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BelleMuezza

L'obésité, une maladie qui touche de plus en plus les animaux

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Selon une vétérinaire canadienne, les animaux de compagnie seraient comme l'homme de plus en plus affectés par un surpoids voire de l'obésité. La faute notamment a un apport alimentaire trop riche.

Si l'obésité est aujourd'hui devenue un réel problème de santé publique, elle ne touche pas que les humains mais aussi leurs plus fidèles compagnons. C'est ce dont alerte aujourd'hui Monica Snedden, une vétérinaire et spécialiste en nutrition à la Princess Animal Hospital de Kingston, en Ontario qui établit un constat préoccupant : "Ça devient un très gros problème chez les animaux. Nous observons de plus en plus de cas de diabète et d'arthrite et des problèmes de mobilité", explique t-elle citée par canoe.com.

Pour expliquer ce phénomène croissant, la spécialiste pointe du doigt l'alimentation trop riche de nos amis à quatre pattes et principalement la fâcheuse tendance de certains propriétaires à toujours laisser le bol de nourriture plein. Une manie qui autorise l'animal à manger autant qu'il le souhaite. Or, comme le remarque Monica Snedden, les portions de nourriture sur le marché sont parfois très élevées en calories et en graisses : "une seule tasse de nourriture équivaut parfois à près de 500 calories", souligne t-elle.

Elle évoque également la manie d'autres propriétaires de donner des restes de table à leur compagnon. "Les gens ne réalisent pas combien ils ont réellement donné comme portion à leur animal", indique t-elle, ajoutant que, selon la taille de l'animal, une croustille peut être équivalente à un hamburger entier.

Néanmoins, la vétérinaire reconnait que choisir la nourriture de son animal n'est pas aujourd'hui une tâche facile. "Il y a tant d'entreprises qui font tellement de nourritures qu'il est difficile pour les gens de savoir celles qui nourrissent adéquatement", reconnait-elle précisant que même si les produits sont annoncés comme frais et biologiques, il est difficile pour les consommateurs de savoir ce qu'ils achètent et de se fier à ce qu'on retrouve dans les rayons.

Outre cette richesse dans l'alimentation, Monica Snedden souligne un second facteur crucial : l'activité de plus en plus réduite de certains animaux qui favorise donc la prise de poids.

D'après la spécialiste, la clé est donc d'empêcher ce surpoids de s'installer et pour cela il faut déjà ne pas le nier. "Lorsque nous diagnostiquons une surcharge pondérale, les gens disent qu'au contraire, leur animal est en forme", relève la vétérinaire. Chaque race étant différente, il n'est pas évident pour un propriétaire de repérer toute surcharge de son animal.

Pour autant, en cas de surpoids, il faut bien faire attention et ne pas non plus priver l'animal de nourriture. Ne donner qu'une portion réduite pour faire perdre du poids à son compagnon n'est pas suffisant puisque certains de ses besoins nutritionnels pourraient ne pas être remplis, note la spécialiste qui invite les propriétaires à demander conseil à leur vétérinaire.


Maxisciences janvier 2012

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