Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Pérou : 3.000 dauphins ont été retrouvés morts depuis le début de l'année

Messages recommandés

Ces trois derniers mois, plus de 3.000 carcasses de dauphins ont été découvertes sur les plages péruviennes. Des morts mystérieuses qui seraient à attribuer, selon les scientifiques, aux ondes sonores utilisées par des compagnies pour trouver du pétrole dans la région.

C'est une véritable hécatombe qui se produit actuellement sur les côtes péruviennes. Ces trois derniers mois, plus de 3.000 dauphins se sont échoués sur les plages du pays. Un total auquel se sont ajoutées ces derniers jours 481 nouvelles carcasses. Les pêcheurs de Lambayeque au Nord du Pérou, ont été les premiers à observer ces échouages mystérieux. Depuis, 30 animaux en moyenne sont découverts chaque jour dans la région et la tendance semble loin de s'affaiblir.

Face à un tel paysage de désolation, les habitants des villes côtières ont demandé au gouvernement qu'une enquête approfondie soit menée sur les origines de ces décès en masse. Mais certains spécialistes ont en réalité déjà leur idée sur la cause de cette hécatombe. Selon Carlos Yaipen, membre de l'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques, les compagnies pétrolières sont les premières responsables. En effet, une entreprise connue sous le nom de BPZ Energy a débuté il y a peu de nouvelles recherches pour tenter de découvrir du pétrole sur les côtes péruviennes, rapporte 7sur7.be.

A ces fins, les sociétés pétrolières utilisent des ondes sonores et des sonars. Or, si ces dispositifs ne semblent pas affecter l'environnement, des recherches scientifiques ont déjà démontré qu'ils étaient en mesure de perturber sérieusement voire même d'avoir des conséquences fatales pour les mammifères marins, dauphins mais aussi baleines et phoques.

En 2003, des scientifiques de la Zoological Society of London se sont penchés sur les effets des sonars sous-marins et ont trouvé que de microscopiques bulles d'oxygène pouvaient se former dans le sang des animaux, provoquant alors chez ceux-ci une maladie de décompression.

Outre cet effet, les chercheurs expliquent également que les ondes sonores et sonars peuvent désorienter les mammifères et les pousser ainsi à s'échouer.

Maxisciences 05/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Près de 900 de ces mammifères marins ont été retrouvé morts sur la côte chilienne, sans que cela puisse être expliqué.

Les plages du nord du Pérou sont le théâtre d'un spectacle bien macabre depuis quelques temps.

Des dauphins s'y échouent en effet sans que l'on sache pour quelle raison ce phénomène se produit. Près de 900 animaux, certains étant morts depuis 2 à 4 mois et d'autres depuis seulement quelques jours, ont ainsi été retrouvés sans vie, relate l'agence russe Ria Novosti.

Les biologistes pensent que ces morts pourraient être provoquées par des toxines ou des métaux lourds dissous dans l'eau de mer. Si la cause est encore officiellement inconnue, les experts pointent la présence de travaux de prospection géologique qui sont menés à 200 km de là par la société américaine BPZ.

Des experts américains mènent actuellement une enquête dont les résultats, réalisés à partir de prélèvements pris sur les dauphins, devraient être connus d'ici 15 jours.


Maxisciences 25/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Drapeaux rouges sur les plages, appels à ne pas consommer de poisson cru au pays du "ceviche": les autorités sanitaires péruviennes tirent la sonnette d'alarme après la mort mystérieuse de centaines de dauphins et de pélicans.

Le ministère de la santé a lancé une "alerte sanitaire" exhortant "la population à s'abstenir de se rendre sur les plages dans la région de Lima et du littoral au nord du pays jusqu'à ce que soient connues les causes de la mort" des animaux.

En moins de deux semaines 1.500 pélicans ont été retrouvés morts sur près de 200 km de côtes à Piura, à la frontière avec l'Équateur, et Lambayeque, à 790 km au nord de Lima, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.Par ailleurs, près de 900 dauphins selon les chiffres officiels se sont échoués morts sur le littoral nord du pays entre janvier et avril.

"C'est incroyable que l'Institut de la mer (qui dépend du ministère de la Pêche) ne se prononce pas sur la mort massive de pélicans et de dauphins", s'est indigné lundi Carlos Bocanegra, un biologiste réputé de l'Université de Trujillo.

"Je pense qu'on essaie de sauver certains intérêts", accuse-t-il, faisant allusion au puissant lobby des industriels de la pêche, un secteur prédominant de l'économie péruvienne.

Après avoir prudemment évoqué la possibilité d'un virus dans le cas des dauphins, le ministère de l'Environnement a écarté pour l'instant l'hypothèse d'un dommage collatéral de la pêche au filet ou d'une éventuelle contamination des eaux.

"Quand nous saurons avec exactitude les causes scientifiques de ce qui provoque la mort (des dauphins et des pélicans) nous lèverons l'alerte", a déclaré lundi le responsable de l'environnement au ministère de la Santé Bernardo Ausejo, estimant encore le délai "à cinq ou dix jours".

Pour sa part une ONG, l'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques (Orca) attribue le décès des dauphins aux activités d'exploration des compagnies pétrolières dans la zone, qui, selon elle, produisent des bruits affectant les cétacés victimes d'un "impact acoustique".

Le directeur de l'ONG Mundo Azul, le biologiste allemand Stefan Austermühle, indique quant à lui à l'AFP que la mort massive des pélicans et des dauphins "représente un risque pour la santé humaine en raison de la possible mutation d'un virus".

Dans le doute, les responsables du secteur de la santé dans les régions les plus touchées ont demandé aux habitants de la zone de ne pas manger de poisson cru, d'éviter de se baigner et de s'éloigner des plages où les animaux ont été trouvés morts.

Dans un éditorial du quotidien "El Comercio" l'ancien ministre de la santé Uriel Garcia évoque "la pêche excessive" de certaines espèces en particulier l'anchois, dont se nourrissent les pélicans, qui en fait mourraient ainsi de faim et pas de maladie.

Un expert en météorologie, Abraham Levy, estime quant à lui que le réchauffement des eaux du Pacifique pouvant être lié au phénomène de El Nino pourrait expliquer les récents phénomènes.

"Le réchauffement de la mer altère la chaîne alimentaire, qui est complexe et qui commence par le plancton pour se terminer avec les oiseaux marins d'un côté et les mammifères marins de l'autre", dit-il à l'AFP.

La vice-ministre de la Pêche, Patricia Majluf a pour sa part annoncé sa démission vendredi accusant le secteur "de désordre, irrégularités et corruption", une autre façon de tirer la sonnette d'alarme.




Sciences et Avenir 08/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un mal mystérieux ravage la faune marine au nord du Pérou. Le bilan ne cesse de grimper parmi les dauphins et les oiseaux. «Environ 5.000 oiseaux marins, en majorité des pélicans mais aussi des fous de Bassan, ont trouvé la mort au cours des dernières semaines», a annoncé mercredi le vice-ministre chargé des ressources naturelles du ministère de l'Environnement, Gabriel Quijandria.


Un phénomène sans précédent en Amérique latine. (ABC-Latina)


«Il est probable que ce phénomène s'étende à d'autres zones côtières et les chiffres augmenteront», a-t-il ajouté, évoquant comme cause possible le réchauffement des eaux du Pacifique, qui aurait un impact sur les ressources alimentaires de ces espèces. Un groupe de travail multisectoriel a été mis en place pour trouver les causes de ce que certains au Pérou considèrent déjà comme une catastrophe écologique.

Le vice-ministre de l'Environnement péruvien a évalué à un millier le nombre de dauphins retrouvés morts entre février et avril sur les plages du pays. En désaccord avec certaines ONG, il affirme que ce phénomène n'est pas lié à l'exploration pétrolière. L'Organisation pour la conservation scientifique des animaux aquatiques estime en effet que les dauphins meurent en raison de l'impact provoqué par les ondes sonores de bateaux des compagnies pétrolières qui travaillent dans la côte nord du Pérou.



Image ABC Latina

Le Parisien 09/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les centaines de dauphins trouvés morts ces derniers mois sur les côtes du nord du Pérou sont morts de cause naturelle, a affirmé mardi le gouvernement, alors que des défenseurs de l'environnement accusent les activités off-shore d'entreprises pétrolières.

"Nous sommes parvenus à la conclusion que les causes de la mort des dauphins sont naturelles et ne sont dues à aucune activité humaine", a affirmé la ministre de la Production Gladys Triveño, sur la radio RPP, sans préciser quelles étaient ces causes.

Les conclusions du gouvernement s'appuient sur l'enquête menée par l'Institut de la mer du Pérou (IMARPE, public), selon la ministre.

Les ondes sismiques provoquées par des activités en mer d'entreprises pétrolière "ont été écartées", de même que la responsabilité d'un virus ou de bactéries, a-t-elle ajouté.

Selon la ministre, la mort massive de dauphins se produit périodiquement. "Ca n'est pas la première fois que cela se produit. C'est arrivé en Nouvelle-Zélande, en Australie et dans d'autres pays. Il ne faut pas chercher une responsabilité qui n'existe pas", a-t-elle souligné.

L'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques (Orca), une ONG, affirme de son côté que les décès sont dus aux ondes émises par les activités de compagnies pétrolières et que les animaux ont souffert d'"un impact acoustique engendrant un syndrome de décompression aiguë", selon un document remis à l'AFP.

Près de 900 cadavres de dauphins ont été découverts entre février et avril sur les plages du nord du Pérou, provoquant l'inquiétude des autorités et des associations de défense de l'environnement.

Parallèlement, dans la même zone, au moins 5.000 oiseaux marins ont également été trouvés morts. Selon des études, il semblerait que les oiseaux soient morts de faim, suite au déplacement vers le sud de bancs d'anchois en raison du réchauffement climatique.




Sciences et Avenir 22/05/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Honnêtement, je ne crois pas un traitre mot quant à la mort naturelle de plusieurs centaines de dauphins. Je reste persuadée qu'un jour ou l'autre la vérité éclatera...

Quant aux oiseaux morts de faim... Je suis peinée d'une telle désinvolture dans les propos... Certes, il y a le réchauffement climatique, on ne peut le nier... Mais il n'est pas le seul en cause... Il y a aussi la surpêche qui est responsable d'une diminution globale des poissons dans les océans !

Etant donné le nombre important d'oiseaux passés ad-patres, je me pose quand même des questions après avoir lu ici ou là, qu'il était envisagé de s'en prendre aux oiseaux marins qui faisaient concurrence à l'homme pour certaines espèces de poissons. Je n'en ai pas parlé encore car il me manque des éléments fiables pour pouvoir publier les informations correspondantes... et pouvoir citer les sources !

Le nombre important d'animaux morts est une perte inquantifiable pour le moment... ne serait-ce qu'en perte de patrimoine génétique perdu...

Des constats alarmants de toute part quant à la diminution des oiseaux marins (et bien d'autres espèces) devraient amener à réfléchir les dirigeants des pays. Ils ont aussi le droit de vivre... et de prospérer... Ils étaient présents bien avant nous... C'est nous qui causons le plus de dégâts... partout où l'on passe.

Nous pourrions reprendre à notre compte les propos prêtés à Attila (roi des huns) : Là où mon cheval passe, l'herbe ne repousse pas ! Nous faisons même pire... et n'avons besoin pour cela d'aucun cheval !!! Il suffit d'utiliser pesticides et autres herbicides et produits chimiques pour parvenir au même résultat sans se fatiguer. Il suffit de forer la terre à tout va pour récolter tel ou tel minerai ou gaz, ou pétrole pour mettre en danger nos forêts et nos océans et mettre en péril aussi bien les humains que la faune et la flore...

Ca me fend le coeur toutes ces vies perdues...








Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...