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Concordia: Greenpeace dénonce une pollution, les autorités démentent

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L'ONG de protection de l'environnement Greenpeace a dénoncé vendredi un début de pollution par des produits chimiques autour de l'épave du Concordia, tandis que les autorités italiennes ont démenti ces accusations.

Greenpeace, qui a réalisé du 15 au 18 février des études sur place, près de l'île italienne du Giglio où le luxueux paquebot s'est échoué le 13 janvier, a aussi déclaré avoir trouvé des traces d'hydrocarbures dans l'eau potable de l'île provenant d'une installation de dessalement, selon un communiqué.

Le ministère de l'Environnement a indiqué ne pas avoir trouvé de "phénomènes significatifs d'une pollution de l'eau de mer", précisant que les hydrocarbures et détergents présents dans l'eau sont à un niveau "inférieur au seuil où ils peuvent être relevés" à l'aide d'instruments.

Selon l'ONG, ses chercheurs ont relevé près de l'épave des quantités d'azote ammoniacal variant de 2,04 microgrammes (mg) à 2,12 mg/l d'eau de mer alors que la limite supérieure est de 0,066 mg/l. Ils pensent que ce dépassement des limites pourrait provenir de la "décomposition de matériel organique", comme la nourriture et les boissons qui se trouvaient à bord du paquebot.

Greenpeace a en outre relevé des quantités variant de 3,77 mg/l à 4,35 mg/l d'éléments chimiques provenant des produits de nettoyage, alors que le maximum toléré par la loi est de 0,50 mg/l.

Selon l'ONG, ces mesures donnent des chiffres pour la pollution supérieurs à ceux de l'agence officielle régionale pour la protection de l'environnement (ARPAT). Mais la différence pourrait venir du fait que les prélèvements de Greenpeace ont été réalisés à la surface de la mer et pas en profondeur.

En ce qui concerne les hydrocarbures, les quantités relevées dans l'eau de mer semblent suffisamment basses pour ne pas inquiéter l'ONG. Celle-ci relève cependant que les niveaux constatés dans l'eau du robinet d'un magasin du port, 82 mg/l, "ne peuvent certainement pas être considérés comme des indices de bonne qualité de l'eau potable", même si la loi ne se penche pas sur la présence d'hydrocarbures dans l'eau potable et ne fixe donc aucune limite.

La société locale qui fournit l'eau potable à l'île a indiqué que depuis un mois et demi elle prélève chaque jour des échantillons d'eau à trois endroits, un en mer et deux sur l'île, assurant que "tous les résultats sont largement en-dessous des limites" fixées par la loi pour la présence de divers éléments dans l'eau potable.

Par ailleurs, l'état des fonds marins a été considéré comme "normal" par Greenpeace qui a toutefois demandé "le plus rapidement possible un plan pour l'enlèvement de l'épave".

"Nous jugeons inacceptable que cet énorme monstre de métal puisse rester encore longtemps à sa place actuelle", a souligné l'ONG, alors que l'île fait partie d'un sanctuaire marin protégé.

Sciences et Avenir 09/03/2012

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Ingénieurs, techniciens, ouvriers, plongeurs: ils sont venus du monde entier pour relever un des plus grands défis de l'histoire maritime, débarrasser l'île du Giglio (Toscane) de l'épave du Costa Concordia, qui y a fait naufrage le 13 janvier dernier.

D'immenses grues dominent la carcasse du paquebot de croisière qui git sur le flanc, à 50 m du rivage, depuis l'accident qui a fait 32 morts. Non loin de là, une foreuse géante tente de percer le sol rocheux pour y planter des piliers sur lesquels arrimer le navire.

"C'est la première fois qu'un bateau de croisière sera déséchoué et enlevé en un seul morceau. C'est une difficulté extrême, un véritable défi au niveau de l'ingénierie", explique à l'AFP Sergio Girotto, un ingénieur de Micoperi.

Cette firme italienne et le spécialiste américain Titan Salvage ont remporté en mai dernier l'appel d'offres pour remettre à flots puis remorquer le Concordia, haut comme un immeuble de 11 étages, long de près de 300 mètres, et pesant 114.500 tonnes.

"Dans un certain sens, c'est le plus gros renflouage de navire jamais effectué", relève le Sud-Africain Nick Sloane, chef de l'opération pour Titan, pour qui c'est aussi "un véritable casse-tête mais un casse-tête basé sur les informations recueillies par nos équipes d'ingénieurs". Le coût du projet a été évalué à 400 millions d'euros.

L'un des principaux risques est que le paquebot qui est resté posé sur des récifs plats, ne glisse vers les hauts fonds quand il aura été redressé.

Le consortium Micoperi/Titan a donc entrepris de "planter" 26 piliers au fond de la mer pour y arrimer le navire et soutenir des plateformes sous-marines dont certaines aussi grandes qu'un terrain de football sur lesquelles reposera le paquebot, une fois redressé grâce aux grues.

"Pour le moment, l'arrivée de l'hiver est notre plus grand défi. Si nous réussissons à faire les 26 trous sans trop souffrir des conditions climatiques difficiles durant l'hiver, alors ce sera un gros plus pour l'ensemble du projet", estime Nick Sloane.

En raison du sol granitique, les opérations ont déjà pris six mois de retard par rapport au calendrier initial et la phase de forage devrait se terminer "en juin au plus tôt", selon le spécialiste. Les équipes ont fêté un premier succès cette semaine en perçant le premier des fameux 26 trous.

"Il n'y a jamais rien eu de tel, c'est à la fois un renflouage, à la fois une opération offshore", explique Franco Porcellacchia, vice-président de Carnival, la maison-mère de Costa, la compagnie propriétaire du navire.

Ouvriers, ingénieurs et plongeurs qui ont fait faire des t-shirts avec le slogan "amour et détermination", se relaient jusqu'à tard. Comme ces 66 plongeurs qui ont déposé cette semaine quelque 17.000 tonnes de sacs de ciment pour combler les trous entre les récifs et former une surface complètement plate sous le navire.

Une fois les préparatifs terminés, des réserves de flottaison remplies d'eau dans un premier temps puis remplies d'air dans un second, seront fixées sur les flancs du bateau pour lui permettre de flotter.

"Nous nous efforçons de terminer les travaux avant le début de la saison estivale, qui est la plus importante pour le tourisme sur l'île et tout cela dans le respect total de l'environnement", assure M. Porcellacchia. -----> Ha oui !?! Comme si le ciment n'était pas néfaste ?

La crainte est que le navire ne se brise en deux avant son renflouage: si le carburant a été pompé, il reste encore à l'intérieur des milliers de litres de produits d'hygiène, de cuisine, sans parler des meubles et des effets personnels des passagers. "Le navire est posé sur des rochers donc plus on lui apporte un soutien, plus il a de chances de survivre à l'hiver et au mauvais temps", souligne M. Sloane.

Le retard pris par les opérations inquiètent certains résidents mais réjouit les bars et restaurants du port qui bénéficient de la présence des sauveteurs et des touristes d'un jour.

"Le navire nous fait travailler, cela stimule l'économie locale alors que cet été il y a eu une chute du tourisme à cause de la crise économique", estime Giacomo, 38 ans, épicier au Giglio, réserve naturelle réputée pour ses eaux cristallines.

Pour Luca, un constructeur local, "mieux vaut que les experts prennent leur temps plutôt que briser le bateau et polluer le rivage".







LE POINT.FR 18/10/2012 (texte et image)

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Francesco Schettino, le commandant du Concordia, le navire qui s'est échoué il y a un an près de l'île du Giglio, en Toscane, s'est plaint lundi d'avoir été "dépeint comme étant pire que Ben Laden". La catastrophe avait fait 32 morts.

"J'ai été tourmenté au cours de toute l'année pour ce qui s'est passé la nuit du 13 janvier dernier. C'est une douleur sincère, du fond du coeur. J'ai été dépeint comme étant pire que Ben Laden alors que j'ai un regret énorme pour ce qui s'est passé", a-t-il dit dans "La Stampa".

Le commandant Francesco Schettino est poursuivi par la justice pour naufrage, homicides par imprudence et abandon de navire, ayant quitté le Concordia avant que son évacuation ne soit achevée.

Il a toujours expliqué avoir "glissé" dans une chaloupe de sauvetage alors que l'évacuation était en cours. Dans l'interview, il a précisé que sa chute était due "à la force de gravité", le navire étant très penché après avoir pris l'eau.

[i]A l'issue d'un an d'enquête sur la tragédie, les magistrats s'apprêtent à demander le renvoi en justice de huit personne[/i]s, dont des officiers du navire et des dirigeants de Costa Croisière, la compagnie propriétaire du navire. Mais le principal accusé aux yeux de la justice et du grand public reste M. Schettino.

Dimanche prochain, plusieurs cérémonies seront organisées sur l'île du Giglio pour commémorer le premier anniversaire de l'accident. Le paquebot Concordia transportant 4229 personnes s'est échoué dans la nuit du 13 janvier 2012 près des rives de l'île du Giglio après avoir heurté un rocher à 300 mètres de la côte.


ROMANDIE.COM 7/1/2013

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ILE DE GIGLIO (Italie) - Le retrait de l'épave du Costa Concordia, le paquebot échoué depuis un an sur le petit port de l'île toscane du Giglio, aura lieu au plus tard en septembre, a promis samedi le chef de la protection civile italienne.

Le programme prévoit le retrait définitif du navire en septembre, a précisé Franco Gabrielli lors d'une conférence de presse sur l'île du Giglio qui commémore dimanche le premier anniversaire du naufrage qui avait fait 32 morts.

Il s'agit d'une opération d'un caractère tout à fait exceptionnel qui doit prendre en compte les risques pour l'environnement, a souligné M. Gabrielli, alors que les opérations de renflouage du navire ont été à plusieurs reprises reportées.


ROMANDIE.COM 12/01/2013

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Le procès de Francesco Schettino, commandant du paquebot Costa Concordia dont le naufrage avait fait 32 tués le 13 janvier 2012, s'est ouvert mercredi matin à Grosseto, en Italie. Plus de 400 témoins et 250 parties civiles doivent être citées lors de ce procès-fleuve.

La défense a demandé une nouvelle fois au tribunal un accord à l'amiable. L'avocat Domenico Pepe a proposé une peine de trois ans et cinq mois de prison pour le commandant Schettino en échange d'une reconnaissance partielle de culpabilité dans le naufrage. L'homme de loi avait essuyé un premier refus en mai dernier.

Le commandant Schettino, surnommé "'l'homme le plus détesté d'Italie", est présent au procès. Le Costa Concordia avait fait naufrage à quelques dizaines de mètres de l'île du Giglio. Navigant trop près du rivage, le bateau avait heurté un haut fond aux abords de l'île du Giglio, au large de la Toscane. Le capitaine Schettino, qui avait quitté le bord avant la fin de l'évacuation, est poursuivi pour homicides involontaires et abandon de poste.

Il a reconnu des erreurs mais dit avoir réduit les conséquences de l'accident en amenant le bateau dans des eaux peu profondes après l'impact pour faciliter le sauvetage.

Son procès, qui se déroule à Grosseto, en Toscane, s'est ouvert le 9 juillet. Les avocats de l'affaire observaient une grève nationale pour dénoncer une réforme censée alléger la charge des tribunaux. Selon son avocat, Francesco Schettino est passible de vingt ans de prison. La compagnie Costa Croisières a été condamnée en avril à une amende d'un million d'euros au terme d'une procédure négociée.

La compagnie chargée de renflouer la navire a par ailleurs annoncé mardi son intention de le redresser en septembre, malgré les risques de rupture de la coque. "Il y aura beaucoup de déformation. C'est un peu comme un corps avec une colonne vertébrale endommagée. Il faut tenir le cou quand on le bascule", a expliqué Nicholas Sloane, l'un des responsable de l'opération.

ROMANDIE 17/7/2013

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Le bateau de croisière Costa Concordia s'est échoué dans la nuit du 13 janvier avec 4200 personnes à bord. La catastrophe avait fait 30 mort. Le bateau gît depuis, sur le flanc, près de la côte de l’île de Giglio, au large de la Toscane (Italie).

Le Costa Concordia, photographié en juillet 2013. Gregorio Borgia/AP/SIPA

Près de 18 mois après la catastrophe, les travaux de renflouement viennent enfin de commencer. En juillet 2012, Sciences et Avenir avait publié une infographie sur la façon dont le bateau pouvait être tiré des flots. Voir ci-dessous...

 Le renflouement du Costa Concordia publié par olascar


SCIENCES ET AVENIR 2/8/2013

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ROME - Le paquebot de croisières Concordia, échoué depuis plus d'un an et demi sur l'île toscane du Giglio, sera redressé si les conditions météo le permettent à partir de 4H00 GMT lundi, a annoncé le commissaire du gouvernement en charge du projet jeudi.

Si les conditions de météo marine le permettent, les opérations commenceront lundi à 4H00 GMT, a déclaré Franco Gabrielli, chef de la protection civile au cours d'une conférence de presse à Rome.


 Les étapes du parbuckling du Costa Concordia, échoué à proximité de l'île de Giglio, au sud de la Toscane en Italie. ©️ Idé


Il a souligné que la décision serait annoncée dimanche à 14H00 (12H00 GMT), en rappelant que c'est une opération qui n'a jamais été réalisée avant. Elle devrait démarrer à l'aube et finir théoriquement 7 ou 8 heures plus tard.

Des centaines d'ingénieurs et techniciens sont mobilisés depuis plus d'un an et demi pour préparer le paquebot de croisières de 290 mètres de long et 114.500 tonnes à cette épreuve très délicate et complexe.

Le navire s'était échoué le 13 janvier 2012 faisant 32 morts dont deux n'ont pas été retrouvés, sur un total de 4.229 personnes à bord entre passagers et membres d'équipage venus de 70 pays.

Après les opérations de sauvetage et récupération des corps qui s'étaient prolongées pendant plusieurs jours après le naufrage, les opérateurs avaient mis plusieurs semaines à vider les réservoirs pleins de gazole.

Le navire, complètement couché sur le flanc droit, a été ensuite stabilisé grâce à des centaines de sacs de ciment placés par des plongeurs au fond de la mer et la création d'un faux plancher, pour lequel il a fallu forer le sous-sol marin. Une fois le navire redressé (opération de parbuckling en termes techniques) grâce à l'action d'énormes câbles d'acier reliés à des tourelles installées pour l'occasion, il sera consolidé dans sa position verticale. Ce n'est que dans plusieurs semaines, probablement plusieurs mois, qu'il sera renfloué et remorqué loin du Giglio.

Le coût de l'opération -plus d'un milliard de dollars US (750 millions d'euros), est entièrement à la charge de la compagnie Costa Croisières (groupe Carnival) propriétaire du navire.

Le Giglio, île qui dépend fortement du tourisme, fait partie du Parc national de l'archipel toscan, considéré comme la plus grande réserve marine d'Europe. Les eaux profondes entourant l'île regorgent de poissons, notamment des thons, tandis que les récifs submergés abritent des murènes, des langoustes, des moules géantes et des crabes.


ROMANDIE 12/9/2013

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Le paquebot de croisière Costa Concordia a commencé à se redresser en fin de matinée lundi près de l'Ile toscane de Giglio. Près d'un mètre de coque rouillée, émergeant de l'eau salée, était visible sur les écrans de la salle de presse installée sur l'île, selon une journaliste de l'AFP.

Selon Marcello Luschi, un ingénieur de l'observatoire de l'environnement, "la phase critique de détachement des rochers est passée", même si pour le moment le navire ne s'est redressé que de quelques degrés. A partir de maintenant, la rotation devrait s'accélérer, selon l'ingénieur, interrogé par la télévision Sky TG24.

"La durée de douze heures pour l'ensemble des opérations démarrées à 09h00 reste valable", a expliqué Sergio Girotto, responsable du projet pour la société italienne Micoperi.


C'est la première fois qu'un tel exploit technique est tenté sur un bateau aussi grand, long de près de 290 mètres, haut comme un immeuble de plus de dix étages, et positionné de cette façon, le flanc droit couché sur des rochers.

La rotation est gérée à distance dans une "salle de contrôle" par 12 personnes, chacune devant son ordinateur avec un rôle distinct à jouer. La plateforme flottante où il se trouve est reliée par deux "cordons ombilicaux" (un principal et un de secours) au navire.


ROMANDIE 16/9/2013

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Le redressement Costa Concordia s'est achevé avec succès à 04h00 mardi, ont annoncé les autorités italiennes sur l'île du Giglio. Une réussite saluée par des applaudissements et des cris de joie sur le port, mais aussi par la sirène du paquebot naufragé qui a retenti plusieurs fois.

Les travaux avaient commencé la veille dans la matinée. L'épave a été relevée grâce à 36 énormes câbles d'acier. La rotation s'est faite très lentement. Peu après minuit, les énormes caissons placés sur le flanc gauche du navire ont été remplis d'eau de mer, ce qui a favorisé la manoeuvre.


 L'épave du Costa Concordia a émergé des flots vers 4h du matin mardi. (ANDREAS SOLARO / AFP)


Pour l'ingénieur Franco Porcellacchia, chef du projet pour Carnival, maison mère de l'armateur Costa, "l'opération ne pouvait pas mieux se dérouler". La coque du bateau va nécessiter d'importantes réparations, a expliqué Franco Gabrielli, chef de la protection civile italienne.

TELEGRAPH TV / YouTube

"Le voir ressortir de l'eau est très émouvant pour moi. Je ne pouvais pas rater ça. J'aurais pu périr sur le bateau et en fait je suis là pour raconter mon histoire", a déclaré Luciano Castro, un rescapé.

 THeNewYorkTimes / YouTube

Le redressement de ce mastodonte de 114'000 tonnes, échoué depuis 20 mois, avait auparavant pris du retard en raison d'une interruption d'une heure lundi après-midi pour une maintenance sur les câbles de traction effectuée par des techniciens-alpinistes spécialisés.

Le redressement et le renflouement sont des opérations confiées à l'italien Micoperi et à l'américain Titan pour un coût déjà supérieur à 600 millions d'euros (740 millions de francs), entièrement à la charge de Carnival.



 GIGLIONEWS / YouTube

C'est la première fois qu'une telle prouesse est tentée sur un bateau aussi grand et positionné de cette façon, le côté droit couché sur des rochers.



ROMANDIE 17/9/2013

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Le procès de Francesco Schettino, capitaine du Costa Concordia, a repris lundi en sa présence devant le tribunal de Grosseto (centre de l'Italie). Il est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement.

Le procès de celui qui est surnommé "l'homme le plus détesté d'Italie" avait commencé à la mi-juillet. Son paquebot a fait naufrage en janvier 2012 et causé la mort de 32 personnes. L'audience de ce lundi devait être consacrée aux expertises et contre-expertises.

Les cinq co-inculpés du capitaine ont bénéficié en juillet d'un accord à l'amiable avec la justice et ont obtenu des peines modérées, dites "négociées". Celles-ci vont de deux ans et dix mois, à un an et six mois pour homicides pluriels par imprudence. Le commandant Schettino s'était vu refuser ce traitement, le parquet ayant émis un avis défavorable. A son arrivée au tribunal, celui-ci n'a fait aucune déclaration.

Le procès recommence une semaine après le redressement de l'épave du Concordia, une opération réussie et titanesque qui a duré une vingtaine d'heures.

Naviguant trop près de la côte, le paquebot de 114'500 tonnes avait heurté un écueil et s'était échoué, avec à son bord 4229 personnes, dont 3200 touristes. Cette manoeuvre et des retards dans les opérations d'évacuation ont mis en évidence la responsabilité écrasante du commandant, dont les avocats jugent cependant que toute la faute ne peut être rejetée sur lui.




ROMANDIE 22/9/2013

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ROME - Les recherches pour tenter de localiser les corps de deux personnes disparues dans le naufrage du Costa Concordia devant l'île toscane du Giglio et qui n'ont jamais été retrouvées ont débuté mardi matin, selon les médias italiens.

Le consortium américano-italien Titan-Micoperi, qui a réussi la semaine passée la rotation du paquebot de croisières, a donné lundi soir son feu vert à la reprise des recherches, interrompues depuis plus d'un an et demi, a annoncé l'organe gouvernemental en charge du renflouement dans un communiqué.

Le navire a été déclaré zone sécurisée, selon le communiqué. Restituer les corps des deux dernières victimes est devenu une question de première importance, a déclaré le commissaire gouvernemental Franco Gabrielli. Les télévisions ont montré des militaires et des plongeurs en action sur un flanc du navire à moitié immergé.

Les recherches devraient se concentrer au niveau du pont 4, où les deux victimes, le serveur de nationalité indienne Russel Rebello et la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi, ont été vues pour la dernière fois.

En parallèle, le procès de l'ancien commandant du Concordia, Francesco Schettino, s'est poursuivi mardi devant le tribunal de Grosseto (centre).

Le capitaine, surnommé l'homme le plus détesté d'Italie après le naufrage qui a fait 32 morts, est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, pour abandon de navire et dommages causés à l'environnement. Son procès avait commencé à la mi-juillet.

Mardi, le président du tribunal, Giovanni Puliatti, a décidé d'interdire jusqu'à nouvel ordre les interventions de Schettino en audience, précisant que ce dernier est un accusé et non pas un consultant technique. L'ex-commandant qui a parlé deux fois lundi devant le tribunal, ne pourra désormais que faire des suggestions à ses avocats mais il ne pourra pas s'exprimer directement.

Le tribunal a par ailleurs ordonné l'examen de nouveaux enregistrements vidéo réalisés par des caméras de surveillance qui ont filmé ce qui se produisait sur le navire le soir de l'accident. Les experts qui contrôleront ces enregistrements déposeront leurs conclusions lors d'une audience prévue le 10 décembre prochain.

Les cinq co-inculpés du capitaine ont bénéficié en juillet d'un accord à l'amiable avec la justice et obtenu des peines négociées modérées, allant d'un an et six mois à deux ans et dix mois pour homicides par imprudence. Le parquet principal de Florence a déposé un recours lundi soir, jugeant ces peines trop légères.

Naviguant trop près de la côte, le paquebot avait heurté un écueil et s'était échoué, avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes. Cette manoeuvre et des retards dans les opérations d'évacuation ont mis en évidence une responsabilité écrasante du commandant, dont les avocats jugent cependant qu'il ne peut être tenu comme unique responsable de la tragédie.


ROMANDIE 24/9/2013

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La Protection civile italienne a dévoilé le résultat de recherches sous-marines. Il pourrait s'agir des corps des deux victimes encore manquants.

Des restes humains ont été trouvés jeudi à proximité de l'épave du paquebot Costa Concordia dont le naufrage en janvier 2012 a fait 32 morts, alors que les corps de deux des victimes sont toujours manquants, a annoncé la Protection civile italienne.

"Au cours des activités de recherche qui se sont déroulées à hauteur de la zone centrale du navire, les plongeurs des gardes-côtes et de la police financière ont trouvé des restes dont la nature doit être encore définie au moyen d'examens d'ADN", selon un communiqué de la Protection civile.

Le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui se trouvait par hasard sur l'île du Giglio pour faire le point sur les recherches, a précisé à la chaîne de télévision Sky TG24 qu'il s'agissait de "restes humains". Selon l'agence Ansa, qui ne cite pas ses sources, il s'agirait d'os. Ils n'ont pas été récupérés immédiatement, et les plongeurs devraient les remonter dans l'après-midi, une fois obtenue l'autorisation du parquet de Grosseto, en Toscane, en charge du dossier.

L'accident du Concordia avait fait 32 victimes, mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n'ont jamais été retrouvés. Selon la Protection civile, les familles des deux victimes et le parquet de Grosseto ont été informés de la découverte de ces restes. Les spécialistes des carabiniers doivent se mettre immédiatement à l'oeuvre pour tenter d'identifier ces restes grâce à des examens d'ADN, selon la même source.

Le capitaine du Concordia, Francesco Schettino, est actuellement jugé à Grosseto pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement. Son procès avait commencé à la mi-juillet et il se poursuivra le 7 octobre par l'audition de plusieurs témoins.

----->S'il s'agit bien des malheureuses victimes de ce drame, cela permettra aux familles de leur donner une sépulture et commencer le chemin du deuil...



Le point 26/9/2013

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La Protection civile italienne a dévoilé le résultat de recherches sous-marines. Il pourrait s'agir des corps des deux victimes encore manquants.


Des restes humains ont été trouvés jeudi à proximité de l'épave du paquebot Costa Concordia dont le naufrage en janvier 2012 a fait 32 morts, alors que les corps de deux des victimes sont toujours manquants, a annoncé la Protection civile italienne.

"Au cours des activités de recherche qui se sont déroulées à hauteur de la zone centrale du navire, les plongeurs des gardes-côtes et de la police financière ont trouvé des restes dont la nature doit être encore définie au moyen d'examens d'ADN", selon un communiqué de la Protection civile.

Le chef de la Protection civile italienne, Franco Gabrielli, qui se trouvait par hasard sur l'île du Giglio pour faire le point sur les recherches, a précisé à la chaîne de télévision Sky TG24 qu'il s'agissait de "restes humains". Selon l'agence Ansa, qui ne cite pas ses sources, il s'agirait d'os. Ils n'ont pas été récupérés immédiatement, et les plongeurs devraient les remonter dans l'après-midi, une fois obtenue l'autorisation du parquet de Grosseto, en Toscane, en charge du dossier.

L'accident du Concordia avait fait 32 victimes, mais les corps du serveur de nationalité indienne Russel Rebello et de la passagère italienne Maria Grazia Trecarichi n'ont jamais été retrouvés. Selon la Protection civile, les familles des deux victimes et le parquet de Grosseto ont été informés de la découverte de ces restes. Les spécialistes des carabiniers doivent se mettre immédiatement à l'oeuvre pour tenter d'identifier ces restes grâce à des examens d'ADN, selon la même source.

Le capitaine du Concordia, Francesco Schettino, est actuellement jugé à Grosseto pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages causés à l'environnement. Son procès avait commencé à la mi-juillet et il se poursuivra le 7 octobre par l'audition de plusieurs témoins.

----->S'il s'agit bien des malheureuses victimes de cette catastrophe, les familles vont pouvoir leur donner une sépulture et ainsi commencer le chemin du deuil... Pas évident car cette situation doit raviver bien des souvenir...



Le Point 26/9/2013

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Le sort du bateau naufragé est loin d’être réglé. Des opérations sont en cours en vue de son remorquage vers un port où il sera démantelé.

Le Costa Concordia, ce mastodonte de 114.000 tonnes, était échoué à quelques mètres du port italien de Giglio depuis son naufrage en janvier 2012. Son redressement a été réalisé avec succès à la mi-septembre.

 Le Costa Concordia, le 17 septembre 2013. (AFP PHOTO / ANDREAS SOLARO)

L'intervention a bénéficié du savoir-faire de Nick Sloane, un Sud-Africain spécialiste en "parbuckling" (renflouement) qui dirigeait les opérations avec 11 autres experts (informaticien, ingénieurs, spécialistes de robots sous-marins commandés à distance) depuis une plateforme flottante.

 Le Concordia remis à flot par vidange des caissons tribords et bâbords. DR.

Pour autant, les opérations de prise en charge du navire sont loin d’être terminées : il faut maintenant qu’il puisse être convoyé vers un port pour y être démantelé.

Car si le Costa Concordia est maintenant redressé, il ne flotte pas pour autant. Actuellement le navire repose sur une plate-forme de 1000 mètres carré, immergée à 30 mètres de profondeur. Pour assurer son aplomb, il est également maintenu par des câbles et tirants d'acier, dont certains sont toujours en cours d’installation.

 Etapes du redressement du Concordia. AFP.

De plus, les caissons géants remplis d’eau installés à bâbord avant le parbuckling contribuent également à sa stabilité. Les experts font maintenant l’inventaire des dégâts à tribord. Ce n’est qu’une fois «que nous aurons évalué leur ampleur, que nous saurons où nous en sommes par rapport à la remise à flot» déclarait à Reuters Nick Sloane peu après le redressement du navire.

En cas d’avis favorable des experts, les opérations de renflouement pourront commencer. Quinze autres caissons géants seront fixés sur la partie tribord de l’épave. Ils s’ajoutent aux quinze déjà en place et contribueront à la stabilité de l’ensemble en attendant la remise en flottaison (le re-floating) prévue au printemps prochain.

À ce moment-là, les trente caissons seront progressivement vidés grâce à un système de pompes pneumatiques. Poussée d’Archimède aidant, le navire devrait alors commencer à remonter. À l’issue du processus de vidange, 18 mètres de coque resteront cependant sous l'eau.

Équipés de ces caissons remplis d'air, le Costa Concordia sera redevenu un objet flottant mais qui n’aura plus rien d’hydrodynamique. L’état de sa coque tribord (le côté resté immergé pendant plus d’un an) n’est pas encore précisément connu et il n’est pas certain que le navire puisse être tracté par un remorqueur comme cela était initialement prévu.

La compagnie Costa Croisières envisagerait donc de faire appel au Vanguard, un semi-submersible fabriqué par Hyundai Heavy Industries à Ulsan, en Corée du Sud. Ce géant des mers, long de 275 mètres et large de 70, qui est capable de porter une charge de 110 000 T serait donc chargé de convoyer le Concordia vers sa destination finale.

 Vidéo de présentation du Vanguard.

Cette destination demeure pour l'instant inconnue. Plusieurs ports, notamment Piombino, en Toscane, Naples ou Palerme, ont en effet candidaté pour réaliser le démantèlement du navire. Mais il n’est pas dit qu’il reste en Italie : selon le Journal de la Marine Marchande un rapport commandité par Costa Croisières affirmerait que les ports italiens n’ont pas la capacité de prendre en charge l’épave… Affaire à suivre...


sciences et avenir 3/10/2013

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ROME - Les restes d'un corps humain, qui pourrait être celui de l'un des deux disparus, un serveur de nationalité indienne, ont été trouvés dans l'épave du Costa Concordia, a annoncé mardi à l'AFP la Protection civile italienne.

Les restes ont été trouvés par les pompiers sur le pont 3 du paquebot de croisière, qui s'était échoué le 13 janvier 2012 devant l'île toscane du Giglio (centre), un naufrage qui avait fait 32 morts, a affirmé à l'AFP Francesca Maffini, porte-parole de la protection civile.

Plusieurs éléments nous font dire qu'il pourrait s'agir du cadavre du jeune serveur de nationalité indienne, Russel Rebello, a-t-elle ajouté. La famille du jeune homme a été informée de la découverte, a précisé dans un communiqué la Protection civile.

Parmi les 32 victimes du naufrage du Costa Concordia, deux n'ont jamais été retrouvées: Russel Rebello et une passagère de nationalité italienne, Maria Grazia Trecarichi.

Selon le communiqué, les restes humains ont été repérés danc la matinée par les plongeurs des pompiers. Jusqu'à présent, les secours cherchaient plutôt les deux disparus au niveau du pont 4, là où ils avaient été vus pour la dernière fois, le soir du naufrage. Les recherches des restes de ces deux victimes avaient repris le 24 septembre, une fois l'épave du Concordia sécurisée après son redressement le 17 septembre.

Dans la nuit du 13 janvier 2012, le Costa Concordia, qui naviguait trop près de la côte, avait heurté un écueil et s'était échoué sur des rochers à quelques dizaines de mètres du Giglio avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes.

Des restes avaient été découverts fin septembre et début octobre près de l'épave mais les examens scientifiques, notamment les tests ADN, n'ont toujours pas permis de déterminer s'ils appartenaient aux deux disparus.

L'ancien commandant du paquebot, le capitaine Francesco Schettino, est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, pour abandon de navire et dégâts causés à l'environnement.

Son procès, qui a commencé à la mi-juillet devant le tribunal de Grosseto (centre), se poursuivait mardi. Il doit durer encore plusieurs mois avec l'audition de centaines de témoins.

ROMANDIE 8/10/2013

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Le Costa Concordia pourrait être renfloué d'ici juin 2014, estime l'ingénieur chargé de l'opération de sauvetage du bateau. "Je suis extrêmement confiant", a-t-il samedi. Le navire avait échoué en face de l'île italienne du Giglio en janvier 2012, faisant 32 morts et 2 disparus.

Franco Porcellachia a indiqué que des caissons géants devant aider l'énorme bateau se maintenir à flot seraient fixés sur son flanc droit vers avril, en symétrie avec ceux déjà positionnés sur l'autre flanc avant le redressement du navire en septembre dernier.

"Cela nous permettra de remettre à flot le bateau vers juin", a-t-il expliqué à des habitants de l'île du Giglio, située en Toscane (centre), ont rapporté des médias italiens. M. Porcellacchia a toutefois souligné que ce serait une "opération délicate et dépendante des conditions atmosphériques". Il a ajouté que le navire pourrait être remorqué jusqu'au port le plus proche, ou sur une partie seulement du parcours, et ensuite transporté sur le Vanguard, un bateau semi-submersible.

On ignore encore dans quel port le Costa Concordia sera conduit pour l'opération de démantèlement qui durera des années. Le port de Piombino (Toscane), fréquemment mentionné, ne peut toutefois pas prendre en charge un navire aussi important (114'000 tonnes).

Dans la nuit du 13 janvier 2012, le Costa Concordia, qui naviguait trop près de l'île du Giglio, a heurté la côte. Il s'est échoué et couché sur son flanc droit à quelques dizaines de mètres du rivage avec à son bord 4229 personnes, dont 3200 touristes.

Le redressement et le renflouement du Concordia ont été confiés au consortium américano-italien Titan-Micoperi, pour un coût supérieur à 600 millions d'euros, à charge de Carnival, maison-mère américaine du groupe Costa.


romandie 14/12/2013

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L'épave du paquebot Costa Concordia, qui a fait naufrage début 2012 tout près des côtes de l'île italienne du Giglio, sera probablement remorquée et évacuée de la zone d'ici la fin juin, ont déclaré vendredi des responsables. Nul n'a dit pour l'heure où le navire serait conduit.

Une décision devrait être prise à ce sujet dans le courant du mois de mars, ont souligné ces responsables lors d'une conférence de presse.

Le navire, qui a été redressé lors d'une opération complexe en septembre dernier, avait heurté un rocher immergé le 13 janvier 2012 et 32 personnes avaient péri dans la catastrophe. Son commandant de bord, Francesco Schettino, est en procès pour sa responsabilité dans le naufrage et pour abandon de navire.

"Nous avons très bon espoir de pouvoir remorquer le navire durant le mois de juin", a déclaré lors d'une conférence de presse Michael Thamm, le patron de Costa Croisières, société à laquelle appartient le navire de croisière.

Les autorités italiennes ont confirmé que le mois de juin était la date retenue pour évacuer le Costa Concordia, même si certains responsables n'excluent pas qu'un léger retard soit à prévoir, en fonction des conditions météorologiques. "Pour la prochaine saison touristique sur l'île, le navire sera parti", a assuré le ministre italien de l'Environnement, Andrea Orlando.

 Chinchillasfamily 16/2/2012


romandie 10/1/2014

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ROME - L'ancien patron de Costa Crociere, Pier Luigi Foschi, a désigné lundi comme seul responsable du naufrage du Concordia qui avait fait 32 morts en janvier 2012 près de l'île toscane du Giglio, l'ancien commandant du paquebot de croisières, Francesco Schettino.

Appelé à témoigner devant le tribunal de Grosseto (centre), qui juge M. Schettino depuis la mi-juillet, M. Foschi a donné les résultats d'une enquête interne effectuée à la suite du drame.

CruiseNewsDaily 10/2/2014


Selon lui, ce rapport a attribué la responsabilité du commandement du bateau, de la conduite de la navigation au seul Francesco Schettino, poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dégâts causés à l'environnement.

L'ex-administrateur délégué de Costa a précisé que son ex-employé était devenu commandant en 2006 et qu'en 2009, lors d'une évaluation interne, la direction de la société avait estimé qu'il existait pour son cas des améliorations à apporter, mais qu'en ce qui concernait sa capacité à conduire un paquebot, les assurances qu'il avait données semblaient suffisantes.

L'ancien numéro deux de la compagnie Giovanni Onorato a souligné de son côté que pour Costa, ce navire n'aurait jamais dû se retrouver à cet endroit-là, à cette heure-là, cette nuit-là. Son supérieur, M. Foschi est revenu sur le jour du drame, racontant qu'il se trouvait alors en Guadeloupe, sur un autre navire de la compagnie, quand son numéro deux l'avait appelé en pleine nuit.

J'étais loin, sans information. Je suis descendu au poste de commandement et j'ai demandé où se trouvait l'île du Giglio, a-t-il affirmé.

Il appelle ensuite deux cadres de la société qui le rassurent en lui disant qu'à 23h00 heures locales, le débarquement des passagers est quasiment terminé et qu'à bord, ne restent que les membres d'équipage. Puis, l'un d'eux le rappelle, ajoutant que l'inclinaison du bateau était plus importante que prévu et que des passagers étaient encore dessus.

Dans la nuit du 13 janvier 2012, le Costa Concordia, qui naviguait trop près de la côte, avait heurté un écueil et s'était échoué sur des rochers à quelques dizaines de mètres du Giglio, avec à son bord 4.229 personnes, dont 3.200 touristes.

Les cinq coaccusés - dont l'officier de bord, le timonier et le directeur de l'unité de crise de Costa Crociere - de Schettino ont été condamnés à des peines de moins de trois ans de prison, dans le cadre d'une procédure de pattegiamento qui permet un accord à l'amiable entre la justice et les accusés. Cette procédure a été refusée au commandant Schettino.

Le timonier indonésien du bateau mis en cause par la défense de Schettino est introuvable et ne pourra pas venir témoigner comme prévu mardi, a indiqué le parquet. Nous sommes perplexes que l'on n'arrive pas à le trouver, c'est un témoin important, c'est lui qui aurait fait une erreur dans une manoeuvre d'urgence fondamentale, a déploré un des avocats de Schettino, Donato Laino.

Romandie 10/3/2014

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Rome - Le renflouement du Concordia, dont le naufrage il y a plus de deux ans a fait 32 morts près de l'île toscane du Giglio, a été suspendu dans l'attente de connaître le port où il sera démantelé, annoncent mercredi les médias.

Ce n'est pas l'Observatoire de surveillance qui contrôle le déroulement des travaux de renflouement de ce gigantesque navire qui a ordonné la suspension de l'installation des caissons qui auraient permis au Concordia de flotter de nouveau dans l'attente de connaître son port de destination finale.

C'est le groupe Costa Croisières, propriétaire du Concordia, qui a décidé de suspendre les travaux face aux perplexités exprimées par l'Observatoire.

L'Observatoire avait relevé que si le Concordia devait être évacué de l'île du Giglio par un gigantesque navire spécial, le Vanguard, cela supposerait qu'il soit au préalable vidé de tous les liquides qu'il contient pour assurer une stabilité majeure avec des risques importants pour l'environnement marin.

Un des responsables du groupe chargé de renflouer le Concordia a précisé que l'Observatoire a estimé insuffisante la documentation fournie sur l'hypothèse d'évacuation par le Vanguard et s'est dit convaincu que les travaux reprendront dans quelques jours.

L'île du Giglio appartient à un archipel toscan qui se trouve dans un parc marin protégé.

Il y a deux semaines, le chef de la protection civile italienne avait annoncé qu'un port turc pourrait remporter le marché du démantèlement du Concordia. La décision finale devrait être prise début mai par le groupe Costa Croisières, propriétaire du Concordia, qui va payer les frais de démantèlement.


Romandie 30/4/2014

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Rome - L'armateur Costa a décidé de faire démolir le paquebot Concordia, qui s'est échoué en janvier 2012 en Toscane, dans un port italien, qui sera Gênes selon le journal Il Sole 24 Ore, et non en Turquie ou ailleurs en Europe.

D'après le quotidien italien des affaires, l'annonce officielle de ce choix, fait mercredi au siège de Costa Croisières à Gênes, aura lieu dans quelques jours.

Le ministre des Transports, Maurizio Lupi, a seulement confirmé pour sa part que la décision avait été prise de procéder au démantèlement dans un port italien.

A la suite d'indiscrétions publiées dans des médias, je peux confirmer que le démontage du bateau aura lieu dans un port italien. La décision sera prise au cours d'une conférence des services concernés, qui sera bientôt convoquée, a-t-il ajouté, sans indiquer si le port de Gênes avait été sélectionné.

L'armateur Costa a également déterminé la date du renflouement du navire, à savoir le 20 juillet.

Le Concordia, qui a été redressé à l'issue d'une opération spectaculaire en septembre dernier, est toujours bloqué à quelques mètres du rivage, près de l'entrée du port toscan du Giglio où il avait fait naufrage le 13 janvier 2012, un accident qui avait fait 32 morts.

Selon le Sole 24 Ore, Costa a renoncé à utiliser le Vanguard, un énorme navire, pour le retirer de là.

Une fois capable de flotter, le Concordia sera remorqué sur 280 km environ, jusqu'à Gênes, une opération confiée au consortium américano-italien Titan Micoperi, déjà chargé à l'automne dernier du redressement du paquebot, écrit Il Sole.

Toujours selon ce journal, Costa, ses juristes et les compagnies d'assurances sont en train de boucler les contrats pour confier aux groupes San Giorgio, Mariotti et Saipem, en collaboration avec l'autorité portuaire de Gênes, le démantèlement du Concordia, d'un coût évalué à 100 millions d'euros.

Alors que les assureurs auraient préféré un démantèlement moins coûteux en Turquie (40 millions d'euros), la compagnie Costa s'est ralliée à l'avis du gouvernement italien qui avait à plusieurs reprises souhaité qu'un port de la péninsule bénéficie d'une telle manne.

Selon les calculs d'Il Sole, les trois phases de démantèlement du navire devraient durer un an, donnant du travail à au moins cent personnes.


BFMTV 22/9/2013




Romandie 30/5/2014

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Rome - Le paquebot Concordia, échoué depuis deux ans et demi devant l'île toscane du Giglio, sera bien démantelé à Gênes et non pas dans le port voisin de Piombino, a annoncé lundi le Premier ministre Matteo Renzi.

Le conseil des ministres a approuvé un projet de transfert et démantèlement présenté ces derniers jours par le groupe Costa. Le navire sera démantelé en Italie dans les délais prévus, a commenté M. Renzi, lors d'une conférence de presse, à l'issue du conseil des ministres.

Avec le feu vert donné au démantèlement du Concordia à Gênes, les plus de 350 techniciens (du consortium) Titan Micoperi qui travaillent 24 heures sur 24 au Giglio peuvent maintenant commencer les opérations de remise à flots, s'est réjoui le patron de Costa Croisières, Michael Thamm. Selon lui, il ne reste plus qu'à installer 2 caissons sur les flancs du navire, sur le total de 30 jugés nécessaires par les ingénieurs qui ont conçu l'opération.

L'opération de remise à flots devrait débuter à la mi-juillet après autorisation de l'Observatoire de surveillance (du site) et le départ définitif du bateau est prévu d'ici la fin du mois, a indiqué M. Thamm. Le dernier voyage du Concordia devrait durer quatre jours.

La démolition du navire qui avait fait naufrage le 13 janvier 2012 provoquant la mort de 32 personnes, faisait l'objet d'une lutte d'influence entre les régions de Ligurie (Gênes) et de Toscane. Il s'agit d'un contrat de 100 millions d'euros avec à la clef des centaines d'emplois.

Costa Croisières (groupe américain Carnival) armateur du navire avait présenté récemment un projet détaillé prévoyant l'évacuation du paquebot pendant le mois de juillet, son remorquage sur 280 km puis son démantèlement à Gênes.

Costa arguait que le port de Piombino -- beaucoup plus proche que Gênes du Giglio -- n'allait pas être prêt techniquement avant septembre pour recevoir le mastodonte qu'est le Concordia.

Le président de la région Toscane Enrico Rossi et la province de Grosseto (où se trouve le Giglio) avaient rétorqué que les risques pour l'environnement étaient beaucoup plus grands avec un remorquage jusqu'à Gênes et défendaient le port de Piombino, en crise suite à la fermeture d'une grosse aciérie et en cours de reconversion dans le démantèlement de navires.

La semaine passée une conférence des services réunissant la protection civile, les ministères de l'Intérieur, de l'Environnement, des Transports ainsi que les collectivités locales avaient demandé au gouvernement de trancher.

Le 8 juillet prochain, les derniers caissons permettant au Concordia de flotter devraient être installés sur les flancs du paquebot.

romandie 30/6/2014

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Des canapés qui pourrissent, un écran de télévision géant ou un vase de fleurs en plastique resté sur son socle, c'est ce qui reste de l'intérieur du Costa Concordia. La police italienne a diffusé des images saisissantes du paquebot.

CNN 4/7/2014


Romandie 4/7/2014

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L'épave du navire de croisière Costa Concordia, qui a fait naufrage en janvier 2012 près de l'Île du Giglio, au large de la Toscane, sera remise à flot d'ici dix jours en vue de son remorquage vers Gênes où elle sera démantelée. La société chargée des opérations, Concordia Wreck Removal Project, l'a annoncé.

La démolition elle-même sera assurée par un consortium composé de la compagnie Saipem et des sociétés génoises Mariotti et San Giorgio.

Le navire, qui a été redressé lors d'une opération complexe en septembre dernier, avait heurté un rocher immergé le 13 janvier 2012. Trente-deux personnes avaient péri dans la catastrophe.

Le commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, est en procès pour sa responsabilité dans le naufrage et pour abandon de poste.

Romandie 3/7/2014

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La première phase décisive du renflouement du paquebot s'est achevée avec succès.

"Le bateau flotte. Il est à environ un mètre au-dessus du fond", a annoncé lundi Franco Porcellacchia, l'un des ingénieurs responsables de l'opération de renflouement du Concordia, dont le naufrage le 13 janvier 2012 devant l'île toscane du Giglio avait fait 32 morts. Il faudra un mètre supplémentaire avant de pouvoir le déplacer comme prévu.

IndiaTV 13/7/2014


Une fois en flottaison, le navire sera déplacé d'une trentaine de mètres vers le large à l'est de l'île et solidement positionné à l'aide de 36 câbles d'acier et de 56 chaînes. De la bonne réussite de cette phase, d'une durée de six à huit heures, dépendra le départ du géant des mers vers le port de Gênes (nord), où il sera démantelé, deux ans et demi après son naufrage.




Le point 14/7/2014

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Ile de Giglio (Italie) (AFP) - Au début de l'été, les baleines ont l'habitude d'allaiter leurs petits près des côtes italiennes, d'où la crainte des associations environnementales de voir le Costa Concordia, en plein renflouement, déverser des produits toxiques dans les eaux que ces mammifères marins fréquentent.

Le paquebot de croisières, dont le naufrage le 13 janvier 2012 devant l'île toscane du Giglio a fait 32 morts, a recommencé à flotter lundi, ce qui constitue la première phase décisive de son renflouement. Une fois renfloué, le navire, long de 300 m et pesant quelque 115.000 tonnes, prendra le départ vers le port de Gênes (nord-ouest), où il sera démantelé.

 Des promeneurs observent les opérations de renflouement du Costa Concordia, le 14 juillet, sur l'Ile de Giglio, en Italie (c) Afp

C'est ce voyage, long de 280 km et d'une durée de quatre jours environ, qui verra le géant des mers passer à 25 km de la Corse, près de l'île d'Elbe, et à 10 km de l'île italienne de Capraia, que pointent du doigt les associations environnementales.

"Le Concordia passera par des zones protégées où évoluent des dauphins, des cachalots, ainsi que des rorquals qui ont pris l'habitude d'emmener leurs petits dans ces eaux poissonneuses au large de Gênes pour les nourrir", explique à l'AFP Giorgia Monti, de Greenpeace.

L'association environnementale, ainsi que son homologue la plus importante en Italie, Legambiente, craignent que la coque endommagée du paquebot ne supporte pas le voyage et ne se brise, répandant dans la mer un mélange toxique de métaux lourds, huiles, plastiques et autres produits chimiques.

Néanmoins, le plus vraisemblable serait que la coque résiste à la pression mais que des débris se détachent au fur et à mesure, permettant la fuite de quelque 263.000 mètres cubes de liquide pollué en Méditerranée.

Autre scénario possible: le déversement dans la mer de la centaine de tonnes de fuel restant dans les réservoirs après avoir été vidés. "Nous sommes très inquiets des conséquences que cela pourrait avoir sur les cétacés", souligne Mme Monti. En outre, des substances telles des phtalates ou des alkylphénols, contenus dans les câbles, meubles et appareils électriques du navire, pourraient endommager le système reproducteur de ces mammifères.

Propriétaire du bateau, Costa Croisières (groupe Carnival), a insisté sur le fait que les éventuelles fuites n'excéderaient pas ce que répand habituellement tout bateau en Méditerranée, l'une des plus fréquentées du globe.

A une vitesse ne dépassant pas deux noeuds à l'heure, dix navires accompagneront le paquebot lors de son dernier voyage, afin de collecter les éventuels débris, contrôler la qualité des eaux et prévenir les cétacés de l'approche du Concordia. Un équipement incluant des barrages anti-pétrole et des appareils à infra-rouge détectant toute trace d'hydrocarbure à la surface de l'eau la nuit, sera embarqué.

Une fois arrivé à Gênes, le bateau sera vidé de tout liquide puis découpé en trois parties, avant d'être dépecé, ce qui prendra plus de deux ans.

Pendant ce temps, Costa a promis de nettoyer la zone d'échouage du paquebot près du Giglio afin de restituer aux fonds marins leur pureté d'avant le naufrage. Ainsi, les immenses plate-formes sur lesquelles le Concordia a reposé seront démantelées, ainsi que les 21 piliers les soutenant et les 16.000 tonnes de sacs de ciment qui consolidaient les fonds seront transplantées.

 Selon Legambiente, si ces infrastructures ont détruit algues et herbes marines, quelque 200 Grandes Nacres de Méditerranée (Pinna Nobilis)* ont en revanche pu être sauvées et seront replantées sur place. (Photo Grande Nacre de Méditerranée. AlbertKok CC BY-SA 3.0)

S'il a été question à un moment de laisser le site en l'état afin d'en faire une attraction pour touristes, l'idée a depuis été abandonnée. "C'est d'un extrême mauvais goût alors que cette tragédie a coûté la vie à des dizaines de personnes", s'est ainsi insurgé Giampero Sammuri, à la tête du parc naturel national de l'Archipel toscan.

Lundi, le ministre de l'Environnement italien Gian Luca Galletti, a rappelé que Costa s'était engagé à mettre en place une surveillance de l'environnement et des fonds marins pendant cinq ans. "Le Giglio doit revenir à sa virginité d'antan", a-t-il affirmé.

* La grande nacre (Pinna nobilis), parfois également appelée jambonneau hérissé, est l’un des plus grands coquillages existant dans le monde (elle peut dépasser 1 m de long). Jadis abondante sur le littoral français, elle a été décimée par la pollution, fragilisée par le recul des herbiers à posidonie, par les ancrages et les chalutages, mais aussi par les plongeurs avides de souvenirs originaux, elle est aujourd'hui devenue très rare. Elle est protégée en France depuis le 26 novembre 1992 et sa pêche est interdite.

Sciences et avenir 15/7/2014

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Bastia (AFP) - Le maire (nationaliste) de Bastia, Gilles Simeoni, indique avoir alerté la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal sur les risques présentés par le prochain passage au large des côtes corses de l'épave du paquebot italien Costa Concordia.

Les opérations de remorquage du Concordia comprennent un passage à 25 km des côtes corses et sont "potentiellement dangereuses en termes de risques environnementaux et de pollution", a écrit M. Simeoni à Mme Royal dans une lettre datée du 11 juillet et rendue publique mardi.


 Le maire de Bastia Gilles Simeoni à Ajaccio le 24 avril 2014 (c) Afp


M. Simeoni, qui demande quelles sont les dispositions prises pour éviter toute éventuelle pollution, mentionne "un rapport interne de l'armateur" du Concordia, selon lequel "pendant le transfert, il est possible qu'il y ait des rejets en mer d'eaux intérieures, de substances, d'hydrocarbures" présentant, selon l'édile, "un impact environnemental non négligeable".

Les opérations de renflouement du paquebot géant, dont l'échouage le 13 janvier 2012 sur le rivage de l'île toscane du Giglio avait fait 32 morts, ont débuté lundi. Le remorquage vers le port italien de Gênes, où il doit être démantelé, doit débuter le 20 juillet.

Le risque de pollution, ajoute M. Simeoni, est "majoré par le mauvais état de l'assise de l'épave".

"Toute éventuelle pollution serait susceptible d'impacter directement les côtes bastiaises, du Cap corse, voire de la Plaine orientale (au Sud de Bastia, ndlr), lesquelles constituent une richesse majeure du patrimoine environnemental et économique de la Corse", a-t-il souligné, exprimant son "étonnement" face à l'absence de "communication officielle de la part des services de l'Etat".

"De même et à ma connaissance", a-t-il ajouté, "ni les Corses ni leurs élus n'ont été consultés ou simplement informés des risques éventuels engendrés par ces opérations de remorquage et des précautions prises pour les faire disparaître".


---->Les craintes exprimées par le maire de Bastia, s'ajoutent à celles exprimées par les associations Greenpeace et Legambiente (article précédent)... Souhaitons que ces craintes soient vaines... Mais il y a rarement de fumée sans feu....

Sciences et avenir 15/7/2014

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Paris (AFP) - Un navire anti-pollution de la marine nationale sera mobilisé le long de la côte corse au moment du remorquage de l'épave du paquebot Costa Concordia afin de prévenir tout risque de pollution sur l'île, a annoncé mercredi la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal.

Sollicitée par le maire (nationaliste) de Bastia, Gilles Simeoni, la ministre souligne aussi, dans un courrier daté du 16 juillet transmis à l'AFP, son intention de demander des garanties sur les conditions de ce prochain remorquage lors d'une rencontre prévue ce mercredi avec le ministre italien de la mer.

 Un navire met en place des barrières anti-pollution autour de l'épave du paquebot Costa Concordia, le 16 septembre 2013 près de l'île de Giglio (c) Afp

Tant que ces garanties n'auront pas été apportées, Mme Royal n'estime "pas envisageable" que les autorités italiennes autorisent le départ du Costa Concordia de l'île toscane du Giglio (Italie).

Dans son courrier au maire de Bastia, Mme Royal souligne qu'un navire spécialisé français, le bâtiment de soutien et d'assistance et de dépollution "Jason", sera envoyé par précaution sur zone "afin d'accompagner le convoi en longeant la côte de Haute-Corse" quand l'épave passera à proximité de l'île française.

Par ailleurs, la ministre réclame des "preuves" du pompage complet des réservoirs d'hydrocarbures et de l'"absence de risques liés aux autres substances dangereuses" comme les frigorigènes et lubrifiants. Elle demande aussi "l'itinéraire précis du convoi" ainsi que des précisions sur les "moyens d'accompagnement mis en place par les autorités italiennes en cas de difficultés".

Sciences et avenir 16/7/2014

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Le 13 janvier 2012, 32 des 4 200 personnes à bord du Costa Concordia ont perdu la vie. Deux ans et demi après le naufrage du paquebot de croisière au large de l'île italienne du Giglio, le mastodonte va enfin reprendre la mer. Si tout va bien. Un dernier voyage, direction la casse, dans le port de Gênes, 320 kilomètres plus au nord, où il sera démantelé. Dans la ville même où il avait été construit, en 2006.

Jeudi 17 juillet, les techniciens de ce chantier titanesque sont parvenus à remettre l'épave à flot, où elle avait coulé. Mais le succès de cette opération périlleuse n'est pas encore garanti. A l'approche de cet instant de vérité, son ultime voyage, francetv info revient sur le sauvetage de la démesure, défi par défi.  

AFP 16/7/2014


Mais les équipes du consortium américano-italien ne sont pas encore au bout de leur peine. Le vent, qui a soufflé dans la nuit, a entraîné du retard dans l'avancement de l'opération, compromettant un départ pour Gênes le 21 juillet. Le bateau doit être tracté par quatre remorqueurs. "Jusqu'ici, le 'Costa Concordia' reposait à même la roche, puis sur une plateforme sous-marine. Il existe désormais un risque qu'il se casse en deux, relève Alain Cota. Mais s'il flotte, alors c'est bien parti. Il suffit de le remorquer jusqu'à Gênes, en espérant que la météo soit clémente : du vent ou de la houle pourrait mettre un terme au voyage, auquel cas, il rejoindrait les fonds marins". Interrogées sur la faisabilité de la route jusqu'à Gênes, les équipes de sauvetage annoncent "80% de chance, en étant optimiste", rapporte CNN. "Le nouveau risque désormais est celui de le voir se rompre au large de la Corse, là où les courants méditerranéens sont les plus forts."

6 - Et ensuite, le recycler ?  : Mille cinq cents cabines, cinq restaurants, treize bars, cinq jacuzzis, quatre piscines, un gymnase, des thermes, un casino, une discothèque... Le luxueux paquebot n'est plus qu'une embarrassante masse d'acier, bientôt de nouveau échouée, en cale sêche, dans un chantier de Gênes. Mais selon The MidiTelegraph, ses matériaux ne termineront pas à la poubelle, mais seront reconvertis dans le secteur du bâtiment. Une seconde vie, dont est chargé le groupe Duferco, poursuit le site spécialisé. "Pas moins de 60 000 tonnes d'acier seront prélevées sur le Concordia", poursuit-il, pour une valeur estimée entre 10 et 15 millions d'euros. Une broutille à côté des 100 millions d'euros prévus pour le démantèlement. Rien, à côté aussi des deux milliards que devrait coûter l'intégralité de l'opération.

Francetv info 19/7/2014

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Paris (AFP) - Plusieurs embarcations seront mobilisées par les autorités italiennes pour faire face aux risques de pollution lors du remorquage du Costa Concordia du large de la Toscane à Gênes, notamment à proximité de la Corse, a indiqué lundi le ministère français de l’Écologie.

 L'épave du Costa Concordia, le 21 juillet 2014 sur l'île du Giglio en Italie, à la veille de son remorquage prévue pour Gênes (c) Afp

Après avoir demandé la semaine dernière des garanties à son homologue transalpin suite aux préoccupations formulées par certains élus corses, Ségolène Royal précise lundi dans un communiqué les mesures prévues par l'Italie, qui doit procéder à cette opération à partir de mardi.

L'épave doit être escortée par un avion des garde-côtes qui fera des relevés environnementaux, quatre remorqueurs de haute-mer pour des activités anti-pollution, deux unités pour le soutien à ces activités, une unité pour la récupération des déchets solides et une embarcation pour la localisation des dauphins et baleines.

D'autres unités des garde-côtes italiens accompagneront également le convoi, précise le ministère de l’Écologie.

Le Costa Concordia, dont l'échouage en janvier 2012 au large de l'île de Giglio avait fait 32 morts, doit regagner Gênes pour y être démantelé. Le remorquage de ce mastodonte de plus de 114.000 tonnes doit durer quatre jours.

Début juin, l'armateur Costa, propriété du groupe Carnival, avait jugé "possible" qu'il "y ait des rejets en mer d'eaux intérieures, de substances, d'hydrocarbures" pendant le transfert de l'épave tout en estimant que les impacts devraient être "temporaires et peu significatifs".

Les opérations de remorquage, cantonnées dans les eaux italiennes mais comprenant un passage à 25 km des côtes corses, sont "potentiellement dangereuses en termes de risques environnementaux et de pollution", s'était inquiété le maire de Bastia, Gilles Simeoni, dans un courrier adressé à Mme Royal la semaine dernière.

En réponse, Ségolène Royal avait sollicité des garanties côté italien et annoncé qu'un navire français, le "Jason", spécialisé dans l’assistance et la dépollution, serait envoyé dans la zone concernée. Dans son communiqué, Mme Royal fait part lundi de son intention de se rendre sur ce bâtiment de la Marine nationale.

Le ministère précise que, selon l'Italie, les quantités résiduelles de produits toxiques (environ 12 tonnes dans des containers scellés), d'hydrocarbures et de produits huileux (environ 163 tonnes) ne peuvent pas être pompées.

Sciences et avenir 20/7/2014

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Ile de Giglio (Italie) (AFP) - "J'ai envie de dire aux Français qu'à la Méditerranée, nous y tenons autant qu'eux, si ce n'est peut-être plus", a déclaré mardi le ministre italien de l'Environnement à son arrivée sur l'île du Giglio (centre), où les opérations de renflouement du Concordia s'achèvent.

Gian Luca Galletti a assuré que l'épave de l'ancien navire de croisières, qui doit partir mercredi pour son dernier voyage vers le port de Gênes (nord-ouest) où il sera démantelé, "ne passera pas dans les eaux territoriales françaises".

 Le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti, le 24 février 2014 à Rome (c) Afp

Revenant sur la polémique qui l'avait opposé la semaine passée à son homologue française, Ségolène Royal, le ministre italien a affirmé que "les Français avaient eu tout le temps qu'ils souhaitaient" pour s'informer sur les conditions de renflouement puis de transfert du paquebot, qui a débuté le 14 juillet. "Bien qu'aucun traité bilatéral n'oblige l'Italie à révéler ce genre d'informations à la France, nous avons répondu favorablement aux questions des Français", a tempéré Gian Luca Galletti.

Vendredi dernier, le ministre italien avait répliqué sèchement à Ségolène Royal qui s'était inquiétée des risques de contamination des eaux françaises du fait des différentes opérations impliquant l'ancien paquebot. "Je n'accepte pas que quiconque me rappelle à mes devoirs concernant le contrôle de nos mers, car c'est notre première préoccupation", avait alors affirmé Gian Luca Galletti.

Mercredi, si la météo le permet, le Concordia devrait entamer son dernier voyage, long de 280 km, qui doit le conduire non loin du cap Corse, mais dans les eaux internationales, avant d'atteindre Gênes où il sera démantelé.

En janvier 2012, le naufrage du Concordia au large de l'île toscane du Giglio avait fait 32 morts.

Sciences et avenir 22/7/2014

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Bastia (AFP) - La Corse a retenu son souffle jeudi au passage au large de ses côtes de l'épave du paquebot géant italien Costa Concordia remorquée vers Gênes sous la surveillance de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal et d'une "flottille citoyenne" dénonçant les risques de la navigation dans le canal de Corse.

 La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal le 7 mai 2014 à Paris (c) Afp

Peu avant de monter à bord du Jason, la ministre et le préfet maritime se sont toutefois voulu rassurants. "Tout se passe normalement jusqu'à présent", a-t-elle expliqué vers 16h00, alors qu'elle embarquait à bord du patrouilleur de la gendarmerie maritime La Jonquille, qui devait lui permettre de rallier le bâtiment de lutte contre la pollution Jason.

Mme Royal doit se rendre bord de ce bâtiment de soutien d'assistance et de dépollution de la Marine nationale, l'un des plus performants au monde dans sa catégorie avec une capacité de pompage de 1.000 tonnes d'hydrocarbures et qui a participé l'an dernier en Corse à un exercice anti-pollution avec la marine italienne.

 Charles Monti 24/7/2014


La ministre sera notamment accompagnée du préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral Yves Joly, et d'élus insulaires. "Le Jason est au contact depuis ce matin.(...) Aucune trace de pollution n'a été relevée" vers 15h30, a expliqué ce dernier au moment d'embarquer sur la Jonquille.

A la mi-journée, le convoi formé par le Concordia, ses remorqueurs de haute-mer et sa flottille d'accompagnement est passé au large de l'île italienne d'Elbe, visible depuis la côte corse. Il progressait à une vitesse de deux nœuds (3,2 km/h ndlr) dans de bonnes conditions météorologiques.

Le Costa Concordia, l'un des plus gros paquebots de croisière du monde, a repris la mer mercredi, deux ans et demi après son naufrage sur l'île toscane du Giglio qui avait fait 32 morts et des dizaines de blessés parmi les quelque 4.200 passagers et membres d'équipage de 70 nationalités.

Son arrivée dans le port ligure de Gênes (nord-ouest de l'Italie), où il sera découpé, est prévue dimanche.

En fin de matinée, il avait parcouru "plus de 50 milles (80 km)", selon l'armateur italien Costa, propriétaire de l'épave.

Le géant des mers (300 m de long et 114.500 tonnes) doit remonter le canal de Corse dans les eaux internationales à 25 km environ des côtes du Cap Corse.

La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, et une "flottille citoyenne" corse devaient se rendre en fin d'après-midi au large du cap pour le passage du Concordia. "J’ai tenu à répondre positivement aux inquiétudes légitimes des Corses, des élus, des professionnels et des associations dont je connais la précieuse sensibilité aux questions environnementales que j’ai relayée auprès de mon collègue le ministre de l’environnement italien", a déclaré Mme Royal à son arrivée à Bastia.

"Les autorités italiennes ont déployé des moyens très importants" pour suivre le convoi du Costa Concordia, a souligné la ministre lors de son départ pour le Jason, indiquant être "en contact" avec son collègue italien Gian Luca Galetti "qui est extrêmement sourcilleux de la défense de l'environnement".

Mme Royal a souligné que "le passage du Costa Concordia aura lieu dans une zone écologique particulièrement remarquable, qui est l’un des poumons de la Méditerranée avec l’herbier de Posidonies (...) justification du lancement de la création du Parc naturel marin du Cap Corse". La ministre présidera d'ailleurs vendredi la première réunion du comité de pilotage du parc, projet de protection et de développement durable. Elle se rendra ensuite sur le site à la pointe du Cap Corse dans le secteur de l'archipel inhabité des Finocchiarola.

Parallèlement à cette mobilisation officielle, le passage du Concordia a été marqué par le rassemblement d'une "flottille citoyenne" pour le dénoncer et manifester l'inquiétude des insulaires face au passage intensif de navires chargés de matières dangereuses dans le canal de Corse. Deux convois composés de dizaines de barques de pêcheurs, bateaux de promenade et de plaisance sont partis de Bastia et du petit port de Macinaggio au Nord du Cap Corse avant d'effectuer leur jonction et se diriger vers le Concordia.

La venue de Mme Royal et le mouvement de protestation ont été initiés à la mi-juillet par le maire nationaliste de Bastia, Gilles Simeoni, qui a alerté le gouvernement sur l'absence d'informations de la part des autorités italiennes et le risque d'une catastrophe écologique sur les côtes corses en raison de l'importance du trafic maritime international dans cette zone.

Sciences et avenir 24/7/2014

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L'Italie a pu pousser un grand soupir collectif de soulagement avec l'arrivée sans encombre à Gênes de l'épave du Concordia. Le naufrage du paquebot il y a deux ans et demi avait coûté la vie à 32 personnes et plongé ce pays dans le malaise.

La carcasse du navire, grande comme deux fois le Titanic, redressée et renflouée à grands frais ces derniers mois, a pénétré en fin de matinée dans l'enceinte du terminal Europe de Voltri, en banlieue de Gênes, tirée par plusieurs remorqueurs.

euronews (en français) 27/7/2014


Le capitaine du Costa Concordia, Francesco Schettino, est actuellement en procès pour homicides involontaires et abandon de poste.

Romandie 27/7/2014

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Un corps, qui est probablement celui de la dernière personne encore portée disparue depuis le naufrage, a été retrouvé à bord de l'épave du Costa Concordia, a annoncé lundi la garde-côte italienne. Il s'agirait de celui d'un serveur indien, seule personne toujours portée disparue depuis l'accident du paquebot.

Le paquebot avait fait naufrage en janvier 2012 tout près de l'île italienne du Giglio. Trente-deux personnes ont péri dans la catastrophe. Le corps a été retrouvé dans l'épave à Gênes où elle a été remorquée en juillet pour y être démantelée.


----->La famille va enfin pouvoir commencer le processus du deuil...

Romandie 3/11/2014

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Le parquet italien a réclamé lundi une peine de 26 ans et trois mois de prison à l'encontre de l'ancien commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino. Le paquebot avait fait naufrage il y a trois ans au large de l'Italie, faisant 32 morts.

"Ce n'est pas une peine exagérée", a affirmé la procureure Maria Navarro, en formulant cette demande de peine devant le tribunal de Grosseto (Toscane). Le parquet a aussi demandé l'incarcération de l'ex-commandant pour éviter sa fuite, affirmant que M. Schettino possède une maison en Suisse et a beaucoup de relations à l'étranger.

La procureure a par ailleurs requis une série de peines accessoires, dont la déchéance de ses droits à commander un navire. L'ex-commandant Schettino est jugé pour homicides, abandon de navire et atteintes à l'environnement. L'unique accusé de ce procès ouvert en 2013 n'était pas présent dans la salle d'audience, installée dans le théâtre de la ville de Grosseto.

 6Medias 3/12/2014


Le procès va se poursuivre avec la plaidoirie de ses avocats avant un verdict attendu début février. "Ce sera au tribunal de décider", a réagi l'un des avocats de M. Schettino, Domenico Pepe. Interrogé pour savoir s'il jugeait la peine requise disproportionnée, il a affirmé que "tout le monde le dit". Et de rappeler que "nous sommes en présence d'un homicide par imprudence, pas (d'un homicide) intentionnel ou d'un 'massacre'".

Francesco Schettino, 54 ans, est détesté dans son pays pour avoir abandonné son navire en train de couler. Le paquebot transportait alors 4200 passagers et membres d'équipage. Lors de son interrogatoire serré par les procureurs qui se sont succédé à l'audience, il a toujours minimisé sa responsabilité. Il s'est efforcé d'apparaître comme un commandant mal informé par son équipage.

Le Concordia, qui naviguait trop près de la côte de l'île de Giglio, au large de la Toscane, avait heurté un rocher dans la nuit du 14 janvier 2013. Son épave en partie immergée a ensuite été renflouée et transportée en juillet au port de Gênes pour y être démantelée.


Romandie 26/1/2015

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Rome - Les avocats de Francesco Schettino, l'ex-commandant du paquebot Concordia, dont le naufrage avait fait 32 morts il y a trois ans au large de l'Italie, ont réclamé lundi son acquittement, a-t-on appris de source judiciaire.

Devant le tribunal de Grosseto (Toscane), Me Domenico Pepe a plaidé l'accident maritime qui peut arriver à qui va en mer et affirmé que l'ex-commandant du Concordia, 54 ans, ne pouvait en être tenu pour responsable. Mais si le tribunal devait imposer une peine, alors nous nous attendons à la peine minimum, tenant compte des circonstances atténuantes, a encore dit l'avocat.



 notiziediprato 5/2/2015



Fin janvier, le parquet a réclamé une peine de 26 ans de prison et l'incarcération de l'ex-commandant Schettino pour éviter toute tentative de fuite. Ce n'est pas une peine exagérée, avait alors affirmé le procureur Maria Navarro.

L'ex-commandant du Concordia est accusé d'homicides multiples, d'abandon de navire, de non-assistance à personnes en danger et de dommages à l'environnement, après le naufrage du paquebot en janvier 2012, près des côtes de l'île de Giglio, au large de la Toscane.

Me Pepe, avocat de M. Schettino, a en particulier réfuté l'idée que l'ex-commandant ait ordonné trop tard l'évacuation du navire, assurant qu'il avait au contraire agi en marin d'expérience parce qu'il avait compris que le vent et les courants portaient le navire à la côte, où l'évacuation serait plus rapide et plus sûre. S'il avait ordonné l'évacuation à un kilomètre des côtes, le navire aurait été incontrôlable et toutes les chaloupes n'auraient pas pu être mises à l'eau en sécurité, a insisté l'avocat. Schettino a eu 45 mn pour décider de la vie de 4.500 personnes et sa décision a permis d'en sauver la très grande majorité, a assuré Me Pepe.

L'accusation estime pour sa part que l'ordre d'évacuer a été donné bien trop tard et que l'évacuation s'est ensuite faite dans l'improvisation. Pourquoi ne pas avoir tout de suite lancé l'alerte générale, avait ainsi demandé le procureur Alessandro Leopizzi, lors de l'interrogatoire début décembre de M. Schettino, unique accusé de ce procès ouvert en juillet 2013. Je voulais faire arriver le navire le plus près possible de l'île pour éviter que, pris de panique, les gens ne se jettent à l'eau, avait alors répondu l'ancien commandant, raillé à travers le monde pour avoir quitté le navire avant la fin des opérations d'évacuation.

Lors de cet interrogatoire serré, l'ex-commandant Schettino avait minimisé sa responsabilité, s'efforçant d'apparaître comme un commandant mal informé par son équipage.

Le Concordia, qui naviguait trop près de la côte de l'île de Giglio, au large de la Toscane, avait heurté un rocher dans la nuit du 14 janvier 2013. Son épave en partie immergée a ensuite été renflouée et transportée en juillet au port de Gênes pour y être démantelée.

Le procès devrait se poursuivre mardi avant un verdict qui pourrait être rendu mercredi, selon les médias italiens.


----->Je sais que c'est le boulot de l'avocat de la défense de plaider pour une peine a minima... Mais, tout de même, il y a eu 32 victimes ! J'ignore complètement le droit de la mer et des affaires maritimes et suis incapable de dire si oui ou non, l'évacuation a été trop tardive... Toutefois on doit la justice à ces 32 victimes...


Romandie 9/2/2015

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Francesco Schettino est jugé pour le naufrage de ce paquebot, près de l'île italienne du Giglio, en janvier 2012. Trente-deux personnes avaient péri. L'ex-commandant estime qu'il est victime d'acharnement médiatique.

 Francesco Schettino, l'ex-commandant du Costa Concordia, lors du dernier jour de son procès, le 11 février 2015, à Grossetto (Italie).  (ALBERTO PIZZOLI / AFP)

Dans le tribunal, il est l'unique accusé. L'ancien commandant du paquebot Costa Concordia, dont le naufrage près de l'île italienne du Giglio a fait 32 morts en janvier 2012, s'est exprimé une dernière fois, mercredi 11 février, avant son jugement. Son procès, ouvert en juillet 2013, s'est étalé sur dix-huit mois.

"J'ai vécu trois ans dans un hachoir médiatique dont la violence, pour qui ne l'a pas endurée, est difficile à comprendre", a déclaré Francesco Schettino, 54 ans, avant de fondre en larmes et d'interrompre son ultime déclaration, lue devant le tribunal. Le parquet a requis le mois dernier, au total, vingt-six ans et trois mois de prison à son encontre (quatorze ans pour homicide et blessures, neuf ans pour avoir causé un naufrage, trois ans pour abandon de navire et trois mois pour faux témoignage).

Francesco Schettino est accusé d'avoir trop rapproché le Concordia du rivage pour effectuer "l'inchino" ("la révérence"), un salut toutes lumières allumées aux habitants de l'île, et d'avoir quitté le navire avant l'évacuation de tous les survivants. La phrase enregistrée où l'on entend un officier des gardes-côtes le sommant de remonter à bord ("Remontez à bord, putain !", "Vada a bordo, cazzo !" en VO) est devenue virale sur internet et les tee-shirts des Italiens.

 Giuliano Tristo 18/1/2012


Pour sa défense, l'ex-commandant, marin d'expérience, avait assuré lors de son interrogatoire avoir chuté dans une chaloupe sous l'effet de la gravité. Lors de l'audience, ses avocats ont plaidé qu'il avait évité un bilan bien plus lourd en amenant le paquebot tout près de l'île du Giglio, après que le Costa Concordia, avec 4 000 passagers et membres d'équipage à son bord, a heurté un rocher.  

Machination, complot... Celui que la presse italienne avait surnommé le "capitaine couard" n'a eu de cesse de dénoncer un acharnement judiciaire et médiatique ayant fait de lui le coupable idéal et seul responsable de cette tragédie. L'ex-commandant du Concordia estime que sa "tête a été offerte" pour "préserver des intérêts économiques" et que les "médias, pas tous, sont tombés dans le piège" en donnant une "image de sa personne ne correspondant pas à la réalité".

Les médias et l'accusation ont fait "retomber toutes les responsabilités sur moi, sans respect pour la vérité ni pour la mémoire des victimes", a-t-il encore assuré, estimant avoir été "réduit en bouillie". "Basta cosi", "ça suffit comme ça", a-t-il conclu, avant d'interrompre la lecture de sa déclaration.



Francetv info 11/2/2015

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L’ancien commandant du Costa Concordia a été condamné mercredi soir à 16 ans de prison. Francesco Schettino a été reconnu coupable d’homicides involontaires, naufrage et abandon de navire.

Le verdict a été rendu par les juges du tribunal de Grossetto, siégeant dans le théâtre municipal depuis le début du procès.

 euronews 11/2/2015


Francesco Schettino n’a pas encore dit s’il allait faire appel de ce jugement. Pour le moment, Francesco Schettino a été laissé en liberté, les juges estimant qu’il n’y avait pas de risque qu’il prenne la fuite.

En tout cas, la peine est moins lourde que celle réclamée par le parquet, qui avait demandé 26 ans de prison).

L’ancien commandant du Concordia s’est dit victime d’une "machination", estimant qu’il payait seul le prix du naufrage, afin que d’autres préservent "leurs intérêts économiques".


Euronews 11/2/2015

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