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Papillons : les espèces menacées en France et dans le monde

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Seize espèces de papillons de jour sont menacées de disparition en France métropolitaine et dix-huit autres quasi menacées. C’est ce que révèle le nouveau chapitre de la Liste rouge des espèces menacées en France.

J'ouvre ce chapitre sur les papillons, avec quelques photos que vous trouverez ci-dessous. Je reviendrai plus tard pour ajouter des précisions.

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©️ Philippe Mothiron

La situation actuelle de l’Hespérie du Barbon est en grande partie due à l’urbanisation intensive du littoral

Sciences et Avenir 16/03/2012

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©️ Daniel Morel

La Vanesse des pariétaires vit à proximité des lisières, des talus et des murets chauds et ensoleillés où pousse sa plante-hôte, la Pariétaire officinale.

Sciences et Avenir mars 2012

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©️ David Demerges

Classé espèce “Vulnérable” en France métropolitaine.

Sciences et Avenir mars 2012

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©️ David Demerges

Réparti de l’Afrique du Nord jusqu’au Nord-Ouest de la Chine, l’Hermite est un papillon de jour de couleur marron, rayé d’une bande blanche, qui fréquente les pelouses sèches rases et les sols nus rocailleux. En France, il est présent sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception de l’Ouest et de presque toute la moitié Nord d’où il a disparu.

Sciences et Avenir mars 2012

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©️ David Demerges

Le risque de disparition des 253 espèces de papillons de jour a été étudié par le Comité français de l’UICN et le Muséum national d’Histoire naturelle, en collaboration avec l’Office pour les insectes et leur environnement et la Société entomologique de France.L’Azuré des paluds (Maculinea nausithous), classé “Vulnérable” en métropole.

Sciences et Avenir mars 2012

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©️ Michel Savourey

L’Azuré du baguenaudier (Iolana iolas), une espèce classée “Quasi menacée” en France métropolitaine.

Sciences et Avenir mars 2012

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©️ Daniel Morel

Le Nacré de la canneberge est un papillon caractéristique des milieux associés aux zones humides de type tourbières, où pousse la plante nourricière de ses chenilles, la Canneberge. En France, seules les populations du massif du Jura semblent encore se maintenir.

Sciences et Avenir mars 2012

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Selon un rapport publié, la population des papillons monarques qui vont passer l'hiver au Mexique baisse considérablement chaque année. En 2012, il y en a eu ainsi 28,1% moins que l'an passé.

Image Maxisciences

Alors que la liste des espèces menacées ne cessent de s'allonger dans le monde, c'est une nouvelle alerte que déclenche un rapport réalisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), des donateurs privés et la mission nationale mexicaine sur les zones protégées. Celui-ci révèle que les papillons monarques qui vont habituellement passer l'hiver sont de moins en moins nombreux.

D'après les données communiquées, la population accuse en 2012 une baisse de 28,1%. Cette année, les monarques couvrent ainsi 2,89 hectares de forêt alors qu'ils occupaient l'an dernier près de 4 hectares l'an dernier et 4,7 hectares en 2010.

D'après les experts, cette baisse du nombre de ces papillons serait en partie attribuable aux sécheresses qui ont touché certaines régions des États-Unis et du Canada où les papillons se reproduisent. Mais les zones qui abritent les lépidoptères pour l'hiver, à l'ouest de Mexico sont également victimes de déforestation.

Les experts s'inquiètent d'ailleurs depuis deux ans de ce constat. En 2010, le nombre de papillons venus passer l'hiver au Mexique avait chuté de 75%, atteignant le niveau le plus faible depuis 1993.

Maxisciences 18/03/2012

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Une nouvelle étude compilée par Butterfly Conservation et le Centre for Ecology and Hydrology (CEH) estime que 72% des espèces de papillons britanniques ont diminué, et que même le nombre d'espèces communes ont chuté de 24%.

La raison? Une perte de l'habitat semble être la raison principale de ce déclin.

De BBC News :
L'étude porte sur les données de plus de 10 ans, basée sur deux enquêtes de longue durée. Le nombre de papillons est évalué (calculé?) pour chaque espèce, sont prises également en compte les variations de poids constatées.

Parmi les papillons accusant les plus fortes baisses : les Fritillary à bordure de perles (Pearl-bordered Fritillary), le duc de Bourgogne (the Duke of Burgundy) et le grand Fritillary Brown (High Brown Fritillary) qui enregistrent une chute de 69% de leur population.

Certaines des espèces les plus rares sont particulièrement vulnérables à la perte d'habitat dont elles ont besoin pour prospérer.

Mais l'étude a également révélé que même les papillons communs, y compris le petit Skipper (Small Skipper), bleu commun(Common Blue) et Petite tortue (Small Tortoiseshell) on connu des baisses au cours de la décennie.

En termes de répartition, l'étude révèle que les espèces de papillons du Royaume-Uni ont diminué d'environ un quart au cours des dix dernières années, tandis qu'en Ecosse leur nombre a augmenté de 11% pendant la même période !

De Scotsman.com :
Richard Fox, responsable de l'enquête, a dit qu'un certain nombre d'espèces sont arrivées Ecosse, le Comma est un exemple de premier plan.

"Les frontières sont le premier port d'escale pour les papillons allant vers le nord. Le Comma (Virgule?) est un exemple particulièrement frappant, car il n'avait pas été enregistré en Ecosse depuis environ 150 ans jusqu'à il y a une décennie.

"Le sud de l'Ecosse et le nord de l'Angleterre n'ont jamais eu autant de papillons. Ainsi le virgule (Comma), le bois rugueux (Speckled Wood), Orange-pointe (Orange-tip), Holly Bleu (Holly Blue) et Petit Skipper (Small Skipper ) peuvent maintenant être vus dans les jardins... en promenant son chien...."

Cela dit, les espèces de papillons qui ont des besoins spécifiques en terme d'habitat ont également diminué en Ecosse.

Cela est particulièrement inquiétant car le nombre de papillons est "utilisé" comme un indicateur de la qualité de l'environnement. Des études récentes ont également montré une chute du nombre d'oiseaux. Ces résultats nécessitent une action immédiate et seront à mettre en exergue, dans une enquête de plus grande envergure sur la biodiversité.

Toutefois, il n'y a pas que de mauvaises nouvelles. L'étude montre aussi que les efforts de conservation ciblée ont aidé certaines espèces à se rétablir.

De The Guardian:
L'enquête "porte" sur quelques espèces rares, y compris le Grand bleu (large blue) -réintroduit dans les années 1980 après avoir disparu du pays - qui maintenant voit sa population en expansion ; et fritillaire santé (heath fritillary) qui a été ramené du bord de l'extinction.

Les autres espèces de papillons qui ont vu leur leur population en hausse comprennent les fritillaire des marais (marsh fritillary) et le petit bleu (Small blue).

Les experts appellent à une augmentation des programmes de conservation ciblée pour lutter contre le déclin et également, en même temps, d'inverser la perte de nombre d'espèces.

Care2 Décembre 2011

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La liste rouge des espèces menacées en France révèle que 16 espèces de papillons de jour sont menacées de disparition en France métropolitaine et 18 autres quasi-menacées. (voir plus haut)

Le Comité français de l’UICN et le Muséum national d’Histoire naturelle (en collaboration avec l’Office pour les insectes et leur environnement ainsi que la Société entomologique de France) ont étudié le risque de disparition des 253 espèces de papillons de jour. Les résultats révèlent que 16 espèces sont menacées tandis que 18 autres sont quasi-menacées.

Ainsi, l'Hermite, un papillon autrefois bien réparti en France, a subi une régression de ses effectifs de l'ordre de 30 % sur les 10 dernières années, rapporte notre-planete.info. Aujourd’hui il fait partie de la catégorie "Vulnérable". L’Azuré du mélilot est lui classé "Quasi-menacé".

Les causes principales de la chute des populations de papillons de jour sont les pratiques agricoles et une urbanisation croissante qui entraînent une destruction et une transformation des milieux naturels. Or, les papillons de jour sont très sensibles aux modifications de leur environnement. Par exemple, chez la plupart des espèces, les chenilles ne se nourrissent que sur une seule ou quelques plantes spécifiques, appelées "plantes-hôtes".

La régression de l'Azuré de la sanguisorbe est ainsi directement liée à celle des prairies humides où pousse la Sanguisorbe officinale l'unique plante-hôte de ce papillon. Avec l'intensification des pratiques agricoles, ces prairies ont été remplacées par des cultures ou modifiées par l'apport d'engrais, et ce papillon est aujourd'hui classé "Vulnérable".

De même, le Mélibée est menacé par la disparition de la Molinie, sa plante-nourricière qui ne se trouve plus que dans quelques localités du massif du Jura. Ce papillon fait partie des espèces "En danger critique" en France. L'urbanisation du littoral méditerranéen, qui n'a pas été revue depuis plus de 10 ans, aura également bientôt raison de l'Hespérie du barbon, un insecte qui a été classé lui aussi "En danger critique".

Dernier élément destructeur, le changement climatique. En effet, l'élévation des températures pousse certains papillons à rechercher des conditions de vie plus favorables vers le Nord ou en altitude. Toutefois, certaines espèces ne trouvent pas de nouveaux refuges et se trouve classés "En danger", comme le Fadet des tourbières.

Pourtant, le rôle des papillons de jour est loin d’être négligeable. Ils régulent la production végétale à travers l'alimentation des chenilles, ils jouent un rôle primordial au sein de la chaîne alimentaire (ils nourrissent des oiseaux et certains mammifères) et ils participent à la pollinisation des plantes à fleurs.

De plus, ils constituent de véritables « bio-indicateurs » de l'état de santé des milieux naturels. Les papillons de jour sont ainsi utilisés par les gestionnaires d'espaces naturels pour étudier et évaluer l'état des milieux ouverts comme les pelouses naturelles, les prairies ou les friches.

Si une quinzaine d'espèces fait déjà l'objet d'une protection réglementaire incluant leurs aires de reproduction et de repos et que les quatre Azurés Maculinea bénéficient d'un plan national d'action, il est nécessaire de renforcer les mesures de préservation des habitats.

Comme pour beaucoup d'autres espèces, l'évolution des pratiques agricoles et l'arrêt de l'artificialisation des milieux naturels sont indispensables pour empêcher que les seize espèces aujourd'hui menacées ne disparaissent du territoire métropolitain et que les dix-huit autres "Quasi menacées" ne soient à leur tour gravement menacées.


Maxisciences 24/04/2012

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