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La Corée du Sud et chasse à la baleine

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La Corée du Sud a annoncé qu'elle souhaitait reprendre ses activités de chasse à la baleine à des fins scientifiques. Après le Japon, il s'agit du deuxième pays à prendre une telle décision.

La réunion annuelle de la CBI, la Commission baleinière internationale, a débuté lundi au Panama.

Le chef de la délégation sud-coréenne, Kang Joon-suk, a publié mercredi un communiqué selon lequel Séoul envisageait de reprendre ses activités de chasse à la baleine en réponse à la requête des professionnels locaux et aux plaintes des pêcheurs concernant les dégâts occasionnés par les cétacés sur les ressources marines.

Lors de la prochaine session de la commission, la Corée du Sud soumettra son projet de recherche.

Invoquant le droit à la diversité culturelle, M. Kang a sollicité la compréhension des autres pays membres de la CBI.



NHK 05/07/2012

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Le premier ministre australien Julia Gillard a fait part de sa déception concernant la décision sud-coréenne de relancer la recherche liée à la chasse à la baleine.

S'adressant ce jeudi à la presse, Mme Gillard a déclaré que l'Australie s'opposait fermement à ces activités et que rien ne justifiait une approche scientifique de la chasse à la baleine.

Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Murray McCully, a également fustigé l'initiative de la Corée du Sud.

Il a déclaré dans un communiqué que derrière cette recherche dite "scientifique", selon l'expression du Japon, se cachaient des actions commerciales identifiées de longue date.

M. McCully a ajouté que les cétacés étaient déjà fortements ciblés par les baleiniers nippons et que la décision sud-coréenne constituait un sérieux revers pour la préservation de l'espèce.

L'Agence japonaise de la pêche a pour sa part annoncé qu'elle évaluerait la pertinence scientifique des activités sud-coréennes, concernant les méthodes utilisées, les zones ciblées et le volume des prises.




NHK 05/07/2012

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L'annonce surprise par Séoul d'une prochaine reprise de ses campagnes de chasse à la baleine, arrêtées pendant 26 ans, soulevait jeudi l'indignation des défenseurs de l'environnement, y compris en Corée du Sud.

Lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), réunie au Panama, la Corée a annoncé mercredi qu'elle allait reprendre la chasse à la baleine, dans le cadre de "recherche scientifique", une pratique tolérée par la CBI qui interdit la chasse commerciale aux cétacés depuis 1986.

Le Japon utilise le même argument pour continuer de chasser les baleines et est autorisé à vendre ensuite la viande pour la consommation. La Norvège et l'Islande continuent elles aussi la chasse aux cétacés.

"Je suis très déçue de l'annonce de la Corée du Sud. Nous sommes totalement opposés à la chasse à la baleine, il n'y a aucune excuse pour une chasse à la baleine sous des prétextes scientifiques", a déclaré à la presse la Première ministre australienne Julia Gillard.

"J'ai demandé à notre ambassadeur en Corée d'évoquer le sujet au plus haut niveau dès aujourd'hui", a-t-elle ajouté.

En Nouvelle-Zélande, le ministre des Affaires étrangères Murray McCully a lui aussi demandé à son ambassadeur en Corée d'aborder la question.

Le projet de Séoul "n'a pas plus de crédibilité que le programme soit-disant scientifique conduit par le Japon, dont on sait depuis longtemps qu'il cache une chasse commerciale", a déclaré le ministre.

Il a vivement critiqué la CBI, "une organisation qui a du mal à se positionner comme une institution scientifique crédible".

Les Etats-Unis se sont dits également "préoccupés" par l'annonce de la Corée du Sud, le département d'Etat s'engageant à en "discuter avec le gouvernement sud-coréen".

En Corée du Sud aussi, l'annonce a pris tout le monde de court.

"Nous avons été surpris par cette décision. Notre bureau est inondé de coups de fil de l'étranger, de Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne ou Australie", a déclaré à l'AFP Han Jeong-Hee, un membre de l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace Corée.

A Panama, où la Corée a lâché sa bombe, l'envoyé sud-coréen Kang Joon-Suk a souligné que la consommation de viande de baleine dans son pays "remontait aux temps anciens" et que la population des petits rorquals avait récupéré depuis 1986.

Séoul annoncera plus tard le quota de baleines à tuer chaque année dans ses eaux et a précisé qu'elle n'avait pas besoin le feu vert des autorités internationales.

Greenpeace ne partage bien évidemment pas ces avis, ni sur l'état de la population des rorquals, ni sur la possibilité pour Séoul de reprendre facilement la chasse.

Le projet de Séoul doit être examiné par un comité scientifique de la CBI, et cela ne devrait pas intervenir avant l'été 2013, avance l'organisation dans un communiqué.

La Fédération coréenne pour l'environnement a elle aussi appelé le gouvernement à revenir sur ses plans: "nous condamnons le ministère de l'Agriculture et de la Pêche pour marcher dans les traces du Japon en matière de chasse à la baleine, qui est devenu un sujet de critiques internationales", dit-elle dans un communiqué.

La viande de baleine est un aliment traditionnel à Ulsan, une ville côtière du sud.

La Corée du Sud autorise déjà la vente de viande de baleines attrapées accidentellement dans les filets de pêche. Mais le taux anormalement élevé de baleines capturées "par erreur" fait dire aux protecteurs de l'environnement que beaucoup sont en fait tuées délibérément.

Une centaine de baleines, la plupart des petits rorquals, sont attrapées tous les ans dans les eaux sud-coréennes, selon Sohn Hawsun, un chercheur à l'Institut national pour la recherche et le développement de la pêche.




NHK 05/07/2012

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Mardi, l'agence Yonhapa, citant un haut responsable du gouvernement, a annoncé que la Corée du Sud ne reprendrait finalement pas la chasse à la baleine. Le projet révélé à la Commission baleinière internationale (CBI) avait provoqué une indignation internationale.

C'est une bonne nouvelle que vient d'annoncer l'agence sud-coréenne Yonhap. D'après les dires d'un haut responsable du gouvernement, la Corée du Sud aurait en effet renoncé à son projet de reprendre la chasse à la baleine. C'est le 4 juillet dernier que le pays avait annoncé cette intention lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI) tenue au Panama. Un projet qui avait rapidement suscité un tollé général parmi la communauté internationale et surtout parmi les défenseurs de l'environnement.

Le pays avait en fait indiqué vouloir reprendre ses campagnes de chasse à des fins scientifiques comme le fait déjà aujourd'hui le Japon. Mais cet argument n'a pas apaisé l'indignation internationale, loin de là, dans la mesure où les défenseurs le considèrent comme totalement fallacieux, permettant de mener une chasse commerciale déguisée.

En effet, si les baleines sont réellement pêchées dans un objectif scientifique, la loi autorise ensuite la viande à être consommée. D'où les critiques régulièrement faites au Japon. Mais contrairement à ce dernier, l'indignation générale aurait donc fait reculer la Corée.

"Les discussions entre les ministères du gouvernement se sont conclues d'une manière qui signifie l'abandon du projet de pêche à la baleine dans les eaux le long des côtes du pays", a ainsi déclaré à Yonhap ce haut responsable qui reste anonyme. Celui-ci a également ajouté : "Même si c'est pour des recherches scientifiques, nous devons être conscients du fait que c'est apparu comme un sujet délicat, à l'étranger et ici". Néanmoins, pour l'heure, l'information n'a pas été commentée par le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche.

Actuellement, seuls trois pays chassent officiellement la baleine : le Japon donc, pour des raisons supposées scientifiques, et la Norvège et l'Islande, qui eux ne respectent pas l'interdiction adoptée dans les années par la majorité des pays membres de la CBI.

La Corée du Sud elle, a arrêté la chasse depuis 26 ans mais elle autorise la vente de viande de baleines attrapées accidentellement dans les filets de pêche. Toutefois, au vu du taux élevé de ces captures, certaines associations environnementales suggèrent que les cétacés seraient tués délibérément.




Maxisciences 18/07/2012

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Malgré l’abandon de son projet de prétendue chasse scientifique à la baleine, la Corée du Sud continue d’autoriser les "prises de baleines accidentelles"

La Corée du Sud a reçu des félicitations nombreuses la semaine dernière lorsqu’elle a rendu publique sa décision d’abandonner son projet de chasse "scientifique" à la baleine. Les règles de la Commission baleinière internationale (CBI) imposaient la date limite du 3 décembre dernier pour le dépôt formel d’une proposition de chasse à la baleine… et aucune proposition n’a été transmise.

La Corée du Sud avait fait part de son intention de reprendre la chasse à la baleine lors de la réunion de la CBI au Panama en juillet dernier; les protestations avaient afflué de toute la planète. La Corée du Sud avait alors avancé qu’elle allait utiliser un vide juridique dans la moratoire international, qui autorise la chasse à la baleine pour des raisons "scientifiques". Le commissaire de la Corée du Sud avait expliqué la position de son pays, qui n’acceptait pas qu’il soit interdit de tuer ou de capturer des baleines. Il avait également estimé que la CBI était une organisation qui accueillait des débats juridiques, et non moraux, et qu’à ce titre "les sermons moralisateurs" sur la question de chasse à la baleine "n’y avaient pas leur place".

La Corée du Sud avait été un des premiers pays à se tourner vers la chasse scientifique à la suite du moratoire international de 1986. Son programme baleinier avait subi des pressions de la part de diplomates et de militants, cependant, et il n’avait pas duré plus d’une saison.

La ville de Jangsengpo, dans le sud-est de la Corée du Sud, fait aujourd’hui partie de la communauté de communes de Ulsan. Elle semble avoir plusieurs points en commun avec Taiji, au Japon : la digue face à la mer arbore des peintures de baleines, la gare routière est façonnée en forme de queue de baleine, il s’y tient un festival baleinier chaque année et au musée de la chasse à la baleine du coin, on peut admirer un harpon et une barque utilisés à l’époque. Ici, on aime les baleines comme au Japon : aux abords du port, de nombreux restaurants servent de la viande de baleine.

D’où vient la viande, d’ailleurs, alors que la Corée du Sud ne pratique plus la chasse à la baleine depuis 1986, date à laquelle le pays a décidé son interdiction?

La loi, justement, contient un important vide juridique. En Corée du Sud, les ventes de viande et de graisse de baleine de Minke (ce qu’on appelle parfois le "stock-J") sont autorisées si les baleines ont été capturées de façon accidentelle. Les indices sont nombreux qui laissent penser que cette disposition encourage les "captures collatérales" délibérées, en d’autres termes la mise à mort ou la mort par noyade volontaire des baleines qui se retrouvent empêtrées "par accident" dans les filets des pêcheurs.

En 2009, la Corée du Sud et le Japon représentaient 80% des prises accidentelles des grands rorquals à l’échelle de la planète.

Le Earth Island Institute avance, en se basant sur une estimation des garde-côtes sud-coréens, que "plus de 660 baleines ont été attrapées chaque année entre 2007 et 2009".

De son côté, une équipe de chercheurs de l’Université de Duke (Caroline du Nord, États-Unis) et de St. Andrews (Écosse) a estimé que plus de 300 000 baleines, dauphins et marsouins sont tués chaque année du fait de filets dérivants ou fixes, de chalutiers opérant en eaux de moyenne profondeur ou de thoniers senneurs – soit presque 1000 chaque jour!

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) indique que les prises accidentelles sont un des principaux dangers qui pèsent sur la survie des cétacés.

Plusieurs espèces de cétacés, justement, sont au bord de l’extinction à cause des prises accidentelles qu’elles subissent: ainsi des marsouins du Golfe de Californie, des dauphins de Maui en Nouvelle-Zélande ou encore des dauphins Irrawaddy aux Philippines.

En janvier 2012, le professeur Douglas MacMillan, de l’École d’Anthropologie et de Protection de la Nature de l’Université du Kent (Angleterre) a publié une étude qui conclut que les pêcheurs ordinaires ont un impact limité sur les populations, mais que ce "vide juridique" légal a peut-être bien encouragé des gangs criminels à se lancer dans la chasse illégale à la baleine en ayant recours à des bateaux de pêche équipés tout particulièrement pour cela.

Un des indices que cite le professeur MacMillan est le prix de la viande de baleine, qui a chuté de façon significative en Corée du Sud entre 2006 et 2010, soit à une époque où les quantités de prises "accidentelles" étaient relativement stables. Il estime en outre que les importations en provenance du Japon constituent une autre source d’approvisionnement en viande de baleine de Minke.

Cette situation n’est possible que grâce à l’existence du vide juridique autour de la "chasse à la baleine accidentelle", qu’utilisent le Japon et la Corée du Sud.

En 2009, Scott Baker, directeur associé du Marine Mammal Institute de l’Université de l’Oregon (États-Unis), a conclu de l’analyse de l’ADN de produits dérivés de viande de baleine vendus dans les marchés japonais permettait d’estimer que le nombre de baleines tuées par cette chasse accidentelle pourrait être égal à celui que tue le Japon avec ses activités de chasse "scientifique" à la baleine.

L’étude qu’il a menée montre que presque 46% des produits issus des baleines Minke recueillis dans les marchés japonais provenaient d’une population côtière bien précise, avec des caractéristiques génétiques bien particulières… et qui est protégée par des accords internationaux.

Le Japon et la Corée du Sud sont les deux seuls pays à autoriser la vente commerciale de produits issus de baleines tuées de façon "collatérale". Scott Baker indique que "le nombre de baleines que l’on retrouve dans les produits issus de baleines sur le marché laisse penser que ces deux pays ont une quantité de prises accidentelles tout à fait étonnante.

La vente des prises accidentelles entretient à elle seule un commerce de viande de baleine lucratif dans plusieurs villes côtières sud-coréennes, où le prix de gros d’une baleine de Minke adulte peut atteindre les 100 000 dollars.

Avec de tels enjeux, on peut légitimement se demander combien de baleines sont effectivement tuées délibérément". Les enquêtes menées sur ces mêmes marchés ont conclu à la présence d’autres grands rorquals, et notamment de baleines à bosse, de rorquals communs, de rorquals de Bryde et des baleines grises occidentales (une espèce en danger grave d’extinction).

Que déduire de tout cela?

- Il faut arrêter les pays qui s’obstinent à poursuivre la chasse à la baleine : le Japon, l’Islande et la Norvège. D’autres pays comme la Corée du Sud ne pourront ainsi plus utiliser le prétexte qui consiste à dire: "Si ces pays ont le droit de tuer des baleines, pourquoi pas nous?".

- L’an dernier, le commissaire sud-coréen auprès de la CBI a fait valoir que la consommation de viande de baleine dans les villes côtières comme Osong remontait à "l’époque préhistorique". C’est une escroquerie culturelle. Il ne suffit pas qu’une culture déclare que tuer des baleines est acceptable pour que cela le devienne. Quant à l’argument historique d’une pratique culturelle, il ne constitue pas une raison valable pour que cette pratique perdure ou soit ravivée. Par ailleurs, enfin, la consommation de viande de baleine ne s’est développée en Corée qu’à la fin du 19ème siècle, et plus particulièrement pendant la colonisation japonaise entre 1910 et 1945.

En fin de compte, les cultures, les religions ou les traditions sont par définition irrationnelles : elles ne devraient donc jamais être invoquées comme motif pour causer du tort à des créatures sensibles.

- Les massacres perpétrés par le Japon dans le Pacifique Nord ou en Antarctique, au même titre que la proposition faite en juillet par la Corée constituent autant de violations juridiques. La raison véritable derrière ces agissements est l’approvisionnement en viande de baleine d’un nombre restreint – et en diminution – de consommateurs nostalgiques. "La chasse scientifique à la baleine est la conséquence obsolète et regrettable d’un document rédigé il y a 60 ans", a déclaré Frédéric Briand, le commissaire de Monaco. La CBI devrait tout simplement interdire toute forme de recherche scientifique qui nécessite de donner la mort.

- Les lois, règlements et accords internationaux en vue de la protection des cétacés ne valent rien si aucune force ne peut les faire appliquer – et notamment lorsque les pêcheurs et les délinquants peuvent se faire de l’argent.

L’annonce faite par la Corée du Sud en juillet devant la CBI a été perçue par certains comme une décision qui a plus à voir avec la politique intérieure du pays en année électorale qu’autre chose.

Les arguments économiques et les sentiments culturels sont en général ce qui empêche les gouvernements et les responsables politiques en général de faire ce qui devrait être fait. C'est ce qui les pousse à oublier les considérations éthiques en faveur de leur (ré-)élection, même si cela suppose d’apaiser les pêcheurs et de fermer les yeux sur des irrégularités dans les prises de ces derniers (----->remarque que je qualifierai allègrement valable un peu partout dans le monde !).

L’appât du gain et les arguments culturels tordus trouveront toujours un moyen de se satisfaire si les vides juridiques continuent d’exister.

Il est vrai que les autorités sud-coréennes s’attaquent parfois aux prises illégales. En 2011, elles ont fait état auprès de la CBI de 21 prétendues infractions – soit autant qu’en 2010. Dans la plupart des cas, il s’agissait de harponnage plus ou moins illégal. Mais il est beaucoup plus difficile de s’en prendre aux prises-collatérales-pas-si-accidentelles-que-cela.

Aucune viande de baleine ne devrait se retrouver sur les étals, point à la ligne! Sans ce débouché, ni la chasse scientifique ni les prises accidentelles ne pourraient continuer d’exister.

- La délégation sud-coréenne à la CBI a avancé que les recherches envisagées – avec mort de cétacés – étaient nécessaires "pour faire une évaluation rigoureuse des stocks de baleines". Elle a aussi relayé les plaintes des pêcheurs, qui estiment que les baleines mangent leurs poissons. Mais les recherches scientifiques dignes de ce nom indiquent tout à fait autre chose, que l’on appelle des faits véridiques :

- Ce ne sont pas les baleines qui vident les océans de leurs poissons; c’est la sur-pêche anthropique qui est responsable.
- Les populations de baleines n’ont jamais retrouvé leur niveau d’avant l’époque de la chasse.
- Les recherches sur les baleines qui nécessitent de tuer des animaux sont inutiles.
Après des années de prétendue chasse scientifique, les Japonais n’ont jamais fourni le moindre élément intéressant à la communauté scientifique internationale.

Les solutions existent, et elles sont simples; mais elles souffrent d’absence de volonté (politique).

Il aurait fallu attendre avant de féliciter la Corée du Sud:
chaque jour, des baleines meurent dans les eaux sud-coréennes pour satisfaire l’appétit vorace de consommateurs d’un autre âge.


Richard Broinowski, professeur associé à l’Université de Sydney et ex-ambassadeur d’Australie auprès de la République de Corée de 1987 à 1989, a ainsi exprimé son opinion dans un article publié le 12 juillet 2012 :

"Sea Shepherd pourrait faire monter la pression d’un cran, ainsi qu’elle menace de le faire, en envoyant un navire en Mer du Japon pour harceler les baleiniers sud-coréens. Si l’organisation prenait une décision en ce sens, ses membres d’équipage devraient s’attendre à un traitement autrement plus brutal que celui qu’ils ont reçu de la part des Japonais en Antarctique. Les Coréens ont une flotte fort efficace d’environ 50 navires de patrouille maritime; par ailleurs, il ne faudrait s’attendre à aucune forme de tolérance vis-à-vis d’une ingérence étrangère dans ce qu’ils considèrent comme étant leur pré carré maritime."

Pré carré, peut-être. Une ribambelle d’autres pays se comportent de la même manière. Mais en fin de compte, les mers et les océans sont habités par les baleines, les poissons et de animaux bien plus petits – mais certainement pas par les hommes. Nous ne sommes que des créatures à charge.

Sea Shepherd a déjà été en butte à des obstacles comparables à ceux décrits par ce professeur. Et elle les a surmontés. Il n’y a qu’à demander au Japon.





SEA SHEPHERD 12/12/2012

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