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BelleMuezza

Il nous faut regarder l'animal autrement !

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Ce titre évocateur résume le point de vue de deux philosophes : Etienne Bimbenet et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer dans le numéro spécial de Sciences et Avenir : Les Animaux et Nous (page 76)

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer est un spécialiste de l'éthique animale... L'éthique animale se consacre à l'étude de la responsabilité morale des hommes à l'égard des animaux....

... La science l'établit : Homo est un animal. Mais comment bien agir envers les autres bêtes ? La réponse doit s'appuyer à la fois sur la justice et la compassion !

A propos de la question : Quelle distinction entre éthique animale et philisophie animale posée par Sciences et Avenir, J-B Jeangène Vilmer dit en conclusion : S'interroger sur le prome de l'homme c'est philosophique. S'interroger sur la manière dont il faut traiter les animaux, c'est une question d'éthique.

E. Bimbenet rétorque : "Je crois qu'on a intérêt, du côté de la philosophie animale, à mettre en suspens la question de l'éthique, à se concentrer plutôt sur une phénomélogie de l'animal, de homme et de leur relation".

Ce même phiosophe, interrogé à propos de son affirmation : un degré trop important de compassion à l'égard de l'animal n'est pas pertinent, répond : "Quand je soutiens que la compassion peut se révéler nocive, je me place sur le terrain théorique". Quand Il s'agit d'imaginer la distinction homme / animal (...) la confrontation induit que l'on se sent coupable de défendre l'idée d'un propre de l'homme (...) Notre rapport empathique avec l'animal ne change pas, malgré ce que nous savons des traitements qu'on lui inflige. (...) Il faut travailler la compassion et tester notre faculté de vivre une autre vie que la nôtre (...) d'imaginer ce que ça fait pour un animal d'être mené à l'abattoir.

Ce à quoi JB jeangène Vilmer répond : "je critique cette idée". Sur le terrain strictement éthique, il y a deux approches : par la justice et par la compassion. "Ce qui me gène dans l'approche par la compassion : c'est qu'elle est intégralement distribuée parmi les hommes" (...) "J'ai été sensibilisé à l'éthique animale selon l'approche par la justice -grâce à la lecture de La libération animale de Peter Singer- qui s'interroge sur les différences des traitements appliqués à tels animaux et tels humains. (...) Il est difficile de s'imaginer ce que vivent les animaux dans les abattoirs, derrière les portes closes des laboratoires... Même si on pouvait voir ce qui se passe dans ces lieux, les réactions seraient divergentes : "la compassion fonctionne de manière inégale, alors qu'avec l'approche de la justice, fondée sur des arguments rationnels, permettrait de toucher plus largement le public". Ces deux méthodes doivent être comlémentaires.

E. Bimbenet, pour sa part, dit faire peu confiance aux débats trop rationnels. "Le fait premier qui structure l'éthique animale, c'est la souffrance". (...) L'idée que souffrir cela ne se prouve pas, cela s'éprouve.


Si ce débat vous intéresse, je vous invite à lire la totalité de l'article paru dans "l'Animal et Nous" de Sciences et Avenir. J'avais imaginé scanner certains articles... mais voilà, je n'ai pas réussi à régler le format pour pouvoir garder l'article lisible par le plus grand nombre...



Source : l'Animal et Nous (Hors série Sciences et Avenir) pages 76/77

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Celui que l'on appelle le meilleur ami de l'homme c'est le chien ! Quand on voit comment certaines personnes le traitent c'est à se demander si ceux-là ne seraient pas plutôt de cruels ennemis !

Cela dit, il semble que le chien soit le premier animal a avoir été domestiqué. Les plus anciens restes de chien (Canis familiaris) connus à ce jour ont été découverts dans les grottes de Goyet en Belgique. Ils remontent à 32.000 ans, époque à laquelle les Sapiens étaient encore des chasseurs-cueilleurs.

La génétique est formelle : c'est le loup gris (Canis Lupus) et non le chacal doré, comme l'avait avancé l'ethnologue Konrad Lorenz, que l'homme a patiemment transformé en chien de chasse.

Dans la grotte Chauvet (Ardèche/France), des empreintes parallèles d'un enfant et d'un canidé, attestent la familiarité entre les deux espèces... Il y a 30.000 ans ! Deux espèces qui ont 18.000 gènes en commun...

Depuis, la plupart des sociétés humaines ont façonné le chien à leur idée. Un phénomène qui a explosé au cours des deux derniers siècles. Il est toutefois difficile d'établir un recensenment précis car les informations diffèrent selon les sources.

Mais du dogue allemand (le plus lourd avec plus de 100kg) au chihuahua (le plus "gringalet" avec 680 grammes), le meilleur "ami" de l'homme se déclinerait en près de 400 races !.

Pour le meilleur : chiens de traîneau, de berger, d'aveugle, de chasse, etc... Mais aussi pour le pire : chiens de combat, d'attaque...

Et de races tellement pures que ces animaux consanguins ne cessent d'accumuler les tares génétiques. La dérive la plus caricaturale liée à la recherche de caractères extrêmes "au nom des standards de la race" est sans doute illustrée par le Boulegoque : avec ses gros yeux et son allure pataude, il ressemble, certes, à un adorable personnage de dessin animé... mais à quel prix ! Au prix de multiples pathologies congénitales, oculaires, auditives, respiratoires, immunologiques, neurologiques, locomotrices... ce qui fait dire, en la circonstance : Vive les bâtards et les corniauds... !!!

La sélection artificielle et multimillénaire dont le compagnon de l'homme a fait l'objet a eu pour corollaire un intese bricolage génétique tendant à la simplification... Ce qui explique, malgré l'incroyable diversité physique des chiens, que seulement une cinquantaine de gènes en sont responsables... Comme l'a d'ailleurs démontré le projet "CanMap" réalisé par plusieurs universités américaines et qui portent sur l'analyse du génome de 900 animaux appartenant à 80 races.

Mieux : en reclassant ces races selon leur proximité génétique, les scientifiques ont fait émerger quatre catégories. L'une d'elles, la plus proche génétiquement du loup, comporte le Husky, le Chow-chow mais aussi le Bassenji, qui, comme son ancêtre, n'aboie pas !!!

A savoir ou se rappeler : Apprivoiser n'est pas domestiquer !

Dans le premier cas, il s'agit simplement de s'attacher un animal sauvage ou domestique, en le rendant moins farouche. Dans le second cas, il est question d'obtenir, à partir d'individus prélevés sur des espèces sauvages, des animaux qui se reproduisent en captivité et qui, à l'issue d'une sélection opérée par l'homme, se distingueront des espèces souches par leur comportement, leur aspect (phénotype) et leur patrimoire génétique (génotype).


Source : l'Animal et Nous (hors série Sciences et Avenir)

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J'ai acheté le numéro spécial de Sciences et Avenir : Les Animaux et Nous, sans même le consulter au préalable. Après lecture des articles qui m'intéressaient (je vous en ferai part ultérieurement), je suis à la fois déçue et surprise. Déçue parce que je ne m'attendais pas à ce que la vision de l'animal est abordée ou perçue perçu par certains personnages interrogés selon leur spécialisté. Surprise car j'ai lu tout de même des choses intéressantes.

J'ai déjà scanné des photos seules ou des textes seuls, mais là j'ai un souci pour vous faire partager le plaisir et la surprise qui ont été les miens pour certains des articles : des parties de texte sont tronquées. Donc dès que j'ai réglé ce problème, c'est avec plaisir que vous ferai partager certains points de vue, tels que celui ou Mme Elisabeth Fontenay nous donne sa vision du monde animal ou, encore, celui au titre évocateur : Et l'homme réapprit à partager son territoire. Grosso modo, on peut dire que tous les aspects de notre vie avec ou aux côtés des animaux, fussent-ils sauvages, de la ferme ou domestiques sont abordés.

Et l'un des sujets qui m'a plu c'est celui qui est abordé, ici, sous la forme de photo qui montre une réelle complicité entre l'homme et l'animal. Je ne sais pas si c'est le noir et blanc qui rend cette complicité palpable, réelle (je pense que oui, mais cela n'engage que moi !)... Mais quoi qu'il en soit les images sont belles, parfois sauvages !!! Admirez...

Sous l’objectif du photographe Alain
Rivière-Lecœur, des humains ne font plus qu'un avec l'animal...Tirées du livre
"Entre homme et animal", ces images ont été publiées par Sciences et Avenir dans
son dernier Hors-Série, "l'Animal et nous" >>http://bit.ly/HtIehl. Ici
Gilbert Bauer (Agen), acteur, avec son éléphant, inséparable compagnon.
(Alain Rivière-Lecœur)


L'accolade sereine mais impressionnante d'un
grizzli et de Frédéric Chesneau, montreur d'ours. Alain Rivière-Lecœur


Alexandre Blondel retrouve
son trotteur après un accident qui l'a longtemps empêché de monter. Alain Rivière-Lecœur


Regards complices entre
Valérie Thuriet et la chouette qu'elle a dressée pour des spectacles.
Alain Rivière-Lecœur


Une tendresse palpable
unit Jean-Pierre Thévenant au chimpanzé avec lequel il a joué toute son
enfance. (Alain
Rivière-Lecœur)


Un baiser posé par Mathias
Moinard dans le cou de son boeuf Parthenay! Et pourquoi pas? (Alain Rivière-Lecœur)


L'animal fait souvent
partie de la famille. Jusque dans les replis des draps. (Alain Rivière-Lecœur)


Laure Brosseron, du cirque
Gruss, avec son imposant baudet du Poitou. (Alain Rivière-Lecœur)


Et pour finir: le ragondin
d'Igor Gonin, monteur de pièces de théâtre ambulant. Rien ni personne ne peut
l'obliger à monter sur le ventre d'Igor! des photos à retrouver dans le livre
"Entre homme et animal", éditions du Seuil. (Alain Rivière-Lecœur)


Je suis presque sûre que, comme moi, vous trouverez parfois une certaine ressemblance pysique entre l'aspect de l'animal et son compagnon humain...

Sciences et Avenir 17/04/2012

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