BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 mars 2012 Vitrages, chauffages, éclairages: pour tenir ses objectifs environnementaux et alléger sa facture, la ville de Paris a engagé l'ambitieux chantier de la rénovation énergétique de ses écoles dont la plupart datent d'une époque où on ne se souciait pas du changement climatique.... "C'est le plus grand chantier jamais lancé en France de rénovation thermique", a assuré le maire-adjoint en charge de l'Environnement en détaillant ce programme dans une école-pilote du 14e arrondissement. Dans son "plan climat", la capitale s'est engagée à réduire de 30% les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ses bâtiments publics d'ici 2020.... Pas de prouesses technologiques particulières, mais une généralisation d'équipements plus économes, comme des éclairages basse consommation, des "survitrages" ou des doubles-fenêtres, des robinets thermostatiques sur les radiateurs et des outils permettant une meilleure gestion du chauffage. Des "outils simples et robustes" peuvent en effet générer des gains importants, par exemple en coupant le chauffage dans une classe dès qu'une fenêtre est ouverte ou en évitant de chauffer toute l'école le mercredi mais seulement les salles utilisées ces jours-là par des activités périscolaires comme des centres aérés. Des actions de sensibilisation sont également prévues auprès des enfants comme des adultes pour encourager des comportements plus économes.... Au-delà de l'aspect économique, les émissions de CO2 évitées dans ces 100 premières écoles seront équivalentes aux émissions annuelles de 1.600 automobiles, précise Patrice Siouffi, directeur général d'EDF Optimal Solutions. Pour garantir ces objectifs, la mairie de Paris a opté pour une formule juridique encore peu répandue, un "contrat de partenariat de performance énergétique" (CPPE). Un partenariat qui prévoit le versement au groupement d'un loyer annuel modéré par un système de bonus/malus en fonction des économies réellement constatées par rapport à l'objectif assigné.Lire la totalité de l'article sur Sciences et Avenir 15/03/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 avril 2014 Paris - La France ne respecte pas les textes européens en matière de rénovation énergétique des bâtiments anciens, ont affirmé jeudi deux associations, qui ont déposé une plainte devant la Commission européenne pour dénoncer l'immobilisme français. CECONFGM 12/4/2014Pour France Nature Environnement (FNE, fédération de 3.000 associations) et le Cler - Réseau pour la transition énergétique, la réglementation française datant de 2007 et 2008 pour retranscrire une directive européenne de 2002 est inopérante voire obsolète. De plus, cette réglementation ne concerne pas le chauffage électrique pourtant utilisé par près d'un tiers des foyers français, soulignent les deux ONG. Malgré les nombreuses annonces sur l'ambition de notre pays en la matière, la France n'est même pas en règle avec les textes européens, estiment-elles dans un communiqué. Une plainte a été déposée mardi devant la Commission européenne pour non-respect par la France de la directive performance énergétique des bâtiments (DPEB).De telles plaintes sont fréquentes à Bruxelles et peuvent déboucher, si elles sont jugées recevables, sur des procédures d'infraction. Mais ces procédures sont très codifiées et très longues, de l'ordre de plusieurs années. Au-delà de la plainte, les deux ONG espèrent une pression de la Commission sur la France alors que le gouvernement met la dernière main à son projet de loi sur la transition énergétique. Ce texte, censé tirer les conclusions du débat national organisé en 2013 sur le sujet, doit s'appuyer sur les engagements du président, François Hollande, en termes de réduction de la consommation globale d'énergie (-50% d'ici 2050), de diminution de la part du nucléaire dans la production d'électricité (de 75 à 50% à l'horizon 2025) et de développement des énergies renouvelables. En matière d'efficacité énergétique, on attend de cette loi une obligation de rénovation énergétique à certaines étapes importantes de la vie d'un bâtiment (ravalement par exemple), souligne Maryse Arditi, spécialiste énergie chez FNE.Romandie 24/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites