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FUKUSHIMA / Japon : Préventions, mesures, ce qui aurait pu ou dû être fait

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Les opérateurs de centrales présentent des mesures de prévention


Les opérateurs des centrales japonaises ont compilé une série de mesures destinées à prévenir les accidents graves, notamment les explosions d'hydrogène dans les réacteurs.

Mardi, dix compagnies d'électricité ont présenté des rapports à l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, sur les mesures à prendre immédiatement en réponse à d'éventuels accidents graves comme ceux qui se sont produits à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Les documents mentionnent que pour éviter des explosions d'hydrogène, certaines compagnies installent actuellement des équipements capables de perforer les parois des bâtiments des réacteurs pour évacuer l'hydrogène.

Elles installeront également des jauges de densité d'hydrogène à l'intérieur des bâtiments des réacteurs.


NHK 15/06/2011

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L'opérateur de la centrale de Hamaoka renforce ses mesures de sécurité


L'opérateur de la centrale nucléaire de Hamaoka, dans le centre du Japon, prévoit la construction d'une digue de 18 mètres de haut d'ici décembre 2012, afin de mieux sécuriser le site en cas de tsunami.

La Compagnie d'électricité du Chubu a annoncé vendredi que l'édifice serait d'une hauteur supérieure à la vague de 15 mètres qui s'est abattue le 11 mars sur la centrale Fukushima Dai-ichi. Dans un premier temps, l'exploitant avait prévu la construction d'une nouvelle digue au bord de la mer, près de la centrale, sur une longueur de 1,6 kilomètre, pour éviter que l'accident de Fukushima ne se reproduise.

Chubu Electric prévoit désormais de surélever l'édifice qui entoure la centrale. La construction d'un immeuble parfaitement étanche est par ailleurs prévue. Il abritera une pompe de secours pour l'injection d'eau de mer dans les réacteurs si un tsunami endommageait les fonctions de refroidissement.


nhk 22/07/2011

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Deux réacteurs nucléaires arrêtés pour inspection au Japon





La Compagnie d'électricité du Kansai a arrêté samedi pour inspection de routine le réacteur numéro 4 de sa centrale nucléaire de Oi, dans la préfecture de Fukui.

L'arrêt de ce réacteur suit celui, réalisé la veille pour les mêmes raisons, d'un réacteur de la centrale de Takahama, également dans la préfecture de Fukui. Cela signifie que sur les 54 réacteurs du Japon, 16 sont actuellement en fonction.

Rien ne dit que les réacteurs arrêtés vont pouvoir redémarrer au terme des inspections de routine. Les autorités préfectorales de Fukui refusent d'autoriser leur relance tant que le gouvernement n'a pas établi les nouvelles règles de sécurité à respecter après l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima.



.NHK 23/07/2001

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L'accident de Fukushima aurait pu être évité


Alors que le Premier ministre japonais Naoto Kan veut réduire la dépendance du Japon au nucléaire, certains journaux réagissent violemment à ses propositions. Analyse de Christophe Sabouret, ingénieur d'études au CNRS

Réduire de façon planifiée et progressive le niveau de dépendance à l’énergie nucléaire

Tandis que la centrale nucléaire de Fukushima-I au Japon, endommagé le 11 mars, continue de rejeter des matières radioactives, le Premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré, lors d’une conférence de presse le 13 juillet, qu’« en réduisant de façon planifiée et progressive le niveau de dépendance à l’énergie nucléaire, nous devrions concevoir à l’avenir une société qui puisse s’en passer ».
Réaction du journal le plus lu du pays, le Yomiuri Shimbun : « Brandir une pancarte Sortons du nucléaire au moment où l’on prédit une pénurie de courant est tout simplement irresponsable. » Et celle du principal journal économique de l’archipel, le Nihon Keizai Shimbun : « M. Kan a dit en juin qu’il quitterait ses fonctions une fois atteint un certain stade dans la résolution de la crise de Fukushima et la reconstruction. Il n’est pas en position de prendre une orientation si importante pour le pays à un horizon de vingt à trente ans. » Ces réactions sont-elles justifiées ?

Au Japon 30 % de l’électricité est d’origine nucléaire
Le 6 juillet, le ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie japonais, Banri Kaieda, a déclaré que l’ensemble des centrales nucléaires du pays allait être soumis à des « tests de résistance » afin de « rassurer davantage la population ». La sécurité des centrales nucléaires du Japon avait été vérifiée dans les semaines suivant le 11 mars après un très fort séisme, suivi d’un tsunami occasionnant près de 23 000 morts et disparus dans le Nord-Est de l’île principale du Japon. C’était là que s’était produit au réacteur 1 de la centrale de Fukushima-I un accident « grave », selon les termes de son exploitant. La déclaration du 6 juillet du ministre enlevait toutefois à dix gouverneurs, sur les départements desquels se trouvent des centrales nucléaires, le poids de décider ou de ne pas décider leur redémarrage. À l’heure actuelle, sur les cinquante-quatre centrales réacteurs que compte le Japon trente-cinq sont effectivement à l’arrêt. Or au Japon 30 % de l’électricité est d’origine nucléaire.

Toujours à l’heure actuelle, près de 85 000 personnes ont dû être évacuées d’une zone d’un périmètre de 20 km autour des centrales nucléaires de Fukushima-I et Fukushima-II, éloignées l’une de l’autre d’une dizaine de kilomètres. Près de 70 000 autres originaires principalement des régions du Nord-Est sinistrées par le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont perdu leur logement, sont accueillis dans des centres, des écoles, des auberges et hôtels, chez de la famille ou des proches.

Et sur les 60 000 logements temporaires promis par le gouvernement avant le 15 août 37 000 sont déjà achevés. Par ailleurs, le 5 juillet le gouvernement approuvait une rallonge budgétaire de 17 milliards d’euros, qui s’ajoutait aux 34 milliards d’euros votés en mai par la Diète pour faire face à la catastrophe naturelle la plus coûteuse au monde et estimée, par le même gouvernement, à 150 milliards d’euros. Enfin, une trentaine de plaignants dont le maire de Kosai, ville située à 60 km de la centrale nucléaire de Hamaoka, demandaient sa fermeture pure et simple. Cette demande faisait suite à une requête adressée le 30 mai par le Premier ministre à l’exploitant de cesser provisoirement toute production sur ce site.

Hamakao, la centrale la plus dangereuse du pays
Déjà en 2004, le sismologue japonais Ishibashi Katsuhiko avait considéré la centrale nucléaire de Hamaoka comme la plus dangereuse du Japon. Le scientifique estimait que ses normes antisismiques étaient caduques depuis le séisme de Kôbe de 1995. La centrale était de fait située près de la zone où était attendu depuis trente ans le « Big One », le séisme qui dépasserait en intensité tous les précédents.

Quand on sait que le séisme du 11 mars atteignait une magnitude de 9, la plus forte jamais enregistrée dans l’histoire du Japon, on tremble à l’idée d’imaginer la puissance du « Big One ». Et le professeur y redoutait ce qui s’est manifestent passé à la centrale nucléaire de Fukushima-I le 11 mars, à savoir l’enchaînement d’un séisme et d’une catastrophe à une centrale nucléaire, un « gembatsu-shinsai ». Or le séisme du Nord-Est du 11 mars y a « libéré » la zone de contraintes, qui s’est déplacée près de la centrale nucléaire de Hamaoka.

Neuf jours avant le 11 mars, l’agence japonaise de sûreté nucléaire, Genshiryoku Anzen Hôan-in, donnait à Tepco, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima-I, jusqu’au 2 juin pour proposer un programme de contrôle sur son installation. Le 28 février, l’exploitant, premier producteur électrique privé mondial et également premier producteur électrique du pays, avait fait savoir à l’agence qu’elle n’avait pas contrôlé trente-trois éléments des six réacteurs de sa centrale nucléaire Fukushima-I.

Parmi ces éléments : un moteur et un générateur électrique d’appoint pour le réacteur 1, celui dont l’état, en fin d’après-midi du 11 mars, allait être jugé officiellement « grave » par Tepco et qui allait être suivi de l’« alerte nucléaire » décrétée par le Premier ministre le soir même. On connaît la suite. Versant responsabilités : l’« alerte nucléaire » autorise constitutionnellement le Premier ministre à mobiliser l’armée pour secourir les sinistrés du séisme et du tsunami et à engager l’État dans le financement de la reconstruction. Versant informations : bien que tout manuel de physique nucléaire apprenne que la fusion d’un cœur de réacteur nucléaire qui n’est pas refroidi est « de l’ordre de l’heure », Tepco a attendu le 24 mai pour reconnaître que les cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient effectivement fondu.

Trois lois fondamentales avant de partir
Le 27 juin, près trois de semaines après l’échec d’une motion de censure à la Diète visant à le contraindre à la démission, le Premier ministre a fait savoir qu’il ne partirait qu’après avoir fait voté trois lois, relatives à une seconde rallonge budgétaire pour la reconstruction, à l’émission d’obligations d’État et à l’utilisation des énergies renouvelables. Le 17 juin, Chûbu Electric Power Co., qui exploite la centrale nucléaire de Hamaoka, annonçait qu’une quarantaine de tubes, sur 21 000 que compte le condenseur, servant à alimenter en eau le système de refroidissement d’un de ses réacteurs étaient « endommagés ».

Cette « découverte » a fait suite à l’ordre du Premier ministre, donné le 30 mai, de cesser toute activité à la centrale nucléaire de Hamaoka. Le 9 juin, c’était chose faite. On peut penser que sans cela un nouveau Fukushima était possible. Pourtant le Yomiuri Shimbun dans son édition du 10 juin critiquait le Premier ministre en disant que sa requête était « abrupte », avait été conduite « sans concertation préalable des parties », et manquait d’« explications ». Le Yomiuri Shimbun montre clairement qu’il mène un autre combat : celui de la démission du Premier ministre Kan. Fukushima, Hamaoka… et le reste ne sont que des prétextes. La grande presse japonaise ne craint manifestement pas d’écrire des erreurs ni a posteriori ni a priori. Heureusement ni les séismes ni les centrales nucléaires ne savent lire !

Sciences et Avenir 02/08/2011

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Commentaire : prévention des catastrophes dans les centrales nucléaires


Pour le commentaire du jour, nous avons demandé à Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki, de nous éclairer sur la prévention des accidents dans les centrales, au lendemain de la crise de Fukushima.

Radio JaponComment améliorer les mesures de prévention de telles catastrophes ?

Tetsuo Ito
Jusqu'à l'accident nucléaire de Fukushima, il me semble que le gouvernement et les opérateurs de centrales avaient tendance à prendre les mesures de prévention à la légère. Ils pensaient par exemple qu'une défaillance de toutes les sources énergétiques était hautement improbable et qu'il fallait environ 6 heures, dans le pire des cas, pour rétablir pleinement l'électricité. Pourtant, la centrale de Fukushima s'est trouvée privée d'énergie durant une période bien plus longue.

Il importe donc de mieux se prémunir contre les accidents dans toutes les centrales du pays, en installant notamment plusieurs générateurs diesel de secours, placés en lieux sûrs ou en hauteur, à l'abri des tsunamis.

Lors de l'accident survenu en mars, un camion équipé d'un générateur a bien été mobilisé sur le site nucléaire de Fukushima, mais il n'a pas pu être utilisé en raison de l'incompatibilité des connecteurs. Je pense que l'opérateur avait négligé de confirmer le bon fonctionnement des équipements de la centrale.

Les exploitants de tous les complexes nucléaires doivent donc vérifier, durant les exercices de simulation, combien de temps les générateurs diesel de secours sont susceptibles d'alimenter les circuits de refroidissement. Il convient également de vérifier que les valves de ventilation, qui permettent de relâcher la pression des réacteurs, peuvent être opérées manuellement en cas de panne d'électricité.

RJ L'accident nucléaire de Fukushima a donné lieu à d'importants rejets radioactifs, y compris dans les zones habitées. Quel est le meilleur moyen de faire face à la contamination radioactive ?

TI
D'aucuns estiment que le gouvernement n'a pas su mettre à profit son système de prévision informatique, conçu pour repérer les mouvements et la densité des substances radioactives. Il s'agit d'un système de prévision de diffusion des radiations, appelé SPEEDI.

Les experts savaient comment utiliser ce système mais l'organe gouvernemental en charge des accidents nucléaires manquait de personnel compétent. Il importe donc que les spécialistes du système soient associés aux décisions gouvernementales, afin que le premier ministre soit mieux secondé.

Jusqu'à présent, me semble-t-il, le gouvernement et les opérateurs n'étaient pas vraiment disposés à expliquer, aux personnes qui vivent aux abords des centrales, les principes de base de la radioactivité et de l'exposition aux radiations. Car les autorités craignent que les riverains finissent par redouter le danger que représentent les centrales nucléaires.

Il est toutefois important de sensibiliser la population aux termes techniques les plus élémentaires, en explicitant notamment les notions de sieverts ou de becquerels. Il convient également d'apprendre à éviter l'exposition à la radioactivité, en restant calfeutré à domicile en cas de radiations élevées ou par temps pluvieux.

C'était le commentaire de Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki.

NHK 01/09/2011

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Selon un expert américain, l'accident de Fukushima aurait pu être évité


Un spécialiste américain du nucléaire estime que le Japon aurait dû prévoir l'impact du tsunami de l'an dernier sur la centrale Fukushima Dai-ichi.

George Apostolakis, le directeur de la commission américaine de régulation du nucléaire, la NRC, a fait cette remarque mardi lors d'un symposium à Washington.

Selon le directeur de la NRC, le gouvernement japonais et l'opérateur de la centrale, la compagnie d'électricité de Tokyo, auraient pu mieux se préparer à l'éventualité d'une perte totale de courant s'ils avaient sérieusement envisagé l'impact d'un tsunami.

M. Apostolakis a fait remarquer que les opérateurs des centrales nucléaires américaines ont pris des mesures complémentaires pour faire face à des pannes de courant.

La Fondation Carnegie pour la paix internationale a organisé le symposium en question et a publié un rapport mardi. Le document mentionne que les analyses sur les tsunamis antérieurs étaient insuffisantes et il ajoute que le Japon ne s'est pas préparé adéquatement à la possibilité de coupures de courant dans ses centrales nucléaires.

En revanche, les pays européens ont amélioré de façon notoire les défenses de leurs installations nucléaires après l'inondation d'une centrale française en 1999, signale encore le rapport. Il conclut en disant que les Etats-Unis ont pris des mesures comparables après les attaques du 11 septembre.

NHK 07/03/2012

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Les responsables de la Commission de sûreté nucléaire du Japon ont annoncé qu'ils avaient trouvé des preuves indiquant que l'agence s'était pliée à des pressions de la part d'entreprises énergétiques quand elle avait proposé les mesures de sécurité nucléaire il y a plus de 20 ans.

L'organe de surveillance du nucléaire avait mis en place un groupe de travail pour étudier les effets de la déperdition énergétique à long terme dans les centrales nucléaires.

La Commission a fait savoir que les documents d'archives montraient qu'elle avait tenu des réunions à huis-clos avec les entreprises énergétiques. Les responsables en charge avaient souligné qu'il y avait des risques minimes de déperdition énergétique. Ils s'étaient opposés à toute mesure concrète sur la façon d'agir face à un tel événement.

Les documents montrent que la Commission avait décidé de ne pas ajouter des mesures concernant la déperdition énergétique dans ses directives. Ils ont aussi révélé que le rapport du groupe de travail était basé sur un avant-projet préparé par les entreprises énergétiques.

L'organe de sûreté japonais a rassemblé ces documents à la demande d'une commission parlementaire qui souhaitait passer en revue ses archives. La commission est chargée de l'enquête sur l'accident nucléaire de l'année dernière à la centrale Fukushima Daiichi.

Le président de la Commission Haruki Madarame a déclaré qu'il était regretable que l'agence ait basé son rapport sur l'avant-projet des entreprises énergétiques.




NHK 05/06/2012

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Une commission gouvernementale enquêtant sur l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi publiera la semaine prochaine son rapport final.

Le document expliquera que la population locale aurait pu éviter une exposition inacceptable aux radiations si le système mis en place par le gouvernement afin de prédire la propagation des substances radioactives avait été utilisé pour préparer son évacuation.

Le gouvernement a activé le système SPEEDI, mais a utilisé des données non vérifiées portant sur le jour de l'accident parce qu'il n'avait pas réussi à obtenir des informations sur l'origine des substances radioactives. Les responsables du gouvernement n'ont pas publié les résultats.

Le rapport précisera que SPEEDI avait prévu dans l'après-midi du 15 mars 2011 que les substances radioactives se disperseraient vers l'intérieur des terres en direction de l'ouest et du nord-ouest. Les habitants ont fui ce jour-là dans ces mêmes directions.

SPEEDI a également prévu que le 16 mars à l'aube, un changement dans la direction du vent pousserait les substances radioactives au-dessus de l'océan.

La commission en conclut que les habitants auraient pu éviter une exposition si l'ordre leur avait été donné de rester calfeutrés chez eux le 15 mars, et de fuir la zone le jour suivant.




NHK 16/07/2012

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Des spécialistes ont demandé au gouvernement japonais d'examiner des fissures dans le sous-sol et autour de certaines centrales nucléaires. Ils veulent définir s'il s'agit ou non de failles actives.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a demandé l'avis de géologues et d'autres spécialistes au sujet de crevasses, découvertes autour de plusieurs centrales nucléaires du pays.

Récemment, certains scientifiques ont fait allusion à la possibilité que des fissures près du réacteur numéro 2 de la centrale de Tsuruga dans la préfecture de Fukui au centre de l'Archipel pourraient être des failles actives.

Mardi, les experts ont discuté de la situation autour de la centrale d'Ohi, également dans la préfecture de Fukui. Selon les chercheurs, on ne dispose pas encore de données suffisantes pour décider s'il s'agit d'une faille active ou non. Ils ajoutent que des recherches complémentaires sont nécessaires. Rappelons que le réacteur numéro 3 vient d'être remis en service, tandis que le numéro 4 doit reprendre ses opérations ce mercredi.

Les directives du gouvernement japonais au sujet des centrales atomiques ne permettent pas la construction d'importantes installations nucléaires au-dessus de failles actives. S'il est avéré que les fissures sont réellement des failles actives, les compagnies d'électricité se verront interdire le fonctionnement des réacteurs.



NHK 18/07/2012

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Le ministère japonais du Travail a donné des instructions aux opérateurs d'installations nucléaires pour qu'ils garantissent mieux la sécurité de leurs travailleurs dans les situations d'urgence.

Ces instructions ont été adressées aux compagnies d'électricité et aux universités qui, au total, gèrent 35 installations atomiques.

Le ministère exige que les installations disposent d'assez de dosimètres et d'équipements adéquats pour les travailleurs en cas d'urgence. Il leur demande également d'être prêtes à partager leurs détecteurs de radiation en cas de besoin.

Les opérateurs d'installations nucléaires sont également priés d'avoir recours à des ordinateurs portables si leur système informatique ne parvenait plus à surveiller les niveaux d'exposition aux radiations. Le ministère du Travail attend des responsables qu'ils fassent rapport sur leur état de préparation d'ici octobre.


Après l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars 2011, les travailleurs appelés d'urgence avaient dû partager des détecteurs de radiation.



NHK 11/08/2012

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Une commission américaine chargée d'enquêter sur l'accident nucléaire de Fukushima au Japon s'interroge sur les mesures prises à la centrale pour faire face aux risques. L'Académie nationale américaine des sciences a créé cette commission en juillet. Les responsables de l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, ont été auditionnés jeudi.

Ils ont déclaré que le tsunami du 11 mars 2011 avait été plus important qu'estimé. La conception de la centrale ne permettait pas d'y résister. Les responsables ont également admis que les travailleurs sur le site n'avaient pas été informés de l'incapacité du système de refroidissement de secours à jouer son rôle après la perte de l'alimentation électrique.

Un membre de la commission a demandé pourquoi il n'y avait pas d'experts basés à la centrale, susceptibles de donner des conseils sur le système de refroidissement de secours au moment de l'accident.

Le représentant d'une organisation professionnelle américaine d'opérateurs de centrales nucléaires a critiqué les normes japonaises de sûreté. Les membres de la commission ont jugé vital de se préparer à toute éventualité. Pour eux, le Japon n'a pas intégré ce concept.

Les Etats-Unis ont mis en place de nouvelles mesures à leurs centrales nucléaires après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Chaque centrale doit désormais avoir un manuel de gestion des risques et des systèmes d'alimentation de secours supplémentaires.



NHK 07/09/2012

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L'autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, a adopté de nouvelles directives visant à étendre les zones d'évacuation autour des centrales nucléaires en cas d'accident.

Sous ces nouvelles directives, les zones d'évacuation autour des centrales verront leur rayon passer de 10 à 30 kilomètres.

L'ARN prévoit de diriger les opérations de mesure des niveaux de radiation en cas d'accident, et de décider s'il faut ou non donner l'instruction aux populations de prendre des comprimés d'iode afin de prévenir les troubles de la thyroïde.

L'organe de régulation à toutefois repoussé à la fin de l'année ses décisions sur de nombreux problèmes que les autorités locales lui avaient demandé de considérer.

Ainsi l'ARN n'a pris encore aucune décision concernant le seuil minimum de radiations à partir duquel une zone doit être évacuée, ni concernant le système SPEEDY de prévision de la diffusion des substances radioactives, ni encore concernant les zones prioritaires de distibution de comprimés d'iode.


NHK 31/10/2012

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Au Japon, l'organisme qui réglemente l'industrie nucléaire émet de nouvelles normes pour l'évacuation de résidents, en cas d'accident à une centrale nucléaire.

L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a réévalué les normes en cas de désastre, émises en octobre de l'an dernier. Elle a décidé de promulguer des normes supplémentaires, entre autres que des tablettes d'iode soient distribuées à toutes les résidences situées à cinq kilomètres ou moins d'une centrale nucléaire. L'iode empêche la glande thyroïde d'absorber les substances radioactives. De plus, les résidents vivant dans cette zone devront être évacués avant que des substances radioactives ne soient émises dans l'environnement.

Enfin, dans la zone située entre 5 et 30 kilomètres de la centrale, les résidents devront quitter les lieux si les radiations atteignent un niveau de 500 microsieverts par heure.



NHK WORLD 27/2/2013

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Une commission d'experts de l'énergie nucléaire a publié un rapport provisoire sur l'accident du 11 mars 2011 dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Il conclut que les mesures prises pour prévenir un grave accident étaient inappropriées.


La Société japonaise de l'énergie atomique a constitué la commission d'enquête sur l'accident en août dernier. Le rapport souligne que si la centrale avait effectué tous les préparatifs nécessaires pour assurer la sécurité, elle aurait pu éviter la contamination radioactive massive. En ce qui concerne les causes de l'accident, le rapport ne fait que résumer ce que l'on sait déjà.

Satoru Tanaka, le président de la commission, a déclaré que le rapport donne des idées qui peuvent servir de base pour enquêter sur l'accident. Il a ajouté que la commission analysera ensuite avec soin les défaillances techniques de la centrale.


NHK 27/3/2013

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a rédigé un projet de réforme basé sur les leçons tirées de la catastrophe de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Une commission indépendante mise en place par l'entreprise a approuvé vendredi le projet rédigé par une équipe en interne. Tepco avait créé cette équipe après avoir été critiqué pour la défense d'un rapport rédigé au terme d'une enquête interne.

L'équipe précise que la compagnie ne devrait pas imputer toute la responsabilité de l'accident au tsunami qui a frappé la centrale le 11 mars 2011. Elle conclut que la catastrophe aurait pu être évitée si la compagnie avait été pleinement préparée au tsunami.

L'une des mesures proposées est la création d'une commission interne indépendante chargée de contrôler l'approche des questions de sûreté par Tepco. L'équipe reproche notamment à la compagnie d'avoir recherché la performance économique et de ne pas avoir mis suffisamment de moyens sur la gestion des risques.

NHK 29/3/2013

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