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Les lémuriens, mammifères les plus menacés dans le monde

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Les lémuriens, ces petits primates arboricoles rendus célèbres par le film d'animation de Disney "Madagascar", sont aujourd'hui les mammifères les plus menacés de la planète, affirme une nouvelle étude de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

"Madagascar compte, de loin, la plus grande proportion d'espèces menacées dans les régions d'habitats de primates ou dans tout autre pays du monde", a déclaré le primatologue Christoph Schwitzer, qui s'exprimait vendredi à l'issue d'une semaine de l'UICN à Antananarivo, consacrée aux 103 espèces de lémuriens qui peuplent la Grande Ile.

"En conséquence, nous pensons que les lémuriens sont les vertébrés les plus en danger", a estimé M. Schwitzer, l'un des organisateurs de la conférence.

Plus de 90% des espèces de lémuriens, que l'on trouve uniquement à Madagascar, sont désormais classés dans les catégories des animaux "en danger critique", "en danger", et "vulnérables", selon la liste rouge des espèces menacées établie par l'UICN.

La destruction inexorable de leur habitat naturel --la forêt tropicale-- et une hausse de la consommation de viande de brousse ont considérablement réduit le nombre de ces petits animaux, alors que le pays vit une interminable crise politique depuis 2009.

Suite au renversement du président Marc Ravalomanana, "il y a eu une sérieuse dégradation des mesures de protection (de la faune)", en particulier dans les parcs nationaux de Masoala et de Marojejy, dans le nord du pays, selon l'UICN.

"L'incertitude politique a aggravé la pauvreté et accéléré l'abattage illégal. La chasse de ces animaux apparaît désormais comme une menace bien plus sérieuse que prévu", toujours selon l'UICN.

Les lémuriens de Madagascar, ou makis, représentent environ 20% des primates de la planète. On compte parmi eux le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe qui pèse 30 grammes, et le lémur aux yeux turquoise, cas unique chez les primates non-humains. Ces deux espèces sont considérées comme "en danger".



Sciences et Avenir 14/07/2012

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HYDERABAD (Inde) (AFP) - Les lémuriens de Madagascar figurent aujourd'hui parmi les primates les plus menacés de la planète, en raison de la destruction de leur habitat et du braconnage, ont mis en garde lundi des experts de la protection de la nature en publiant une nouvelle étude.

Cette étude, intitulée "Primates en péril" et dévoilée à la Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique (CDB), à Hyderabad (sud de l'Inde), souligne que sur 25 différents primates en danger dans le monde, six espèces vivent à Madagascar, cinq au Vietnam et deux au Brésil.

"Même si nous n'avons encore perdu aucune espèce de primate au cours de ce siècle, certaines d'entre elles sont vraiment dans une situation désespérée", a estimé Christoph Schitzer, responsable de la recherche au sein de la fondation Bristol Conservation and Science Foundation (BCSF) qui a participé à l'étude.

"Les lémuriens sont aujourd'hui parmi les mammifères les plus menacés au monde, après plus de trois ans de crise politique et en l'absence de loi pour les protéger", a-t-il poursuivi, en référence à la crise politique que traverse le pays depuis le renversement du président malgache Marc Ravalomanana.

Ce rapport, auquel a aussi participé l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), estime que les primates sont victimes de la destruction inexorable de leur habitat naturel, d'une hausse de la consommation de viande de brousse et de la traque illégale d'animaux sauvages.

Les lémuriens les plus menacés à Madagascar, de la famille du "Lepilémur Septentrional", ne sont plus que 19 à vivre dans la forêt tropicale. Selon l'UICN, environ 90 espèces et sous-espèces de lémuriens sur les 103 qui peuplent la Grande Ile sont aujourd'hui menacés d'extinction.

Les lémuriens de Madagascar, ou makis, représentent environ 20% des primates de la planète. On compte parmi eux le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe qui pèse 30 grammes, et le lémur aux yeux turquoise, cas unique chez les primates non-humains.

Selon l'étude, le "Tarsier Pygmée" (Tarsius pumilus), minuscule primate d'Indonésie, est aussi en grand péril.



SCIENCES ET AVENIR 15/10/2012

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ls existent depuis très longtemps, depuis 60 millions d'années, soit beaucoup plus que leurs cousins les chimpanzés, les gorilles et même nous. Ce sont les lémuriens qui vivent uniquement dans les forêts de Madagascar. La première rencontre de Lisa Gould avec un lémurien s'est produite il y a 13 ans. Elle a été immédiatement conquise.

Aujourd'hui, ses recherches commencent à élucider le mystère d'un animal dont on ignorait presque tout et qui, comme tant d'autres primates, lutte pour survivre dans un monde impitoyable. Juste sous le tropique du Capricorne, sur l'île de Madagascar, Lisa Gould part travailler. Depuis 1987, la réserve de Beza Mahafaly est le sanctuaire protégé du maki kata, un lémurien à queue rayée. C'est un hâvre de paix où vivent 4 espèces différentes de lémuriens. C'est un endroit où ses animaux attendrissants peuvent vivre sans être dérangés et aussi apprendre à mieux les connaître.



  • OMNI FILM PRODUCTIONS



  • .

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    Toutes les espèces de lémuriens sont des primates strepsirrhiniens endémiques de Madagascar. Elles comptent le plus petit primate du monde, le Microcèbe de Mme Berthe qui pèse 30 grammes, jusqu'à l'Indri, qui peut peser jusqu'à 9,5 kg. Toutefois, les espèces récemment éteintes avaient une taille beaucoup plus grande. En 2010, cinq familles, 15 genres et 101 espèces et sous espèces de lémuriens sont officiellement reconnus.

    Sur les 101 espèces et sous-espèces, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en classe huit comme en danger critique d'extinction (CR), 18 en danger (EN), 15 vulnérables (VU), quatre quasi menacées (NT), huit de préoccupation mineure (LC), 41 sont considérées de données insuffisantes (DD), et sept n'ont pas encore été évaluées. Entre 2000 et 2008, 39 nouvelles espèces ont été décrites et neuf autres taxons sont redevenus valides.

    Les lémuriens sont classés en huits familles, dont trois sont éteintes : (le signe † placé devant le nom signale les familles ou espèces éteintes).


    • Famille : † Archaeolemuridae : monkey lemurs


    • Genre : † Archaeolemur (2 espèces éteintes)
    • Genre : † Hadropithecus (1 espèce éteinte)
    Famille : Cheirogaleidae

    Genre : Allocebus : chirogale à oreilles velues, allocèbe (1 espèce actuelle)
    Genre : Cheirogaleus : chirogales, microcèbes (5 espèces actuelles)
    Genre : Microcebus : microcèbes (18 espèces actuelles)
    Genre : Mirza : microcèbes (2 espèces actuelles)
    Genre : Phaner : lémurs à fourche (4 espèces actuelles)
    Famille : Daubentoniidae : aye-aye

    Genre : Daubentonia (1 espèce actuelle, 1 espèce éteinte)
    Famille : Indriidae

    Genre : Avahi : avahis (9 espèces actuelles)
    Genre : Indri : indri (1 espèce actuelle)
    Genre : Propithecus : sifakas (9 espèces actuelles)
    Famille : Lemuridae

    Genre : Eulemur : lémurs vrais (12 espèces actuelles)
    Genre : Hapalemur : lémurs bambou (5 espèces actuelles, 3 sous-espèces actuelles)
    Genre : Lemur : maki catta (1 espèce actuelle)
    Genre : † Pachylemur (2 espèces éteintes)
    Genre : Prolemur : grand Hapalémur (1 espèce actuelle)
    Genre : Varecia : makis varis (2 espèces actuelles, 3 sous-espèces actuelles)
    Famille : Lepilemuridae

    Genre : Lepilemur (26 espèces actuelles)
    Famille : † Megaladapidae

    Genre : † Megaladapis (3 espèces éteintes)
    Famille : † Palaeopropithecidae

    Genre : † Archaeoindris (1 espèce éteinte)
    Genre : † Babakotia (1 espèce éteinte)
    Genre : † Mesopropithecus (3 espèces éteintes)
    Genre : † Palaeopropithecus (3 espèces actuelles)

    Ecorégion(s) de Madagascar où l'espèce est présente, selon les espèces, d'après le WWF: Forêts des basses terres de Madagascar, Forêts sèches caducifoliées de Madagascar, Forêts sub-humides de Madagascar, Forêts claires succulentes de Madagascar, Fourrés épineux de Madagascar, Mangroves de Madagascar.

    WIKIPEDIA mai 2013

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    Dans la famille des Cheirogaleidae on trouve diverses espèces ou genre.
    Explications des images figurant à la suite du nom des espèces : (le poids indiqué est la fourchette de poids moyen de l'espèce)

    Habitat :

    Forêts des basses terres de Madagascar Forêts sub-humides de Madagascar
    Forêts sèches caducifoliées de Madagascar Forêts claires succulentes de Madagascar
    Fourrés épineux de Madagascar Mangroves de Madagascar
    Fourrés éricoïdes de Madagascar


    Rythme de vie : Période durant laquelle l'espèce est la plus active:

    Jour
    (diurne)

    Nuit
    (nocturne)

    Jour / Nuit
    (cathéméral)

    GenreEspèceNom vernaculaireStatutHabitatRthymePoids
    MicrocebusM. murinus

    Microcèbe mignon


    58,0 - 67,0 g
    MicrocebusM. rufus

    Microcèbe roux


    39,5 - 47,9 g
    MicrocebusM. myoxinus

    Microcèbe pygmée


    43,0 - 55,0 g
    MicrocebusM. griseorufus

    Microcèbe gris-roux


    46,0 - 79,0 g
    MicrocebusM. ravelobensis

    Microcèbe doré


    56,0 - 87,0 g
    MicrocebusM. berthae

    Microcèbe de Madame Berthe


    ~ 30,0 g
    MicrocebusM. sambiranensis

    Microcèbe du Sambirano


    38,0 - 50,0 g
    MicrocebusM. tavaratra

    Microcèbe roux du Nord


    45,0 - 77,0 g
    MicrocebusM. lehilahytsara

    Microcèbe roux de Goodman


    45,0 - 48,0 g
    MicrocebusM. mamiratra

    Microcèbe de Claire


    50,0 - 60,0 g
    MicrocebusM. jollyae

    Microcèbe de Jolly


    ~ 60,0 g
    MicrocebusM. simmonsi

    Microcèbe de Simmons


    75,0 - 78,0 g
    MicrocebusM. mittermeieri

    Microcèbe de Mittermeier


    ~ 40,0 g
    MicrocebusM. bongolavensis

    Microcèbe du Bongolava


    ~ 60,0 g
    MicrocebusM. danfossi

    Microcèbe d' Ambarijeby


    ~ 63,0 g
    MicrocebusM. margotmarsha

    Microcèbe de Margot Marsh


    N/A


    41,0 - 50,0 g
    MicrocebusM. arnholdi

    Microcèbe de la Montagne d'Ambre


    N/A


    ~ 50,0 g
    MicrocebusM. macarthurii

    Microcèbe d'Anjiahely


    N/A


    ~ 53,0 g
    MicrocebusM. gerpi

    Microcèbe de Gerp


    N/A


    ~ 68,0 g
    MirzaM. coquereli

    Microcèbe géant de Coquerel




    0,30 - 0,32 kg
    MirzaM. zaza

    Microcèbe géant du Nord


    0,29 - 0,30 kg
    AllocebusA. trichotis

    Chirogale à oreilles velues

    65,0 - 90,0 g
    CheirogaleusC. medius
    Chirogale à queue grasse

    0,12 - 0,27 kg
    CheirogaleusC. major
    Grand Chirogale

    0,25 - 0,52 kg
    CheirogaleusC. crossleyi
    Chirogale de Crossley
    inconnu
    CheirogaleusC. sibreei
    Chirogale de Sibree

    0,22 - 0,36 kg
    CheirogaleusC. minusculus
    Chirogale gris-acier
    inconnu
    PhanerP. furcifer
    Lémurien à fourche de Masoala
    inconnu
    PhanerP. pallescens
    Lémurien à fourche pâle

    ~ 0,33 kg
    PhanerP. parienti
    Lémurien à fourche du Sambirano

    0,31 - 0,41 kg
    PhanerP. electromontis
    Lémurien à fourche de la Montagne d'Ambre

    0,35 - 0,42 kg



    WIKIPEDIA mai 2013WIKIPEDIA mai 2013

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    Habitat


    Forêts des basses terres de Madagascar Forêts sub-humides de Madagascar
    Forêts sèches caducifoliées de Madagascar Forêts claires succulentes de Madagascar
    Fourrés épineux de Madagascar Mangroves de Madagascar
    Fourrés éricoïdes de Madagascar


    [b]Rythme de vie
    : Période durant laquelle l'espèce est la plus active:

    Jour
    (diurne)

    Nuit
    (nocturne)

    Jour / Nuit
    (cathéméral)


    GenreEspèce

    Nom vernaculaire (courant)
    StatutHabitatRythmePoids
    LepilemurL. mustelinus

    Grand Lépilémur

    ~ 1,00 kg
    LepilemurL. ruficaudatusLépilémur à queue rousse
    0,76 - 0,95 kg
    Lepilemur

    L. dorsalis


    Lépilémur à dos gris

    0,50 - 0,73 kg
    LepilemurL. microdon

    Lépilémur à petites dents

    0,90 - 1,20 kg
    LepilemurL. edwardsi

    Lépilémur de Milne-Edwards

    ~ 1,10 kg
    LepilemurL. leucopus

    Lépilémur à pattes blanches

    0,50 - 0,70 kg
    LepilemurL. ankaranensis

    Lépilémur d'Ankarana

    0,75 - 0,79 kg
    LepilemurL. septentrionalis

    Lépilémur du Sahafary

    0,60 - 0,75 kg
    LepilemurL. betsileo

    Lépilémur betsileo

    0,90 - 1,20 kg
    LepilemurL. jamesorum

    Lépilémur de Manombo

    ~ 0,78 kg
    LepilemurL. wrightae

    Lépilémur de Wright

    0,95 - 1,10 kg
    LepilemurL. fleuretae

    Lépilémur d'Andohahela

    0,80 - 0,98 kg
    LepilemurL. seali

    Lépilémur de Seal

    ~ 0,95 kg
    LepilemurL. milanoii

    Lépilémur de Daraina

    ~ 0,72 kg
    LepilemurL. tymerlachsonorum

    Lépilémur de Nosy Be

    ~ 0,88 kg
    LepilemurL. grewcockorum

    Lépilémur d'Anjiamangirana

    ~ 0,78 kg
    LepilemurL. ahmansonorum

    Lépilémur du Tsiombikibo

    0,46 - 0,76 kg
    LepilemurL. hubbardorum

    Lépilémur de Zombitse

    ~ 0,99 kg
    LepilemurL. petteri

    Lépilémur de Petter

    ~ 0,63 kg
    LepilemurL. sahamalazensis

    Lépilémur de Sahamalaza

    ~ 0,70 kg
    LepilemurL. aeeclis

    Lépilémur d'Antafia

    0,60 - 0,86 kg
    LepilemurL. randrianasolo

    Lépilémur du Bemaraha

    0,72 - 0,86 kg
    LepilemurL. mittermeieri

    Lépilémur de Mittermeier

    ~ 0,73 kg
    LepilemurL. otto

    Lépilémur d'Ambodimahabibo


    0,85 - 0,87 kg
    LepilemurL. scottorum

    Lépilémur de Masoala
    N/A

    ~ 0,88 kg
    LepilemurL. hollandorum

    Lépilémur de Mananara-Nord
    N/A

    ~ 1,00 kg



    WIKIPEDIA mai 2013
    [/b]

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    Habitat Wikipedia

    Forêts des basses terres de Madagascar Forêts sub-humides de Madagascar
    Forêts sèches caducifoliées de Madagascar Forêts claires succulentes de Madagascar
    Fourrés épineux de Madagascar Mangroves de Madagascar
    Fourrés éricoïdes de Madagascar

    Forêts des Comores


    Rythme de vie : Période durant laquelle l'espèce est la plus active:


    Jour
    (diurne)

    Nuit
    (nocturne)

    Jour / Nuit
    (cathéméral)


    GenreEspèce
    Nom vernaulaire (courant)
    StatutHabitatRythmePoids
    HapalemurH. griseus sspp.
    Hapalémur gris

    0,75 - 0,85 kg
    HapalemurH. occidentalis
    Hapalémur occidental



    0,84 - 1,19 kg
    HapalemurH. alaotrensis
    Hapalémur du Lac Alaotra

    0,84 - 0,87 kg
    HapalemurH. meridionalis
    Hapalémur méridional

    0,84 - 0,87 kg
    HapalemurH. aureus
    Hapalémur doré

    1,30 - 1,70 kg
    ProlemurP. simus
    Grand Hapalémur

    2,20 - 2,50 kg
    LemurL. catta
    Maki catta



    ~ 2,20 kg
    EulemurE. mongoz
    Lémur Mongoz

    1,10 - 1,60 kg
    EulemurE. macaco
    Lémur Macaco



    1,80 - 1,90 kg
    EulemurE. fulvus
    Lémur fauve



    1,70 - 2,10 kg
    EulemurE. albifrons
    Lémur à front blanc

    ~ 2,00 kg
    EulemurE. rufus
    Lémur à front roux septentrional

    ~ 2,00 kg
    EulemurE. collaris
    Lémur à collier roux

    2,25 - 2,50 kg
    EulemurE. rufifrons
    Lémur à front roux méridional



    2,20 - 2,30 kg
    EulemurE. coronatus
    Lémur couronné

    1,10 - 1,30 kg
    EulemurE. rubriventer
    Lémur à ventre rouge

    1,60 - 2,40 kg
    EulemurE. flavifrons
    Maki aux yeux turquoise

    1,80 - 1,90 kg
    EulemurE. cinereiceps
    Lémur à fraise

    2,00 - 2,50 kg
    EulemurE. sanfordi
    Lémur de Sanford

    1,80 - 1,90 kg
    Varecia
    V. variegata sspp.

    Vari noir-et-blanc

    3,10 - 3,60 kg
    VareciaV. rubra
    Vari roux

    3,30 - 3,60 kg

    Pachylemur

    P. insignis

    Pachylémur remarquable

    ~ 10,00 kg

    Pachylemur

    P. jullyi

    Pachylémur de Jully

    ~ 13,00 kg

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    Habitat

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    Forêts sèches caducifoliées de Madagascar Forêts claires succulentes de Madagascar
    Fourrés épineux de Madagascar Mangroves de Madagascar
    Fourrés éricoïdes de Madagascar


    Rythme de vie : Période durant laquelle l'espèce est la plus active:

    Jour
    (diurne)

    Nuit
    (nocturne)

    Jour / Nuit
    (cathéméral)


    GenreEspèce
    Nom vernaculaire (courant)
    StatutHabitatRythmePoids
    AvahiA.laniger
    Avahi laineux oriental

    1,00 - 1,40 kg
    AvahiA. occidentalis
    Avahi occidental

    0,80 - 1,10 kg
    AvahiA. unicolor
    Avahi du Sambirano

    0,70 - 1,00 kg
    AvahiA. cleesei
    Avahi du Bemaraha

    0,75 - 1,30 kg
    AvahiA. peyrierasi
    Avahi de Peyriéras

    0,90 - 1,20 kg
    Avahi]A. ramanantso-avanai
    Avahi de Manombo

    0,90 - 1,20 kg
    AvahiA. meridionalis
    Avahi méridional

    0,95 - 1,40 kg
    AvahiA. betsileo
    Avahi du Betsileo

    0,90 - 1,20 kg
    AvahiA. mooreorum
    Avahi de Masoala
    N/A
    ~
    0,92 kg
    PropithecusP. diadema
    Propithèque à diadème

    6,00 - 8,50 kg
    PropithecusP. verreauxi
    Propithèque de Verreaux



    3,00 - 3,50 kg
    PropithecusP. coquereli
    Propithèque de Coquerel

    3,70 - 4,70 kg
    PropithecusP. deckenii
    Propithèque de von der Decken

    3,00 - 4,50 kg
    PropithecusP. coronatus
    Propithèque couronné

    3,50 - 4,30 kg
    PropithecusP. edwardsi
    Propithèque de Milne-Edwards

    5,00 - 6,50 kg
    PropithecusP. candidus
    Propithèque soyeux

    5,00 - 6,00 kg
    PropithecusP. perrieri
    Propithèque de Perrier

    4,30 - 5,00 kg
    PropithecusP. tattersalli
    Propithèque de Tattersall

    3,40 - 3,60 kg
    IndriI. indri
    Babakoto

    6,00 - 9,50 kg



    WIKIPEDIA mai 2013

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    Habitat


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    Fourrés épineux de Madagascar Mangroves de Madagascar
    Fourrés éricoïdes de Madagascar


    Rythme de vie : Période durant laquelle l'espèce est la plus active:

    Jour
    (diurne)

    Nuit
    (nocturne)

    Jour / Nuit
    (cathéméral)



    GenreEspèce
    Nom vernaculaire (courant)
    StatutHabitatRythmePoids
    DaubentoniaD. madagascariensis
    Aye-aye



    2,50 - 2,60 kg
    Daubentonia
    D. robusta

    Aye-aye géant

    ~ 14,0 kg

    GenreEspèceNom vernaculaire (courant)StatutHabitatRythmePoids

    Megaladapis

    M. madagascariensis

    Megaladapis

    M. edwardsi

    Megaladapis

    M. grandidieri


    GenreEspèceNom vernaculaire (courant)StatutHabitatRythmePoids

    Archaeolemur

    A. edwardsi

    Archaeolemur

    A. majori

    Archaeolemur

    H. stenognathus




    WIKIPEDIA mai 2013

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    Le Muséum publie pour la première fois en Français les "lémuriens de Madagascar", un guide qui décrit les 105 espèces connues et indique surtout les lieux où il est possible de les voir.


       Couverture du livre consacré aux lémuriens Mnhn. Cliquez sur l'image pour plus d'informations ou pour l'acheter : prix 65€ ... 841 pages / plus de 680 photos et dessins couleurs


    "Une incitation à venir voir les lémuriens". C’est ainsi que Russell Alan Mittermeier, spécialiste reconnu des cinq familles de ces primates endémiques de Madagascar, a présenté cette somme scientifique régulièrement rééditée en anglais depuis 30 ans le 12 juin au parc zoologique de Paris.

     L’ouvrage comporte en effet toutes les indications géographiques pour rencontrer des espèces qui n’occupent parfois que quelques arpents de forêts dans des régions reculées de la "grande île". Mais c’est surtout un ouvrage de référence sur des espèces en grand danger d’extinction. (Photo Prolemur simus ou Grand Hapalémur, unique espèce du genre monotypique Prolemur est en danger critique d'extinction. Cédric Girard-Buttoz CC BY-SA 3.0)

    L’hypothèse d’une population résiduelle protégée par la séparation de Madagascar du continent africain ne tient pas. Cette séparation s’est effectuée il y a 90 millions d’années alors que ces primates ne sont apparus qu’il y a 70 millions d’années.

    Ce serait donc une colonisation effectuée à partir de l’Afrique, les 400 kilomètres du Canal du Mozambique ayant été franchis par ces animaux sur des arbres arrachés par les tempêtes. Problème : les sens actuels des courants et des vents ne permettent pas cette traversée. Mais peut-être les conditions météo étaient-elles, à l’époque, plus favorables. Comment savoir ?

    L’homme n’est arrivé qu’il y a 2000 ans à Madagascar. Les premiers arrivants sont tombés sur des lémurs géants. On sait aujourd’hui que 17 espèces ont disparu au cours des deux derniers millénaires. Ces animaux étaient pour la plupart terrestres et certains pouvaient atteindre les 200 kilos comme Archaeoindris fontoynontii, qui était gros comme un gorille. Aujourd’hui, le plus gros des lémuriens ne dépasse pas les 5 kilos.

     L'aye-aye. C’est un lémurien pas comme les autres, seul représentant de sa famille, les Daubentoniidés. Il aurait divergé des autres familles de lémuriens il y a 60 millions d’années ce qui en fait un animal unique, empruntant de nombreux traits aux rongeurs. Cet animal nocturne (90cm de long, queue de 45cm comprise, 2,5 kilos) possède par exemple des incisives proéminentes à croissance continue. Il possède de grandes oreilles pour localiser les larves d’insectes dans le bois des arbres et un médius très fin pour les extraire. Il possède l’aire de répartition la plus vaste de toutes les espèces de lémuriens.  (Photo un aye aye Bradypus /domaine public)

     Le plus grand des Hapalémurs a les mêmes mensurations que l’aye-aye et lui aussi est le seul représentant de sa famille. Ce mangeur de bambou ne se rencontre plus qu’au sein de six forêts de la côte orientale de l’île. Il n’en resterait que 300 dans la nature et il est donc considéré en "danger critique" par l’UICN. (Photo Hapalemur aureus Rachel Kramer CC BY-SA 3.0 - 5900 individus en 2005 Effectifs en baisse de 25 % depuis Menacé d'extinction )

    On peut le voir au parc zoologique de Paris qui est le premier à avoir réussi à le faire se reproduire en captivité, il y a juste 20 ans. Une vingtaine d’individus vivent aujourd’hui dans 6 zoos européens et un programme de réintroduction est en cours d’étude. Mais il faudra encore de nombreuses années pour qu’il se réalise.

