pacemaker91 0 Posté(e) le 9 janvier 2012 L'administration française menace de tuer les 700 lémuriens qui se trouvent sur l'îlot MBOUZI à Mayotte si une solution d'accueil n'est pas vitre trouvée. Motif de cette sentence de mort: l'association qui les a réintroduits sur l'îlot n'aurait pas contrôlé leur natalité et aujourd'hui cette population menacerait l’écosystème de l’îlot devenu en 2007 réserve naturelle.Sauf que l’administration oublie :- qu’ils appartiennent à une espèce protégée par les textes nationaux et internationaux car en voie disparition,- que le décret créant la réserve avait autorisé leur présence sans conditions (à l’époque ils étaient déjà 500),- que nombre d’entre eux ont été remis à l’association par la brigade de la nature elle-même qui les avait saisi chez des particuliers,- que l’arrêté qui annule l’autorisation donnée à l’association TERRE D’ASILE de les nourrir a fait l’objet d’un recours devant les tribunaux, qui est toujours en cours.Dans le rapport de la direction de l’environnement de Mayotte, de mars 2011, le fonctionnaire préconise l’abattage de ces lémuriens dont certains sont domestiqués !!!« 2/ Il s’agit de la solution la moins préjudiciable en terme de bien être animal ceux-ci ne mourant pas de faim.(…) L'idée est de protéger le gestionnaire et les services décentralisés de l'État qui risquent de pâtir de la vague médiatique qui s'en suivra (à l'image de la problématique « loup »).4/ Les associations de défense des animaux n’auraient pas le temps de s’organiser. La polémique s’essoufflera rapidement avec la disparition du sujet (contrairement à l'option du plan de réduction du nourrissage qui étalerait l'effet médiatique sur plus de 8 ans).(…)1/ de répondre fermement aux attaques médiatiques violentes et ce de façon conjointe : DEAL, Préfecture, gestionnaire, Ministère, ONCFS ;2/ de garder toute discrétion sur la préparation de l'action pour éviter toute levée de bouclier en amont de sa mise en œuvre ;3/ de mobiliser les services de police localement pour « barricader » l'accès à la réserve naturelle pendant la durée de l'opération ;4/ Dans le cas d'une euthanasie par le tir, les conséquences médiatiques pourraient être importantes, les coups de feux pouvant être perçus depuis Mamoudzou, chef lieu de Mayotte (A voir avec l'ONCFS s'il existe des armes adaptées silencieuses) ;5/ Si la mise en œuvre a lieu en 2011, il faudra supprimer 520 makis au minimum. 610 si l'on attend 2012.L'export de près de 1400 kg de cadavres par voie maritime jusqu'en décharge sur Grande Terre nécessitera de transiter par le port de plaisance de Mamoudzou où des manifestations de protestation sont à prévoir.L'idéal serait alors d'éliminer les cadavres en haute mer où la décomposition sera rapide et la pollution nulle en comparaison d'une mise en décharge à ciel ouvert (pas de centre d'équarrissage à Mayotte)6.5.5 CoûtsAn English translation is available on facebookhttp://fr-fr.facebook.com/#!/groups/lemuriens/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites