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Après les antennes relais : le wi-fi des portables néfaste pour la santé

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Selon des chercheurs argentins, les émissions Wi-Fi d’un portable installé sur les genoux réduiraient la mobilité des spermatozoïdes et dégraderaient leur ADN. L’expérience a porté sur du sperme installé ou non à proximité d’un ordinateur en train d’émettre ces ondes.

Jusqu’à présent, les études retenues par l’OMS n’indiquent pas que les émissions Wi-Fi des appareils domestiques puissent représenter un danger pour la santé. Ces ondes, avec leur fréquence de 2,4 GHz, voisinent celles des fours à micro-ondes. Mais leur puissance de quelques dizaines de milliwatts est dix mille fois plus faible et vingt fois plus petite que celle d’un téléphone mobile.

Dans les laboratoires de Nascentis Medicina Reproductiva, à Cordoba (Argentine), Conrado Avendaño et son équipe ont mesuré un effet possible dans un domaine bien précis : la santé des spermatozoïdes humains exposés à une émission Wi-Fi toute proche. Et leurs conclusions sont que la mobilité de ces cellules sexuelles se réduit tandis que les défauts dans leur ADN se multiplient. Le travail vient d’être publié dans la revue Fertility and Sterility.

Pour l’expérience, le sperme de 29 donneurs a été séparé en deux séries de lots, les uns installés durant quatre heures sous un ordinateur portable téléchargeant des données via une liaison Wi-Fi et l’autre loin de toute émission et exposés aux mêmes conditions de température. Les chercheurs constatent une réduction significative de la mobilité de ces cellules flagellées, un bon indicateur de leur santé et de leurs performances pour la reproduction. Après quatre heures, 86 % des spermatozoïdes étaient encore en pleine forme dans les lots non exposés contre seulement 75 % pour les autres. À l’examen biochimique, ils comptabilisent trois fois plus de défauts dans l’ADN dans les cellules exposées. En revanche, ils ne notent aucune mortalité supplémentaire.

Les conclusions de l’étude ne précisent pas les causes exactes de cet effet ni s’il existe effectivement in vivo, donc chez un homme travaillant avec un portable. La dose de rayonnement reçue diminue en effet comme augmente le carré de la distance à la source de l’émission et les milliwatts du Wi-Fi s’épuisent vite quand on s’éloigne de l’émetteur. Il manque donc une expérience plus précise prenant en compte la distance.

D’après Conrado Avendaño, c’est la première étude mettant en évidence un tel effet. Mais ce n’est pas la première fois que l’on déconseille aux hommes de travailler avec un portable installé à proximité des parties génitales car la chaleur dégagée par un tel ordinateur a elle aussi un effet délétère sur les fragiles cellules sexuelles mâles…

Futura Sciences 30/11/2011

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Un rapport de 333 pages de l’Agence de protection de la santé britannique conclut qu’aucun élément ne permet d'affirmer la nocivité des téléphones mobiles, des antennes-relais et du Wi-Fi.

Malgré tout, les auteurs promettent de rester vigilants et de poursuivre les investigations au cas où les symptômes apparaîtraient plus tardivement dans la population.

Le dernier rapport de ce genre au Royaume-Uni remontait à 2003. À l’époque, cette compilation d’études n’avait pas pu établir un lien entre l’utilisation de la téléphonie mobile et des effets indésirables sur la santé, mais manquait de recul.

Depuis, la liste des recherches sur l’impact des ondes électromagné-tiques des téléphones portables, des antennes-relais et des Wi-Fi s’est nettement allongée, et la majorité d’entre elles semblent aboutir au même résultat.

Cependant, d’autres concluent à l'inverse à un effet, comme l’étude Interphone menée en 2010, qui semble montrer un risque accru de 40 % de développer un gliome (une tumeur cérébrale) chez les personnes qui utilisent le plus le téléphone mobile.

Cette fois, l’Agence de protection de la santé britannique vient de passer en revue un panel de centaines de travaux de recherche sur la question et résume le tout dans un rapport de 333 pages.

Neuf ans plus tard, les conclusions sont les mêmes : aucune preuve convaincante ne les amène à penser que les ondes électromagnétiques puissent avoir un quelconque effet négatif sur la santé humaine, quinze ans après la première exposition.

Cependant, les auteurs insistent sur leur volonté de garder un œil vigilant sur les chiffres de l’évolution des cas de cancers, et plus précisément les tumeurs cérébrales.

Anthony Swerdlow, qui a supervisé le travail, explique que «les taux de tumeurs au cerveau n’ont pas augmenté dans les différents groupes d’âge qui ont été exposés [aux rayonnements électromagnétiques] depuis dix ou quinze ans. Mais s’il faut quinze ans, vingt ans ou plus pour que la maladie se développe, nous nous devons de rester vigilants, juste au cas où.»

En parallèle, des chercheurs lancent des études de suivi de cohortes, afin de constater à l’échelle d’une vie entière les effets que peuvent produire les ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile ou d’Internet sur les individus.

Une pratique raisonnée des téléphones portables chez les enfants

Les auteurs en appellent malgré tout à un minimum d’application du principe de précaution, en n’abusant pas des outils de communication.

Leur principale cible : les enfants, qu’ils veulent alerter sur les risques d’une utilisation excessive.

En effet, les jeunes, en cours de développement, pourraient être plus sensibles aux rayonnements électromagnétiques que les adultes.
Les auteurs précisent que les SMS sont préférables aux appels, car dans ce premier cas, le téléphone est maintenu à une distance plus grande du visage.


Ils ajoutent que les appels doivent être effectués avec parcimonie, et principalement quand ils s’imposent. Dans ce cas, l’utilisation d'une oreillette est même recommandée.

Concernant plus spécifiquement le Wi-Fi ou les antennes-relais, le rapport défend l’idée qu’aucun effet indésirable sur la santé ne peut leur être imputé. Là encore, toutes les études ne s’entendent pas, et si certaines réfutent effectivement le lien entre antennes-relais et cancer, d’autres insistent sur les dégâts du Wi-Fi sur l’ADN des spermatozoïdes. Le débat sur l’innocuité ou non des rayonnements électromagnétiques devrait encore faire rage de nombreuses années…


Futura Sciences 30/04/2012

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