Admin-lane 0 Posté(e) le 2 mars 2012 Présidentielles 2012 : 1/3 des électeurs pourrait voter pour un candidat en faveur de la cause animaleA quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle 2012, la Fondation 30 Millions d’Amis publie un sondage exclusif* (ifop) rapportant qu’un électeur sur trois pourrait voter en fonction des propositions des candidats en matière de protection des animaux. Ce sondage révèle également que pour 81% des citoyens inscrits sur les listes électorales la cause animale est un enjeu important. Et 9 interrogés sur 10 considèrent que les candidats déclarés ou potentiels à la présidence délaissent la cause animale dans leur programme. La Fondation 30 Millions d’Amis monte au créneau et demande publiquement, comme à chaque échéance présidentielle, ce que les candidats comptent faire pour la cause animale. * Enquête réalisée par Ifop pour la Fondation 30 Millions d’Amis du 20 au 22 décembre 2011 menée auprès de 1008 personnes inscrites sur les listes électorales constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas. La cause animale en 10 points 1 – Le régime juridique de l’animal Si le Code rural reconnaît depuis 1976 les animaux comme des êtres sensibles, ce n’est toujours pas le cas du Code civil qui les considère encore comme des « biens meubles » au même titre qu’une armoire ou une chaise. 2 – Trafics d’animaux de compagnie La France compte aujourd’hui près de 20 millions de chiens et de chats : cela représente un marché de plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Les éleveurs français ne pouvant pas satisfaire seuls à la demande, les animaleries se sont multipliées, encourageant et suscitant les achats impulsifs d’acquéreurs d’animaux, avec un risque élevé d’abandons par la suite. 3 – L’expérimentation animale L’expérimentation sur l’animal se poursuivra indéfiniment et les bonnes intentions resteront lettre morte si rien n’est réellement engagé pour la recherche et la validation de méthodes substitutives. 4 – La corrida Le Ministre de la Culture et de la Communication a pris la décision, en janvier 2011, d’inscrire la tauromachie – dont la corrida fait partie – au patrimoine culturel immatériel de la France. Cette décision valorise une pratique cruelle qui véhicule la culture de la mort et le goût pervers de la souffrance. 5 – Elevage, transport, abattage des animaux de ferme En dépit de récentes avancées, des millions d’animaux de ferme sont élevés, transportés et abattus chaque année en France dans des conditions inacceptables. 6 – Fourrure L’industrie de la fourrure tue plus de 56 millions d’animaux par an (chiffres en hausse de 10% chaque année depuis 10 ans), sachant que l’Europe est responsable à elle seule de 70% de la production de fourrure d’élevage dans le monde. 7 – Chasse / Faune sauvage Les chasseurs représentent moins de 3% de la population nationale, mais continuent de dicter leur loi à la pointe du fusil ! 8 – Animaux de cirque S’appuyant sur des observations de scientifiques spécialistes de la vie animale, les associations de protection des animaux - dont la Fondation 30 Millions d’Amis - n’ont de cesse de dénoncer les conditions de détention et de présentation des animaux sauvages détenus par les cirques. 9 – Education Selon un sondage réalisé par IPSOS pour la Fondation 30 Millions d’Amis auprès de tous les Français, 87 % de nos concitoyens considèrent qu’une relation avec un animal apprend à un enfant le respect des autres. L’avenir d’un pays appartenant par définition à sa jeunesse, celle-ci doit être informée et sensibilisée aux sujets relatifs à la nature et à l’animal, domestique comme sauvage. 10 – Organisation des services administratifs Les structures administratives ayant en charge la condition de l’animal, tant sauvage que domestique, ne disposent ni des moyens, ni de l’autorité, ni surtout de l’indépendance nécessaires. Les réponses des candidats seront publiées dès le 2 avril sur le site de 30 Millions d'Amis... s'ils daignent répondre. On compte sur vous pour faire fonctionner le bouche-à-oreilles !Cliquez sur le lien (souligné) si vous avez envie de savoir quel candidat soutient le plus la cause animale Wamiz mars 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 mars 2012 Manifeste à l'attention des candidats : La Fondation Brigitte Bardot a présenté, à tous les candidats, ses attentes sur neuf thèmes de protection animale. Dans ce dossier complet vous trouverez les arguments de la FBB et les réponses reçues... Désormais, le choix vous appartient !Consultez le site de la Fondation Brigitte Bardot pour voir les réponses des candidats lorsqu'elles seront publiées.1) Commerce Animaux CompagnieContrôler strictement le commerce et enrayer les abandons qui en découlent.2) Elevage Animaux FermeL'animal, être sensible, doit être placé dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.3) Abattage RituelInsensibiliser l'animal au moment de sa mise à mort est un devoir, un minimum, on ne doit plus déroger à cette obligation.4) HippophagieTransport, abattage... "la plus noble conquête de l'homme" paie le prix fort !5) Chasse"Nuisibles", piégeage, chasse à courre... La France à l'heure du Moyen Age !6) Expérimentation AnimaleDes animaux sacrifiés pour des expériences dont les résultats ne sont pas transposables à l'homme... bannissons la vivisection !7) Détention Animaux SauvagesL'animal sauvage, né libre pour vivre libre, n'a pas sa place dans les cirques, ménageries... Combats d'AnimauxLes actes de cruauté doivent être sanctionnés, sans aucune exception !9) FourrureAnimaux sauvages élevés en batteries de cages, mise en danger d’espèces menacées par la pose de pièges, abattages cruels...F ondation Brigitte Bardot février 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 8 avril 2012 La Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis a réagi à la publication des réponses apportées par les candidats à l'élection présidentielle sur leurs engagements en faveur de la cause animale. 7 candidats sur 10 ont répondu à cette consultation, à découvrir dans son intégralité sur 30millionsdamis.fr/presidentielle2012. A 20 jours du 1er tour, la Fondation 30 Millions d’Amis, reconnue d’Utilité Publique, publie les réponses des candidats à l’élection présidentielle sur 10 thématiques phares de protection des animaux : régime juridique de l’animal, expérimentation animale, trafics d’animaux, transport et élevage, corrida, fourrure, chasse, animaux sauvages dans les cirques... Chaque candidat pouvant ainsi exprimer clairement ses engagements vis-à-vis des électeurs sur ces questions. Depuis des semaines, Reha Hutin se bat pour que les animaux ne soient pas les grands oubliés du débat politique : « Alors que le mot "animaux" a été totalement absent de cette campagne - tout comme "nature" ou "environnement" - ce questionnaire permet à nos hommes politiques de prendre leurs responsabilités », a-t-elle déclaré (3/4/12). Déception cependant pour la Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, qui déplore « le trop peu d’engagements significatifs en faveur des animaux » parmi les réponses des candidats, même si « quelques propositions intéressantes émanent de certains prétendants, malheureusement pas des "favoris" ». Un récent sondage Ifop pour la Fondation 30 Millions d’Amis* révèle pourtant que 81% de nos concitoyens inscrits sur les listes électorales jugent que la cause animale est un enjeu important. Près d’1/3 d’électeur affirme même que cette thématique pourrait avoir une influence sur le bulletin qu’il glissera dans l’urne le 22 avril prochain. Parmi les 10 candidats à la fonction suprême, 3 n’ont pas envoyé leurs réponses avant la date butoir : Jacques Cheminade (S&P), Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Marine Le Pen (FN). L’intégralité des réponses des candidats est consultable sur 30millionsdamis.fr/presidentielle2012. Les non-réponses et les réponses tardives y sont également actées. *Enquête réalisée par Ifop pour la Fondation 30 Millions d’Amis du 20 au 22 décembre 2011 menée auprès de 1008 personnes inscrites sur les listes électorales constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas 30 millions d'amis 03/04/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 avril 2012 Les réponses : Pour voir les réponses des candidats, cliquez sur leur image...Florence ArthaudFrançois Bayrou : Jacques Cheminade :Nicolas Dupont-Aignan : François Hollande : Eva Joly : Marine Le Pen : Jean-Luc Mélechon : Philippe Poutou : Nicolas Sarkozy : 30 millions d'amis avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 16 avril 2012 La Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours (CAP Ours) dont Animal Cross fait désormais partie, interpelle les candidats(es) à l’élection présidentielle sur la question de l’avenir de cette espèce dans les Pyrénées.Un dossier argumentaire « L’ours, contrainte ou atout pour les Pyrénées ? » a été envoyé à chaque candidat(e) qui traite de façon synthétique l’évolution de la population ursine dans les Pyrénées :- l’obligation légale de sauver l’ours ;- la cohabitation avec les activités humaines ;- l’opposition à l’ours ;- l’avenir de l’ours avec le renforcement par l’apport de femelles.Notre coordination associative souhaite ainsi attirer l’attention des prétendants(es) et connaître les orientations et les choix en matière de biodiversité avec cette question transversale dans les Pyrénées.Nos associations porteront à la connaissance des français les réponses reçues à travers ce sujet emblématique pyrénéen, nous interpellons les candidat(e)s plus largement sur l'environnement : « L’ours et l’environnement sont-ils selon vous des contraintes ou des atouts pour les Pyrénées ? ». Animal Cross avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 17 avril 2012 A l'instar de la Fondation 30 millions d'amis, la Fondation Brigitte Bardot a présenté aux candidats à l'élection présidentielle neuf thèmes sur la protection animale auxquels elle demande des réponses. Cliquez sur les images correspondantes pour lire les arguments avancés par Brigitte Bardot et les réponses apportées.Commerce Animaux Compagnie : Contrôler strictement le commerce et enrayer les abandons qui en découlent.Elevage animaux de ferme : L'animal, être sensible, doit être placé dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.Abattage rituel : Insensibiliser l'animal au moment de sa mise à mort est un devoir, un minimum, on ne doit plus déroger à cette obligation.Hipophagie : Transport, abattage... "la plus noble conquête de l'homme" paie le prix fort !Chasse : "Nuisibles", piégeage, chasse à courre... La France à l'heure du Moyen Age !Expérimentation animale : Des animaux sacrifiés pour des expériences dont les résultats ne sont pas transposables à l'homme... bannissons la vivisection !Détention d'animaux sauvages : L'animal sauvage, né libre pour vivre libre, n'a pas sa place dans les cirques, ménageries...Combats d'animaux : Les actes de cruauté doivent être sanctionnés, sans aucune exception !Fourrure : Animaux sauvages élevés en batteries de cages, mise en danger d’espèces menacées par la pose de pièges, abattages cruels...Fondation Brigitte Bardot avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 26 avril 2012 Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été invités par huit ONG, dont Greenpeace et France Nature Environnement (FNE), à venir parler d'écologie sur le plateau de I-Télé à une heure de grande écoute."Au soir du premier tour, une fois de plus, l'environnement a été totalement négligé par les candidats et leurs états majors", ont estimé mardi les organisations de défense de l'environnement Les Amis de la Terre, la Fondation Nicolas Hulot, FNE, Greenpeace, Humanité et Biodiversité, la Ligue pour la protection des oiseaux, le Réseau Action Climat France et le WWF dans un communiqué commun.Elles ont déploré qu'aucune des trois propositions de débats de M. Sarkozy à M. Hollande n'aient concerné les questions écologiques. De même les ONG ont déploré que le candidat socialiste "semble vouloir se contenter du grand débat traditionnel de l'entre-deux tours".Les ONG invitent donc les deux candidats à venir apporter leurs "réponses concrètes pour lutter contre la crise climatique, protéger la biodiversité, faire face à la raréfaction des ressources naturelles et entamer les indispensables transitions énergétique et agricole"Elles proposent une "émission en direct sur I-Télé en prime time, d'ici au second tour" durant laquelle chacune des 8 ONG posera une question à laquelle les deux candidats répondront tour à tour, avec un droit de réponse réservé ensuite à l'ONG.Plus d'un Français sur deux (55 %) souhaitent que le prochain président de la République tienne autant compte de la crise écologique que de la crise économique, selon un sondage Harris Interactive pour la Fondation Nicolas Hulot réalisé en avril.Sciences et Avenir 26/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 mai 2012 Samedi 28 avril, à une semaine du premier tour, Greenpeace appelle à un rassemblement citoyen dans 22 villes de France pour interpeller les deux candidats à l’élection présiden-tielle.Risque nucléaire : ils ne voient rien, ils n’entendent rien, on en parle !Tout au long de la campagne, la question du nucléaire a été traitée, mais surtout maltraitée par François Hollande ou par Nicolas Sarkozy.En somme, ce qui unit les deux candidats, c’est l’indéfectible foi dans l’exception nucléaire française. Quand la Belgique, la Suisse, l’Italie et surtout l’Allemagne ont décidé de tourner définitivement le dos à l’énergie nucléaire, pour nos deux candidats, le risque nucléaire n’existe pas. Si François Hollande et Nicolas Sarkozy ont choisi de se cacher les yeux et de se boucher les oreilles, les citoyens eux, ont encore la parole. Ils sont 80% à juger que la France est trop dépendante du nucléaire, une écrasante majorité d’entre eux (88%) se sent sous-informée sur les mesures à prendre en cas d’accident nucléaire …À l’heure où nos voisins européens ont amorcé leur sortie du nucléaire, Greenpeace invite électeurs, militants et citoyens à un rassemblement: car une image vaut parfois mille mots ! Des rencontres ont été organisées dans de nombreuses villes :• Angers, Besançon,Brest, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble , Lille, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Pau, Perpignan, Poitiers, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Vallée de Chevreuse... • Pour ceux qui n'avaient pas de rendez-vous organisé dans leur ville il a été proposé d'interpeler les candidats via internet : Pas de rendez vous près de chez vous ? Interpellez les candidats en ligne grâce au stress test !Greenpeace 25/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 mai 2012 L’un souhaite en sortir à terme, l’autre non. L’un clame l’indépendance énergétique de la France, l’autre le danger potentiel du nucléaire. L’enjeu crucial que représente l’énergie atomique divise dans cette campagne présidentielle. Mais une chose semble cependant admise : le développement et l’accroissement indispensable des énergies renouvelables. Petit tour d’horizon des programmes de nos deux candidats."J’engagerai la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% à l’horizon 2025". C'est ce qu'on peut lire dans les 60 propositions du candidat du parti socialiste à l’élection présidentielle, François Hollande. Une volonté qu'il a affirmée à plusieurs reprises lorsque l'actualité a fait revenir la question de la sûreté nucléaire sur le devant de la scène. Le 30 avril dernier, il déclarait ainsi à l'association des journaux de l'Est de la France : "…il faut arriver à 50% d'énergie nucléaire dans la production d'électricité à l'horizon 2025". Pour François Hollande, le nucléaire est caduc et ne peut plus représenter une source majeure : il faut "diversifier les sources d’énergies", favoriser les énergies renouvelables en "développant leur filière industrielle " sans pourtant prendre de risque ni mettre en péril l’indépendance énergétique de la France. Selon lui, le retrait progressif de l’atome doit donc se faire "en garantissant la sûreté maximale des installations" ainsi qu’en "poursuivant la modernisation" de l’industrie nucléaire. Au vu d'un tel objectif, les mesures urgentes mentionnées sont ainsi de fermer la centrale de Fessenheim, plus vieille installation française tout en achevant le chantier du réacteur EPR actuellement en cours à Flamanville.Concernant l’engagement pour le développement durable, François Hollande a également exposé une série de propositions parmi lesquelles un vaste plan qui "permettra à 1 million de logements par an de bénéficier d’une isolation thermique de qualité". "Notre objectif est de procéder à la rénovation complète du parc en 20 ans et donc d’isoler 600.000 logements anciens annuellement". Pour cela, il a évoqué la mise en place potentielle d'une "obligation de rénovation énergétique (isolation, changement des huisseries, des moyens de chauffage) au moment de la vente ou de la location".Autre point important : la gestion du dialogue environnemental. Le candidat socialiste qui s'est dit en faveur de la création d'une Organisation mondiale de l'Environnement, s’est engagé à "ouvrir une conférence environnementale qui prévoira un agenda, des priorités et des moyens" pour la France. Une conférence qui aura pour objectif crucial de "mettre le dialogue environnemental au niveau du dialogue social". Pour l'actuel président de la République, "…notre parc nucléaire constitue une force économique et stratégique considérable pour la France" comme il l'a expliqué à la centrale de Tricastin dans la Drôme le 25 novembre 2011. Ainsi, pour des raisons économiques et précisément pour éviter " toute augmentation de la facture d’électricité des ménages ", il faut selon lui " confirmer le choix du nucléaire ". Une position qu'il a également affirmé à plusieurs reprises au cours des derniers mois, mettant en avant par ces engagements, le fait que le nucléaire reste l’énergie la plus propre.Selon Nicolas Sarkozy, le nucléaire est en effet l'énergie qui "émet le moins de gaz à effet de serre". La maintenir s'inscrirait donc dans la lutte contre l'émission de ces gaz perturbateurs. De plus, le président actuel souligne que la filière reste riche de quelques 400.000 emplois qu’il serait inconcevable de menacer. Dans ce cadre, le candidat de l'UMP ne veut pas d'une fermeture de la centrale de Fessenheim et s'inscrit de même pour une poursuite du chantier de Flamanville, confirmant en outre son soutien au projet de construction d'un réacteur EPR à Penly. Néanmoins, Nicolas Sarkozy ne délaisse pas les énergies renouvelables pour autant. En maintenant les investissements actuels, le candidat veut que la France fasse "partie des leaders mondiaux des équipements industriels liés aux énergies renouvelables, en mobilisant la recherche publique et la commande publique". Selon lui, il faut donc développer les secteurs industriels associés et faire en sorte que ces énergies représentent 23% de consommation en 2020. Du côté du développement durable, Nicolas Sarkozy a notamment évoqué la possibilité de création d'un "chèque vert" dont le but serait de faciliter l’achat d’appareils moins "énergivores", ce qui permettrait de renforcer l’efficacité énergétique dans les foyers. Quant à la question de l'organisation du gouvernement sur les questions environnementales, le candidat a annoncé un système similaire à celui déjà mis en place. Il n'a de même fait aucune proposition au sujet de la gestion du dialogue environnemental. En revanche, il s'est positionné comme son adversaire pour la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement, afin de mobiliser la communauté internationale autour des enjeux du développement durable.Maxisciences 02/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 4 mai 2012 Agir pour l'environnement adresse "un carton rouge" à Nicolas Sarkozy pour son bilan "catastrophique" sur les questions écologiques, et "un carton jaune" à François Hollande "pour le manque d'ambition de ses propositions".L'association avait lancé le 23 avril une "campagne d'interpellation" avec des cartes-pétition à envoyer aux deux candidats du second tour, les interrogeant sur le nucléaire, les rejets de CO2, les pesticides, etc. Plus de 7.000 personnes ont envoyé des cartes aux candidats, selon Agir pour l'environnement, et les deux candidats ont répondu.Agir pour l'environnement regrette que "le candidat-sortant se soit contenté de rappeler les objectifs inscrits dans la loi Grenelle 2 (qui par ailleurs sont tous à des degrés divers des échecs patents)".M. Sarkozy reçoit un carton rouge pour ses "attaques répétées contre les corps intermédiaires, son soutien indéfectible à l'industrie nucléaire, ses clins d'oeil appuyés à l'agriculture productiviste, sa volonté de poursuivre, sous couvert de recherche scientifique, les explorations des gaz de schiste, son entêtement à vouloir construire plus de 1.000 kilomètres d'autoroutes, ainsi que l'aéroport de Notre-Dame des Landes"...Il s'est d'ailleurs "mis hors-jeu à l'instant même où il a considéré que +l'environnement, ça commence à bien faire+", estime l'association.Le candidat socialiste reçoit pour sa part un carton jaune pour "l'extrême prudence de son projet". L'association "ne peut se satisfaire d'un manque d'ambition à l'heure où les crises écologiques réclament a contrario cohérence et clarté".Elle reproche notamment à M. Hollande son soutien au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), sa volonté de ne fermer que la centrale nucléaire de Fessenheim et de construire l'EPR, son flou quant aux projets autoroutiers... "Le candidat socialiste reste sur la réserve sur un grand nombre de sujets en tentant de ménager la chèvre radioactive et le chou renouvelable", considère l'association.A son actif, cependant: il est favorable à l'interdiction "claire et nette" de l'exploitation des gaz de schiste, il veut soutenir le développement des énergies renouvelables avec un fonds vert de capital investissement, souhaite proposer la rénovation thermique de 600.000 logements par an et la construction de 400.000 logements à basse consommation."Quelle que soit l'issue de cette élection présidentielle, force est de constater que la mobilisation citoyenne devra être au rendez-vous dès le 7 mai pour obtenir du président élu de véritables mesures de rupture", conclut l'association.Sciences et Avenir 04/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 7 mai 2012 Avec la victoire de François Hollande, la France se prépare à entamer un tournant énergétique, matérialisé par la fermeture annoncée de la centrale de Fessenheim, même si le nucléaire maintiendra sa prééminence durant le quinquennat qui s'ouvre.Le président élu a promis, dans son programme, d'engager "la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025".L'objectif est conforme à l'accord négocié entre le PS et EELV, mais il ne devrait commencer à se concrétiser que vers la fin de la décennie.En effet, M. Hollande a martelé qu'il ne fermerait durant son quinquennat qu'une seule centrale nucléaire, celle de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire hexagonal, et qu'il achèverait la construction de l'EPR de Flamanville (Manche). Ce réacteur de 3e génération est censé entrer en service en 2016. Sa puissance équivaut presque à celle de la centrale alsacienne.Si la part du nucléaire sera donc peu ou prou maintenue dans les cinq ans qui viennent, la nouvelle majorité devra préciser la trajectoire pour la suite, sachant que l'accord PS/EELV prévoyait la fermeture de 24 réacteurs sur les 58 existants d'ici à 2025. Cette transition devrait faire la part belle au développement des énergies renouvelables et aux économies d'énergies."Sur la route du déploiement de ce programme énergétique, les modalités pratiques seront déterminantes" et "le réalisme sera, plus que jamais, de mise sur des choix qui engagent la France pour les 20 prochaines années", a souligné lundi l'Union française de l'électricité, qui représente les entreprises du secteur.Toutefois, comme l'a amplement démontré la campagne, la fermeture de Fessenheim et la réduction du poids du nucléaire ne sont pas en tête des préoccupations du nouveau président en matière d'énergie. Une mesure plus visible a été promise pendant ses 100 premiers jours à l'Elysée: le blocage des prix des carburants pendant trois mois.Bien que les prix à la pompe, après avoir enchaîné les sommets, se soient un peu assagis depuis quelques semaines, cette mesure est présentée comme un élément clef d'une politique visant à redonner du pouvoir d'achat aux Français.Durant la campagne, François Hollande avait expliqué que pendant ce gel, la fiscalité des carburants serait révisée, "à commencer par une réintroduction de la TIPP flottante", dans le but de "restituer aux consommateurs ce que l'État perçoit en recettes supplémentaires" en cas de flambée du brut.La TIPP flottante est une taxe qui varie à l'inverse des cours des produits pétroliers, permettant d'amortir les variations des prix à la pompe.Autre chantier annoncé en matière d'énergie, la mise en place d'une facturation progressive de l'électricité et du gaz, sur une base "volontaire". La consommation considérée comme "essentielle" serait moins chère, mais l'énergie supplémentaire deviendrait plus coûteuse afin d'encourager les comportement vertueux. Cela implique des garde-fous pour éviter de pénaliser les ménages précaires qui, paradoxalement, consomment souvent le plus d'énergie car ils occupent des logements vétustes et énergivores.Sciences et Avenir 07/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites