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ACTU - INFOS : fonds vert... pour aider les pays à faire face au changement climatique

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PARIS (France) - La première réunion du conseil du Fonds vert, mécanisme en construction pour aider financièrement les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique, aura lieu fin août à Genève (Suisse), a annoncé jeudi le secrétariat par intérim du Fonds.

Cette réunion, prévue initialement au printemps, avait été repoussée en raison de retards dans la désignation des 24 membres du conseil. Elle aura finalement lieu du 23 au 25 août, a indiqué le secrétariat dans un communiqué.

Les pays développés se sont engagés à acheminer, à partir de 2020, 100 milliards de dollars par an vers les pays les plus vulnérables pour les aider à faire face au changement climatique.

Le Fonds vert pour le climat est l'un des mécanismes devant permettre le transfert financier même si, en l'absence de sources de financement très identifiées, il est régulièrement qualifié de coquille vide par les ONG. Ce Fonds a été formellement établi lors de la dernière conférence de l'ONU sur le climat, fin 2011 à Durban, en Afrique du Sud.

L'une des premières tâches assignée cette année au conseil du Fonds vert est de sélectionner le pays hôte du nouvel organisme, en vue d'une désignation formelle lors de la prochaine conférence sur le climat, en fin d'année au Qatar.

Six pays ont fait acte de candidature: Allemagne, Mexique, Namibie, Pologne, Corée du Sud et Suisse.






ROMANDIE.COM 02/08/2012

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La prochaine réunion du Fonds vert aura lieu en Corée du Sud du 18 au 20 octobre, a annoncé samedi le Secrétariat par intérim de ce mécanisme en construction pour aider financièrement les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique.

Après trois jours de discussions à Genève, destinées à élaborer les premiers fondements du Fonds vert, les 24 membres (la moitié représentant les pays développés et l'autre moitié représentant les pays en développement) du conseil exécutif ont décidé de se revoir du 18 au 20 octobre à Songdo en Corée du Sud, indique un communiqué.

A l'occasion de cette première réunion du conseil exécutif du Fonds vert à Genève, six pays -- Allemagne, Mexique, Namibie, Pologne, Corée du Sud, et Suisse -- ont présenté leur dossier de candidature pour accueillir le secrétariat du nouveau Fonds.

Les représentants des 24 pays, nommés pour trois ans, sont pour la plupart des hauts fonctionnaires des ministères des Finances, de l'Environnement ou de l'Aide au développement. L'Afrique du Sud et l'Australie ont été élues jeudi co-présidents du Conseil, pour une durée d'un an.

Lors des trois jours de débats, les pays se sont également mis d'accord sur la procédure d'évaluation des candidatures. Toutefois, les détails du processus ne sont pas publiés par le Fonds.

Seule certitude, le pays hôte qui sera choisi par le conseil exécutif devra encore être désigné formellement en novembre 2012 au Qatar, lors de la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Jusqu'à ce que le pays d'accueil du Fonds soit désigné, son secrétariat intérimaire siège à Bonn en Allemagne. Selon les médias suisses, Genève et Bonn sont les favoris.

Créé en 2011 lors de la conférence mondiale sur le climat de Durban, le Fonds vert est appelé à gérer une partie des 100 milliards de dollars que les Etats ont décidé d'investir pour des mesures climatiques dans les pays émergents et en développement, à partir de 2020.

A la différence du Fonds pour l'environnement mondial (FEM, autre convention-cadre des Nations unies), basé à Washington, le Fonds vert pour le climat devrait mobiliser au-delà des dons des gouvernements le secteur privé et trouver des mécanismes de financement innovants, a précisé un représentant de l'Office fédéral de l'environnement suisse, Stefan Marco Schwager, lors d'une conférence de presse jeudi.


SCIENCES ET AVENIR 26/08/2012

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Songdo, en Corée du Sud, accueillera le siège du Secrétariat du Fonds vert de l'ONU pour le climat. La ville sud-coréenne a été choisie par le conseil du Fonds, a-t-il indiqué samedi matin tôt. Six pays, dont la Suisse avec Genève, étaient en lice pour recevoir le Secrétariat.

La décision a été prise par consensus, suite à un vote à bulletin secret, précise le Fonds vert dans son communiqué. Le Conseil d'Etat genevois félicite Songdo pour sa nomination, tout en regrettant "bien sûr" que la candidature de Genève n'ait pas été retenue, a déclaré Pierre-François Unger, président du Conseil d'Etat genevois, cité dans le communiqué.

Pour autant, "cet écueil n'entame pas notre détermination à poursuivre notre politique de renforcement de la Genève internationale", a ajouté le chef du gouvernement genevois. Malgré cet échec, il tient à remercier "l'engagement sans faille du Conseil fédéral, des nombreux parlementaires fédéraux" et autres personnalités qui ont soutenu la candidature suisse.

L'Allemagne, le Mexique, la Namibie et la Pologne avaient également fait acte de candidature.

