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Le Saola, un bovidé asiatique en danger critique d’extinction

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Vingt ans après la découverte du Saola également appelé "licorne asiatique", les spécialistes tirent la sonnette d’alarme pour décupler les efforts de conservation destinés à préserver le singulier mammifère de l’extinction.





Cette femelle capturée en 1996 est morte quelques jours après sa mise en captivité (Crédit photo : William Robichaud)


Si tôt découvert, si tôt disparu, le Saola inquiète particulière-ment les scientifiques.





Ce drôle de mammifère également connu sous le nom de "licorne asiatique", a été identifié pour la première fois en mai 1992 dans les forêts luxuriantes des montagnes à la frontière entre le Vietnam et le Laos. Actuellement, les estimations effectuées par les scientifiques élèvent la population mondiale à seulement 200 individus.

Ce bovidé à mi-chemin entre la chèvre et l'antilope se caractérise par un pelage brun parsemé de tâches blanches. Son profil effilé lui permet de courir rapidement à travers les forêts. Solitaire et extrêmement secret, il ne s’approche jamais des villages. C'est d'ailleurs la difficulté à observer l’animal qui lui a valu son surnom mythique. "Il est presque aussi rare de le voir que de croiser une licorne" confit à OurAmazingplantet Barney Long, spécialiste de la conservation des espèces asiatiques pour le WWF.

Depuis la découverte officielle de l’espèce, une douzaine de spécimens ont été capturés afin d’être observés en captivité.

Aucun d’entre eux n’a survécu plus de quelques mois.

"Quand ils sont en captivité, ils semblent agir très docilement et ils sont très ouverts à l'idée que les gens viennent vers eux et les touchent, mais leur attitude peut être un signe susceptible d'un stress extrême" explique Barney Long. De ce fait, il est aujourd’hui catégoriquement interdit de capturer ces animaux.

Bien que les Saolas ne soient pas directement ciblés par la chasse, ils se retrouvent régulièrement blessés ou emprisonnés dans des pièges destinés à d’autres animaux, provoquant des baisses catastrophiques de la population. Les écologistes s’attèlent ainsi aujourd’hui à trouver des solutions afin que cette espèce en danger critique puisse être encore sauvée.






Pour l'heure, aucun scientifique n'est encore parvenu à observer le Saola dans son environnement naturel. Cette image a été prise par une caméra cachée en 1999 (Crédit photo : William Robichaud)



Maxisciences 25/05/2012 - Wikipedia - IUCN

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La difficulté à localiser l’animal a empêché les scientifiques de réaliser des estimations précises sur les effectifs de sa population. «Dans le meilleur des cas, il existe environ deux cent saolas dans la nature» affirme William Robichaud, Coordinateur du Groupe de travail de l’UICN sur les saolas. «Dans le pire des cas, la population se compte aujourd’hui à une dizaine de spécimens environ».

Vingt ans plus tard, on en sait toujours peu sur l’environnement du saola ou son comportement. En 2010, des villageois de la province laotienne centrale de Bolikhamxay ont capturé un saola, mais l’animal est mort quelques jours plus tard. Avant cette date, la dernière confirmation d’un saola à l’état sauvage remonte à 1999, lorsque des photos ont pu être prises grâce à une caméra-piège dans la province de Bolikhamxay.

Le développement gagne du terrain sur l’habitat forestier du saola, mais la plus grande menace vient surtout de la chasse illégale.

Les saolas sont capturés dans des collets destinés à d’autres animaux, comme le cerf Sambar (Rusa unicolor), le cerf Muntjac (Muntiacus reevesi) et la civette, lesquels sont pour la plupart destinés au marché lucratif d’espèces sauvages. La demande chinoise d’ingrédients pour sa médecine traditionnelle, ainsi que les restaurants et les marchés alimentaires vietnamiens et laotiens dynamisent le marché.


Bien que les Saolas ne soient pas directement ciblés par la chasse, ils se retrouvent régulièrement blessés ou emprisonnés dans des pièges destinés à d'autres animaux (Crédit photo : William Robichaud)


Depuis la découverte du saola, le Vietnam et le Laos ont créé un réseau d’aires protégées dans la zone centrale d’habitation de l’animal, et certaines réserves ont adopté des approches innovantes pour lutter contre le braconnage galopant. Dans la Réserve naturelle du saola de la province vietnamienne de Thua Thien Hue, une nouvelle approche dans le domaine de la cogestion des gardes forestiers montre des résultats encourageants.

Depuis février 2011, l’équipe de gardes forestiers qui patrouille la réserve a ainsi retiré plus de 12 500 pièges et découvert près de 200 camps illégaux de chasse et d’abattage forestier.

«Les saolas sont des animaux extrêmement secrets, très difficiles à apercevoir» confirme Nick Cox, Responsable du Programme sur les espèces du Grand Mékong au WWF. «Ils habitent dans une zone très restreinte, et aucun scientifique n’a été en mesure de voir un spécimen à l’état sauvage. Enfin, les rares saolas capturés n’ont pas survécu».

Le saola est une icône de la biodiversité dans la chaîne de montagnes Annamite, située à la frontière entre le Vietnam et le Laos. Ce point chaud de la biodiversité possède une incroyable diversité d’espèces rares, dont un grand nombre n’existent nulle part ailleurs au monde.

Outre la découverte du saola, deux nouvelles espèces de cerfs ont été découvertes dans les forêts accidentées et sempervirentes de la région Annamite : le Muntjac géant (Muntiacus vuquangensis) en 1994 et le Truong Son Muntjac (Muntiacus truongsonensis) en 1997.

Les efforts pour sauver le saola ont atteint un niveau d’urgence inédit après qu’une autre espèce symbolique du Vietnam, le Rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus annamiticus), a été déclarée officiellement éteinte en 2011 après une bataille perdue contre les braconniers pour sauver le dernier individu de la population.

«Une baisse significative des niveaux de chasse nous permettrait d’être optimistes sur l’avenir de l’espèce» prédit Chris Hallam, Conseiller en planification de la conservation pour The WCS-Laos.

«Il nous faudrait des fonds pour avoir davantage de bateaux patrouilleurs sur le terrain dans les zones où vit le saola, mettre sur place des incitations positives pour sa protection et enfin réduire la demande des consommateurs envers la viande et les produits issus de la vie sauvage. Le saola fête cette année le vingtième anniversaire de sa découverte, mais nous ne serons pas en mesure d’en fêter beaucoup d’autres si des mesures urgentes ne sont pas prises.»

Les questions liées à la sauvegarde des espèces et à la conservation de la nature seront débattues lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui aura lieu à Jeju, en République de Corée, du 6 au 15 septembre 2012.






IUCN 21/05/2012

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Le saola (Pseudoryx nghetinhensis) est un bovidé découvert dans la chaîne annamitique, au Vietnam.

Il fut découvert lorsque des chercheurs se sont lancés sur ses traces dans les montagnes du nord du Vietnam, entre 1 000 et 1 600 m dans la cordillère annamitique.

Cette zone s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Laos et le Vietnam, dans les provinces de Nghe An et Ha Tinh. Cette région est couverte d’une épaisse jungle. Ce n’est qu’en 1994 qu’un chasseur de tortues a finalement capturé par hasard une jeune femelle (voir photo premier message).

Brun, tacheté de blanc et doté de ses petites cornes, l’animal a été exposé dans un parc botanique de Hanoi. Les autorités l’ont baptisé «Vu quang», du nom d’un parc naturel vietnamien où survivent les derniers spécimens. Les longues cornes du mâle mesurent environ 45 cm. L'animal a un long cou, une petite tête, mesure environ 1,50 m de long pour 90 cm au garrot et environ 100 kg.

Le saola a été chassé par les indigènes à raison d’une cinquantaine de spécimens par an. C’est énorme quand on sait que la population est estimée à quelques centaines. Suite aux premières découvertes, le saola a été étudié et répertorié sous le nom de Pseudoryx nghetinhensis. Pseudoryx car ses cornes ressemblent à celles de l’oryx, nghetinhensis se rapportant à la région où on l’a découvert. Ce bovidé se situe effectivement à mi-chemin entre la chèvre et l’antilope. C’est aujourd’hui l’un des animaux les plus rares qui pourrait bien disparaître si son habitat n’est pas préservé. En effet, personne n'en avait vu depuis 1999, jusqu'à l'apparition de l'un d'entre eux en 2010.



C'est à peu près tout ce que l'on connaît du saola !


Wikipedia mai 2012

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Vingt ans après la découverte sensationnelle du soala (Pseudoryx nghetinhensis), cette nouvelle espèce d'ongulés reste plus mystérieuse et insaisissable que jamais. C’est pourquoi, le WWF, le Groupe de travail Saola, la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN ainsi que la Société pour la Conservation de la Vie sauvage mettent en garde sur les dangers que font peser la chasse intensive et la gestion insuffisante des réserves sur cette espère rare qui est déjà en voie de disparition.

(...)Deux décennies plus tard, nous avons à notre disposition encore que peu d’information sur l’écologie et le comportement de cette espèce. En 2010, des villageois de la province de Bolikhamxay, au centre du Laos, ont capturé un saola, mais l'animal est mort quelques jours plus tard. Le dernier enregistrement vidéo qui a pu être fait d’un saola, provenant d’une caméra camouflée, remonte à 1999.

«Le saola est une espèce extrêmement secrète qui n’est que très rarement vue»,a déclaré Nick Cox, Directeur du programme espèces du WWF Grand Mékong.« En effet, bien qu’il habite une chaîne de montagne très restreinte, il n'y a toujours aucune observation scientifique de l’animal à l’état sauvage. Les quelques saolas en captivité n'ont pas survécu ». En effet, la difficulté à détecter l'animal empêche les scientifiques de faire une estimation précise de la population. «Si tout va bien, il peut y avoir quelques centaines de saola dans la région», a déclaré William Robichaud, coordonnatrice du Groupe de travail Saola. «Au contraire, si les choses vont plutôt mal, la population peut avoisiner une dizaine d’individus».

Bien que le développement empiète de plus en plus sur son habitat forestier, la plus grande menace pour l’espèce est celle de la chasse illégale en grande partie destinée au marché très lucratif de la médecine traditionnelle chinoise. Régulièrement, les saolas sont attrapés accidentellement par des pièges métalliques fixés par les chasseurs afin d’attraper des animaux tels que le cerf Sambar, le cerf Muntjac ou les civettes. Ces espèces sont également prisées par les marchés alimentaires vietnamiens et laotiens.

«Paradoxalement, le saola est l'un des rares vertébrés du Viêtnam dont le prix ne s’avère pas trop excessif» a ajouté William Robichaud, coordonnateur du Groupe de travail Saola. "La plupart des saolas pris dans les pièges le sont par accident, comme c’est le cas des dauphins qui connaissent un fort taux de mortalité en raison de la pêche au thon».

Un niveau d’urgence qui nécessite des efforts croissants de conservation

Depuis la découverte du saola, le Viêtnam et le Laos ont établi un réseau d'aires recouvrant l’habitat de cet animal. Aujourd’hui, certaines réserves adoptent des approches novatrices dans le but de lutter contre le braconnage endémique de l’espèce.

Au sein de la Réserve Naturelle du Saola, dans la province de Thua Thien Hue au Vietnam, de nouvelles techniques de co-gestion pour la protection de la forêt, soutenues par le WWF, engendrent de bons résultats. Depuis Février 2011, la toute nouvelle équipe de gardes forestiers qui patrouille dans la réserve a retiré plus de 12 500 pièges et fermé près de 200 camps illégaux de bûcherons et de chasse.

«Les gouvernements du Vietnam et du Laos ont créé des réserves dites "critiques", c'est-à-dire où les mesures de conservation sont prioritaires, cette initiative doit être félicitée»,a déclaré le Dr Barney Long, spécialiste des espèces asiatiques pour le WWF États-Unis.« En augmentant les efforts qui permettent de mieux gérer la protection de l'habitat du saola et grâce aux retraits ciblés des pièges, ces aires protégées représenteront bien plus que de simples lignes tracées sur une carte».

Chris Hallam, conseiller planification de la conservation au sein du WCS Laos déclare que «si le niveau de chasse peut être considérablement réduit, nous sommes optimistes quant aux perspectives des espèces (…). Cela nécessite un apport financier qui permettrait aux patrouilles d’être davantage présentes sur le terrain dans les zones où vivent le saola mais aussi de développer des initiatives positives en faveur de la conservation de l’espèce. Ces fonds seraient également nécessaires pour réduire la demande des consommateurs pour un certain nombre de produits issus de ces animaux».

Depuis la confirmation en 2011 de l’extinction du rhinocéros de Java, autre espèce emblématique du Vietnam, la protection du saola est devenu un enjeu essentiel de conservation par son urgence.

«En 2012, le saola fête son vingtième anniversaire. A moins que des mesures ne soient prises instantanément, il risque de ne plus y en avoir beaucoup» ajoute Chris Hallam.

Le saola est une icône pour la biodiversité de la chaîne des Annamites qui longe la frontière du Vietnam et du Laos. Cette zone riche en biodiversité bénéficie d'une incroyable diversité d'espèces, pour la plupart rares et endémiques. En plus du saola, deux nouvelles espèces de cerf, le Muntjac à grand bois et le Muntjac du Truong Son, ont été découvertes dans les forêts de conifères de la région, respectivement en 1994 et 1997.

«Dans le commerce des espèces sauvages, l'absence de demande significative pour le saola donne beaucoup d’espoir pour la conservation de l’espèce», a déclaré William Robichaud. «Cependant, il est essentiel que nous continuions à agir. L'un des animaux les plus rares et les plus distinctifs du monde est en train de glisser discrètement vers l'extinction et ce, par manque d’intérêt et de bienveillance».




WWF 21/05/2012

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Hanoï (AFP) - Un saola, mystérieux et rarissime bovidé ressemblant à une antilope, a été récemment observé au Vietnam, suscitant l'espoir des zoologues que l'espèce puisse survivre malgré sa vulnérabilité, a annoncé mercredi le Fonds mondial pour la nature (WWF).


 Travailler ensemble pour sauver le Saola (WWF). World Wildlife Fund / youtube 18/4/2012

L'animal a été localisé en septembre dans une réserve des montagnes Annamites, à la frontière avec le Laos, par les scientifiques du WWF qui avaient monté un appareil-photo à déclenchement automatique.

 L'un des mammifères les plus rares et les plus menacées de la planète a été pris en photo au Vietnam pour la première fois en 15 ans
 Zoomin.TV UK / Youtube 13/11/2013

Il s'agit de la première observation de l'animal au Vietnam depuis 1998.

"Quand nous avons découvert les photos, nous n'en croyions pas nos yeux. Le saola est le saint Graal pour les zoologues d'Asie du Sud-Est", a réagi Van Ngoc Thinh, responsable du WWF au Vietnam. "C'est une découverte stupéfiante qui donne l'espoir d'une reconstitution de l'espèce", a-t-il ajouté dans un communiqué.

 Le 10 Mars 2012 des gardes forestiers patrouillant dans la réserve naturelle de Saola, province de Thua Thien Hue, Vietnam, ont vu une espèce de chèvre-antilope, prise au piège dans un piège tendu par des braconniers. Les gardes ont filmé leurs efforts, couronnés de succès, pour libérer l'animal. Les gardes ont travaillé pendant 30 minutes pour enlever fil piégant une de ses jambes avant. Après avoir réussi à enlever le piège, les gardes ont donné à l'animal une douce tape, lequel se releva et disparut dans la forêt. vidéo du WWF-Vietnam, Mars 2012. wwfgreatermekongvn / Youtube 14/3/2012

Identifié en 1992, le saola est le plus grand mammifère jamais découvert depuis plus d'un demi-siècle. Il ressemble à une petite vache munie de deux cornes courbées vers l'échine et qui peuvent atteindre 50 centimètres chez les mâles.

Un saola avait été vu pour la première fois depuis une décennie au Laos, mais était mort quelques jours après avoir été capturé par des villageois, avait indiqué à l'époque l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

Le saola avait pu toutefois être photographié avant sa mort, premier cliché d'un individu de cette espèce depuis qu'une caméra automatique en avait identifié un en 1999, déjà au Laos.

Source : Lien / link 13/11/2013

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