BelleMuezza 0 Posté(e) le 12 avril 2012 Plus de 1 million d’araignées ont été mises à contribution pour fabriquer cette cape unique dévoilée le 25 janvier à Londres par le Victoria & Albert Museum. Le site web de Simon Peers & Nicholas GodleyDerrière cette folle création, deux hommes installés à Madagascar, Simon Peers et Nicholas Godley. Leur rêve ? Faire renaître la tradition de la soie d’araignée en vogue sur l’île au XIXe siècle. A l’époque, la production battait son plein. Antananarivo abritait même un collège technique pour former les tisseurs. Pas facile toutefois de loger et de nourrir les centaines de milliers d’arachnides nécessaires à l’obtention d’un petit mètre de fil de soie : ces bestioles sont cannibales. Peers et Godley, eux, n’ont pas assuré le toit et le couvert à leurs fileuses, note Financial Times. Ils ont recruté 70 personnes chargées de capturer les araignées femelles dans la nature pour les relâcher une fois la soie dorée extraite. “Nous avons eu du mal à trouver des gens disposés à travailler avec les araignées, car elles mordent”, a confié Godley à Wired Loin de ce travail de bénédictin, la soie d’araignée mobilise les biogénéticiens, qui rêvent de produire à grande échelle ce fil ultra-souple et plus résistant que l’acier et le Kevlar.Des chèvres ont été manipulées génétiquement pour donner du lait contenant de la soie arachnéenne, mais la quantité de substance ainsi obtenue est infime. La piste des vers à soie transgéniques semble plus prometteuse : avec ces créatures, une équipe sino-américaine vient d’obtenir une fibre composite encore plus résistante que la soie d’araignée, indique indique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences). A terme, ce fil chimérique pourrait servir à fabriquer des gilets gilets pare-balles*. Un usage moins poétique…* voir CI n° 1097, du 10 novembre 2010. Courrier International 17/01/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 4 septembre 2014 La soie d'araignée, matériau miracle ? On en parle beaucoup, et depuis des années, notamment pour la solidité à toute épreuve des fibres tissées par la bestiole à 8 pattes. Petite veste et écharpe tissés avec de la soie d'araignée transgénique. 2014 Kuwana et al.Problème : il est très difficile de produire ces fils en grande quantité. Des chercheurs japonais semblent avoir trouvé la parade pour produire de longs fils prêts à être tissés.L'équipe de Yoshihiko Kuwana emploie des vers à soie génétiquement modifiés : ils produisent une protéine de l'araignée Araneus ventricosus. Résultat : un fil dont la solidité est 53% plus importante que celui classiquement produit par les vers à soie.Sciences et avenir 4/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites