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Moules / Huîtres Arcachon : suivi des autorisations de consommation

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Vendredi, la préfecture de la Gironde a interdit la pêche, le ramassage la distribution et la consommation de moules en provenance du bassin d'Arcachon jusqu'à nouvel ordre. Suite à des analyses, l'Ifremer a révélé la présence de toxines susceptibles d'affecter la santé.

Si vous habitez ou partez bientôt en vacances aux alentours du bassin d'Arcachon, attention aux moules. C'est l'alerte qu'a lancée vendredi la préfecture de Gironde qui a même interdit jusqu'à nouvel ordre toute pêche, ramassage, distribution ou consommation des coquillages en provenance du bassin.

En cause
: la découverte par l'Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer (Ifremer) de toxines dangereuses pour la santé.

"Cette décision fait suite à la détection, par le réseau de surveillance sanitaire de toxines lipophiles au-delà du seuil de sécurité sanitaire défini", indique ainsi dans un communiqué la préfecture qui avait déjà pris une mesure similaire en avril 2011.

Cette interdiction "a pour but d'assurer la protection du consommateur. La consommation de moules atteintes par ces toxines", sécrétées par l'algue Dinophysis, "peut en effet entraîner, dans la majeure partie des cas, des désagréments gastriques, mais également des troubles plus importants chez les personnes plus fragilisées", ajoute la même source relayée par l'AFP.

Maintenue jusqu'à nouvel ordre, l'interdiction ne sera levée qu'après que l'Ifremer aura obtenu deux résultats consécutifs d'analyse favorables, attestant du retour à la normale de la qualité sanitaire des moules.

D'après la préfecture, le prochain test sera effectué en début de semaine prochaine. Vendredi après-midi, la mission interservices de sécurité alimentaire (Missa) devait par ailleurs se réunir à la sous-préfecture d'Arcachon. Une réunion à l'issue de laquelle devait être organisée une rencontre avec les professionnels de la filière conchylicole.


Futura Sciences 09/04/2012

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Le dinophysis a fait sa réapparition il y a plus de trois semaines dans le bassin d’Arcachon. Depuis, les ostréiculteurs n’ont plus le droit de vendre leurs huîtres. En effet, cette micro-algue peut se révéler toxique.


Les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon se sont vus contraints de cesser la vente d’huîtres depuis trois semaines en raison de la présence de dinophysis, une micro-algue venue du Golfe de Gascogne et potentiellement toxique.

Depuis deux ans, un nouveau test chimique permet de tester le taux de "dino" et d’interdire la vente en cas de besoin. "Il faut attendre que ça passe car malheureusement c'est un phénomène naturel contre lequel on ne peut rien faire", explique Bernard Delis, un ostréiculteur à Gujan-Mestras dans le bassin d'Arcachon.

Toutefois, après trois semaines d’interdiction, les nouveaux résultats d’analyse sont de meilleures augures : le taux de toxine est désormais inférieur au seuil de sécurité sanitaire défini. Si ces taux sont confirmés lors des prochains tests, la commercialisation des huîtres pourra reprendre dès le 11 mai. "Les consommateurs reviendront, ces interdictions qui nous frappent depuis quelques années sont tombées dans les mœurs et cela n'a pas terni notre image", assure Olivier Laban, le président régional de la section régionale conchyliologie cité par l'AFP.

Pour prendre les devants en prévision d’interdictions futures, des prélèvements effectués au large du bassin d'Arcachon devraient permettre de "comprendre les raisons d'une efflorescence d'algue aussi brutale et inhabituelle". Pour certains professionnels comme Fabrice Routioutiou, il est nécessaire de "mettre les huîtres à l'abri dans des viviers dès que l'on sait que les taux de dinophysis commencent à augmenter, et pouvoir ainsi continuer à les vendre en dépit des interdictions".

Toutefois, l’algue n’est pas la seule à menacer les huîtres. En raison des conditions climatiques, de nombreux naissains, les larves de ces mollusques, manquent à l'appel. "L'an dernier, nous n'en avons pas eu assez et si le phénomène se reproduit cette année, cela va devenir vraiment difficile", estime ainsi M. Delis.


Maxisciences 07/05/2012

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La préfecture de Gironde a donné son feu vert à la commercialisation et la consommation des huîtres du bassin d'Arcachon. Cela faisait un mois que celles-ci étaient interdites en raison d'un taux de toxines supérieur au seuil de sécurité.

Voilà une nouvelle qui va réjouir les amateurs d'huîtres. Depuis le 12 avril, la consommation de ces coquillages étaient interdites sur l'ensemble du bassin d'Arcachon à cause de la présence du micro-algue toxique connue sous le nom de dinophysis. Des analyses avaient en effet révélé que le taux de toxines fabriquées par cette algue avait atteint un niveau supérieur au seuil de sécurité, conduisant ainsi les autorités à interdire leur consommation. Mais cette interdiction est désormais levée, comme l'a annoncé il y a peu la préfecture de Gironde.

Patrick Stéfanini, préfet de la Gironde, a levé "l'interdiction de la pêche, du ramassage, du transport, du stockage, de la purification, de l'expédition, de la distribution et de la commercialisation en vue de la consommation, des huîtres du Bassin d'Arcachon", indique t-elle ainsi dans un communiqué. La semaine dernière, des analyses avaient déjà révélé une présence de toxines inférieure au seuil de sécurité, des résultats confirmés cette semaine par de nouveaux tests.

En revanche, l'interdiction n'est pas levée pour tous les coquillages. Le ramassage et la consommation des moules restent interdites sur l'ensemble du bassin ainsi que ceux des coques et des palourdes au sud de la ligne reliant la jetée Belisaire (commune de Lège Cap Ferret) et la jetée de la Chapelle (commune d'Arcachon). Comme l'a souligné la préfecture, l'interdiction restera valable tant que deux résultats consécutifs d'analyse de l'Ifremer, attestant du retour à la normale de leur qualité sanitaire, n'auront pas été constatés.


Maxisciences 15/05/2012

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Bordeaux (AFP) - Les huîtres du Bassin d'Arcachon, dont pêche et consommation avaient été interdites le 22 mai à cause de toxines liées à une micro-algue, ont été rouvertes à la consommation vendredi, a annoncé la préfecture.


 Le 19 octobre 2013, les parcs à huîtres du Cap-Ferret, sur le bassin d'Arcachon, dans le sud-ouest de la France (c) Afp


Les dernières analyses par le réseau de surveillance de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) ont révélé "'une diminution de la contamination des huîtres à l'intérieur du Bassin" par des toxines liées à la micro-algue dinophysis, indique la préfecture. Cette toxine peut provoquer des troubles gastriques.

La contamination étant repassée en-dessous du seuil de sécurité sanitaire, le préfet de Gironde a "levé l'interdiction de pêche et de commercialisation en vue de la consommation" des huîtres à l'intérieur du Bassin.

Par contre, les huîtres en provenance du Banc d'Arguin, l'une de plusieurs zones ostréicoles du Bassin - un ilôt sablonneux à l'entrée de celui-ci - restent temporairement interdites à la pêche et à la consommation. Cette interdiction vaut aussi pour les moules, coques et pétoncles sur l'ensemble du Bassin.

Ces interdicions, en vigueur depuis un mois s'agissant du Banc d'Arguin, "seront levées dès que les analyses établiront la bonne qualité sanitaire" des coquillages, précise la préfecture.

Les ostréiculteurs, habitués depuis des années à ce phénomène naturel et saisonnier de toxines, qui peut durer quelques jours ou quelques semaines, le pallient pour certains en stockant des huîtres dans des bassins d'eau "en circuit fermé", qui leur permettent de continuer à commercialiser le temps de l'interdiction.


Sciences et avenir 6/6/2014

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Les ostréiculteurs ne peuvent plus collecter et vendre leur production en raison de la présence d'une toxine naturelle. Reportage de France 3. Depuis vendredi 22 mai, les huîtres du Bassin d'Arcachon sont interdites temporairement à la pêche et à la consommation par le préfet de Gironde.

À Gujan-Mestras (Gironde), Ludovic Ducourau ne peut plus ramasser de mollusques,  mais il peut encore vendre les coquillages péchés avant l'arrêtée de l'interdiction. 600 kilos d'huîtres sont stockés par l'ostréiculteur en circuit fermé. Une eau réfrigérée prélevée dans le bassin d'Arcachon dès le mois de février.



Il avait pris les devants face à l'arrivée des molécules toxiques pour limiter le manque à gagner. "On n'a plus d'approvisionnement. On ne vivra que sur ce petit stock. Ça nous permettra juste de fournir nos clients locaux et la vente directe", témoigne l'homme. L'an dernier, ces professionnels avaient déjà été interdits de ventes pendant cinq semaines. Le mal est dû au développement de l'algue dinophysis.

"Ce n'est pas une pollution, c'est un phénomène totalement naturel. Ce qui est un peu embêtant pour nous c'est que ces algues sécrètent une molécule qui est absolument inoffensive pour la santé des huîtres, mais qui en s'accumulant crée quelques désagréments pour nous", explique Aurélie Lecanu, directrice du comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine.

Seuls 25% des 315 sociétés ostréicoles du bassin d'Arcachon sont équipées de bassins fermés. Les stocks d'huîtres consommables sont donc limités.


Francetv info 23/5/2015

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