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POLLUTION SONORE

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Un indice bientôt créé pour mieux évaluer le bruit


Afin de faciliter la compréhension du grand public, les observatoires Bruitparif en Ile de France et Acoucité dans l'agglomération lyonnaise vont mettre en place d’ici 2014 un indice du bruit plus parlant que les décibels.


Le projet Harmonica, acronyme en anglais pour Harmonised noise information for citizens and authorities (Information harmonisée sur le bruit pour les citoyens et les autorités) vise à définir des indicateurs de bruits extérieurs basés sur une échelle de nuisance de 1 à 10 avec un code de couleurs adapté. Un indice qui devrait être plus parlant que les décibels (dB), selon ses créateurs Bruitparif en Ile de France et Acoucité dans l'agglomération lyonnaise.

Comme l’explique Fanny Mietlicki, directrice de Bruitparif citée par l'AFP, "on s'est dit que ce serait bien de faire la même chose que sur l'air, c'est-à-dire créer un indice pour mesurer le bruit, un indice qui soit correct scientifiquement mais en même temps vulgarisé pour le grand public".

En effet, une enquête sur les connaissances du public en matière d'environnement sonore a révélé que les gens ont tendance à surestimer les niveaux des bruits aériens alors que les bruits routiers et des trains l'étaient à leur juste valeur. L'environnement sonore des parcs et chambres à coucher était, lui, jugé équivalent à un désert.

Ainsi, cet indice qui devrait voir le jour d’ici 2014 tiendra compte autant des bruits permanents et de fond que des pics sonores, comme les vrombissements de moto ou les passages de trams, nuisances insuffisamment traitées aujourd'hui, selon Mme Mietlicki. Pour qu’il soit le plus adapté possible au grand public, ce dernier participera lui-même à sa mise au point.

Pour cela, une enquête est menée auprès de riverains en région parisienne et à Lyon, et elle viendra compléter une enquête en laboratoire. Les enquêteurs proposeront quatre indices : deux sont basés sur le bruit de fond et la façon dont le bruit varie dans une journée ainsi que les évènements perturbants (plus de 50 décibels) lors des temps calmes. Un autre indice est proposé sur la valorisation des évènements calmes, permettant de définir un temps de qualité en terme d'environnement sonore.

Dans un deuxième temps, le nouvel indice devrait permettre de développer davantage de solutions de lutte contre le bruit. Car "en France on a beaucoup axé les travaux sur des solutions de rattrapage avec le rajout de murs anti-bruit par exemple", rappelle Mme Mietlicki.

Inversement, avec la nouvelle plate-forme européenne prévue dans le projet Harmonica, on cherchera à élaborer des solutions plus justes comme la gestion du trafic en amont avec des limitations de certains véhicules, les livraisons, ou encore choisir des ballasts et des flottes ferroviaires moins bruyantes.

A Paris par exemple, un revêtement spécial placé sur le boulevard périphérique près de la Porte de Vincennes "a permis de gagner 5 décibels sur le niveau sonore auquel sont exposés les riverains" en diminuant le bruit des véhicules, a noté Bruitparif.



Maxisciences 04/07/2012

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L'accord sur le trafic aérien de l'aéroport de Zurich est signé. Devant un décor représentant la chaîne des Alpes, la ministre des transports Doris Leuhard et son homologue allemand Peter Ramsauer ont procédé mardi à cet acte officiel à Berne. Les deux Parlements devront se prononcer avant la ratification.

"La Suisse n'obtiendra pas mieux", a averti le ministre allemand devant la presse. Comme Doris Leuthard, Peter Ramsauer a souligné son soulagement d'être parvenu à obtenir un accord mettant un terme à des décennies de désaccords au sujet du bruit des avions.

Les critiques qui se sont fait jour des deux côtés de la frontière prouvent que l'accord est équilibré et que les deux parties ont fait des concessions, a renchéri la conseillère fédérale. Les Chambres fédérales devraient donner leur feu vert lors de la session de printemps ou d'été 2013. En Allemagne, la ratification est attendue pour mars ou avril.

Conclu en juillet, l'accord porte sur le trafic aérien au départ et à destination de l'aéroport de Zurich, qui affecte notamment la région de la Forêt noire, au sud de l'Allemagne. Berlin a renoncé à plafonner le nombre de survols du sud de son territoire. En échange, les avions passeront au-dessus de la Suisse dès 18h00 au lieu de 21h00 actuellement.

En outre, l'Allemagne autorise lors des jours ouvrables un survol une demie-heure plus tôt le matin, soit à 06h30. Elle a aussi donné son feu vert aux approches coudées par le nord, procédure selon laquelle les appareils longent la frontière côté suisse avant de gagner Zurich.

Pour répondre aux exigences de l'accord, l'aéroport de Zurich-Kloten devra allonger des pistes d'atterrissage et de décollage. L'accord n'entrera en vigueur que lorsque l'extension aura été réalisée, mais au plus tard en 2020. Le gouvernement zurichois et le parlement cantonal devront se prononcer sur l'extension des pistes. La décision du Grand conseil zurichois, tout comme celle des Chambres fédérales, peuvent être combattues par référendum. Le peuple suisse et les citoyens zurichois pourraient donc devoir voter.




ROMANDIE.COM 04/09/2012

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PARIS - L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), chargée de contrôler et sanctionner les nuisances autour des principaux aéroports français, propose l'instauration d'une plage de repos nocturne entre le samedi et le dimanche sur toutes les plate-formes, dans son rapport annuel publié dimanche.

Les vols de nuit sont un problème récurrent. Les interdire, c'est hors de question, mais les réglementer et trouver tout ce qui peut conduire à diminuer les nuisances liées à ces vols de nuit, c'est absolument nécessaire, a indiqué à l'AFP le président de l'Acnusa, Victor Haïm.

Sur les 319 infractions sanctionnées d'une amende par l'Acnusa en 2012, plus d'un tiers (124) était lié à un vol de nuit.

La principale recommandation de l'Acnusa est donc d'instaurer une plage de repos hebdomadaire sur tous les aéroports, dans la nuit de samedi à dimanche entre 23H00 et 06H00. Elle propose aussi que les avions légers et d'affaires ne puissent plus décoller ou atterrir dans la nuit, et tous les jours de la semaine.

L'Acnusa, organisme indépendant chargé d'émettre des recommandations mais aussi de sanctionner financièrement les compagnies aériennes en infraction, a obtenu que le montant maximal des amendes passe de 20.000 à 40.000 euros à partir de 2014 dans les cas de décollage de nuit sans autorisation.

L'autre sujet d'inquiétude de l'Autorité tient à une hausse des manquements concernant le non-respect des trajectoires par les avions, ce qui les conduit à survoler des agglomérations qu'ils auraient dû éviter, parfois par accident, parfois pour faire des économies de carburant, explique M. Haïm.

L'Acnusa a augmenté en 2012 le montant des amendes dans les cas où cette déviation de trajectoire était manifestement pour faire des économies de carburant, ajoute son président. En 2012, 146 manquements ont concerné un non-respect des procédures d'approche et départ.

Hors vols de nuits et trajectoires, les autres manquements ont concerné l'an passé des non-respects d'horaires ou de réglements spécifiques à chaque aéroport, selon l'Acnusa.

Au total, les 319 manquements ont fait l'objet d'amendes d'un montant total de 2,7 millions d'euros. Depuis sa création, en 1999, l'Acnusa indique avoir prononcé pour plus de 33 millions d'euros d'amendes.

ROMANDIE 26/5/2013

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