BelleMuezza 0 Posté(e) le 15 mars 2012 L'Afrique devrait générer davantage de déchets dits électroniques que l'Europe à partir de 2017, en raison de sa consommation "exponentielle" d'ordinateurs et, plus encore de téléphones portables, ont prévenu des experts jeudi à Nairobi. "Une étude nous indique que l'Afrique produira plus de déchets électroniques que l'Europe en 2017", a déclaré à la presse Katharina Kummer Peiry... "Au rythme où vont les choses (...) en 2017 nous serons confrontés à une énorme quantité de déchets électroniques, davantage même qu'en Europe", a renchéri Miranda Amachree. , . Ces experts s'exprimaient à l'occasion d'un colloque, au siège du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) à Nairobi, sur le défi croissant que pose à l'Afrique la gestion des déchets électroniques, une définition qui inclut également les télévisions, refrigérateurs, etc. ... A l'origine de ce phénomène, "il y a la croissance démographique (...) et le taux de pénétration. De plus en plus de personnes ont accès à ces produits" en Afrique, qui a désormais dépassé le seuil du milliard d'habitants, a relevé Mme Kummer Peiry. ... "L'utilisation d'équipements électriques et électroniques, et en particulier d'outils d'information et de télécommunication, demeure bas en Afrique en comparaison à d'autres régions du monde, mais elle augmente de façon spectaculaire", note un rapport du programme Afrique de la mise en oeuvre de la convention de Bâle rendu public le mois dernier. ... L'Afrique, où le recyclage de ces équipements demeure largement informel, "doit évoluer vers un recyclage plus encadré pour s'assurer que les métaux précieux sont extraits comme il se doit, par exemple, des téléphones portables", a souligné Mme Kummer Peiry. Car ce qui est un problème potentiel peut être transformé en chance de développement économique, a souligné pour sa part Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE. "A partir d'une tonne de téléphones cellulaires, une fois retirées les batteries, vous pouvez extraire 3,5 kg d'argent, 340 grammes d'or, 140 grammes de palladium et 130 kg de cuivre", a-t-il précisé à la presse. De plus, fondre des métaux recyclés "requiert trois à quatre fois moins d'énergie que de fondre des métaux à l'état naturel", a-t-il ajouté. M. Steiner a cependant reconnu qu'un transfert des technologies appropriées vers l'Afrique était un préalable à un meilleur recyclage sur ce continent.Lire la totalité de l'article sur Sciences et Avenir 15/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites