BelleMuezza 0 Posté(e) le 23 mars 2012 Journée mondiale de l'eauA l'occasion de la journée mondiale de l'eau, des manifestations étaient organisées dans le monde entier, le 22 mars, pour un meilleur accès à l'eau potable et la protection des ressources en eau douce.Jeudi, au Pérou, des milliers de personnes ont pris part à un rassemblement organisé à Lima, la capitale. Les habitants des zones les plus pauvres ont réclamé un accès à l'eau potable ainsi que l'amélioration des systèmes d'évacuation des eaux usées dans leur voisinage.A Rio de Janeiro, au Brésil, des pêcheurs, de nombreuses participants en maillots de bain, dont des employés de coopératives de pêche et des étudiants, ont nettoyé une plage encombrée de détritus, bien qu'elle soit très prisée par les touristes.Selon les Nations unies, près de 780 millions de personnes à travers le monde n'ont pas d'eau saine à disposition.NHK 23/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 mars 2013 NEW YORK (Nations unies) - Les Nations unies ont lancé vendredi une campagne pour tenter de lever un tabou et faire en sorte d'améliorer l'accès aux toilettes pour les 2,5 milliards de personne qui n'en ont pas, une cause majeure de problèmes de santé.Cette campagne mise en place à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau vise à réduire le triste bilan qui voit chaque jour 3.000 enfants de moins de cinq ans mourir de maladies dues à l'absorption d'eaux impropres à la consommation, comme le choléra ou la dysenterie.C'est une catastrophe silencieuse qui mérite toute notre attention, a dit le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, un pionnier pour ce qui est d'aborder la question des toilettes.Il y a un tabou à propos des toilettes et des défécations en plein air, a-t-il ajouté en rappelant un discours devant l'Assemblée générale en 2010. Il y avait des murmures dans l'assistance, j'ai terminé mon discours avec le mot "toilettes". Ce n'est pas très commun à l'ONU. Le mot que je vais employer de plus en plus à présent est: "défécation en plein air", a-t-il encore lancé. Cette pratique est courante pour des millions de personnes dans les pays pauvres, qui doivent faire leurs besoins en plein air.Pouvez-vous imaginer le manque de dignité de cet acte, le risque de se faire violer si vous êtes une femme ou une jeune fille et que vous sortez la nuit, mais également le risque pour la santé et l'environnement?, a encore demandé le diplomate suédois.Diminuer de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à des toilettes avec de l'eau propre d'ici 2015 était l'un des huit Objectifs de développement du millénaire sur la santé et la pauvreté, fixés en l'an 2000. C'est l'objectif le plus loin d'être réalisé: au rythme actuel ce but ne sera pas atteint avant 2075. C'est un tabou que nous voulons briser, c'est un vrai problème pour 2,5 milliards de personnes, a encore souligné M. Eliasson.L'ONU veut tenter d'atteindre l'objectif fixé en 2000 d'ici 2025. Le groupe WaterAid estime que 2030 est une date plus réaliste, mais que cela nécessitera des dizaines de milliards de dollars d'investissements. Selon M. Eliasson les gouvernements doivent dépenser plus pour leurs investissements sanitaires et faire des toilettes une priorité. Il faut aussi éduquer les populations pour éviter les maladies.L'Unicef indique avoir aidé environ 25 millions de personnes à avoir accès à des toilettes.ROMANDIE 22/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 mars 2014 Aujourd'hui 800 millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable dans les pays en développement, une situation qui fait plus de victimes chaque année dans le monde que les armes. Cette problématique inquiète fortement Helvetas qui lance samedi sa campagne à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.L'organisation d'aide au développement a décoré des fontaines publiques de toute la Suisse, les transformant en mémorial orné de couronnes mortuaires, bouquets de fleurs et bougies, afin de rappeler aux passants les nombreuses victimes de l'eau insalubre."Personne n'a perdu la vie ici mais, ailleurs dans le monde, des milliers de personnes meurent chaque jour à cause d'une eau impropre à la consommation", écrit Helvetas dans un communiqué diffusé vendredi. Pour sa campagne, l'organisation a créé deux nouvelles affiches: "Serial killer" et "Roulette africaine".Selon Helvetas, quelque 3000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour de maladies causées par de l'eau souillée. Avec des mémoriaux préparés à Genève, Berne, Zurich, Baden (AG), Frauenfeld (TG) et Thusis (GR), "Helvetas veut attirer l'attention sur cette situation dramatique". Karin Andrea Leu 20/3/2014En 2010, l'accès à l'eau potable a été reconnu comme un droit humain par l'ONU, rappelle Helvetas basé à Zurich. Mais "des questions importantes demeurent cependant ouvertes: à qui appartient l'eau ? Qui peut en disposer ? Qui est responsable de s'assurer que tous aient accès à l'eau ?", s'interroge l'oeuvre d'entraide.Romandie 22/3/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 mars 2014 La Journée mondiale de l'eau, le 22 mars, suscite moult animations et expositions en France comme ailleurs. Citons notamment celles des ONG de la Coalition Eau et la grande Nuit de l'eau organisée par la Fédération française et l'Unicef dans de nombreuses piscines. UNICEF Comité Hauts-de-Seine 9/3/2014C'est aussi le moment de s'arrêter sur la lenteur des progrès de développement qui laisse 768 millions d'humains sans accès à une source d'eau améliorée, c'est-à-dire un puits ou une source dans laquelle ne s'approvisionnent pas aussi les animaux, selon la définition de par l'Organisation des Nations unies. Agence Française de Développement 9/7/2010 la ville de Cap-haïtien en 2006 | Wikimedia CommonsDans son Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau 2014, rendu public le 21 mars, l'ONU avance aussi une autre estimation : selon l'indicateur retenu, ce seraient en fait 3,5 milliards de personnes qui ne bénéficient pas d'une eau sûre, propre, accessible et abordable. gwplive 22/1/2013A l'heure des grands bilans, le chiffre de 2,5 milliards d'individus qui n'ont pas accès à un système d'assainissement suscite moins de débat. Pourtant derrière cette donnée se cache des souffrances quotidiennes, en particulier pour les femmes lorsqu'elles cherchent à s'isoler, pour les filles qui finissent par déserter l'école sans toilette et pour les enfants victimes de maladies hydriques. lorientlejourTube 29/7/2013En outre, l'ONU s'inquiète de l'impact sur l'environnement des 80% à 90% d'eaux usées qui sont rejetées sur la planète sans traitement. L'Agence française de développement (AFD) en a fait un de ses chevaux de bataille, nous dit Cassilde Brénière. En tant que chef de la division eau et assainissement de l'agence chargée de financer l'aide publique aux pays du sud – essentiellement sous forme de prêts -, elle a répondu à quelques-unes de nos questions.Cassilde Brénière, selon vous, l'accès à l'eau est-il toujours une priorité de l'Agence française de développement ?Réponse: Bien sûr. Porté par les Nations unies, cet Objectif de développement-là semble en bonne voie pour atteindre son but, même s'il progresse avec d'énormes disparités. Rappelons qu'un habitant des Etats-Unis utilise en moyenne 300 à 400 litres d'eau par jour, un Européen 120 à 150 litres et un Africain des contrées subsahariennes 20 à 30 litres. Il reste beaucoup à faire. FondationChirac 19/10/2011L'Afd consacre grosso-modo la moitié de ses moyens à améliorer la distribution d'eau potable dans les pays en voie de développement. L'accès n'est pas la seule difficulté, le gaspillage aussi pose problème. De grandes quantités d'eau sont perdues en Amérique latine, tandis que l'Afrique subsaharienne reste déshéritée.Quant aux pays méditerranéens, ils se trouvent confrontés à l'épuisement de lnombreux aquifères. La qualité de ces réservoirs naturels se dégrade et les rend inutilisables. En effet quand les nappes sont surexploitées, leur niveau baisse permettant l'intrusion d'eau salée. C'est le cas au Maroc, en Tunisie, en Jordanie, dans les Territoires palestiniens… videosafd 28/4/2009Une de nos actions consiste à acheter de l'eau à Israël pour la diluer et faire baisser le taux de sel de l'eau qui est distribuée à Gaza. C'est un projet qui se mène dans des conditions difficiles, mais nous en sommes relativement contents, car il modifie la vie des habitants.Quelles évolutions se dessinent pour l'avenir ?Réponse: L'AFD s'est engagée à consacrer au domaine de l'eau, 700 millions d'euros par an de 2014 à 2018, en faveur des pays en développement et 50 millions en d'euros en direction de l'Outre-mer. Nous voulons renforcer nos actions et augmenter la part de nos financements en faveur de l'assainissement. C'est une problématique qui nous préoccupe.Nous contribuons actuellement à la fois à des programmes de développement permettant aux gens de disposer de toilettes et à l'installation d'unités d'épuration des eaux usées. Ces trois dernières années, nos programmes ont permis de faciliter l'accès à l'assainissement à 217 millions de personnes par an, en particulier au Brésil, Burkina-Faso, Maroc, en Tunisie, Palestine, Egypte… Agence Française de Développement 28/7/2010En comparaison des enjeux de l'eau potable, les gens sont moins conscients que ce sont des questions essentielles à la fois pour la sauvegarde de la santé et pour le bien-être humain. Maladies d'origine hydriques, les diarrhées sont la seconde cause de mortalité infantile : elles en tuent 2 000 de moins de 5 ans, en moyenne, chaque jour dans le monde.Et l'assainissement a bien sûr un impact direct sur la vie aquatique et donc in fine sur la qualité de la ressource elle-même. Agence Française de Développement 4/12/2013Constatez-vous des progrès ?Réponse: Oui, car nous faisons des études d'impact. Pour autant, il est difficile d'attribuer la régression des maladies hydriques à une seule origine. Nous accompagnons systématiquement nos programmes d'actions de sensibilisation à l'hygiène, ce qui compte aussi.Ce sujet figure-t-il davantage sur les agendas internationaux aujourd'hui ?Réponse: Il n'est plus tabou, mais il y a encore tant à faire ! Nous voulons motiver à la fois nos partenaires bailleurs internationaux et les pays du sud à consentir à des efforts dans ce domaine. Il faut agir. abamako 21/3/2014Par exemple, le lac Victoria, la deuxième plus grande étendue d'eau douce du monde, est victime de blooms d'algues et de pollutions graves qui entraînent la disparition d'espèces. Avec la Banque mondiale et l'agence allemande d'aide au développement, nous contribuons à un gros programme de traitement des rejets des villes dépourvues de stations d'épuration qui sont situées dans trois Etats, autour du lac Victoria.Pouvez-vous nous citer d'autres d'opérations qui vous tiennent à cœur ?Réponse: Outre la bande de Gaza, je répondrai le prêt de 100 millions d'euros que nous avons accordé aux autorités brésiliennes pour financer un système de collecte et de traitement des eaux usées dans douze villes de l'Etat de Santa Catarina, dans le sud du pays. UniversiteTiaretTv 20/3/2014Et puis l'alimentation de quartiers périphériques, informels et délaissés, de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Aujourd'hui, dans cette ville, l'une des plus grandes d'Afrique, le réseau fonctionne. Les gens se sont mis à payer l'eau à la borne-fontaine.Nous nous appuyons sur des associations locales d'usagers qui se chargent de la comptabilité. Ce projet qui marche bien en suscite d'autres de la part des habitants. Cela va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle on ne peut pas vendre d'eau dans des quartiers pauvres, à un prix abordable évidemment.Le Monde Planète 22/3/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 mars 2014 A l'occasion de la journée mondiale de l'eau, le World Ressources Institute (WRI) publie son classement des rivières les plus asséchées parmi les 100 bassins les plus peuplés au monde. De ces cours d'eau dépendent pour leur approvisionnement plusieurs milliards de personnes, de nombreuses activités économiques et des écosystèmes. Selon le World Ressources Institute, la rivière Colorado est l'un des cours d'eau dans le monde à souffrir régulièrement de manque d'eau SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPAAux premiers rangs du classement