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BelleMuezza

72% des espèces de papillons du Royaume-Uni sont en déclin

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Près des trois-quarts des espèces de papillons recensées en Grande-Bretagne ont vu leur population diminuer au cours de la dernière décennie. Un bilan très inquiétant dressé par l'association Butterfly Conservation, qui pointe du doigt une nouvelle preuve de l'échec de l'Union européenne qui avait pour ambition d'enrayer la perte de biodiversité en 2010.

Pas moins de 72% des espèces de papillons recensées au Royaume-Uni ont été victimes au cours de la dernière décennie d'un important déclin. Ce bilan a été dressé par l’association Butterfly Conservation et le Centre for Ecology and Hydrology (CEH), dans un rapport sur l'état de la population des papillons britanniques en 2011.

Le rapport note toutefois que les efforts de conservation ont commencé à porter leurs fruits pour certains des papillons les plus menacés au Royaume-Uni. Le Grand Bleu, qui a frôlé l'extinction, a ainsi vu sa population augmenter. L'Azuré du serpolet, déclaré disparu dans les années 1970, puis réintroduit dans les années 80, compte aujourd'hui vingt nouvelles colonies. Mais le Duc de Bourgogne, lui, est toujours grandement menacé. Si aucun effort n'est réalisé pour préserver l'espèce, elle disparaîtra, alertent les auteurs de cette étude.

En dix ans, le nombre total des espèces communes et répandues de papillons a chuté de près d'un quart. Un phénomène qui pointe du doigt les problèmes environnementaux sous-jacents au Royaume-Uni, note le rapport. Les papillons sont en effet considérés comme des espèces indicatrices de la santé de la biodiversité. Leur déclin tend à révéler une crise bien plus large touchant les insectes du pays.

"Nous avons la preuve que des efforts ciblés peuvent enrayer le déclin des papillons menacés, il est donc particulièrement triste de voir que ces gains durement acquis ont été mis en péril en raison de coupes budgétaires dans le financement" de leur protection, déplore le Dr Martin Warren, directeur exécutif de Butterfly Conservation.

"Malgré les belles promesses des politiciens, des espèces rares et communes de papillons continuent de décliner dans nos campagnes et nos villes en raison de pratiques agricoles, forestières et de construction hostiles à notre faune indigène" s'insurge son collègue Richard Fox.

"Cependant, nous savons ce qu'il faut faire pour inverser le déclin à long terme de nombreux papillons menacés et, au cours de la dernière décennie, nous avons prouvé que cela a fonctionné sur de nombreux sites à travers le Royaume-Uni" souligne-t-il.

Et l'écologiste de conclure : "Nous devons désormais déployer ces expériences réussies à plus grande échelle, il est essentiel que la nouvelle approche du gouvernement pour la conservation des écosystèmes se concentre sur les espèces menacées. Sans cela, de nombreux papillons et d'autres animaux sauvages emblématiques continueront de décliner jusqu'à l'extinction".

Maxisciences 10/12/2011

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Une nouvelle étude britannique révèle une véritable augmentation du nombre d’espèces de papillons rares, certainement liée aux températures record et au temps sec qui ont marqué le printemps passé.

En l’espace d’un an, le Royaume-Uni est devenu le nouvel écrin de papillons rares. Une étude menée par la Centre pour l’écologie et l’hydrologie en partenariat avec l’association Butterfly Conservation, met en évidence une nette augmentation du nombre d’espèces qui serait liée aux conditions météorologiques du pays au printemps dernier.

Pour en arriver à de telles conclusions, les experts se sont attelés à l’évaluation de plus de 1.000 habitats de papillons. Les résultats de leurs investigations révèlent une augmentation de près de 65% du nombre d’espèces considérées comme menacées ou en baisse entre 2010 et 2011.

Les populations de papillons de printemps se sont particulièrement bien développées, grâce au temps chaud et sec qui a sévit sur l’ensemble du territoire l’an passé. Les deux institutions, ont notamment révélé une augmentation de 96% des Pyrgus onopordi, (espèce également connue sous le nom d’hespérie de la malope), et de 103% des Boloria Euphrosyne (ou Grand Collier argenté). Par ailleurs, de nombreux spécimens appartenant au groupe des Hamearis Lucina (ou Lucines), particulièrement menacé, ont été répertoriés.

Pour Marc Botham, membre du centre pour l’écologie et l’hydrologie l’augmentation du nombre de papillons rare n’est qu’une victoire relative. Il explique à BBC nature : "Il est important de regarder au-delà de ce coup de pouce à court terme donné par les conditions météorologiques de l’année dernière. Sur le long terme de nombreuses espèces rares seront toujours en baisse". Il conclut : "Ce qui est important est d'avoir une bonne stratégie de conservation en place, de sorte que lorsque la météo est bonne, l'habitat est là pour permettre à ces espèces d'en bénéficier".



Sur Maxisciences, découvrez en image les espèces de papillons rares au Royaume-Uni.

Maxisciences 23/04/2012

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LONDRES (AFP) - Les papillons britanniques ont connu une année "horrible" en 2012 et certaines espèces ont enregistré un très fort déclin à cause des pluies record, selon une étude scientifique parue mardi.

Sur les 56 variétés étudiées dans le cadre d'un programme de surveillance des papillons mené sous la houlette du Centre de recherche britannique sur l'Ecologie et l'Hydrologie (CEH), 52 ont vu le nombre de leurs représentants baisser l'an dernier.

Pour 13 d'entre elles, 2012 a même été la pire année depuis que ce programme d'observation a commencé en 1976 car quand il pleut, les papillons ont du mal à trouver de la nourriture ou un abri. Les intempéries perturbent aussi l'accouplement. "2012 a été la pire année que nous ayons enregistrée pour les papillons", a souligné le CEH dans un communiqué.

Certaines variétés étant déjà en déclin avant cette période, "nous craignons désormais que ces espèces menacées ne puissent disparaître dans certaines parties du Royaume-Uni", a poursuivi le CEH. Ainsi, le Moyen Nacré, un papillon aux ailes orangées à pois noirs, a vu sa population baisser de 46% par rapport à 2011. Le Thècle du prunier, très rare au Royaume-Uni, est même en recul de 98%. Plus commun, l'Argus bleu, reconnaissable à sa belle couleur azur, a diminué de 60%.

Plus de 1.500 volontaires, passionnés par les papillons, ont bravé le mauvais temps l'été dernier pour recueillir les données nécessaires à cette étude dans un millier de sites.


SCIENCES ET AVENIR 26/3/2013

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