Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Un labrador dans un hôpital de Lyon : Balbutiements de la zoothérapie en France

Messages recommandés

Un labrador joue les "zoothérapeutes" dans un hôpital de Lyon



Si les chiens étaient connus pour jouer un rôle important en maison de retraite, ce n’est que tout récemment qu’un labrador vient de faire son entrée dans un hôpital gériatrique de Lyon. C’est ainsi qu’Eliott, trois ans, participe aux exercices de rééducation des victimes d'AVC ou apaise les malades d'Alzheimer.

Réformé de l'école de chiens d'aveugles "parce qu'il avait peur des camions dans la rue", Eliott, trois ans, est arrivé en septembre dernier à l'Unité neuro-vasculaire de la personne âgée (UNV) de l'hôpital gériatrique des Charpennes, à Lyon. Selon le professeur Pierre Krolac-Salmon, médecin-chef de l'hôpital, le labrador va ici connaître une "deuxième carrière". En effet, l’idée a germé de faire participer ce chien à des ateliers dont bénéficient des personnes atteintes de troubles cognitifs ou de troubles de la mémoire.

"Mais ce qui est plus original et innovant", souligne le neurologue, "c'est le travail du chien dans les exercices de rééducation de personnes âgées, après un accident vasculaire cérébral (AVC)". La "zoothérapie", méthode utilisant la présence d'un animal pour améliorer la santé mentale ou physique d'un patient, reste peu répandue en France. Débutée il y a six mois, cette "expérimentation" en est encore "aux balbutiements", souligne le kinésithérapeute Philippe Bonnet. Pour le moment, cette "rééducation très spécifique qui ne doit pas se substituer aux autres", consiste pour Eliott à participer à deux ateliers d'une heure trente matin et soir. Il assiste aussi bien les ergothérapeutes que les kinésithérapeutes.

A titre d’exemple, en travaillant avec Andrée, 79 ans, victime d’un AVC fin 2011, Eliott favorise l’élargissement du champ de vision de la vieille dame. Ne pouvant plus se repérer dans l’espace, la présence du labrador lui permet "de ne plus rester concentrée sur elle-même", explique M. Bonnet. "Le regard est le premier sens qui permet l'ouverture vers l'extérieur. Au début, elle se concentre sur le chien pour le suivre et après, ce sera sur l'environnement", ajoute-t-il. Ainsi, obéissant aux ordres du thérapeute, Eliott se déplace de gauche à droite pour "ouvrir le champ et élargir la vision périphérique" de l'octogénaire, appuyée sur sa canne. "Au début je peinais pour marcher, mais Eliott m'aide, il y a une différence avec lui", indique Andrée.

Une étude clinique pour démontrer les bénéfices de la zoothérapie

D’autres patients âgés, souvent "déprimés" à la suite d'un AVC, acceptent avec Eliott une rééducation qu’ils refusaient auparavant. De plus, le labrador apaise les malades d'Alzheimer atteints de troubles du comportement débutants. "On a remarqué que la présence de l'animal apaise les éventuelles tensions au point de "rendre le sourire à pas mal de soignants", souligne le professeur Krolak-Salmon.

Le neurologue estime que la présence du chien est un "énorme facteur de motivation". L’objectif pour 2013 est maintenant de démontrer les bénéfices de la zoothérapie au moyen d'une étude clinique sur deux groupes de patients, l'un aidé du chien et l'autre non.


Maxisciences 10/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chiens, chats, ânes et même boucs sont de plus en plus sollicités pour aider la science à soigner les humains. La zoothérapie permet à des médecins, psychologues ou psychomotriciens de recourir aux animaux pour mieux traiter leurs patients. Le point avec 30 millions d'amis.

La médiation animale ou la thérapie assistée par l'animal - communément appelées « zoothérapie » - tiennent pour acquis que la présence d'un animal auprès de l'Homme est bénéfique pour la santé. De cette idée ont découlé ces dernières années de nombreuses applications dans plusieurs disciplines : les professionnels de la santé, du social et de l'enseignement spécialisé ont peu à peu intégré l’animal au cœur des thérapies et des traitements qu’ils appliquent à leurs patients. « Tout part de l’être humain et de sa pathologie, précise François Beiger, directeur général de l’Institut Français de Zoothérapie (IFZ), psychanalyste en relation humain/animal, éthologue et ethnologue. L’animal vient en complément. »

Enfants autistes, adolescents angoissés, adultes en situation d’inadaptation sociale, personnes âgées atteintes de maladies graves... Les domaines où les animaux viennent en soutien des solutions médicales dites conventionnelles, sont nombreux : « L’animal est utilisé comme un médiateur, explique François Beiger. Il nous aide à entrer en contact avec le patient. » Sa présence permettrait donc de travailler sur différents aspects de la personnalité, comme la confiance en soi, le langage, la gestuelle ou encore la mémoire. « Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sera plus encline à promener un chien qu’à sortir seule », indique le scientifique. Une vision partagée par Sandrine Otsmane, comportementaliste et spécialiste des relations homme/animal. « Une personne âgée acceptera de se préparer plus facilement lorsqu’elle sait qu’un animal va lui rendre visite » explique-t-elle.

Le directeur l’IFZ sollicite des chiens, des chats, des chevaux, des ânes... et même des boucs ! Mais attention : si de nombreuses espèces se prêtent à l’exercice, cela ne signifie pas que tous les animaux peuvent remplir ce rôle. « Les enfants autistes peuvent se montrer brusques et bruyants. Les chats que nous choisissons sont donc habitués, dès leur plus jeune âge, aux bruits, aux déplacements, aux mouvements » explique Sandrine Otsmane. « Ceux qui ont peur des chiens peuvent être apaisés par un chat, poursuit la jeune femme. Les félins ne cherchent pas toujours le contact, et leur présence suffit à attirer le regard et l’attention. »

Il y a quelques années, une étude révélait que la présence quotidienne d'un animal de compagnie réduisait le rythme cardiaque de personnes sujettes au stress ou à l’hypertension. En Grande-Bretagne, une école primaire située à Tamworth teste actuellement une nouvelle méthode pour le moins originale : lors des séances de lecture à haute voix, un lévrier répondant au nom de Danny est présent. Le but de cette expérience ? Faire progresser la diction des petits, qui ont envie de raconter des histoires à ce « chien de lecture », sans craindre son jugement ou ses moqueries.

En médecine, l’apport de l’animal semble intéresser de plus en plus les spécialistes. Une récente étude publiée par le professeur Olivier Cussenot, urologue à l’hôpital Tenon, à Paris, indique que les chiens auraient des aptitudes pour reconnaître les échantillons d’urine provenant de malades du cancer de la prostate. Le résultat est éloquent : sur 66 malades, dont 33 malades, Aspirant - le malinois spécialement formé pour ces travaux scientifiques - en a identifié 30, soit 91 % des cas : « Aucun test n'atteint de telles performances », déclare le professeur Cussenot à l’AFP (26/1/11).

La Fondation, en lien avec l’émission 30 Millions d’Amis, a été l’une des premières en France à valoriser les bienfaits de la présence animale sur la santé humaine. Elle se félicite de ces différentes expériences qui témoignent de la grande place qu'occupe aujourd'hui, à juste titre, l’animal dans notre vie quotidienne, elle qui milite depuis de très nombreuses années en faveur d’une présence accrue des animaux en maison de retraite, en milieu hospitalier et auprès d’enfants en difficulté. « Parce qu’il apporte du bonheur, de la gaieté, de l’énergie aussi, l’animal est bien plus qu’un compagnon : il aide à vivre et à guérir », conclut Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.

30 millions d'amis 2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ca serait bien que il y ait des animaux, des chiens, des chats, des lapins, des hamsters dans tous les endroits où il ya des gens tristes ou malades. Parce que les animaux ils comprennent beaucoup beaucoup de choses et ils peuvent aussi aider des gens handicapés. Et puis ce serait bien aussi qu'il y en ait dans les endroits où il y a de vieilles personnes comme il y a à côté de mon école. Elles seraient moins tristes et moins seules ces personnes. Et comme ça aussi il y aurait moins d'animaux abandonnés.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En Côte d'Or, une association favorise les interactions entre les animaux et les enfants malades. La Fondation 30 Millions d’Amis soutient financièrement cette jeune structure, pionnière en France dans l’usage de la médiation animale.

Fondée en 2010, l’Association de Zoothérapie de Côte d'Or (Azco) mène un programme novateur, appelé «Caresses d’un sourire». Auprès des services d’hémato-oncologie pédiatrique et de pédiatrie du CHU* de Dijon (21), elle organise des actions de thérapie pour des enfants accueillis en structures médico-sociales. «Pour proposer des temps de partage et de bien-être avec l’animal, notre association propose également des séances à domicile auprès des enfants malades qui ne peuvent bénéficier des séances à l’hôpital» explique Christine Levant, psychomotricienne et membre de l’AZCO. Les adultes ne sont pas oubliés, et des animations associant l’animal auprès des maisons de retraite de la région sont également organisées.

Ces séances permettent aux enfants de rencontrer des chiens, des lapins et des hamsters... et autres chinchillas. « C’est un animal très amusant à observer, précise Christine Levant. Comme il très propre mais ne se mouille pas, il prend des bains de sable pour garder la douceur de son pelage... Sa façon particulière de prendre les aliments entre ses deux pattes fait de lui un animal aussi attachant que curieux. » Une stimulation essentielle pour de très jeunes patients confrontés trop tôt à la douleur. « L’un de nos programmes a la particularité de s’adresser à des enfants touchés par un cancer. Les soins reçus sont souvent très lourds et intrusifs, et nous avons pu remarquer que la présence des animaux leur permettait de mieux accepter les soins et de diminuer leur anxiété » analyse la jeune femme.

L’animal est mis au service de l’homme, et une attention toute particulière lui est portée : l’association tient à optimiser le bien-être des animaux. «L’Azco travaille notamment à l’élaboration de grilles d’observation du comportement des animaux en séance de zoothérapie et à l’élaboration d’un recueil d’informations sur les besoins spécifiques des animaux médiateurs» explique Christine Levant.

Alors qu’en France, l’usage de la médiation animale (appelée également «thérapie assistée par l'animal», NDLR) reste rare, les expériences se multiplient dans les pays anglo-saxons depuis les années 1980. Et l’Azco ne compte pas s’arrêter là. «Nous allons partir à la rencontre d’autres équipes de soin dans cinq villes de France pour leur présenter le programme "Caresses d’un sourire" et pouvoir ainsi, s’ils le souhaitent, construire de vrais partenariats. Nous allons aussi diffuser une plaquette d’information sur le programme» précise son initiatrice. Des formations destinées aux autres zoothérapeutes et aux soignants seront proposées, afin de les accompagner dans la mise en place de leur propre projet autour de la médiation animale.

La Fondation 30 Millions d’Amis - qui promeut depuis de nombreuses années la présence d’animaux auprès de personnes malades - a souhaité allouer à l’Azco une aide de 3.000 euros, qui sera spécifiquement utilisée pour l’achat de matériel. «Nous remercions la Fondation pour son soutien... et aussi les caméras de 30 Millions d’Amis, venues nous rendre visite en 2012**», conclut Christine Levant.

CLIQUEZ ICI pour en savoir plus sur l'Azco

*Centre Hospitalier Universitaire

**Reportage diffusé le 13 octobre 2012


30 millions d'amis 25/3/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...