se trouvent l'Indus en Asie du Sud, le fleuve jaune en Chine ainsi que le Rio Grande et la rivière Colorado aux Etats-Unis. Ces rivières sont parfois tellement pauvres en eau qu'elles ne parviennent plus à atteindre l'océan. Une conséquence de l'augmentation des besoins liés à l'irrigation, l'industrie et l'usage domestique. La sécheresse qui parfois s'y ajoute ne fait qu'aggraver une situation qui met à risque l'accès à l'eau de la population, la croissance économique, et peut parfois contribuer à une instabilité politique.Glen Canyon Dam dans le bassin de la rivière Colorado. Crédit photo: James Phelps MarvinPour établir sa classification, le World Ressources Institute mesure le "stress hydrique" sur une échelle de 0 à 5. Cet indicateur correspond au rapport entre les prélèvements annuels en eau et les réserves renouvelables de la région. Dans les bassins présentant un stress important (3 à 4 sur l'échelle du WRI), 40% de l'eau disponible est ponctionné chaque année. Dans les zones "hyper stressées" (4 à 5 sur l'échelle du WRI), ce chiffre peut grimper jusqu'à 80%.Infographie : WRI.ORG La liste des rivières concernées par ordre de classement : Infographie : WRI.ORGSciences et avenir 21/3/2014 - WRI.ORG Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 22 mars 2014 La commission européenne approuve l’instauration d’un droit à l’eau et à l’assainissement demandé par la première initiative citoyenne européenne.Lancée en avril 2012, l’ initiative citoyenne européenne permet à un million de citoyens provenant d’au moins un quart des États membres de l’UE d’inviter la Commission européenne à prendre des mesures dans des domaines relevant de sa compétence.«Right2Water», est la première initiative citoyenne européenne à avoir abouti. Elle a recueilli le soutien de 1,68 million de citoyens et les seuils légaux ont été largement dépassés dans 13 États membres. La commission devait alors examiner la demande et apporter une réponse. C’est ce qu’elle vient de faire jeudi dans un communiqué.La Commission approuve donc l’initiative et «de faire en sorte que tous les citoyens de l’UE jouissent du droit à l’eau et à l’assainissement, de veiller à ce que l’approvisionnement en eau et la gestion des ressources hydriques ne soient pas soumis aux règles du marché intérieur et soient exclus de la libéralisation, et d'intensifier ses efforts pour garantir l’accès universel à l’eau et à l’assainissement dans le monde entier». Frédérick Moulin 24/2/2014Cela va passer par une intensification des efforts demandés aux Etats membres d’atteindre dès 2015 un bon état écologique de toutes les masses d’eau douce (ce que peu d’entre eux réussiront à faire, la France ayant reculé cette échéance à 2027). Une consultation publique au niveau européen sera par ailleurs lancée pour déterminer les améliorations à apporter dans la politique de gestion de l’eau.S et A 22/Mar/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 22 mars 2014 L’eau est sous la pression de la demande énergétique, s’alarme l’Unesco. En dehors de l’éolien et du solaire, tous les moyens de productions d’électricité exigent de l’eau.Le 22 mars, traditionnelle journée mondiale de l’eau pour l’ONU, est l’occasion pour l’Unesco de mettre l’accent sur un aspect peu connu de l'eau : l'énergie. En effet, les deux sont intimement liées.Sans les prélèvements dans les lacs et fleuves, on ne pourrait refroidir les centrales nucléaires et thermiques et même l’hydroélectricité n’est pas neutre en consommation puisque les lacs de rétention sont soumis à évaporation. Actuellement, 90% de la production mondiale d’électricité est donc dépendante de la ressource en eau. Nombre de mètres cubes d'eau disponibles par habitant et par an en fonction des régions du monde.Selon, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les prélèvements à fin de production d’énergie représentent 583 milliards de m3 dont 66 milliards sont consommés: "certes, prélèvement, cela signifie que l’eau est restituée en aval au milieu naturel, prévient Rick Connor, auteur principal de l’étude. Mais encore faut-il que ces usines aient en amont suffisamment d’eau à leur disposition, ce qui ne sera pas nécessairement acquis dans un contexte de réduction de la ressource du fait du réchauffement climatique et de concurrence avec d’autres activités comme l’agriculture ou l’industrie".La demande mondiale en eau devrait augmenter de 55% d’ici à 2050. Tous les secteurs devraient être plus gourmands. L’agriculture avec 70% de la consommation pourrait limiter sa part si des méthodes d’irrigation plus efficaces sont mises en œuvre au niveau mondial. En revanche, avec la demande croissante de produits manufacturés et les besoins induits par le passage à 9 milliards d'humains sur la planète, la demande en énergie devrait grimper de plus d’un tiers d’ici à 2035. Et la seule production électrique devrait, elle, bondir de 70%. Évolution de la consommation énergétique mondiale par secteur depuis les années 1970. (Coal and Peat = charbon et tourbe, Oil = pétrole, Biofuels, waste and other sources = biocarburants, déchets et autres ressources, Other = autres) Selon l’Unesco, le secteur énergétique devrait donc augmenter ses prélèvements d’eau de 20% d’ici 2035 : "on devrait même voir la consommation augmenter car les centrales fonctionnant en circuit fermé vont se multiplier, assure Rick Connor. Or, si celles-ci prélèvent moins d’eau dans le milieu naturel, elles sont cependant plus consommatrices de cette ressource".Autre évolution défavorable : les biocarburants. Les plantes dédiées à cette utilisation doivent dans certains cas être arrosées, ce qui rend leur bilan global très défavorable. Les liens entre eau et énergie se retrouvent également au niveau de la consommation, avec parfois des effets inattendus. Ainsi, narre le rapport, c’est le coût subventionné de l’énergie qui a mis à mal les nappes phréatiques du nord de l’Inde.Le gazole ne coûtant pas cher, les agriculteurs ont pu mettre en œuvre des pompes plus puissantes pour aller chercher l’eau toujours plus profond, épuisant ainsi les réserves. Les conséquences en ont été dramatiques dans certaines régions où l’eau pompée s’est chargée en sel ou en arsenic. Consommation énergétique par personne et par an en 2010, exprimée en millions de BTU (British Thermal Unit). Un million de BTU correspond approximativement à l'énergie que l'on peut tirer de 30 litres de pétrole.Il faut par ailleurs de l’énergie pour rendre potable l’eau et l’acheminer dans les réseaux jusqu’au robinet final des utilisateurs. 0,37 kwh sont ainsi nécessaires pour chaque m3 d’une eau prélevée dans une rivière, 0,48 kWh pour un pompage souterrain.L’utilisation de nouvelles sources comme le traitement des eaux usées et la désalinisation est justement aujourd’hui limitée par le fait qu’il faut beaucoup d’énergie pour produire une eau de nouveau potable. Le coût de la désalinisation se situe ainsi entre 2,58 et 8,5kWh par m3. La désalinisation est pourtant l’une des techniques qui pourrait résoudre des problèmes de pénurie. AFP 21/3/2014C’est déjà le cas dans des régions bénéficiant d’une énergie à bon marché comme certains pays du Moyen Orient ou qui ont besoin d’eau pour des productions agricoles à haute valeur ajoutée comme l’Espagne.Autre solution : le traitement et la réutilisation des eaux usées. La méthanisation des effluents dans les stations d’épuration permet de rendre l’eau de nouveau utilisable et de produire de l’énergie.L’Unesco plaide également pour le développement du solaire et de l’éolien. Mais c’est aussi une véritable prise de conscience qu’appelle l’Unesco de ses vœux : "de l’extraction du pétrole au produit industriel fini vendu au consommateur, la gestion de l’eau doit être considérée comme un paramètre important dans les choix des procédés de transformation et de fabrication" souhaite Rick Connor.De même, l’imbrication des deux secteurs de l’eau et de l’énergie devrait imposer des synergies entre des gestionnaires qui aujourd’hui se parlent peu. Mais là se pose un souci de taille: si l’eau est majoritairement gérée par les services publics, l’énergie, elle, est presqu’essentiellement du ressort des entreprises privées.Sciences et avenir 22/3/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites