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Le Canada se retire du protocole de Kyoto

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Le Canada a indiqué qu'il allait se retirer du protocole de Kyoto, devenant le premier pays à prendre officiellement cette décision. Le protocole stipule que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le ministre canadien de l'Environnement Peter Kent a déclaré à la presse lundi à Ottawa que le protocole ne s'appliquait pas aux plus grands pollueurs, à savoir les Etats-Unis et la Chine, et qu'il était donc inopérant.

Cette initiative fait suite à l'accord conclu lors de la conférence onusienne sur le climat, ou COP 17, qui s'est achevée dimanche à Durban. Il a été décidé de proroger le protocole de Kyoto après son expiration en 2012 tout en mettant en place un nouveau cadre susceptible de couvrir les principaux pays pollueurs en 2020.

Le Canada avait critiqué le protocole lors des pourparlers, le qualifiant d'anachronique. Il l'avait ratifié en 2002 alors que les libéraux étaient au pouvoir.

Les écologistes canadiens fustigent les conservateurs actuellement au gouvernement pour leur promotion des industries de sables bitumeux en pleine expansion.

nhk 13/12/2011

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La décision du Canada de se retirer du Protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre est "une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique", a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères.

"L'annonce du retrait du Canada du Protocole de Kyoto est une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique" mais "il n'est pas question de relâcher nos efforts et de briser la dynamique de l'accord de Durban qui forme un ensemble cohérent", a dit aux journalistes le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

Le Canada a annoncé lundi qu'il se retirait du Protocole de Kyoto, affirmant que cet accord "ne fonctionnait pas" et que la "plateforme" adoptée dimanche par 190 pays à Durban représentait le chemin de l'avenir. Le Canada devient ainsi le premier pays à quitter le Protocole de Kyoto.

De retour de la conférence de Durban, le ministre canadien de l'Environnement Peter Kent a justifié cette décision notamment par le fait que le Canada courait le risque de devoir verser des pénalités de 14 milliards de dollars s'il restait signataire du Protocole.

Le Protocole de Kyoto, signé en 1997 et entré en vigueur en 2005, est le seul outil juridique contraignant limitant les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement de la planète.

Aux termes de cet accord, le Canada s'engageait à réduire en 2012 ses émissions de 6% par rapport au niveau de 1990, mais elles ont au contraire fortement augmenté. Arrivé au pouvoir en 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait ouvertement rejeté ses obligations et dénoncé "l'erreur" du gouvernement libéral qui l'avait signé.

SCIENCES et Avenir 13/12/2011

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La dirigeante des Verts canadiens Elizabeth May a vivement dénoncé mardi la décision de son pays de se retirer du protocole de Kyoto sur les gaz à effet de serre, affirmant qu'elle détruirait la crédibilité du Canada à l'étranger.

S'exprimant devant la presse au lendemain de l'annonce par le ministre canadien de l'Environnemement Peter Kent du retrait de l'accord --seul traité contraignant ses signataires à réduire leurs émissions des gaz provoquant le réchauffement du climat--, Mme May l'a pratiquement accusé de mensonge à propos des arguments avancés pour justifier sa décision.

M. Kent avait dit que si le Canada observait les obligations découlant de Kyoto, cela le forcerait à réduire à zéro le trafic automobile et le chauffage des maisons ou à verser 14 milliards de dollars à des pays étrangers.

"Rien de tout cela n'est vrai", a asséné M. May, seule députée verte du parlement fédéral à Ottawa,
affirmant que Kyoto n'était qu'un cadre pour des actions à venir et que le Canada n'aurait rien à débourser s'il en restait signataire.

Elle a aussi accusé le ministre de l'Environnement d'avoir indirectement trompé les pays présents à la conférence de Durban en disant que le Canada ne voulait pas s'engager dans la deuxième étape de Kyoto parce que la Chine n'y était pas impliquée.

La Chine avait ensuite accepté de participer aux efforts pour réduire les émissions, mais à condition que les pays industrialisés signent leur adhésion à la deuxième étape de Kyoto, a poursuivi la dirigeante écologiste. Mais le Canada a dit que cela ne changeait rien dans son rejet du Protocole.

Enfin, Mme May a affirmé qu'en se retirant de Kyoto sans débat au parlement --qui avait ratifié cet accord-- le gouvernement avait violé la loi canadienne.

Cette attitude du Canada "détruira notre réputation à l'international", a-t-elle dit. Evoquant les pourparlers sur le libre échange avec l'Union européenne elle s'est demandée "comment les négociateurs européens regarderaient le Canada, un pays qui ne respecte pas ses engagements contraignants".

Alors que la Chine, la France et le Japon ont critiqué la décision du Canada, plusieurs organisations écologistes canadiennes l'ont également dénoncée et ont déploré ses effets à l'étranger.

Le coordonnateur général adjoint d'Equiterre, Steven Guilbeault, s'est dit indigné par "le mépris" manifesté par le gouvernement conservateur pour la lutte contre le changement climatique, avant de souligner que les coûts du "laxisme" en la matière seraient bien plus élevés que ceux des crédits compensatoires que le Canada aurait été obligé d'acheter.

Selon un organisme de consultation sur l'environnement et l'économie financé par l'Etat, ces coûts seront entre 21 et 40 milliards par an en 2050. "Notre gouvernement préfère penser à court terme et subventionner largement l'industrie pétrolière des sables bitumineux à hauteur de plus d'un milliard de dollars par année", déplore M. Guilbeault dans un communiqué.

Par ailleurs, l'ancien Premier ministre libéral Jean Chrétien (1993-2003) a saisi l'occasion pour dénoncer l'ensemble de la politique des conservateurs. "Les conservateurs ont déjà mis fin au contrôle des armes à feu et à l’accord de Kyoto. La prochaine fois ce sera peut-être le droit de la femme au libre choix (à l'avortement) ou le mariage gai", dit-il dans une lettre ouverte aux Canadiens.

Sciences et Avenir 13/12/2011

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Un jour à peine après la clôture de la conférence de Durban sur le climat, c'est une décision retentissante qu'a faite le Canada. A travers la voix de son ministre de l'Environnement Peter Kent, le gouvernement a annoncé qu'il se retirait du protocole de Kyoto, devenant ainsi le tout premier pays à prendre une telle décision depuis la signature de l'accord en 1997.

... Le Canada était ainsi censé réduire en 2012 ses émissions de GES de 6% par rapport au niveau de 1990, mais ces émissions ont au contraire augmenté. Ces derniers jours, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a ouvertement rejeté ses obligations et dénoncé l'erreur du gouvernement libéral qui l'avait signé. Celui-ci a également évoqué sa présence à la conférence de Durban et affirmé que la plateforme préparée par celle-ci représentait un chemin permettant d'avancer, alors qu'aux yeux du Canada le protocole de Kyoto n'en était pas un.

"Il ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les Etats-Unis et la Chine et donc ne peut pas fonctionner. Le protocole de Kyoto n'est pas une voie vers une solution globale au changement climatique, c'est plutôt un obstacle", a-t-il de même poursuivi cité par l'AFP.

"Nous croyons qu'un nouvel accord avec des contraintes juridiques pour tous les grands émetteurs qui nous permet, en tant que pays, de créer des emplois et d'avoir une croissance économique est la voie permettant d'avancer", a encore affirmé M. Kent, précisant que cette position du Canada recevait un soutien croissant, de l'Union européenne aux Etats-Unis, à l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Russie, ainsi qu'aux pays moins développés et au groupe de 43 petits pays insulaires, relève l'AFP.

Maxisciences 13/12/2011

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