La décision du conseil du Fonds doit encore être avalisée par les Etats membres lors de la Convention cadre de l'ONU sur les changements climatiques, selon le communiqué de la Chancellerie d'Etat genevoise. Elle aura lieu du 26 novembre au 7 décembre 2012 à Doha.

La création de ce fonds a été décidée en 2010 lors de la conférence de Cancun, au Mexique. Il doit permettre d'aider financièrement les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique. Il vise également à soutenir leurs efforts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Les pays développés se sont engagés à acheminer, à partir de 2020, 100 milliards de dollars par an au total vers les pays les plus vulnérables. Cependant, en l'absence de sources de financement clairement identifiées, le Fonds vert est régulièrement qualifié de "coquille vide" par les ONG.


ROMANDIE.COM 20/10/2012

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Nations unies (Etats-Unis) - Le président français, François Hollande, a annoncé mardi à New York que la France contribuera à hauteur d'un milliard de dollars au Fonds vert de l'ONU pour le climat.

La France contribuera à hauteur d'un milliard de dollars sur les prochaines années à ce fonds destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du réchauffement, a-t-il déclaré lors d'un sommet de l'ONU sur le climat.

canada21TV 22/9/2014


Ce fonds, dont les caisses sont restées jusqu'à présent désespérément vides, constituera, selon François Hollande, non seulement la marque de la solidarité mais aussi une capacité pour que l'économie mondiale puisse s'engager vers un nouveau modèle de développement.

La communauté internationale s'était engagée lors de la Conférence de Copenhague sur le climat de 2009 à alimenter à hauteur de 100 milliards de dollars par an ce fonds d'ici à 2020. Les ONG se sont dites déçues par les engagements du président français. La contribution française est un timide premier pas, qui risque d'être insuffisant pour créer une dynamique de capitalisation ambitieuse, a réagi Oxfam.

Quant au Réseau Action Climat, il a regretté que François Hollande n'ait rien annoncé à New York sur la question de la suppression des soutiens publics de la France aux projets de centrales à charbon dans les pays en développement et en Europe.

Le chef de l'Etat français a par ailleurs rappelé sa volonté de parvenir à un accord global et ambitieux lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre 2015, six ans après l'échec de Copenhague. Nous voulons qu'à la Conférence de Lima (fin 2014, ndlr), les bases d'un futur accord puissent être posées et qu'ensuite, à Paris, nous puissions traduire ces engagements en actes juridiques, avec une règle commune adaptée aux différents niveaux de développement, a-t-il déclaré.

Tout doit être fait pour que nous puissions contenir l'augmentation de la température moyenne de la planète en-dessous de 2°C, a encore souligné François Hollande, selon lequel le dérèglement climatique menace la paix et la sécurité du monde. Il est à l'origine de plus de déplacements de populations que les guerres elles-mêmes, a-t-il relevé.

Je souhaite que Paris, en 2015, soit le symbole du changement pour le climat, a insisté le président français.

Soyons capables de réenchanter le monde, de donner à la jeunesse du monde l'espoir qu'elle vivra mieux que nous, a-t-il exhorté, appelant à remporter la bataille contre le temps, contre l'indifférence et les profits qui altèrent jusqu'à l'équilibre du monde.



Romandie 23/9/2014

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Brisbane (Australie) - Le Japon contribuera à hauteur de 1,5 milliard de dollars au Fonds vert de l'ONU pour le climat, a annoncé dimanche la Maison Blanche dans un communiqué rappelant également la contribution américaine de 3 milliards de dollars.

Le Fonds vert est destiné à aider les pays en développement à s'adapter aux effets du réchauffement climatique. L'objectif affiché est de mobiliser, dans un premier temps, 10 milliards de dollars d'ici la fin de l'année.

Les Etats-Unis et le Japon ont annoncé des contributions totales de 4,5 milliards de dollars pour le Fonds vert pour le climat, indique l'exécutif américain, précisant que la contribution de Tokyo s'élèverait à 1,5 milliard.

Appelant tous les pays qui le peuvent à contribuer au Fonds vert, le texte souligne que ces annonces visent à donner une impulsion aux négociations sur le climat visant à un accord post-2020 qui s'applique à tous et dans lequel les pays prennent des engagements ambitieux et transparents pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.


Romandie 16/11/2014

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Le Fonds vert de l'ONU, chargé d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique, a levé 9,3 milliards de dollars, a annoncé jeudi le ministre allemand au Développement. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de pays donateurs à Berlin.

"C'est un jour historique" et "extrêmement important", s'est réjouie Hela Cheikhrouhou, la directrice du Fonds, lors d'une conférence de presse. Le Fonds vise la levée de 10 milliards de dollars d'ici la fin de l'année.

"Le changement climatique est un problème fondamental pour la survie de l'humanité", a insisté le ministre allemand, Gerd Müller. La conférence de Berlin est le signe "que la communauté internationale est rassemblée" pour lutter contre ce problème, a-t-il ajouté.

Des représentants de trente-deux pays s'étaient donné rendez-vous mercredi et jeudi à Berlin pour formaliser leurs contributions. Ils ont ainsi doté d'un budget pour les quatre prochaines années ce mécanisme financier officiellement créé en 2010 par les accords de Cancun, mais longtemps privé de moyens.

L'objectif du Fonds est d'aider les pays les plus exposés au réchauffement climatique en soutenant des projets "verts" concrets, contribuant par exemple à diminuer les émissions de gaz à effets de serre ou à faire reculer la déforestation.

La Conférence de Berlin était la première réunion formelle des donateurs du Fonds vert. Elle s'est tenue quelques jours avant la conférence sur le climat de l'ONU, début décembre à Lima, et un an avant celle, décisive, de Paris en 2015 où un accord mondial sur le climat doit voir le jour.


Romandie 20/11/2014

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La Suisse renforce son engagement pour la protection du climat dans les pays en développement. Le Conseil fédéral a décidé vendredi de participer à la capitalisation du Fonds vert pour le climat à hauteur de 100 millions de dollars.

Les pays en développement sont particulièrement touchés par les effets du changement climatique, mais ils manquent souvent de moyens pour investir suffisamment dans des mesures pour la protection du climat.

Le Fonds vert pour le climat, un nouveau fonds mondial, les aide à surmonter les défis dans ce domaine en finançant des activités visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'adaptation aux changements climatiques. Pour ce faire, il travaille en étroite collaboration avec les acteurs publics et privés dans les pays en développement.

Le Conseil fédéral a décidé d'apporter au Fonds vert pour le climat une contribution financière de 100 millions de dollars. Ce montant est tiré du crédit multilatéral de la Direction du développement et de la coopération (DDC).

La contribution prend la forme de versements à fonds perdus, échelonnés sur trois ans dès 2015. Les objectifs et les champs d'action du fonds se recoupent avec la stratégie suisse pour la coopération internationale et avec les fondements de la politique environnementale internationale suisse.

Le Fonds vert pourra entrer en activité en 2015. Lors de la conférence des donateurs le 20 novembre 2014 à Berlin, plusieurs Etats, dont la Suisse, se sont engagés à capitaliser le fonds à hauteur de 9,3 milliards de dollars. Depuis 2012, la Suisse siège au conseil exécutif du fonds et jouit ainsi d'une influence sur les décisions.


Romandie 28/11/2014

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Lima (AFP) - L'ONU a revu vendredi à la hausse les besoins de financement pour protéger populations et infrastructures des impacts du changement climatique dans les pays en voie de développement, un sujet au cœur des difficiles négociations en cours à Lima.

"Les coûts liés à l'adaptation pourraient atteindre 150 milliards de dollars par an en 2025/2030 et 250 à 500 milliards en 2050", a annoncé le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Cette nouvelle estimation, qui inclut tous les pays en voie de développement, est largement supérieure à la précédente (70 à 100 milliards de dollars), fondée sur des données de 2010 de la Banque mondiale.

 Vue aérienne du quartier Miraflores de Lima, au Pérou, où se tiennent jusqu'au 12 décembre 2014 les négociations internationales sur le climat (c) Afp

Elle part du principe que les pays parviendront à limiter la hausse de la température globale à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Dans le cas contraire, les coûts seront encore plus élevés, les impacts grandissant avec l'ampleur du réchauffement.

"Alors que les dirigeants mondiaux sont réunis à Lima pour une nouvelle étape décisive en vue de la signature d’un accord mondial sur le changement climatique (fin 2015), ce rapport souligne l’importance d’y prévoir des plans détaillés concernant l'adaptation", explique Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE. "Les conséquences sont particulièrement préoccupantes pour les pays les moins avancés, dont les ressources financières affectées au développement devront être redéployées pour financer des mesures d’adaptation", ajoute le responsable onusien.

S'adapter au réchauffement climatique, cela veut dire, par exemple, prendre des mesures de protection face à la montée du niveau des océans et une recrudescence des inondations et des sécheresses. Le financement de ces actions, ainsi que celles visant à réduire les gaz à effet de serre, est l'un des sujets les plus difficiles dans les négociations.

Les pays du Sud réclament au Nord de respecter la promesse de parvenir à 100 milliards de dollars d'aide annuelle d'ici 2020. Ils exigent aussi que, dans le futur accord qui s'appliquera à partir de 2020, les pays développés s'engagent sur les financements qu'ils garantiront aux pays en voie de développement. Selon le PNUE, "il semble que les engagements financiers en faveur des objectifs d'adaptation aient augmenté ces dernières années et que l’adaptation soit de mieux en mieux prise en compte dans les politiques de développement". "Cependant l'accroissement des flux financiers qui y sont consacrés demeure une priorité", insiste-t-il.

Selon le décompte du PNUE, "les financements publics consacrés à l’adaptation en 2012-2013 ont atteint entre 23 et 26 milliards de dollars", sans compter les flux venant du secteur privé.

Le rapport passe en revue plusieurs solutions afin de générer des recettes entre 2015 et 2050 : une mise aux enchères internationale des quotas d’émissions, une mise aux enchères des quotas dans les systèmes nationaux d’échange d'émissions, une taxe carbone, des recettes provenant des transports internationaux, une redevance sur les câbles électriques, ou encore des taxes sur les transactions financières. D’après les estimations, il serait possible de recueillir 26 à 115 milliards de dollars d’ici 2020, et 70 à 220 milliards d’ici 2050, selon le degré d’ambition des mesures de réduction des gaz à effet de serre mises en place.

"Ce rapport ne laisse aucun doute : l'adaptation doit être au cœur d'un accord de long terme", a commenté l'ONG Oxfam, et "les négociateurs à Lima doivent établir une feuille de route pour montrer comment ils vont arriver aux 100 milliards de dollars" d'aide annuelle en 2020.

Vendredi, la Norvège a annoncé qu'elle verserait 230 millions de dollars au Fonds vert pour le climat, l'un des principaux canaux de financement vers les pays du Sud. Les promesses des pays pour ce Fonds atteignent désormais 9,95 milliards pour 2015-2018.

Sciences et avenir 5/12/2014

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Paris - Une vingtaine de pays ont converti leurs promesses de dons au Fonds vert pour le climat en contributions, soit 4 milliards de dollars, un montant trop faible pour commencer à financer des projets, a indiqué jeudi la direction du Fonds vert.

Le Fonds a signé des accords avec 21 pays pour l'équivalent de 4 milliards de dollars, a indiqué Héla Cheikrouhou, sa directrice, lors d'une conférence de presse téléphonique depuis Séoul, où le siège du Fonds vert est basé.

Cela représente 42% du montant initial promis lors de la 1ère conférence des donateurs qui s'est déroulée en novembre à Berlin et à laquelle une trentaine de pays avaient participé, a souligné Mme Cheikrouhou.

Beaucoup de progrès ont été faits mais ce n'est pas suffisant, a commenté la directrice en rappelant qu'il avait été décidé que les premiers financements de projets seraient débloqués lorsque 50% des engagements initiaux (9,4 milliards de dollars) auront été transformés en contributions.

Le Fonds vert, créé à Cancun (Mexique) en 2010, doit être l'un des principaux mécanismes de financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en voie de développement. Par ce canal, des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'adaptation aux impacts du réchauffement de la planète pourront être soutenus financièrement. A ce stade, 46 institutions du monde entier, nationales ou locales, privées ou publiques ont soumis leur candidature pour être accréditées par le Fonds, condition pour pouvoir prétendre à ses financements, a précisé la directrice. 

 euronews (en français)10/12/2014



Romandie 30/4/2015

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Dix-huit pays donateurs, dont la Suisse, ont réaffirmé dimanche leur engagement à mobiliser 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, pour financer la politique climatique des pays en développement. Ces ressources doivent provenir de fonds publics et privés.

Elles permettront de "soutenir la réduction des émissions (de gaz à effet de serre) et les mesures d'adaptation dans les pays en voie de développement", indique le Département fédéral de l'environnement (DETEC) dans un communiqué.

Les ministres de ces dix-huit pays se sont réunis samedi et dimanche à Paris, avec des représentants de la Commission européenne. La rencontre était co-présidée par la conseillère fédérale Doris Leuthard et Caroline Atkinson, collaboratrice directe du président américain Barack Obama pour les questions climatiques.

Les ministres ont également annoncé vouloir poursuivre leurs efforts pour "améliorer la mise à disposition des données et la méthode d'évaluation du financement climatique". Selon le DETEC, les données actuellement disponibles "ne représentent pas un tableau complet des contributions".

Mme Leuthard devait enchaîner dimanche et lundi avec une seconde réunion sur le sujet, toujours à Paris. Plus large, cette consultation vise à préparer la 21ème conférence sur le climat de l'ONU (COP 21), qui se tiendra en décembre dans la capitale française.

Cette réunion a pour thème le soutien des pays développés aux pays en développement - financement, transfert de technologie et formation - et l'adaptation aux changements climatiques.


Romandie 6/9/2015

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Paris - Les financements des pays du Nord vers ceux du Sud pour lutter contre le réchauffement climatique sont orientés à la hausse avec 61,8 milliards de dollars mobilisés en 2014, selon l'OCDE, l'objectif étant d'arriver à 100 milliards par an en 2020.

Le respect de cette promesse conditionne la signature des pays du Sud à l'accord mondial sur la climat espéré fin 2015 à Paris.

Avec une augmentation de près de 10 milliards par rapport à 2013, l'organisation estime dans un rapport présenté mercredi à Lima dans le cadre des réunions de la Banque mondiale et du FMI, que des progrès significatifs ont été réalisés pour atteindre les 100 milliards.

En 2013, l'aide, que ce soit sous forme de dons ou de prêts, d'organismes publics ou privés, s'est élevée à 52,2 milliards, précise l'OCDE, chargée de réaliser ce rapport pour faciliter les discussions sur le projet d'accord, à moins de deux mois de l'ouverture de la conférence climat.

La principale conclusion est qu'il y a eu des progrès significatifs en direction de l'objectif de 100 milliards de dollars, indique l'OCDE. Notre mandat était de fournir un état des lieux des financements, a précisé lors d'un briefing téléphonique Simon Buckle, l'un des auteurs du rapport, en précisant que l'OCDE n'avait pas été missionnée pour faire des projections jusqu'en 2020.

Les pays développés se sont engagés en 2009 à Copenhague à augmenter progressivement les financements pour des projets climat (réduction des gaz à effet de serre ou adaptation au réchauffement) vers les pays en voie de développement pour atteindre 100 milliards par an en 2020. Jusqu'ici, faute de définition précise des financements pouvant être comptabilisés, le débat était très confus.

Ce n'est pas une estimation parfaite (...) mais nous pensons que c'est une estimation solide et actualisée qui sera utile à l'approche de la COP21, a déclaré Simon Buckle, à moins de deux mois du rendez-vous parisien (30 novembre-11 décembre).

Ce rapport de l'OCDE est-il susceptible de faciliter les discussions entre les 195 pays ? "Le signal positif, c'est que les financements climat sont sur une trajectoire orientée à la hausse", a commenté auprès de l'AFP Athena Ballesteros du World resources institute, un think tank américain. "D'ici à 2020, les pays ont encore le temps de revoir (leurs engagements) à la hausse, a ajouté cette experte, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire".

Il faut regarder de près la méthodologie et voir si les chiffres sont valables ou pas, prévient Jens Mattias Clausen de Greenpeace pour qui l'impact sur la dynamique des négociations dépendra de cette analyse. Ensuite, pour avoir une chance de conclure un accord à Paris, nous avons besoin d'une feuille de route claire jusqu'aux 100 milliards en 2020, souligne le militant écologiste.

Ce chiffre est un chiffre qui ne fait fuir personne: ni les pays du Sud (...) qui doivent continuer de détailler leurs engagements pour contenir le réchauffement de la planète , ni les pays du Nord qui sont appelés à augmenter leur contribution pour atteindre l'objectif de 100 milliards, a réagi de son côté le ministre des Finances français Michel Sapin. Les annonces faites récemment (contribution française, fonds vert...) n'ont pas toutes été prises en compte et il devrait y en avoir d'autres à Lima (...) Cela va créer une dynamique pour la Cop21 de Paris, a-t-il ajouté dans un communiqué.

Les auteurs du rapport ont précisé que les montants promis pour le Fonds vert pour le climat (10 milliards d'ici 2018) ne figuraient pas dans leurs calculs, ce fonds n'étant opérationnel que depuis fin 2014 et les premiers projets bénéficiaires pas encore connus.

En faisant la moyenne sur 2013 et 2014, l'OCDE a calculé que la part des financements publics est de 71%, celle du privé de 26% et les crédits export de 3%.

L'ONG Oxfam déplore qu'une part marginale des financements, 16%, soit effectivement destinée à l'adaptation des populations les plus vulnérables, la très grande majorité de l'aide allant à des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.



Romandie 7/10/2015

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Lima - Les banques multilatérales de développement doivent davantage mettre la main à la poche pour atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars d'aides annuelles contre le réchauffement climatique, a estimé jeudi à Lima le ministre français des Finances Michel Sapin.

"Un engagement plus marqué des banques multilatérales (Banque mondiale, Banque européenne d'investissement, Banque africaine de développement, etc.) est décisif parce qu'ils n'ont pas beaucoup bougé, pour dire les choses", a déclaré à la presse M. Sapin, en marge des réunions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).

La communauté internationale veut parvenir à mobiliser 100 milliards de dollars d'aide annuelle en faveur des pays pauvres pour lutter contre le changement climatique, un objectif que la France souhaite atteindre avant la réunion de la COP 21 à Paris en décembre.

L'OCDE, mandatée pour réaliser un état des lieux des engagements déjà pris, a estimé que 61,8 milliards avaient été mobilisés fin 2014, principalement par les pays dans le cadre d'opérations bilatérales (23,1 milliards), par les acteurs multilatéraux (20,4) et par le secteur privé (16,7).

Bien sur, on (les pays, ndlr) en rajoutera un peu, nous ferons du bilatéral, les uns les autres, mais la dynamique maintenant appartient au système multilatéral et au dispositif privé, a commenté M. Sapin.

Concernant les banques multilatérales, depuis quelques mois il y a des discours qui sont très positifs sur la nécessité de lutter contre le changement climatique, des discours de principe que +bien entendu, nous participerons à des projets qui iraient dans ce sens là+, mais il n'y a pas eu de révision à la hausse des objectifs de ces organismes multilatéraux, a déclaré M. Sapin.

Nous en avons besoin, j'ai le bon espoir que (...) demain (vendredi, ndlr) ces organisations prendront des engagements plus élevés en termes de pourcentage de leurs engagements généraux, a ajouté le ministre.

La France, qui hébergera la réunion de la COP21, veut que les réunions de Lima permettent de bien avancer sur le dossier. M. Sapin, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, rencontreront vendredi plus de cinquante ministres, banquiers et décideurs sur ce sujet à l'occasion d'un déjeuner.

Le ministre péruvien des Finances, Alonso Segura, interrogé sur les déclarations de M. Sapin, a déclaré qu'il y a des progrès concrets sur le point d'aboutir, laissant entendre que des annonces pourraient être faites à Lima.

Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim a affirmé jeudi à la presse être prêt à augmenter son soutien pour répondre aux demandes croissantes des pays qui en ont besoin.

Nous discuterons activement avec nos actionnaires dans les jours qui viennent pour faire tout notre possible pour trouver des solutions.

La Banque interaméricaine de développement (BID) destine déjà 25% de ses crédits pour des projets liés au changement climatique. Mais oui nous pouvons faire plus, parce que c'est nécessaire, a déclaré pour sa part Alberto Moreno, président de la BID.


Romandie 8/10/2015

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Lima - La course aux 100 milliards de dollars pour le climat entre dans le sprint final à Lima à deux mois de la cruciale réunion de Paris, mais il reste quelques haies à franchir.

Réunis dans la capitale péruvienne, des ministres des Finances pourraient faire quelques foulées pour aller chercher des milliards supplémentaires sur les quelque 62 déjà engrangés, en puisant notamment dans les poches des banques de développement.

C'est la piste privilégiée par le ministre français des Finances Michel Sapin qui organise un déjeuner avec son homologue péruvien Alonso Segura et le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius en présence du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

La France souhaite que la question des 100 milliards de dollars d'aide annuelle aux pays pauvres pour lutter contre le changement climatique soit réglée avant la réunion de la COP21 à Paris pour pouvoir aller de l'avant.

La pression est mise sur les banques multilatérales de développement, comme la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement (BEI) ou la Banque africaine de développement pour qu'elles augmentent la part de leurs prêts dédiés à la lutte contre le changement climatique. "C'est décisif parce qu'ils n'ont pas beaucoup bougé, pour dire les choses", a dit jeudi M. Sapin.

Mercredi, John Kerry, secrétaire d'Etat de la première économie du monde, les avait aussi ciblées: "Les Etats-Unis attendent des banques multilatérales de développement qu'elles aient des objectifs ambitieux sur le climat".

L'OCDE, mandatée pour réaliser un état des lieux, a calculé cette semaine que 61,8 milliards avaient été mobilisés fin 2014, principalement par les pays dans le cadre d'opérations bilatérales (23,1 milliards), par les acteurs multilatéraux (20,4) et par le secteur privé (16,7). Selon les experts, les gouvernements ne sont toutefois pas dispensés d'efforts supplémentaires.

"Les acteurs multilatéraux peuvent faire plus, mais les pays aussi doivent faire plus", estime pour l'AFP le sous-secrétaire général de l'ONU sur le changement climatique, Janos Pasztor, le Monsieur climat de Ban Ki-moon. Une opinion partagée par Isabel Kreisler, experte en politique du changement climatique chez l'ONG Oxfam: "Les banques multilatérales de développement et les gouvernements devraient payer plus".

Dans l'Union européenne, il reste ainsi une dizaine de pays qui n'ont pas encore donné le détail de leurs efforts.

A Lima, je réitérerai la nécessité d'être dans les temps, je continuerai à mettre une pression positive sur les Etats membres mais je n'ai pas d'inquiétude sur le fait que l'Europe sera au rendez-vous de Paris, a déclaré à l'AFP le Commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici.

Du côté des Banques de développement, certaines ont déjà commencé à muscler leur jeu :

La Banque inter-américaine de développement a annoncé jeudi qu'elle allait doubler ses financements pour le changement climatique, passant d'environ 14% à une fourchette de 25 à 30% à l'horizon 2020.

- Fin septembre, la Banque asiatique de développement avait annoncé qu'elle passerait de 3 à 6 milliards de prêts consacrés, amenant à 30% sa part de prêt aux projets verts.

- Des mouvements similaires sont envisageables sous peu. Par exemple, la banque africaine de développement est très déterminée, selon M. Sapin.

Reste que pour certaines ONG, une bonne partie des fonds comptabilisés par l'OCDE ne devraient pas être considérés comme de l'aide, réduisant d'autant la portée de ce chiffre de 100 milliards.

Tout ce qui brille n'est pas or, affirme à l'AFP Mme Kreisler, estimant que sont considérés comme verts les financements de certains projets qui ne sont pas toujours liés au changement climatique (dans l'agriculture par exemple), ou que les sommes recensées par l'OCDE comportent de trop nombreux prêts, qui devront donc être remboursés.

Pour Denis Voisin, de la fondation Hulot, il reste des problèmes sur la comptabilisation retenue, qui inclut beaucoup de prêts. Nous insisterons pour qu'il y ait une part de dons plus importante, c'est l'un des enjeux pour Paris.

Pour le moment le rapport de l'OCDE est un rapport des pays du Nord (...) et c'est très bien, mais maintenant il faut que tous les pays puissent être engagés dans ce processus, estime M. Pasztor.


Romandie 9/10/2015

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Lima - La course aux 100 milliards de dollars par an pour le climat entre dans le sprint final à Lima à deux mois de la cruciale réunion de Paris, mais il reste encore quelques haies à franchir.

Réunis dans la capitale péruvienne, les grands argentiers du monde ont fait quelques foulées supplémentaires avec environ 15 milliards promis dans l'escarcelle en 2020 par les différentes banques de développementCes fonds viendront s'ajouter aux quelque 62 déjà engrangés fin 2014 selon les calculs de l'OCDE, et à ceux promis par différents pays en 2014, comme la France, l'Allemagne ou le Royaume-Uni.




Ces banques (Banque mondiale, BEI, Berd, BAD, ADB, BID) étaient sous pression depuis quelques jours pour augmenter la part de leurs prêts en faveur d'investissements verts.


Le ministre des Finances français Michel Sapin ou le secrétaire d'Etat américain John Kerry les avaient explicitement ciblées juste avant les réunions du FMI et de la Banque mondiale de Lima où le climat s'est hissé en haut de l'agenda, avec en point d'orgue un déjeuner de travail vendredi réunissant des dizaines de ministres ou banquiers.




La France joue dans cette course aux milliards le succès de la conférence de Paris de la COP21 et veut que la question du financement soit réglée en décembre pour pouvoir aller de l'avant..

[...]Dans l'Union européenne, il reste ainsi une dizaine de pays qui n'ont pas encore donné le détail de leurs efforts. A Lima, le Luxembourg et les Pays-Bas ont annoncé qu'ils feraient un effort, selon le ministère français des Finances.

[...]Hors d'Europe, certains pays doivent encore dévoiler leur jeu, rappelle Mme Kreisler: Japon, Canada, Australie, entre autres.

Mais malgré les efforts supplémentaires engrangés à Lima, pour certaines ONG, une bonne partie des fonds comptabilisés par l'OCDE ne devraient pas être considérés comme de l'aide, réduisant d'autant la portée de ce chiffre de 100 milliards.

[...]Pour Denis Voisin, de la fondation Hulot, il reste des problèmes sur la comptabilisation retenue, qui inclut beaucoup de prêts. Nous insisterons pour qu'il y ait une part de dons plus importante, c'est l'un des enjeux pour Paris.

De même, il y a un débat persistant sur la répartition des fonds entre aides destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et aide à l'adaptation des pays défavorisés à faire face au changement climatique, ce volet étant considéré par beaucoup comme un parent pauvre.

Une situation que la France dit vouloir changer: l'adaptation est un enjeu essentiel dans l'accord de Paris, en particulier pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables au changement climatique, a déclaré vendredi M. Sapin.


Romandie 9/10/2015

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Paris - Elément-clé de la négociation en vue d'un accord à Paris sur le climat, les 100 milliards de dollars annuels de financements climatiques promis aux pays du Sud, devraient pouvoir être réunis, a estimé samedi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

"La conférence des institutions financières réunie à Lima a apporté vendredi une nouvelle positive dans la lutte contre le changement climatique", a dit le ministre, qui était dans la capitale péruvienne et présidera à compter du 30 novembre au Bourget la conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP21).

Selon lui, sur la base des évaluations de l'OCDE et des engagements annoncés à Lima, notamment par les banques de développement, les 100 milliards de dollars annuels promis par les pays du Nord vers les pays du Sud en 2020 doivent désormais pouvoir être atteints.

Si les efforts nouveaux nécessaires des pays, des banques multilatérales et du secteur privé sont confirmés, cela constituera un atout essentiel pour le succès de la COP21, ajoute-t-il dans un communiqué.

En 2009, à la conférence climatique de Copenhague, les pays du Nord ont promis aux pays en développement 100 milliards de dollars par an à compter de 2020. L'argent devrait leur permettre de financer leurs politiques climatiques : réduction des émissions de gaz à effet de serre mais aussi mesures pour faire face aux impacts du réchauffement que beaucoup subissent déjà. Depuis, les pays en développement réclament des signes concrets de cet engagement comme une feuille de route garantissant une montée en puissance de l'aide pour 2020.

Vendredi à Lima, les banques de développement ont promis environ 15 milliards de dollars annuels supplémentaires.

Des efforts additionnels devront encore être faits pour atteindre la somme visée. A titre d'indication, l'OCDE a évalué l'aide climatique actuelle par an du Nord vers le Sud à un peu moins de 62 mds de dollars en 2014 (52,2 mds en 2013).

Le futur accord de Paris, qui prendra le relais du protocole de Kyoto, se veut le tout premier accord universel destiné à limiter le réchauffement planétaire lié aux émissions de gaz à effet de serre.



Romandie 10/10/2015

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Paris - Le Fonds vert de l'ONU a annoncé vendredi le financement de huit premiers projets permettant à des pays du Sud de lutter contre le réchauffement, à trois semaines de l'ouverture de la conférence de Paris sur le climat.

Les pays en développement, engagés pour la première fois dans le futur accord sur le climat qui doit être conclu à Paris, attendent des pays riches un soutien financier afin de faire face aux conséquences du réchauffement, un point clé dans les négociations.




Le Fonds, réuni en Zambie, a approuvé vendredi le versement de 168 millions de dollars, marquant la fin de sa phase de lancement et le début de l'allocation des finances climat aux pays en développement par cette organisation, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Parmi ces projets figurent trois programmes en Afrique (Malawi, Sénégal, Afrique de l'Est), trois en Asie et dans le Pacifique (Bangladesh, Maldives, Fidji) et deux en Amérique latine (Pérou et un autre pour l'ensemble du continent).




L'approbation de ces premiers projets est une étape importante, a souligné le coprésident du Fonds, Gabriel Quijandria Acosta. Le Fonds vert est à ce stade abondé par les pays riches à hauteur de 10 milliards de dollars jusqu'en 2018.

A la conférence climat de Copenhague en 2009, les pays développés ont promis des versements annuels de 100 milliards de dollars à partir de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement. Le Fonds vert doit être un des canaux de ces versements.





Romandie 6/11/2015

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Le Bourget (France) - Erosion, désertification, assèchement du lac Tchad: la France a promis mardi deux milliards d'euros d'ici à 2020 pour les énergies renouvelables en Afrique, afin de régler une partie de la dette écologique des pays riches envers ce continent.




La France veut montrer l'exemple, montrer qu'elle n'est pas simplement le soutien aux forces africaines comme au Mali et en Centrafrique, a lancé le chef de l'Etat français devant douze de ses homologues du continent africain, réunis au Bourget en marge de la conférence de Paris sur le climat (COP21).

Les 2 milliards promis pour les énergies renouvelables représenteront une augmentation de 50% par rapport aux cinq dernières années, a précisé l'Elysée.




L'Afrique recevra ainsi une part très substantielle de l'effort financier global consenti par la France pour lutter contre le réchauffement climatique, qui doit être lui-même porté de 3 à 5 milliards d'euros par an d'ici à 2020, a souligné François Hollande.

L'Afrique subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique alors qu'elle n'est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont les pays riches sont historiquement responsables. Il existe une dette écologique que le monde doit régler à l'égard du continent africain, a estimé François Hollande.




A l'unisson, les dirigeants africains ont lancé un cri d'alarme. Il faut faire beaucoup plus, a exhorté la présidente de la commission de l'Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, alors que l'Afrique subit une sécheresse sans précédent depuis des décennies. A titre d'exemple, a-t-elle souligné, le lac Tchad a vu sa superficie fondre de 25.000 km2 dans les années 60 à 2.500 aujourd'hui.

Plaidant pour un accord ambitieux à l'issue de la COP21, la présidente de l'UA a appelé à reconnaître une responsabilité différenciée qui tienne compte des capacités de chacun, pays développés et émergents.




La situation de l'Afrique, a enchaîné le président guinéen Alpha Condé, appelle non pas des généralités, mais des propositions concrètes de la communauté internationale. Nous souhaitons une enveloppe précise pour les barrages hydroélectriques, a-t-il insisté.

Il nous faut, avant de quitter Paris, savoir concrètement ce que la communauté internationale mettra sur les projets portés par le continent, a renchéri le président sénégalais Macky Sall.




Entre autres initiatives, l'Afrique tente d'ériger du Sénégal à Djibouti, une Grande muraille verte, barrière végétale destinée à contenir l'avancée du désert. Les riverains du lac Tchad envisagent pour leur part de détourner les eaux de la rivière Oubangui pour faire remonter le niveau du lac.

Il est temps de sauver le lac Tchad et que des engagements financiers soient donnés autour de cette table, a encore lancé le chef de l'Etat sénégalais.

Pour ces projets d'adaptation aux conséquences du réchauffement climatique, la France triplera progressivement ses engagements bilatéraux en Afrique, pour atteindre un milliard d'euros par an en 2020, a promis aussi l'Elysée.




J'ai vu de mes yeux le fleuve Niger, au fil des mois se perdre dans les sables, a témoigné le président malien Ibrahim Boubacar Keita.

Au-delà des ravages pour la planète, le changement climatique a des conséquences désastreuses pour ses habitants, a rappelé le chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, évoquant la pauvreté et les cultures détruites.

Quant au Nigérien Mahamadou Issoufou, il a souligné la liaison étroite entre l'assèchement du Lac Tchad et le terrorisme dans la région où sévit la secte islamiste Boko Haram. Mentionnant le cortège de réfugiés et de déplacés - environ cinq millions, selon le Nigeria - liés à ces deux fléaux, il appelé à agir vite, vite, avant qu'il ne soit trop tard.

L'Afrique qui s'était divisée lors de la conférence sur le climat de 2009, à Copenhague, a abordé la COP21 en présentant un front uni. Elle réclame un soutien financier conséquent ainsi que des transferts de technologie pour apporter une électricité verte aux 700 millions d'Africains qui en sont privés.


Romandie 1/12/2015

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