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POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines

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Paris (AFP) - Faut-il recourir plus largement à la circulation alternée en cas de pics de pollution? Au lendemain de la mise en oeuvre sans couac majeur de cette mesure en Ile-de-France, le ministère de l'Ecologie continue à plancher sur le sujet et Airparif promet un bilan dans les prochains jours.

"Nous ferons une analyse a posteriori" de l'impact sur les émissions de particules, a indiqué mardi à l'AFP Anne Kauffmann, la directrice-adjointe d'Airparif.

Lundi, le taux de particules est resté en deçà des seuils réglementaires d'information et d'alerte en Ile-de-France et le gouvernement a décidé de ne pas prolonger le dispositif.

A partir des mesures effectuées dans une cinquantaine de stations en région parisienne, les agents d'Airparif vont essayer de distinguer l'effet d'une météo plus favorable et celui de la baisse du trafic (moins 25 à 30% selon les axes).

En octobre 1997, lors de l'unique précédente expérience d'application de la circulation alternée dans l'Hexagone, la circulation avait été réduite de 15% dans la Petite couronne et de 20% dans la capitale.

A l'époque, l'alerte concernait les oxydes d'azote.

"La baisse avait été significative: on avait évalué que les émissions d'oxydes d'azote avaient chuté de 25% à Paris et de 15% en Ile-de-France", rappelle Anne Kauffmann.

L'analyse d'Airparif sera donc scrutée à la loupe par les autorités, notamment au ministère de l'Ecologie qui pourrait être conforté dans sa volonté d'étendre l'application de cette mesure.

En décembre, alors que la France est menacée de lourdes amendes par Bruxelles pour des pics de pollution trop fréquents dans une quinzaine de villes, le ministère avait affiché sa volonté d'agir en faveur de la circulation alternée.

Un décret avait été annoncé pour 2014 pour la rendre possible pour tous les pics de pollution (ozone, particules, oxydes d'azote), comme c'est le cas en Ile-de-France depuis 2011. Une table-ronde sur le sujet avec les collectivités et les régies de transport, initialement prévue en janvier, doit aussi être organisée ce printemps.

Selon une source à Matignon, "dans quelques jours" un arrêté interministériel précisera les mesures graduées à prendre lors de pics: l'idée est d'avoir des réponses plus harmonisées d'une région à l'autre (activités industrielle et agricole, circulation en général et des poids-lourds en particulier, etc.) même si la mise en oeuvre relèvera toujours d'une décision préfectorale.

Par ailleurs, "l'administration travaille à un projet de décret sur les conditions dans lesquelles on met en œuvre la circulation alternée", indique-t-on de même source, en précisant que cela va prendre encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois de concertation.

Deux voies sont étudiées:

- circulation alternée en fonction des plaques d'immatriculation, comme lundi en région parisienne,

- ou en fonction du niveau d'émission des véhicules matérialisé par une vignette ou une puce.


Lundi, le ministre de l'Ecologie Philippe Martin s'est félicité du "succès" de la mise en oeuvre d'une "mesure lourde": "Je veux croire que la prise de conscience de cette pollution comme élément de santé publique et le civisme et la compréhension des Français nous permettront d'aller plus loin", a-t-il affirmé.

Si la circulation alternée a été globalement bien reçue par la population - malgré 5.000 contraventions dressées - "c'est que l'impact sur la santé de la pollution est de mieux en mieux documenté et connu", estime Denis Voisin de la Fondation Nicolas Hulot.

"Cela a une certaine efficacité en cas de pic, mais ce n'est pas la panacée", poursuit M. Voisin, responsable des transports à la Fondation, "car la lutte contre la pollution passe par des mesures de long terme".

Analyse similaire chez Ecologie sans frontière: "C'est une mesure courageuse, mais une mesure d'urgence", commente Nadir Saïfi, vice-président de l'ONG. "Il faut prendre des mesures courageuses plus pérennes", plaide-t-il, comme un soutien plus fort au véhicule électrique.

"Il faut réfléchir sur l'exposition annuelle", souligne également Charlotte Songeur, ingénieur chez Airparif, car au delà des pics, "il y a un gros problème de pollution chronique".

Sciences et Avenir 18/3/2014

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L'organisme de surveillance de la qualité de l'air Airparif déconseille les exercices physiques intenses aux enfants et aux personnes âgées, jeudi 27 mars.

Vue aérienne depuis le ballon d'Airparif, dans le parc André-Citroën à Paris, le 26 mars 2014. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

La prévention d'abord. L'association Airparif, qui surveille la qualité de l'air en Ile-de-France, prévoit un taux de pollution aux particules au-delà du seuil d'information, jeudi 27 mars. L'organisme recommande aux populations les plus fragiles, enfants asthmatiques ou malades et personnes âgées ou cardiaques, d'éviter les exercices physiques intenses. Le seuil d'information est déclenché à partir d'une concentration moyenne de particules prévue au-delà de 50 microgrammes par m3 sur 24 heures.

Est-ce le retour du smog qui engloutissait la tour Eiffel il y a deux semaines ? Pas forcément. "A ce stade, il n'est pas possible de déterminer une prévision à moyen terme ni d'anticiper un épisode de longue durée avec des dépassements du seuil d'alerte", ajoute Airparif. "Pour le moment, d'après Météo France, les conditions sont différentes de celles constatées" lors du dernier pic, souligne Airparif. "En effet, les inversions de températures devraient durer moins longtemps sur la journée, du fait des mouvements ascendants permettant le brassage de l'air", selon l'association.

La région parisienne et une bonne partie de la métropole ont connu il y a deux semaines un fort épisode de pollution, avec des seuils d'alerte dépassés dans plus d'une trentaine de départements, et le seuil d'information dans une vingtaine d'autres. Le pic de pollution a été si fort que Paris et 22 communes ont mis en œuvre la gratuité des transports en commun pendant plusieurs jours et la circulation alternée, le 17 mars. Airparif doit bientôt rendre un rapport sur les résultats de cette mesure.

Francetv info 27/3/2014

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Paris (AFP) - Le seuil d'information de pollution aux particules, premier seuil d'alerte, était déclenché vendredi en région parisienne, a annoncé Airparif, agence chargée de surveiller la qualité de l'air en Ile-de-France, qui a précisé que contrairement aux prévisions, il n'avait pas été atteint la veille.

Cet épisode, en rien comparable aux niveaux atteints il y a deux semaines, devrait s'achever samedi.

BFMTV 26/3/2014


Le seuil d'information est déclenché à partir d'une concentration moyenne de particules PM 10 prévue au-delà de 50 microgrammes par m3 sur 24 heures. Lorsque le seuil d'information est dépassé, il est recommandé aux sujets les plus sensibles (enfants asthmatiques ou malades, personnes cardiaques) d'éviter les exercices physiques intenses.

"Hier, les concentrations observées en PM10 se sont élevées à 40 µg/m3, et donc ont été légèrement inférieures au seuil d’information (50 µg/m3). Après analyse, l’inversion de température du matin (qui est une cause de concentrations élevées) a été moins forte que celle prévue initialement", écrit Airparif dans un communiqué.

Ce vendredi, Airparif confirme le risque de dépassement avec un "maximum de concentrations compris entre 45 et 60 µg/m3".

"Pour samedi, il n’est pas prévu de dépassement du seuil d’information. Les niveaux attendus sont compris entre 40 et 50 µg/m3 en PM10", ajoute l'agence.

[...]Les émissions de particules, poussières ultra-fines, sont dues au chauffage (au bois ou au fioul), aux transports, à l'industrie et à l'agriculture. En milieu urbain, le trafic routier est une cause majeure.

Elles peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, et les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 microns), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Sciences et avenir 28/3/2014

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Paris (AFP) - Circulation alternée, gratuité des transports en commun, zone d'action prioritaire pour l'air, etc.: la municipalité va présenter le 19 mai au Conseil de Paris un nouveau plan antipollution, a indiqué vendredi l'adjoint aux transports, Christophe Najdovski.

"L'objectif est de retrouver un air de qualité à Paris et de respecter les normes européennes en matière de pollution. On doit agir vite et fort", a expliqué à l'AFP M. Najdovski.


BFMTV 9/5/2014



Ce plan antipollution, détaillé vendredi par Le Parisien, doit permettre à la Ville "la mise en place immédiate de mesures d'urgence quand on atteint le seuil d’alerte", a précisé l'ex-candidat EELV à la mairie de Paris.

Parmi les différentes mesures figure la relance, dans une version "améliorée", des Zapa, ces zones dans lesquelles les véhicules les plus polluants sont limités, voire interdits.

Ce dispositif issu du Grenelle 2, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait été abandonné par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en raison du peu d'empressement des villes à se porter candidates aux tests. Anne Hidalgo, maire PS de Paris, avait même appelé en mars à "zapper les Zapa".

Selon M. Najdovski, ce sont les "Zapa version NKM" qui étaient "inefficaces", car pas assez contraignantes "face à l'enjeu de la pollution de l'air". "On doit interdire l'accès à une masse plus importantes de véhicules", a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le plan antipollution de la Ville de Paris souhaite inciter les usagers à troquer leur voiture contre les transports en commun dès le début d'un pic de pollution.

Ainsi, la gratuité du stationnement résidentiel devrait être mis en place dès que le seuil d'information est dépassé, alors que pour l'heure la mesure est effective seulement quand le seuil d'alerte est atteint. Les Velib' et les Autolib' devraient être gratuits à partir du deuxième jour du seuil d'information.

De plus, la municipalité souhaite mettre en place la circulation alternée et la gratuité des transports en commun dès que le seuil d'alerte est susceptible d'être franchi.

 La pollution à Paris le 27 mars 2014 (c) Afp

Le programme antipollution prévoit également la fin du diesel dans les transports en commun. Le PDG de la RATP, Pierre Mongin, a fixé à 2025 la date de disparition de ses bus diesel, mais pour M. Najdovski, c'est "trop tardif". Il estime qu'il faut avancer l'échéance à 2020.

Paris veut également que les particuliers sortent du diesel. Ces derniers se verraient offrir un an de transport en commun gratuit s'ils décidaient de changer une voiture diesel.

Le coût global de ce plan n'est pas encore fixé. Il s'agit pour l'heure "de grandes orientations", a souligné M. Najdovski. La gratuité des transports en commun en Ile-de-France coûte à elle seule 4 millions d'euros chaque jour à l'échelle régionale.

Sciences et avenir 9/5/2014

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Paris (AFP) - Le bilan de la circulation alternée instaurée le 17 mars en plein pic de pollution en région parisienne est enfin dressé: la concentration de particules a été baissée de 6%, mais il faut revoir la méthode des plaques d'immatriculation et mieux choisir son moment.

"Une réelle diminution de l'exposition aux particules et une diminution encore plus forte de l'exposition au dioxyde d'azote liée à la mise en place de l'action a pu être révélée", constate Airparif, l'agence de surveillance de l'air en Ile-de-France, dans un rapport publié mercredi.

 Des policiers à Paris pendant la journée de circulation alternée, le 17 mars 2014 (c) Afp

Une telle mesure, déjà existante à Athènes ou dans les grandes villes italiennes, avait été mise en place en 1997 pour lutter contre le dioxyde d'azote. Mais il s'agissait d'une première pour lutter contre une pollution aux particules PM10, matières microscopiques en suspension déclarées cancérigènes par l'Organisation mondiale de la Santé.

Entre 05H30 et minuit, la diminution induite par la mesure est estimée à plus de 6%, soit une baisse de 4 microgrammes par m3 de PM10, à proximité du trafic et notamment sur les grands axes parisiens. Le chiffre atteint les 10% pour le dioxyde d'azote en journée sur le périphérique.

Le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches formé lors des processus de combustion des moteurs de voiture.

Dans les zones éloignées, "l'impact est moins perceptible" avec une amélioration de 2% pour les PM10.

Pour réaliser ce calcul, Airparif a modélisé et comparé les émissions polluantes des véhicules circulant le 17 mars avec celles d'un lundi de trafic "normal", en l'occurence celui du 10 mars. Ce jour-là, le seuil d'information avait été dépassé (concentration de plus de 50 microgrammes par m3 d'air).

La mesure de circulation alternée a été prise par le gouvernement le samedi 15 mars, dix jours après le début d'un épisode de pollution allant crescendo qui affectait particulièrement la région parisienne. La photo de la Tour Eiffel à peine visible derrière un voile grisâtre a fait le tour du monde.

Le 17 mars, le dépassement du seuil d'information étant attendu, les véhicules aux immatriculations impaires ont été interdites de circulation. En échange, tous les transports en commun étaient gratuits.

A Paris, la circulation s'est avérée de 18% inférieure à celle du lundi précédent, de 13% en petite couronne et de 9% sur la grande couronne, selon Airparif, et le seuil d'information n'a pas été atteint.

Mais pour l'agence, viser les véhicules en fonction de leur plaque d'immatriculation n'est pas la bonne méthode. "0]]Elle ne permet pas de cibler de façon sélective les véhicules les plus polluants[/b]", souligne l'agence, précisant: "des véhicules très émetteurs, de plaques impaires, ont circulé ce jour".

Autre problème: le moment choisi. La circulation alternée a le plus d'impact quand la pollution est forte et stagnante, soit une situation anticyclonique, peu de vent et une forte inversion de température, phénomène typique en hiver quand le sol se refroidit durant la nuit et qu'un grand soleil chauffe l'air en altitude, provoquant un couvercle empêchant la dispersion des polluants.

Or, selon Airparif, "ces conditions n'était pas complètement réunies lors de la journée du 17 mars". Un vent d'ouest avait commencé à souffler deux jours avant, et une inversion de température, pourtant prévue, n'a pas eu lieu.

En Ile-de-France, 30% des émissions de PM10 sont émises par l'industrie, 25% par le transport routier, 25% par le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage au bois) et 15% par l'agriculture (labourage, engins agricoles).

La circulation alternée a un "impact quantifiable et visible", conclut Aiparif, mais il faut "une action pérenne de grande envergure sur le trafic" pour s'attaquer à la pollution chronique, et pas seulement aux pics, qui touche entre 1 et 4 millions de Franciliens chaque année.

Sciences et avenir//14/5/2014

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Airparif prévoit ce 18 juillet un épisode de pollution atmosphérique à l'ozone liée aux fortes températures qui règnent actuellement sur la capitale.

Avec les fortes chaleurs de ce vendredi 18 juillet, l'association AirParif a déclenché le seuil d'information sur la pollution, les températures atteignant 36°C en Ile-de-France.

 Un zeppelin a survolé Paris jeudi 17 juillet pour mesurer le niveau d'ozone. ©️ MARTIN BUREAU / AFP

AirParif a d'ores et déjà prévu un pic de pollution atmosphérique à l'ozone et a élevé son alerte au niveau d'information, le premier des deux niveaux de vigilance.

Informer les citoyens sert deux objectifs : "conseiller les personnes sensibles (les jeunes enfants, les personnes âgées) de privilégier les activités calmes et limiter les activités physiques intenses" et émettre "des recommandations pour limiter ces émissions polluantes", avec un "encouragement à limiter la vitesse des véhicules et privilégier les transports en commun", explique Charles Kimmerlin, ingénieur à AirParif explique que D'abord "sur un volet sanitaire".  

La mairie a décidé de proposer la gratuité du stationnement résidentiel pendant toute la journée.

Dans le cadre d’un programme scientifique visant à mieux comprendre la manière dont se diffuse la pollution atmosphérique en ville, un zeppelin (ballon dirigeable) de 75 mètres de long a survolé la capitale à une altitude d’environ 300 mètres, avec mesure continue des taux de particules et d’ozone.

"Ce qu’on voudrait essayer de mieux comprendre, c’est par exemple comment dans une zone particulièrement polluée comme le périphérique, les polluants vont être transportés une ou deux rues plus loin ou dans les étages et ainsi exposer les habitants", explique à l'AFP Sébastien Payan, chercheur CNRS au laboratoire "atmosphère, milieux, observations spatiales".

"On a aujourd’hui des mesures au sol et des mesures avec les satellites, ajoute-t-il, mais pour arriver à faire le lien entre les deux, on a besoin de mieux savoir ce qui se passe dans les couches intermédiaires", entre 150 et 300 m d’altitude.

Sciences et avenir 18/7/2014

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Paris (AFP) - Attraction de l'ouest de la capitale, le Ballon de Paris n'emporte pas que des touristes : il abrite en permanence un appareil aussi discret que novateur, qui permet d'étudier les poussières les plus microscopiques, une des principales sources de pollution de l'air.

 Le Ballon d'Airparif au parc André Citroën, le 4 août 2014 à Paris (c) Afp

"Il y a des travaux solides sur les particules inférieures à 10 micromètres (PM10) et à 2,5 micromètres (PM2,5), mais pour celles (qui sont) encore plus fines, en dessous d'un micromètre, ce n'est pas le cas", explique à l'AFP Jean-Baptiste Renard, chercheur au CNRS/LPC2E et responsable du dispositif à bord de l'aéronef depuis le printemps 2013.

Or, ces particules ultrafines sont aussi les plus nombreuses : elles sont entre 10.000 et 100.000 par litre d'air, et 100 à 1.000 fois plus lors des pics de pollution. D'où la nécessité de mieux les connaître. Ce que permet une petite boîte blanche fixée sur l'extérieur de la nacelle du ballon gonflé à l'hélium et relié au sol du parc André Citroën (XVe) par un câble.

Grâce à un faisceau laser, le "Light optical aerosol counter" (LOAC) peut compter les microparticules et les caractériser (carbone, composés carbonés, minéraux). "Le but est de connaître leur répartition verticale et de savoir comment elles se déplacent", précise le spécialiste des aérosols. "Nous sommes très en amont d'une réglementation", fait-il remarquer.

Outre les performances du LOAC, le dispositif se distingue par la continuité dans le temps des relevés et le fait de pouvoir les effectuer sur une bande de 0 à 150 mètres du sol, ajoute Jean-Baptiste Renard.

Depuis 2008, le Ballon de Paris, qui transporte environ 60.000 passagers par an, est déjà devenu "un support pour indiquer la qualité de l'air en temps réel", explique le patron de la société Aérophile, Jérôme Giacomoni, grâce à un partenariat avec la mairie de Paris et Airparif.

Grâce à seize capteurs d'Airparif disséminés dans la capitale, les niveaux de concentration en particules PM10, ozone, dioxyde d'azote et dioxyde de soufre sont relevés et servent à calculer deux indices de pollution : l'un près du trafic, l'autre à distance. "Ces deux indices se retrouvent sur le Ballon de Paris, matérialisés par des voitures et des monuments qui changent de couleur (vert, jaune, orange, rouge) en fonction de la qualité de l'air", poursuit l'exploitant du Ballon de Paris.

L'indice de la pollution près du trafic est rarement vert, mis à part la nuit. Une situation qui reflète la qualité dégradée de l'air dans l'agglomération et le long des grands axes routiers de toute la région. En 2013, plus de 3 millions de Franciliens ont été exposés à des niveaux de PM10, de PM2,5 et de dioxyde d'azote excédant la réglementation, souligne Airparif. Le niveau d'ozone est aussi jugé trop élevé, mais ne répond pas à des normes contraignantes.

Les particules, qui affectent les systèmes respiratoire et cardiovasculaire, ont été à l'origine de la plupart des procédures d'information et d'alerte en Ile-de-France en 2013 (33 des 36 journées), déclenchées lorsque la moyenne horaire de la concentration dépassent certains seuils.

Ces micropoussières sont émises par le chauffage au fioul et au bois, les transports, l'industrie et l'agriculture, selon une répartition qui varie en fonction des zones (urbaines, péri-urbaines, rurales). En milieu urbain, le trafic routier est la principale source d'émission.

Favorisé par des conditions anticycloniques, un fort épisode de pollution aux particules a touché mi-mars une bonne partie de la France et conduit les autorités à instaurer une journée de circulation alternée en Ile-de-France.

Pour agir de manière préventive, le projet de loi sur la transition énergétique prévoit la possibilité de créer des zones à circulation restreinte pour les véhicules les plus polluants, au premier rang desquels figurent les vieux Diesel, et des primes à l'achat de véhicules moins polluants devraient aussi être majorées, sous certaines conditions.

Sciences et avenir 5/8/2014

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Plusieurs facteurs météorologiques ou liés à l’activité humaine engendrent une pollution de l’air en Haute-Normandie. Il est recommandé aux personnes sensibles d’éviter toute activité physique intense en extérieur.

Une combinaison défavorable entre la pollution de l'air et certains paramètres météorologiques (vents, températures...) a entraîné depuis le samedi 6 septembre, le dépassement du seuil d'information et de recommandations aux personnes sensibles. Aucune amélioration n’est attendue pour ce lundi 8 septembre.

 ©️ France 3 Haute-Normandie

Les particules en suspension (ou « poussières ») aujourd'hui en cause sont de petites tailles. D'origine locale ou plus lointaine, leur composition peut être très variée : naturelle ou liée à l'activité humaine (chauffage, industrie, trafic, agriculture).
Il est recommandé aux personnes sensibles d'éviter toute activité physique et sportive intense, à l’extérieur comme à l’intérieur des locaux et privilégier les exercices plus calmes. Ces personnes sont invitées à respecter leur traitement médical ou à consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes tels que toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux.

Conséquences attachées à ce niveau d'alerte :

Pour les usagers de la route :
- Réduction de la vitesse de 20 km/h sur les axes routiers limités à 90 km/h ou plus.
- Pratiquer le covoiturage et favoriser les déplacements en transports en commun.

Pour les industriels émetteurs de particules :
- S'assurer du bon fonctionnement des dispositifs de dépoussiérage.

Pour les particuliers :
- Éviter d'allumer les feux d'agrément utilisant du bois (cheminée, barbecues).

Par ailleurs, à cette occasion, il est rappelé qu'en vertu du règlement sanitaire départemental, le brûlage des déchets verts est strictement interdit.

Selon le site Air Normand, le risque de pollution par les particules en suspension en Haute-Normandie pour le 9 septembre, est identique à ce jour.

Cliquez ici pour suivre les prévisions d'Air Normand

FR3 Haute Normandie 8/9/2014

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L'Ile-de-France, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et le Finistère sont concernés.

Plusieurs régions et départements du nord et de l'ouest de la France sont touchés par une pollution aux particules en suspension, mardi 9 septembre. D'après les organismes régionaux de surveillance de la qualité de l'air, l'Ile-de-France, la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais et le Finistère sont touchés.

 Vue aérienne de Paris, le 4 août 2014. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le niveau d'alerte est fixé à 80 microgrammes par mètre cube en moyenne. Le niveau d'information et de recommandation, lui, est déclenché lorsque la pollution dépasse les 50 microgrammes par mètre cube. Il est alors recommandé aux personnes sensibles (jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques ou allergiques, insuffisantes cardiaques ou respiratoires) d'éviter toute activité sportive ou physique. En outre, l'utilisation des transports en commun et le covoiturage sont à privilégier et il est recommandé de diminuer la vitesse de son véhicule de 20 km/h.

En Ile-de-France, la pollution atmosphérique est de 75 microgrammes par mètre cube à Paris, tandis que le vent de nord à nord-est est modéré, selon AirParif. Une lègère amélioration est attendue mercredi.

En Normandie, pour les cinq départements de la région, une amélioration est possible dans la journée, indique Air Normand.

Dans le Nord-Pas-de-Calais, le taux relevé est supérieur à 50 microgrammes par mètre cube. Et cela depuis vendredi, selon Atmo Nord-Pas-de-Calais. La région avait été placée en alerte samedi.

Dans le Finistère, la préfecture a également fait état d'un dépassement du seuil d'information et de recommandation, relayant un communiqué d'Air Breizh.

Francetv info 9/9/2014

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En raison de la faiblesse du vent et du temps ensoleillé de ces derniers jours, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air Airparif prévoit un dépassement du seuil d'information de pollution aux particules fines lundi 15 et mardi 16 septembre à Paris et dans sa région.

 Paris sous son brouillard de pollution, le 14 mars. | AFP/PATRICK KOVARIK

Les particules, qui affectent les systèmes respiratoire et cardiovasculaire, sont une des principales sources de pollution de l'air. En ville, elles sont émises notamment par le trafic routier et, l'hiver, par le chauffage. Le seuil d'information est déclenché à partir d'une concentration moyenne de particules prévue au-delà de 50 microgrammes par mètre cube en un jour.

Si le beau temps de ce début de semaine tend à bloquer les polluants au sol, la possible arrivée de la pluie à partir de mercredi soir pourrait améliorer la situation, selon Airparif.

L'Agence régionale de santé recommande aux populations les plus sensibles (enfants asthmatiques ou malades, personnes âgées ou cardiaques) de réduire leurs activités physiques.

Pour sa part, la préfecture de police invite les conducteurs à différer leurs déplacements et à contourner l'agglomération pour le trafic de transit. Il est aussi demandé aux automobilistes de réduire de 20 km/h la vitesse dans l'ensemble de l'Ile-de-France.

La mairie de Paris a annoncé que le stationnement résidentiel serait gratuit mardi dans la capitale , comme il l'a été lundi.

Le Monde 15/9/2014

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L'Etat n'a pas donné suite, vendredi 26 septembre, à la demande de la Ville de Paris de mettre en place la circulation alternée. Et ce malgré un épisode persistant de pollution aux particules fines sur la capitale.

L'adjoint de la maire de Paris chargé des Transports, Christophe Najdovski (EELV), a fait part de la "déception" de la Ville, et annoncé l'intention d'Anne Hidalgo de "s'adresser au Premier ministre pour demander l'automaticité des mesures d'urgence" préconisées. Conformément à la réglementation (dépassement du seuil d'information mardi et mercredi, et dépassement prévu jeudi et vendredi), la procédure d'alerte a été déclenchée.

En conséquence, les vitesses maximales autorisées seront réduites de 5h30 à minuit (à 110, 90 et 70 km/h au lieu de 130, 110 et 90 km/h), annonce la Préfecture de police. "C'est le strict minimum. Aucune des mesures que nous avions demandées et qui sont applicables ne sont appliquées", a regretté l'élu écologiste.

La pollution est accentuée par les poussières du volcan islandais Bardarbunga qui sont arrivées jusqu'en Ile-de-France.

Francetv info 26/9/2014

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Ce mercredi 26 novembre, les responsables se penchent sur la mauvaise qualité de l’air de Paris. Avec les nouvelles mesures des particules fines, l’impact sur la population pourrait être plus grave qu’estimé auparavant.

Avec les nouvelles mesures des particules fines, l’impact sur la population pourrait être plus grave qu’estimé auparavant. C’est un résultat sur lequel devraient se pencher les participants aux "respirations", les rencontres sur la qualité de l’air qui se déroulent pour la première fois à Paris au Carreau du Temple ce mercredi 26 novembre 2014.

 Pour la première fois, grâce à un petit appareil laser fixé sur le ballon situé au parc André Citroën dans le quinzième arrondissement de Paris, les chercheurs ont pu mesurer les particules les plus fines dont la taille est inférieure à un micron. ©️ Aerophile

Pour la première fois, grâce à un petit appareil laser fixé sur le ballon situé au parc André Citroën dans le quinzième arrondissement de Paris, les chercheurs du laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace (LPC2E) ont pu mesurer les particules les plus fines dont la taille est inférieure à un micron (un millième de millimètre). Un véritable exploit.

Jusqu’à présent, les appareils de mesure détectaient les particules dont le diamètre est inférieur à 10 microns (les PM10) et celles inférieures à 2,5 microns (les PM 2,5), soit l’essentiel des aérosols les plus lourds. Pour aller plus loin, seul le laser peut détecter dans l’atmosphère ces minuscules poussières.

Le Light Optical Aerosol Counter (LOAC) est un petit capteur de 350 grammes capable non seulement de trahir leur présence, mais aussi d’en déterminer la composition. Le LOAC a terminé en septembre 2014 sa première année de travail. Et les résultats donnés sur le site du ballon de Paris sont particulièrement alarmants.

Plus petites, plus légères, ces particules sont aussi plus nombreuses. Il y a 200 fois plus de particules comprises entre 0,2 et un micron qu’entre 1 et 10 microns.

En journée "normale", les parisiens respirent environ 200.000 de ces particules par litre d’air. Or, l’effet des particules dépend de leur taille. Si les plus gros aérosols sont bloqués au niveau des fosses nasales et du pharynx, celles de 1 à 5 microns pouvant atteindre les bronches, ces poussières de moins de 1 micron s’insèrent dans les bronchioles et les alvéoles où elles persistent.

Les travaux les plus récents démontrent ensuite le passage dans le système sanguin ce qui explique pourquoi la pollution de l’air est responsable de maladies cardio-vasculaires.

Le LOAC a mesuré en continu la pollution jusqu’à 150 mètres de haut, discrètement, en même temps que les nombreux touristes empruntant le ballon. Les jours de pollution, à la demande des chercheurs, il est même monté jusqu’à 300 mètres. Résultat : "les nuages de particules très fines sont les plus denses entre 50 et 100 mètres de hauteur, précise Jean-Baptiste Renard, du LPC2E. Et elles sont principalement carbonées, c’est-à-dire issues du trafic routier local et du chauffage à bois".

Le record a été atteint le 13 décembre 2013 avec un pic de 6 millions de particules fines de moins de 1 micron par litre d’air ! Par comparaison, le LPC2E a établi que cela correspondait à une situation de tabagisme passif dans une pièce de 20 m2 où on aurait fumé 8 cigarettes.

Quels sont les effets sur la santé ? Jusqu’ici l’impossibilité de mesurer ces poussières si ténues fait qu’il n’y a pas de données permettant de mesurer l’impact d’une telle pollution. A titre d’exemple, sur la région parisienne, l’impact des PM2,5 provoque une perte pour tous ses habitants de six mois d’espérance de vie et on dénombre 1.400 décès anticipés tous les ans.

Un bon sujet de réflexion pour les participants aux Respirations. Si l’interdiction du chauffage au bois à Paris prendra effet le 1er janvier prochain, ce n’est pas encore demain la veille où on fera de même avec le trafic automobile.


S & A 25nov2014

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Paris - Anne Hidalgo annonce qu'elle veut la fin du diesel à Paris en 2020 mais aussi rendre le centre de la capitale (Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissements) semi-piétonnier, dans un entretien au Journal du Dimanche.

Je veux la fin du diesel à Paris en 2020, et si possible au-delà du périphérique. Il s'agit donc d'accélérer la mutation, avec le concours de l'État. J'ai commencé en éradiquant en trois mois les voitures diesel du parc de la Ville, déclare la maire PS de la capitale, dont le plan antipollution sera discuté au Conseil de Paris le 9 février.

arte 17/4/2014


Romandie 7/12/2014

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Depuis vendredi, le seuil d'information et de recommandation au titre de la concentration en particules fines sur l'agglomération rennaise est déclenché. Il est maintenu pour ce dimanche. Les raisons, le temps froid ainsi qu'une hausse du chauffage.

 ©️ T. Peigné Le froid et le chauffage en hausse à l'origine de cette pollution aux particules fines sur Rennes

Trois jours d'affilée que l'association Air Breizh annonce que le seuil d'information et de recommandation au titre de la concentration en particules fines PM10 (moins de 10 microns) sur l'agglomération rennaise est dépassé. L'association précise que la tendance est cependant à l'amélioration.

 ©️ capture site airbreizh.asso.fr C'est l'indice de articules PM10 qui est très élevé encore ce dimanche 7/12/32014

La préfecture d'Ille-et-Vilaine qui déclenche ce seuil d'information et de recommandation explique que cette situation résulte du temps froid sur la région rennaise ainsi qu'une hausse du chauffage dans les habitations et les entreprises.

La préfecture renouvelle donc ses conseils de prudence aux populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques) et aux personnes sensibles lors des pics de pollution.

Il leur faut limiter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu'à l'intérieur.


FR3 Bretagne 7/12/2014

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Paris (AFP) - "Surprenant revirement" pour le centre, "opération de communication" pour la droite: les groupes d'opposition au Conseil de Paris ont réagi avec scepticisme dimanche aux propositions anti-pollution développées par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Qualifiant la semi-piétonisation du centre de la capitale, proposée par Mme Hidalgo dans une interview au Journal du dimanche (JDD), d'"heureuse initiative", le porte-parole du groupe UDI-MoDem au Conseil de Paris, Yann Wehrling, y voit pourtant un "beau revirement" de la part de la maire socialiste. Dans un communiqué, M. Wehrling affirme que "la circulation à pied" était "un axe majeur" des propositions de son camp "lors des dernières élections municipales."

"Après les zones de restriction de circulation (ZAPA) dont la maire ne voulait pas entendre parler et qu’elle envisage finalement aujourd’hui, voilà que la semi-piétonisation trouve enfin grâce à ses yeux...", écrit l'élu, qui ajoute que la maire "s'expose à la question de sa crédibilité."

Le groupe UMP, lui aussi, "se félicite qu'Anne Hidalgo se rallie aujourd'hui à (ses) propositions", et annonce dans un communiqué qu'il va proposer un voeu visant à "interdire l'accès de Paris aux autocars de tourisme les plus polluants."

"Nous ne doutons pas que Mme Hidalgo votera ce vœu, à moins que ses annonces d’aujourd’hui ne se résument à une opération de communication ? Car on peut constater depuis le mandat de la nouvelle maire de Paris que la communication prend souvent le pas sur les mesures réelles", estime le groupe dans ce communiqué. Il assure aussi qu"'en juin 2014, près de 40% de la flotte municipale fonctionnait au diesel", contrairement à ce qu'affirme la maire.

Anne Hidalgo a annoncé dimanche son intention de rendre "semi-piétonnier" le centre de la capitale française et d'interdire d'ici à la fin de son mandat la circulation des véhicules diesel dans toute la ville.

Sciences et avenir 8/12/2014

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Paris (AFP) - L'interdiction des feux de cheminée en Ile-de-France est "excessive", a estimé mardi la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, qui a annoncé son intention de revenir sur l'arrêté préfectoral prévoyant de les interdire à compter du 1er janvier.

"Je vais faire changer cette décision qui ne va pas dans le bon sens", a déclaré la ministre sur France 2, estimant qu'avec cette disposition prise dans le cadre d'un plan contre la pollution atmosphérique, "on était un peu dans le ridicule".

 Faire poser un insert dans une cheminée permet de gagner en pouvoir de chauffe et en autonomie. La cheminée devient un véritable appareil de chauffage pouvant chauffer toute la maison si elle est couplée avec un système de récupération de chaleur. pratique.fr

"J'ai été moi-même très surprise, surtout des chiffres qui ont été utilisés. On nous a fait croire que les feux de cheminée polluaient plus que les voitures diesel", a expliqué Ségolène Royal, indiquant avoir été saisie de ce sujet par des associations de consommateurs. "Il faut être un peu raisonnable. Je ne suis pas favorable à une société des interdictions", a-t-elle ajouté, se disant au contraire favorable au chauffage au bois.

"J'encourage en tant que ministre de l'Ecologie le chauffage au bois. La France est quand même la quatrième forêt européenne (...) et il y a des poêles de chauffage au bois qui sont très performants", a-t-elle souligné. 

Mme Royal a ajouté qu'elle ne voulait pas que cet arrêté "mette en cause toute la filière bois et tout le développement des énergies renouvelables".

Rappel : Les feux de cheminée en "foyers ouverts" doivent normalement être interdits à compter du 1er janvier 2015 à Paris et dans 435 communes de la région, sur une zone rassemblant presque neuf Franciliens sur dix, en vertu d'un arrêté préfectoral pris dans le cadre d'un plan de protection de l'atmosphère (PPA), pour réduire les émissions de particules fines.

Voir ICI les différents systèmes de chauffage au bois.

Sciences et avenir 9/12/2014

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Paris - Les Franciliens devraient pouvoir passer l'hiver au coin du feu: Ségolène Royal veut revenir sur l'interdiction des feux de cheminée à Paris et en banlieue, mesure anti-pollution que la ministre juge un peu ridicule.

Un arrêté du préfet de la région Ile-de-France, pris au nom de la lutte contre les émissions de particules fines, prévoyait de bannir à compter du 1er janvier 2015 tous les feux de bois en foyers ouverts à l'ancienne, à Paris et dans 435 communes environnantes.

Dans Paris intra-muros, l'interdiction devait même être plus poussée, puisqu'elle visait aussi toute forme de combustion de bois, y compris dans les cheminées les plus modernes et propres, fermées par un insert, ou encore dans les poêles et chaudières au bois dernier cri.

La ministre de l'Écologie a décidé de revoir ce dispositif, assimilé à de l'écologie punitive et très critiqué par les usagers et les professionnels du secteur.

Que les Français se rassurent, je vais changer cette décision qui ne va pas dans le bon sens, a déclaré Mme Royal sur France 2, précisant avoir été saisie de ce dossier par des associations de consommateurs. J'ai été moi-même très surprise, surtout des chiffres qui ont été utilisés. On nous a fait croire que les feux de cheminée polluaient plus que les voitures diesel, a-t-elle expliqué.

Il faut être un peu raisonnable. Je ne suis pas favorable à une société des interdictions, a-t-elle insisté. D'autant que la mesure risquait tout simplement de ne pas être appliquée puisque aucune sanction n'était prévue.

Pour appuyer l'interdiction préfectorale, les services régionaux en charge de l'environnement et de l'énergie (DRIEE) avaient affirmé que le chauffage au bois contribuait à 23% des émissions de particules fines de type PM10 en Île-de-France, soit autant que l'échappement des véhicules routiers.

Ce chiffre a été contesté par les professionnels de la filière bois rassemblés au sein de l'association France Bois Forêt. Les feux de bois sont responsables de 5% seulement des émissions de particules fines alors que 40% viennent des voitures et camions, assure la filière, qui se félicite de l'annonce de la ministre.

La pollution due aux feux de cheminée n'est pas à négliger, elle est conséquente et à prendre en charge, estime pour sa part Benoît Hartmann, porte-parole de la fédération d'associations écologistes France Nature Environnement (FNE). Mais ce n'est pas une catastrophe si Ségolène Royal revient sur l'interdiction, à condition qu'un système incitatif favorisant l'équipement en inserts propres des particuliers, comparable à celui mis en place dans la vallée de l'Arve en Haute-Savoie, soit mis en place dans toute la France, ajoute-t-il.

Si on aide les gens à s'équiper en leur donnant (...), 1.000 euros chacun pour s'équiper avec un insert, on sait que c'est beaucoup plus efficace pour diminuer les émissions qu'un arrêté qui serait très difficile à faire respecter, explique-t-il à l'AFP.

Les détracteurs de la mesure préfectorale soulignent par ailleurs son manque de cohérence avec la politique de soutien à la filière bois revendiquée par le ministère de l'Écologie.

Ségolène Royal a confirmé cette ligne mardi: j'encourage en tant que ministre de l'Écologie le chauffage au bois. La France est quand même la quatrième forêt européenne (...) et il y a des poêles de chauffage au bois qui sont très performants, a-t-elle ajouté. La ministre a expliqué qu'elle ne voulait pas que cet arrêté mette en cause toute la filière bois et tout le développement des énergies renouvelables.

Les PM10 sont les particules fines d'un diamètre inférieur à 10 microns. Elles sont accusées d'être nocives pour la santé, en pénétrant profondément dans les poumons (surtout les plus fines) et réduiraient de six mois l'espérance de vie en région parisienne.


Romandie 9/12/2014

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La ministre de l'Écologie trouve "ridicule" la décision d’interdire les feux de cheminées dans Paris au 1er janvier. Sa décision d’annuler cet arrêté préfectoral se fera au détriment de la santé des Franciliens.


 Le chauffage au bois génère des particules fines dangereuse pour la santé. ©️ Damien Hypolite pour Sciences et Avenir

Brief rappel des faits
. Le Plan de protection de l'atmosphère d'Ile-de-France prône l'interdiction des feux de cheminées dans Paris. Ségolène Royal est contre.

. La combustion du bois génère des particules fines nocives pour la santé. Elle est en revanche efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique, puisque le CO2 qu'elle dégage est repompé par la végétation.

. La solution ? Le remplacement des cheminées à foyers ouverts par des appareils à bûches ou à granulés de dernières générations, qui émettent beaucoup moins de particules fines nocives.

"Franchement, empêcher les gens de se faire une bonne flambée chez eux, est-ce bien raisonnable?" La ministre de l'Écologie et du Développement durable brocarde une des mesures emblématiques du Plan de protection de l’atmosphère d’Ile-de-France (PPA).

Pourtant, cette mesure est non seulement rationnelle, elle est aussi indispensable. Les 100.000 foyers ouverts qui brûlent du bois tous les hivers génèrent en effet une importante pollution en particules de carbone, une suie extrêmement nocives pour la santé humaine.

Le secteur résidentiel émet 4000 tonnes de particules fines inférieures à 10 microns (PM10) sur les 18.000 émises annuellement par toutes les activités de la région. Or, le bois représente 87% des émissions de particules de l’habitat alors qu’il ne couvre que 4% des besoins en chauffage des particuliers.

 Infographie Sciences et Avenir


"Le chauffage au bois en Ile-de-France émet deux fois plus de PM10 que l’échappement de l’ensemble des véhicules particuliers en 2008" affirment les rédacteurs du PPA. Ainsi, sur l’épisode de pollution qui a frappé l’Ile-de-France du 10 au 14 décembre 2013, la biomasse a été responsable de 43% des émissions de carbone suie.


 Infographie Sciences et avenir

Les dépassements récurrents des valeurs limites de polluants sur la région parisienne a amené les services de la Direction régionale et inter-départmentale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE) en charge du PPA à dessiner une zone sensible pour la qualité de l’air qui regroupe 10,3 millions d’habitants, soit 87% de la population francilienne. C’est sur cette zone que se concentrent les mesures les plus sévères, dont l’interdiction des feux de cheminée.

Mais il y a des nuances. Si tout appareil de chauffage au bois est interdit dans Paris intra-muros, les poêles et chaudières les plus performants restent autorisés et même fiscalement aidés au-delà du périphérique.

Parce si la biomasse a des répercussions négatives sur la qualité de l'air que l'on respire, elle est en revanche une arme efficace contre le réchauffement climatique. Ses émissions de gaz à effet de serre sont 11 fois inférieures au fuel, 4 fois moins que l’électricité, 5 fois moins que le gaz. Les industriels se sont donc employés à résoudre le problème de la pollution locale.

Aujourd’hui, les appareils à bûches "5 étoiles" obéissent à une norme d’émissions inférieures à 90 milligrammes de particules par m3 d’air (mg/m3) pour un rendement énergétique supérieur à 70%. Une cheminée ouverte en usage principal émet tous les ans 97 kilos de particules. Un appareil "5 étoiles" descend à 3 kilos.

On peut aujourd’hui lutter contre le changement climatique sans empoisonner son prochain. Mais comme pour les voitures, il faudra du temps pour que toutes les vieilles cheminées fassent place à des inserts ultra-modernes. Le maintien de l’utilisation des foyers ouverts est donc un acte contre-productif en matière de santé publique. Et la dénonciation d’une écologie "punitive" se fait au détriment d’une écologie "préventive".

Selon l’observatoire régional de la santé, l’agglomération parisienne compte en effet 1400 décès anticipés d’adultes par an et chacun des franciliens perd six mois d’espérance de vie du fait de la pollution de l’air. Mais comme disent les pneumologues : "Les enfants asthmatiques et les personnes âgées essoufflées, ça ne fait pas un lobby très puissant".


Sciences et avenir 11/12/2014

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L'arrêté préfectoral, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier 2015, a finalement été annulé. Une décision qui intervient trois semaines après les critiques de Ségolène Royal contre cette mesure anti-pollution.

L'interdiction part en fumée. Les feux de cheminée en "foyers ouverts", qui devaient être interdits via un arrêté préfectoral à compter du 1er janvier 2015 en région parisienne, seront finalement toujours autorisés, comme le relaie France Info. D'ici à 15 jours, les préfets des autres départements d'Ile-de-France devraient faire de même.

Cette annonce intervient trois semaines après les déclarations de Ségolène Royal, hostiles à cette mesure prise pour réduire les émissions de particules fines et ainsi limiter la pollution.

La ministre de l'Ecologie avait annoncé le 9 décembre son intention de revenir sur cette interdiction, jugée "excessive". Elle avait fustigé "des chiffres complètement faux qui attribuaient aux feux de cheminée la pollution majeure sur l'Ile-de-France". "Il faut aussi arrêter d'embêter les gens et laisser un peu de liberté, un peu de respiration, un peu d'espace", avait ajouté la ministre.

L'interdiction concernait Paris et 435 communes d'Ile-de-France et reposait sur une étude d'AirParif, l'organisme chargé de mesurer la qualité de l'air dans la région, qui estime que les cheminées sont responsables de 25% des émissions de particules fines dans la capitale, soit autant que le trafic routier. Ségolène Royal avait réagi en estimant qu'Airparif "est un peu trop sectaire sur la question de la prise en compte de la pollution de l'air".


Francetv info 30/12/2014

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Le seuil d'alerte de pollution aux particules fines a été atteint ou dépassé dans plusieurs villes de France. Jeudi 1er janvier, étaient concernées Rennes et Nantes, mais aussi Strasbourg, selon les associations de surveillance de la qualité de l'air. Elles assurent que la situation devrait s'améliorer dès vendredi.  

Le seuil d'alerte à la pollution aux particules fines est déclenché dès lors que le taux atteint une concentration de 80 microgrammes (µg) de particules fines par mètre cube.

 Un panneau de signalisation indique une alerte à la pollution de l'air, aux abords de Rennes (Ille-et-Vilaine), le 14 mars 2014.  ( MAXPPP)

. Quelles sont les zones concernées ?

Dans les Pays de La Loire, le niveau 10 d'alerte pour la pollution aux particules fines a été atteint dès mercredi matin à Nantes et au Mans. A Rennes, en Ille-et-Vilaine, le seuil a été atteint mercredi après-midi. A l'autre bout de la France, à Strasbourg (Bas-Rhin), le seuil d'alerte a été également dépassé jeudi matin.

La veille, ces polluants étaient les plus concentrés dans l'air en région parisienne, mais aussi dans les Landes, le Centre, le Doubs, la Haute-Saône, la Franche-Comté, ainsi qu'à Rennes et Nantes, a détaillé Le Parisien.fr. Régulièrement, l'Hexagone connaît des pics de pollution aux particules fines, expliquait-on ici.

. Quelles sont les causes de cette pollution ?

"En raison des conditions climatiques froides et stables, nous observons depuis trois jours de fortes concentrations en particules fines sur la région. Cette situation devrait s'améliorer vendredi avec les changements météorologiques annoncés", précise Air Pays de la Loire.

Dans un communiqué, la préfecture d'Ille-et-Vilaine a, quant à elle, précisé que "cet épisode de pollution est imputable à la combinaison de conditions atmosphériques stables avec des émissions polluantes provenant du chauffage des bâtiments, importantes du fait des basses températures".

Enfin, à Strasbourg, l'association régionale de surveillance de la qualité de l'air (Aspa) a relevé qu'"outre les facteurs classiques de pollution, le phénomène a été 'aggravé' dans l'agglomération par l'utilisation massive de pétards durant la nuit du Nouvel An, une coutume très ancrée en Alsace".

. Quelles mesures sont préconisées ?

Rennes métropole avait anticipé cette pollution et décidé de la gratuité de son réseau de transports en commun Star depuis mercredi matin et ce jusqu'à la fin de l'alerte. Il est recommandé de favoriser les transports en commun, de baisser les chauffages ou encore d'adopter une conduite plus souple au volant.

Les préfectures des régions concernées recommandent aux populations sensibles et vulnérables d'éviter les déplacements sur les grands axes routiers ou encore les activités physiques et sportives intenses. Les plus exposés sont les enfants (aux poumons immatures et dont les narines sont à hauteur de pots d'échappement), les personnes âgées (dont l'organisme est moins apte à se défendre) ainsi que les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies respiratoires telles que l'asthme.


Francetv info 1/1/2015

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Selon une étude réalisée par l'Institut national de veille sanitaire, une augmentation de 10 microgrammes par mètre cube de particules fines augmenterait à court terme les risques de mort prématurée.


 La ville de Lyon, lors d'une alerte aux particules fines. ©️PASCAL FAYOLLE/SIPA

Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié ce mardi 6 janvier 2015 par l'Institut national de veille sanitaire (InVS) est formel : même une concentration de particules fines dans l'air inférieure au seuil toléré par la réglementation européenne (40 microgrammes par mètre cube d'air) a un impact à court terme sur la mortalité. L'étude publiée dans le BEH conclut ainsi qu'à chaque augmentation de 10 microgrammes par mètre cube, le risque de mort non accidentelle croît de 0,5%. Un effet qui est plus de doublé (1,04%)chez les personnes âgées de 75 ans et plus.


 Cendres volantes de fuel lourd. Elles proviennent des chauffages au fuel, des chaudières industrielles, des transports de marchandises. Leurs tailles sont inférieures à 10 microns. LISA - CNRS - UPEC - UPD

Les travaux réalisés par les chercheurs de l'InVS se sont appuyés sur les relevés réalisés dans 17 villes en France en tenant compte des saisons et des températures de chacune d'entre elles - les pics de pollution aux particules fines étant plus fréquents en été. "Les analyses par saison ont montré que, pour les PM10, le plus fort impact se trouve pendant l’été, en particulier pour la mortalité cardiovasculaire et pour la mortalité non accidentelle", écrivent les auteurs.

 Cendres volantes de charbon. Elles proviennent de la combustion incomplète du charbon.LISA - CNRS - UPEC - UPD

La précédente étude de l’InVS avait montré qu’une diminution des concentrations de PM10 à la valeur recommandée par l’OMS (20 microgrammes par mètre cube, deux fois moins que le seuil européen) conduirait à éviter chaque année 250 morts  et quelque 1.000 hospitalisations. 

 Suies de Diesel. Elles sortent des pots d'échappement des moteurs Diesel (voitures, machines industrielles, chaudières, générateurs...). LISA - CNRS - UPEC - UPD

Quant aux niveaux trop élevés de PM2,5, l'InVS évaluait que sur le long terme ils étaient responsables de plus de 2.900 morts prématurées. 

 Suies de kérosène. Elles sont émises par le transport aérien.LISA - CNRS - UPEC - UPD

Pour les auteurs de la nouvelle étude, les analyses réalisées confirment "la nécessité d’agir pour diminuer les niveaux de particules en France". Une action qui devrait "concerner tant les pics que les niveaux de fond". De quoi réveiller le débat de la fin d'année 2014 sur l'éventuelle interdiction des feux de cheminée en Île-de-France ? En effet, la combustion du bois génère des particules fines nocives pour la santé. Cette mesure restrictive, un temps envisagée par le gouvernement, avait été abandonnée in extremis le 30 décembre, la veille de son application.

 Suies de biocarburants. Les carburants issus de plantes émettent également des polluants.LISA - CNRS - UPEC - UPD



Particules fines :
- PM10 sont les particules dont le diamètre est égal ou inférieur à 10 microns (soit 10 x 0,001 millimètre).
- PM2,5  dont le diamètre est égal ou inférieur à 2,5 microns.



 Pollens d'oléacée. Exemple de pollens émis par les plantes à fleurs, fauteurs de troubles respiratoires et d'allergies.LISA - CNRS - UPEC - UPD

Sciences et avenir 6/1/2015

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Le transit des poids lourds les plus polluants via le tunnel du Mont-Blanc sera interdit dès mardi minuit, a décidé le préfet de Haute-Savoie en raison d'un épisode de "pollution majeur" dans la vallée de l'Arve. L'activation d'un tel dispositif est une première en France, selon plusieurs sources.

La vallée de l'Arve, qui compte notamment la ville de Chamonix, subissait mardi son septième jour consécutif de pollution aux particules fines (PM10). Le taux devait dépasser 100 microgrammes (μg) par mètre cube mardi et approcher 125 μg/m3 mercredi.

 Tunnel du Mont Blanc côté italien. François Trazzi CC BY-SA 3.0

Ce sont des "niveaux historiquement élevés", selon une source proche du dossier. C'est pourquoi le préfet a décidé d'activer pour la première fois un dispositif de restriction de la circulation mis en place pour les vallées savoyardes et haut-savoyardes par un arrêté interpréfectoral du 18 juillet 2014.

Mercredi, les poids lourds de classe Euro 3 de plus de 7,5 tonnes seront ainsi interdits de transit via le tunnel du Mont-Blanc et les poids lourds de classe Euro 0 et Euro 1 de 7,5 tonnes seront interdits dans l'ensemble de la vallée de l'Arve.

Ces véhicules représentent selon les dernières estimations environ 10% de la flotte de poids lourds de transit. Ils génèrent près du cinquième des émissions en particules fines et oxyde d'azote, selon un document de la préfecture de région.

 Tunnel du Mont Blanc côté français. Christophe Jacquet CC BY-SA 3.0

"La mesure sera mise en oeuvre tant que cela sera nécessaire", a déclaré le préfet de Haute-Savoie, Georges-François Leclerc. Au vu des prévisions météorologiques, il est fort probable que l'interdiction soit reconduite jeudi, aucune amélioration sur le front de la pollution n'étant attendue avant vendredi.

"De nombreux contrôles seront effectués par les forces de l'ordre afin de veiller à l'application de cette interdiction", prévient la préfecture dans son communiqué. "Les poids lourds Euro 3 sont invités à emprunter les itinéraires alternatifs pour rejoindre l'Italie", notamment le tunnel du Fréjus en Savoie, où la situation est "sensiblement meilleure", selon la même source.


Romandie 6/1/2015

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Une étude (*) de l'Institut nationale de veille sanitaire a répertorié les concentrations de particules fines (PM10) dans 17 grandes agglomération urbaines. Avec quelques surprises...

Quelle est la ville la plus polluée de France ? Paris ? Perdu. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la capitale n'est pas la ville qui présente le plus fort taux de particules fines PM10 (dont le diamètre est égal ou inférieur à 10 microns). Paris n'arrive ainsi qu'en 7ème position derrière Marseille, Lille, Lyon, Nice, Grenoble et l'agglomération de Lens-Douai.

 Infographie montrant la concentration annuelle moyenne de particules fines dans 17 grandes agglomérations françaises. ©️Damien Hypolite / Sciences et Avenir

Une étude publiée par l'Institut national de veille sanitaire (InVS), mardi 6 janvier 2015, et réalisée par des chercheurs de l'Inserm alertait une nouvelle fois sur le risque important pour la santé de ces particules de matière en suspension dans l'air. Il est rappelé, notamment, que même en dessous des valeurs guides de l'Organisation mondiale de la santé (20 microgrammes par mètre cube d'air) ou des seuils tolérés par la l'Union européenne (40 microgrammes), celles-ci constituent un risque de mortalité.

Pour cette étude, les chercheurs ont établi les concentrations annuelles moyennes de particules fines dans 17 grandes agglomération urbaine de France. Sciences et Avenir a compilé ces données pour en dresser la carte. Aucune de ces villes, qui totalisent plus de 15,3 millions d’habitants, n’atteint le plafond fixé par la Commissions européenne. Mais toutes, à l’exception de Dijon, dépassent le seuil recommandé par l’OMS.

Les particules fines sont des particules de matière ("PM" particle matter) classées en fonction de leur diamètre : PM10 pour celles inférieures ou égales à 10 microns (1 micron = 0,001 mm) et PM2,5 pour celles inférieures ou égales à 2,5 microns. Ces particules en suspension dans l'air pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.




(*) L'étude porte sur les années de 2007 à 2010. 




Sciences et avenir 8/1/2015

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Vendredi 9 janvier, le préfet de Haute-Savoie a levé l'interdiction du transit des poids lourds les plus polluants via le tunnel du Mont-Blanc, mis en place depuis mercredi en raison d'un épisode de "pollution majeur" dans la vallée de l'Arve.

La reprise de la circulation a été officiellement autorisée à partir de 18 heures a précisé un porte-parole de la préfecture de Haute-Savoie. Selon Air Rhône-Alpes, le passage d'une perturbation dans la nuit de jeudi à vendredi "a permis de faire chuter les concentrations en poussières"."Le réchauffement des températures, les pluies éparses et le léger vent prévus par Météo France devraient conforter cette amélioration", a ajouté l'organisme.

 Photo © France 3 Alpes


En raison de ce retour à la normale de la qualité de l'air, un arrêté de la préfecture de la Haute-Savoie publié vendredi, autorise les véhicules routiers transportant des marchandises d'un PTAC (poids total autorisé en charge) de plus de 7,5 tonnes et de classe euro inférieure ou égale à 3 à rouler à nouveau.

Ces véhicules représentent environ 10% de la flotte des poids lourds en transit mais génèrent près du cinquième des émissions en particules fines et oxyde d'azote, selon un document de la préfecture de région.

La vallée de l'Arve, ou vallée de Chamonix, a subi jusqu'à jeudi neuf jours consécutifs de pollution aux particules fines (PM10). La vallée de Chamonix est coutumière des épisodes de pollution lors des froides journées hivernales. Elle cumule alors les émissions liées au chauffage au bois et celles du trafic routier empruntant le tunnel du Mont-Blanc. La vallée a ainsi connu 58 jours de pollution aux particules en 2013 et 45 en 2014, alors que la limite règlementaire européenne est fixée à 35 jours par an.


FR3 Alpes 8/1/2015

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Rennes - Le seuil d'alerte de pollution aux particules fines a été dépassé à Rennes, a annoncé vendredi la préfecture d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué.

L'association Air Breizh (surveillance de la qualité de l'air en Bretagne) vient d'annoncer que le seuil d'alerte au titre de la concentration en particules PM10 sur l'agglomération rennaise vient d'être dépassé, a informé la préfecture. Il est précisé que la situation devrait perdurer tout le weekend.

La préfecture recommande notamment de limiter l'usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules, d'éviter le chauffage par le bois et le charbon ou encore de limiter les activités de loisir génératrices de particules comme les sports mécaniques. Pour les enfants il est recommandé d'éviter les promenades et les activités à l'extérieur.

Le seuil d'alerte à la pollution aux particules fines est déclenché dès lors que le taux atteint une concentration de 80 microgrammes (mug) de particules fines par mètre cube.

En raison du temps sec et froid, le seuil de recommandation et d'information (50 microgrammes par m3) a lui été dépassé dans de nombreuses agglomérations de l'Ouest, du Nord ou encore en région parisienne, selon les chiffres publiés sur les sites des associations de surveillance de la qualité de l'air.


Romandie 23/1/2015

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 Paris - La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) souhaite interdire dès le 1er juillet la circulation à Paris des cars et des poids lourds les plus polluants, affirme-t-elle dans une interview au Monde.fr mercredi. (Photo Anne Hidalgo Inès Dieleman cc by-sa 3.0)

Comme l'ont déjà fait près de 200 villes européennes, nous allons mettre en place une + zone à basse émission+ donc nous allons progressivement interdire l'accès aux véhicules polluants, diesel comme essence. Je souhaite dès le 1er juillet 2015 interdire la circulation des cars et des poids lourds les plus polluants, déclare Anne Hidalgo sur le site internet du quotidien.

A partir du 1er juillet 2016, en s'appuyant sur la loi de transition énergétique, cette interdiction s'appliquera à tous les véhicules les plus polluants, annonce-t-elle.

Si le périmètre concerné fait encore l'objet de discussion avec l'Etat, la maire entend que l'interdiction soit dans un premier temps applicable à l'ensemble de Paris, à l'exception du périphérique et des bois de Paris. Nous sommes déterminés à agir vite, car la lutte contre la pollution aux particules fines, liée notamment à la diésélisation du parc automobile, est un enjeu de santé publique majeur, expliquer-elle.

L'édile socialiste, qui se défend de vouloir mettre en place une mesure couperet qui empêcherait les professionnels du transport de travailler, confirme la mise en place pour eux d'une aide financière à l'acquisition d'un véhicule propre, qui viendra s'ajouter à celle de l'Etat.

L'aide des pouvoirs publics représenterait ainsi 50% du prix d'achat du véhicule. Et pour les 50% restants, je souhaite favoriser la création d'un crédit à taux préférentiel, détaille Anne Hidalgo, qui va mettre autour de la table le secteur bancaire parisien et les commerçants pour avancer sur ces prêts.

La maire PS réitère par ailleurs son souhait d'éradiquer le diesel à Paris d'ici à 2020.

Oui, c'est l'objectif. Il est vrai qu'entre les véhicules de la fin des années 1990 et les nouveaux diesels d'aujourd'hui, il existe des améliorations technologiques. Mais les particules très fines - et les plus dangereuses pour la santé - ne sont pas captées par les filtres les plus puissants, fait-elle valoir.


Romandie 28/1/2015

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"La montagne, ça vous gagne." Un slogan publicitaire efficace pour inciter à se ressourcer au grand air. Lorsqu’on arrive à la gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, au cœur de la vallée de l'Arve (Haute-Savoie), l’image est fidèle à la carte postale. Le ciel est d’un bleu franc, les sommets sont enneigés et les chalets coquets. Tout y est... Enfin presque. 

Il y a aussi cette légère brume que l’on distingue à peine. Un signe de l’hiver ? Pas vraiment, plutôt un nuage de pollution. "C’est la vallée la plus polluée de France", se désole Simon Métral, président de l’Association pour le respect du site du Mont-Blanc (ARSMB). Un constat encore vérifié mardi 20 et mercredi 21 janvier lors d'un épisode de pollution en cours.

 Chamonix (Haute-Savoie) lors d'un épisode de pollution aux particules fines, le 2 mars 2013. (ENVIRONN' MONT BLANC)

Deux semaines auparavant, entre le 31 décembre et le 9 janvier, la vallée de l’Arve, située au pied du Mont-Blanc, a déjà connu un épisode de "pollution majeur". En 2013, les normes autorisées, notamment pour les particules fines (50 microgrammes par mètre cube), ont été dépassées 58 jours dans l’année. Or la limite en France est de 35 jours par an.

Anne Lassman-Trappier a une vue imprenable sur les montagnes. Mais ce jeudi 8 janvier, elle n’admire pas le paysage enneigé depuis son bureau situé sur la commune des Houches, en haute vallée de l’Arve. La présidente de l’association Environn’Mont Blanc a les yeux rivés sur son ordinateur et les derniers relevés de la qualité de l’air mis en ligne quotidiennement par Air Rhône-Alpes. Le constat est édifiant. La vallée de l’Arve se distingue sur la carte par une zone rouge foncé, symbole de ce pic de pollution qui empoisonne le secteur depuis neuf jours consécutifs. Les particules dépassent les 50 µg/m3, un taux qui, s'il persiste pendant au moins deux jours, déclenche le niveau d'alerte.

Mais les particules ne sont pas les seuls polluants de la vallée. Le dioxyde d’azote et le benzopyrène sont régulièrement au-dessus des normes. Les pics de pollution sont ici plus récurrents et plus graves qu’en région parisienne et la pollution de fond y est aussi plus élevée tout le reste de l’année.

Que se passe-t-il dans ce coin de Haute-Savoie ? La réponse est en partie à chercher du côté des parois abruptes qui font la fierté de la région. En hiver, des phénomènes météorologiques spécifiques à la montagne empêchent la circulation de l’air. Les polluants sont alors piégés au fond des vallées, provoquant d’importantes concentrations de pollution. En clair, "quand il fait beau, l’air réchauffé par le soleil en altitude forme un couvercle invisible, figeant l’air plus froid au fond des vallées", explique l'association Environn'Mont Blanc.

 La vallée de Chamonix (Haute-Savoie) lors d'un épisode de pollution, le 12 mars 2013. (ENVIRONN' MONT BLANC)

L'urbanisation est aussi en cause. Le département a gagné plus de 53 000 habitants depuis cinq ans. Le chauffage individuel est pointé du doigt. Autres sources de pollution : l'industrie et le transport routier. "Les routes sont saturées, observe Simon Métral. A Annemasse, à Cluses, les embouteillages sont quotidiens et les élus ne cessent d’investir dans de nouvelles voies, des sortes de petits périphériques. Sans compter l’augmentation constante des infrastructures dans les stations de ski." A cela s’ajoute un trafic de poids lourds conséquent : 600 000 camions empruntent chaque année le tunnel du Mont-Blanc.

"Pollution atmosphérique en vallée de l’Arve, un problème de santé publique", peut-on lire sur cette affiche accrochée dans la salle d’attente du cabinet médical de Cécile Buvry. Médecin généraliste à Passy, commune située à une dizaine de kilomètres des Houches, elle n’a de cesse, depuis plusieurs années, d’alerter la population et les pouvoirs publics des dangers de cette pollution persistante. "Dans la vallée, pour 100 000 habitants, on évalue à 60 par an le nombre de décès prématurés à cause de la pollution et à 70 le nombre d'hospitalisations supplémentaires, nous indique-t-elle entre deux consultations. Les pathologies chroniques, les risques accrus d’infarctus, d’accidents cardiovasculaires, les cancers du poumon, les problèmes d’asthme, tous ces effets sur la santé sont connus aujourd’hui."

 Vue de la vallée entre Saint-Gervais-les-Bains et Sallanches (en arrière-plan). Florian Pépellin CC BY-SA 3.0

Selon les résultats d’une étude publiée par l'Institut national de veille sanitaire (INVS) le 6 janvier, les particules fines ont "des effets à court terme sur la mortalité même à des concentrations conformes à la réglementation de l’Union européenne et proches des valeurs guides de l’OMS".

"Mes patients s’inquiètent, posent de nombreuses questions sur la pollution. Beaucoup se plaignent de symptômes irritatifs des yeux, de la gorge. Un père m’a récemment envoyé un e-mail pour s’excuser de ne pas avoir cru plus tôt à nos alertes. Aujourd’hui, son fils est malade à cause de la pollution. Je rencontre des jeunes couples avec des enfants en bas âge qui s’interrogent sur le fait de rester dans la vallée", témoigne Cécile Buvry.

La médecin de Passy est à l’origine d’une lettre adressée à François Hollande, en janvier 2014, et signée par 84 médecins urgentistes, généralistes et cardiologues. Le but : attirer l’attention du gouvernement sur l’exposition chronique des habitants de la vallée à cette pollution et réclamer des moyens d’action. Ce courrier appuie le combat mené par des associations locales depuis des années. "En 2005, quand on a alerté sur le sujet, les élus étaient dans le déni, nous accusaient de vouloir tuer le tourisme, se souvient Simon Métral. Aujourd’hui, plus personne ne remet en cause le diagnostic."  

Mais les actes sont encore timides. "Nos décisionnaires ont quinze ans de retard, se désole Cécile Buvry. Un plan de protection de l’atmosphère (PPA) n'a été élaboré qu'en 2010 et les premières mesures n'ont été mises en place qu’au bout de deux ans. Et encore, beaucoup d’idées ont été abandonnées".

Malgré des mesures prises pour limiter la vitesse sur les routes et favoriser des chauffages performants pour les particuliers, Anne Lassman-Trappier pointe des renoncements. "Le plan s’engageait à reporter le transport routier de marchandises sur le rail, mais les lobbys sont passés par là et le discours a changé. Il existe une ligne de fret alpine entre la France et l’Italie, mais elle n’est toujours pas opérationnelle". Pour la présidente de l'association Environn'Mont Blanc, le manque de volonté politique est évident. "Après la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc en 1998, il y a eu des promesses pour ne plus y faire circuler de poids lourds. Mais depuis, le fret ferroviaire décline. On a fait le choix du tout-route et du tout-poids lourds."

Le 6 décembre dernier, l’association ARSMB a mené une action coup de poing. Ses membres ont bloqué l’accès au tunnel du Mont-Blanc. "Par opposition aux Bonnets rouges, nous nous sommes baptisés les Bonnets blancs. Nous ne sommes ni incendiaires, ni violents, assure le président de l’association, Simon Métral. Au contraire des manifestants bretons, eux réclament la mise en place d'une mesure visant les pollueurs. "Nous réclamons l’instauration d’une pollu-taxe, comme en Suisse. Là-bas, depuis vingt ans, les poids lourds paient une redevance en fonction du tonnage et de la pollution émise. Avec cet argent, les autorités investissent dans le ferroviaire".

"L’écotaxe, ce n’était qu’un premier pas pour rétablir l’équilibre entre la route et le rail, renchérit Anne Lassman-Trappier. L’avenir doit passer par les transports en commun, aussi bien pour les marchandises que pour les particuliers. Or, actuellement, l’offre de transport ferroviaire dans notre région n’est pas adaptée."

Pendant ce temps, la pollution laisse aussi ses stigmates sur les paysages alpins. "Chaque année, devant nos yeux, on voit le glacier des Bossons diminuer. En dix ans, la langue glaciaire a perdu en intensité et en hauteur, c’est dramatique. Ceux qui ne voient pas la pollution aujourd’hui, c’est qu’ils ne le veulent pas."

 Vallée de l'Arve à hauteur de Chamonix-Mont-Blanc depuis l'aiguille du Midi. Paul Nash CC BY-SA 3.0


La vallée est traversée par réseau routier fortement fréquenté (jusqu'à plus de 10 000 véhicules/jour sur plusieurs axes routiers).

Ce réseau routier est source de fragmentation écopaysagère et de mortalité animale due aux véhicules, mais aussi d'une forte pollution routière, aggravée par la proximité du tunnel du Mont-Blanc et ses 1,2 million de véhicules légers par an, auxquels il faut ajouter près de 600 000 poids lourds chaque année. En situation anticyclonique et d'« inversion atmosphérique », la nappe d'air polluée peut longuement stagner dans la vallée et poser des problèmes de santé environnementale. Wikipedia




Francetv info 21/1/2015

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Paris - Plus de 2.000 motards se sont rassemblés dimanche à Paris pour dénoncer le plan de lutte contre la pollution de l'air de la mairie de Paris, qui selon eux ignore les spécificités des deux-roues, a constaté un journaliste de l'AFP.


 Manifestation de motards, à Paris, le 8 Février 2015, pour dénoncer le plan de lutte contre la pollution de l'air de la mairie de Paris. afp.com/Joël Saget

Venus à l'appel de la Fédération française des motards en colère (FFMC), ils se sont réunis dans une ambiance bon enfant sur l'esplanade du château de Vincennes, dans l'Est parisien, avant de se diriger en cortège vers l'Hôtel de Ville où le Conseil de Paris doit débattre lundi le plan antipollution présenté par la maire PS Anne Hidalgo. Certains ont posé sur leur engin une affichette noire et blanche Je suis banni, reprenant le code graphique désormais célèbre de "Je suis Charlie".

On va éviter les burn (lorsqu'un motard fait tourner sa roue arrière à l'arrêt et brûle la gomme du pneu) et les ruptures (lorsqu'un motard fait rugir son moteur). On est là pour montrer qu'on est moins polluant. Si on commence à faire de la fumée, on est mort, exhorte l'un des organisateurs, perché sur une camionnette.

Les motards dénoncent notamment une mesure du plan antipollution prévoyant d'interdire à partir de juillet 2016 la circulation des motos datant d'avant 2000.

Ma moto date de 1993, je vais travailler tous les jours avec. Je l'entretiens régulièrement et je n'ai pas de problème. Pourquoi, alors que mon véhicule est homologué, on voudrait tout d'un coup m'empêcher de rouler avec, s'étrangle Philippe, un manifestant qui ne veut pas dire son nom. Habitant en banlieue, il doit faire 30 km pour aller travailler tous les jours et pour lui il n'y a pas d'offre de transport public alternative.

Alors que le plan entend notamment lutter contre les émissions de particules fines dues au diesel, le coordinateur de la manifestation, Jean-Marc Belotti, ne manque pas de rappeler que toutes les motos roulent à l'essence. Il dénonce également l'improvisation dont fait preuve l'adjoint en charge des transports de Paris Christophe Najdovski (EELV).

M. Najdovski nous a dit que, par principe, tous les usagers de véhicules à moteur devaient être impactés, alors que les motos consomment bien moins que les voitures et ne représentent que 1,4% des déplacements quotidiens d'Ile-de-France, affirme-t-il. L'impact sur l'environnement sera invisible.

La moto a une vraie fonction utilitaire pour beaucoup de gens. C'est un moyen de transport efficient et rapide. Il vaut mieux une ville remplie de motos et de scooters qu'une ville remplie de voitures, souligne Nathalie Morihien, la cinquantaine, qui a passé son permis moto il y a deux ans.

La manifestation a rassemblé 2.300 motards sur leurs véhicules et s'est déroulée sans incidents, a-t-on indiqué de source policière.

Un nouveau rassemblement est prévu lundi à 09H00 devant l'Hôtel de Ville, au moment de la séance du Conseil de Paris.


Selon une information parue sur le site de la FFMC, la manifestation prévue le 9 février devant l'hôtel de ville est interdite, ou plutôt déplacée : la Préfecture de police de Paris, impose le rassemblement au Châtelet. Pour ceux qui le désirent rendez-vous place du Châtelet lundi 9/2 à 9heures. Selon Jean-Marc BELOTTI, Coordinateur FFMC Paris, suite à cette décision, le tribunal administratif va être saisi. 




Romandie 8/2/2015

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Paris (AFP) - La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) s'est félicitée lundi de la "très grande adhésion" des citoyens à son plan antipollution, dont le Conseil de Paris devait débattre toute la matinée.

"Ce que je vois, c'est qu'il y a une très grande adhésion à ce plan", a déclaré Anne Hidalgo, interrogée par la presse sur la lettre que lui a adressée le député PS de Seine-et-Marne Olivier Faure, s'inquiétant d'une possible "ségrégation" des banlieusards.

 La maire de Paris Anne Hidalgo à Bordeaux, le 29 janvier 2015 (c) Afp

"85% des Parisiens sont favorables à l'interdiction des véhicules les plus polluants dès le 1er juillet 2015", a souligné la maire, citant les résultats d'un sondage Ifop pour Metronews publié la semaine dernière. "Si on regarde la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, ndlr), c'est la même adhésion. Ce que je vois c'est qu'il y a une grande maturité de nos citoyens, et qu'ils exigent de nous les politiques que nous passions des paroles aux actes, c'est ce que nous faisons", a ajouté la maire. Mme Hidalgo s'est également réjouie d'avoir le soutien du Premier ministre Manuel Valls et de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal sur son plan.

Elle a souligné avoir engagé la discussion avec les communes de la métropole, en les conviant à une conférence le 9 janvier. "Nous avons mis en place quatre groupes de travail avec les grandes communautés d'agglomération autour de Paris", Plaine-Commune et Est Ensemble (Seine-Saint-Denis), Val-de-Bièvres (Val-de-Marne), Grand Paris Seine Ouest (Hauts-de-Seine), a-t-elle souligné.

La présidente du groupe UMP au Conseil de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet a au contraire critiqué le manque de concertation sur le plan d'Anne Hidalgo. "Il ne suffit pas de convoquer quelques maires riverains à l'Hôtel de Ville pour présenter le plan une fois ficelé, ça ne s'appelle pas une concertation. Le résultat est immédiat, nombre d'élus de petite et de grande couronne dénoncent votre passage en force, opposant Parisiens et Franciliens", a-t-elle fustigé au cours des débats.

Lundi matin, une quarantaine de motards en colère se sont rassemblés à Châtelet pour protester contre le plan de la mairie de Paris, après un défilé qui a réuni plus de 2.000 d'entre-eux dimanche (voir article précédent).

Sciences et avenir 9/2/2015

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 Genève (AFP) - Le patron de PSA Peugeot Citroën Carlos Tavares a affirmé mardi que le diesel était le "meilleur ami" de la lutte contre le réchauffement climatique, et appelé à ne pas changer en cours de route les règles du jeu en terme d'émissions polluantes. (Photo Le patron de PSA Peugeot Citroën Carlos Tavares à Paris, le 18 février 2015 (c) Afp)

Sur fond de débat en France au sujet de la nocivité des véhicules au gazole et d'annonces de la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo visant à limiter la circulation des vieux diesel, les ventes de voitures diesel neuves ont une nouvelle fois reculé en février dans l'Hexagone, passant sous les 59% du marché des véhicules particuliers.

Un véhicule diesel respectant les normes les plus récentes, Euro 6, "est parfaitement propre au même niveau qu'un essence Euro 6", a insisté le président du directoire de PSA à des journalistes en marge du salon automobile de Genève.

"Le diesel étant 15 à 20% plus performant que l'essence, c'est le meilleur outil de masse pour atteindre des réductions d'émissions de CO2 importantes, notamment pour respecter les 95 grammes de CO2 en 2020 que nous demande l'Union européenne", a ajouté M. Tavares.

"Nous pensons qu'il n'y a pas de raison scientifique de stigmatiser le diesel, et nous pensons que c'est délicat l'année-même où nous organisons le COP 21 (conférence sur le climat, ndlr) à Paris qui a pour objectif de traiter le problème du réchauffement climatique vis-à-vis duquel le diesel est notre meilleur ami, puisque c'est lui qui est le plus efficient", a insisté le dirigeant.

"On n'est pas du tout chagrinés par le fait qu'on nous demande de faire 95 grammes de CO2 en 2020, d'ailleurs on est en très bonne trajectoire pour le faire. Par contre, quand on est en pleine trajectoire, qu'on a fait tous les investissements, toute la recherche et développement, il ne faut pas nous dire tout d'un coup finalement +pouce, on ne joue plus, le diesel ça ne compte pas+. Ca, ce n'est pas correct", a-t-il indiqué.


Sciences et avenir 3/3/2015

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Le stationnement résidentiel sera gratuit lundi à Paris "en raison d’un épisode de pollution atmosphérique", a annoncé dimanche la mairie dans un communiqué.

 En raison d'un épisode de pollution au particules fines PM 10, la Ville de Paris a décidé de mettre en place des mesures rendant le stationnement résidentiel gratuit pour la journée du lundi 15 mars 2015. Photo Flickr - alber_hernandez

«AirParif prévoit demain un épisode de pollution atmosphérique aux particules (PM10), entraînant la mise en place de la procédure d’information du public», explique le communiqué. «Conformément aux dispositions adoptées en mai 2014 par le Conseil de Paris (...) la Ville mettra en place lundi le stationnement résidentiel gratuit», peut-on lire.

«En fonction de l’évolution de la situation dans les jours qui viennent, d’autres mesures complémentaires pourront être prises : gratuité d’Autolib’, de Vélib’, etc.», ajoute-t-on.

«Paris appelle tous les Parisiens à suivre les messages de prévention et à adapter leurs comportements, en empruntant prioritairement les réseaux de transport en commun, le covoiturage ou l'utilisation de véhicules peu polluants (électrique, GNL...)», conclut le communiqué.


20 Minutes 15/3/2015

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a tour Eiffel, Notre-Dame-de-Paris, le Louvre ou encore la tour Montparnasse ont disparu. Le nuage de pollution, qui recouvre mercredi 18 mars le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et l'Ile-de-France, n'a pas seulement un impact sur votre santé. Les particules fines, dont le taux pour les PM10 devraient approcher le seuil d'alerte de 80 µg/m3, change aussi le visage de Paris.

Grâce aux caméras fixes installées un peu partout dans la capitale et disponibles sur le site Webcams travel, francetv info vous propose de visualiser la progression du nuage de particules fines entre mardi et mercredi.

 La Seine, près du quartier de Javel, photographiée les 17 et 18 mars à Paris. (WEBCAM TRAVELS / FRANCETV INFO)

Sur certaines photos de monuments, la faible qualité de l'image et la distance à laquelle elle a été réalisée peuvent accentuer l'impression de pollution.

 La tour Eiffel depuis l'hôtel Westin, place de la Concorde

 La cathédrale Notre-Dame de Paris


 La tour Montparnasse


 L'observatoire de Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine)



 Le palais du Louvre


 La Seine, dans le quartier de Javel


Images impressionnantes mais surtout inquiétantes de la pollution due aux particules fines. Même dans ma région, pourtant plus éloignée du centre, la pollution ne fait pas exception.


Francetv info 18/3/2015

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Alerte rouge dans le nord de la France. Un nuage de pollution s'est formée mercredi 18 mars au-dessus du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie et de l'Ile-de-France. Ces régions devraient frôler le seuil d'alerte des 80 microgrammes par mètre cube de particules fines PM10, selon les prévisions d'AirParif.

 La carte de prévision des particules fines PM10 pour le mercredi 18 mars 2015. (AIRPARIF). (plateforme de prévision Esmeralda http://www.esmeralda-web.fr)

De moindres concentrations, autour de 50 microgrammes par mètre cube, sont attendues sur la Bretagne, la Haute-Normandie, la Basse-Normandie, le nord de la Région centre, l'est des Pays-de-la-Loire et la Lorraine.

Ces niveaux dépassent la valeur recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) : 50 microgrammes par mètre cube en moyenne sur 24 heures. Les particules fines, qui pénètrent dans l'organisme, affectent les systèmes respiratoires et cardiovasculaires. Elles sont rejetées principalement par l'industrie, le chauffage, l'agriculture et les transports routiers.


Francetv info 18/3/2015

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La préfecture de police de Paris a écarté la demande de la mairie de Paris, mais abaisse de 20 km/h la vitesse maximale autorisée sur les grands axes.

 A Paris, la tour Eiffel est à peine visible à cause de la pollution, le 18 mars 2015. (FRANCK FIFE / AFP)

Il n'y aura pas de circulation alternée à Paris, vendredi 20 mars. La préfecture de police n'a pas répondu favorablement à la demande de la mairie de Paris, jeudi. La capitale avait réclamé à l'Etat - et donc à la préfecture de police - d'instaurer la circulation alternée dans la capitale, après plusieurs jours d'une très forte pollution aux particules fines qui affecte tout le nord de la France et pourrait se prolonger.

En revanche, la préfecture de police abaisse de 20 km/h la vitesse maximale autorisée sur les grands axes.

Cette décision ne satisfait pas Anne Hidalgo, qui a aussitôt réagi sur Twitter écrivant que "la santé des Parisiens ne se négocie pas".


----->On peut supposer que le refus de la préfecture de police est la conséquence de la mobilisation des agents pour le plan Vigipirate "renforcé" mis en place après les odieux attentats à Paris et dans sa région... Conséquence, il ne doit plus y avoir suffisamment d'agents disponibles... Cette réflexion personnelle n'est qu'une hypothèse pour expliquer le refus...

Francetv info 19/3/2015

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En raison de la grave pollution aux particules, la préfecture de la capitale a décidé d'abaisser la vitesse sur les routes franciliennes de 20 km/h, alors que la mairie de Paris avait sollicité la mise en place de la circulation alternée. Commentaires de la décision du Préfet :

"Si la situation devait se dégrader ou se poursuivre", le préfet de police prévoit toutefois de recourir "à partir de lundi" à d'autres "mesures d'urgence possibles et, en particulier, à la circulation alternée", a annoncé jeudi la préfecture dans un communiqué.

BFMTV 19/3/2015


La mairie de Paris avait demandé jeudi la mise en place de la circulation alternée vendredi dans la capitale après plusieurs jours d'une très forte pollution qui affecte aussi tout le nord de la France. Cette mesure d'urgence, qui n'a été mise que deux fois en oeuvre dans Paris, est soumise à l'aval de l'Etat.

Le préfet de police, sur la base des recommandations d'un collège d'experts, "a décidé de prendre les mesures d'urgence les plus appropriées pour faire face à la situation", "fondées sur l'évaluation des risques et sur le principe de progressivité", a répondu la préfecture de police de Paris.

"Parmi les mesures contraignantes possibles", outre l'abaissement de la vitesse de la vitesse de 20 km/h sur les routes franciliennes, il a été aussi décidé "d'obliger de recourir à des modes de production moins polluants pour certains industriels et d'interdire des brûlages", précise-t-elle.



Elle ajoute que si Airparif, chargé de surveiller la qualité de l'air en Ile-de-France, prévoit encore vendredi des niveaux "soutenus" de pollution aux particules, l'organisme "prévoit une amélioration de la situation samedi".


Romandie 19/3/2015 Francetv info 20/3/2015

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La circulation alternée à Paris sera appliquée dès lundi, sauf s'il y a baisse manifeste de la pollution d'ici là, a annoncé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Elle a tranché vendredi soir après une polémique l'ayant opposée à l'écologiste Cécile Duflot.

Les transports publics seront gratuits dès samedi en Ile-de-France, a signalé Mme Royal. Le compromis est loin des attentes de la maire socialiste Anne Hidalgo qui réclamait la mise en place de la circulation alternée dès vendredi, après plusieurs jours de forte pollution aux particules.

La ministre de l'Ecologie a mis en garde contre toute "décision intempestive" pour justifier la fin de non recevoir opposée à la demande de Anne Hidalgo sur la mise en place de ce dispositif vendredi. Ce différend a poussé François Hollande à intervenir, pour annoncer qu'une décision serait prise en fin de journée.

"La pollution devait être réduite aujourd'hui et encore davantage les jours suivants. Tel n'est pas le cas. Donc, la ministre de l'Ecologie va travailler (...) pour savoir s'il y a un risque de pollution pour les jours à venir", a dit François Hollande à l'issue d'un Conseil européen à Bruxelles.

La circulation alternée consiste à n'autoriser que les véhicules dont le numéro de plaque est pair à circuler les jours pairs et inversement. Une telle mesure n'a été prise qu'à deux reprises, en octobre 1997 et en mars 2014.

Après avoir essuyé un premier refus, Anne Hidalgo a demandé vendredi la mise en place samedi "de la circulation alternée et du contournement de l'Ile-de-France par les poids lourds de transit". "Ne pas mettre en place la circulation alternée c'est de l'inconscience écologique", avait estimé Cécile Duflot, ancienne ministre écologiste de François Hollande sur Europe 1. "Cette décision, je la trouve consternante et regrettable et même incompréhensible", a-t-elle ajouté. "Les conséquences sur la santé sont réelles, ce n'est pas un caprice de dire qu'il faut mettre en place la circulation alternée".

Sur son compte Twitter, Ségolène Royal avait répondu aux critiques de l'ex-ministre du Logement du gouvernement Ayrault. "Qu'est-ce qui a été fait de concret dans la circonscription où elle est élue pour le transport propre tous les jours'", écrit-elle. "Je sais bien qu'il y a des élections dans quelques jours, mais ce n'est pas une raison de perdre son sang-froid", a-t-elle ajouté un peu plus tard au micro d'Europe 1. "Il faut prendre des décisions respectueuses et raisonnables."

"Demander, du jour au lendemain, que l'on impose la circulation alternée à des gens qui habitent loin de Paris, qui doivent amener leurs enfants à l'école, aller travailler, faire des démarches pour trouver du travail, ce n'est ni raisonnable ni respectueux".

La préfecture de police de Paris a abaissé la vitesse de 20km/h sur les routes franciliennes vendredi. L'automobiliste contrevenant à la circulation alternée risque une amende de 22 euros avec immobilisation du véhicule, voire sa mise en fourrière.


Romandie 20/3/2015

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L'épisode de pollution aux particules a touché vendredi de nombreux départements de la moitié nord du pays, ainsi que l'Ile-de-France pour la 4e journée consécutive, suscitant une polémique entre Ségolène Royal, la mairie de Paris et des élus Verts.

Airparif, l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, a relevé dans la matinée sa prévision du niveau de pollution, estimant que le niveau d'alerte serait dépassé, comme il l'avait été mercredi.

Vendredi, le seuil d'alerte a aussi concerné un grand quart nord-est du pays et une partie du centre et de l'ouest. Les régions Picardie, Lorraine et Rhône-Alpes, ainsi que de nombreux départements étaient en alerte: Nord, Pas-de-Calais, Marne, Bas-Rhin, Doubs, Côte d'Or, Yonne, Allier, Cantal, Puy-de-Dôme, Manche, Calvados, Loiret et Charente.

Des mesures de réduction de La vitesse ont été prises dans les zones touchées mais l'Etat n'a pas souhaité mettre en oeuvre vendredi la circulation alternée en Ile-de-France, malgré la demande de la mairie de Paris et d'élus Verts. La mairie a renouvelé sa demande pour samedi.

Ce refus a suscité une polémique entre Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, et Cécile Duflot, l'ex-ministre et députée écologiste, qui a reproché au gouvernement de ne pas avoir décidé la mise en place de la circulation alternée dès vendredi. Le préfet de police devait recevoir des élus franciliens en fin de journée pour les informer d'éventuelles mesures complémentaires, en fonction des prévisions météorologiques et de pollution.

Pour samedi, Airparif prévoyait un niveau soutenu de concentration de particules en Ile-de-France mais en deçà du seuil d'alerte. Le seuil d'information est dépassé lorsque la concentration en particules PM10 (diamètre de 10 microns) atteint 50 microgrammes par m3 d'air en moyenne sur 24 heures pour 10% de la population d'un département de l'Ile-de-France ou sur une zone de 100 km2, précise Airparif. Le seuil d'alerte est fixé à 80 microgrammes par m3 d'air. En Ile-de-France, le seuil d'alerte a été dépassé mercredi et le seuil d'information jeudi.

Les particules sont une des principales sources de pollution de l'atmosphère, qui est responsable de 42.000 morts prématurées chaque année en France, selon l'OMS.


Sciences et avenir 20/3/2015

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La maire de Paris souhaite que la mesure soit plus facilement mise en place lors des pics de pollution, selon un courrier rendu public, samedi 21 mars.

 Cette-fois, la maire de Paris Anne Hidalgo en appelle à Manuel Valls. Dans une lettre adressée au Premier ministre, l'élue réclame une modification de la réglementation sur la circulation alternée. L'élue demande que sa mise en œuvre soit simplifiée et même automatisée en cas de pic de pollution, selon ce courrier rendu public, samedi 21 mars. (Photo essonne.gouv.fr)

Anne Hidalgo souhaite que l'arrêt interpréfectoral soit "revu afin de rendre automatique la mise en place de la circulation alternée, dès lors que le seuil d'alerte est atteint le jour même avec une nouvelle prévision pour le lendemain, ou bien dès lors que le phénomène de pollution est considéré comme persistant".

Actuellement, cette mise en place est possible, mais pas automatique. La décision est prise par un collège d'experts, une fois les prévisions de pollution connues. Cette procédure est trop lourde, aux yeux de la maire. "La prévision d'Airparif étant connue dès 11 heures, cette mesure pourrait être annoncée dès la mi-journée pour le lendemain, sans recours au collège d'experts qui est nécessaire aujourd'hui et qui retarde la prise de décision et les annonces potentielles."

Ce courrier intervient après une passe d'armes entre la maire de Paris et la ministre de l'Ecologie. Après avoir essuyé un refus de la préfecture de police, jeudi, Anne Hidalgo a de nouveau demandé, la mise en place de la circulation alternée samedi à Paris, en raison de la persistance du pic de pollution aux particules fines PM10. Mais la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal juge qu'il n'est "pas raisonnable d'imposer si vite cette galère à la banlieue". Elle maintient donc la date de lundi, si le pic de pollution n'est pas retombé.

Anne Hidalgo estime que la mise en place de la circulation alternée, le 17 mars 2014, a été "très bien acceptée" par les Franciliens : "ils sont prêts à cela pour leur santé, ils attendent même des mesures en ce sens".


Francetv info 21/3/2015

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La circulation alternée sera mise en place lundi à Paris en raison de la persistance de la pollution aux particules dans la capitale, a annoncé samedi la maire Anne Hidalgo. La gratuité des transports en commun en Ile-de-France est prolongée pour dimanche et lundi.

Seuls les véhicules ayant une immatriculation impaire pourront donc rouler lundi, ainsi que ceux bénéficiant d'une dérogation (véhicules transportant plus de trois personnes, véhicules propres, ambulances, taxis, auto-écoles, camions frigorifiques, etc).



Cette mesure, qui interdit la circulation des véhicules ayant une immatriculation paire les jours impairs et vice versa, a été mise en oeuvre seulement deux fois: en 1997 lors d'un pic d'ozone et le 17 mars 2014 lors d'une pollution persistante aux particules.

"Je me réjouis que l'Etat ait accepté de mettre en place lundi la circulation alternée, que je demandais depuis plusieurs jours", a écrit Anne Hidalgo (PS) sur le réseau social. La décision a été actée lors d'une réunion de travail entre les services de la préfecture et de la ville, selon son entourage.

En fin de matinée samedi, Airparif a annoncé que le seuil d'alerte (80 microgrammes par m3) pourrait à nouveau être dépassé dans la journée. Pour dimanche, la concentration en particules devrait baisser mais encore dépasser le seuil d'information (50 microgrammes), selon l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air.

Vendredi soir, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal avait indiqué que "la circulation alternée" serait "mise en oeuvre lundi, sauf s'il y a une baisse manifeste de pollution samedi et dimanche".



Romandie 22/3/2015

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Paris (AFP) - Transports en commun gratuits et 750 policiers mobilisés: Paris et 22 communes limitrophes seront lundi en circulation alternée, un dispositif très rare, alors que l'épisode de pollution se poursuit en Ile-de-France et dans plusieurs régions.


 Caractéristiques des particules fines, leurs secteurs d'émissions, protections et mesures (c) Afp


Lundi étant un jour impair, seules les plaques impaires pourront circuler, à l'exception des véhicules concernés par des dérogations (taxis, engins de chantier, véhicules propres, co-voiturage à trois, etc.). Les forces de l'ordre effectueront "avec discernement" des contrôles sur une centaine de points, fixes et mobiles, a indiqué dimanche la préfecture de police.

Au septième jour de cet épisode de pollution aux particules fines, Airparif, en charge de la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, prévoit que le seuil d'information (50 microgrammes) sera encore dépassé avec des concentrations entre 45 et 60 microgrammes/m3, mais pas le seuil d'alerte (80 microgrammes/m3.

 drive lemag 22/3/2015


Cet épisode de pollution particulièrement long a touché une bonne partie des régions de la moitié nord de la France ces derniers jours, notamment un grand quart nord-est.

Grâce à des conditions météorologiques plus favorables à la dispersion des polluants (pluie, vent), une amélioration a globalement été enregistrée dimanche dans le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, l'Alsace, la Lorraine, la France-Comté, Rhône-Alpes, Bourgogne et une partie du Centre (Puy-de-Dôme et Allier). La réduction des activités (trafic, industrie, épandage) le dimanche a contribué aussi à un moindre taux de particules en suspension.

Mais lundi la situation pourrait de nouveau se dégrader dans les régions touchées, où la circulation alternée n'est pas prévue par la règlementation, sauf en Rhône-Alpes.

Dès lundi, "les taux en particules présenteront à nouveau une tendance à l'augmentation", prévient Air Rhône-Alpes, qui prévoit que le seuil d'alerte soit de nouveau atteint à Lyon et dans son agglomération.

Situation similaire dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie où après une amélioration dimanche, le taux de particule pourrait remonter lundi et de nouveau dépasser le seuil d'information.

En France-Comté, il est même prévu que le seuil d'alerte soit atteint de nouveau lundi.

En revanche, dans le Calvados, après plusieurs jours de pollution, la préfecture a signalé ce week-end le retour à un "niveau vert".

Les particules PM 10 (diamètre inférieur à 10 microns) sont à l'origine de cancers, de maladies respiratoires ou cardio-vasculaires et d'allergies. Mais c'est davantage la pollution chronique que les pics qui affectent la santé des personnes.

Toutefois, en cas de concentrations élevées comme l'épisode actuel, il est recommandé aux jeunes enfants, personnes âgées, malades, d'éviter les efforts en plein air ou à l'intérieur.

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La circulation alternée était en vigueur ce lundi 23 mars à Paris. Seuls les véhicules avec une immatriculation impaire pouvaient circuler dans la capitale et les 22 communes limitrophes.



Conséquence de la mise en place de la circulation alternée en raison du pic de pollution, seuls les véhicules ayant une immatriculation impaire pouvaient circuler ce lundi 23 mars à Paris et dans les 22 communes limitrophes. L'interdiction n'a pas toujours été respectée. Certains ont tout de même pris leur voiture immatriculée avec un chiffre pair. "Je n’étais pas au courant, j’ai pas la télé chez moi, mais je vais la garer tout de suite", plaide une automobiliste arrêtée par les forces de l’ordre, devant la caméra de France 2.

Montant de la contravention : 22 euros, et l’obligation de repartir sans son véhicule. Certains ont trouvé une alternative, le covoiturage. A la mi-journée, 3 000 infractions avaient été constatées par les forces de l’ordre, qui se sont montrées compréhensives, notamment avec une femme enceinte qu'ils ont laissée repartir.


-----> Personnellement, la décision prise pour mettre en place la circulation alternée a été trop tardive... Donc on ne pourra jamais mesurer avec certitude son efficacité... Il aurait été plus logique que la décision soit prise dès que le niveau de pollution a atteint le seuil d'alerte...


Francetv info 24/3/2015

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Paris (AFP) - A la veille d'un nouveau pic de pollution, Anne Hidalgo, maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, ont demandé mardi à l’État de "planifier dès maintenant" les mesures à prendre, en convoquant notamment une cellule de crise.

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a indiqué avoir demandé au préfet de "réunir les élus" de la région mercredi matin et d'être "prêt à déclencher le seuil d'alerte - le premier seuil", qui prévoit notamment une limitation de la vitesse de "20 km à l'heure, pas d'épandage, de pulvérisation d'engrais, la réduction de la pollution industrielle, l'interdiction des brûlages".

 A la veille d'un nouveau pic de pollution, Anne Hidalgo, maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, ont demandé mardi à l’État de "planifier dès maintenant" les mesures à prendre (c) Afp

L'instauration de la circulation alternée n'est pas envisagée "pour l'instant" mais "peut faire partie des discussions" de mercredi
, a-t-elle déclaré à l'AFP. "Ce n'est pas une réunion de crise, c'est une réunion d'information. Je m'y étais engagée donc ça va se faire", a-t-elle souligné.

"Un nouvel épisode de pollution aux particules fines PM10 est annoncé par Airparif pour mercredi. Dans la perspective d'un risque avéré de persistance de l'épisode de pollution cette semaine, et au regard des incompréhensions apparues dans la gestion du précédent épisode de pollution" fin mars, Mme Hidalgo et M. Huchon "demandent que les mesures à prendre pour faire diminuer les niveaux de pollution soient planifiées dès maintenant".

"Les conséquences néfastes sur la santé des Franciliens des pics de pollution aux particules fines appellent une anticipation et une coordination de l’État, de la Ville de Paris et de la Région", insistent les deux élus socialistes. "Il faut préparer dès aujourd'hui les conditions favorables à un retour à la normale par des mesures efficaces sur le plan environnemental et adaptées aux besoins de mobilité des Franciliens", poursuivent-ils, proposant la convocation "sans tarder" de la "cellule de crise associant à l’État, les experts, la Ville de Paris et la Région".



La Région et la Ville dépendent de la préfecture (et donc de l’État) pour la mise en place de mesures d'urgence telles que la circulation alternée. De plus, la gratuité des transports, que peut déclencher M. Huchon comme président du Stif, pose la question de la participation de l’État à cette mesure qui coûte 4 millions d'euros par jour au Stif.

"Afin d'être plus efficace dans la prise de décision en cas pic de pollution, nous rappelons notre volonté de faire évoluer les modalités de réponses des pouvoirs publics en cas d'épisodes de pollution", rappellent Mme Hidalgo et M. Huchon.

La maire de Paris a demandé récemment au Premier ministre un changement de la réglementation, afin de simplifier et de rendre automatique la mise en œuvre de la circulation alternée en cas de pic de pollution.


Sciences et avenir 7/4/2015

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Paris (AFP) - Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, va mandater deux experts qui devront proposer des pistes pour réformer le processus de décision en cas de pics de pollution et annonce "un arrêt de l'épisode de pollution" pour samedi.

"Afin de mettre fin aux polémiques inutiles, Ségolène Royal va mandater deux experts du Conseil général de l’environnement et du développement durable pour proposer une réforme du processus de décisions en cas de pic de pollution", lit-on dans un communiqué.

 Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, va mandater deux experts qui devront proposer des pistes pour réformer le processus de décision en cas de pics de pollution (c) Afp

Des élus franciliens avaient critiqué le processus de décision, notamment pour la mise en oeuvre de la circulation alternée.

Après deux jours de pollution élevée aux particules, le ministère de l’Ecologie a publié jeudi soir des cartes de prévision de la qualité de l'air qui montrent une amélioration globale de la situation vendredi, même si les seuils d'information pourraient être encore dépassés dans certains départements. "Une observation vigilante sera faite samedi pour une décision concernant dimanche et lundi, en liaison avec les élus locaux", indique le ministère.

 Image : Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie

Vendredi, les poids-lourds de transit devront contourner l'agglomération francilienne et les vitesses maximales pour tous les véhicules seront de nouveau réduites.

La mairie de Paris avait fait part jeudi de son inquiétude quant à la qualité de l'air à deux jours du marathon de Paris prévu dimanche.

Actuellement, en Ile-de-France, après trois jours de pollution aux particules, si la prévision est encore mauvaise pour le 4e jour, un arrêté préfectoral prévoit la mise en oeuvre de la circulation alternée après concertation avec des experts.


Sciences et avenir 10/4/2015

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Paris (AFP) - La ministre de la Santé Marisol Touraine s'est prononcée mercredi en faveur d'un dispositif automatique de mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution atmosphérique.

 "Je suis favorable à un dispositif automatique de mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution", a-t-elle dit sur RTL. (Photo La ministre de la santé Marisol Touraine à l'Assemblée nationale le 14 avril 2015 (c) Afp)

"Lorsqu'il y a des pics, il faut que se mette en place un processus progressif. On ne passe pas du jour au lendemain à la circulation alternée. Nous devons commencer par rendre les transports gratuits, demander que la vitesse soit réduite, et puis en venir à la circulation alternée. Lorsque cela rentrera dans les moeurs, plus personne ne se posera la question", a-t-elle affirmé.

Un épisode de pollution accrue en Ile-de-France début avril avait donné lieu à une nouvelle polémique, les élus franciliens réclamant, en vain, une mise en oeuvre rapide de la circulation alternée.

Actuellement, dans cette région, c'est un arrêté du préfet qui peut la décider, après concertation avec des experts, et après trois jours de pic de pollution aux particules, si la prévision est encore mauvaise pour le 4e jour. Les élus franciliens souhaitent que ce dispositif soit plus rapidement appliqué, et être associés à la décision.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a mandaté deux experts, chargés de proposer des pistes pour réformer le processus de décision.

Mercredi Mme Touraine s'est dite "pour qu'il y ait un système automatique, justement pour sortir de ces affrontements".


Sciences et avenir 15/4/2015

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L'atmosphère de Lille va être scrutée de près par les services du ministère de l'Environnement. Ségolène Royal a annoncé dimanche qu'elle comptait analyser les récents phénomènes de pollution ayant touché les villes transfrontalières comme Strasbourg et Lille. En cause: la pollution «importée», c’est-à-dire, pour Lille, provenant de sources situées de l'autre côté de la Manche ou de la frontière belge.

De fait, l'organisme Atmo Nord-Pas-de-Calais cite effectivement les flux «de Nord-Est» parmi les sources de polluants, dans la quasi-totalité de ses bulletins sur la pollution aux particules. Normal: le Nord-Pas-de-Calais constitue, avec la Belgique et les Pays-Bas, une zone d'habitation et d'activité économique particulièrement dense, propice à l'émission de particules.

 La pollution aux particules enregistrée le 20 avril - Prev'air

En regardant d'un peu plus près les concentrations relevées de part et d'autre de la frontière belge, l'Europe de la pollution apparaît clairement. C'est ce que montre la carte de l'événement aigu de pollution intervenu le 20 mars, en conclusion d'une semaine très «chargée» en particules.

Qui pollue, qui subit? Les scientifiques se sont déjà saisis de la question, à l'instar du Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman (Lasir) de l'université de Lille. «Les sources des pollutions enregistrées à Lille et sa région ne sont qu’en partie d’origine locale», estime déjà le laboratoire, introduction à un projet de recherche sur le transport longue distance des aérosols.

De son côté, l'organisme Prév'air, qui dépend de l'Ineris (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques), a déjà produit une analyse très claire des pollutions intervenues en mars: «Il n’y a pas d’ambiguïté sur le caractère transfrontalier de ces phénomènes d’import et d’export de pollution et il apparaît indispensable que la gestion de tels épisodes intègre la coopération régionale ou internationale».

On parle bien d'import et d'export: se pencher sur les flux de pollution n'empêchera pas de travailler sur les sources locales.




20 Minutes 20/4/2015

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En permettant à l'organisme d'éliminer certains éléments toxiques, le foie joue un rôle essentiel dans le corps humain. Une étude vient de montrer que les particules fines de diesel perturbent sa fonction de détoxification en bloquant certains transporteurs hépatiques. Les conséquences pour la santé ne sont pas encore bien connues. Cela pourrait notamment renforcer les effets cancérogènes du diesel liés au stress oxydatif.

Gare au diesel ! Ses particules fines sont non seulement toxiques pour les poumons mais elles sont aussi capables de traverser la barrière pulmonaire et de s’attaquer à d’autres organes. Il avait en effet déjà été montré que ces particules modifient la fonction de certaines enzymes hépatiques. Une nouvelle étude montre cette fois qu’elles peuvent également altérer la fonction de détoxification du foie, c’est-à-dire sa capacité à trier et éliminer les déchets toxiques pour l’organisme.

 Les particules générées par les moteurs diesel gênent la fonction de détoxification du foie. ©️ Luc, Flickr, CC  by-nc 2.0

Les chercheurs à l’origine de cette découverte (unité Inserm 1085, institut de recherche en Santé, environnement et travail, à Rennes) ont travaillé in vitro, sur des cellules de foie (hépatocytes) en culture. Ils les ont exposées à un extrait de particules issues de la combustion d'un moteur diesel (DEP, Diesel exhaust particles) à des doses équivalentes à celles inhalées par un individu vivant dans un milieu pollué. Les chercheurs ont ensuite mesuré le niveau d’expression et l’activité de plusieurs transporteurs présents à la surface des cellules. Leurs résultats paraissent dans la revue Plos One.

Ces transporteurs hépatiques assurent le passage de molécules circulant dans le sang vers l’intérieur du foie. La bile conduit ensuite à l’élimination de ces substances. L’ensemble du système permet à l’organisme de se débarrasser des déchets naturels produits par les cellules, de médicaments ou de drogues. Or, les auteurs ont constaté que les DEP réduisent l’expression de gènes codant pour ces transporteurs et bloquent l’activité de plusieurs d’entre eux. Le phénomène s’observe lorsque les cellules sont exposées à de faibles doses de particules.

Les chercheurs ont notamment constaté une forte inhibition des transporteurs MRP2 et OATP impliqués dans l’élimination hépatique de nombreux toxiques et médicaments, mais aussi dans celle d’hormones stéroïdes sexuelles et d’hormones thyroïdiennes. Le blocage de l’activité des transporteurs de type MRP pourrait également perturber les circuits de régulation du glutathion, une molécule antioxydante endogène importante.

À ce stade, même s’il s’agit de travaux menés in vitro, le spectre des conséquences cliniques envisagées par les auteurs est large

-perturbations endocriniennes, 
- perturbation de l’élimination de médicaments et de métabolites endogènes 
- ou encore excès de stress oxydatif lié à une mauvaise élimination des radicaux libres, pouvant contribuer au développement de maladies chroniques. 

« Cela aurait notamment pour effet de renforcer les effets cancérogènes du diesel favorisés par le stress oxydatif », rappelle Olivier Fardel, coauteur de ces travaux à l’institut de recherche sur la santé, l’environnement et le travail.

Des hypothèses qui poussent à poursuivre ces travaux : les auteurs souhaitent par exemple regarder du côté des transporteurs présents au niveau des cellules pulmonaires (dont certains sont semblables à ceux retrouvés sur les hépatocytes), en s’intéressant notamment aux transporteurs associés à la cancérogénèse. Ils comptent aussi identifier précisément les molécules chimiques impliquées dans l’inhibition des transporteurs au sein du cocktail de particules utilisé dans le cadre de leurs travaux. Ils veulent enfin étendre leurs études aux interactions potentielles des transporteurs membranaires avec d’autres polluants chimiques.


Futura Sciences 21/4/2015

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Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a menacé mercredi la France d'un renvoi en justice si elle ne prend pas des "mesures ambitieuses, rapides et efficaces" pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble.

"La Commission européenne a demandé à la France de respecter la législation de l'UE exigeant que les États membres limitent l'exposition de leurs citoyens aux particules fines (PM10)", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cet "avis motivé" peut être suivi d'un renvoi de la France devant la Cour de justice de l'Union européenne si le pays "ne réagit pas dans un délai de deux mois", a précisé Bruxelles.

 La Commission européenne a menacé mercredi la France d'un renvoi en justice si elle ne prend pas des "mesures ambitieuses, rapides et efficaces" pour limiter la pollution aux particules fines dans dix agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble (c) Afp

"Les chiffres des autorités françaises les plus récents montrent que le problème de pollution de l'air persiste et que les limites maximales journalières pour ces particules sont dépassées dans 10 zones: Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Martinique, Rhône-Alpes (Vallée de l'Arve), PACA–ZUR (Zone urbaine régionale), Nice, Toulon, Douai-Béthune-Valenciennes", selon la Commission.

L'exécutif européen "considère que la France n’a pas adopté les mesures qui auraient dû être appliquées depuis 2005 pour protéger la santé de ses citoyens et elle lui demande de prendre des mesures ambitieuses, rapides et efficaces", poursuit Bruxelles. "Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l'industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l'asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée", rappelle la Commission européenne.

Un épisode de pollution accrue à Paris et en Ile-de-France début avril avait donné lieu à une nouvelle polémique en France, les élus de la région réclamant, en vain, une mise en oeuvre rapide de la circulation alternée des véhicules.


Sciences et avenir 29/4/2015

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Un grand soleil sur Paris, et les particules fines sont de retour ! La solution pour faire baisser le niveau de pollution : réduire de 20 km/h la vitesse maximale des voitures et mettre en place la circulation alternée. 

Emission à ne pas manquer le 21 mai 2015 à 22h25

Mais ce dernier dispositif suffit-il pour lutter efficacement contre la pollution de l'air ? Le 23 mars dernier, après sept jours consécutifs de pollution, le gouvernement l'a finalement mise en place, cette fameuse circulation alternée. Une mesure d'urgence qui a permis de contrer le pic de pollution.

Sa précédente application, le 17 mars 2014, avait permis de réduire le trafic routier de 18 %, selon le bilan dressé par Airparif, l'observatoire de la qualité de l'air en Ile-de-France. Le résultat : la concentration de particules fines avait diminué de 6 %, et celle de dioxyde d'azote de 10 %. Mais même si l'agence relevait un "impact quantifiable et visible", elle émettait quelques réserves sur le dispositif et appelait à une action pérenne de grande envergure sur le trafic pour "s'attaquer à la pollution chronique". Car pour Airparif, viser les véhicules en fonction de leur plaque d'immatriculation n'est pas la bonne méthode. En France, les véhicules diesel les plus polluants (ceux d'avant 2000) sont au nombre de 19 millions, soit 27 % du parc de circulation. Mais au-delà des pics, la pollution sévit au quotidien.

Quel est le coût de la pollution de l'air en France? La pollution est un problème sérieux de santé publique, mais elle a aussi un coût pour la société. Régulièrement, la France est affectée par des épisodes de plus en plus importants. Dès que la météo est favorable, les polluants émis par les activités humaines (trafic routier, agriculture, industries) ne sont plus dispersés par les vents. Ils s'accumulent, notamment dans les grandes agglomérations. Les pics de pollution peuvent déclencher des crises d'asthme, des irritations de la gorge, des yeux... ou avoir des répercussions plus graves.

La coordinatrice du programme de surveillance Air et santé de l'institut de veille sanitaire, Sylvia Medina, déclarait lors du pic de pollution de mars 2014 que "95 % de l'impact sanitaire de la pollution de l'air est provoqué par la pollution de tous les jours". Et la liste des maux est longue : asthme, bronchite chronique, cancer du poumon, AVC, infarctus du myocarde. Fin 2013, la pollution de l'air extérieur a été classée parmi les "cancérogènes certains pour les humains" par le Circ, le Centre international de recherche sur le cancer.

Et tout cela a un coût. Un coût très élevé, généré à l'occasion de la prise en charge du patient par le système de soins. En France, la facture totale de la pollution sur la santé est estimée à 1,8 milliard d'euros par an. L'asthme représente la part la plus importante. Une étude d'avril 2014 avait estimé le coût le pollution de l'air intérieur à environ 20 milliards chaque année.

Comment faire pour changer nos comportements ? Et quel est le prix à payer ? Complément d'enquête s'est également intéressé à un autre ennemi invisible tout aussi coûteux : les fuites d'eau. 30% de l'eau s'échapperait de nos canalisations, et la facture s'envole. L'eau coûte de plus en plus cher à dépolluer.

Au sommaire de l'émission :

Paris à bout de souffle : Vitesse réduite, contrôles antipollution, circulation alternée... à Paris, la municipalité cherche à lutter contre la pollution qui perturbe la vie des habitants. À cause de maladies chroniques, des Parisiens décident de faire leurs bagages. D'autres, des entrepreneurs astucieux, en tirent profit en inventant des capteurs nouvelle génération ou en se lançant dans le ravalement de façades. Un reportage de Jean-Karl Lambert.

Fuites d'eau et pompes à fric : La facture d'eau a augmenté de 6 % en trois ans. En cause : les coûts de dépollution. Reportage dans l'Eure-et-Loir, où les collectivités financent une usine pour 15 millions d'euros, et exigent des agriculteurs qu'ils limitent leurs engrais, pour ne plus polluer les nappes phréatiques. Mais ce n'est pas tout : la facture augmente aussi à cause du gaspillage. Les canalisations françaises sont tellement mal en point que les fuites d'eau s'accumulent. À Tulle, certains services sont spécialisés dans la recherche de fuites. Il faut dire qu'il y a peu, les deux tiers de l'eau produite par la ville finissaient gâchés ! Complément d'enquête sur le prix de l'or bleu. Une enquête de Samuel Humez.

Californie : un État à sec : Quatre ans sans une goutte d'eau. Dans certaines villes de Californie, la première puissance mondiale commence à ressembler au Sahel. Les arbres et le bétail meurent. L'emploi s'écroule. Les Californiens se débrouillent comme ils peuvent. Ils creusent leurs propres puits et peignent leur pelouse en vert plutôt que de l'arroser. Reportage au cœur de la Central Valley signé Laure Potelle.

Emission à ne pas manquer le 21 mai 2015 à 22h25



Francetv info 18/5/2015

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Paris (AFP) - Des vignettes de couleur pour signaler le taux de pollution de chaque véhicule et des mesures "radicales" demandées aux villes: Ségolène Royal a présenté mardi son plan pour la qualité de l'air, première préoccupation environnementale des Français.

Mis en place à partir de janvier, ces certificats apposés sur le pare-brise seront destinés à "favoriser les véhicules moins polluants" en leur offrant des avantages pour l'accès ou la circulation en centre-ville. Ces facilités seront décidées par les maires.

L'acquisition de ces pastilles, auprès du service d'immatriculation des véhicules, se fera sur la base du volontariat, a insisté la ministre de l'Ecologie, fidèle à son principe de l'"écologie positive".

"C'est efficace parce que les gens vont voir que c'est gagnant" d'opter pour un véhicule moins polluant, dit-elle, évoquant "des économies d'entretien et d'essence, le stationnement gratuit", le fait de "pouvoir circuler dans les zones à circulation réduite ou en cas de pic de pollution, etc.".

Les véhicules seront classés de un à six, des moins aux plus polluants, avec des vignettes de couleurs différentes.

Elaboré avec le ministère de l'Intérieur, ce dispositif permettra aux collectivités de gérer la circulation dans leurs centres urbains avec des "zones à circulation restreinte" dont la création est permise par la loi sur la transition énergétique. Des zones à accès limité existent déjà dans 200 villes d'Europe, qui, selon une étude de l'Agence de la maîtrise de l'énergie, ont confirmé leur efficacité dans la lutte pour la propreté de l'air.

La pollution atmosphérique, à l'origine de 42.000 morts prématurées annuelles en France, entraîne chaque année une augmentation des maladies respiratoires et cardio-vasculaires. L'OMS a classé le diesel comme cancérogène certain, les émissions des moteurs essence comme cancérogènes probables.

La ministre a aussi annoncé le lancement d'un appel à projets pour "faire émerger des villes laboratoires" mettant en oeuvre des mesures "exemplaires".

La liste des lauréats, qui recevront un premier apport d'un million d'euros, sera annoncée fin septembre. Ils devront prendre des mesures "radicales" dans le domaine de la mobilité mais également résidentiel (chauffage...), industriel (audits des entreprises...) et agricole (lutte contre l'épandage aérien...). Le programme vise aussi à "éliminer en cinq ans le diesel".

"L'idée est de changer la civilisation de la ville, et de donner aux municipalités, dont je salue le travail, la possibilité de prendre à bras le corps ce problème majeur de santé publique", a expliqué Mme Royal.

Parmi les mesures de soutien, elle évoque le bonus de 10.000 euros pour achat de voiture propre et un fonds de soutien spécial à la profession agricole (20 M sur 5 ans).

Les collectivités "sont obligées de s'engager" car plusieurs agglomérations comme Paris et Marseille sont concernées par une injonction européenne pour dépassement des valeurs limites sur les particules, a prévenu Mme Royal.

La maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, qui s'était opposée à elle sur la circulation alternée, a salué l'arrivée des vignettes dans un communiqué, alors que la ville prévoit dès septembre des restrictions d'accès à son centre.

A Lyon, on s'est dit "intéressé". Grenoble, qui a d'ores et déjà annoncé sa candidature à l'appel à projets, "veut être en pointe", a affirmé le maire écologiste Eric Piolle, évoquant une réunion prochaine pour réfléchir aux manières "de ne plus revivre les pics de pollution" (environ 30 par an).

Président du Conseil national de l'air, le député (Les Républicains, ex-UMP) Martial Saddier, estime que les mesures, "en association avec les élus, vont dans le bon sens": Mme Royal "a la volonté d'essayer de trouver des solutions".

Mais pour Robert Assante (Les Républicains), adjoint à Marseille, cette histoire de pastilles "est une mesure cosmétique": "le fond du problème c'est acquérir des véhicules les moins polluants".

L'Automobile Club Association ne dit pas autre chose, appelant à "une vraie politique incitative au renouvellement du parc auto" et dénonçant "tout projet visant à interdire ou à restreindre l'accès des villes".

"L'appel à projets était nécessaire pour mettre les villes en mouvement", constate le Réseau Action Climat. "Reste à savoir si les élus suivront", ajoute l'ONG, pour qui "un million d'euros pour transformer une ville qui étouffe pourrait se révéler insuffisant".


Sciences et avenir 2/6/2015

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Paris - Au coeur du scandale Volkswagen, les oxydes d'azote, et en particulier le dioxyde d'azote, sont des gaz d'échappement nocifs pour le système respiratoire, émis en plus grande quantité par les moteurs diesel.

Question: quels sont les principaux polluants émis par les moteurs diesel ?

Réponse: Il s'agit de gaz appelés oxydes d'azote (NOx) - monoxyde d'azote et dioxyde d'azote - et des particules, c'est-à-dire des micro-poussières qui restent en suspension dans l'air. Les diesel ont initialement été mis en cause pour les niveaux d'émissions de particules. Mais sous la pression d'une réglementation de plus en plus contraignante depuis le début des années 90, beaucoup de progrès ont été réalisés sur ce point. Les constructeurs assurent que les nouveaux diesel n'en émettent pas plus que les moteurs à essence. Paradoxalement, les nouveaux filtres à particules, plus efficaces, associés à un catalyseur, ont entraîné une hausse des émissions d'oxyde d'azote (NOx). En outre, le dioxyde d'azote (NO2) contribue à la formation d'ozone, un autre polluant, lors de journées chaudes et ensoleillées.

Question : Quels impacts sur la santé ?

Réponse : La combustion des carburants, si elle n'est pas la seule source de pollution, contribue fortement, surtout en milieu urbain, à la dégradation de la qualité de l'air, dont les impacts sur la santé sont de mieux en mieux connus. Il a été prouvé que les particules fines (diamètre de 2,5 microns) peuvent causer des cancers du poumon, ce qui a valu aux gaz d'échappement du diesel d'être classé cancérigènes certains par l'Organisation mondiale de la santé en 2012. Elles sont aussi à l'origine d'autres maladies respiratoires et cardio-vasculaires, tout comme les oxydes d'azote. L'industrie, la construction, le chauffage au bois sont aussi des activités émettant des particules.

Question : Le diesel est-il meilleur pour le climat ?

Réponse : Oui, les moteurs diesel émettent moins de CO2, le principal gaz à effet de serre, par kilomètre parcouru que ceux fonctionnant à l'essence. Ce qui donne des arguments aux défenseurs des véhicules hybrides ou électriques, qui sont plus vertueux à la fois sur le plan de la pollution de l'air et du climat.

Question : Pourquoi les tests de contrôle des polluants émis par les voitures sont contestés ?

Réponse : Au-delà de la fraude commise par Volkswagen, qui a installé sur certains véhicules des logiciels pour repérer et fausser les contrôles, des ONG et des experts mettent en avant le fossé entre les conditions des tests d'homologation des véhicules et la conduite réelle. Ce décalage a permis aux constructions d'afficher de bonnes performances en décalage avec la réalité.

Selon l'agence française de la maîtrise de l'énergie (Ademe), la norme européenne Euro 5, en vigueur depuis janvier 2011, plafonnait à 180 mg/km les émissions de NOx pour les diesel, mais en situation réelle les émissions moyennes sont d'environ 500 mg/km.

Toujours selon l'Ademe, la nouvelle norme Euro 6, entrée en vigueur au 1er septembre, a apporté une amélioration mais il reste encore du chemin à faire.

L'ONG spécialisée Transports et Environnement estime que sur les nouveaux modèles diesel, les émissions de NOx sont cinq fois plus élevées en conduite réelle que lors des tests et dans ces conditions seulement un modèle sur 10 serait réellement en deçà du seuil réglementaire. Cette organisation met également en cause les niveaux d'émissions de CO2 officiels.


Romandie 23/9/2015

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