    94% des 105 espèces de lémuriens sont en danger d’extinction. Leur milieu naturel ne cesse de reculer. Quand l’homme est arrivé, Madagascar était recouvert à 90% de forêts : "en 1950, il ne restait plus que 26% de la surface de l’île couverte d’arbres et 16% seulement en 2005" a rappelé Russell Mittermeier. (Photo Hapalemur alaotrensis ou lémur bambou, en danger critique d'extinction. Jotaguru CC BY-SA 3.0)

     La grande pauvreté régnant sur l’île est la principale cause de la déforestation pour une agriculture pauvre en rendement, d’une exploitation illégale et sauvage d’arbres dont le bois de rose (qui sert à faire des guitares électriques notamment) et d’une chasse qui permet aux populations locales de pouvoir manger de la viande. Aujourd’hui, 3% des terres de Madagascar sont protégées soit 17000 km2.  (Photo Vari noir-et-blanc, (Varecia variegata) est une espèce de lémuriens de la famille des lemuridae qui se rencontre dans les forêts tropicales humides de l'île de Madagascar. En danger critique d'extinction. Visionholder  CC BY SA-3.0)

     L’idée de Russell Mittermeier, c’est de promouvoir un éco-tourisme qui puisse apporter des revenus aux malgaches qui les détourne de la consommation de viande de lémurien et rende la déforestation improductive. Le nouveau président de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, élu en décembre dernier, s’est révélé très ouvert à ces projets, ce qui constitue une première. Des guides sont en cours de formation. Aussi, l’ouvrage qui vient d’être publié, comporte-t-il une section "où les voir" incitant à faire le voyage. (Photo couple de lémurs à collier roux (Eulemur collaris), espèce répertoriée comme vulnérable par l'UICN. Fred Hsu CC BY SA-3.0)

    Sciences et avenir 14/6/2014

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    Les lémuriens sont en danger. Les spécialistes lancent un appel à Madagascar et dans le monde à l’occasion du Festival international des lémuriens qui s’est tenu ces deux derniers joursDans les parcs nationaux de la Grande île et dans des zoos en Europe ou aux Etats-Unis, des animations et conférences ont été organisées pour sensibiliser le public et les autorités sur le problème.

    Ces primates uniques à Madagascar sont menacés par la déforestation et le braconnage. Sur les 107 espèces de lémuriens, 90 % risquent de disparaître d’ici quelques années. C’est la course contre la montre pour les scientifiques qui continuent de découvrir de nouvelles espèces.

     Dans certaines régions, le braconnage de lémuriens est encore pratiqué pour la consommation de la viande ou le trafic d’animaux. (c) RFI

    L’information est presque passée inaperçue il y a deux mois. Une équipe de chercheurs américains découvrait une nouvelle espèce de lémuriens. Un lémurien nain de 18 centimètres qui vit dans le Parc de la Montagne d’Ambre dans le nord de Madagascar.

     Mikajy Natiora 31/10/2015


    « Cela veut dire qu'il y a encore des trésors qu'il faut découvrir et que c'est vraiment notre devoir de protéger toutes les forêts qui restent, parce que la plupart des récentes découvertes ont été faites dans les forêts. A quoi bon découvrir une nouvelle espèce si la forêt disparaît. C'est ce qui se passe actuellement », note le primatologue Jonah Ratsimbazafy, soulignant l'importance de cette découverte.

    Près de 150 000 hectares de forêts sont détruits chaque année à Madagascar. Dans certaines régions, le braconnage de lémuriens est encore pratiqué pour la consommation de la viande ou le trafic d’animaux. Le Festival mondial des lémuriens a donc été créé l’an dernier pour alerter le public et les autorités.

    « Plus de 90 % de ces lémuriens sont menacés donc nous n'avons plus beaucoup de temps, il faut qu'on sensibilise le public. Pour être honnête, il y a des autorités qui ne font pas leur travail. Les lois sont là. Quand on regarde le papier, les lémuriens sont protégés, mais en réalité ce n'est pas vraiment ce qui se passe actuellement », déplore Jonah Ratsimbazafy.

    Les acteurs de la conservation mettent en avant le potentiel touristique que représentent les lémuriens s’ils sont protégés et mis en valeur. Ils constituent 20 % des espèces de primates dans le monde.



    RFI 1/11/2015

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