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Le coin des news concernant la forêt, les bonnes et les moins bonnes nouvelles

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EQUATEUR : grande marche indienne contre le pillage des ressources naturelles
Visage peint et lance à la main, plusieurs centaines d'Indiens d'Equateur poursuivaient mercredi une grande marche vers Quito, entamée le 8 mars, décidés à faire entendre leur déclaration de guerre au pillage des ressources naturelles.

Avant d'arriver à Quito, le cortège bariolé, organisé par la principale organisation indigène équatorienne, a fait halte à Saquisili, à quelque 70 kilomètres de la capitale.

Un arrêt en forme de symbole dans cette petite localité perchée dans la cordillères des Andes, où les deux-tiers de la population est d'origine indienne, et le dernier tiers métisse.

Avant de reprendre la route, les organisateurs de la marche ont tenu une dernière réunion stratégique dans le local de paysans, sous la garde de "guerriers" arborant la traditionnelle couronne de plumes.

"Nous luttons pour la révolution agraire et l'approbation d'une loi sur l'eau, et pour dire +non+ à l'exploitation minière à grande échelle dans le pays, car cela va détruire la nature", lance à l'AFP le président de la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie), Humberto Cholango.

A moins d'un an de l'élection présidentielle de février 2013, la principale organisation indienne équatorienne a donné le 8 mars le coup d'envoi d'une marche de deux semaines à travers le pays, pour protester contre la politique du gouvernement de Rafael Correa, proche du Vénézuélien Hugo Chavez.

A l'issue de la réunion de Saquisili, les organisateurs ont annoncé "la décision inébranlable" de gagner jeudi le parc du Petit Arbre, dans le centre moderne de la capitale, quels que soient les derniers "obstacles" rencontrés.

"Nous surmonterons toutes les difficultés et nous arriverons à Quito", a assuré à l'AFP Delfin Tenesaca, un des dirigeants, représentant les communautés d'origine andine.

Mercredi en fin de journée, un millier d'Indiens étaient déjà parvenus à la périphérie de la capitale, à la veille des manifestations prévues à la fois par les opposants et les sympathisants de M. Correa.

La Conaie reproche au dirigeant socialiste, qu'elle soutenait au moment de son élection en 2007, de suivre depuis en sous-main un programme néolibéral, et s'inquiète notamment de la gestion de l'eau, et des conséquences sur l'environnement de l'exploitation minière, en plein essor dans le pays.

Cette communauté, qui affirme représenter le tiers des 14 millions d'habitants de l'Equateur, a déjà provoqué la chute de deux chefs d'Etat, Abdala Bucaram, en 1997, et Jamil Mahuad, en 2000.

Rafael Correa, qui est soutenu par d'autres associations indigènes, a estimé que la marche avait été "un échec total" dès son départ à 700 km au sud de Quito, dans la province amazonienne de Zamora Chinchipe, où le gouvernement a signé un gros contrat d'extraction de cuivre avec une compagnie chinoise.

M. Correa, qui jouit d'une forte popularité pour avoir mis en oeuvre des programmes sociaux et procédé à une renégociation des contrats avec les multinationales pétrolières, accuse la Conaie d'agir avec la complicité de l'opposition.

"S'ils sont 500, nous serons 50.000", a-t-il récemment averti en guise de comité d'accueil à Quito, appelant ses partisans à se réunir pour soutenir sa "révolution citoyenne".

"Nous sommes des gens pacifiques, nous ne sommes pas en train de déstabiliser le gouvernement comme il le prétend. Nous ne sommes pas contre la démocratie", a répondu, depuis Saquisili, Raul Ilaquiche, un autre dirigeant indien et ancien député du mouvement Pachakutik, bras politique de la Conaie.


Sciences et Avenir 22/03/2012

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Bonnes nouvelles pour les Kichwa de Sarayaku en Équateur : au bout de dix ans d'une longue procédure, la justice leur a donné gain de cause contre le gouvernement équatorien en confirmant leur droit à l'autodétermination. Sauvons la forêt a soutenu le peuple Kichwa par des pétitions et des dons.


<p>Bonnes nouvelles en provenance de la communauté indienne Kichwa, qui vit dans la région de Sarayaku en Équateur. Après dix ans, ils ont gagné leur procès contre le gouvernement équatorien.

Depuis près de trente ans des entreprises sont intéressées par les réserves pétrolières de la région de Sarayaku. Bien organisée, la communauté locale avait résisté aux pressions du gouvernement et des compagnies pétrolières. En 2003, des ouvriers de compagnies pétrolières et militaires ont pris d'assaut la région, détruisant 260 hectares de forêt. Se retirant face à la résistance, ils laissèrent sur place 1,5 tonnes d'explosifs dont une grande partie est enterrée à ce jour. L'affaire est portée depuis 2005 devant la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH).

Le 25 juillet 2012, la CIDH a émis une sentence sur le cas Sarayaku et confirmé la responsabilité de l’État équatorien dans la violation du droit du peuple Kichwa. Elle a octroyé des compensations à ce dernier et ordonné le retrait des explosifs de son territoire. Elle a en outre confirmé son droit à l'autodétermination.

[b]Victoire obtenue « grâce à la solidarité des personnes et organisations engagées pour les droits des peuples autochtones »[/b]


Les autochtones avaient porté plainte contre le gouvernement équatorien pour violations de leur droit foncier, des droit de l'homme et de leur autonomie légitime. Ils ont demandé le respect de leur droit à la consultation préalable, libre et informée définie par la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail.

Le forage pétrolier avalisé par le gouvernement équatorien et situé en plein coeur de la forêt tropicale menace l'intégrité culturelle et territoriales du peuple Kichwa. Sarayaku est situé dans la province de Pastaza, dans le sud-est du pays, au milieu de forêts vierges et intactes de l'Amazonie.

Dans une lettre adressée aux organisations les ayant soutenus, les Kichwa ont commenté leur succès: «Sarayaku se déclare satisfait de cette victoire. Nous l'avons obtenu grâce aux efforts immenses de la population mais aussi grâce à la solidarité des personnes et organisations engagées pour les droits des peuples autochtones. Sarayaku déclare vouloir observer avec vigilance l'application de la décision du tribunal et le respect des territoires des peuples autochtones, en particulier au regard de projets nuisibles comme le forage pétrolier.»

Sauvons la forêt avait soutenu le peuple Kichwa par des pétitions et des dons. Nous remercions chaleureusement tous les participants et donateurs au nom des Sarayakus.



SAUVONS LA FORET.ORG 05/08/2012

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Les habitants de Betaua ont défendu courageusement et victorieusement leur forêt : permis d'exploitation retiré par le chef de district à une société minière, annulation par la justice d'un projet de port sur leur territoire. Nos partenaires de JATAM ont soutenu la communauté par tous les moyens, y compris vos dons.


<p>Chaque fois que le chef du village et le responsable de campagne de JATAM appelaient à manifester, les villageois de Betaua répondaient présents en se rassemblant dans les rues. Ensemble, ils ont protesté contre le projet d'une mine de fer qui aurait détruit non seulement la forêt de leur communauté mais aussi une réserve naturelle avoisinante. La forêt pluviale du département de Tojo Una-Una sur l'île des Célèbes (ou Sulawesi) abrite de nombreux arbres de haute valeur comme l'ébène ou le meranti (shorea bracteolata). On y trouve aussi le Calao des Célèbes, une espèce d'oiseau endémique.

[b]Le chef de district recule face aux protestations de la communauté[/b]


Les habitants de Betaua n'avaient pas été informés, pratique habituelle, qu'une concession pour l'exploitation de minerai de fer avait été accordée à l'entreprise PT Ina Touna par le chef du district. Ils ont entendu pour la première fois parler de cette catastrophe imminente par les militants du réseau contre l'exploitation minière JATAM.

Le chef de district a finalement cédé à la pression populaire en retirant le permis d'exploitation de l'entreprise. Mais ce n'est pas tout car le conflit s'est aussi joué devant la justice : en novembre 2011 le chef de district avait pris ses «précautions» en décalant les frontières de la commune de Betaua vers l'intérieur des terres par décret. Son but était d'utiliser les zones récupérées pour la construction d'un port... pour l'exportation de minerai de fer de la société PT Ina Touna ! Le tribunal de district a déclaré illégale l'action du gouvernement du district et rétabli les limites administratives d'origine. Il oblige par ailleurs le gouvernement à rembourser l'intégralité des frais de procédure judiciaire.

[b]Un cas montrant l'importance des donations[/b]



Andika Ndika, le chef de campagne de JATAM est extrêmement heureux de ce succès car JATAM avait pris part à la préparation et au financement de la plainte. «Même si PT Ina Touna n'a plus son permis d'extraction, le port aurait été une invitation pour d'autres sociétés et investisseurs à faire des demande de licences minières.»

Ce cas montre avec quel succès notre partenaire indonésien utilise les dons dans la province de Sulawesi central. Soutenant de façon régulière l'action de JATAM à hauteur de 1.000 euros par mois, Sauvons la forêt vous appelle à poursuivre votre aide.

Les activistes ont besoin de fonds supplémentaires pour construire par exemple un centre éducatif pour les peuples autochtones de Dondo et Lauje dans la province Toli-Toli. Le gouvernement local a délivré onze concessions dans une forêt tropicale de montagne qui est un lieu sacré pour des indigènes et où ils trouvent une précieuse eau potable. Le centre éducatif permettrait non seulement d'offrir la possibilité d'apprendre aux autochtones à lire et à écrire, mais aussi à les informer sur l'activité minière, la protection de la forêt et leurs droits juridiques. Ainsi des fonds sont attendus d'urgence pour l'achat de matériel scolaire, livres, brochures et meubles.



SAUVONS LA FORET 01/08/2012
Merci vivement pour vos dons à JATAM et pour les indigènes de Toli-Toli.

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QUITO - Le président réélu d'Equateur, Rafael Correa, a annoncé samedi son intention de lancer des projets d'exploitation minière à grande échelle, malgré l'opposition d'une partie de la communauté indigène.

Les Equatoriens ont voté afin de pouvoir profiter de manière responsable des ressources naturelles non renouvelables, a déclaré M. Correa, réélu dimanche dernier pour un dernier mandat de quatre ans jusqu'en 2017, lors de son programme radiophonique hebdomadaire.

Au pouvoir depuis 2007 à la tête de ce pays de 15 millions d'habitants, ce dirigeant socialiste, économiste de 49 ans, a réaffirmé qu'il avait pour objectif la réduction de la pauvreté, un engagement pris envers les peuples d'Amazonie et de toutes les régions abritant des minerais et du pétrole.

L'an dernier, le gouvernement de M. Correa a ouvert la voie en signant un contrat minier d'un montant de 4,4 milliards de dollars avec la compagnie chinoise Ecuacorriente (Ecsa), qui lui permet d'exploiter pendant 25 ans un gisement de cuivre dont les réserves sont estimées à plus de 2 millions de tonnes dans la province amazonienne de Zamora-Chinchipe (sud-est).

Ce contrat a suscité la colère de membres de la communautés indigène, inquiète des répercussions pour l'environnement dans cette région dotée de l'une des plus riches biodiversités du pays.

Des manifestants issus de communautés, qui représentent le tiers de la population et ont déjà contribué au renversement de plusieurs chefs d'Etat dans le passé, avaient organisé une marche de protestation depuis l'Amazonie jusqu'à Quito. Afin de porter atteinte au gouvernement, ils portent atteinte au pays, aux pauvres, à cette Amazonie, a encore affirmé M. Correa, lors de son émission.

Nous ne sommes pas du côté des multinationales, nous sommes avec les pauvres, a-t-il martelé, en refusant que les Equatoriens soient des mendiants assis sur un tas d'or, une de ses expressions favorites.



ROMANDIE 23/2/2013

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