradation volontaire", dit M. Noisette.

Cependant, en s'en prenant aux platanes, on s'attaque directement à un chef d’œuvre puisque les alignements de ces arbres qui donnent son aspect incomparable à l'ouvrage font partie des critères de classement au patrimoine mondial de l'Unesco, dit M. Noisette.

Les platanes du Canal du Midi sont déjà atteints ou menacés par un mal incurable, le chancre coloré. A terme, les 42.000 arbres devraient être abattus pour stopper la progression rapide du champignon. Un vaste programme de replantation de platanes résistants et d'autres essences, s'étendant sur des dizaines d'années, est en cours.


sciences et avenir 17/10/2013

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Toulouse (AFP) - Les amoureux des platanes qui bordent le Canal du Midi, voués à l'abattage à cause d'un champignon tueur, attendent le feu vert du ministère de l'Agriculture pour l'expérimentation de traitements, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les 42.000 platanes pour la plupart bicentenaires qui flanquent le chef d’œuvre de Pierre-Paul Riquet doivent être abattus et remplacés par d'autres arbres dans le cadre d'un vaste programme de restauration de sa voûte arborée destiné à lutter contre la progression du chancre coloré, un mal pour l'instant incurable. (voir messages précédents)


 Les amoureux des platanes qui bordent le Canal du Midi, voués à l'abattage à cause d'un champignon tueur, attendent le feu vert du ministère de l'Agriculture pour l'expérimentation de traitements, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. (c) Afp



A la fin de l'année 2013, 8.000 platanes auront ainsi été abattus et un millier d'arbres replantés dans le cadre de ce programme évalué à environ 200 millions d'euros sur 20 ans, a expliqué vendredi à l'AFP Jacques Noisette, porte-parole de Voies navigables de France (VNF), gestionnaire de l'ouvrage inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.

Des élus locaux, notamment celui de Sallèles-d'Aude, village de 2.500 habitants traversé à la fois par le Canal du Midi et par le Canal de Jonction, une branche de la voie d'eau construite au XVIIe siècle pour relier la Garonne et la Méditerranée, se sont émus du sort funeste réservé aux platanes et ont cherché des solutions alternatives.

 AFP 6/9/2013


"Depuis des années, je m'oppose à l'abattage systématique", a dit à l'AFP Yves Bastié, expliquant avoir été en contact avec un laboratoire proche de Toulouse, le Cetev, qui voulait "faire des essais sur le platane avant de le condamner définitivement. Je ne veux pas voir défigurer ma commune sans avoir au moins tout essayé. Au bout d'un an et demi, j'ai réussi à convaincre VNF", a-t-il ajouté.

VNF explique avoir reçu nombreuses propositions pour affronter le fléau, dont certaines "fantaisistes", mais les projets du Cetev et d'une autre société ont retenu l'attention. Ces deux dossiers doivent encore être validés par le ministère de l'Agriculture, a ajouté M. Noisette.

En cas de feu vert, l'idée est de pouvoir commencer à expérimenter les traitements durant la prochaine campagne d'abattage qui aura lieu de février à avril 2014. "On réserverait un certain nombre d'arbres" à ces expériences, a souligné M. Noisette.

 TVSudMedias 9/4/2013


En l'absence de réponse du ministère, le maire de Sallèles-d'Aude, celui de Castelnaudary Patrick Maugard, également président de l'association des maires de l'Aude et le directeur général de VNF Marc Papinutti viennent de lui écrire pour lui faire part de "l'urgence de ce dossier très sensible" et lui demander une réponse favorable.

"Si on laisse passer le printemps, après la sève remonte dans les arbres, et on ne pourra plus traiter", souligne M. Bastié. "L'urgence, elle est là. Il faut tenter, un arbre c'est un être vivant, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir."

 Ce petit film raconte les ravages d'une maladie qui menace toute l'Europe a gagné le prix "Coup de Cœur" au Festival de Films Amateurs Nature de Namur en Belgique en octobre 2012 par Suzy Placet 18/10/2012


Sciences et avenir 13/12/2013

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Une partie des platanes qui bordent le canal du Midi vont échapper, au moins provisoirement, à l'abattage pratiqué pour enrayer la progression d'un champignon tueur, a indiqué mardi le gestionnaire de l'ouvrage inscrit au patrimoine de l'humanité. Voies navigables de France (VNF) a entendu les instances pressantes des maires de Castelnaudary, Carcassonne et Sallèles-d'Aude (Aude) qui refusent de voir disparaître un élément essentiel du paysage de leur commune tant que tout n'a pas été tenté pour le sauver, a expliqué VNF.

Dans les trois communes traversées par le chef-d'oeuvre de Pierre-Paul Riquet, VNF a accepté de n'abattre que les arbres morts et de ne pas faire tomber pour l'instant ceux qui sont proches des arbres malades. Le directeur général de VNF, Marc Papinutti, a cependant signifié dans le quotidien Midi libre qu'il devrait s'agir d'un simple sursis : "Je dis que j'ai suspendu ces abattages de précaution. Je n'ai pas dit qu'il n'y en aura plus. Je les ai suspendus parce que la période n'est pas la plus propice pour y procéder, en raison des réactions hostiles. Mais il faudra que je respecte les règles de prophylaxie qu'impose l'arrêté préfectoral."

AFP 6/9/2013


Les 42 000 platanes qui flanquent uniformément le canal du Midi sont voués à l'abattage à cause de la progression du chancre coloré, mal pour l'instant incurable. Ces platanes, pour la plupart bicentenaires, doivent être remplacés par d'autres arbres, dans le cadre d'un vaste programme de restauration de la voûte arborée du canal, qui fut conçu et créé à partir de 1662 par Pierre-Paul Riquet, du temps de Louis XIV, pour relier Garonne et Méditerranée.

La suspension des abattages préventifs s'applique pour l'instant uniquement à Castelnaudary, Carcassonne et Sallèles-d'Aude, a expliqué à l'AFP un porte-parole de VNF. Le gestionnaire de l'ouvrage a engagé des discussions avec les trois collectivités pour déterminer quels arbres devront être effectivement abattus. Mais la mesure de suspension pourrait être étendue à d'autres communes si leurs élus le demandaient, a admis le directeur de VNF. "S'il y a un rejet du plan d'abattage, il faut rediscuter", a fait valoir M. Papinutti. "L'abattage n'est pas une volonté de VNF. Je préfère donc qu'il y ait un moratoire tel que je l'ai défini pour laisser du temps au débat."

Certains veulent croire que l'abattage n'est pas la seule solution. "Je ne veux pas voir défigurer ma commune sans avoir au moins tout essayé", dit le maire de Sallèles-d'Aude (2 500 habitants), Yves Bastié. Des traitements expérimentaux ont été soumis à l'examen du ministère de l'Agriculture.

Le point 4/2/2013

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La collecte pour la plantation des platanes le long du canal du Midi a déjà rapporté plus de 330 00 euros. Lancée en 2013 la campagne va être étendue à l'international.

L'appel aux dons pour financer la replantation des milliers de platanes qui bordent le Canal du Midi, atteints d'une maladie incurable, est un "franc succès", annonce VNF, organisme public organisateur de la campagne.


 ©️ F3 LR F.Guibal Ventenac-en-Minervois (Aude) - le Canal du Midi - janvier 2014.


La collecte, lancée en août 2013, a permis de recueillir "plus de 330.000 euros" à ce jour dans les deux seules régions concernées  (Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon), indique Marc Papinutti, le directeur général de Voies navigables de France. VNF va étendre la campagne cet été au niveau national et international, avec notamment l'édition de dépliants en anglais.

Depuis août 2013, un tiers des fonds ont été récoltés auprès du grand public et deux tiers auprès des entreprises. Près de 2.000 particuliers ont versé leur obole, pour un don moyen de 27 euros par personne, tandis que les entreprises, dont Airbus Group, ont donné entre 2.500 et 50.000 euros.

Le pont Saint Joseph à Agde enjambant le canal du Midi Christian Ferrer CC BY-SA 3.0

"C'est un franc succès pour nous", se félicite M. Papinutti , soulignant que cela intervient malgré "une période difficile", dans une allusion à l'actuel marasme économique.

VNF prévoit de récolter 30 millions d'euros de dons en 15 à 20 ans pour financer la replantation, d'un coût de 60 à 70 millions d'euros en vingt ans.

Le budget total, replantation et abattage compris, doit atteindre 200 millions d'euros, financés à un tiers par VNF, donc l'Etat, un second tiers par les collectivités territoriales et le dernier par d'autres moyens, dont le mécénat.

Sur les 42.000 platanes qui bordent le Canal du Midi, classé patrimoine mondial de l'Unesco, plus de 10.000 seraient atteints du chancre coloré, une maladie incurable transmise par un champignon microscopique (Ceratocystis platani), probablement arrivé dans les caisses de munitions en bois des soldats américains débarqués pour libérer la France lors de la Seconde guerre mondiale.

Ouvrage du Libron, Canal du Midi, France.  Maarten Sepp CC BY-SA 3.0

La maladie reste pour l'instant localisée à la partie du Canal du Midi allant de la Méditerranée à Castelnaudary (Aude).

Depuis 2006, et l'identification des premiers foyers, 7.600 arbres ont été abattus et la campagne s'accélère : en 2014, 1.700 arbres au moins seront déracinés. 1.200 ont été replantés depuis 2011 et autant doivent l'être d'ici à la fin 2015.

 Les platanes du canal du Midi. Peter Gugerell CC BY-SA 2.5

[b]Après les protestations de certains maires, l'abattage systématique a cédé la place à un tri plus sélectif. Un vaccin possible est à l'étude mais le ministère de l'Agriculture n'a pas encore donné son feu vert à une expérimentation, indique VNF.


France3 Languedoc Roussillon 3/7/2014[/b]

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L’université du MIT de Boston a récompensé le projet de recherche d’une équipe d’étudiants toulousains. Leurs travaux concernent  l’éradication du chancre coloré du platane, un champignon invasif qui s’attaque à ces arbres le long du canal du Midi.

 ©️ iGEM Toulouse 2014

Alors que le programme d’abattage d’arbres atteints par ce champignon suit son cours le long du canal du Midi, ces jeunes chercheurs ont mis au point un traitement qui, testé sur quelques arbres, est prometteur. Faute de moyens préventifs et curatifs pour stopper la progression de ce type de champignons qui touche les platanes, il a été décidé déjà en 2006 de procéder à l’éradication de 42 000 arbres malades sur 80 000.

 France 3 Aquitaine 25/11/2014


Se manifestant par des taches bleues-violacées sur l’écorce du tronc ou des branches et par un jaunissement des feuilles, la maladie du chancre coloré du platane est due à un champignon microscopique, Ceratocystis platani. Celui-ci proviendrait du continent américain, débarqué en 1944 par Marseille dans les caisses en bois de platane qui protégeaient le matériel militaire américain.

On estime aujourd'hui qu’elle a condamné plus de 50 000 arbres en France et plus de 100 000 en Italie. Les platanes pour leur part sont arrivés sur les berges du Canal entre 1860 et 1880 au cours d’une grande campagne de plantations et d’harmonisation.


FR3 Aquitaine 25/11/2014

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Toulouse (AFP) - L'appel aux dons pour financer la replantation des platanes du Canal du Midi souffrant d'une maladie incurable a permis de recueillir "plus de 530.000 euros", a annoncé jeudi VNF, organisme public gestionnaire de la voie d'eau.



"Nous sommes en train de relever un merveilleux défi", s'est félicité Marc Papinutti, directeur général de Voies navigables de France (VNF), lors d'une conférence de presse à Toulouse. Depuis le lancement de la collecte en août 2013, 252.000 euros ont été récoltés auprès de 3.000 donateurs individuels, tandis que 35 entreprises ont contribué à hauteur de 283.000 euros.

 Le platane du jardin botanique de Padoue, planté en 1680. Semolo75 / domaine public

Toutefois, la campagne lancée pour financer l'arrachage et la replantation des nombreux platanes atteints par le chancre coloré n'a pas encore été étendue au niveau international, faute de moyens, contrairement à ce qui avait été promis. "L'objectif est d'arriver à réunir 50 entreprises mécènes d'ici la fin de l'année", a déclaré René Bouscatel, président du "Cub des entreprises mécènes du canal du Midi", créé fin 2013.

Cette maladie incurable, jusqu'à récemment cantonnée à la partie du Canal allant de la Méditerranée à l'Aude, touche désormais la Haute-Garonne où 44 platanes seront abattus. Dans ces nouveaux foyers, la règle stricte reste appliquée: sept arbres seront abattus de part et d'autre du sujet malade, a précisé M. Papinutti.

Dans la région Languedoc-Roussillon en revanche, la procédure a été assouplie en 2014 face à la pression de nombreux élus et seuls les arbres malades sont désormais supprimés.


 Autre platane remarquable, un Platanus hispanica (synonyme Platanus acerifolia) : celui de Soignies (11 m de circonférence à 50 cm du sol, pour 18 m de haut en 1999).  Jean-Pol GRANDMONT CC BY-SA 2.5


Le mal a déjà rongé plus de 13.000 des 40.000 platanes longeant le canal, ouvrage inscrit par l'Unesco au patrimoine de l'humanité.

Un laboratoire toulousain, le Cetev, propose une alternative à l'abattage via l'injection d'un produit ralentissant la propagation de la maladie à d'autres arbres. "Nous attendons l'autorisation du ministère de l'Agriculture pour tester ce vaccin, mais il doit encore obtenir l'aval de l'Agence nationale de la sécurité et de la santé", a indiqué M. Papinutti.

 Canal du Midi bordé d'arbres, près de Colombiers (Hérault). Michiel1972  CC BY-SA 3.0

En attendant, VNF s'est fixé comme objectif de planter 1.000 arbres d'ici fin mars, tandis que 4.000 platanes supplémentaires seront abattus sur l'ensemble de l'année. Le projet de restauration de la voûte arborée s'appuie sur différentes espèces pour éviter un nouveau risque sanitaire et sept variétés tests seront plantées cette année.

Le budget total, replantation et abattage compris, doit atteindre 200 millions d'euros financés à un tiers par VNF, donc l’État, un second tiers par les collectivités territoriales et le dernier par d'autres moyens dont le mécénat. VNF prévoit ainsi de lever "une dizaine de millions d'euros sur 15 ans" auprès des entreprises et des particuliers.


Sciences et avenir 12/2/2015

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Neuf arbres infectés par le chancre coloré ont été abattus dans la commune de Castanet-Tolosan, près de Toulouse. Il n'existe pour l'heure aucun remède à cette maladie.

Le chancre coloré n'a jamais été aussi près de la Ville rose. Depuis le début de la semaine, neuf platanes atteints par ce champignon situé le long du canal du Midi à Castanet-Tolosan ont disparu du paysage. Après avoir été abattus, ils ont été transportés 500 mètres plus loin par camion pour y être brûlés.

 Neuf arbres ont été abattus sur la communes de Castanet-Tolosan. Photo : Ph.F/metronews

Auparavant, ce sont les communes de Gardouch et de Montesquieu-Lauragais (Haute-Garonne) qui ont vu quelques-uns de leurs platanes disparaître après le signalement du chancre coloré. Ce dernier sévissait en priorité sur les berges de l'Aude et de l'Hérault.

"Face à l'absence de traitement de la maladie, la réglementation nous impose de couper les platanes et de replanter de nouvelles essences", affirme Jacques Noisette, chargé de communication de VNF (Voies navigables de France).

Car le "vaccin" pour soigner les arbres malades n'est pas pour demain. Le laboratoire CETEV, situé dans le Lauragais, attend la validation du ministère de l'Agriculture pour tester son procédé de fongicide et les étudiants toulousains de l'INSA continuent leurs recherches sur les cellules-souches.

En attendant, la seule solution proposée demeure l'abattage. Une mesure diversement appréciée par les élus locaux. "Je regrette que la replantation ne débute qu'à partir d'une trouée de 300 mètres, sur ma commune il manque des arbres sur 80 mètres et il va bien falloir les replanter", s'insurge Arnaud Lafon, maire (MoDem) de Castanet-Tolosan, pour qui aucun autre arbre n'a été diagnostiqué malade sur son territoire.

L'édile a décidé de commander dans les prochaines semaines une étude pour estimer le coût de l'opération de replantage. "Même si la commune est prête à la financer, on enverra la note à l'Etat". L'abattage des platanes du Canal du Midi n'est pas un long fleuve tranquille…


MetrOnews 14/4/2015

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Les platanes malades du Canal du Midi en cours d'abattage seront remplacés par plusieurs espèces de la région, surtout par des chênes, a annoncé lundi le préfet de la région Midi-Pyrénées, Pascal Mailhos, lors d'un point de presse organisé sur une péniche.

Une partie des 42.000 platanes qui bordent cet ouvrage classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996 est atteinte par le chancre coloré, un champignon très contagieux qui résiste à tout traitement et tue un arbre en trois à sept ans.

Près de 14.000 de ces arbres plus que centenaires ont été abattus au cours des trois dernières années, le long de cette réalisation de Pierre-Paul Riquet qui relie Toulouse à la Méditerranée depuis le XVIIe siècle.

Après avoir essayé différentes espèces, Voies navigables de France (VNF) et la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) ont opté pour le chêne comme «essence jalon» (c'est-à-dire présente tout le long des 240 km du canal), mais il y aura aussi le tilleul, l’érable, le peuplier et le pin parasol notamment comme «essences complémentaires.

Le ministère de l'Ecologie doit valider ces propositions dans les prochaines semaines, a dit M. Mailhos.

Le préfet a aussi indiqué avoir chargé le préfet de l'Aude, Jean-Marc Sabathé, de mener une mission de consultation sur la procédure de classement des abords du canal, mesure demandée depuis plusieurs années par l'Unesco. Les abords représentent une zone allant de 300 m à 1 km autour des berges du canal. La voie d'eau traverse 4 départements -- Haute-Garonne, Tarn, Aude, Hérault -- et 90 communes.

La commission d'enquête publique a rendu cet été un avis défavorable sur le projet de l’État, qui misait initialement sur un classement en 2014. La Commission avait noté l'unanimité des différents acteurs quant à l'importance de protéger les abords, mais elle avait souligné un manque de concertation et estimé que les outils juridiques utilisés n'étaient pas pertinents.

Selon l'enquête publique, les maires des zones rurales se sont ainsi élevés contre le classement au sens du Code de l'environnement. Ils ont jugé ce régime trop contraignant et considéré qu'il restreignait l'activité économique par rapport à d'autres solutions de protection proposés pour les zones urbanisées.

M. Sabathé doit rendre ses conclusions en janvier 2016, dans le but de proposer un dossier au conseil régional de la future grande région Midi-Languedoc, dont le Canal est un «trait d'union», a estimé M. Mailhos.


20 Minutes 21/9/2015

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