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JAPON : Analyse de l'utilisation de l'hydrate de méthane

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Analyse du jour, avec Tsutomu Toichi, conseiller de l'Institut japonais des économies de l'énergie, nous allons aborder les espoirs que place Tokyo dans les réserves d'hydrate de méthane.

Ce produit est un élément blanc et glacé, composé d'eau et de méthane. Il pourrait être utilisé comme nouveau gaz naturel. Dans les eaux japonaises, il a été découvert dans le chenal de Nankai qui s'étend de la côte de la préfecture de Shizuoka, dans le centre du pays, jusqu'à proximité de l'île de Shikoku, dans l'ouest.

Sa présence est particulièrement importante dans la partie qui s'étend de Shizuoka aux eaux du large de Wakayama.

Récemment, l'intérêt pour l'hydrate de méthane des fonds marins japonais se fait plus vif, pourquoi ?

Tsutomu Toichi
L'une des raisons est, bien sûr, que les centrales nucléaires s'arrêtent les unes après les autres depuis la catastrophe de Fukushima de l'an dernier. Cette situation a suscité un intérêt accru pour les sources d'énergie alternatives, notamment le gaz naturel pour les centrales thermiques.
Même s'il s'agit d'une estimation, il semble qu'il existe des réserves de gaz naturel, y compris d'hydrate de méthane, d'environ 7 400 milliards de mètres cubes. Cela représenterait environ 80 années de consommation actuelle de gaz naturel dans l'Archipel.

Radio-Japon
Quelles sont les initiatives prises pour exploiter cet hydrate de méthane au Japon ?

Tsutomu Toichi
Le Japon est aujourd'hui à la pointe de la recherche et du développement de l'hydrate de méthane. Les études sont menées par une fondation publique indépendante appelée la Société japonaise des pétroles, des gaz et des métaux.

Les chercheurs suivent un plan en trois phases. La première a consisté, entre 2001 et 2008, à mener des études dans la toundra canadienne avec des entreprises canadiennes et américaines notamment.

Aujourd'hui, nous en sommes à la seconde phase, qui a commencé en 2009 et doit se terminer en 2015. Concrètement, des forages sont menés depuis février au large de la péninsule de Chita, dans la préfecture d'Aichi, dans le centre du Japon.

La troisième phase durera de 2016 à 2018. Elle se traduira par des évaluations dans les domaines économiques et environnementaux notamment. Le tout pour une exploitation commerciale et pour établir un agenda de mise en vente.

Je pense que nous pouvons entretenir l'espoir de voir l'hydrate de méthane contribuer à l'alimentation énergétique du Japon à partir de 2020, au plus tôt.

Globalement, l'avenir de la situation énergétique est très incertain. Donc je pense que c'est une option technologique nécessaire.


NHK 04/05/2012

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