BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 juin 2012 Publiant leur étude dans Nature Climate Change, des chercheurs canadiens et australiens estiment que le réchauffement climatique aura des effets difficiles à prévoir sur les aires de répartition de nombreuses espèces animales à sang froid. Des scientifiques de l’Université Simon Fraser (Canada) et de l’Université de Tasmania (Australie) ont passé en revue et compilé la littérature scientifique concernant les seuils de tolérance en termes de températures – froides et chaudes – et les limites géographiques d’habitat de 169 espèces animales à sang froid, marines et terrestres. Le but était de dégager des tendances possibles dans les réponses que ces espèces pourraient donner au réchauffement climatique en cours. Résultats : une effroyable complexité ! Si les animaux marins semblent bien se cantonner aux régions délimitées par des latitudes où les températures ne sont pas au-dessus ou en-dessous de ce que leur permet leur ‘thermomètre intime’, les animaux terrestres, eux, outrepassent volontiers ces ‘limites’ théoriques. Ils sont en revanche influencés par d’autres facteurs – eau disponible, sécheresse, présence d’espèces concurrentes en termes de niches écologiques, etc. Ainsi, "la répartition des espèces terrestres pourrait s’étirer vers les pôles – étendant leurs frontières liées au froid, mais répondant de façon erratique en ce qui concerne leurs frontières liées au chaud. Des individus seront submergés par la ‘marche vers les pôles’ d’autres espèces, qui entreront sur leur territoire. Donc, nous allons assister à toutes sortes de nouveautés écologiques, comme des espèces entrant en contact et interagissant comme jamais auparavant", conclut le Dr Nicholas Dulvy, biologiste marin à l'Université Simon Fraser. mAXISCIENCES 03/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites