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Opération carton noir : pour la fin des expériences aberrantes !

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Avec la publication d’un nouveau rapport sur des expérimentations insensées menées sur les rats, les lapins et les souris, One Voice lance une grande campagne de mobilisation contre les expériences aberrantes.


La recherche médicale est-elle soumise à une éthique en matière d’expérimentation ?

Les études menées sur les animaux sont-elles utiles ?

Le résultat de ces recherches est-il toujours transposable à l’humain ?

Ne fait-on pas, dans le cadre de ces recherches, des doublons, des répétitions d’expérimentations déjà réalisées dans le passé ?

C’est cette somme de questions qui nous vient à l’esprit après l’enquête réalisée par One Voice, dont le second volet est consacré aux expériences effectuées sur les plus petits des animaux martyrisés dans les laboratoires, à savoir les lapins, les souris et les rats.

Mise en œuvre, depuis 2007, par des organismes de recherche français, la série d’expérimentations étudiées par One Voice révèlent des pratiques douteuses.

Comme à l’occasion de notre première enquête sur les expériences effectuées sur les chats et les chiens, ce second volet confirme que l’expérimentation animale martyrise et détruit inutilement des millions de vies.

La lecture du rapport force à interroger les pratiques de recherche, et appelle à la vigilance et à l’action. La drogue et l’alcoolémie, les infections de l’œil, les scolioses – trois types de pathologies humaines présentées dans ce rapport – sont exploitées comme des prétextes qui valident l’expérimentation, la torture et la souffrance animale. Jugez plutôt.

Pour exemple, le test qui consiste à droguer des rats et des souris pour « modéliser un état de manque » dans le cadre d’une recherche sur la dépendance à l’alcool. On force des rats à boire une eau mélangée à de l’éthanol et on augmente les doses pour créer l’accoutumance. Puis on implante d’étroits tuyaux dans le cerveau des rats pour y injecter directement l’alcool afin de vérifier les mécanismes de stress liés au manque.

Une opération lourde et douloureuse dont les résultats sont pourtant connus. Le liquide objet du test est une substance chimique, son rôle dans l’alcoolisme a déjà été prouvé par des études de tissus cérébraux humains. Idem pour les expériences sur les souris destinées à mesurer l’influence du cannabis sur la mémoire… Ses effets sont pourtant déjà de notoriété publique !

D’autres expériences sont plus que contestables sur un plan éthique. Pour savoir comment certaines souches pathogènes de la bactérie E. coli se propagent dans le cas d’infections oculaires, des lapins sont littéralement torturés.

Des coupures, des irritations et des points de suture sont effectués sous anesthésie dans leurs yeux. Sur certains, on entaille la surface de l’œil en y enfonçant une aiguille déplacée ensuite à travers la cornée. Sur d’autres, la surface de l’œil est grattée en utilisant le plat de la lame d’un scalpel pour ôter la couche supérieure de la cornée. Certains lapins sont gardés ainsi blessés près d’un mois. Une logique de pure barbarie.

D’autant plus quand on découvre que cette expérimentation, menée par deux institutions françaises, avait déjà été décrite dans une étude japonaise !

En outre, plusieurs alternatives non-violentes étaient possibles. Notamment grâce aux données disponibles concernant des patients hospitalisés…

Intervenir sur la colonne vertébrale du lapin, mammifère quadrupède, pour soigner la scoliose humaine, mammifère bipède, est une autre des recherches « aberrantes » actuellement menées.

Les chercheurs créent de toute pièce la maladie chez l’animal en pratiquant des soudures osseuses ou en implantant des baguettes en forme de C de chaque côté de la colonne vertébrale. Or la scoliose n’atteint que très rarement les animaux à quatre pattes

Les lapins, par exemple, n’ont pas la même colonne vertébrale que nous qui évoluons debout. Non seulement leur croissance est bien plus rapide (leur squelette atteint sa maturité au bout de sept mois) mais en tant que quadrupèdes, leur colonne et leurs organes ne sont pas positionnés de la même manière que chez l’homme, donc pas soumis aux mêmes forces gravitationnelles.

Pour mettre un terme à ces pratiques, One Voice lance une grande campagne avec différentes opérations en France et en Europe, qui doivent être menées de concert avec le public. Une première action de lobbying est actuellement déployée, avec la diffusion du rapport auprès des députés européens et des candidats à la présidentielle.

Dans le cadre d’une protestation citoyenne, et en écho au Petit Livre Noir du premier volet de notre enquête, un « Carton Noir pour l’expérimentation animale » est diffusé.

À travers cette phrase en forme de protestation, « Nous voulons des actes », ce carton demande l’abolition pure et simple de toutes les expériences aberrantes sur tous les animaux. Il est à envoyer au Président de la Commission européenne.

Pour accompagner ce carton, et appuyer notre action, le public peut également signer et envoyer la « Lettre des citoyens », intitulée « La cruauté n’a jamais fait avancer l’humanité ». De plus, une action est engagée auprès des vétérinaires avec un carton noir spécial, pour les inviter à rejoindre le mouvement et à s’impliquer pour la fin de ces expériences indignes…

Les expériences aberrantes doivent définitivement disparaître des laboratoires… Ensemble, nous avons le pouvoir d’y mettre un terme. La mobilisation de tous sera la clé du succès ! Affirmez vos choix ! Commandez et diffusez massivement le carton noir pour l’expérimentation animale et la Lettre des citoyens. En ces temps de campagne, la voix des citoyens devra être écoutée…



One Voice / Protection des Animaux.org 23/03/2012

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