BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 On mange tous des produits élaborés à partir de certaines céréales comme le blé, le maïs... etc. Les animaux aussi bénéficient d'une alementation à base de céréale, comme l'avoine. Pour les oiseaux c'est davantage le millet (ou mil), lequel est aussi utilisé par certaines populations... Les articles qui suivent vous permettront de découvrir, ou redécouvrir ces cultures.- 1 : millet et sorgho, le mil (par Claire König, enseignante en sciences naturelles)- 2 : Le blé. (par Claire König, enseignante en sciences naturelles)- 3 : Le maïs- 4 : L'Orge- 5 :- 6 :- 7 : Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le millet désigne plusieurs espèces de graminées, dont les graines sont très petites, cultivées dans les régions sèches du Globe, comme l'Asie et l'Afrique. Cette céréale est un aliment nutritif, souvent consommé sous forme de galettes. Longtemps réservé aux pays pauvres, le millet s'offre un retour dans nos assiettes, notamment par les recettes bio. L'occasion de le (re)découvrir. Ce dossier présente les différentes espèces de millet : le millet commun bien-sûr, mais également le millet perle, le millet des oiseaux, le fonio et autres types moins connus. Il aborde également les systèmes de production et la répartition géographique de ses cultures. Découvrez enfin le sorgho, qui lui est souvent associé, et qui présente une certaine toxicité, à connaître. Millet commun Panicum miliaceum L, mais il existe de nombreuses espèces. Kurt Stueber - GNU Free Documentation License version 1.2 Futura Sciences 30/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le mot millet est un terme générique qui désigne plusieurs espèces de plantes de la famille des poacées (graminées). Ce sont des céréales vivrières. Millet sans autre précision désigne souvent le millet commun, mais le millet le plus cultivé est le «millet perle». Étymologiquement, millet est un diminutif de mil, terme qui dérive du latin millium, nom de ces plantes en latin. Le terme regroupe un ensemble de graminées alimentaires annuelles qui ont pour caractéristique la petitesse de leurs graines. Ces céréales sont surtout cultivées sur les terres marginales dans les régions sèches, subtropicales et tropicales. Chacune des espèces a des caractéristiques physiques, une qualité de grain, des besoins édaphiques et climatiques, ainsi que des cycles de croissance qui leur sont propres. En Afrique subsaharienne, une bière de mil est préparée à partir de la fermentation du mil, millet ou sorgho. Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Différentes espèces de millet sont produites. Du mil rouge au millet indien et japonais, en passant par le panic pied de coq. Découvrez ces graminées. Éleusine ou « ragi » ou mil rouge : Eleusine coracana Le mil rouge produit plusieurs épis au sommet de la tige. Ses graines sont très petites (1-2 mm de diamètre). Ses besoins en eau sont légèrement supérieurs à ceux des autres espèces de mil. L'éleusine, ragi en Inde, est une culture importante en Afrique orientale et en Asie (Inde, Népal), jusqu'à 2.000 m d’altitude. Eleusine coracana. DRL'éleusine a été introduite en Inde il y a plus de 3.000 ans, et en Europe par les Romains. Composition en acides aminés essentiels de l'eleusine (en mg/g) :isoleucine 275 ;leucine 594 ;lysine 181 ;méthionine 194 ;cystine 163 ;phénylalanine 325 ;tyrosine / ;thréonine 263 ;tryptophane 191 ;valine 413. Coix : Coix lachryma-jobi Appelé aussi larmes de Job, c’est une céréale secondaire du sud-est asiatique. L'herbe à épée : Paspalum scrobiculatum Céréale spontanée en Afrique occidentale et en Inde, le long des chemins. En Inde, cette espèce a été domestiquée il y a 3.000 ans. Millet indien : Panicum sumatrense Culture en Inde, au Népal, au Pakistan, au Sri Lanka, dans l'est de l'Indonésie et l'ouest de la Birmanie. Millet japonais : Echinochloa frumentacea Culture importante dans les régions subtropicales de l'Inde. Le panic pied de coq : Echinochloa crusgalli, E. colona Il est important dans les régions tropicales et subtropicales de l'Inde. Après ce petit tour d'horizon, découvrez dans les pages suivantes les espèces de millet plus connues ou plus répandues : le millet commun, le millet perle, le fonio, le millet des oiseaux et le teff.Future Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le millet commun Panicum miliaceum est aussi appelé millet blanc ou millet à grappes. Description du Panicum miliaceum C’est une plante de 1,3 m environ, à panicules lâches, ramifiées et tombantes, cultivée dans des régions tempérées, en Russie, en Ukraine, au Kazhakastan, aux États-Unis, en Argentine et en Australie. La graine est enveloppée, peut présenter des couleurs claires ou plus foncées. En moyenne, pour obtenir 1 gramme, on a besoin de 175 graines. Le millet commun est utilisé en graines entières, en bouillies, en galettes ou en farine. On le mélange également au pain. Panicum miliaceum. Domaine PublicComposition en acides aminés essentiels du millet commun (en mg/g) : isoleucine 405 ;leucine 762 ;lysine 189 ;méthionine 160 ;cystine / ;phénylalanine 307 ;tyrosine / ;thréonine 147 ;tryptophane 49 ;valine 407.Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le millet perle, Pennisetum glaucum, est également appelé petit mil, mais il possède de nombreux noms car il est très commun. Description de Pennisetum glaucum C'est l'espèce la plus cultivée, elle représente la moitié de la production mondiale ; elle a le rendement le plus élevé en conditions de sécheresse et de températures élevées, et croît sur sols sableux et pauvres, là où on ne peut cultiver ni maïs, ni sorgho ni éleusine. Les graines se trouvent sur un épi compact de 10 à 150 cm de long appelé chandelle. On la cultive surtout au Sahel, en Asie (Inde, Pakistan). Elle a été introduite aux États-Unis, et est utilisée comme fourrage d'été. Pennisetum glaucum. Domaine publicComposition en acides aminés essentiels du petit mil (en mg/g) :isoleucine 416 ;leucine 479 ;lysine 114 ;méthionine 142 ;cystine / ;phénylalanine 297 ;tyrosine / ;thréonine 212 ;tryptophane 35 ;valine 379.Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le fonio ou mil africain, regroupe plusieurs espèces : « fonio blanc » (Digitaria exilis), « fonio noir » (Digitaria iburua), « fonio à grosses graines » (Brachiaria deflexa). Description et utilisation du fonio Les espèces de fonio sont cultivées en Afrique de l'Ouest dans les régions sub-sahéliennes : Mali, Nigeria, Niger, Burkina Faso, Sénégal et Guinée. Outre le fonio noir, blanc et à grosses graines, il y a plusieurs autres espèces mineures importantes dans certaines régions. Le fonio présente une texture proche de la semoule de blé, il peut se cuisiner de bien des façons (en semoule, en beignets...). Dans le commerce, on l'achète complet (aux graines fermes), demi-complet (pour les galettes par exemple) ou en farine. On trouve aujourd'hui de nombreuses recettes à base de fonio.Le fonio. Bing 2006Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le millet des oiseaux, Setaria italica, est aussi appelé miliade. Son nom vient de l'utilisation courante de ses graines pour nourrir les oiseaux. Description et utilisation de Setaria italica C’est une plante de 1,5 m environ, à inflorescences longues, cylindri-ques, compactes. Le premier pays producteur est la Chine mais cette espèce est aussi cultivée en Inde, en Indonésie, en Corée, dans le Sud de l'Europe et en Afrique orientale. Elle est utilisée en Inde pour faire de la bière. Autrement, on la mange sous forme de bouillie ou de pain. Il existe de nombreuses sous-variétés, comme Setaria italica var. brunneoseta, Setaria italica f. metzgeri, Setaria italica f. breviseta... Setaria italica. Kurt Stueber GNU Free Documentation License, Version 1.2Composition en acides aminés essentiels du millet des oiseaux (en mg/g) :isoleucine 475 ;leucine 1044 ;lysine 138 ;méthionine 175 ;cystine / ;phénylalanine 419 ;tyrosine / ;thréonine 194 ;tryptophane 61 ;valine 431.Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le teff, Eragrostis tef, est une espèce de millet à grains très petits, cultivée dans les montagnes d’Éthiopie, où sa production est très bonne. Appartient à la famille des Poacées (graminées). Les preuves génétiques souligne que E. pilosa est l'ancêtre sauvage la plus probable.Description et utilisation du teffLe teff est une plante qui tolère les sols lourds, mal drainés. Plusieurs parents sont des graminées fourragères appréciées dans les zones arides du monde. C'est l'ingrédient de base du pain en Éthiopie et en Érythrée, car cette céréale contient sa propre levure naturelle. Le teff : Eragrostis tef. Rasbak GNU Free Documentation License, Version 1.2Le teff est très riche en fer, et contient également beaucoup de calcium. Il est considéré comme étant la plus ancienne céréale du monde. Ses petites fleurs en forme de cœur lui ont donné son nom, inspiré d'Éros, dieu grec de l'amour. Les différents teffs Le teff est une céréale complète, dont on trouve différentes sortes : - teff brun ;- teff rouge ;- teff ivoire.Le teff brun est le plus riche en saveur, le teff rouge est quant à lui le plus rare. Toutefois, selon une enquête en 2003-2004 en Ethiopie, les agriculteurs ont indiqué une préférence des consommateurs pour le teff blanc sur les variétés de couleur plus foncée. Champ de teff en Ethiopie. Photo : Bernard Gagnon CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0Le teff est une espèce de éragrostide originaire du nord des hauts plateaux éthiopiens et Highlands érythréens de la Corne de l'Afrique. Cette plante a un profil nutritionnel attrayant : riche en fibres alimentaires et en fer et fournissant des protéines et du calcium. De plus, elle est adaptée à des environnements allant de la sécheresse à des sols gorgés d'eau. Le teff est semblable au mil et au quinoa pour la cuisine, mais la graine est beaucoup plus petite et cuit plus rapidement, nécessitant donc moins d'énergie. SUNUPTV 2/10/2009Le teff est une céréale importante alimentaire en Éthiopie et en Érythrée , où elle est utilisée pour faire l'injera (sorte de crêpe). Elle est maintenant cultivée aux USA, en Idaho, en particulier, mais aussi dans le Kansas, via des parcelles expérimentales et aussi en Oklahoma où elle est considérée comme potentiellement intéressante. L'Europe semble s'intéresser de plus en plus au teff, notamment pour la nourriture bio. Cliquez ICI pour lire un article à ce sujet.Dans les champs, les femmes éthiopiennes ramassent les grains de teff. Cette céréale sera-t-elle un jour aussi populaire que le quinoa ? A. Davey, Flickr, cc by 2.0Un avantage et non des moindres : l'absence de gluten. Cette plante est donc potentiellement intéressante, bien que d'un rendement assez peu élevé (comparée à d'autres céréales), pour être utilisée dans des préparations spécifiques (pains, crêpes, gâteaux...) à destination des personnes allergiques au gluten...Qualité nutritionnelle : Outre sa teneur élevée en calcium, le teff renferme d'autres minéraux tels que : le phosphore, le magnésium, l'aluminium, le fer, le cuivre, le zinc, le bore et le baryum, et également de la thiamine. Le teff est aussi riche en hydrates de carbone et en fibres . Le teff est riche en protéine. Il est considéré comme ayant une excellente composition d'acides aminés, dont les 8 essentiels pour l'homme, supérieur à la lysine de blé ou d'orge.Le teff est utilisé pour confectionner les injeras, des galettes à la base de l’alimentation en Éthiopie. roboppy, Flickr, cc by nc nd 2.0Le teff gagne aussi en popularité dans l'ouest des États-Unis comme plante fourragère, en rotation avec une légumineuse comme la luzerne, car il utilise la photosynthèse C4 , similaire à celle de maïs. Il est apprécié pour sa haute qualité à haut rendement, par rapport à d'autres rotations fourragères. Le teff est également apprécié pour sa paille fine, qui est traditionnellement mélangée avec de la boue à des fins de construction.Futura Sciences 26/03/2012 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Le mil est bien adapté aux sols secs et infertiles et il est souvent cultivé dans des conditions extrêmes : températures élevées, précipitations faibles, jusqu’à 300 mm par an et irrégulières, saison brève, sols acides, peu fertiles ayant une faible capacité de rétention en eau. Voyons ici la production du mil en Afrique et en Asie. Afrique et Asie : 95 % de la production mondiale de mil Les pays d’Afrique et d’Asie produisent 94 % de la production mondiale du mil, estimée à 28 millions de tonnes dans les années 1990. - Le mil pénicillaire compte pour environ 15 millions de tonnes et il est très important dans les régions les plus chaudes et les plus sèches du monde. - Le millet des oiseaux représente 5 millions de tonnes, - le millet commun 4 millions de tonnes et l'éleusine 3 millions de tonnes. Presque toutes sont produites pour l’alimentation par des paysans qui pratiquent une agriculture à petite échelle, et seules de très petites quantités se trouvent sur le marché international, mais les statistiques sont incomplètes. La plupart ont un système racinaire profond, un cycle de croissance court et peuvent produire de façon fiable de petites quantités de graines. Systèmes de production du mil Le mil est consommé localement et sert de culture vivrière de subsistance. On l'utilise aussi pour les pâturages, le fourrage vert ou l'ensilage. Les résidus de récolte sont une source de fourrage (c'est souvent le seul fourrage disponible). En Inde, quelques variétés sont appréciées pour la quantité de paille, même si le rendement en grain est faible. La culture est extensive et les technologies améliorées peu répandues, sauf dans certaines régions de l'Inde. La culture est pratiquée sans irrigation ni engrais chimiques, sur des sols légers, drainés et pauvres. Lorsqu'ils ont les moyens d'irriguer, les paysans se tournent vers des cultures plus rentables. Mais certaines régions font exception, comme l'État du Gujarat en Inde, où il y a une forte demande saisonnière pour les résidus de récolte du mil pénicillaire, lesquels servent à l'alimenta-tion des animaux laitiers. Contraintes de la production du mil Dans les pays en développement, surtout en Afrique, la production du mil est sujette à infestation de Striga, mildiou et dégâts causés par les oiseaux. La pression démographique a entraîné une diminution de la jachère et donc de la fertilité des sols ce qui entraîne une baisse de rendement, au cours des quinze dernières années. L'amélioration génétique du mil est plus compliquée que celle des autres cultures, car ces céréales sont produites dans un milieu extrêmement difficile. Les programmes d'amélioration ont débuté tardivement et les budgets sont faibles. De plus, l'expertise des pays développés n'est pas transposable contrairement aux cas du blé et du maïs. Seuls le mil pénicillaire et l'éleusine ont fait l'objet de recherches internationales. La vulgarisation est inadéquate et les paysans sont réticents. Plusieurs technologies n'ont pas pris en compte les contraintes très graves que doivent surmonter les paysans. Amélioration variétale du mil Des hybrides ont été mis au point, destinés à la production de grain et qui réussissent là où la pluviométrie est fiable. Dans les régions sèches il est beaucoup plus difficile d'identifier les combinaisons qui peuvent donner un hybride intéressant. Quelques variétés améliorées offrent l’avantage d’arriver à maturité plus rapidement et ont ainsi plus de chance d'échapper aux sécheresses.Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Millet commun, teff, éleusine, où se cultivent les différentes sortes de mil ? Quelle est la répartition géographique de ces céréales ? Les utilise-t-on pour l'alimentation humaine, animale ou les deux ? Répartition géographique de la culture du mil En Amérique latine, la culture n'est pratiquée que dans une région de l'Argentine. Dans le monde, les superficies sont relativement stables, soit 38 millions d'hectares. La production et les rendements ont augmenté dans les années 1980, mais ils sont stables depuis et le rendement moyen est de 0,75 t/ha. La culture du mil en Asie En Asie, la culture se limite à deux pays, l'Inde et la Chine. L'Inde est le premier producteur du mil au monde avec 40 % de la production mondiale. Le mil pénicillaire compte pour les deux tiers de la production indienne. Il est cultivé dans les États du Rajasthan, du Maharashtra, du Gujarat, de l'Uttar Pradesh et de l'Haryana. L'éleusine est cultivée dans l'État du Karnataka, de l'Orissa, de l'Uttar Pradesh et du Tamil Nadu. C'est l'espèce la plus importante au Népal et au Bhoutan. La Chine produit environ 3,7 millions de tonnes de mil par an dans les provinces de Hebei, Shanxi et Shadong. Au cours des trois dernières décennies, les rendements ont presque doublé en Chine où ils sont parmi les plus élevés au monde. Ce progrès a été obtenu grâce à la diffusion d'hybrides de mil pénicil-laire et de variétés à pollinisation libre de millet des oiseaux. La culture du mil en Afrique En Afrique, la culture du mil est pratiquée dans un grand nombre de pays. L'Afrique est la seule région du monde où la production du mil augmente. Le mil pénicillaire est cultivé au sud du Sahara ainsi que dans les régions sèches de l'Afrique orientale et australe. L'éleusine est cultivée en Afrique orientale et australe. L'Éthiopie est l'un des rares pays où le teff est une culture céréalière. De petites quantités de fonio blanc sont produites dans l'ensemble de l'Afrique. Le fonio noir est cultivé dans des bassins isolés au Nigeria, au Togo et au Bénin. Le fonio à grosses graines n'est cultivé que dans le massif du Fouta-Djallon au nord-ouest de la Guinée et en Sierra Leone. Le millet des oiseaux et le millet commun sont des cultures très secondaires. Le mil pour l'alimentation humaine La consommation par habitant varie d'un pays à l'autre. Elle est plus élevée en Afrique, où le mil est une denrée de base essentielle : 75 % de la consommation de céréales au Niger par exemple. En Asie, l'utilisation du mil en alimentation humaine est importante dans certaines régions de l'Inde et de la Chine. Elle est négligeable en Amérique latine et dans les pays développés, sauf l'ex-URSS. Le mil est un aliment très énergétique, nutritif, recommandé pour les enfants et les personnes âgées ou en convalescence, que ce soit des bouillies, du pain ou des galettes. La teneur en protéines du mil pénicillaire, du millet commun et du millet des oiseaux est comparable à celle du blé, de l'orge et du maïs. Mais la farine devient vite rance. À l'échelle mondiale, la consommation du mil a très peu augmenté au cours des trente dernières années, alors que celle des autres céréales a doublé : changement des préférences alimentaires qui a favorisé le blé et le riz, approvisionnements irréguliers, augmentation des revenus et urbanisation rapide en sont les causes. Le mil dans l'alimentation animale L'utilisation du grain de mil en alimentation animale est très secon-daire. L'Europe occidentale, l'Amérique du Nord et le Japon utilisent un peu plus de 200.000 tonnes, presque exclusivement comme graines pour les oiseaux. Autres utilisations du mil Il y a peu d'autres formes d'utilisation du mil. De petites quantités d'éleusine sont utilisées par des brasseries commerciales.Culture du mil, Niger. IRD Mariac, CédricFutura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Grande poacée, à inflorescence en panicule plus ou moins lâche, le sorgho est une plante d'origine africaine (probablement d'Éthiopie), cultivée soit pour ses graines, le sorgho grain, soit comme fourrage, le sorgho fourrager. Le sorgho est la cinquième céréale mondiale, après le maïs, le riz, le blé et l'orge. La graine est un caryopse de 4 mm et à maturité, son taux d'humidité est élevé (25 à 30 %) : il doit donc être séché rapidement. Il était connu à Rome du temps de Pline, et, de nos jours, il est cultivé, parfois subspontané. Plante de climat chaud, la sélection a cependant permis de créer des variétés de pays tempérés. En Europe, sa culture reste cantonnée aux pays méditerranéens. Cette plante contient un glucoside, la durrhine, toxique, qui entraîne la formation d'acide cyanhydrique. La teneur en durrhine diminue surtout après la floraison. Il est préférable de cuire les grains à la vapeur avant de les consommer. Le sorgho est considéré comme une céréale sans gluten. Les différents sorghos Le sorgho fourrager (S. vulgare, S. bicolor (L.)) vivaceLe semis a lieu au printemps. Il peut être directement pâturé (2 ou 3 exploitations), coupé comme fourrage vert ou ensilé au stade pâteux. Il est surtout utilisé comme herbe verte en été du fait de sa grande résistance à la chaleur et à la sécheresse. Son appareil racinaire profond lui permet de résister à la sécheresse. La panicule compacte regroupe des épillets d'une ou deux fleurs bisexuées. Le sorgho grainIl existe plusieurs espèces de sorgho grain, dont les grains sont utilisés en alimentation humaine et animale. Espèces annuelles plus petites que le sorgho fourrager (1 m env.), la panicule est plus compacte. Il est semé au printemps et la récolte se fait lorsque le grain est encore humide ; il doit rapidement être séché. Il est utilisé en Europe et aux États-Unis comme céréale dans la fabrication d’aliments pour le bétail. Ses qualités sont comparables aux autres céréales et il n’existe plus de variétés à tanins qui pouvaient engendrer des problèmes de digestibilité. En oisellerie, son utilisation est largement répandue, surtout pour les variétés de sorgho blanc. En Afrique ou en Chine, on l’utilise dans l’alimentation humaine. Sur le continent africain, on l’utilise sous forme de farine ou de semoule. Pour l’industrie brassicole c’est une matière première de base que l’on retrouve dans de nombreuses bières comme, par exemple, la « Dolo » au Burkina Faso ou la « Pombé » au Soudan. En Chine, il peut être substitué au riz et il sert également à la fabrica-tion de boissons apéritives comme le « Caoling » qui est un alcool parfumé aux pétales de roses ou encore le « Maotai » qui détient une excellente réputation. D'autres sorghos ont des débouchés divers : - le sorgho d'Alep (Sorghum halepense) est une mauvaise herbe redoutée ;- le sorgho sucrier est utilisé pour le bétail. Il produit des tiges riches en sucre (jusqu’à 5 mètres de haut !). Le sorgho sucrier peut produire 7.000 litres d’éthanol par hectare. Aux États-Unis on l’utilise déjà pour la production d’alcool et de sucre.Les autres sorghos : le «papetier» et celui «à balais» sont peu ou plus utilisés ; pourtant le sorgho papetier permet d’obtenir une qualité de fibre d’une résistance extrême.Dans le secteur des biomatériaux, les espèces de sorgho qui produisent des quantités importantes de matière sèche ont à coup sûr de l’intérêt. Futura Sciences 26/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Vers 5000 avant J. C. ont lieu des « révolutions néolithiques » en Chine. La culture du millet apparaît ainsi dans les bassins des fleuves Yangtsé et Huang He. On a d'ailleurs retrouvé en 2005 des nouilles à base de millet datant de 2000 av. J.-C. à Lajia, dans la partie amont du fleuve Huang He.Depuis l'Antiquité et jusqu'au Moyen Âge le millet a été consommé dans toute l'Europe méditerranénne sous forme de bouillie ou de galette appelée milhàs en Languedoc, cruchade en Gascogne, polenta en Italie, etc. Il a été remplacé par le maïs dans les cultures et l'alimentation depuis l'introduc-tion de cette dernière céréale au XVIe siècle.Les pays producteurs (sous forme de tableau)Wikipedia avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 «Blé» est un terme générique qui désigne plusieurs céréales appartenant au genre Triticum. Ce sont des plantes annuelles de la famille des Graminées ou Poacées, cultivées dans de très nombreux pays. Le terme blé désigne également le "grain" (caryopse) produit par ces plantes. Le blé fait partie des trois grandes céréales avec le maïs et le riz. C'est, avec environ 600 millions de tonnes annuelles, la troisième par l'importance de la récolte mondiale et, avec le riz, la plus consommée par l'homme. Le blé est, dans la civilisation occidentale et au Moyen-Orient, un composant central de l'alimentation humaine. Il a été domestiqué au Proche-Orient à partir d'une graminée sauvage (égilope). Sa consommation remonte à la plus haute Antiquité. Les premières cultures apparaissent au VIIIe millénaire av. J.‑C., en Mésopotamie et dans les vallées du Tigre et de l'Euphrate (aujourd'hui l'Irak), dans la région du Croissant fertile.L'arrivée du blé en France remonte probablement au Ve millénaire av. J.-C.. Les Celtes s'installent en Gaule vers 2000 avant J.-C., et les Francs se sédentarisent en Gaule romaine vers 580. Le terme (blé) peut venir du gaulois *mlato, équivalent du latin molitus, « moulu » ; cette étymologie est contestée : un étymon francique *blâd, produit de la terre», semble plus probable. Quel que soit l'étymon, il est aussi à l'origine des verbes anciens français bléer, blaver et emblaver, «ensemencer en blé») et désigne les grains broyés qui fournissent de la farine.En français, le terme « blé » a servi à désigner la céréale la plus importante, quelle que soit son espèce, à la manière du mot corn en anglais ou de grano en italien. C'est ainsi qu'il s'est appliqué un peu abusivement à des espèces voisines notamment l'orge (Hordeum), le seigle (Secale), le blé noir (sarrasin, Polygonum Fagopyrum une Polygonacée), le blé des Canaries, le blé de Turquie (maïs). Triticum est un terme qui, lui, dérive du latin tritus, broiement, frottement. Tarquin / Wikipedia Wikipedia avril 2012 - Futrura Sciences Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 D'un point de vue économique, les deux variétés importantes actuelles sont des blés à grains nus :- blé dur (Triticum turgidum ssp durum), surtout cultivé dans les régions chaudes et sèches (sud de l'Europe comme le sud de la France et de l'Italie). Le blé dur, très riche en gluten, est utilisé pour produire les semoules et les pâtes alimentaires ;- le blé tendre ou froment (Triticum æstivum),de beaucoup le plus important, est davantage cultivé sous moyennes latitudes (par exemple en France, au Canada, en Ukraine). Il est cultivé pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain. Ses grains se séparent de leurs enveloppes au battage. Communément dénommée blé tendre ou tout simplement blé, cette espèce a connu une très grande dispersion géographique et est devenue la céréale la plus cultivée, suivie par le riz et le maïs. Il en existe d’innombrables variétés de par le monde. Pour les besoins du développement de l’industrie [[agro-alimentaire@@, la sélection moderne, initiée à la fin du XIXe siècle, s’est attachée à l’obtention de variétés de plus en plus riches en gluten d'intérêt technologique, tandis que les blés barbus étaient écartés notamment en raison des difficultés liées à la mécanisation de la récolte.Parmi les variétés anciennes sont cultivées avec un regain d'intérêt les blés rustiques, ainsi que les formes suivantes de blés à grains vêtus (les grains étant fortement enserrés dans leurs enveloppes, après le battage il faut les décortiquer pour pouvoir les utiliser) :- 1. l'épeautre (Triticum aestivum ssp. spelta) ou grand-épeautre, sous-espèce du blé tendre, très apprécié en agriculture biologique en raison de sa rusticité et de la qualité panifiable. De moindre rendement que le blé tendre, il a été écarté de l'agriculture conventionnelle ;- 2. l'engrain ou petit-épeautre, (Triticum monococcum), espèce à grain vêtu également, à faible rendement, très anciennement cultivée, est en partie à l'origine des blés cultivés actuels ;- 3. les amidonniers ou épeautre de Tartarie (Triticum turgidum subsp. dicoccon) : blé vêtu à faible rendement, adapté aux sols pauvres et arides.Depuis 1999, l'Inra travaille ainsi avec Arvalis et des chambres d'agriculture pour évaluer les capacités de blés rustiques, mieux adaptés à des systèmes d'agriculture biologique ou raisonnée, pas ou moins consommatrice d'intrants chimiques (engrais et produits phytosanitaires). La voie hybride, après avoir été poursuivie plusieurs décennies, a été abandonnée en raison de ses difficultés.- Blés compacts : Comme leur nom l’indique, ils ont des épis très serrés, courts qui peuvent porter des barbes ou non. Ils étaient cultivés en Europe dans les situations climatiques les plus difficiles et leur qualité diffère peu des blés ordinaires.Quelques exemples de variétés :1) Blé Nonette de Lausanne - 2) Blé d'automne rouge - 3) Amidonnier noir - 4) Blé de pologne - 5) Blé Victoria d'automne - 6) Blé Blanc de Flandre - 7) Blé Richelle de Naples - Épeautre blanc barbu - 9) Blé Miracle - 10) Blé Poulard blanc lisse - 11) Blé Carré de Sicile - 12) Épautre blanc sans barbe - 13) Blé du Chili - 14) Engrain Wikipedia avril 2012- Futura Sciences Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Informations de base concernant le blé 1 - Le gluten est un mélange de protéines combiné avec de l'amidon dans l'endosperme des céréales. Il se compose de gliadine, de gluténine d'acides gras et de sucres. Le gluten a une forte teneur en glutamine et proline et faible en lysine, histidine et arginine (des acides aminés basiques). Il faut donc compenser ce manque par un apport en légumineuses dans un régime végétarien ! Le gluten est responsable de l'élasticité de la pâte malaxée. Cette visco-élasticité permet de faire du pain: les bulles de CO2 dégagées lors de la dégradation anaérobie de l'amidon par les levures sont piégées dans le réseau de gluten. On le retrouve donc dans les farines panifiables : blé surtout et un peu dans le seigle. Les maïs, riz complet et millet sont des céréales sans gluten. Le sarrasin, une polygonacée et la quinoa, une chénopodiacée, ne contiennent pas non plus de gluten. 2 - Le caryopse ou grain de blé : voici un schéma de son anatomie Anatomie grain de blé - Image Futura Sciences1 : poils (stigmates. 2 : téguments (écorce). Le caryopse est un fruit car l'écorce est le résulat de la fusion des téguments de la graine et de la paroi de l'ovaire. 3 : albumen. 4 : cotylédon unique. 5 : épicotyle (capuchon recouvrant la gemmule). 6 : première feuille. 7 : scutelum. 8 : gemmule. 9 : tigelle. 10 : radicule. 11 : coiffe. 12 : coléorhize (capuchon recouvrant la radicule). 3 - Composition moyenne pour 100gr de blé -- Protéines 10,5g -- Glucides 69g -- Lipides 1,5g -- Calcium 40mg -- Fer 4mg -- Magnésium 140mg -- Manganèse 3mg -- Phosphore 300mg -- Potassium 450mg -- Ribaflavine 0,2mg -- Thiamine 0,4mg -- Zinc 5,5mg FUTURA SCIENCES 29/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Les préparations de blé dur : La semoule issue du broyage donnera les pâtes si elle est fine.Le boulghour : grains de blé dur précuits, concassés, permet le taboulé.Le pilpil : grains de blé dur concassés mais non précuits. Les préparations de blé tendre : Les farines, elles, contiennent du gluten pour permettre la levée du pain. Les farines sont tamisées ou blutées, une farine blutée à 75% signifie que le meunier a obtenu 75 kg de farine pour 100 kg de grain.Un taux plus élevé donnera une farine plus complète et un taux très bas une farine dite fleur, très pure et très blanche. - Le germe de blé est commercialisé sous forme d’huile ou de poudre, il est très riche en vitamine E. Les rendements sont très faibles : il faut 20 000 grains pour une cuillère à soupe de poudre de germes de blé. - Les grains pour le fourrage et les produits de nutrition animale. L’amidon C'est un polysaccharide (ou polyoside) de formule chimique (C6H10O5)n . Il est composé de molécules de glucose liées par liaisons a (1,4), caractéristique des polyosides de réserve, et de deux fractions : -- l'amylose (25% de l'amidon), formée de 600 à 1000 molécules de glucose en chaînes linéaires. Amylose-- L'amylopectine (75% de l'amidon), molécule ramifiée avec liaisons alpha 1-6. La chaîne totale peut comporter jusau’à 100 000 résidus glucoses. AmylopectineCroquis : Futura Sciences-- Parfois, il y a du phytoglycogène (0 à 20 % de l'amidon), un analogue de l'amylopectine mais ramifié. L'amidon est insoluble dans l'eau froide. En suspension dans l'eau on obtient du lait d'amidon, suspension instable mais qui chauffé à 70°C devient visqueuse et translucide. En le traitant par l'eau chaude, on obtient l'empois. Il est exploité dans l'industrie pour ses propriétés d'épaississant et de gélifiant.30% de l’amidon produit en Europe vient du blé, 45% du maïs et 22% de la pomme de terre. L'amylose s'organise en hélice droite à six glucoses par tour. Il se dissocie en glucose assimilable sous l'action d'enzymes, les amylases, d'autant plus facilement s'il se trouve sous forme d'amylopectine. En effet, la formation hélicoïdale ne favorise pas l'accessibilité de l'amidon aux enzymes. L'amylase est l'enzyme qui permet d'hydrolyser l'amidon en glucose. Cette enzyme est présente dans la salive, ainsi que dans le suc pancréatique. L’index glycémique des aliments : Le critère de classement des glucides est basé sur leurs effets sur la glycémie durant les deux heures après ingestion. Il permet de comparer les pouvoirs glycémiant des aliments. Il a été inventé par l'équipe de David J. Jenkins à Toronto en 1981. Les aliments ayant un index glycémique inférieur à 55 sont dits sucres lents, ceux dont l'index glycémique est supérieur à 70 sont appelés sucres rapides.L'index glycémique d'un aliment est donné par rapport à une référence. -- En Europe : le glucose avec l'index 100. -- Au Etats-Unis : le pain blanc. Pour passer dans le système « glucose », il faut multiplier par 0,7. Exemple d’index glycémiques de produits céréaliers : -- Baguette 95-- Riz blanc instantané 87-- Pain complet en France 77 ( les pains complets en Allemagne ou dans les pays nordiques sont beaucoup « plus complets» et ont donc un indice plus bas.-- Riz complet 55-- Spaghetti 41, qui a dit que les pâtes font grossir ? Ne serait-ce pas plutôt ce que l’on met dessus ?Futura Sciences avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Il y a 10 000 ans, au début du réchauffement climatique de l'Holocène, des blés proches de ceux que nous cultivons aujourd'hui poussaient sur de vastes surfaces au Moyen-Orient et bientôt en Égypte (environ 5000 ans avant J.-C.). Son ancêtre est l'égilope, grande céréale à un rang de grains, diploïde à 14 chromosomes, particulièrement rustique mais peu productive ; elle se rencontre encore au Moyen-Orient. Le blé est quant à lui une plante hexaploïde à 42 chromosomes, caractéristique génétique extraordinaire qui indique un long travail de sélection de la part des agriculteurs. En France, le CNRA de Versailles (devenu l'INRA - Institut national de la recherche agronomique) et le laboratoire de M. Bustaret ont cherché à comprendre l’origine du blé. Il a fallu 20 ans à M. Jolivet pour réussir la synthèse du blé à partir de l'égilope en augmentant par étapes successives son taux de ploïdie. Pour ce faire, il a exposé la plante et son génome à une toxine, la colchicine (puissant agent anti-mitotique). Il a conservé les plantes passées d’une diploïdie (à 14 chromosomes) à des plantes triploïdes (21 chromosomes), au moyen de croisements, puis à une souche tétraploïde (28 chromosomes) et enfin hexaploïde (42 chromosomes), grâce à la colchicine. Cette variété ancienne reconstituée en laboratoire a servi à régénérer de nombreuses variétés qui avaient perdu beaucoup de leur rusticité au gré des sélections visant l’accroissement de la productivité. Parmi les dizaines de milliers de formes de blés cultivés (au moins 30 000), tous les « Speltoidea » à 42 chromosomes, qui fournissent la plupart des blés cultivés tendres (froment), aux grains riches en amidon, descendent de cet ancêtre. Les autres proviennent du stade précédent qui a donné les « Dicoccoida » à 28 chromosomes, qui sont les blés durs, aux épis denses et aux graines riches en gluten.On ne sait pas exactement comment la sélection a commencé à se faire à la charnière Mésolithique- Néolithique. Il est possible que des épis inhabituellement gros soient spontanément apparus après des accidents de fécondation de l'ancêtre du blé et que, par croisement, des blés de plus en plus productifs aient été sélectionnés. Wikipedia avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 [size=18][b]Le grain de blé est un fruit particulier, le caryopsegreen]][/b]. L'enveloppe externe est adhérente à la matière végétale de la graine et la protège des influences extérieures. Au cours de la mouture, les enveloppes (téguments) sont parfois séparées du grain (embryon albumen) et commercialisées en tant que son. Le grain contient 65 à 70 % d'amidon ainsi qu'une substance protéique (le gluten) dispersée parmi les grains d'amidon. Le gluten est responsable de l'élasticité de la pâte malaxée ainsi que de la masticabilité des produits à base de céréales cuits au four. Cette visco-élasticité permet de faire du pain de qualité : les bulles de CO2 dégagées lors de la dégradation anaérobie de l'amidon par les levures sont piégées dans le réseau de gluten à la fois tenace et élastique (la pâte « lève »). L'embryon ou germe est la partie essentielle de la graine permettant la reproduction de la plante : en se développant il devient à son tour une jeune plante. Contenant beaucoup de matières grasses (environ 15 %) ou d'huiles, l'embryon pourrait donc rancir et est souvent éliminé lors du nettoyage des grains. Les germes de céréales sont vendus dans les boutiques de diététique car ils sont considérés comme très sains en raison de leur haute teneur en sels minéraux, vitamines, protéines et huiles.Le germe de blé, en diététique, fournit la majeure partie des vitamines B, hautement spécialisées dans la défense et l'entretien du système nerveux. Il apporte aussi, en quantité, les vitamines A, C, E, du zinc et des acides aminés. Teneur en vitamines des germes de blé non cuits : VitaminesValeur pour 100gNiacine6,813mgAcide pantothenique2,257mgThiamine1,882mgVitamine B61,300mgRiboflavine0,499mgFolage, total0,281mgNiacine - acide pantothenique - Thiamine - Vitamine B6 - Riboflavine - Folate Si l'on compare les deux principales variétés de blé, le blé dur et le blé tendre, le qualificatif de dur est d'une part utilisé dans une logique classificatoire tenant compte de la structure génétique de la variété, et d'autre part utilisé pour décrire d'un point de vue mécanique la résistance du grain à la mouture (à la mouture, un grain dur dont une partie de l'amidon est vitreux donnera une poudre granuleuse, au lieu d'une farine poudreuse). Ces deux aspects, génétiques et mécaniques, ne sont pas entièrement dépendants. Ainsi un blé génétiquement dur sera le plus souvent, mécaniquement, dur mais pourra aussi être éventuellement tendre. Les grains tendres d'un blé dur sont qualifiés de mitadinés. Un blé tendre peut être appelé blé de force lorsque son taux de protéines est élevé et qu'il améliore la force boulangère de la pâte à pain. Parfois une traduction inexacte des variétés cultivées en Amérique du Nord comme le hard red winter fait penser que ce sont des blés durs, en fait ce sont des blés de force.Wikipedia avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Les blés sont des plantes herbacées annuelles, monocotylédones, à feuilles alternes, formées d'un chaume portant un épi constitué de deux rangées d'épillets sessiles et aplatis. Les fleurs sont nombreuses, petites et peu visibles car achlamydes. Elles sont groupées en épis situés à l'extrémité des chaumes. Les tiges sont des chaumes, cylindriques, souvent creux par résorption de la moelle centrale. Les chaumes sont interrompus par des nœuds qui sont une succession de zones d'où émerge une longue feuille, qui engaine d'abord la tige puis s'allonge en un limbe étroit à nervures parallèles. L'épi de blé est formé de deux rangées d'épillets situés de part et d'autre de l'axe. Un épillet regroupe trois fleurs à l'intérieur de deux glumes. Chaque fleur est dépourvue de pétales, et est entourée de deux glumelles (pièces écailleuses non colorées). Elle contient trois étamines (pièces mâles), un ovaire surmonté de deux styles plumeux (les pièces femelles). La fleur du blé est dite cléistogame, c’est-à-dire que le pollen est relâché le plus souvent avant que les étamines ne sortent de la fleur. Il s'attache alors au stigmate, où peut se produire la fécondation. À cause du caractère cléistogame de la fleur, l'autofécondation est le mode de reproduction le plus fréquent chez les blés : ce sont les anthérozoïdes (cellules reproductrices mâles) issus du pollen d'une fleur qui fécondent l'oosphère et la cellule centrale du sac embryonnaire de l'ovaire de cette même fleur (les cellules sexuelles femelles sont protégées dans un sac embryonnaire fermé au sein d'un ovule). Après fécondation, l'ovaire donnera le grain de blé. Dans le cas du blé, le grain est à la fois le fruit et la graine. En effet, Les enveloppes du fruit sont soudées à celles de la graine. On appelle ce type de fruit un caryopse. Au moment du battage, les glumes et les glumelles sont perdues. Ses réserves sont contenues dans l'albumen (on dit que la graine est albuminée), composé à 70 % d'amidon et 15 % de gluten (une protéine). L'embryon n'a qu'un cotylédon (le blé est une plante monocotylédone). Les principaux caractères des espèces de blé que l'homme a cherché à sélectionner sont : la robustesse de l'axe de l'épi (qui ne doit pas se casser lors de la récolte), la séparation facile des enveloppes du grain, la grande taille des grains et la compacité des épis (plus maniable que l'épi lâche). La sélection d'une plante cultivée se base sur le pool de gènes existants dans l'espèce considérée, ce qui justifie l'intérêt de la préservation de la biodiversité. Pour certaines propriétés désirées, telles que la résistance aux maladies fongiques ou virales, la diversité au sein du pool de gènes du blé n'est pas suffisante. Donc un croisement entre le blé et ses plantes parentes est nécessaire mais ne se fait pas naturellement. Par conséquent, des techniques de culture tissulaire et de cytogénétique (mais pas de génie génétique) doivent être employées pour introduire du matériel génétique exogène dans le génome du blé. Wikipedia 29/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 La paille est la partie de la tige des graminées coupée lors de la moisson et rejetée, débarrassée des graines, sur le champ par la moissonneuse-batteuse. La partie de la tige, de faible hauteur qui reste au sol s'appelle le chaume (en botanique, on appelle chaume la tige des graminées). La paille peut être récoltée, principalement pour servir de litière aux animaux (chevaux, bovins, porcins et ovins notamment), et former ainsi la base du fumier, qui peut être utilisé comme fertilisant biologique. Elle peut servir aussi de fourrage de qualité médiocre, pour les ruminants, en cas de nécessité ou, de nouveau, de matériau pour la construction des bâtiments agricoles ou de véritables maisons. Le torchis peut inclure de la paille. Elle peut aussi être enfouie et ainsi conserver au sol son taux de matière organique ou brûlée sur place. Cela évite les opérations de récolte et de transport, relativement coûteuses, surtout dans les régions céréalières sans élevage (comme le bassin parisien). Après la moisson, on procède au déchaumage, qui consiste en une façon superficielle, souvent à l'aide d'outil à disques, ou déchaumeuse, destinée à accélérer la décomposition du chaume et des restes de paille, avant le labour d'automne. Le déchaumage a également pour fonction de permettre la germination des graines non récoltées. Ainsi ces graines ne viendront pas concurrencer une future autre culture. Wikipedia 29/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 La production mondiale de tous les types de blés est de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c'est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l'ensemble de la population mondiale. En volume de production, c'est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz. Les statistiques mondiales sont calculées par le Conseil International des Céréales. L'amélioration mondiale des techniques culturales et la sélection génétique (création de la variété Norin 10 par exemple) ont conduit à un accroissement considérable des rendements moyens, passant de moins de 10 q/ha en 1900 - soit 1 tonne par hectare - à 29 q/ha en 2010. On pense désormais que la progression des rendements peut se poursuivre assez longtemps encore.Le développement de l'irrigation, la réduction des pertes, l'amélioration des infrastructures (routes, capacités de stockage) constituent des moyens qui peuvent encore être mis en œuvre dans de nombreuses régions pour augmenter la production.La Chine vient au premier rang avec 16,9 % de la production mondiale, devant l'Inde (11,8 %), la Russie (9,1 %), les États-Unis (8,8 %) et la France (5,6 %). Mais l'ensemble de l'Union Européenne est à 27%, ce qui en fait le premier producteur mondial avec 143 millions de tonnes en 2010. L'Amérique du Sud connaît des rendements stables avec 20 q/ha, l'Afrique et le Proche-Orient 10 q/ha (avec une grande variabilité selon les années au Maghreb), l'Égypte et l'Arabie saoudite ont atteint, en culture irriguée, 35 à 40 q.En Europe, des rendements très élevés sont obtenus en culture intensive. Le rendement moyen est passé de 30 à 60 quintaux par hectare durant les 30 dernières années, soit une progression moyenne de 1 quintal/ha/an. En France, les gains sont remarquables : la production actuelle s'élève à 100 quintaux/hectare chez les agriculteurs les plus performants. L'augmentation des rendements et des surfaces cultivées ont conduit à un fort accroissement de la production qui atteignait 275 millions de tonnes en 1965 et 600 en 1998. Le blé est la première céréale sur le plan du commerce international. 127 millions de tonnes de blé sont échangées en 2010. La production en France :La production française de blé tendre atteint 36 millions de tonnes, soit 26% de la production de l'Union européenne (138 mt).En France, en 2011, un hectare de blé intensif produit environ 7 tonnes (par an), qui rapportent environ 1330 € (prix de début de campagne 190 €/tonne). Durant la période 2006-2012, les prix du blé (rendu Rouen) ont varié entre 100 et 280 euros la tonne. Le blé "bio" se vend plus cher et économise les achats de produits phytosanitaires, mais ses rendements sont plus faibles, entre 20 et 40 %. Les producteurs reçoivent également une subvention à l'hectare dans le cadre de la PAC.Les blés panifiables dominent avec 92 % des surfaces en blé tendre. Le paysage variétal reste assez stable par rapport à 2010, avec le maintien des deux variétés de tête, Apache et Premio.Wikipedia avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Les maladies rencontrés au niveau de la semence peuvent être localisées à l'extérieur ou à l'intérieur du grain. Maladies à l'extérieur du grainLa carie : Les spores sont fixées dans les poils de la brosse et dans le sillon. Elles germent et pénètrent dans le coléoptile du blé avant la levée. C'est à partir du stade deux feuilles que le blé devient résistant. A ce stade, le mycélium ne peut plus pénétrer dans la plantule dont les parois sont trop épaisses.Les premiers symptômes apparaissent à la montaison. Les plantes affectées sont de couleur bleutée et peuvent être plus courtes. La maladie se manifeste plus nettement après l'épiaison. Les tiges et l’épi ont toujours une couleur verte, bleuâtre. Les glumes s'écartent pour laisser apparaître des grains de forme arrondie et de couleur vert olive. A maturité, ces grains brunissent et donnent à l'épi un aspect ébouriffé. Un grain carié peut contenir jusqu'à neuf millions de spores alors que seulement 20 à 40 spores suffisent à la contamination. Ces spores peuvent se conserver jusqu’à 5 ans dans un sol. A noter que ce champignon a deux modes de contamination : par la semence et par le sol. La septoriose : Les spores sont présentes sur le péricarde (l'enveloppe ou glume) quand le grain germe. Le mycélium se développe et l'attaque se fait sur le coléoptile. On a des apparitions de tâches brunes et ovales qui entraînent une destruction de la semence. On parle de fonte de semis. La fusariose : 1 - Fusarium nivale : les spores du champignons se conservent à la surface des graines. Le mycélium va se développer et attaquer les jeunes plantules. On a un blocage de la croissance. Les jeunes feuilles s'enroulent et se nécrosent ; 2 - Fusariose roseum : les spores se conservent à la surface du grain et à l'intérieur. Le mycélium se développe et les plantules vont se colorer en lie-de-vin puis se nécroser. Maladies à l'intérieur du grainLe charbon nu : les spores sont présentes sur le coléoptile et le colorisent. Un grain contaminé semble normal mais à la germination le mycélium envahit la plante (on a une contamination intérieure). A la floraison, les épis sont noirs. Ces derniers sont transformés en spores. Les traitements : Liste des produits phytopharmaceutiques autorisés en France pour lutter contre les parasites du blé : Ministère de l'agriculture. Wikipedia avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 avril 2012 Les premières cultures furent à l'origine de bouleversements majeurs pour les sociétés humaines avec la néolithisation. En effet, l'homme sachant produire sa propre nourriture, sa survie devenait moins dépendante de son environnement. L'agriculture marque aussi le début du commerce et de la sédentarisation. Dans un premier temps, le blé semble avoir été consommé cru puis grillé ou cuit sous forme de bouillie puis de galettes sèches élaborées à partir des grains simplement broyés entre deux pierres (voir carpologie). Le blé s'impose par la suite comme l'aliment essentiel de la civilisation occidentale sous forme d'aliments variés : pain, semoule, pâtes, biscuits ... La culture du blé est beaucoup moins difficile que celle du riz : elle ne demande ni aménagement spécifique du champ ni un lourd travail d'entretien. Entre la période des labours-semis et celle de la moisson, les travaux sont plutôt réduits. Après la récolte, le blé, à la différence du riz, ne demande pas d'opération particulière comme le décorticage. Les régions agricoles reposant fortement sur la culture du blé comptent moins de travailleurs que les régions du maïs et du riz. La culture du blé s'est imposée en raison de cette facilité de culture mais aussi parce que l'essentiel des progrès agricoles a été expérimenté sur lui. Les instruments aratoires simples ont été remplacés par du matériel de plus en plus perfectionné : le bâton à fouir néolithique : pieu qu'on enfonce dans le sol pour l'ameublir ;la houe, d'abord en tête de pierre puis de métal ;l'araire, tirée tout d'abord par l'homme ou la femme puis par les animaux de trait, ameublissait la terre avant le semis fait à la main ;la charrue retourne la terre et nécessite une traction animale ;la faucille utilisée il y a quelque 12 000 ans dans le Croisant fertile permettait de couper le blé mûr à la main ;des machines à récolter sont apparues chez les Celtes en Gaule. L'Empire romain en perd l'usage, elles sont redécouvertes puis encore perdues au haut Moyen Âge ;la faux est ensuite apparue à la fin du Moyen Âge ;le battage, effectué tout d'abord au fléau ou à la planche à dépiquer ;le van, ustensile qui permet de séparer la balle du grain par l'utilisation du vent, qui devint plus tard le tarare par l'utilisation d'un courant d'air forcé. Au Moyen Âge, les fermiers des campagnes à blé européennes utilisaient la charrue à roue et le cheval. Les pays à seigle en restaient à l'araire et aux bovins. Le semoir mécanique et la moissonneuse-batteuse ont été mis au point dans les régions à blé d'Europe et d'Amérique du Nord. Le blé est également le premier à bénéficier de l'usage des amendements (comme dans l'Est de la France) et des engrais chimiques. Pendant plusieurs millénaires, le blé n'est cultivé qu'en faibles quantités et avec de très bas rendements. Au cours du XXe siècle, les progrès de la technologie permettent d'augmenter formidablement la production céréalière. Le blé est introduit au Nouveau Monde par Juan Garrido, compagnon africain d'Hernan Cortes, qui en ayant trouvé trois graines dans un sac de riz les plante en 1523 dans sa propriété de Coyoacán à proximité de Mexicó. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, l'agriculture s'est mécanisée et rationalisée. Les machines agricoles, tirées au départ par des chevaux puis par des machines à vapeur et enfin, par des engins à moteur, se sont multipliées en particulier dans les pays développés. Depuis 1950, les récoltes de blé s'effectuent avec des moissonneuses-batteuses qui coupent et battent les céréales en une seule opération. De même, des engins agricoles spécialisés existent pour le labour et les semis. La culture moderne du blé est longtemps restée confinée au bassin méditerranéen et à l'Europe. En Europe, à la fin du XIXe siècle, la culture du blé commence à reculer, en raison de la généralisation de l'économie urbaine, du développement des moyens de transport et les moindres coûts de production en outre-mer. Cependant elle reprend son essor au cours du XXe siècle grâce aux progrès de la mécanisation, à la sélection de nouvelles variétés productrices et au développe-ment de l'usage de fertilisants. Le blé est, au début du XXe siècle, une des céréales les plus rentables à l'intérieur du système des prix européens. L'Europe importait plus d'une dizaine de millions de tonnes de blé au moment de la guerre. Depuis, elle est devenue exportatrice. L'excédent final européen atteignait près de 17 millions de tonnes en 1990. L'AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé) est une association spécialisée de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) qui regroupe l'ensemble des céréaliers. Elle a créé avec l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et la FOP (Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux) une union syndicale, l'Union des Grandes Cultures. Wikipedia avril 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le maïs (Zea mays), aussi appelé blé d’Inde au Canada, est une plante herbacée tropicale annuelle de la famille des Poacées (graminées), largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même, de la taille d’un petit pois. Image : Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / WikipediaCette espèce, originaire du Mexique, constituait l'aliment de base des Amérindiens avant l'arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale et était connue chez les tribus d’Amérique du Nord comme l’une des trois sœurs. Introduite en Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement et est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du XXe siècle, puis des semences transgéniques tout récemment, le maïs est devenu le symbole de l’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux USA et en Chine mais il est aussi cultivé de façon très extensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.Son nom vernaculaire le plus commun est maïs. Ce terme vient de l’espagnol maíz, emprunté lui-même à la langue des Taínos de Haïti qui le cultivaient. De nombreux autres noms vernaculaires ont été appliqués à cette céréale, notamment blé indien, blé de Turquie et blé de Barbarie. Désuets pour la plupart, ces noms témoignent de la confusion qui a longtemps régné en Europe sur l’origine de la plante.- Synonymes : maïs sucré : maïs doux, blé de Barbarie, blé de Guinée, blé de Turquie, froment des Indes ; maïs éclaté : maïs fulminant, maïs perlé, pop-corn…- Maïs sucré : anglais : sugar corn, sugar maiza, sweet corn, allemand : Zuckermais, Süßmais, Welsch Korn, espagnol : maiz dulce, italien : grano turco, mais dolce, néerlandais : maïs, turksche tarwe.- Maïs éclaté : anglais : pop corn, allemand : Puffmais, Perlmais, espagnol : maiz reventón, maiz palomero, italien : mais ibrido, néerlandais : pofmais.Le nom scientifique de l’espèce est Zea mays subsp. mays. Le nom binomial lui a été attribué par Linné en 1753 qui créa un nouveau genre pour cette plante très différente des autres graminées connues à l’époque. Le nom générique, Zea, vient d’un nom grec, zeia, qui désignait dans l’Antiquité une sorte de blé, probablement l’amidonnier.Elle appartient à la famille des Poaceae et à la sous-famille des Panicoideae (comme le sorgho et la canne à sucre et à la différence des autres grandes céréales, blé, riz, orge, seigle, etc., qui relèvent de la sous-famille des Pooideae).La classification actuelle de l’espèce et des espèces voisines résulte des travaux de Doebley et Iltis publiés en 1980. Elles sont regroupées dans la tribu des Maydeae (parfois incluse dans la tribu des Andropogoneae) qui se distingue par la monoécie, c’est-à-dire que bien que les plantes soient bisexuées, les sexes sont séparés dans des fleurs et souvent dans des inflorescences distinctes. On y trouve sept genres :- cinq originaires de l’Ancien monde : Coix, Chionachne, Polytoca, Sclerachne et Trilobachne ;- deux d’origine américaine :Zea qui se distingue par ses inflorescences mâles et femelles séparées ; il est subdivisé en deux sections :</li>. La section Zea qui ne comprend qu’une espèce : Zea mays, elle-même subdivisée en quatre sous-espèces, le maïs et trois téosintes annuelles :Zea mays subsp. mays (L.) Iltis, le maïs proprement dit,Zea mays subsp. mexicana (Schrader) Iltis,Zea mays subsp. parviglumis Iltis & Doebley,Zea mays subsp. huehuetenangensis (Iltis & Doebley) Doebley, parfois considérée comme une variété de la précédente.. La section Luxuriantes qui comprend quatre espèces de téosintes :- Zea diploperennis Iltis, Doebley & R.Guzman, qui s’hybride facilement avec le maïs,- Zea luxurians (Durieu) R.M.Bird,- Zea nicaraguensis Iltis & B.F.Benz,- Zea perennis (Hitchc.) Reeves & Mangelsdorf,. Tripsacum, genre très proche qui comprend dix-sept espèces, dont certaines sont capables de produire des hybrides avec le maïs, réparties en deux sections, Fasciculata avec cinq espèces et Tripsacum avec douze espèces, toutes vivaces.La subdivision de l’espèce Zea mays en sous-espèces est sujette à débat, certains auteurs classant les téosintes annuelles en six "races" : Nobogame, Central Plateau, Durango, Chalco, Balsas et Huehuetenango, au lieu de trois sous-espèces.Toutes les espèces et sous-espèces du genre Zea ont le même nombre de chromosomes (2n=20) sauf Zea perennis qui est tétraploïde (2n=40).Wikipedia août 2012 - Classification WIKIPEDIA août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le maïs est une plante herbacée annuelle monoïque dicline de taille variable (de 40 cm jusqu’à 15 m, généralement entre un et trois mètres pour les variétés couramment cultivées).La tige unique et de gros diamètre est pleine, lignifiée et formée de plusieurs entrenœuds d’une vingtaine de centimètres séparés par autant de nœuds. Au niveau de chaque nœud est insérée une feuille alternativement d’un côté et de l’autre de la tige. On compte entre 14 et 22 feuilles selon les variétés (à mesure que la plante grandit, les feuilles du bas dépérissent et finissent par tomber. Ainsi, un plant de 10 feuilles peut avoir perdu une à trois feuilles, sans qu'il y paraisse à première vue).Les feuilles, typiques des graminées, mais de grande taille (jusqu’à 10 cm de large et un mètre de long), ont une gaine enserrant la tige et un limbe allongé en forme de ruban à nervures parallèles. À la base du limbe se trouve la ligule qui a quelques millimètres de haut.Le système racinaire comprend un très grand nombre de racines adventives qui naissent sur les nœuds situés à la base de la tige, formant des couronnes successives, tant sur les nœuds enterrés que sur les premiers nœuds aériens, dans une zone où les entrenœuds sont très courts. Ces racines forment un système fasciculé qui peut atteindre une profondeur supérieure à un mètre. Le plant de maïs développe souvent à sa base des racines d’ancrage qui permettent d'éviter la verse.Les fleurs, autre caractéristique qui distingue le maïs des autres graminées, sont unisexuées et regroupées en inflorescences mâles et femelles composées d’épillets de deux fleurs. La floraison mâle a lieu en moyenne 70 jours après le semis et précède de 5 à 8 jours la floraison femelle : on dit qu’il y a protandrie (ce qui limite l'autofécondation). L’initiation florale met un terme à la production de noeuds foliaires. Image : Spedona / WikipediaLa montaison, qui est l’élongation des entre-noeuds, portera la panicule à plus de deux mètres au-dessus du sol (pour les variétés les plus courantes, certaines pouvant monter jusqu'à 10 m).Les fleurs mâles sont groupées dans une panicule terminale qui apparaît après la dernière feuille. Cette panicule, aussi appelée «Tassel», est constituée d’épillets regroupant chacun deux fleurs à trois étamines. La pollinisation allogame s'effectue par le vent mais l'auto-pollinisation est possible. La production journalière de pollen est diurne avec un maximum se produisant en milieu de matinée. Le pollen du maïs contient 60 % d'eau et se dessèche de façon importante en environ 4 heures. L'essentiel de la pollinisation a donc lieu entre 10 heures et 12 heures pendant la période de 5 à 8 jours que dure l’anthèse (floraison mâle) pour une même panicule. À l’échelle d’un champ, la durée de pollinisation est de 6 à 18 jours, en fonction de la variété mais également de l’hétérogénéité du champ. Bien que la plante soit autofertile, la fécondation croisée est d’au moins 95 %. Les grains de pollen, transportés par le vent et distribués jusqu’à 500m de leur point de départ, tombent sur les soies des plantes voisines (95 % des cas) ou du pied-mère (5 % mais dans ce cas, descendance moins vigoureuse et moins productive) et y germent.Image : Forest & Kim StarrLes fleurs femelles sont groupées en épis insérés à l’aisselle des feuilles médianes (les plus grandes). Les sélectionneurs cherchent à créer des variétés où ces inflorescences n’apparaissent pas trop en hauteur de manière à ne pas déséquilibrer le plant qui est sujet à la verse, c’est-à-dire à la chute causée par le vent et les intempéries. L’axe de l’épi, appelé rafle, porte 10 à 20 rangées de fleurs femelles. Une seule fleur par épillet est fertile. Il est entouré de feuilles modifiées, les spathes, desséchées à maturité. À l’extrémité supérieure, les spathes laissent dépasser les stigmates filiformes très légèrement dentées aussi appelées soies. Image : nl: Suikermais bloeiende kolf - Zea mays / WikipediaCes soies, une par futur grain, sont plus ou moins longues selon la position du grain dans l'épi (les premières soies qui apparaissent à l’extérieur du “cornet” de spathes sont les soies qui prennent naissance à la base de l’épi) sont les styles récepteurs du pollen sur toute leur longueur car recouverts de poils collants. Tout grain de pollen peut y germer pendant les 6 à 20 jours qui suivent leur apparition. Ces styles peuvent être colorés diversement en fonction des variétés (le plus souvent, blond virant au brun). L’épi enveloppé dans ses spathes est appelé “spadice”. Entre l’apparition des soies et la maturation des grains, s’écoulent en moyenne deux à trois mois en fonction des variétés.Un épi peut contenir environ 500 grains à maturité, parfois mille. Un pied donne naissance à plusieurs épis (environ 3 à 6), dont le nombre dépend de la variété et du climat.Wikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le grain de maïs est en fait un caryopse, formé de trois parties d’origines différentes :Image : Spedona / Wikipedia- l’embryon, couramment appelé « germe », situé à la base du grain qui comprend l’embryon proprement dit ou « gemmule » et le scutellum, c’est-à-dire le cotylédon, organe de réserve dans lequel la plantule puise son énergie initiale ; l’embryon est issu de l’œuf formé à la suite de la fusion du noyau d’un spermatozoïde et de l’oosphère ;- l’albumen, tissu de réserve, essentiellement composé de grains d’amidon, sauf la couche périphérique située sous le péricarpe qui contient des grains d’aleurone riches en protéines ; ce tissu est issu de la fusion du noyau d’un spermatozoïde et des deux noyaux de la cellule centrale (c’est donc un tissu à 3n chromosomes) ;- l’enveloppe extérieure, fine membrane translucide et fibreuse, issue du péricarpe de l’ovaire (donc en réalité une partie du fruit et non pas de la graine).L’amidon de l’albumen se présente sous deux formes : l’amylose, polymère linéaire du glucose, et l’amylopectine, polymère formant une molécule ramifiée. Selon le mode d’assemblage de ces molécules, il se forme de l’amidon farineux, à structure friable, situé plutôt au centre, ou de l’amidon corné, ou vitreux, à structure dense et compacte, situé en périphérie et qui contribue à maintenir la forme extérieure du grain. La proportion variable de ces deux formes d’amidon permet de distinguer diverses espèces. C’est l’amidon corné qui donne sa couleur au grain de maïs, généralement jaune, mais aussi blanc, rouge, bleu, violet alors que l’amidon farineux est toujours blanc.Les rangs de grains des épis peuvent être droits ou plus ou moins torsadés. Ce caractère génétique, plus ou moins accentué, existe dans tous les groupes. Southern dents" (maïs «denté du Sud», variété indentata du centre et Sud américains), les "Northern flints" (maïs «Silex du Nord», variété indurata ou corné, à grains durs d'où leur surnom de silex, originaire d'Amérique du Nord puis migré en Europe du Nord) ont les rangs plus droits en général. On distingue les lévogyres et les dextrogyres suivant le sens de la rotation en partant de la base de l'épi.Comme d'autres graminées, le pied de maïs est capable de tallage, toutefois il a subi une sélection qui fait que l'apparition de tiges secondaires est plus rare dans la plupart des variétés cultivées. Ce caractère s'exprime plus fréquemment lorsque que le maïs se retrouve dans des conditions de culture très favorables, cela est généralement interprété comme un signe qu'une densité de culture plus importante est possible. Les cultivateurs tendent à considérer ces tiges secondaires comme nocives en les accusant de «pomper» inutilement les nutriments, et il est fréquent qu'ils les coupent. Des études scientifiques semblent montrer que le tallage n'est ni bénéfique ni nuisible au plein développement des épis de maïs. Le seul intérêt actuel de ce comportement en culture semble être pour le maïs fourrager même si là encore, la sélection européenne du maïs fourrage des 40 dernières années ne l'a jamais mis en évidence. De fait, les agriculteurs éleveurs refusent aussi les variétés avec des talles même si leur présence ou leur absence n'influent en rien sur la qualité de la production. Le seul exemple d'intérêt de telles variétés se situe dans la grande zone Ouest de l'Afrique du Sud où le maïs est cultivé de façon très extensive (20.000 plantes/Ha, lignes séparées de 2,20 m) avec des variétés très spécifiques, prolifiques et parfois présentant des talles avec épis qui permettent un grand gain de rendement en années pluvieuses, compensant ainsi la faible densité de semis.La germination, déclenchée par l’imbibition du grain se traduit par une mobilisation des réserves du scutellum puis de l’albumen et par le développement de la radicule puis des racines séminales secondaires qui apparaissent au niveau du nœud scutellaire. À l’autre extrémité de l’embryon, la gemmule se développe sous forme du coléoptile qui pousse vers le haut et forme un plateau de tallage. À ce niveau se forment une première série de racines adventives, et parfois des tiges secondaires, puis le coléoptile perce le sol et s’ouvre en libérant les premières feuilles. À partir de ce stade, le jeune plant de maïs devient progressivement autotrophe.Wikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le système racinaire du maïs est caractérisé par des racines traçantes (dites racines de surface), qui prélèvent l’eau et les nutriments nécessaires à la plante dans les couches les plus superficielles du sol. Ce déséquilibre dans l’exploitation des ressources du sol fait que la plante est très exigeante en eau, ce qui peut poser problème en cas de faible disponibilité de celle-ci.Dans les zones tempérées de l’hémisphère nord, le maïs est semé en avril-mai et fleurit en juillet-août. Les grains atteignent la maturité en octobre - novembre. La récolte a lieu lorsque les épis ont perdu leur couleur verte. La plante entière peut également être récoltée et ensilée avant la maturité du grain (septembre). Les jeunes plants de maïs accumulent une substance particulière, l’acide hydroxamique qui crée une résistance naturelle contre toute une série d’ennemis de la plante : insectes, champignons et bactéries pathogènes. On trouve cette substance, le DIMBOA, également chez les espèces apparentées, notamment le blé. Le DIMBOA confère aux jeunes plants de maïs une résistance relative à la pyrale (famille des Crambidae). Toutefois, cette résistance décline rapidement dès que la plante a dépassé le stade six feuilles. Lorsque le maïs est attaqué par des larves phytophages comme la chenille de la pyrale du maïs, il émet des molécules volatiles qui attirent des insectes parasitoïdes prédateurs du ravageur, tels les trichogrammes. Le maïs, ainsi que d’autres graminées tropicales (comme la canne à sucre ou le sorgho par exemple), fait partie des plantes dites «en C4». Ces plantes réalisent leur photosynthèse d’une façon plus efficace que ne le font les autres plantes (dites «en C3»). Selon diverses études, le rendement de la photosynthèse (c’est-à-dire de la transformation de l’énergie lumineuse en matière organique) chez le maïs est de l’ordre de 5 à 6 % dans les meilleures conditions expérimementales. Le rendement pratique dépend des conditions climatiques, ensoleillement et température (en supposant que la nutrition de la plante - eau, azote, etc. - ne soit pas contrainte), et de l’indice foliaire. Cet indice, qui correspond au rapport de la surface des feuilles à celle du sol, traduit la capacité de la plante d’intercepter le rayonnement lumineux et peut atteindre couramment cinq ou six dans le Sud-Ouest de la France, voire dix à douze. En conséquence, le maïs est capable d’accumuler 600 kg de matière sèche par hectare et par an, ce qui correspond à un rendement en grains de 200 quintaux. Le record réellement connu a été établi dans une ferme de l’Illinois (États-Unis) avec 235 q/ha. A titre de comparaison, pour 1kg de matière sèche produite, le maïs nécessite 450 litres d'eau, le blé 590, le soja 900, le tournesol 1200 et le riz inondé 5000... Mais le maïs a particulièrement besoin d'eau et de nutriments en été (notamment à partir de l'apparition des fleurs et pendant au moins tout le mois suivant soit pendant la période allant de 60 à 90 jours après le semis). Et avec son système racinaire superficiel, il nécessite une importante irrigation en zones à été sec comme le Sud de l'Europe, l'Égypte, le Chili ou le Pérou alors que les grand producteurs de maïs dans le monde (USA, Chine, Brésil, Argentine, Europe de l'Est) se passent totalement d'irrigation (sauf pour leurs productions de semences). Dans les régions tropicales, au climat humide et ensoleillé, sans période sèche trop marquée, le maïs peut être cultivé toute l'année et donner jusqu'à 3 récoltes par an. Wikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Glucides72 à 73% de sucre lent (amidon) +1 à 3 % de sucre rapide (glucose, saccharose et fructose) Protéines 8 à 11%Lipides3 à 18 % (dont 13 % d'acides gras saturés)Fibre alimentaireMinéraux :P : 299,6± 57,8K : 324,8 ± 33,9Ca : 48,3 ± 12,3Mg : 107,9 ± 9,4Na : 59,2 ± 4,1Fe : 4,8 ± 1,9Cu : 1,3 ± 0,2Mn : 1,0 ± 0,2Zn : 4,6 ± 1,2Vitamines :A et E Le maïs a actuellement trois grands type d’utilisations : - l’alimentation animale qui est de loin le premier débouché (environ les deux tiers globalement) et concerne surtout les pays industrialisés, - l’alimentation humaine, particulièrement importante dans certains pays du Tiers monde, notamment l’Afrique subsaharienne et l’Amérique latine, et marginale dans les pays industrialisés, - et enfin les industries agro-alimentaires, y compris pour la production d’alcool comme biocarburants. Cliquez ici pour lire les détails sur l'alimentation humaine et ICI pour lire les différents modes de consommationA savoir : On peut tirer de la fermentation des grains de maïs de l’alcool qui sert notamment, en compléments d’autres sources, à la préparation de boissons alcoolisées (gin, whisky, bourbon…). Cliquez ICI pour ce qui concerne l'alimentation animale Le maïs fait partie aussi de la pharmacopée. Les styles de l’inflorescence femelle, filaments très allongés portant les stigmates, appelés «cheveux de maïs» ou «barbes de maïs» ou «soies», sont inscrits dans la pharmacopée traditionnelle, notamment en France, pour leur propriétés cholagogues, diurétiques et antilithiasiques. On les emploie sous forme de décoction ou d’extrait liquide. Leur teneur en vitamine K leur donne aussi des vertus antihémorragiques. Ils contiennent en outre de la mannite, des matières grasses et des sels minéraux. Les radicelles de graines germées sont utilisées en gemmothérapie. Wikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 L’origine botanique du maïs, plante qui n’existe pas à l’état sauvage sous sa forme actuelle, a longtemps été sujette à controverses.De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer l’origine du maïs dans la Mésoamérique, mais deux écoles continuent de s’affronter :1 - celle du maïs sauvage, qui existait avant l’arrivée de l’homme, qui est soutenue par Mangelsdorf ;2 - celle de la téosinte ancêtre du maïs, soutenue par Beadle.Évolution de l’épi de la téosinte au maïs - Image : John Doebley / WikipediaCependant, un très grand nombre de preuves issues de la biologie moléculaire accréditent aujourd’hui la théorie selon laquelle la téosinte est l’ancêtre du maïs cultivé.Les très grandes différences morphologiques présentes entre le maïs et la téosinte sont dues à un nombre étonnamment faible de gènes.Des croisements entre des plants de maïs cultivés et des plants de téosinte ont montré que les principales différences morphologiques entre ces deux plantes sont codées par des gènes présents dans dix petites zones du génome. Pour deux de ces zones, un seul gène est présent.La domestication du maïs par sélection de plants de téosinte mutés qui allait aboutir au maïs actuel aurait commencé il y a neuf millénaires dans le bassin du fleuve Balsas, au sud ouest du Mexique.Il est originaire de régions clairement reconnues et séparées par l’équateur :au nord : Mexique, Amérique centrale, Venezuela, Colombie ;au sud : Pérou, Équateur, Bolivie, Chili, Brésil.CLIQUEZ ICI pour lire l'HISTOIRE du maïsWikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le maïs a de multiples débouchés : industrie agro-alimentaire (biscuiterie, pâtisserie, brasserie, distillerie, etc.), fabrication de colle pour l’industrie textile, édulcorant, produits de l’industrie pharmaceutique, plastiques biodégradables et biocarburants. Les produits de l’amidonnerie sont utilisés :dans les produits alimentaires (fécule de maïs (Maizena), comme épaississant, liant, adhésif ou gélifiant) ;utilisations industrielles (papier, cartons, peintures, détergents, colles, matériaux de construction…) ;dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques (antibiotiques, crèmes de beauté, dentifrice…) ;production d’éthanol (par fermentation de l’amidon), qui entre dans la composition des carburants notamment.Les produits de la semoulerie sont utilisés dans les produits alimentaires (polenta, céréales à petit déjeuner, brasserie).L’huile de maïs (extraite des germes) est utilisée en alimentation humaine, dans l’industrie pharmaceutique et dans l’industrie cosmétique.La distillation de maïs permet la fabrication d’alcool de grains, gin, whisky, notamment le whisky de maïs (au moins 80 % de maïs) et le bourbon (de 51 à 79 %).Les industries de la rafle (axe ligneux et renflé de l’épi) du maïs fournissent compost, combustible, abrasif, litière. Aux États-Unis on fabrique des pipes bon marché avec les rafles.Image : SpedonaLe maïs peut aussi être utilisé comme plante ornementale.Certaines formes de maïs sont parfois semées comme plantes ornementales dans les jardins, surtout pour des variétés curieuses par leurs épis panachés de différentes couleurs, ou de forme particulière comme le maïs-fraise, ou par leur taille, variétés géantes (jusqu’à 10 mètres de haut) ou à épis géants (jusqu’à 60 cm de long). Il existe également des variétés à feuilles panachées de blanc et/ou de rouge.Une utilisation insolite du maïs est la création de labyrinthes comme attractions touristiques estivales. L’idée de ce type de labyrinthe découpé dans un champ de maïs aurait été introduite aux États-Unis par Adrian Fisher, qui a créé le premier labyrinthe de maïs en Pennsylvanie en 1993. Les labyrinthes traditionnels sont plutôt réalisés en haies d’ifs qui nécessitent plusieurs années de croissance. En revanche la croissance ultra-rapide d’un champ de maïs permet de mettre en place un labyrinthe utilisable dès le début de l’été. Ces labyrinthes sont de plus en plus populaires tant en Europe qu’en Amérique du Nord.WIKIPEDIA août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 La culture du maïs concerne près de 150 pays dans les cinq continents, du 50e degré de latitude nord au 50e degré de latitude sud et du niveau de la mer à plus de 3 000 mètres d’altitude. Cette culture revêt des aspects très contrastée : souvent culture vivrière et manuelle de variétés traditionnelles en Afrique subsaharienne, culture intensive mécanisée parmi les plus productives dans les pays tempérés industrialisés. Le maïs est une culture d’été, particularité qui le distingue nettement des autres céréales qui se sèment pour la plupart à l’automne ou au printemps. Il nécessite pour une germination active une température minimum de 10°C et au moins 18°C pour sa floraison (liée également à une certaine quantité de degré jour dépendant de la variété). Son rendement est très dépendant de la satisfaction de ses besoins en eau, en particulier dans les deux semaines précédant et suivant la floraison, période la plus critique qui intervient dans les régions tempérées, telles le bassin parisien, en juillet (de fin Juin à la mi Août, le maïs évapore de l'ordre de 4 mm par jour. S'il ne pleut pas et dans un sol sableux qui a une faible rétention de l'ordre de 25 mm il faudra arroser tous les 6 jours en apportant 25 mm). C’est une culture qui préfère les sols profonds et riches mais qui peut s’accommoder de conditions plus difficiles, comme des sols sableux ou plus argileux, voire calcaires, sous réserve de lui assurer les apports d’eau et d’éléments nutritifs nécessaires. C’est une culture améliorante grâce à son enracinement profond et aux apports de matière organique assurés par les résidus de culture. Contrairement aux autres céréales, la grande culture mécanisée de maïs est une culture sarclée, cette pratique étant utile pour lutter contre les mauvaises herbes et surtout limiter les pertes en eau. Le maïs peut constituer une tête de rotation, après une culture de blé (éviter une culture de blé après une culture de maïs, cela génère des risques de mycotoxines), ou bien peut suivre une légumineuse, qui apportera un complément d’azote. Il est possible de cultiver maïs sur maïs (monoculture) mais avec des risques de déséquilibre du sol et de prolifération des parasites et adventices. Aux États-Unis, on pratique généralement une rotation sur deux ans avec une légumineuse : maïs-luzerne dans les régions les plus fraîches et maïs-soja plus au sud. Les apports de fertilisants doivent assurer les besoins d’une végétation rapide et compenser les exportations réelles, qui varient selon le type de spéculation selon que les grains seuls sont exportés hors de l’exploitation agricole ou qu’ils servent à engraisser des animaux dont les déjections retournent au champ. Les doses d’azote à apporter varient de 60 à 160 kg à l’hectare, mais peuvent être réduites de moitié en cas de précédent légumineuse ou d’engrais vert intercalaire. Le rendement dépend d’abord des ressources en eau, mais est aussi influencé par divers facteurs génétiques, climatiques et agronomiques. En particulier la densité de peuplement doit être suffisamment élevée car la plante, contrairement au blé ne talle pas. Le semis se fait à l’aide de semoirs de précision, permettant de contrôler tant la profondeur, l’écartement des lignes que la densité sur les lignes. Il doit se faire le plus tôt possible, dès que la terre est suffisamment réchauffée (2e quinzaine d’avril dans l’hémisphère nord) pour favoriser l’enracinement des plantes, permettant une meilleure résistance à la sécheresse d’été et une récolte précoce en automne. La récolte du maïs-grains peut se faire en épis ou en grains. La récolte en épis peut se faire plus précocement, à un taux d’humidité allant de 35 à 45 %. Les épis sont séchés naturellement en silos-cage (cribs). On utilise à cet effet des cueilleurs-épanouilleurs, tractés ou automoteurs, qui récoltent les épis débarrassés de leurs spathes. La récolte en grains, la plus répandue actuellement, nécessite l’opération de battage (réalisée par des cueilleurs-égreneurs ou des moissonneuses batteuses adaptées, munies de bec cueilleurs), et suppose un taux d’humidité compris entre 20 et 35 %. Les grains doivent être séchés à l’air chaud pour ramener le taux d’humidité à 14-15 % permettant un stockage prolongé. Le maïs-fourrage se récolte à l’aide d’ensileuses qui hachent les plantes entières lorsque le taux de matière sèche atteint 30 % (grain rayable à l’ongle). Le maïs-fourrage est destiné aux ruminants et peut être ensilé ou utilisé comme fourrage frais. WIKIPEDIA août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 De nombreux « ennemis des cultures », ravageurs et maladies, affectent les champs de maïs à tous les stades de la culture depuis le semis jusqu’aux épis formés. Les ravageurs animaux, insectes surtout, sont les plus dangereux mais divers moyens de lutte sont disponibles. Pour les maladies, la méthode de lutte la plus efficace est souvent de sélectionner des variétés résistantes.Au début de la végétation, aux stade semis et jeunes plantules, la fonte des semis, due à divers champignons, nécessite une désinfection des semences. Les semences en terre peuvent être attaquées par des vertébrés : corbeaux, pies, mulots, campagnols, etc., et les plantules par des insectes ou leurs larves : courtilières, taupins, vers gris (noctuelles)... Un nouveau ravageur, la chrysomèle, jusqu’alors cantonnée au continent américain où venant d’Amérique centrale, elle avait envahi la Corn Belt américaine dans les années 1970 et y est devenue le principal ravageur des culture de maïs. Elle est apparu en Serbie en 1992 puis à Venise en 1998 et s’est progressivement répandue dans toute l’Europe, souvent par les aéroports, malgré les mesures de prophylaxie prise dans les différents pays. Les dégâts sont surtout dus aux larves qui se nourrissent des racines.En cours de végétation (des premières feuilles au début de la floraison), des phénomènes de flétrissement ou dépérissement des plantes peuvent être causés par des vers gris (noctuelles,) des chenilles de sésamie, des vers blancs (hannetons)… des feuilles perforées sont la marque de la pyrale, un des ravageurs les plus dangereux, la verse peut provenir d’attaques de Nématodes des tiges et des bulbes… PDH at en.wikipediaLarve de la pyrale du maïs, principal ravageur de cette culture en FranceImage Wikipedia - Chrysomèle des racines du maïs, un ravageur récemment apparu en EuropeEn fin de végétation, se manifestent diverses maladies des tiges et des feuilles dues à la rouille du maïs (Puccinia maydis), à l’anthracnose du maïs (Colletotrichum graminicola), à l’helminthosporiose (Helminthosporium turcicum), à la fusariose de la tige (Fusarium spp.)… Les chenilles de la pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis) attaquent les feuilles et les tiges, provoquant souvent la cassure de ces dernières. Des tumeurs apparaissant sur les épis sont la marque du charbon du maïs (Ustilago maydis). Des noctuelles peuvent aussi dévorer spathes et grains vers le sommet des épis. Image : Kai Hirdes - gâts du charbon du maïs (Ustilago maydis) sur épiAprès la récolte, enfin, les grains stockés peuvent être attaqués par diverses espèces d’insectes : charançons des grains, alucites des céréales, teignes des grains, teigne bicolore, etc.La lutte peut se faire de deux manières complémentaires :- soit directement par des traitements chimiques (herbicides ou fongicides) à titre curatif ou préventif ;- soit indirectement par diverses méthodes :recours à des variétés résistantes,façons culturales favorisant la résistance des plantes en cours de végétation,limitation des risques d’infestation par une rotation bien étudiée.Le traitement des semences de maïs à l’aide de produits contenant du fipronil a été interdit en France depuis 2004, cette substance étant accusée de nuire aux abeilles.La sensibilité du maïs à la pyrale a poussé à la mise au point de méthodes de lutte biologique, fondées soit sur l’utilisation de micro-organismes pathogènes, comme des bactéries (Bacillus thuringiensis) ou des champignons (Beauveria bassiana), soit sur le recours à un parasite, le trichogramme, minuscule insecte parasitoïde de l’ordre des hyménoptères, dont la femelle pond dans les œufs de pyrale. Toutefois ces techniques n’ont pas connu une très grande diffusion car plus contraignantes et pas plus efficaces que les traitements insecticides disponibles.Une autre technique s’est considérablement diffusée dans le monde, bien qu’elle soit très contestée, la mise au point par transgenèse de variétés résistantes à la pyrale. C’est le maïs Bt autorisé aux États-Unis depuis 1995.Le maïs est également sensible à la concurrence de plantes adventices très diverses (datura, xanthium, morelle, chénopode blanc, amarante réfléchie, liseron des haies) qui peuvent considérablement affecter le rendement. Les méthodes de lutte reposent d’une part sur les façons culturales, s’agissant contrairement aux autres céréales d’une culture sarclée, d’autre part sur le désherbage chimique. Le sarclage mécanisé se pratique dans la première phase de croissance végétative, mais est relativement coûteux. Le désherbage chimique fait appel à des désherbants sélectifs. Les produits contenant de l’atrazine ne sont plus homologués en France depuis septembre 2003, pour éviter la pollution des nappes phréatiques, cette substance active et ses sous produits de dégradation ayant une grande rémanence.Wikipedi août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 D’innombrables formes du maïs sont cultivées. Au XIXe siècle un botaniste américain, Sturtevant, établit une classification en groupes, fondée principalement sur les caractéristiques du grain : Zea mays saccharata, maïs doux, aussi appelé "maïs grain", destiné à l'alimentation humaine,Zea mays ceratina, maïs cireux, (forte teneur en amylopectine, utilisés par certaines industries agroalimentaires ou papeteries comme épaississant),Zea mays amylacea, maïs farineux, peu cultivé,Zea mays indentata, maïs denté, caractéristique en particulier du Corn Belt américain,Zea mays indurata, maïs corné, cultivé en particulier en Argentine et aux États-Unis, utilisé par l’industrie semoulière (« Corn flakes »),Zea mays everta, maïs perlé, maïs à éclater (pop-corn),Zea mays tunicata, maïs vêtu. On compte également différentes variétés comme :le maïs vitreux (semoules) ;le maïs blanc dont le grain n’est pas pigmenté (basse teneur en carotène et en xanthophylles). Ce maïs ne représente que 12 à 13 % de la production mondiale. Il est cultivé surtout dans les pays africains et latino-américains pour l’alimentation humaine. Dans les pays développés, sa place est très réduite et réservée à des applications spéciales : gavage d’oies et canards pour la production de foie gras, alimentation des volailles à peau blanche (Bresse) ou fabrication d’amidons très blancs recherchés notamment en pharmacie. Plus récemment sont apparues d’autres variétés :des maïs riches en huile (l’huile de maïs est appréciée dans l’alimentation humaine par la présence d’antioxydants qui la rendent plus stable) ;des amylomaïs (forte teneur en amylose, utilisée par l’industrie pour la production de films pour l’emballage des aliments) ;des maïs riches en lysine.Variétés mâle-stériles. La classification en groupes, considérée comme artificielle, a été remplacée au cours des soixante dernières années par des classifications multicritères faisant appel à beaucoup d’autres données. Les données agronomiques ont été complétées par des caractéristiques botaniques pour constituer une robuste classification initiale, puis des données génétiques, cytologiques, et d’autres liées aux protéines et à l’ADN, ont été ajoutées. On a désormais diverses catégories : formes (peu employées), races, complexes raciaux et plus récemment branches.Robert Bird et Major Goodman, en 1977, reconnaissent 14 complexes raciaux, combinant caractères morphologiques et données statistiques, identifiés à partir de 20 000 populations de maïs américain :Maïs coniquesMaïs dentés des Caraïbes,Pop-corn du Sud,Maïs sucrés du Nord de l’Amérique du Sud,Maïs farineux des Terres basses,Groupe Chapalote,Groupe du Nord-Ouest de l’Amérique du Sud,Groupe du Sud de l’Amérique du Sud,Maïs cornés du Sud des Andes,Complexe des Andes centrale,Maïs dentés blancs modernes du Sud,Groupe Cuzco,Groupe Hamahuaco,Groupe Cravos. En 2005, aux États-Unis, la Fondation nationale des sciences (NSF), le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Énergie ont créé un consortium pour séquencer le génome du maïs. Le séquençage qui résultera de ces recherches sera immédiatement déposé dans la GenBank (banque de gènes), institution publique chargé de conserver les données de séquençage du génome. Le séquençage du génome du maïs a été considéré comme difficile à cause de sa grande taille et des arrangements génétiques complexes. Le génome compte 50 000 à 60 000 gènes répartis parmi les 2,5 milliards de bases (molécules qui forment l’ADN) constituant ses dix chromosomes (à titre de comparaison, le génome humain contient environ 2,9 milliards de bases pour 20 000 à 25 000 gènes). Des recherches en cours au Centre international d'amélioration du maïs et du blé (Cimmyt), en collaboration avec l’IRD, visent à créer un maïs apomictique par hybridation avec une graminée sauvage apparentée, Tripsacum dactyloides. Ce maïs modifié permettrait de produire des graines sans fécondation, facilitant ainsi la production de semences performantes. Le maïs a été sélectionné empiriquement au cours des siècles par les agriculteurs eux-mêmes qui pratiquaient une sélection massale (épis de grosse taille). Jusqu'en 1935, les agriculteurs cultivaient des variétés traditionnelles (qui étaient en fait des populations légèrement hétérogènes permettant une fécondation correcte du fait de l’allogamie de la plante puisque même si l’autofécondation existe chez le maïs sur environ 5 % des plants, celle-ci a un effet néfaste sur la production de la descendance). Après la découverte de l'effet d'hétérosis aux USA au début du XXe siècle, des semences de maïs hybrides ont été développées afin d'améliorer la productivité. La production de semences est depuis basée sur ce principe et cherche à produire des parents dont la descendance hybride sera vigoureuse tout en répondant aux autres exigences des producteurs (couleur et composition du grain par exemple). L’origine des variétés hybrides est très étroitement liée à la culture du maïs aux Etats-Unis. Leur invention, puis leur développement y fait suite à une intense activité de sélection (massale) de variétés populations, conduite par des agriculteurs, appuyés ensuite par les stations de recherches publiques du Corn Belt, mises en place à la suite du Homestead act de 1862. Les plus gros progrès en matière de rendement reposent sur le développement des hybrides dits « F1 », hybrides de première génération issus du croisement de lignées pures. Les hybrides F1 se caractérisent par une très grande vigueur, due à l’effet d’hétérosis et par une grande homogénéité morphologique, ce qui favorise la mécanisation de la culture. La sélection des lignées vise à obtenir des hybrides disposant de différents caractères, différents d’une région ou d’un continent à l’autre, en fonction des objectifs de la culture. Les principaux facteurs recherchés en culture intensive sont : la productivité, régularité du rendement, prolificité (aptitude à produire plusieurs épis),la précocité,résistance à la verse en végétation et à la verse parasitaire,résistance à la sécheresse,résistance au maladies (helminthosporiose, charbons...) ou aux insectes (pyrale du maïs, Ostrinia nubilali),résistance aux herbicidestolérance aux faibles niveaux d'intrant,teneur en protéines (lysine, tryptophane, ...), lipides ou amidonvaleur fourragère,vitesse de dessiccation du grain,augmentation des densités de peuplement, L’arrivée des hybrides a constitué une véritable révolution dans le monde agricole. L’agriculteur est devenu dépendant du fournisseurs de semences, les grains récoltés ne pouvant plus être semés (à cause de la disjonction des caractères à la deuxième génération). Le maïs est une plante exigeante en soins et en travail, sa culture nécessite du matériel et donc des investissements importants, la mise en place de système d’irrigation (en zone non tropicale), le remplacement des cultures traditionnelles… Elle implique également un lien plus fort avec les sociétés semencières, puisque la semence doit être achetée chaque année. Malgré ces contraintes, largement compensées par les avantages des nouvelles semences, les surfaces cultivées en maïs représentent près de trois millions d’hectares en France. En particulier, le maïs y est devenu le premier fourrage vert annuel pour l’alimentation des bovins. Variétés de maïs OGM Compte tenu des enjeux économiques très importants qu’il représente au niveau mondial et particulièrement aux États-Unis, le maïs est un champ d’application privilégié pour les OGM (80 % du maïs aux États-Unis contient des traits génétiques sous licence de Monsanto). Des variétés modifiées génétiquement pour résister à des herbicides ou à certains ravageurs (pyrales, sésameis, chrysomèles) ont été produites par les grands semenciers internationaux, notamment Monsanto, mais leur importation est interdite par certains États. Maïs BtMON863 Il existe des zones protégées où la culture de maïs de consomma-tion est soumise à dérogation et qui privilégient donc la production de semences de maïs, facilitant ainsi l'isolement des parcelles et une éventuelle contamination par le pollen. Leurs limites sont définies par arrêtés ministériels. Wikipedia août 2012 (informations partielles) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le maïs est la céréale la plus cultivée au monde, la production de grains devançant légèrement celles du riz et du blé. D’importantes surfaces sont également consacrées à la production de maïs-fourrage destiné à l’alimentation du bétail soit en vert, soit sous forme d’ensilage. À titre d’exemple, en France, le maïs-fourrage occupe 44 % de la sole plantée en maïs, soit environ 3,2 millions d’hectares.Les deux premiers producteurs, États-Unis et Chine, représentent près de 60 % du total mondial, 40 % pour les premiers et 20 % pour la seconde. En Europe, la France, l’Italie et la Roumanie sont les principaux producteurs. Le record de production est de 820 millions de tonnes en 2008.Les exportations mondiales représentent environ 100 millions de tonnes, soit 14 % de la production. Les cinq principaux pays exportateurs, plus de 80 % du total mondial, sont, en 2005, les États-Unis d’Amérique (49,2 Mt), l’Argentine (14,8 Mt), la Chine (9,1 Mt), la France (7,8 Mt) et l’Ukraine (3,1 Mt). La France exporte principalement vers ses partenaires de l’Union européenne qui est globalement déficitaire.Les pays importateurs sont beaucoup plus diversifiés ; les cinq premiers, représentant un peu plus de 50 % du total sont, en 2005, le Japon (16,7 Mt), la Corée du Sud (8,7 Mt), le Mexique (6,0 Mt) l’Égypte (5,9 Mt) et la Chine (5,3 Mt).Les cultures de maïs transgénique ont porté, en 2006, sur 25,2 millions d’hectares répartis dans 13 pays, soit 25 % du total des cultures transgéniques au niveau mondial et 17 % environ des surfaces cultivées en maïs.Consommation mondiale (1999) : 593 millions de tonnes, dont- États-Unis : 187 Mt- Chine : 120 Mt- Union européenne : 37 Mt- Brésil : 34 Mt- Mexique : 23 Mt.Source : FaostatNormes de commercialisation internationalesNormes Codex pour le maïsNormes Codex pour la farine complète de maïsNorme Codex pour le maïs nainNorme Codex pour le maïs doux en conserveWikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Le maïs est une plante originaire de zones tropicales, ses racines peuvent plonger à jusqu'à 1,5 m de profondeur. Mais, dans les faits, les semelles de labour (ou plateau de travail du sol), l'arrosage trop précoce et les sols superficiels ne lui permettent pas d'explorer cette profondeur de sols. Culture de printemps, sa période de croissance maximum et de formation des grains se situent en fin de printemps et en été, période de plus faibles pluviométries en zones tempérées, notamment méditerranéenne. Ces caractéristiques sont adaptés à la croissance dans les régions tropicales où les pluies tombent en jours longs. Dans des régions tempérées, comme la France, le recours à l’irrigation peut s’avérer nécessaire pour environ 25 % des surfaces cultivées. Par son origine tropicale, le maïs dispose d’une physiologie plus efficace que d’autres cultures issues d’Europe (physiologie dite en C4). Par mm d'eau le maïs produit plus de grain que le blé et il est particulièrement efficace pour produire du fourrage.Mais le maïs concentre ses besoins en été. Dans les régions où le maïs est cultivé intensivement en culture irriguée de nombreux cours d'eau se sont asséchés, entraînant des mesures de restriction des usages et demandant la construction de nouvelles retenues pour le stockage de l’eau issue des précipitations d’automne ou d’hiver.En Europe, les maïsiculteurs reçoivent des aides directes à l’hectare dans le cadre de la politique agricole commune. Ces aides, applicables également aux autres céréales, sont, dans certains cas, modulées selon le type de culture, sèche ou irriguée, et plus élevées dans ce dernier cas, les rendements de référence étant nettement élevés. Ces aides directes sont destinées à disparaître dans le cadre de la réforme en cours.Exemple du Marais PoitevinDans le Marais Poitevin, zone humide autrefois plus étendue, une partie des terres a été drainée pour les rendre cultivables. Le marais est aujourd’hui divisé en deux parties, l’une encore humide et l’autre sèche, des écluses permettent de retenir de l’eau jusqu’en juin et fournissent ensuite un approvisionnement minimum dans cette région pendant la saison chaude.Certains agriculteurs cultivent différentes cultures dont le maïs dans la zone asséchée, et pompent, quand cela est nécessaire, de l’eau dans la nappe phréatique pour irriguer ces cultures, provoquant la remontée d’eau salée des profondeurs. Cela a pour effet d’étendre la zone de salinité, et de rendre des terres totalement inaptes à certaines cultures. Les bovins paissant cette herbe salée sont toutefois une particularité de la région.Image : Symac / Wikipedia - Sol d'un champ de maïs, en août 2010, en Charente-Maritime, les craquelures sont un signe de battance.Wikipedia août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Les cultures de maïs transgénique produisant des toxines de Bacillus thuringiensis (Bt), ont pour cible principale un papillon, la pyrale du maïs. Ces cultures impliquent une surveillance de l'apparition éventuelle d'insectes résistants à la toxine Bt. La stratégie haute dose-refuge (HDR), obligatoire aux Etats-Unis et en discussion en Europe, a pour but d'éviter l'apparition de cette résistance, en favorisant le brassage génétique chez les insectes. Des chercheurs de l'INRA et d'un laboratoire CNRS-Université Toulouse ont étudié l'accouplement et la dispersion des pyrales. Ils montrent que certaines s'accouplent avant la dispersion, à une échelle très locale. Le brassage génétique est alors plus restreint qu'attendu, ce qui pourrait réduire l'efficacité de la stratégie HDR dans certaines circonstances. Les cultures génétiquement modifiées de maïs produisant des toxines de Bacillus thuringiensis - ou cultures "Bt" - sont de plus en plus cultivées à l'échelle mondiale. Ces toxines, produites dans les tissus de la plante, les protègent contre les insectes qui s'en nourrissent. Ces mêmes toxines, cette fois produites directement par le B. thuringiensis et non par une plante, sont aussi utilisées comme insecticides conventionnels et figurent dans la liste des insecticides autorisés en agriculture biologique. L'utilisation des cultures Bt à grande échelle risque d'entraîner la sélection de résistances chez les insectes, ce qui rendrait à terme, ces cultures transgéniques, et plus généralement l'usage de ces toxines, inefficaces. La mise en place d'une stratégie haute dose-refuge (HDR) dont le but est d'éviter ou de retarder dans le temps l'apparition de ces résistances, est obligatoire aux Etats-Unis et en discussion en Europe. La stratégie HDR demande, notamment, une cohabitation entre les parcelles de cultures Bt et de cultures conventionnelles exemptes de toxines de Bt - dites "zones refuges". Les parcelles des deux types doivent être suffisamment proches pour assurer le brassage génétique entre les insectes résistants - qui seraient éventuellement sélectionnés dans les parcelles de cultures Bt - et les insectes sensibles - préservés dans les zones refuges. Bien entendu, ce brassage dépend aussi des capacités de dispersion des insectes et de l'ordre chronologique dans lequel se déroulent l'accouplement et la dispersion. La pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis), un papillon dont les chenilles infestent parfois massivement le maïs, est la cible de plusieurs variétés transgéniques "Bt". Des études récentes ont montré que les mâles et les femelles de ce ravageur sont capables de se disperser sur plusieurs centaines de mètres, justifiant - a posteriori - la distance maximale, imposée depuis 2000 par la législation américaine, de 800 mètres entre les parcelles de maïs Bt et les zones refuges. Toutefois, ces études n'indiquaient pas dans quel ordre se déroulent typiquement l'accouplement et la dispersion. Or, le brassage génétique est moindre si les insectes de chaque catégorie - résistants ou sensibles - s'accouplent localement, les résistants avec les résistants et les sensibles avec les sensibles, avant de se disperser (même sur de longues distances), que si les deux catégories commencent leur vie adulte par une phase de dispersion, puis s'accouplent indifféremment avec des individus, migrants ou résidents, de n'importe laquelle des deux catégories. Pour mieux connaître les habitudes d'accouplement et de dispersion des pyrales, des chercheurs de l'INRA et d'un laboratoire CNRS-Université Toulouse, ont étudié leur comportement dans une configuration spatiale identique à celle mise en place dans la stratégie HDR. Ils ont relâché et capturé des papillons dans des champs de maïs conventionnel français en 2004 et 2005. Il s'agissait de pyrales du maïs ne présentant pas de résistance aux toxines produites par les maïs Bt, aucune n'ayant été observée à ce jour. Les chercheurs ont observé que les mâles immigrants venus d'autres parcelles ont autant de chances de féconder une femelle vierge avant qu'elle ne se disperse que les mâles résidents issus de la même parcelle que cette femelle. Cette observation valide - tout au moins pour les mâles - l'une des hypothèses de la stratégie HDR, puisque l'accouplement au hasard favorise le brassage génétique chez les papillons. Mais ils ont également découvert que des papillons mâles et femelles s'accouplent régulièrement avant dispersion. Ainsi, une part importante (jusqu'à 57% des femelles) des pyrales nouvellement écloses s'accouple à une échelle très locale, dans le champ même ou les bordures des champs dans lesquels elles émergent, avant de s'envoler. Les résultats de cette étude indiquent que dans la stratégie HDR - telle qu'elle est mise en place à l'heure actuelle aux Etats-Unis -, le brassage génétique entre les pyrales résistantes - qui pourraient être sélectionnées dans des parcelles de maïs Bt - et les pyrales sensibles - issues des zones refuges - risquerait d'être plus restreint qu'on ne l'imaginait jusqu'à présent. Ceci pourrait réduire l'efficacité de la stratégie HDR, tout au moins dans certaines configurations de rotation des cultures.INRA / Futura Sciences août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Les cultures de maïs OGM représenteraient en France quelque 19 815,89 hectares, en constante augmentation. Du moins, si l'on s'en tient aux chiffres officiels publiés par le registre national des cultures OGM, car un doute subsisterait… Et pourquoi ce type de culture augmente-t-il régulièrement, alors que les Français, dans leur majorité, n'en veulent pas ? Il n'existe actuellement (source 2007) en France qu'une seule espèce de maïs transgénique dont la culture est autorisée dans un but commercial, à savoir le MON 810, produit par la société Monsanto.Un rapport publié (très discrètement…) sur le site www.ogm.gouv.fr sous la forme d'un rébarbatif fichier Excel non commenté signale que cette céréale est cultivée sur exactement 2936 parcelles pour l'ensemble du pays. Ce que beaucoup d'organisations, dont Greenpeace, contestent. Pourquoi ? Si on examine la carte de répartition des cultures OGM en fonction de leur densité publiée par Greenpeace, il apparaît clairement que celles-ci sont essentiellement concentrées dans le quart sud-ouest de la France. C'est-à-dire, en clair, dans les zones jouxtant la frontière ibérique. Or, la majorité des producteurs de maïs OGM vendent tout à fait légalement leur récolte en Espagne, où elle semble plus facilement acceptée.D'autre part, Patrick Tallon, de la direction générale de l’alimentation, reconnaît que ces chiffres sont basés sur les déclarations des agriculteurs eux-mêmes et que, si celles-ci sont obligatoires, certains d'entre eux implantés dans la partie nord et est du pays pourraient avoir omis de se conformer à cette obligation qui ne date que de mars 2007. Il est à noter que le prix de vente du maïs OGM est généralement supérieur à celui du maïs "naturel". Mais il convient aussi de relativiser l'importance de la culture OGM, en gardant à l'esprit que les quelque 20.000 parcelles cultivées représentent peu de chose en rapport aux 3 millions d'hectares de maïs non transgénique. Il faut cependant noter que le maïs OGM prend de plus en plus d'importance, et que la surface cultivée est passée de 3000 à 5000 hectares en un an, de 2005 à 2006. Car sa culture s'avère doublement rentable, grâce à un prix de revente supérieur, il faut aussi ajouter une économie non négligeable en insecticides.Répartition des cultures de maïs OGM en France. Source : Greenpeace. Futura Sciences août 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 août 2012 Vous imaginez surement que la photo ci-dessous a été retouchée, et bien détrompez vous! Oui le maïs multicolore ça existe et n’y voyez rien de transgénique, pour une fois c’est complètement naturel.En effet, on apprend que c’est Greg Schoen qui a obtenu ces graines d’un certain Carl Barnes, un homme à moité Cherokee âgé de 80 ans.Cette prouesse a été réalisée après de nombreuses années de croisement naturel. Cet homme a gardé les graines des maïs les plus «colorés » et, au fil des années et des croisements, a réussi à créer cette nouvelle variété «arc-en-ciel»! Photo SeedstrustCe maïs est bien entendu comestible, même si il n’est pas encore en vente actuellement, l’intérêt est si grand qu’il sera finalement disponible d’ici la fin août aux États-Unis.Maxisciences 27/07/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 mai 2013 L’orge commune (Hordeum vulgare) est une céréale à paille, plante herbacée annuelle de la famille des poacées. Elle est la plus ancienne céréale cultivée. Bien adaptée au climat méditerranéen du fait de sa rusticité, elle constituait ainsi la principale céréale cultivée dans l'Antiquité grecque et était consommée sous forme de galette ou de bouillie (maza). L'orge pousse aussi bien sous les tropiques qu’à 4 500 m d’altitude au Tibet.À noter que le mot « orge » s'emploie au féminin, sauf lorsque l'on parle d'orge mondé ou d'orge perlé.L'orge est caractérisée par ses épis aux longues barbes. L'orge est également l'une des plantes qualifiées d' «herbe à chat» par le langage populaire, en raison de l'attirance qu'ont les chats pour ses jeunes pousses (en France, ce sont le plus souvent des grains d'orge germés ou non qui sont vendus sous le nom d'herbe à chat). Orge commune : Image tirée du livre Dr. Otto Wilhelm Thomé Flora von Deutschland, Österreich und der Schweiz 1885 Gera, Allemagne / Domaine PublicDifférentes variétés : Parmi les variétés cultivées, on distingue :les orges d’hiver, résistantes au froid environ jusqu'à −15 °C, qui peuvent avoir des épis plats à deux rangs de grains ou des épis cylindriques à six rangs de grains. Les variétés d'orge d'hiver à six rangs portent le nom d’escourgeon. Elles se sèment fin septembre - début octobre, ayant besoin d’être bien installées avant l’hiver ;les orges de printemps, sensibles au gel, au cycle végétatif plus court, qui se sèment en février - mars.Les grains arrondis et marqués d'un trait dans la longueur sont présentés «mondés» (complets) ou «perlés» (polis et raffinés). Grains d'orge - Photo : Rasbak / Creative CommonsUtilisation : L’orge est réputée pour favoriser une bonne digestion et pour son apport en fibres, vitamines du groupe B, sélénium, phosphore, fer,zinc, cuivre et magnésium. Elle contient huit acides aminés essentiels et a une action favorable sur le taux de sucre dans le sang, le cholestérol et la flore intestinale.L’orge, céréale secondaire, est une importante ressource énergétique en alimentation animale (orge de mouture) mais pauvre en protéines et demande à être complétée.En alimentation humaine, son principal débouché est la brasserie. L’orge, après avoir subi l'opération de maltage donne le malt, dont le produit de fermentation est la bière. Les malteurs sont exigeants en termes de calibrage et de teneur en protéines. L'orge de qualité optimale doit avoir une humidité inférieure à 14,5 %, un taux de protéines compris entre 9,5 % et 11,5 %, une énergie germinative supérieure à 95 %, ainsi qu'uncalibrage (grains dont la taille est supérieure à 2,5 mm) supérieur à 90 %. Ce sont les variétés de printemps qui ont leurs préférences.Le sirop d'orge malté, un concentré édulcorant, est produit à partir des grains d'orge malté.Orge perlé - orge mondé : sous forme de grains, on retrouve notamment l’orge mondé, dont la première enveloppe extérieure a été retirée, mais qui conserve le son et le germe. On retrouve aussi l’orge perlé, dont les grains ont subi de multiples abrasions (on l’a poli pour lui donner l’apparence d’une perle), et perdu le germe ainsi qu’une plus grande couche extérieure, et avec lequel on peut faire des farines. L’orge mondé est plus nutritif, car il a conservé la plus grande partie de ses nutriments. Quel que soit le plat auquel on le destine, l’orge se cuit dans une proportion de trois tasses d'eau pour une tasse d'orge. On amène le tout à ébullition, on couvre, on réduit le feu et on cuit 45 minutes pour l’orge perlé, et 90 minutes pour l’orge mondé, ou jusqu'à ce que l'orge soit tendre et que toute l'eau soit absorbée. L'orge perlé peut être utilisé en salades composées, avec des légumes, ou ajouté dans les potages.- Dans l'Antiquité, l'orge était l'aliment de base des Grecs qui la consommaient sous la forme d'une galette appelée maza. Celle-ci se confectionnait chez soi et se mangeait en tous lieux. Thucydide (III, 49) évoque ainsi les marins d'Athènes à Mytilène qui s'en nourrissent «sans quitter le banc des rameurs».- Les Tibétains ont fait de la farine d'orge grillée, appelée tsampa, leur aliment traditionnel de base.- En Afrique du Nord, on fabrique de la semoule d'orge.Herbe à chat : la plupart des mélanges vendus en distribution sont un mélange de graine d'orge et de sorgho.La production : En 2004, la production mondiale d’orge s'est élevée à 155 millions de tonnes pour une surface emblavée de 57 millions d’hectares, soit un rendement moyen de 27,2 quintaux/ha (source FAO). Seize pays réalisent 80 % de cette production :WIKIPEDIA mai 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 mai 2013 [b]L'ORGEAT : Le véritable orgeat est une très ancienne boisson à base d'orge que l'on boit souvent en été parce que rafraîchissante. Il y a plusieurs manières de le préparer. Parfois, on ajoutait à l'orge des graines de melon et de concombre ainsi que des amandes douces pilées. C'est sans doute l'usage de ces dernières qui donna naissance à l'actuel orgeat. Aujourd'hui, en France, l'orgeat est obtenu essentiellement par condensation du benzaldéhyde extrait des amandes amères. C'est ce qui donne un goût tout à fait analogue à celui de l'orzata italienne, boisson à base de benjoin. Le sirop d'orgeat entre dans la composition de cocktails comme la mauresque ou le Mai Tai. CAFE d'ORGE : Le café d'orge, tisane d'orge grillée, est à base de grains d'orge pilés et torréfiés. Il ne contient par conséquent pas de caféine. Très désaltérante, au goût très léger de pain lorsqu'elle est peu infusée, cette boisson peut aller jusqu'au goût prononcé de café. On la consommait en France durant les deux guerres mondiales où elle était un ersatz (rappelant le thé ou le café) - C'est une boisson populaire en Italie, où elle est appelée caffè d'orzo. - Sous le nom de mugicha (麦茶?, thé d'orge), elle est très consommée au Japon en été ; on la trouve sous la forme de grands sachets à plonger dans l'eau froide. On peut cependant la boire chaude en hiver. - On en trouve également en Corée sous le nom de boricha (보리차). WIKIPEDIA mai 2013 [/b] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 mai 2013 La jaunisse nanisante de l'orge : La jaunisse nanisante de l'orge (JNO) est une maladie due à un virus transmis par les pucerons d'automne (Rhopalosiphum padi). C’est au cours du prélèvement de la sève sur une plante contaminée par des virus que les pucerons acquièrent eux-mêmes les virus, ensuite ils contamineront d'autres plants d'orge lors de leur prise de nourriture. Le premier symptôme de la jaunisse est le rabougrissement du plant accompagné de la coloration jaune, rouge ou violacée de la pointe des feuilles. Les plants infectés par ce virus se trouvent par plaques de 1-2 m de diamètre, mais peuvent aussi être distribuées uniformément à la grandeur du champ si les pucerons y pullulent partout. Les pertes de rendement sont étroitement liées au stade de la culture où se produit l'infection. En général, les pertes sont plus importantes lorsque l'infection se propage aux jeunes plantules à l'automne (> 30 %) plutôt qu'au printemps. Malheureusement lorsque les symptômes de jaunissement ou de rougissement apparaissent, il est trop tard pour agir. Le virus de la JNO se multiplie dans le phloème. La présence du virus dans la plante empêche la migration correcte des substances élaborées, ce qui explique un système racinaire moins développé, des grains petits, ridés et de mauvaise qualité. Cependant, les grains d’un champ virosé ne transmettent pas la jaunisse, car il n’y a pas passage du virus dans les grains. Wikipedia mai 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites