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BelleMuezza

Mont St Helens / USA : quand la nature reprend ses droits

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Le Webmaster du site Volcans a eu l'occasion de visiter la région du Mont St Helens à trois reprises à plusieurs années d’intervalle. Il a pu se rendre compte à quelle vitesse la Nature reprenait ses droits sur la zone anéantie par l’éruption du 18 mai 1980.

Cette recolonisation rapide est confirmée par les images des satellites LANDSAT mises en ligne par la NASA. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous verrez un petit diaporama qui résume 32 années du St Helens en 44 secondes.

On remarque que les photos prises par les satellites Landsat 2 et 3 entre 1980 et 1983 montrent la végétation en rouge. Les couleurs naturelles n’apparaissent qu’en 1984 avec le lancement du Landsat 5. Les trois premières secondes du diaporama montrent le volcan avant l’éruption du 18 mai 1980. On discerne la forme conique du volcan avec un glacier à son sommet.

Après l’éruption cataclysmale, les scientifiques pensaient que la vie réapparaîtrait par étapes, comme cela se produit habituellement après une catastrophe naturelle. Ils pensaient aussi que dans certains secteurs recouverts de ponce et autres matériaux vomis par le volcan, aucune vie ne pourrait jamais renaître. Ils se trompaient !

En effet, l’heure et la saison auxquelles s’est produite l’éruption a permis à certains animaux aux mœurs nocturnes de rester bien à l’abri au fond de leurs terriers. D’autres n’étaient pas encore arrivés dans la région au terme de leur migration. Des plantes en sommeil hivernal dans le sol (l’éruption s’est produite en mai, en altitude) étaient elles aussi protégées.

L’éruption du Mont St Helens a donc permis aux scientifiques d’étudier comment la vie pouvait réapparaître dans un environnement durement affecté par une catastrophe naturelle. Une opportunité semblable avait été offerte à leurs collègues de Yellowstone après le gigantesque incendie de 1988. Craignant le pire pour la végétation du Parc, ils se sont rendus compte que la combustion des arbres avait permis à des graines de germer et donner naissance à des plantes dont ils ignoraient l’existence jusqu’alors.

Il ne faudrait pas que ce verdissement rapide du Mont St Helens fasse oublier l’éruption de 1980 et que d’autres volcans de la Chaîne des Cascades – le Mont Rainier par exemple – sont capables de provoquer des dégâts encore plus considérables à des zones habitées.

Lien de la vidéo : http://www.nasa.gov/mission_pages/landsat/news/40th-top10-st-helens.html






Photo : C. Grandpey, Le Spirit Lake et les troncs d’arbres catapultés sur le lac par le souffle de l’éruption.


maxisciences 24/08/2012 - Volcans.

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Le mont Saint Helens est un stratovolcan actif situé dans le comté de Skamania dans l'État de Washington dans la région pacifique, au Nord-Ouest des États-Unis. Il se situe à 154 kilomètres au sud de la ville de Seattle et à 85 kilomètres au nord-est de la ville de Portland. Le mont Saint Helens tire son nom d'un diplomate anglais portant le titre de Lord St Helens. Ce diplomate était un ami de l'explorateur George Vancouver qui fit une exploration de la zone à la fin du XVIIIe siècle. Le volcan, bien connu pour ses explosions relâchant des cendres volcaniques et des nuées ardentes, fait partie de la chaîne des Cascades et de l'arc volcanique des Cascades qui est un tronçon de la ceinture de feu du Pacifique comportant environ 160 volcans actifs.

Le mont Saint Helens est célèbre depuis son éruption catastrophique du 18 mai 1980 qui causa la mort de 57 personnes tout en détruisant 250 maisons, 47 ponts, 24 kilomètres de voies ferrées, 300 kilomètres de routes et plus de 500 km2 de forêt.

Un énorme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2 950 à 2 549 mètres tout en déplaçant un volume de 2,3 km3 de matières. Le sommet fut remplacé par un cratère en forme de fer à cheval d'une largeur de 1,5 kilomètres.

Comme pour la plupart des autres volcans de la chaîne montagneuse des Cascades, le Saint Helens est un cône éruptif constitué de laves durcies mélangées avec des cendres volcaniques et de la pierre ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andésite au travers desquelles passent plusieurs dômes de lave constitués de dacite. Le plus grand de ces dômes du nom de Goat Rocks dome formait le sommet d'avant 1980 avant d'être en partie détruit et remplacé par un plus petit.

Le mont Saint Helens est « jeune » d'un point de vue géologique par rapport aux autres volcans de la région. Il commença à se former il y a moins de 40 000 ans alors que son sommet d'avant 1980 commença à s'élever il y a seulement 2 200 ans. Il s'agit du volcan le plus actif de la chaîne des Cascades depuis l'époque Holocène (10 000 dernières années). Avant son éruption de 1980, le mont Saint Helens était le cinquième plus haut pic de l'État de Washington et il dépassait largement en taille les collines environnantes. Son sommet était recouvert de neige et de glace ce qui lui valut aussi par sa forme conique le nom de « Fuji-san of America » («mont Fuji de l'Amérique»).

Le sommet du pic siégeait à un peu plus de 1 500 mètres au-dessus de sa base située entre 1 220 mètres et 1 340 mètres d'altitude alors que le diamètre de sa base mesurait environ neuf kilomètres.

Durant l'hiver 1980–1981, un glacier portant actuellement le nom officiel de Crater Glacier mais connu précédemment sous le nom de Tulutson Glacier commença à grossir très rapidement (14 mètres d'épaisseur par an) à l'ombre du cratère. Il est alimenté par les précipitations nombreuses de neiges et par les avalanches répétées sur le flanc du volcan. En 2004, il recouvrait environ 0,93 km2.

Le glacier paraît sombre et sale en été à cause de chutes de pierres et de poussières datant de l'éruption. La glace atteint une épaisseur moyenne de 100 mètres avec un maximum de 200 mètres. Toute la glace actuelle date d'après l'éruption de 1980 mais le volume de celle-ci est déjà identique à celui d'avant éruption.

Avec les récentes activités volcaniques relevées depuis 2004, la nouvelle glace s'est fissurée et présente actuellement des crevasses et des séracs causés par le mouvement du sol du cratère. Sa forme change rapidement du fait de la montée du cratère et des chutes importantes de neige.

Le tout nouveau dôme volcanique a quasiment séparé le glacier en une partie orientale et une partie occidentale. Toutefois, le glacier continue à s'étendre lentement vers la vallée sous son propre poids. En réalité, il existe deux avancées de glace vers la vallée. L'avancée de l'est descend plus bas dans la vallée grâce à sa position ombragée sur le flanc de la montagne qui la protège des rayons du soleil. Depuis 2004, de nouvelles glaces se sont formées sur les flancs du cratère et alimentent ainsi les avancées du glacier en nouvelles glaces et en rochers. De nouvelles accumulations de neiges apparaissent également à de nouveaux endroits sur le volcan ce qui pourrait à terme mener à la création de nouveaux glaciers.

Un peu d'histoire... et de légendes

Des traces de la présence d'anciens lieux de vie ont été découvertes dans la forêt nationale Gifford Pinchot qui entoure le mont. La datation de ces sites prouve que des gens vécurent ici pendant au moins 6 500 ans. Le mont a probablement causé des effets dramatiques sur la vie des occupants de la région. Des archéologues ont ainsi démontré qu'une éruption recouvrit un campement d'Amérindiens avec de la pierre ponce il y a environ 3 500 ans. Cela entraina l'abandon de la zone pendant environ 2 000 ans. Plus récemment, des Amérindiens des tribus Cowlitz, Klickitat, Chinook, et Yakamas se déplaçaient encore au gré des saisons dans la zone pour chasser, pêcher et faire de la cueillette de baies comestibles.

Les Amérindiens avaient des légendes expliquant les éruptions des volcans de la région. La plus célèbre d'entre elles porte le nom chez les Klickitats de légende du pont des dieux. Selon elle, le chef de tous les dieux Tyhee Saghalie et ses deux fils Pahto (aussi appelé Klickitat) et Wy'east descendirent du Nord lointain jusqu'au fleuve Columbia à la recherche d'un lieu pour s'établir.
Ils arrivèrent à un endroit actuellement dénommé The Dalles et furent émerveillés par la beauté du paysage. Les deux fils se disputèrent à propos de l'endroit et pour résoudre la querelle, le père tira deux flèches, une en direction du nord et une en direction du sud.

Pahto suivit la flèche du nord et son frère celle du sud. Saghalie construisit alors le Tanmahawis (pont des dieux) pour que sa famille puisse se rassembler périodiquement.

Lorsque les deux fils tombèrent tous deux amoureux d'une belle femme du nom de Loowit, elle ne sut pas qui choisir. Ils s'affrontèrent pour gagner son cœur en brûlant des villages et des forêts lors du combat. La zone fut dévastée et la terre trembla si fort que le pont tomba dans le fleuve en créant les cascades de la gorge du fleuve Columbia. Les géologues pensent qu'il s'agissait en fait d'un glissement de terrain qui a obstrué le fleuve.

Pour les punir, Saghalie les transforma en deux grandes montagnes. Wy'east devint le mont Hood et Pahto le mont Adams. Loowit fut transformée en mont Saint Helens, connu sous le nom de Louwala-Clough chez les Klickitats, ce qui signifie «Montagne fumante» dans leur langage (les Amérindiens Sahaptins nommaient celle-ci « montagne Loowit »).

Impact de l'éruption de 1980

Austin Post, USGS - Eruption du Mont St. Helens le 18 mai 1980 à 8h32 locale le matin.

Le Saint Helens entra en éruption le 18 mai 1980. Après des mois d'activité intense qui suréleva une partie du flanc Nord du volcan, un tremblement de terre causa la rupture totale du flanc Nord du volcan lors d'un gigantesque glissement de terrain. La roche évacuée libéra les matières sous pression à l'intérieur du volcan ce qui donna lieu à la plus grande éruption volcanique jamais enregistrée à l'intérieur de la partie continentale des États-Unis.

Un homme âgé de 84 ans du nom de Harry Truman devint célèbre en refusant de quitter sa maison avant le début de l'éruption malgré les demandes répétées des autorités. Son corps ne fut jamais retrouvé après le drame. 57 personnes périrent au total. Le bilan aurait été probablement bien plus élevé si l'éruption s'était produite le lendemain qui était un jour de travail.

Le président américain Jimmy Carter voyant les dégâts déclara : «Quelqu'un disait que le paysage était lunaire mais la Lune est un terrain de golf en comparaison à ce lieu».


WIKIPEDIA août 2012

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La première période éruptive du mont Saint Helens est connue sous le nom de Ape Canyon Stage (il y a environ 35.000 ans), la «période Cougar» (Cougar Stage) date d'environ 18.000 ans et la période de Swift Creek d'environ 8.000 ans. Ces trois premières périodes sont groupées sous la dénomination de «Période Ancienne». La période moderne qui commença en 2 500 ans av. J.-C. est appelée Spirit Lake Stage.

La période moderne et la période ancienne diffèrent dans la composition des laves. Les anciennes sont composées de dacite et d'andésite alors que la composition de la période moderne est plus diversifiée avec notamment de l'olivine, du basalte en plus de l'andésite et du dacite.

Le mont Saint Helens débuta sa croissance au Pléistocène il y a environ 37.600 ans. Durant la période Ape Canyon stage se produisirent des éruptions composées de pierres ponces et de cendres. Il y a 36.000 ans, un grand lahar coula en bas du volcan. Les coulées de boues étaient de force importante durant tous les cycles des éruptions du Saint Helens. La première période se termina il y a environ 35.000 ans et fut suivie de 17.000 années de calme. Des parties du premier cône du volcan ont été déplacées par des glaciers durant la glaciation qui eut lieu il y a 14.000 à 18.000 ans.

La seconde période éruptive, composée de nuées ardentes et de coulées de laves, commença il y a 20.000 ans et dura 2.000 ans.

Après 5.000 nouvelles années de sommeil, le volcan se réveilla il y a 13.000 ans avant de se rendormir il y a 8.000 ans de cela. Cette dernière période ancienne vit la présence de coulées pyroclastiques, la montée du dôme et le recouvrement du paysage avec des ejectas.

Périodes éruptives de Smith Creek et de Pine Creek

Le repos qui dura alors environ 3.500 ans et s'arrêta il y a environ 4.500 ans avec le début de la période de Smith Creek. Les éruptions crachèrent d'énormes quantités de cendres et de pierres ponces jaunes-brunes qui recouvrirent des zones de plusieurs milliers de kilomètres carrés.

L'éruption qui est survenue 1.900 ans av. J.-C. est sans conteste la plus grande qu'ait connu le mont durant l'époque Holocene si l'on en juge le volume d'une couche de cendres datant de cette période. Cette période éruptive dura jusque 1.600 av. J.-C. et laissa une couche de 46 centimètres de matières rejetées à 80 kilomètres de là dans le parc national du Mont Rainier. Des traces furent même retrouvées au Nord-Est du parc national Banff dans la province canadienne de l'Alberta et dans l'État de l'Oregon au sud. Cela laisse penser qu'une quantité d'environ 10 km3 de matières fut rejetée durant ce cycle. Le volcan se reposa ensuite durant 400 ans.

Le Saint Helens se réveilla à nouveau 1.200 ans av. J.-C. durant la période éruptive de Pine Creek. Elle dura 400 ans et fut caractérisée par de plus petites éruptions. Plusieurs coulées pyroclastiques touchèrent les vallées avoisinantes. Une grande coulée de boue obstrua en partie 65 kilomètres du cours de la rivière Lewis entre 1.000 et 500 ans av. J.-C.

Périodes éruptives de Castle Creek et de Sugar Bowl

La période éruptive de Castle Creek commença 400 av. J.-C. et est caractérisée par un changement dans la composition de la lave avec l'apparition d'olivine (appelée aussi péridot) et de basalte. Le sommet d'avant 1980 commença alors à se former. Des coulées importantes de laves caractérisaient cette période par rapport aux anciennes qui étaient composées en plus grande proportion de rejets de cendres. Une coulée de lave se jeta dans les rivières Lewis et Kalama cent ans av. J.-C. Le premier siècle de notre ère vit une coulée de boue atteindre les vallées des rivières Toutle et Kalama. Elle pourrait même avoir atteint le fleuve Columbia River. 400 ans de sommeil s'ensuivirent.

La période nommée Sugar Bowl fut courte et très différente des autres. Elle vit la première explosion latérale du mont avant celle de 1980. Le volcan commença à lentement former un dôme avant d'exploser violemment une ou deux fois en rejetant de petits volumes de matières.

Période Kalama et Goat Rocks

700 ans de sommeil se brisèrent en 1480 lorsque de grosses quantités de matières éruptives grisâtres furent rejetées au début de la période Kalama. L'éruption de 1480 fut plusieurs fois plus importante que celle du 18 mai 1980. En 1482, une autre éruption semblable en volume à celle de 1980 eut lieu. Les cendres furent rejetées à 9,5 kilomètres au nord-est du volcan en créant une couche d'un mètre de cendres. À 80 kilomètres, la couche mesurait encore cinq centimètres d'épaisseur. Des coulées pyroclastiques atteignirent le bassin de la rivière Kalama. Le cycle s'arrêta aux alentours de 1647 et cela pendant une période de 150 ans.

La période éruptive de 57 ans de Goat Rocks débuta en 1800. Pour la première fois de l'histoire du volcan, des écrits relatèrent les événements grâce à l'arrivée récente des colonisateurs blancs. Comme pour la période précédente, l'éruption commença par une explosion de dacite suivie de coulées de lave d'andésite.

L'éruption culmina avec la création d'un dôme de dacite. L'éruption de 1800 rivalisait en puissance avec celle de 1980 bien qu'aucune destruction massive du cône n'ait eut lieu. Les cendres furent rejetées au centre et à l'Est de l'État de Washington, au Nord de l'Idaho et à l'Ouest du Montana. Une douzaine de petites éruptions de cendres se produisirent entre 1831 et 1857 dont une plus importante en 1842. La cheminée d'expulsion se trouvait très vraisemblablement dans la zone de Goat Rocks située sur le flanc Nord-Est du volcan.


WIKIPEDIA août 2012

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Lire l'article détaillé concernant l'éruption de 1980 : Éruption du mont Saint Helens en 1980.

Le 20 mars 1980, le mont Saint Helens fut le théâtre d'un tremblement de terre d'une magnitude 4,2 sur l'échelle de Richter. Des vapeurs s'échappèrent dès le 27 mars. À la fin du mois d'avril, le côté nord de la montagne commença à se bomber. Un second tremblement de magnitude 5,1 commença le 18 mai à 8h32 sans signe précurseur. Celui-ci endommagea fortement le flanc nord du volcan en créant un éboulement gigantesque. Les matières volcaniques sous pression à l'intérieur du Saint Helens se libérèrent en une énorme coulée pyroclastique qui recouvrit la végétation et les habitations sur 600 km2. L'éruption fut classée en force 5 en indice d'explosivité volcanique.

La destruction du flanc créa des lahars (coulées de boue) composés de glaces, de neiges et d'eau. Les lahars s'écoulèrent sur plusieurs kilomètres le long des rivières Toutle et Cowlitz en détruisant des ponts et des camps de bûcherons. Un total d'environ trois km3 de matières fut ainsi transporté jusqu'à 27 kilomètres du volcan.

Pendant plus de neuf heures, un énorme panache de cendres assombrit le ciel en grimpant à une hauteur comprise entre 20 et 27 kilomètres d'altitude. Le panache se déplaça vers l'est à une vitesse moyenne de 95 km/h en atteignant l'État de l'Idaho à midi.

Aux environs de 17 h 30, le panache diminua en taille et le nombre d'explosions diminua les jours suivants. L'énergie dégagée équivalait à 350 mégatonnes de TNT ce qui est semblable à 27.000 bombes atomiques d'Hiroshima. Le volcan rejeta au total 2,9 km3 de matières sans compter les matières déplacées lors du glissement de terrain. La hauteur du volcan chuta de 400 mètres et un cratère de 3,2 kilomètres de diamètre pour 800 mètres de profondeur se créa. L'éruption tua 57 personnes, environ 7 000 grands animaux sauvages (cerfs, wapitis, et ours) et une estimation de douze millions de poissons. L'éruption détruisit ou endommagea 200 maisons, 24 kilomètres de voies ferrées et 300 kilomètres de routes.

Entre 1980 et 1986, l'activité continua avec la création d'un nouveau dôme dans le cratère. Du 7 décembre 1989 au 6 janvier 1990 et du 5 novembre 1990 au 14 février 1991, le volcan entra en éruption en projetant de gros nuages de cendres.

2004 à aujourd'hui

Le magma atteignit le sommet du cratère le 11 octobre 2004 en créant un nouveau dôme au sud du cratère existant. Il continua à grandir en 2005 et 2006. Le mont Saint Helens montra une activité renforcée le 8 mars 2005 lorsqu'un panache de poussières monta à 11.000 mètres d'altitude ce qui le rendit visible depuis la ville de Seattle. Cette éruption mineure fut accompagnée d'un tremblement de terre de magnitude 2,5.

Le 22 octobre 2006, un tremblement de terre de magnitude 3,5 sur l'échelle de Richter causa la chute d'une partie du dôme magmatique qui envoya une projection de cendres à plus de 600 mètres de hauteur.

Le 19 décembre 2006, un large panache de cendres fut observé faisant croire à la population qu'une grosse éruption avait eu lieu. Au contraire, l'observatoire régional des volcans (USGS) ne mentionna rien d'alarmant dans la taille du panache observé. Le volcan est en fait en éruption permanente depuis octobre 2004 mais les éruptions ont toujours été très limitées.

Le 22 août 2009, plusieurs séismes de magnitude 2 à 2,4 sur l'échelle de Richter ont été enregistrés. Suite à ces secousses, l'activité géothermique du dôme de lave du cratère a augmenté.

Le 12 avril 2010, après de longs mois d'une intensité géothermique faible, un sursaut d'activité de la chambre magmatique a provoqué un dégagement intempestif de fumées à forte teneur en sulfure d'hydrogène.


Photo : Colin Faulkingham - Vue à partir de l'observatoire de Johnston Ridge 25 ans après l'éruption.


Photo : USGS Cascades Volcano Observatory - Le mont en février 2005.


WIKIPEDIA août 2012

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